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Heute — 10. November 2024Haupt-Feeds

Kaïs Saïed inspecte des exploitations agricoles de Sousse

10. November 2024 um 18:57

Le président de la République, Kaïs Saïed, s’est rendu le 10 novembre 2024 dans deux fermes appartenant à l’État, situées dans le gouvernorat de Sousse, selon Mosaique FM. Il a visité une oliveraie à Sidi Bouali et une autre à Kondar, toutes deux gérées par l’Office des terres domaniales.

Cette visite s’inscrit dans une série d’inspections des domaines agricoles publics. Le 30 octobre dernier, Kaïs Saïed s’était déjà rendu au domaine agricole Chaâl à Sfax. Quelques jours plus tard, selon Mosaique FM, l’homme d’affaires Abdelaziz Makhloufi, président du groupe CHO, avait été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête judiciaire liée à ce domaine. Cette tournée présidentielle intervient alors que l’État poursuit ses efforts pour valoriser et gérer ses terres agricoles.

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Mohamed Ali Nafti plaide pour un partenariat gagnant-gagnant avec la Russie

10. November 2024 um 17:33

 Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a prononcé l’allocution de la délégation tunisienne lors de la première conférence ministérielle du Forum du partenariat Russie-Afrique, ouverte le 10 novembre 2024 à Sotchi, en Russie. Dans son discours, il a mis en avant les relations historiques entre la Tunisie et la Russie, soulignant les secteurs de coopération, notamment économique, scientifique et universitaire.

Nafti a évoqué les défis sécuritaires et économiques auxquels l’Afrique fait face et a insisté sur la nécessité d’exploiter les ressources humaines et naturelles du continent. Il a souligné l’importance de s’appuyer sur la souveraineté de l’Afrique et de nouer des partenariats équitables pour relever ces défis, en harmonie avec l’Agenda 2063 de l’Union Africaine.

Il a également mis en lumière les projets novateurs en cours, notamment dans les domaines de la transformation numérique, de l’économie verte, de l’énergie et de la lutte contre le changement climatique, qu’il estime essentiels pour un partenariat russo-africain durable. Selon lui, ce partenariat pourrait être renforcé par un soutien accru du secteur privé, tant en Russie qu’en Afrique.

Nafti a aussi salué la coopération universitaire entre la Russie et l’Afrique, un pilier pour l’enrichissement mutuel des deux régions, affirmant que ces initiatives contribuent à la lutte contre la violence, l’exclusion et la pauvreté, des causes nourrissant le terrorisme.

En outre, il a réaffirmé l’engagement de la Tunisie pour le maintien de la paix en Afrique et pour un développement durable et équitable sur le continent.

Enfin, Nafti a souligné l’importance de l’action internationale pour mettre fin aux agressions contre le peuple palestinien et soutenir l’unité du Liban.

Au cours de la conférence, il a eu des rencontres bilatérales avec ses homologues pour discuter des relations de coopération et des thèmes abordés lors de cet événement.

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Kamel Maddouri dévoile ses priorités pour 2025 : réformes en santé et relance économique

10. November 2024 um 15:00

Le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, a exposé les grandes lignes de la politique de son gouvernement pour l’année 2025 lors de la présentation des projets de budget de l’État au siège de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP). Au programme, une série de réformes visant à moderniser le système de santé, relancer l’économie et soutenir le développement régional, dans un contexte de défis économiques et sociaux.

Kamel Maddouri a souligné la nécessité d’assurer une couverture sanitaire universelle et équitable pour tous les Tunisiens, dans le cadre d’une politique de justice sociale. Il a annoncé des mesures pour renforcer les finances de la pharmacie centrale et encourager les institutions publiques à recouvrer les cotisations impayées à l’assurance maladie. De plus, un plan national sera mis en place pour améliorer la couverture sanitaire, notamment avec une révision de la carte sanitaire afin de garantir un accès aux soins de qualité partout sur le territoire.

Parmi les projets majeurs, Maddouri a cité l’hôpital du Roi Salman et la cité médicale des Aghlabites à Kairouan, dont les avancées sont cruciales pour répondre aux besoins des régions. Il a aussi abordé la lutte contre l’emploi précaire dans la fonction publique, annonçant la régularisation des travailleurs non permanents et la fin de la sous-traitance dans le secteur public, conformément aux priorités du président de la République.

Un taux de croissance ambitieux mais réaliste

Concernant l’économie, le chef du gouvernement a présenté un objectif de croissance de 3,2% pour 2025, un taux jugé ambitieux mais réaliste compte tenu des défis structurels, des pressions financières et des facteurs extérieurs, tels que les changements climatiques. Maddouri a mis en avant la stabilité économique et institutionnelle comme facteurs déterminants pour la réalisation de cet objectif. Il a également insisté sur les progrès réalisés dans la lutte contre la corruption et la résolution des problèmes dans le secteur du phosphate, avec des projets de relance spécifiques pour les usines de Mdhilla et la laverie de « Om Lakhchab ».

Le gouvernement met également en œuvre des réformes pour encourager l’investissement public, avec la mise en place de législations destinées à débloquer les projets en suspens, au nombre de 1126. Un décret récent, le décret 497 de 2024, facilite l’exécution de projets stratégiques en supprimant l’obligation de passer par des appels d’offres, ce qui devrait accélérer leur mise en œuvre.

Développement régional et soutien à l’entrepreneuriat

Dans le cadre du budget 2025, un investissement de 10 615 millions de dinars sera alloué au développement régional, avec pour objectif de stimuler l’économie locale et de réduire les disparités entre les régions. Kamel Maddouri a souligné que ces fonds serviront à renforcer la compétitivité des entreprises, à développer les services logistiques et à favoriser l’émergence de nouvelles entreprises, notamment dans des secteurs d’avenir tels que l’intelligence artificielle et les technologies numériques.

Le gouvernement prévoit également de soutenir l’entrepreneuriat et d’accompagner les entreprises dans leur transition numérique. Un programme de numérisation des services administratifs a été lancé, visant à simplifier les procédures et à offrir des services à distance aux citoyens, y compris ceux résidant à l’étranger.

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La BVMT radie la société Gif Filter suite à une procédure de faillite

10. November 2024 um 10:30

La Bourse de Tunis a annoncé vendredi 8 novembre 2024 la radiation de la société Gif Filter, filiale de la holding Universal Auto Distributors Holding (UADH), à compter du 11 novembre 2024.

Cette décision a été prise par le Conseil d’administration de la Bourse lors de sa réunion du 7 novembre 2024, conformément aux dispositions de l’article 76 du règlement général de la Bourse.

Gif Filter, spécialisée dans le secteur automobile, fait désormais face à une procédure de faillite. Le tribunal de première instance de Grombalia avait désigné Mokhles Ben Youssef comme syndic chargé de l’administration de la faillite de la société, sous la supervision de la juge Yasmine Trabelsi, responsable de cette procédure judiciaire.

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Jalel Mziou : « La TVA à 13% a plongé l’immobilier tunisien dans l’incertitude »

10. November 2024 um 09:00

Le secteur immobilier tunisien fait face à des turbulences sans précédent. Depuis l’instauration controversée d’une TVA de 13% en 2018, la filière peine à maintenir son dynamisme, entre incertitudes fiscales, coûts croissants et perte de confiance des acquéreurs. Jalel Mziou, vice-président de la Chambre syndicale des promoteurs immobiliers, alerte sur une situation critique qui risque de s’aggraver avec le projet de loi de finances 2025, menaçant de porter la TVA à 19%. Dans une interview accordée à L’Economiste Maghrébin, il appelle à des réformes audacieuses pour stabiliser les prix, faciliter l’accès au crédit et garantir la survie des promoteurs formels face aux pressions du marché.


Pourriez-vous nous donner un aperçu de l’état actuel du secteur immobilier en Tunisie ?

Comme vous le savez, le secteur immobilier en Tunisie traverse une période critique, et cela ne date pas d’hier. Cette crise persiste depuis l’introduction de la TVA de 13% en 2018. En réalité, ce n’est pas la TVA en soi qui pose problème, mais plutôt la manière dont elle a été instaurée. Lors de son introduction, le secteur s’est retrouvé dans une situation de grande incertitude. La loi exigeait que la TVA soit facturée aux clients sans possibilité de récupérer le crédit de TVA sur les projets, une nouveauté pour un secteur jusque-là exempté de cette taxe. Cela a plongé le secteur dans la confusion pendant près d’un an.

Face à cette situation, la Chambre nationale syndicale des promoteurs immobiliers a saisi la justice. Après un an de procédures, elle a obtenu gain de cause, permettant aux promoteurs de récupérer la TVA.

Durant cette période d’incertitude, chaque promoteur facturait la TVA différemment, certains à 6%, d’autres à 13%, ce qui a causé une perte de confiance des clients et un ralentissement du marché. Depuis, de nombreux promoteurs ont quitté le secteur, et les clients, craignant de supporter seuls le coût de cette TVA de 13%, sont devenus plus réticents, bien qu’ils ne supportent en réalité que 4 à 6% de cette taxe, le reste étant absorbé par les promoteurs.

Il est important de noter que 90% des promoteurs achètent leurs terrains sans TVA et que les coûts financiers ne sont pas soumis à la TVA. Ainsi, environ 40% des coûts d’un projet immobilier ne sont pas affectés par la TVA (terres et frais financiers), mais la vente finale est soumise à une TVA complète, créant un déséquilibre. Lors de réunions avec le ministère de l’Équipement et de l’Habitat, il a été acté que la hausse du prix des logements pour les consommateurs ne devrait pas excéder 4%.

De plus, le secteur de la promotion immobilière bénéficiait autrefois de certains avantages fiscaux, notamment une exonération de TVA, qui a maintenant disparu. Un autre avantage concernait l’enregistrement des biens immobiliers pour les clients, initialement taxé à 1%, un taux qui a depuis été augmenté par paliers. La coexistence de la TVA et des frais d’enregistrement est problématique. Dans d’autres pays, les biens immobiliers ne sont pas soumis à deux taxes différentes.

Aujourd’hui, le secteur est privé de cet enregistrement à taux fixe de 1% ; il est soumis à la TVA et ne bénéficie plus d’exonérations d’investissements. Cette situation décourage les promoteurs en règle qui exercent dans le cadre légal, tandis que certains opérateurs informels contournent les lois, échappant aux charges fiscales et sociales. Cela justifie mon appel à renforcer le positionnement des promoteurs agréés pour revitaliser ce secteur, qui est un moteur économique pour le pays.

Nous ne sommes pas opposés à l’instauration de la TVA, mais il est crucial de déterminer le taux approprié et d’adopter une approche réfléchie pour son application dans le secteur immobilier. Actuellement, le système de TVA tunisien comprend trois taux : 7 %, 13%, et 19%.

À votre avis, quel serait le taux de TVA idéal pour le secteur de la promotion immobilière ?

Le taux de TVA optimal pour notre secteur est de 7%. Ce chiffre ne représente pas simplement une revendication de la Chambre ; il est le résultat d’une étude réalisée en mars 2021 par le cabinet PwC, qui avait pour objectif d’analyser l’ensemble du secteur immobilier. Les conclusions de cette étude ont été présentées lors d’une réunion, en présence des représentants de la Banque centrale de Tunisie, du ministère des Finances et du ministère de l’Équipement et de l’Habitat, certains en présentiel, d’autres à distance.

L’étude repose sur un modèle dynamique capable d’intégrer diverses hypothèses et d’évaluer les impacts sur les investissements, l’emploi et le PIB, qui sont des éléments clés de l’économie. Elle propose aussi une ouverture progressive au marché étranger, avec un benchmarking par rapport à la France, le Maroc et le Portugal pour dégager des perspectives d’évolution. L’analyse porte sur plusieurs volets : la TVA, les frais d’enregistrement et le consommateur/acquéreur, qui est au cœur du processus de vente et pour lequel il est crucial de faciliter l’accès au crédit.

L’étude recommande que chaque Tunisien ait droit une fois dans sa vie à un crédit immobilier à taux fixe. À 12%, il est impossible d’obtenir un prêt de 200 000 dinars pour l’achat d’une résidence. L’initiative implique une coopération triangulaire entre le promoteur immobilier, l’acquéreur et la banque. Si l’acquéreur ne peut obtenir de financement, cela complique la situation pour le promoteur et la banque. Il est donc essentiel de faciliter l’accès au crédit pour les acheteurs, d’autant plus que la responsabilité de la hausse des prix ou de la politique de logement ne revient pas aux promoteurs. Dans l’immédiat, il faudrait libérer l’acquéreur des contraintes et lui offrir des solutions, comme un taux fixe financé par le fonds FOPROLOS, qui dispose annuellement de 250 millions de dinars. Cependant, ni la SNIT ni les promoteurs immobiliers ne s’engagent dans les projets financés par le FOPROLOS, qui n’est plus rentable et dont l’équilibre est malheureusement rompu.

Cela revient-il à dire que l’État doit jouer de nouveau un rôle social ?

Absolument. C’est à l’État d’agir, d’autant plus qu’il dispose de tous les éléments nécessaires pour prendre une décision. Je précise que cette étude a représenté un investissement financier important. La solution est claire : instaurer un taux fixe et mobiliser le fonds FOPROLOS pour combler la différence. Cependant, malgré plusieurs réunions avec les responsables du ministère de l’Équipement et de l’Habitat, ces discussions se sont interrompues, sans explication à ce jour.

Ces solutions prennent-elles en compte la baisse du pouvoir d’achat des Tunisiens ?

Oui, tout à fait. D’abord, il faut savoir que l’acquéreur potentiel paie souvent un loyer mensuel avoisinant 1 000 dinars, voire plus. Les mensualités de crédit seraient très proches de ce montant. Ainsi, au lieu de payer un loyer, l’acquéreur pourrait investir dans son propre bien immobilier. La formule de la location-vente a d’ailleurs permis à de nombreux Tunisiens de devenir propriétaires.

Pour cela, il faudrait inclure les biens immobiliers allant jusqu’à 500 000 dinars dans le mécanisme du FOPROLOS, mais cela nécessite une révision des conditions d’éligibilité. Actuellement, la demande dépasse l’offre de trois fois, selon le site immobilier Mubawab. Parmi les raisons de l’échec du projet Maskan Awal, figure un taux d’intérêt trop élevé, insoutenable pour de nombreux Tunisiens, malgré un mécanisme d’autofinancement prévu par l’État.

Quand on regarde le profil des acquéreurs actuels, on constate qu’il s’agit majoritairement de Tunisiens résidant à l’étranger, d’étrangers ou de personnes issues de familles aisées, ainsi que de banquiers bénéficiant de taux préférentiels autour de 3%.

Nous n’inventons rien, ces solutions existent déjà ailleurs. En France, par exemple, certains prêts immobiliers sont même accordés à taux zéro, couvrant les frais de notaire et d’enregistrement.

La Tunisie est actuellement en position de mettre en œuvre des solutions innovantes pour revitaliser le secteur immobilier. Si le fonds FOPROLOS ne dispose pas des ressources nécessaires, nous avons suggéré d’introduire une taxe de 1% sur le chiffre d’affaires des promoteurs immobiliers, qui serait reversée au FOPROLOS. Cette initiative serait avantageuse pour tous : une faible taxe en échange d’une clientèle solvable. Il suffirait de réunir des experts pour transformer ces idées en actions concrètes.

Dans la même optique, l’AFH devrait aussi jouer un rôle en préparant des lots de terrains adaptés à tous les profils. Au Maroc, par exemple, le gouvernement a construit des cités destinées à toutes les catégories sociales, du chauffeur d’autobus aux hommes d’affaires, rompant ainsi avec la pratique de séparer les cités par corps de métier. Cette approche intégrative n’a rien d’utopique ; elle nécessite un changement de paradigme et d’approche, l’ancien modèle ayant servi l’époque de feu Habib Bourguiba, aujourd’hui dépassé.

Une idée reçue veut que les promoteurs immobiliers achètent des terrains de l’État à des prix dérisoires, voire symboliques.

Ce n’est pas exact : ils achètent leurs terrains auprès de l’AFH, qui a été créée pour garantir des prix abordables et un certain équilibre sur le marché. Malheureusement, cette agence est devenue elle-même source de spéculation, contribuant à la hausse des prix avec sa politique de vente aux enchères. Si l’AFH fournissait des terrains à des prix raisonnables aux promoteurs, ces derniers n’auraient pas besoin de recourir aux prix élevés, ce qui se traduirait par des logements plus abordables pour les acheteurs.

L’État doit absolument soutenir les promoteurs agréés, car sans cet appui, le secteur informel finira par dominer le marché de la construction, ce qui serait catastrophique. Le secteur formel est soumis à de nombreuses régulations et contrôles de qualité, un cadre essentiel pour construire un immobilier de qualité. Parmi les composantes du coût, le prix du terrain est le seul élément réellement maîtrisable, et cela pourrait être fait par le biais de l’AFH. Réduire la taille des appartements pour diminuer les coûts ne convient pas aux préférences des Tunisiens, qui valorisent les grands espaces. De même, utiliser des matériaux de qualité inférieure aurait des effets néfastes à long terme sur la durabilité des bâtiments et ne correspondrait pas aux bonnes pratiques du secteur.

Le projet de loi de finances 2025 prévoit un impôt de 19% sur les ventes de biens immobiliers résidentiels construits par les promoteurs. Quelle est votre opinion sur cette mesure ?

Si cette TVA est adoptée, elle risque de causer des ravages. Elle aura des effets dévastateurs sur l’emploi, le PIB et l’investissement. Pour ma part, j’envisage de finaliser mon projet actuel puis de quitter le secteur, comme beaucoup d’autres promoteurs, car cette mesure du PLF 2025 nous plonge dans une incertitude totale. Avec une telle taxe, la demande pour les biens de standing moyen – autrefois notre priorité – ne pourra pas suivre. Seul le très haut standing pourrait peut-être survivre.

Si cette tendance continue, il ne restera plus que quelques promoteurs influents, capables de dominer le secteur en écrasant toute concurrence et en imposant leurs prix. Cette situation, bien que non voulue, aboutira à une concentration du marché entre les mains de quelques personnes puissantes. Il est donc crucial que plusieurs ministères et des économistes se réunissent pour examiner ce sujet et évaluer ses conséquences.

Aujourd’hui, les promoteurs peinent à maintenir leur activité et à dégager des bénéfices. Pour illustrer la différence, en 2014, l’État délivrait environ un agrément et demi par jour, témoignant d’un secteur en plein essor. De plus, le nombre d’autorisations de construire a considérablement chuté, un indicateur alarmant de la situation. Il est urgent de mieux réglementer le secteur. Il est absurde qu’un capital de seulement 150 000 dinars soit suffisant pour devenir promoteur immobilier, alors qu’une telle somme ne permet même pas d’aménager un bureau.

La situation nécessite donc une action rapide ?

Absolument, il est urgent de fixer une TVA à 7% pour le secteur, d’établir un taux de crédit fixe de 3% ou 5%, de réformer le FOPROLOS et d’engager des concertations avec l’AFH.

Cette interview est disponible dans le numéro 906 de L’Économiste Maghrébin, du 6 au 20 novembre 2024, actuellement en vente dans les kiosques

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Gestern — 09. November 2024Haupt-Feeds

Les enseignants suppléants en grève à partir du 11 novembre

09. November 2024 um 12:07

Les enseignants suppléants entameront, la semaine du 11 novembre, un mouvement de protestation pour dénoncer leurs conditions de travail précaires et l’absence de réponse concrète du gouvernement.

L’annonce de cette grève a été faite par Malek Ayari, coordinateur national des enseignants suppléants, lors d’une intervention sur Chamel FM, vendredi 8 novembre 2024. Et ce, pour dénoncer les promesses à leur égard concernant la fin de l’emploi précaire, mais qui n’ont pas été tenues. 

Malgré les discours rassurants et les conseils ministériels restreints qui se sont succédé, les revendications des enseignants suppléants restent sans réponse, déplore Ayari. Ce dernier rappelle que le chef de l’État, dans un discours prononcé le 14 août 2024, avait lui-même appelé à « … rompre avec l’emploi précaire », mais malheureusement la situation des enseignants suppléants reste inchangée.

Les enseignants suppléants, réunis au ministère de l’Éducation le 6 novembre, avaient exigé un communiqué officiel expliquant leur situation, mais cette demande, selon Ayari, est restée sans suite. Désabusés par cette inaction, ils entendent désormais boycotter les cours la semaine prochaine, jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites.

Cela fait 17 ans que les enseignants suppléants travaillent dans des conditions précaires, et, comme l’a souligné Malek Ayari, il n’est plus question de continuer à accepter cette situation.

Cela étant, Malek Ayari ne dit rien sur la base de données créée en faveur des enseignants suppléants. À la suite de l’appel qui leur avait été lancé, combien ont été recrutés, et pourquoi les autres ne l’ont pas été.

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La Tunisie ouvre un nouveau consulat à Montpellier

09. November 2024 um 10:13

La Tunisie a annoncé l’ouverture officielle de son consulat à Montpellier, sud de la France, à travers le décret 543 du 8 novembre 2024. Avec l’ajout de Montpellier, la Tunisie compte désormais onze consulats en France, répartis à Paris, Grenoble, Lyon, Marseille, Nice, Nîmes, Pantin, Strasbourg, Toulon, Toulouse et désormais Montpellier.

 

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Abir Moussi hospitalisée après trois heures debout au tribunal, audition reportée

09. November 2024 um 09:30

L’avocate et présidente du Parti Destourien Libre (PDL), Abir Moussi, n’a pas pu être auditionnée au tribunal de première instance de Tunis le 8 novembre 2024, en raison de la dégradation de son état de santé.

Emmenée au tribunal sur ordre du doyen des juges d’instruction dans le cadre de l’affaire relative au bureau d’ordre de la présidence de la République, Abir Moussi a été contrainte de rester debout pendant trois heures, sans être interrogée ni autorisée à s’asseoir, selon sun communiqué rendu public par son comité de défense.

Une équipe de la protection civile a dû intervenir pour lui fournir une assistance médicale, et la séance d’audition a été reportée au 13 novembre. Le comité de défense dénonce un « mauvais traitement » infligé à Abir Moussi malgré l’existence d’un rapport médical de l’hôpital Kassab confirmant son état de santé préoccupant. Il appelle également les autorités judiciaires à éviter de telles situations à l’avenir.

Pour rappel, Abir Moussi est incarcérée depuis octobre 2023. Elle avait été arrêtée alors qu’elle tentait de déposer un recours administratif contre une décision publique, en compagnie d’un huissier et de responsables du PDL devant le bureau d’ordre du palais de Carthage.

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Révision du statut de la BCT : Aram Belhadj met en garde contre une « réforme précipitée »

08. November 2024 um 15:58

Le docteur Aram Belhadj, économiste et enseignant-chercheur à l’Université de Carthage, a exprimé ses réserves sur la proposition de loi visant à réviser le statut de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), soulignant que, bien que l’intention puisse être positive, des consultations avec des experts en économie monétaire et financière auraient été nécessaires avant d’engager une telle réforme.

Selon Aram Belhadj, bien que la proposition de révision du statut de la BCT parte d’une bonne intention, elle aurait gagné à être précédée d’une consultation approfondie des spécialistes. L’expert estime qu’une bonne intention, sans une réflexion approfondie, peut conduire à des conséquences imprévues, voire nuisibles. Il appelle les élus à tenir compte des avis des spécialistes dans le domaine monétaire et financier.

L’indépendance de la BCT : un principe à préserver

L’expert a également rappelé que l’indépendance des banques centrales ne consiste pas simplement à appliquer un modèle d’un autre pays, mais à garantir que l’institution puisse remplir ses objectifs en toute autonomie. Selon Belhadj, une banque centrale doit être en mesure de réaliser les missions qui lui sont confiées avec les moyens nécessaires pour y parvenir.

Le vrai problème : un déficit structurel, pas l’endettement en soi

Belhadj a soulevé un point crucial concernant l’objectif de la loi : maîtriser l’endettement. Il considère que la véritable problématique réside dans le déficit budgétaire structurel de la Tunisie, causé par des dépenses dépassant largement les recettes. Selon lui, la priorité devrait être de rationaliser les dépenses publiques et d’introduire des réformes fiscales pour renforcer les recettes avant d’aborder la question de l’endettement.

Impliquer la BCT dans le développement : une bonne intention, mais…

Concernant l’objectif d’impliquer davantage la BCT dans le développement économique, Belhadj a exprimé un avis favorable, mais avec des réserves. Pour lui, cela ne doit pas passer par une atteinte à l’indépendance de l’institution. Il recommande plutôt de coordonner les actions de la BCT avec celles des autres acteurs économiques, tout en préservant son autonomie, et éventuellement d’amender certains articles du statut de la BCT pour lui permettre de mieux contribuer au développement sans compromettre son indépendance.

Endettement intérieur : une solution erronée ?

Enfin, l’économiste a mis en garde contre la proposition de rationaliser l’endettement en se tournant davantage vers l’endettement intérieur. Selon lui, ce changement ne résoudra pas le problème de fond, mais pourrait simplement modifier la structure de l’endettement, avec des conséquences incertaines. Belhadj plaide pour une réforme de l’économie, notamment par la relance de la production et de la productivité, afin de garantir une véritable souveraineté nationale. Il insiste sur le fait qu’il ne faut pas compter sur les banques ou la BCT pour résoudre les problèmes économiques du pays, mais sur les capacités internes du pays à travers des réformes profondes.

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Djerba Témoignage : Une exposition pour célébrer le patrimoine de l’île Djerba

08. November 2024 um 14:17

Le 9 novembre 2024 à Tunis sera inaugurée l’exposition « Djerba Témoignage, » mettant à l’honneur 31 sites emblématiques de Djerba inscrits en 2023 au patrimoine mondial de l’UNESCO. Cette première en Tunisie valorise la richesse patrimoniale unique de l’île et se déroulera au consulat honoraire de Malaisie, aux Berges du Lac II, avant de se rendre sur l’île et de s’ouvrir au monde via une tournée internationale.

Soutenue par le ministère tunisien du Tourisme et de l’Artisanat, en partenariat avec des organismes internationaux comme la GIZ allemande et l’Union Européenne via le programme Tounes Wejhatouna, cette exposition s’inscrit dans un projet ambitieux de préservation patrimoniale intitulé « Route du patrimoine UNESCO. » Djerba Témoignage est une collaboration entre le DMO de Djerba et la fondation Djerba Développement Durable, avec l’ambition de sensibiliser à la valeur universelle de l’île et d’incarner un modèle de tourisme culturel durable.

Un héritage de cohabitation et d’adaptation

L’inscription de Djerba au patrimoine mondial repose sur son modèle de cohabitation harmonieuse entre communautés aux origines culturelles variées — berbères, ibadites, malikites, juifs, chrétiens. Cette mosaïque culturelle et confessionnelle s’est développée entre le IXe et le XVIIIe siècle, illustrant une organisation insulaire unique, entre zones rurales et urbaines, qui répond aux contraintes naturelles, comme le manque d’eau, et aux besoins de sécurité, notamment par des habitations fortifiées et des mosquées défensives.

L’exposition : Un voyage photographique et historique

Conçue par le photographe Axel Derriks et l’historienne Virginie Prévost, l’exposition mêle photographies artistiques et récits historiques, offrant une immersion visuelle et intellectuelle dans le patrimoine djerbien. Ce projet incarne la volonté de transmettre au public l’âme de Djerba et d’encourager la préservation de son identité culturelle.

Après Tunis et Djerba, l’exposition voyagera à l’international pour promouvoir l’île comme un modèle de coexistence et un exemple de tourisme durable, valorisant ainsi Djerba bien au-delà de ses plages.

D’après communiqué

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FTDES : Une forte intensification des mouvements sociaux en Tunisie

08. November 2024 um 10:55

L’Observatoire social tunisien relevant du FTDES  relève une augmentation des actions de protestation, marquées par des revendications sociales et économiques croissantes.

Le mois d’octobre 2024 a connu une intensification des mouvements sociaux en Tunisie, avec un total de 300 actions de protestation, soit une augmentation de 9% par rapport au mois précédent. Les protestations sont largement dominées par des revendications économiques et sociales, avec une forte implication des travailleurs, des enseignants et des populations touchées par la crise économique et sociale en cours. Les revendications incluent principalement des droits des travailleurs, l’amélioration des conditions de vie, et des promesses électorales non tenues.

Une organisation grandissante des mouvements

L’Observatoire social tunisien a noté que 83% des actions étaient organisées, un signe de structuration des revendications. Parmi les mouvements les plus marquants, les enseignants contractuels ont continué leur lutte pour l’application des promesses de recrutement faites par les autorités. Les revendications ont également concerné les conditions d’enseignement, les infrastructures scolaires inachevées et le manque de personnel éducatif, des problèmes qui persistent un mois et demi après la rentrée scolaire.

Les secteurs publics et privés en ébullition

Parmi les autres secteurs impliqués, les travailleurs des secteurs publics et privés ont organisé de nombreuses protestations, exigeant des améliorations salariales et la régularisation de leurs situations professionnelles. Les habitants des régions rurales ont exprimé leur mécontentement face à des conditions de vie difficiles, notamment le manque d’accès à l’eau potable, aux infrastructures de santé et à l’électricité. Des actions pour l’amélioration des routes et la levée de l’isolement de certaines zones ont également été signalées.

Protestations sectorielles : De la Rue à l’institution

Les mouvements sectoriels se sont intensifiés, avec des actions de chauffeurs de taxi réclamant des permis de conduire, des avocats plaidant pour une justice plus équitable, et des pêcheurs protestant contre la dégradation des ressources maritimes. Les demandes de meilleures conditions de travail et de rémunération se sont donc diversifiées, touchant un large éventail de professions.

La Rue : Lieu de contestation principal

Les actions de terrain ont constitué la majorité des protestations, avec 77% des mouvements enregistrés dans la rue. Les sit-in, grèves, blocages de routes et marches pacifiques ont été les formes d’expression les plus courantes. Les acteurs sociaux ont choisi les lieux publics et les bâtiments gouvernementaux comme lieux de protestation, notamment dans la capitale, où la majorité des manifestations ont eu lieu.

Violence et tensions croissantes

En parallèle de l’intensification des protestations, la violence a continué d’augmenter en octobre. La rue est devenue un espace privilégié pour les actes de violence, qui ont souvent conduit à des confrontations violentes, y compris des meurtres. Les actes de violence ont concerné aussi bien des individus que des groupes et ont été marqués par des conflits liés au manque de ressources et à des frustrations générées par la crise sociale.

Les femmes et les jeunes au cœur des protestations

Les jeunes et les femmes, bien que moins nombreux dans les protestations, ont continué de participer activement. En octobre, 8 cas de suicide ou de tentative de suicide ont été rapportés, répartis dans plusieurs régions du pays. La moitié des victimes étaient des jeunes, soulignant la pression sociale et économique croissante.

Une société en tension

Ce mois d’octobre marque ainsi une augmentation continue des mouvements sociaux, révélatrice d’une société en proie à des tensions économiques, sociales et politiques. Si la mobilisation est forte et de plus en plus structurée, elle reflète aussi un mécontentement croissant envers les autorités, notamment face aux promesses non tenues et à l’aggravation des conditions de vie. En somme, les mois à venir risquent de voir cette dynamique se poursuivre, avec des défis importants pour les autorités qui devront répondre aux attentes d’une population de plus en plus frustrée et exigeante.

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Microcredit et la FABA soutiennent la deuxième édition du Festival du théâtre tunisien

08. November 2024 um 10:09

Le festival national du théâtre tunisien « Saisons de la Création » a ouvert les portes de sa deuxième édition, qui se tient du 7 au 14 novembre 2024, sous la direction de Moez Mrabet, directeur général du Théâtre national tunisien.  Mrabet a prononcé un discours passionné pour inaugurer cet événement, affirmant la volonté de faire de ce festival un rendez-vous annuel incontournable pour les talents du théâtre tunisien et leur public.

Créé en partenariat avec l’Association Abdallah Ben Ayyad et la Fondation Microcredit, ce festival vise à rassembler chaque année des créateurs de théâtre de toutes les régions tunisiennes, leur offrant une plateforme d’expression artistique pour présenter leurs œuvres et échanger leurs idées avec le public. M. Mrabet a souligné que le nom « Saisons de la Création » reflète une vision du théâtre comme un art de liberté et de résistance, notamment en exprimant sa solidarité avec le peuple palestinien. Depuis la première édition, ce festival s’est engagé à soutenir les valeurs de liberté et de justice.

Une programmation diversifiée pour encourager la création et la jeunesse

Pour cette édition, « Saisons de la Création » a réservé deux espaces majeurs pour les représentations : la salle de théâtre Le Quatrième Art et l’auditorium de l’Institut supérieur des arts dramatiques. Des activités parallèles enrichissent également le programme, avec un colloque sur les défis du théâtre tunisien contemporain, une exposition de photographies et des ateliers de formation, notamment en photographie et en critique théâtrale. Ces initiatives sont principalement destinées aux jeunes talents, visant à les former et à les encourager à contribuer activement au développement du théâtre en Tunisie.

Soutien renouvelé de Microcredit pour une économie créative

Lors de l’événement, Awatef Mechri, directrice générale de MicroCred, a rappelé l’engagement de sa fondation envers la créativité et la promotion de l’économie orange, qui valorise la culture et les talents locaux. « MicroCred croit au potentiel des Tunisiens, surtout des jeunes, et nous soutenons leur parcours dans les régions de Tunisie et au-delà », a-t-elle déclaré, soulignant l’importance d’un soutien continu pour faire émerger des réussites dans le domaine artistique.

Perspectives et remerciements

Moez Mrabet a exprimé sa reconnaissance envers les partenaires du festival pour leur soutien constant, notamment avec l’ajout de nouvelles récompenses pour valoriser les talents participants. Il a également salué l’appui de la ministre des Affaires culturelles, qui soutient le rayonnement du théâtre en Tunisie et encourage la pérennisation de cet événement. Notons que la FABA et Microcred sponsorisent le festival pour la deuxième année consécutive.

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Exportations agricoles tunisiennes : comment saisir les opportunités liées à la situation en Espagne?

07. November 2024 um 15:52

La situation en Espagne pourrait-elle impacter les exportations vers la France? Et la Tunisie pourrait-elle en tirer parti pour augmenter ses propres exportations? Il est important de noter que l’Espagne figure parmi les plus grands exportateurs de fruits vers la France. Ibrahim Trabelsi, adjoint du président de l’UTAP (Union Tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche), en charge des foires et des circuits de distribution, a tenté de répondre à cette question soulevée par l’économiste maghrébin.

M. Trabelsi a d’abord abordé les récents changements dans les relations commerciales internationales, mettant en lumière les effets potentiels de la situation en Espagne, notamment les récentes inondations, sur ses exportations vers la France. Il estime que ces événements pourraient entraîner une diminution des approvisionnements espagnols, incitant la France à se tourner vers d’autres marchés, dont la Tunisie. Cela pourrait constituer une opportunité pour le marché tunisien d’accroître ses exportations vers la France et d’autres destinations.

Des volumes d’exportation à augmenter

Concernant la capacité d’exportation de la Tunisie, M. Trabelsi souligne que les volumes actuels demeurent faibles au regard de la demande. Bien que la Tunisie dispose de 10 000 tonnes de certains produits agricoles, le pays pourrait augmenter ces volumes, notamment en direction de l’Europe, de l’Amérique et de l’Asie. Il reste cependant convaincu que le marché européen, et en particulier la France, offre un potentiel de croissance important.

Diversification des marchés et adaptation aux besoins

Le responsable insiste également sur la nécessité pour la Tunisie de diversifier ses marchés d’exportation et de mieux répondre aux besoins des consommateurs. Il a rappelé que des pays comme la France et l’Italie sont des débouchés clés pour les produits agricoles tunisiens. Mais il relève que les producteurs et exportateurs tunisiens doivent revoir leurs stratégies pour réussir. Cela inclut l’adaptation de leurs produits et la recherche de nouveaux marchés.

Enfin, M. Trabelsi conclut en soulignant l’importance de se préparer à l’avenir en diversifiant les circuits de distribution, en répondant aux attentes des marchés locaux et internationaux et en repensant l’approche tunisienne face aux défis du marché mondial. Il exprime ainsi sa conviction forte : pour réussir, il est essentiel de s’adapter et de saisir les opportunités d’un marché en constante évolution.

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Tunisie : un remboursement record fait grimper la dette extérieure

07. November 2024 um 14:17

En octobre 2024, le remboursement de la dette extérieure de la Tunisie a atteint un total de 12,7 milliards de dinars. En hausse de 24 % par rapport à la même période en 2023. C’est ce qu’il ressort des indicateurs de la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Cette progression de 2,5 milliards de dinars sur les dix premiers mois de l’année met en évidence la pression croissante des remboursements de la dette extérieure sur l’économie tunisienne.

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La 6e édition du Salon du chocolat : Une explosion de saveurs à Tunis

07. November 2024 um 12:08

 La sixième édition du Salon du Chocolat et de la Pâtisserie se déroulera du 28 au 30 novembre 2024 au siège de l’Utica à Tunis. Cet événement, attendu par les professionnels et les passionnés de gastronomie sucrée, présentera une large gamme de chocolats et de pâtisseries de qualité, ainsi qu’un programme d’animations diversifié.

Plusieurs exposants de renom seront présents, y compris des chefs chocolatiers et des pâtissiers reconnus, venant de différents horizons. Le salon se positionne comme un lieu d’échanges et de partage d’expertise pour les professionnels du secteur. Des chocolatiers, pâtissiers, boulangers, confiseurs, glaciéristes, ainsi que des industriels du café et du thé, et des fournisseurs de matériel de pâtisserie et chocolaterie participeront à cet événement, qu’il soit national ou international. En complément des exposants, le salon proposera des ateliers pour enfants, des séances de dégustation de chocolat de Dubaï, ainsi qu’un concours des meilleures truffes et de la meilleure pièce artistique en chocolat. Ces activités visent à offrir une expérience enrichissante et interactive aux visiteurs.

Le Salon du Chocolat et de la Pâtisserie 2024 s’annonce comme un rendez-vous incontournable pour les professionnels du secteur, tout en attirant un large public en quête de découvertes gustatives et de moments de partage.

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Tunisie – Algérie : 70 ans de fraternité et de soutien mutuel célébrés

07. November 2024 um 11:37

Le 6 novembre 2024, lors des célébrations du 70e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, l’ambassadeur d’Algérie en Tunisie, Azouz Baalal, a évoqué les liens historiques et profonds qui unissent les deux nations. Ce soutien constant de la Tunisie au peuple algérien pendant la lutte pour l’indépendance a été mis en lumière par l’ambassadeur, soulignant l’esprit de fraternité et de solidarité inébranlable qui perdure entre les deux peuples.

Azouz Baalal a insisté sur le fait que le soutien de la Tunisie à la révolution algérienne est inscrit dans l’histoire des deux pays. La Tunisie a été un partenaire clé des combattants du Front de Libération National algérien, marquant ainsi un héritage commun qui continue de renforcer les liens bilatéraux. La solidarité sans faille entre les deux nations est un symbole vivant d’un partenariat qui ne cesse de se développer au fil des années.

La participation du Président tunisien : yn geste fraternel

L’ambassadeur a salué la participation du président tunisien Kaïs Saïed aux commémorations de la révolution algérienne, une démarche marquante qui symbolise l’amitié et les relations fraternelles entre la Tunisie et l’Algérie. Aux côtés du président Abdelmadjid Tebboune, le président Saïed a exprimé une solidarité qui dépasse les frontières politiques et renforce l’unité entre les deux peuples.

Un partenariat stratégique renforcé

Les relations entre la Tunisie et l’Algérie se sont considérablement renforcées ces dernières années. M. Baalal a précisé que ces relations sont aujourd’hui un modèle de coopération bilatérale. Les valeurs d’amitié, de solidarité et de respect mutuel cimentent ce partenariat stratégique qui se manifeste dans des domaines variés : économie, commerce, culture, sécurité et relations diplomatiques.

Une coopération en croissance : la diplomatie active

L’ambassadeur a également mis en avant les récentes rencontres diplomatiques entre les ministres des Affaires étrangères des deux pays. Les rencontres entre le ministre tunisien des Affaires étrangères et son homologue algérien, Ahmed Attaf, témoignent d’une volonté partagée de renforcer les liens bilatéraux. Ces échanges, plus que des événements institutionnels, sont des symboles de l’importance de la dimension humaine et chaleureuse des relations tuniso-algériennes.

Un avenir commun : construire ensemble

La coopération entre la Tunisie et l’Algérie ne repose pas uniquement sur leur passé commun, mais aussi sur une vision partagée de l’avenir. Ce partenariat stratégique, nourri par des valeurs communes, est destiné à se renforcer face aux défis du présent et à construire un avenir harmonieux et prospère pour les deux nations.

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Réformes économiques : suppression des licences pour faciliter l’accès au marché

07. November 2024 um 10:44

Le professeur universitaire en sciences économiques, Ridha Chkoundali, a expliqué lors de son intervention sur Jawhara FM le 6 novembre 2024 que des réformes comme la suppression des licences et la révision des cahiers des charges visent à améliorer la compétitivité de la Tunisie en libérant l’investissement et le marché, et en réduisant la bureaucratie. Selon lui, la Tunisie a connu une chute significative dans le classement mondial de compétitivité, passant de la 32ème à la 95ème place depuis la révolution de 2011, soit une baisse de 63 rangs. Cette dégradation est attribuée en grande partie aux problèmes liés aux autorisations administratives et aux cahiers des charges, notamment dans les secteurs industriels et commerciaux.

En termes d’efficacité du marché industriel, la Tunisie a chuté de la 33ème à la 113ème place. Tandis que pour le niveau de développement des affaires, elle est passée de la 42ème à la 101ème place mondiale. M. Chkoundali a rappelé que, avant la révolution, la Tunisie devançait le Maroc, aujourd’hui classé 24ème. Il a également souligné que, suite à la suppression de certaines autorisations administratives en 2018, la Tunisie a progressé de huit places dans le classement de compétitivité; d’où l’importance des réformes.

Concernant les cahiers des charges, l’économiste a révélé que 167 d’entre eux seront révisés pour alléger les conditions administratives et techniques. Et ce, afin de faciliter l’accès des jeunes investisseurs et des créateurs d’entreprises. Actuellement, ces cahiers des charges sont jugés trop complexes et conçus pour favoriser certains investisseurs disposant de moyens financiers importants, créant ainsi une économie rentière.

M. Chkoundali a également fait référence à un rapport du Forum économique mondial (Davos), qui entre 2022 et 2024 a identifié plusieurs dangers menaçant l’économie tunisienne, tels que la fragilité de l’État, l’expansion du commerce illicite, l’inflation, la stagnation économique, la rareté des ressources en eau, les difficultés d’approvisionnement en matières premières et le chômage.

L’expert a insisté sur le fait que, bien que les licences soient supprimées, des exceptions subsisteront pour les secteurs sensibles, comme ceux liés à la sûreté nationale (santé, sécurité alimentaire), où des conditions strictes seront appliquées.

Enfin, Ridha Chkoundali a remis en question la direction prise par le gouvernement, qui semble se tourner vers la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) pour des prêts à des taux d’intérêt élevés (10 %). Alors qu’il aurait été plus favorable d’obtenir un prêt à faible taux d’intérêt (moins de 2 %) en suivant les recommandations du FMI.

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Tunisie – Emploi : l’initiative « NOMU » forme et embauche 1 000 jeunes

07. November 2024 um 08:44

La Fondation Abdullah Al Ghurair a récemment renforcé son programme « NOMU ». A savoir, une initiative régionale visant à développer les compétences des jeunes dans la région arabe. Ce projet, lancé en 2022 aux Émirats arabes unis, prévoit de former 25 000 jeunes d’ici 2026. Et ce, dans un objectif de réduction du chômage et de promotion des compétences professionnelles et numériques.

Cette année, l’initiative « NOMU » s’est étendue à des pays clés de la région, dont la Tunisie, le Liban et la Jordanie. Objectif : contribuer directement à répondre aux besoins d’emploi et de développement des compétences locales.

Événement à Tunis pour le développement des compétences des jeunes et l’emploi

En partenariat avec la Fondation Tunisie pour le Développement, la Fondation Abdullah Al Ghurair a organisé un événement à Tunis sur le thème « Construire un avenir durable : Partenariats innovants pour le développement des compétences dans la région arabe ». Cet événement a réuni divers acteurs : des experts en éducation, des représentants d’ONG, des entreprises privées et des organisations internationales comme l’Organisation internationale du travail (OIT). Ensemble, ils ont discuté des solutions à même de répondre aux défis du chômage des jeunes en Tunisie, qui touche 37,7 % des 15-24 ans. La plateforme Coursera a également été mentionnée comme partenaire clé dans la création de programmes de formation adaptés aux besoins du marché local.

Impact de l’initiative « NOMU » sur l’emploi et la formation des jeunes

En moins d’un an, l’initiative « NOMU » a déjà formé plus de 1 000 jeunes et créé 900 emplois, preuve de son efficacité pour le développement des compétences des jeunes dans les pays arabes. La Fondation Abdullah Al Ghurair, sous la direction du Dr. Sonia Ben Jaafar, applique une approche philanthropique stratégique. Elle va au-delà du soutien financier en favorisant la création de partenariats intersectoriels et en impliquant activement les jeunes dans toutes les étapes du programme, depuis la planification jusqu’à l’exécution.

Objectifs de Développement Durable soutenus par le programme « NOMU »

L’initiative « NOMU » contribue activement aux Objectifs de Développement Durable (ODD) de l’ONU, notamment les objectifs 4, 8, et 17. Ceux-ci visent à garantir une éducation de qualité, à promouvoir une croissance économique inclusive et à renforcer les partenariats mondiaux pour atteindre des résultats durables.

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Tunisair : le ministère du Transport prend des décisions drastiques

06. November 2024 um 19:04

Le ministère du Transport  a annoncé dans un communiqué publié le 6 novembre 2024 des mesures disciplinaires sévères à l’encontre de plusieurs hauts responsables de Tunisair, suite aux perturbations qui ont affecté les vols de la compagnie entre le 1er et le 5 novembre. Pointant des « graves défaillances organisationnelles » et des négligences ayant conduit à de nombreux retards et annulations, le ministère impute ces incidents à des manquements dans la gestion de la flotte et à des défaillances matérielles.

Dans une série de décisions sans précédent, le ministre des Transports, Rachid Amari, a ordonné le renvoi de plusieurs cadres de la compagnie, dont le chargé de la gestion de Tunisair, le directeur général de Tunisair Technics, le directeur général de Tunisie Catering, le secrétaire général de la compagnie et le responsable de la direction centrale du produit. Ces licenciements interviennent après une inspection nocturne le 2 novembre à l’aéroport Tunis-Carthage, où des irrégularités auraient été relevées.

Le ministère a également annoncé la mise en place d’un plan de sauvetage pour redresser la compagnie nationale. Ce plan comprend une première phase de « stratégie de sauvetage » à court terme, suivie d’une restructuration à moyen terme, avec des réformes organisationnelles et une rationalisation des ressources humaines pour améliorer la ponctualité et la qualité des services de Tunisair.

Insistant sur la transparence, le ministre a également ordonné une révision des procédures internes et exhorté à une communication proactive envers les passagers pour restaurer la confiance et prévenir les récidives. En parallèle, une surveillance continue de la situation sera maintenue par le ministère, qui affirme être prêt à prendre de nouvelles mesures pour garantir la compétitivité de Tunisair et renforcer la gouvernance de la compagnie.

Ces décisions marquent la volonté de l’État de préserver l’avenir de Tunisair en modernisant sa gestion et en capitalisant sur ses ressources humaines et matérielles.

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