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Trump lancera-t-il les hostilités contre les BRICS?

20. Januar 2025 um 14:38

Alors que le second mandat de Donald Trump commence ce lundi 20 janvier 2024, le dossier des BRICS refait surface. Le président américain a promis, pendant sa campagne, d’imposer des droits de douane de 100 % aux pays du bloc économique s’ils continuent à saper le dollar américain.

Sous l’administration de Joe Biden, Washington s’est montré relativement dédaigneux à l’égard de la coalition économique de marchés émergents. Le vrai changement de politique avec l’administration Trump entrante est son traitement explicite des BRICS en tant qu’entité.

Au cœur de la rivalité sino-américaine

Créés à l’origine par le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine en 2009, puis rejoints par l’Afrique du Sud en 2010, les BRICS – dominés par Pékin – ont été mis en place pour rivaliser avec la domination occidentale sur la scène internationale.

Lors du 16e sommet annuel de l’alliance à Kazan en Russie, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Iran et les Émirats arabes unis ont été officiellement admis au sein du groupe. La taille du bloc rend de plus en plus improbable l’application par les États-Unis de droits de douane punitifs de 100 % sur les BRICS. Cela risquerait d’orienter les nations neutres dans la rivalité entre les États-Unis et la Chine vers Pékin… La deuxième économie mondiale pourrait même intervenir pour atténuer les effets d’éventuelles mesures commerciales américaines contre les membres des BRICS.

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La Chine a déjà commencé à le faire, en proposant une politique de tarifs zéro pour les pays les moins avancés ayant des liens diplomatiques avec Pékin, qui est entrée en vigueur en décembre de l’année dernière 2024). Elle s’appuie sur des mesures similaires étendues aux pays africains les moins avancés.

Le dollar est roi

La menace tarifaire est conditionnée par le fait que les BRICS détrônent le dollar américain en tant que monnaie commerciale la plus utilisée au monde. Ce qui pourrait s’avérer être une tâche ardue pour l’alliance.

La Russie a fait pression en faveur de la dédollarisation afin de contourner le réseau SWIFT pour les transactions bancaires et de réduire l’impact des sanctions américaines à l’encontre de Moscou. L’une des options du groupe pour renverser le dollar était de créer une monnaie unifiée des BRICS, une proposition lancée par le Brésil mais qui n’a pas encore fait son chemin.

Une autre possibilité consistait à mettre en place un commerce multidevises, qui existe déjà entre plusieurs membres. Certains échanges commerciaux entre la Chine et la Russie se font par l’intermédiaire du yuan et du rouble. Les pays ont également convenu de continuer à renforcer les échanges par le biais des monnaies locales et ont exprimé leur soutien à l’idée d’une infrastructure indépendante de règlement transfrontalier des paiements.

Une coalition encore faible

L’absence de stratégie alliée concrète et d’action de la part des membres des BRICS soulève des doutes quant à leur capacité à constituer une menace pour les États-Unis. Le bloc est encore trop lâche et inorganisé pour créer un changement substantiel.

Les membres des BRICS et les pays partenaires pourraient ainsi être à l’abri d’une guerre commerciale avec les États-Unis, dont la Chine est l’une des principales cibles. Bien que Pékin occupe une position importante au sein du groupe, les autres pays membres restent très prudents quant à la domination du géant asiatique et aux déséquilibres commerciaux potentiels. Même si la Chine cherche à tirer parti de sa position, la prudence interne des membres restera probablement un facteur limitant aux grandes ambitions en matière de monnaie.

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Un rapprochement en vue entre Bureau Veritas et SGS

20. Januar 2025 um 08:27

Deux des plus grandes sociétés de tests, d’inspection et de certification au monde sont en pourparlers en vue d’une fusion. Il s’agit du français Bureau Veritas et du suisse SGS. Des pourparlers sont en cours en vue d’une fusion de leurs activités. Si les négociations aboutissent, la fusion donnera naissance à un géant européen pesant 32 milliards d’euros. La combinaison des deux entreprises apporterait une consolidation inédite au secteur très fragmenté et qui n’a historiquement connu qu’une faible consolidation.

Chacune des entreprises s’est efforcée d’affiner sa stratégie commerciale en fonction des prévisions de ralentissement de la croissance après une poussée liée à la pandémie. Le développement durable est l’un des nouveaux domaines qui stimulent l’industrie. L’opération a du sens, du moment que leurs activités se révèlent complémentaires, les deux groupes ne servant pas les mêmes industries. Les autorités de la concurrence ne devraient d’ailleurs pas s’opposer à la fusion, même si des cessions pourraient être exigées à la marge dans tel ou tel pays.

En 2023, SGS a réalisé un chiffre d’affaires de 7 milliards d’euros. Les ventes du groupe français ont atteint 5,9 milliards d’euros. Les deux sociétés ont une rentabilité opérationnelle à deux chiffres. Basée à Genève, SGS compterait près de 100 000 employés dans le monde. BV est présent dans 140 pays et emploie plus de 83 000 personnes dans le monde.

Nous rappelons que la Tunisienne Hinda Gharbi occupe le poste de directrice générale de Bureau Veritas. Elle est la première femme d’origine africaine à diriger une entreprise cotée au CAC 40.

 

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Wifak Bank lance des obligations subordonnées islamiques

20. Januar 2025 um 08:20

Wifak International Bank a émis un emprunt obligataire subordonné islamique, sans recours à l’Appel public à l’épargne. Le montant ciblé s’élève à 30 MTND. Deux catégories de titres sont soumises à la disposition des investisseurs :

– Catégorie A: durée 5 ans, amortissement constant, rendement minimum estimé à 9,95% avec un complément variable de 0,25%. Le rendement moyen net estimé est basé sur un portefeuille ljara qui assure une rentabilité de 12,5% et sera servi selon une clé de répartition de 79,6% pour les porteurs de titres et de 20,4% pour les actionnaires.

– Catégorie B: durée 7 ans, dont deux de franchise, amortissement constant à partir de la troisième année, rendement minimum estimé à 10,15% avec un complément variable de 0,25%. Le rendement moyen net estimé est basé sur un portefeuille ljara qui assure une rentabilité de 12,5% et sera servi selon une clé de répartition de 81,2% pour les porteurs de titres et de 18,8% pour les actionnaires.

Les souscriptions seront ouvertes demain, mardi 21/01/2025, et clôturées au plus tard le 03/02/2025. Elles peuvent être clôturées, sans préavis, dès que le montant maximum de l’émission est intégralement souscrit. Les souscriptions peuvent être réalisées auprès des guichets de toutes les agences de la banque ainsi que de son siège social.

Le principal objectif de l’émission est d’améliorer l’adéquation entre les maturités des ressources et des emplois et de renforcer les quasi-fonds propres de la banque et ses ratios de solvabilité et de concentration des risques.

La banque est présente sur le marché obligataire et procédera aujourd’hui au remboursement de la deuxième échéance de son emprunt obligataire «WIB Islamique 2022-2». L’établissement de crédit a retrouvé l’équilibre depuis quelques années et a déclenché une dynamique de profit. Cette année, les taux devraient commencer à baisser et nous pensons que l’offre de Wifak Bank est très intéressante. Si vous voulez un rendement élevé et conforme aux règles de la finance islamique, c’est une vraie opportunité.

 

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TikTok officiellement interdit aux États-Unis, mais ce n’est pas fini

18. Januar 2025 um 09:26

La Cour suprême américaine a confirmé hier soir la loi obligeant la société chinoise ByteDance à céder sa participation dans TikTok d’ici à demain, dimanche, sous peine d’interdiction effective de l’application aux États-Unis. ByteDance a jusqu’à présent refusé de vendre TikTok, ce qui signifie que de nombreux utilisateurs américains pourraient perdre l’accès à l’application ce week-end. Celle-ci peut encore fonctionner pour ceux qui ont déjà TikTok sur leur téléphone.

La plus haute juridiction a déclaré dans son avis que si la collecte et l’analyse de données sont une pratique courante à l’ère numérique, la taille de TikTok et sa susceptibilité au contrôle par des adversaires étrangers, ainsi que les vastes étendues de données sensibles que la plateforme recueille posent un problème de sécurité nationale.

Le sort de l’application chinoise est désormais entre les mains du président élu Donald Trump, qui était à l’origine favorable à une interdiction de TikTok lors de son premier mandat, mais qui a depuis fait volte-face sur la question. Il est plutôt favorable à une solution politique aux questions soulevées dans cette affaire. D’ailleurs, le PDG de TikTok, Shou Chew, sera l’un des nombreux dirigeants du secteur technologique à être présents lors de l’investiture de Trump ce lundi.

La décision fait le bonheur d’Instagram, qui se prépare à une vague d’utilisateurs. Par ailleurs, l’application chinoise de médias sociaux et sosie de TikTok, RedNote, s’est hissée en tête de la boutique d’applications d’Apple, ce qui indique que les millions d’utilisateurs de TikTok cherchent des alternatives.

Par ailleurs, si ByteDance décide de vendre TikTok à une entreprise américaine ou à un groupe d’investisseurs, les acheteurs potentiels pourraient devoir payer entre 40 et 50 milliards de dollars.

 

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Une excellente fin d’exercice pour la Sotrapil

18. Januar 2025 um 09:15

Au quatrième trimestre 2024, les revenus de transport de la Sotrapil ont augmenté de 44,3%, à 4,698 MTND. Idem pour les quantités transportées, qui ont enregistré une hausse de 44,7%, à 503 833 m3. Le pipeline Bizerte-Radès a affiché un volume de 464 001 m3, générant des revenus de 4,188 MTND, contre 39 832 m3 qui ont transité par le pipeline Jet A1 Radès-Tunis Carthage pour des revenus de 0,346 MTND.

Sur l’ensemble de l’année, la société reste sur une amélioration des revenus de 9,8%, à 16,533 MTND. Les quantités transportées ont gagné 9,4% à 1 766 669 m3. Les produits d’exploitation annuels ont profité d’un solde positif de la position de litrage de 2,235 MTND contre 3,277 MTND en 2023. En totalité, ils ont atteint 18,768 MTND.

Les charges d’exploitation ont totalisé 9,190 MTND, en repli annuel de 4,2%. Les produits financiers se sont établis à 5,221 MTND. Tous ces facteurs indiquent un rattrapage au niveau du résultat net après la baisse observée au premier semestre. Nous tablons sur un bénéfice dans la fourchette 8,400 – 8,800 MTND. Les actionnaires devraient être tranquilles quant à la récurrence du dividende à distribuer. Nous l’estimons à 1,400 TND par action. La Sotrapil est connue pour sa générosité, ce qui fait d’elle une action de fonds de portefeuille pour tous ceux qui construisent une stratégie yield.

Sur le marché, le titre a déjà réalisé une hausse de 6,03% depuis le début de l’année et nous pensons qu’une hausse notable sera observée la semaine prochaine.

 

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La BH Bank termine 2024 avec des performances honorables

18. Januar 2025 um 08:57

La BH Bank a soldé le dernier trimestre 2024 par un PNB de 215,514 MTND, en hausse de 7,6% en glissement annuel. La marge d’intérêt de la banque s’est établie à 107,887 MTND, une baisse de 5,2% par rapport à la même période en 2023. Les ressources coûtent plus cher pour l’établissement de crédit, car la croissance des dépôts provient des dépôts d’épargne (+335,867 MTND sur une année) et non pas des dépôts à vue (-10,020 MTND sur la même période). L’établissement de crédit a pu se rattraper grâce aux commissions nettes en produits qui ont totalisé 38,493 MTND, en amélioration de 18,8%. Les revenus du portefeuille d’investissement ont atteint 69,134 MTND, soit 27,9% de plus par rapport aux revenus du quatrième quart 2023.

Pour l’ensemble de l’exercice 2024, la marge d’intérêt de la banque a enregistré une progression annuelle de 15,6%, à 377,697 MTND. Sa contribution au PIB s’est élevée à 49,3%. La banque a réalisé des commissions de 145,198 MTND et des revenus de portefeuille de 243,037 MTND. Le PNB annuel s’est établi à 765,932 MTND, en hausse de 15,2%.

La BH Bank a vu son encours de crédits évoluer de 519,696 MTND sur l’année. Au vu de ces chiffres, et en tenant compte du bénéfice du premier semestre 2025 (+31,3% à 77,591 MTND), le résultat net annuel s’est inscrit en hausse, sauf une flambée du coût du risque. Le titre est à l’équilibre sur le marché et les indicateurs publiés donneraient un coup de pouce au cours dès la reprise de lundi.

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Sanctions américaines sur le pétrole russe : un coût mondial!

18. Januar 2025 um 06:10

Les coûts de transport liés au pétrole ont augmenté après l’annonce, la semaine dernière, du renforcement des sanctions américaines visant à assécher les sources de financement de la guerre de la Russie en Ukraine. Ce qui représente une menace importante pour les chaînes de distribution maritime de Moscou. 

Le département du Trésor américain a annoncé de nouvelles sanctions visant à réduire les revenus énergétiques de la Russie, notamment des sanctions contre les principaux producteurs russes, Gazprom Neft et Surgutneftegas, ainsi que contre 183 navires faisant partie de la « flotte fantôme » utilisée dans le transport du brut. Ces pétroliers transportent, à la fois, du pétrole russe et du pétrole iranien.

Cette mesure devrait porter un coup dur à la Russie, qui a été contrainte de réorienter ses approvisionnements en pétrole brut et en produits pétroliers vers la région d’Asie-Pacifique, après que ces volumes ont été interdits par les sanctions de l’Europe et du G7. Au cours des six derniers mois, près de 900 pétroliers ont chargé du brut et des produits pétroliers russes. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) estime qu’environ 160 des 183 pétroliers concernés par les nouvelles sanctions avaient transporté plus de 1,6 million de barils par jour de pétrole russe en 2024. Cela représente 22 % des exportations maritimes russes au cours de cette période.

Sanction collective

Les dernières mesures américaines devraient également réduire le nombre de navires disponibles à l’échelle mondiale. Ce qui entraînera une hausse des coûts de transport pour les autres pétroliers. L’effet des interdictions s’est répercuté sur les produits dérivés du fret. Cela est mesuré par le volume des contrats FFA (Forward Freight Agreement) négociés, qui permettent aux opérateurs de se protéger contre la volatilité des taux de fret.

Le jour de l’annonce, 11 412 FFA ont été échangés, alors que la moyenne quotidienne du mois de décembre était de 1 683 contrats seulement. Les tarifs des superpétroliers qui font la traversée entre le Golfe du Moyen-Orient et l’Asie-Pacifique ont augmenté de plus de 40 % en seulement cinq jours.

L’Agence internationale de l’énergie a averti que les mesures américaines pourraient perturber de manière significative les chaînes d’approvisionnement et de distribution du pétrole russe. Les exportations de Moscou, de 4,6 millions de barils par jour en décembre 2024, seront affectées par la réduction de la flotte de pétroliers, l’élimination de l’assurance maritime et la désignation des principales sociétés de manutention sur les marchés de consommation.

La facture sera donc salée pour les importateurs de pétrole, comme la Tunisie. Car un autre élément exogène, sur lequel nous n’avons pas la main, va augmenter les montants que nous payons pour s’approvisionner en carburants.

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La SMADEA réalise un bénéfice 2024 de 5,975 Mtnd

17. Januar 2025 um 09:00

La Société Marja de développement de l’élevage et de l’agriculture (SMADEA) a publié ses états financiers relatifs à l’exercice 2024. L’année comptable pour la société commence le 1erseptembre et s’achève le 31 août. La SMADEA a pour vocation la création et l’exploitation des projets agricoles et industriels intégrés. Le domaine où s’exerce son activité se situe à Bousalem et s’étend sur une superficie de l’ordre de 4 070 hectares.

Les revenus 2024 se sont établis à 27,260 MTND, en hausse de 11,8% en glissement annuel. Les revenus de l’élevage ont totalisé 24,250 MTND, provenant essentiellement de la vente du lait (22,455 MTND). Les revenus de l’agronomie se sont élevés à 3,005 MTND. Les produits d’exploitation totaux sont de 31,611 MTND. En parallèle, les charges d’exploitation ont reculé à 24,697 MTND, contre 25,757 MTND l’exercice précédent.

Le résultat d’exploitation est de 6,913 MTND, un bond de 158,1%. La société est peu endettée, avec une dette financière brute de 0,787 MTND et nette de 4,956 MTND. Les charges financières nettes sont de 0,190 MTND. L’année a soldé son activité par un bénéfice net de 5,975 MTND contre 1,945 MTND en 2023.

Le conseil d’administration a convoqué les actionnaires en une Assemblée générale ordinaire pour le 20 janvier 2025. Le montant du dividende à distribuer n’a pas été fixé et sera décidé par l’AGO. Les sommes distribuables sont de 11,578 MTND.

En 2023, une Assemblée générale extraordinaire avait décidé d’augmenter le capital par incorporation des résultats reportés pour un montant de 8,371 MTND. La santé financière de la SMADEA est très bonne et prouve que l’investissement dans le secteur agricole demeure une activité très rentable si les moyens nécessaires y sont mis.

 

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L’ATL booste son PNL 2024 de 10% à 55,120 Mtnd

17. Januar 2025 um 08:44

L’ATL a réalisé des approbations de 97,840 Mtnd au cours du quatrième trimestre 2024, en repli de 16,0% en rythme annuel. Tous les segments d’activité ont connu un recul, notamment le Tourisme (-25,3% à 20,531 Mtnd) et les Services & Commerce (-6,1% à 48,803 Mtnd). Idem pour l’Agriculture (-24,1% à 9,713 Mtnd) et le BTP (-25,2% à 6,156 Mtnd). Nous n’avons pas idée si cette baisse de régime traduit une morosité de la demande ou un choix délibéré de l’ATL dans le cadre de sa politique de gestion des risques.

Sur toute l’année, les approbations ont totalisé 425,870 Mtnd, +11,1% par rapport à 2023. Pour les mises en force, elles ont progressé de 18,2% à 92,123 Mtnd sur le dernier quart de l’exercice, et de 14,9% à 381,896 Mtnd pour l’ensemble de l’exercice. Tous les secteurs d’activité ont participé à cette performance, à l’exception de l’Agriculture qui a enregistré une légère baisse de 1,0% à 41,775 Mtnd.

Grâce à ce rythme, les engagements ont augmenté de 10,8% pour totaliser 618,690 Mtnd. Les créances classées n’ont évolué que de 0,4% à 53,370 Mtnd, soit un taux de 7,9%. 

Côté endettement, les ressources sont restées quasiment stables à 440,175 Mtnd. Cela a contribué à la maîtrise des charges financières nettes et à réaliser une croissance rapide du PNL, qui s’est établi à 55,120 Mtnd (+10,0% en glissement annuel).

Tous les indicateurs montrent que l’ATL réalisera un bon résultat net au titre de l’exercice 2024. Le premier semestre s’est déjà soldé par un résultat net de 10,188 Mtnd, ce qui promet une bonne rémunération en dividendes au moins équivalente à l’année dernières, qui était de 0,300 Tnd par action.

 

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Le CMF rappelle les règles des conventions de pension livrée

17. Januar 2025 um 08:28

Dans un communiqué publié hier, le Conseil du marché financier a rappelé aux gestionnaires et aux dépositaires des organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) qu’en vertu de la réglementation en vigueur, ces véhicules d’investissement ne peuvent conclure des conventions de pension livrée de titres d’emprunt de l’État que dans la limite de 10% de leur actif. Les gestionnaires et les dépositaires sont tenus de respecter cette limite quotidiennement et dès le premier jour d’entrée en activité de l’OPCVM, sous peine des sanctions prévues par les dispositions légales régissant le marché financier.

Cela indique que certains OPCVM ont occasionnellement franchi ces limites. La plupart du temps, c’est le résultat des opérations de rachat qui interviennent après que le gestionnaire a fixé son plan d’investissement. Les corrections interviennent généralement dès la journée suivante.

Les conventions de pension livrée sont très rentables et donnent un coup de pouce significatif au rendement global. Ce contrat permet à l’OPCVM de céder à une autre personne morale ou OPCVM des valeurs mobilières et/ou des effets de commerce. La particularité de ce contrat est l’engagement irrévocable de la part du cédant à reprendre les actifs sous-jacents et du cessionnaire à les lui rétrocéder à un prix et à une date convenus à la date de cession. Il s’agit donc d’une opération de prêt pour le cessionnaire et d’emprunt pour le cédant, mais avec un taux d’intérêt librement fixé entre les deux parties. Bien évidemment, plus la liquidité manque, plus les taux augmentent. Et c’est effectivement le cas en Tunisie.

En 2024, l’ensemble du marché a réalisé 13 735 transactions de ce type, contre 9 589 en 2023. La hausse a également concerné le volume qui a atteint un record de 70 110,475 Mtnd. L’essentiel des transactions a concerné la maturité 8 – 90 jours, représentant 76,2% du volume global.

 

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Les pertes assurées à Los Angeles avoisinent le PIB de la Tunisie

16. Januar 2025 um 10:26

Los Angeles affronte, de nouveau, des conditions critiques en matière d’incendies de forêt. Des vents secs balaient le sud de la Californie, créant un risque d’incendies supplémentaires. Et ce, à la suite d’une catastrophe qui a fait au moins 25 morts, chassé des milliers de personnes de leurs maisons et provoqué des luttes politiques intestines.

Le coût des incendies de forêt qui ont ravagé des pans entiers de Los Angeles ne cesse d’augmenter. Les nouvelles estimations des pertes totales pour le secteur de l’assurance s’élèvent désormais à 40 milliards de dollars. Le scénario le plus optimiste prévoit des pertes de 25 milliards de dollars.

Le changement climatique est passé par-là

Les deux incendies les plus importants, Eaton et Palisades, sont parmi les plus graves de l’histoire de la Californie. Les flammes ont bouleversé la vie dans la deuxième ville la plus peuplée des États-Unis. Plus de 31 000 foyers et entreprises du comté de Los Angeles sont toujours privés d’électricité. Alors que de nombreuses écoles ont été détruites ou gravement endommagées. Les évacuations ont contraint de nombreux habitants à s’installer chez des parents ou des amis, à se disputer des locations onéreuses ou à quitter temporairement la région.

L’alerte aux incendies considérés particulièrement dangereux n’est habituellement observée qu’une fois tous les cinq ans. Celle actuelle est la quatrième au cours des trois derniers mois. Des incendies avaient éclaté dans le comté de Ventura en novembre 2024, puis à Malibu en décembre 2024 et enfin la semaine dernière dans toute la région.

Comme il n’a pratiquement pas plu à Los Angeles depuis le mois de juillet 2024 et que la sécheresse s’aggrave dans tout le sud de la Californie, toute menace d’incendie suscite l’inquiétude des habitants. Les experts craignaient, depuis des mois, une recrudescence des incendies, car les pluies et la neige abondantes de ces deux dernières années ont laissé les collines, les montagnes et les vallées de Californie pleines d’herbe fine et de végétation, qui s’est desséchée et s’est transformée en combustible pour les incendies. Ces cycles aigus de changements climatiques ont significativement contribué à ce qui s’est passé.

Facture salée

Au moins 25 personnes sont mortes et plus de 12 000 bâtiments ont été réduits en cendres sur plus de 40 000 hectares dans les quartiers de Pacific Palisades et d’Altadena. L’incendie d’Eaton est devenu le cinquième plus meurtrier de l’histoire de l’État, tuant au moins 17 personnes et consumant plus de 7 000 structures. L’incendie de Palisades, plus important, a fait au moins huit morts.

Les assureurs mondiaux de dommages commencent à reconnaître l’impact de la catastrophe, ceux d’habitation supporteront l’essentiel des coûts. Les 40 milliards de dollars sont, désormais, une réalité pour le secteur, mais il n’y a pas de risque sur les compagnies qui ont bien réparti les risques grâce aux politiques de réassurance.

Le commissaire aux Assurances de Californie a publié un avis demandant, à toutes les compagnies d’assurance, d’arrêter les non-renouvellements ou les annulations en cours pour les propriétés situées à proximité des incendies, si elles ne sont pas protégées par un moratoire obligatoire déjà promulgué. Cela inclut les non-renouvellements émis jusqu’à 90 jours avant le 7 janvier, mais prenant effet après le début des incendies. Le moratoire sur le non-renouvellement et l’annulation des polices d’assurance durera six mois, le temps que les communautés touchées entament le processus de rétablissement.

Le même avis a demandé aux assureurs d’offrir un délai de grâce plus long que les 60 jours prévus par la législation en vigueur aux assurés des zones immédiatement touchées par les incendies, afin qu’ils puissent payer leurs primes d’assurance habitation, compte tenu des difficultés rencontrées par de nombreux assurés dans ces zones.

Le grand problème maintenant est qu’une nouvelle série de vents, prévue pour le début de la semaine prochaine, met les autorités sur les dents. À l’heure actuelle, les perspectives ne sont pas claires quant à l’intensité de ces vents, mais le risque reste élevé.

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FCPR Smart Turn Around, un nouveau véhicule d’investissement qui voit le jour

16. Januar 2025 um 09:51

Les souscriptions publiques des parts du Fonds commun de placement à risque bénéficiant d’une procédure allégée, FCPR Smart Turn Around, débuteront demain 17 janvier 2025. Le fonds est créé pour une durée de 10 ans à compter de sa date de constitution, prorogeable deux fois par périodes successives d’une année. Le montant ciblé est de 20 MTND, et la valeur nominale d’une part est de 1 000 TND.

La période d’investissement commence dès le premier jour de souscription et s’étend jusqu’à la clôture du cinquième exercice du fonds depuis sa création. La société de gestion procèdera à des investissements dans des sociétés pour une durée de 3-5 ans en moyenne. Elle pourra céder des participations pendant cette période. Après cela, il est possible de réaliser des investissements sans dépasser Ia clôture du 7e exercice, si ces investissements correspondent à la mise en œuvre d’engagements fermes contractés pendant la période d’investissement.

Le fonds peut également réinvestir les produits de cessions pendant cette période, sans dépasser la clôture du 7e exercice, afin de réaliser des investissements dans des sociétés cibles, et après la période d’investissement, afin de réaliser des investissements complémentaires dans les sociétés en portefeuille.

FCPR Smart Turn Around est tenu, dans un délai ne dépassant pas la fin des deux années qui suivent celle au cours de laquelle a eu lieu la libération des parts, d’employer 80% au moins de ses actifs dans des sociétés établies en Tunisie et non cotées en Bourse, à l’exception de celles exerçant dans le secteur immobilier relatif à l’habitat. Les actions nouvellement émises sur le marché alternatif de la BVMT sont également prises en compte pour le calcul du taux d’emploi de 80%, et ce, dans la limite de 30% dudit taux.

Le fonds investira au moins 65% de son actif dans la prise de participation dans des sociétés objet de restructuration et les entreprises transmises d’une manière volontaire à la suite du décès ou de l’incapacité de gestion ou à la retraite. Il peut investir également de manière résiduelle (inférieure ou égale à 10%) dans les entreprises ouvrant droit aux avantages fiscaux prévus par la réglementation en vigueur au titre du réinvestissement et dans les startups labellisées.

Les secteurs ciblés comportent notamment:

– Les industries manufacturières, agroalimentaires et chimiques,

– La santé et l’industrie pharmaceutique,

– Les technologies de l’information et de la communication,

– L’éducation et la formation,

– Les énergies renouvelables.

Le fonds pourra se positionner sur d’autres secteurs stratégiques viables et profitables tels que le secteur de l’agriculture.

Le reliquat de l’actif non investi, dans le champ règlementaire de 80%, est placé dans des valeurs mobilières et produits du marché monétaire ou tout autre actif financier adapté à l’objectif du fonds en termes de maturité, de rendement et de risque.

Après la période d’investissement, celle de pré-liquidation commence. La société de gestion arrête d’investir dans de nouvelles sociétés et prépare la cession des titres détenus dans le portefeuille. Il est possible de procéder à la distribution de revenus et produits de cession aux porteurs de parts au fur et à mesure de la cession des participations.

La dissolution interviendra au plus tard à la 9e année, et la liquidation ne peut pas dépasser la 12e année. Les porteurs des parts auront droit à un rendement prioritaire équivalant à un TRI de 10%. Les plus-values sont partagées à hauteur de 20% pour la société de gestion et 80% pour les porteurs de parts. Une opportunité intéressante pour les amateurs d’investissements à long terme et de risques calculés.

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Les achats d’immobilier en Espagne par les non-résidents de l’UE taxés à 100%

16. Januar 2025 um 09:16

Vous vous rappelez bien l’affaire de la quarantaine de Tunisiens accusés d’avoir illégalement acquis des biens immobiliers et des appartements dans la ville espagnole d’Alicante en 2020. Avoir un bien à l’étranger n’est pas un crime en lui-même, mais le grand problème concerne la façon dont l’argent a quitté le pays. Avec les nouvelles idées du gouvernement à Madrid, une telle opération n’aurait pas été possible.

En fait, la forte demande a créé une crise de logement dans la péninsule Ibérique et le gouvernement a fini par adopter une solution radicale: imposer une taxe de 100% sur les logements achetés par des non-résidents de l’Union européenne.

Les Espagnols souffrent d’une pénurie de logements, de loyers élevés et de la hausse des prix de l’immobilier. Les acheteurs étrangers et le tourisme de masse sont accusés d’être les principaux facteurs contribuant à la pression sur le secteur. Les prix des logements avaient augmenté de 48% au cours de la dernière décennie, soit presque deux fois plus que les revenus des ménages. Les non-résidents de l’Union européenne ont acheté 27 000 appartements en Espagne en 2023 dans l’objectif de spéculer. Le problème est grave car il a des implications sociales et économiques.

Le gouvernement avait déjà fait part de son intention d’essayer de limiter l’accession à la propriété des étrangers, en annonçant l’année dernière qu’il abolirait le programme «Golden Visa», introduit en 2013, qui accordait des droits de résidence aux étrangers qui investissaient dans des biens immobiliers espagnols d’une valeur d’au moins 500 000 euros.

Revenons en Tunisie, où nous avons autorisé l’acquisition de biens à nos voisins libyens et algériens sans passer par l’autorisation du gouverneur. L’autorisation n’est pas requise pour toutes les nationalités dans les zones touristiques. Un impact inflationniste a été observé entre 2011 et 2014, lorsque les Libyens ont acheté massivement des maisons, surtout dans la banlieue nord de Tunis et les zones limitrophes. Les prix du loyer se sont également envolés dans certains quartiers et cela continue jusqu’à aujourd’hui. Pour le moment, nous faisons des efforts pour sauver les promoteurs immobiliers, mais il faut surtout préserver l’espoir du Tunisien d’avoir une maison dans son pays.

 

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Les pertes cumulées de Tunisair atteignent 1 547 Mtnd fin 2020

16. Januar 2025 um 08:53

Tunisair a convoqué ses actionnaires en une Assemblée générale ordinaire pour le mardi 4 février 2025 afin de statuer sur les comptes de 2020. Le projet de résolutions fait état d’une perte de 231,916 Mtnd, portant les résultats reportés à -1 547,390 Mtnd.

Selon le dernier rapport sur les entreprises publiques, le résultat de la compagnie aérienne était estimé à -234 Mtnd. Ce qui vient d’être publié n’est donc pas une surprise. Selon le même rapport, les résultats nets de 2021 et 2023 seraient respectivement de -413,500 et -218,500 Mtnd. Autrement dit, Tunisair a besoin d’une recapitalisation de 2 179 Mtnd, une mission impossible pour son actionnaire de référence.

Autre résolution importante, celle relative à la composition du conseil d’administration pour la période restante du mandat, qui se termine avec la tenue de l’Assemblée générale ordinaire relative aux états financiers 2022:

– Sihem Ben Dali, administrateur représentant la présidence du gouvernement, à la place de Habib Dridi,

– Mourad Abdessalem, administrateur représentant la Banque centrale de Tunisie, à la place de Sonia Sehli,

– Majid Elouni, administrateur représentant la Caisse nationale de retraite et de prévoyance sociale, à la place de Tawfik Katrou,

– Habib Mekki, administrateur représentant le ministère du Transport, à la place de Sonia Jlassi,

– Helmi Hassine, administrateur représentant l’Office national tunisien du tourisme, à la place de Nizar Slimene,

– Mohamed Mellassi, administrateur représentant les petits porteurs, à la place de Mansour Nasri.

Et comme l’exige la réglementation, les actionnaires doivent voter la continuité de l’exploitation, ce qui fera l’objet d’une assemblée générale extraordinaire le même jour. Il faut une solution durable pour que la compagnie puisse retrouver ses niveaux de profitabilité. Un effort est fourni pour la préserver et pour qu’elle joue son rôle. Mais jusqu’à quand l’État va la soutenir? Il est temps d’arrêter l’hémorragie.

 

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42 Mtnd pour promouvoir le tourisme tunisien en 2025

16. Januar 2025 um 08:27

Après une saison touristique positive, les préparatifs sont en cours pour réussir celle de 2025. Parmi les actions à entreprendre, il y a celle relative à la promotion de la destination dans les marchés cibles. Selon les données de la loi de finances 2025, le budget publicitaire s’élève à 42 Mtnd. Bien que la destination Tunisie soit installée, il faut toujours investir, car les concurrents le font. Soutenir l’image du pays s’impose pour protéger un secteur plus que jamais clé pour l’économie nationale et pour la balance des paiements.

Le plus dur sera l’indentification de campagnes de communication créatives, innovantes et disruptives pour promouvoir les histoires inspirantes de la Tunisie. Ces récits doivent fournir une narration positive du pays et le positionner en tant que destination privilégiée dans l’esprit des futurs voyageurs.

Le choix des canaux de communication est également important. Nous pensons qu’il faut limiter la présence dans les médias classiques, comme les chaînes télé européennes, les stations de métro parisien ou dans certains journaux. Il serait plus utile de se diriger vers les médias alternatifs et les réseaux sociaux qui sont devenus le principal facteur d’influence sur les consommateurs. Il faut bien travailler cet axe, à travers des campagnes payantes et un choix réfléchi des influenceurs.

Il convient aussi de faire attention à ce qu’on raconte sur le pays sur le net. Les touristes se renseignent sur la réputation des établissements et des destinations, non pas auprès des tour-opérateurs, mais via les applications et les forums communautaires. Les voyageurs font part directement de leur expérience en notant et en commentant sur les sites et forums. Près d’un voyageur sur deux décide de changer sa destination initiale après consultation des sites et différentes sources d’information sur la toile. Occuper cet espace virtuel et l’influencer est une obligation et tous nos concurrents de la région le font. 

Il y a du pain sur la planche pour les responsables de cette campagne. Nous comptons sur eux pour maximiser les recettes touristiques. Chaque euro compte.

 

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Tunisie : les médecins entre l’enclume de la pression fiscale et le marteau des réseaux sociaux 

15. Januar 2025 um 12:00

Le Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM) a décidé la suspension de l’application de la nouvelle tarification qu’il a décidé deux semaines auparavant. Il s’est engagé dans une démarche de dialogue avec les différentes parties prenantes pour assurer le droit d’accès aux soins pour les citoyens et la juste rémunération pour les médecins.

La décision d’augmenter la tarification était largement contestée par les Tunisiens sur les réseaux sociaux. La justification de la mesure était logique, mais déconnectée du quotidien de la majorité d’une population qui souffre financièrement.

Le leitmotiv de la hausse de la tarification était la hausse des impôts, d’une part, et la dégradation du pouvoir d’achat des médecins, de l’autre. L’inflation a eu un impact sur toutes les catégories socio-professionnelles du pays, sans exception. Toutefois, lorsque la moyenne des rémunérations est de 1 000 dinars dans le meilleur des cas, l’explication donnée ne passe pas même si elle est véridique.

Quant au volet de la pression fiscale, les médecins sont, pour de bon, dans le viseur de l’administration. Dans la loi des finances 2025, leurs prestations dans les polycliniques et en faveurs des bénéficiaires d’“Assurance Groupe Maladie“ feront l’objet d’un examen minutieux tous les six mois. Sans doute, il y aura des dégâts matériaux pour un certain nombre d’entre eux.

Mais où se situe le juste milieu? Dans le cas tunisien, c’est difficile de le trouver. Le médecin est faiblement rémunéré par rapport à ce que les médecins gagnent ailleurs. Ce qui explique la fuite des jeunes diplômés des facultés de médecines à l’étranger. A court terme, il faudra augmenter, dans la même proportion, la tarification des médecins et le remboursement de la CNAM, de sorte que cela soit un jeu à somme nulle pour le patient.

Et pour ce qui est de la pression fiscale, les médecins devraient utiliser mieux les leviers légaux de défiscalisation et qui leur permettent de gagner considérablement sur tous les plans.

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Fusionner des établissements pour une meilleure action publique, une piste à explorer

15. Januar 2025 um 06:10

Le débat s’est installé depuis que le président de la République a donné ses instructions pour procéder à un inventaire des établissements qui n’ont pas de réelle utilité et qui ne réalisent qu’une partie infime des objectifs pour lesquels ils ont été créés et représentent un fardeau pour le budget de l’État et les fonds publics.

La grande interrogation est de savoir si l’inventaire ordonné par le président va ouvrir la porte à la privatisation de certaines entreprises publiques. Cette dernière (la privatisation) représente, en elle-même, un grand thème où les avis divergent. Nous pensons que la réalité est plus simple que cela.

Objectif : efficacité

La fibre sociale du président de la République est forte. La dernière décision d’intégrer des milliers d’enseignants en 2025 et 2026 en est l’illustration. De ce fait, il est peu probable qu’un virement se fasse en quelques jours dans les positions.

Lire aussi : Le chef de l’Etat décide l’intégration des enseignants suppléants

La question débattue lundi 13 janvier avec quelques ministres évoque deux dimensions. La première est l’efficacité de l’action publique. Nous le savons tous, l’administration tunisienne ressemble plutôt à un labyrinthe, et souvent la lenteur du service n’est pas la conséquence d’une mauvaise qualité de prestation du service, mais de la complexité du cadre réglementaire et la multiplication des vis-à-vis. Avec une dose d’attention et de méfiance de la majorité absolue des fonctionnaires, qui n’interprètent plus les textes que dans une manière restrictive, ne voulant pas engager leurs responsabilités futures. Le blocage est donc devenu plus aigu.

La seconde est l’allocation des ressources. Au lieu de dépenser de l’argent sur des établissements à faible valeur ajoutée, il serait mieux de les orienter vers d’autres priorités. D’ailleurs, avec la rareté des ressources, cette approche devrait être la ligne directrice de l’action publique.

Il est évident que la privatisation peut être une solution, mais ce n’est valable que pour les entreprises dont l’activité peut être assurée par un privé. Nous pensons que le message envoyé par Kaïs Saïed couvre plutôt les entités de services administratifs.

D’ailleurs, il suffit de consulter la liste des ministres présents lors de cette réunion pour comprendre que cela concerne tout sauf des entreprises de transport à titre d’exemple.

Changer d’angle de tir

Penser uniquement à la privatisation est une approche tunisienne classique. Il y a bien d’autres moyens pour augmenter l’efficacité de l’action publique, à savoir les fusions-absorptions. Deux administrations indépendantes qui offrent des services complémentaires pourront être fusionnées en une seule entité. Les rapprochements de ce type ont l’avantage d’offrir de meilleures prestations, tout en épargnant les frais de fonctionnement et de masse salariale.

Et où les fonctionnaires en surplus vont aller ? Ils ne seront pas mis à la porte suivant l’approche sociale de l’Etat. Ils pourraient servir dans d’autres administrations qui offrent un poste similaire et, au moins, les mêmes avantages.

Sauf qu’ici il y a une difficulté pratique : les différentes grilles salariales des administrations. Il y a aussi les avantages que certains peuvent obtenir d’une structure, comme les crédits sur fonds sociaux à titre d’exemple, et pas d’une autre. Tout cela est à tenir en considération si cette approche est choisie.

Si nous sommes encore à la traîne, c’est que l’Homme a toujours résisté aux changements. Il faut savoir gérer, sur le plan humain, toutes ces transformations. Autrement, c’est toujours le même résultat qui nous attend en fin de compte.

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La Société Bouzguenda Frères bâtira les hôpitaux de Sbiba et d’El Jem

14. Januar 2025 um 09:09

Le ministère de la Santé avait annoncé la construction de deux nouveaux hôpitaux à Sbiba et El Jem pour une enveloppe totale de 116 MTND. Le financement est obtenu auprès de l’Arabie saoudite, précisément le Fonds saoudien pour le développement. Les deux établissements couvriront 11 000 mètres carrés et auront une capacité de 105 lits, de quoi améliorer considérablement l’accès aux soins pour les habitants de ces régions et celles limitrophes. La pression s’allégera également sur les centres hospitalo-universitaires, permettant de meilleures conditions de soins et un traitement plus rapide pour les patients.

Le constructeur retenu est la Société Bouzguenda Frères (SBF). Le projet durera 20 mois, ce qui est un délai très acceptable pour ce type de chantiers, s’alignant sur les normes internationales en la matière. Le Groupe détient les compétences humaines et techniques nécessaires pour livrer des hôpitaux modernes et performants, équipés des dernières technologies médicales.

SBF a déjà réalisé une longue liste de projets de référence en Tunisie, comme la centrale électrique à cycle combiné bi-arbres à Radès, la céramique de Jebel El Oust, la centrale laitière de Sidi Bouzid, le centre Azur City, la station de dessalement des eaux de mer à Djerba, la Cité de la Culture à Tunis, la Bibliothèque nationale, le stade Olympique de Radès et l’ambassade des USA à Tunis. Dans le domaine de la santé, elle a assuré la construction de la clinique Amen à Bizerte et à Nabeul.

 

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Habib Bouaziz aurait liquidé sa position dans la CIL au profit de sa famille

14. Januar 2025 um 08:48

Une série de déclarations d’opérations significatives a été publiée hier concernant le titre CIL. Les transactions ont eu lieu le 10 janvier 2025 et se résument comme suit:

– Cession de 145 378 actions, au prix moyen de 24,500 TND l’action, par Habib Bouaziz,

– Achat de 72 689 actions, au prix moyen de 24,500 TND l’action, par Hend Bouaziz,

– Achat de 72 689 actions, au prix moyen de 24,500 TND l’action, par Selma Bouaziz.

Ce n’est pas la première opération de cette nature. Le 24 octobre 2024, une opération identique avec les mêmes actionnaires a été réalisée, mais portant sur la vente de 189 593 actions par Habib Bouaziz, toujours au profit des membres de sa famille.

Habib Bouaziz est l’un des principaux actionnaires historiques de la CIL. Selon nos calculs, il ne détient plus d’actions aujourd’hui dans la compagnie. Toutefois, la famille est présente via Hend et Selma Bouaziz.

La CIL est l’une des meilleures compagnies de leasing. Solide commercialement et financièrement, elle a distribué entre 2021 et 2024 un dividende cumulé total de 7,995 TND par action. De plus, elle a distribué des actions gratuites en 2023. C’est un titre peu dynamique sur le marché, car il assure à son détenteur un excellent rendement récurrent. Le secteur bénéficie toujours d’un taux de sortie élevé et d’une clientèle fidèle et solvable. Fin juin 2024, il a réalisé un bénéfice net de 11,253 MTND, de quoi confirmer la confiance en des comptes positifs pour l’ensemble de l’exercice.

 

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