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Heute — 05. November 2025Haupt-Feeds

Halima Khouaja place Tunisair au cœur du transport aérien arabe

05. November 2025 um 14:31

Tunisair franchit un cap régional en intégrant le Comité exécutif de l’Organisation arabe des transporteurs aériens (AACO) lors de sa 58e Assemblée générale à Rabat.

Représentée par Halima Ibrahim Khouaja, la chargée de la direction générale, la compagnie affirme sa place stratégique dans le transport aérien arabe.

Cette élection illustre la montée en puissance des femmes à des postes clés et leur rôle décisif dans la gouvernance et la prise de décision à l’échelle régionale et internationale.

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Sarra Zaâfrani Zenzri : « Le dinar tunisien, la monnaie la plus forte d’Afrique sans le pétrole »

05. November 2025 um 14:04

La cheffe du gouvernement Sarra Zaâfrani Zenzri a souligné lors d’une séance plénière à l’ARP, lors de son audition sur le PLF 2026, que le dinar tunisien est la monnaie la plus forte d’Afrique en termes de valeur nominale par rapport au dollar, bien que la Tunisie ne bénéficie pas d’une richesse pétrolière ni d’exportations de grande valeur comme les pays de la région, selon ses propos.

Elle a ajouté que le travail se poursuit pour maîtriser le déficit commercial et le taux de  change. 

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Nabeul : la production d’agrumes s’élèvera à 270 000 tonnes

05. November 2025 um 13:36

Le président de l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche de Nabeul, Imed Bay, affirme dans une déclaration sur les ondes de Mosaïque fm que la production d’agrumes dans la région reste stable, autour de 270 000 tonnes, comparable à l’année passée, avec une légère augmentation de la taille des fruits. Cette récolte est jugée excellente, suffisante pour la consommation locale et porteuse d’opportunités à l’export. Nabeul assure près de 70% de la production nationale d’agrumes, confirmant son rôle clé dans ce secteur.

Cependant, Imed Bay tire la sonnette d’alarme sur les graves impacts causés par la mouche méditerranéenne des fruits cette saison. Il attribue ce fléau à plusieurs défaillances, dont le retard dans la mise en place des pièges attractifs, causé par des problèmes financiers du fournisseur et un manque de coopération des autorités.

Il critique également la mauvaise application du traitement biologique aérien des vergers, qui nécessite une organisation rigoureuse jamais mise en place, et souligne que ces insuffisances affecteront la qualité de la récolte. La mise sur le marché dès septembre d’oranges destinées au jus témoigne des dégâts causés.

Enfin, il dénonce les difficultés rencontrées pour commercialiser la récolte, liées au système annuel de facturation établi par le ministère des Finances, qui détermine les tarifs et les règles financières, y compris la déclaration des revenus des agriculteurs du secteur.

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Gestern — 04. November 2025Haupt-Feeds

Pays candidats en route vers l’UE : Ukraine, Moldavie et Balkans au cœur des discussions

04. November 2025 um 16:51

L’élargissement de l’UE demeure une priorité stratégique, mais les avancées sont inégales selon les pays. Lors d’un événement organisé par Euronews à Bruxelles, les dirigeants de l’Ukraine, de la Moldavie et des Balkans occidentaux ont défendu leurs candidatures dans un contexte géopolitique complexe, ce mardi 4 novembre 2025.

La commissaire européenne à l’élargissement, Marta Kos, a présenté son premier rapport soulignant les défis actuels : l’Ukraine demande un soutien financier inédit pour sa guerre; la Géorgie a suspendu les négociations; et la Serbie est partagée entre ses liens avec la Russie et l’UE.

La Moldavie, selon sa présidente Maia Sandu, est déterminée à avancer, en appelant l’UE à surmonter les blocages liés au veto des États membres. La Commission attend que la Moldavie finalise l’ouverture des derniers chapitres de négociation d’ici fin 2025. Ce qui pourrait permettre une adhésion à l’horizon de 2030.

La Commission estime que, si les réformes s’accélèrent, la clôture des négociations pourrait intervenir dès 2028.

A noter au passage que pour l’Ukraine, la Russie ne veut entendre parler d’une adhésion à l’Union européenne et encore moins à l’Otan.

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Le budget de la mission des Finances pour 2026 s’élève à 1,477 milliard de dinars, en hausse de 6 %

04. November 2025 um 15:51

La ministre des Finances, Selama Mechkat Khaldi, a présenté lors d’une audition conjointe des commissions des finances du Parlement et du Conseil des régions et des districts, le budget de la mission des Finances pour l’année 2026.

Celui-ci est fixé à 1 477 millions de dinars, marquant une augmentation de 6% par rapport à 2025 ( 1390 millions de dinars). D’après le ministère, 80 % de ce budget sera consacré aux dépenses salariales. Tandis que les investissements représenteront 10 %. Ces derniers enregistrent une progression significative avec une hausse de 45 % en engagements et de 20 % en paiements.

Cette augmentation des crédits de paiement s’explique par la prise en compte du degré d’avancement des projets en cours issus des exercices précédents, ainsi que par le niveau de réalisation attendu des nouveaux projets.

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Bochra Ellajmi : « L’Afrique n’est pas seulement un marché pour la Tunisie, mais un partenaire stratégique »

04. November 2025 um 12:37

enanBochra Ellajmi, directrice de la coopération avec l’Afrique au ministère du Commerce et du Développement des Exportations, a annoncé que la Banque africaine d’import-export financera une étude de faisabilité pour le projet de corridor commercial terrestre continental, dont le départ sera le poste frontière de Ras Jedir, desservant les pays africains enclavés.

Lors de son intervention sur les ondes de la Radio nationale ce mardi 4 novembre 2025, Bochra Ellajmi indique que cette étude vise à évaluer les coûts et à établir un calendrier pour la réalisation du projet. Elle précise que la Tunisie collabore avec le Secrétariat général de la ZLECAf (Zone de libre-échange continentale africaine) sur ce dossier.

L’intervenante estime que ce corridor commercial permettra d’éviter le passage obligé par l’Europe. Elle a rappelé que la première exportation dans le cadre de la ZLECAf, réalisée le 17 mai 2023 vers le Cameroun, avait pris 45 jours. Ce corridor devrait réduire significativement les coûts, les délais d’exportation et alléger les contraintes liées au transport et à la logistique. Bochra Ellajmi souligne encore : « L’Afrique n’est pas seulement un marché pour la Tunisie, mais un partenaire stratégique. »

Lire aussi:  Cynthia Gnassingbé-Essonam : « La ZLECAf, unique chance pour bâtir le marché africain du futur »

Ainsi, elle encourage les entreprises tunisiennes à intensifier leurs échanges commerciaux avec le continent. Tout en assurant que le ministère du Commerce et les structures concernées restent pleinement disponibles pour accompagner les exportateurs tunisiens.

En outre, elle annonce le lancement imminent d’une plateforme électronique pour la délivrance des certificats d’origine; et ce, afin de faciliter les démarches des opérateurs économiques.

Enfin, elle confirme le succès de la Tunisie à attirer plusieurs institutions africaines, telles que l’Institut africain de la statistique, ainsi que la création du Centre d’excellence africain pour les marchés intégrés.

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De 67 % à 84 % du PIB : la Tunisie face au vertige de l’endettement

03. November 2025 um 21:38

L’Afrique du Nord, à l’instar d’autres régions d’Afrique, fait face à une hausse marquée de ses niveaux d’endettement public depuis une décennie. Ainsi le policy debrief  de la commission économie de L’afrique des Nations Unies s’appuie sur une analyse approfondie des dynamiques actuelles, des risques et des opportunités, et propose des recommandations stratégiques pour permettre aux gouvernements de la région d’adopter des pratiques de gestion de la dette responsables, diversifiées et intégrant en priorité la lutte contre le changement climatique. 

Cette augmentation est principalement liée aux répercussions économiques causées par la pandémie de COVID-19, qui ont accru les pressions fiscales sur les gouvernements. À cela s’ajoutent des défis régionaux et mondiaux comme la guerre entre la Russie et l’Ukraine, générant des perturbations dans les marchés énergétiques, ainsi que les conflits dans des régions proches telles que le Soudan et Gaza, et les impacts du changement climatique, qui accentuent la vulnérabilité des économies nord-africaines.

La difficulté croissante pour ces gouvernements de maintenir l’équilibre budgétaire les conduit souvent à détourner des ressources limitées des programmes sociaux essentiels et des investissements productifs. La moyenne du ratio dette/PIB dans la région est passée de 79,7% en 2019 à 88,4% en 2023, avec certains pays comme l’Égypte, le Maroc, le Soudan et la Tunisie enregistrant plus de 80% d’augmentation sur cette période. Parallèlement, le coût du service de la dette et la volatilité des taux de change aggravent la situation, freinant la croissance économique et réduisant l’investissement privé.

L’interaction entre le changement climatique et la soutenabilité de la dette représente un des défis majeurs. L’Afrique du Nord est particulièrement sensible aux chocs climatiques tels que les phénomènes météorologiques extrêmes, l’augmentation des températures et la raréfaction de l’eau. Malgré l’importance croissante de ce facteur dans la dynamique d’endettement, les évaluations classiques de soutenabilité de la dette ne prennent pas toujours en compte ces risques. Le contexte économique reste incertain, avec une croissance projetée à 3,6% en 2025, limitée par des réformes structurelles, l’instabilité politique et l’incertitude économique mondiale.

Dette tunisienne : 67% à 84% du PIB en cinq ans

Le paysage de la dette publique dans la région se caractérise par une complexité croissante et une pression fiscale accrue. Le Soudan connaît une crise profonde avec un ratio dette/PIB dépassant 300%. En Égypte, celui-ci dépasse les 90%, presque 35% des recettes étant consacrés au remboursement de la dette. En Tunisie, le ratio a augmenté de 67,3% en 2019 à 83,7% en 2024.

À l’inverse, certains pays comme la Mauritanie montrent une stabilisation ou une baisse, tandis que le Maroc maintient un ratio stable grâce à une économie diversifiée et des politiques fiscales équilibrées. L’Algérie se distingue comme le meilleur gestionnaire de dette avec les niveaux les plus bas de la région.

Une tendance notable est la dépendance accrue à l’emprunt domestique dans les pays à accès limité à la finance externe, comme l’Égypte, le Maroc et la Tunisie. Or, cette dette, souvent à court terme et taux d’intérêt élevé, exerce une pression budgétaire supplémentaire et limite l’investissement privé.

En Tunisie, plus de 50% de la dette publique est domestique, ce qui restreint les investissements dans les infrastructures, la santé et l’éducation.

La majorité des pays empruntent également à l’étranger pour financer les infrastructures et réaliser les Objectifs de Développement Durable (ODD). Cependant, la concentration de la dette extérieure sur quelques pays, ainsi que la hausse des taux d’intérêt mondiaux et des risques de change, rendent le remboursement plus coûteux et menacent la viabilité de la dette. Par ailleurs, les entreprises publiques, souvent inefficaces et non rentables, nécessitent un soutien gouvernemental important qui détourne des ressources essentielles.

Le besoin de financement annuel estimé pour l’adaptation et l’atténuation des effets du changement climatique en Afrique du Nord atteindra 39 milliards de dollars d’ici 2030. Pourtant, les lourdes charges de remboursement laissent peu de marges pour les investissements critiques dans le climat, la santé et l’éducation, compromettant la stabilité économique à long terme.

Pour faire face à ces défis, la politique publique doit adopter des stratégies globales de gestion durable de la dette, incluant l’amélioration de la gestion des entreprises publiques, la diversification des sources de financement, et la mobilisation des recettes. Il est également nécessaire d’adopter des pratiques d’emprunt responsables et de renforcer la négociation collective pour améliorer les conditions des prêts, ainsi que d’encourager le financement en monnaie locale pour réduire les risques liés aux fluctuations du taux de change.

Le renforcement des marchés financiers locaux, la discipline fiscale, et la transparence réglementaire sont des leviers clés pour encourager l’emprunt domestique durable. Par ailleurs, l’attraction des investissements directs étrangers à long terme passe par la stabilité macroéconomique, la simplification des procédures administratives et la création d’un climat favorable aux affaires.

Les instruments financiers innovants, tels que les swaps dette-climat, offrent des opportunités de restructuration de la dette en échange d’engagements d’investissements dans des projets de résilience climatique, par exemple dans les énergies renouvelables ou la gestion durable de l’eau. L’Égypte, pionnière dans l’émission d’obligations vertes, sert de modèle régional pour mobiliser des ressources à cette fin.

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Mohamed Elloumi reçoit l’Ordre du Soleil Levant pour son rôle dans les relations tuniso-japonaises

03. November 2025 um 12:16

Le gouvernement japonais a décerné ce lundi 3 novembre 2025 à Mohamed Elloumi, ancien ambassadeur de Tunisie au Japon, l’Ordre du Soleil Levant, étoile d’or et d’argent, dans le cadre des décorations d’automne 2025. 

Cette distinction vient saluer son engagement remarquable dans le renforcement des liens d’amitié et de coopération entre la Tunisie et le  Japon. Selon le communiqué,  l’Ambassade de Tunisie au Japon salue les efforts constants de Mohamed Elloumi qui ont permis de rapprocher ces deux pays amis, en plein essor dans les domaines politique, économique et culturel.

Que signifie l’Ordre du Soleil Levant ? 

L’Ordre du Soleil Levant est une décoration honorifique japonaise créée en 1875 par l’empereur Meiji. C’est la plus ancienne décoration officielle du Japon, symbolisant les rayons bienfaisants du soleil levant. Un symbole important car le nom du Japon signifie littéralement « Pays du soleil levant ». 

Cette distinction est conférée pour reconnaître des réalisations exemplaires dans la promotion des échanges académiques, amicaux et coopératifs, aussi bien à des Japonais qu’à des étrangers. Son emblème représente un soleil levant avec 32 rayons de lumière, évoquant la lumière irradiante du soleil à l’est.

En résumé, l’Ordre du Soleil Levant signifie un honneur prestigieux japonais lié à la lumière, la réussite et à la symbolique du Japon en tant que pays d’où le soleil se lève.

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Afrique du Nord : comment dépasser le crime moral des frontières coloniales?

03. November 2025 um 10:58

Considéré comme un compromis historique, le principe de l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation, notamment en Afrique du Nord et au Sahel, perpétue en réalité un crime moral et un obstacle majeur à la stabilité, au développement et à la cohésion nationale. Telles sont les grandes lignes du post d’Elyes Kasri, ancien ambassadeur et analyste politique. Il s’intéresse, en particulier, à la restitution des territoires illégalement attribués à l’Algérie par les ex-puissances coloniales. Elle lui apparaît comme un impératif historique et moral pour rétablir la justice entre voisins. Face à une politique algérienne « prédatrice et déstabilisatrice, la reconnaissance de cette injustice devient essentielle pour la paix, la liberté et le respect des peuples africains », déclare-t-il.  

Vous trouverez ci-joint le post d’Elyes Kasri :

« Des « réalistes » pour certains, « défaitistes » pour d’autres, se prévalent de l’intangibilité des frontières pour dénigrer toute requête de restitution des territoires illégalement et injustement octroyés par les ex-puissances coloniales à d’autres pays notamment à l’Algérie, au détriment de tous ses voisins y compris la Tunisie.

Le principe de l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation a été un compromis qui a permis en 1963 la création de l’Union de l’Unité Africaine; mais s’est avéré par la suite- outre son péché moral de perpétuation du crime de pillage territorial par les ex-puissances coloniales, assimilable à un crime de guerre- être un obstacle à la stabilité et au développement économique de toutes les régions d’Afrique en particulier l’Afrique du nord et du Sahel.
Ce tracé imposé arbitrairement par les puissances coloniales pour faciliter leur pillage de l’Afrique n’a tenu aucun compte de l’histoire, de la culture et de la cohésion ethnique des territoires découpés. Créant ainsi un obstacle majeur à toute cohésion nationale des pays supposément décolonisés et à tout processus démocratique et de développement.
D’autre part, perpétuer les frontières tracées par les puissances coloniales au détriment de leurs voisins pour des considérations propres aux puissances coloniales ferait de ces pays décolonisés des héritiers et plus précisément des receleurs de territoires et de richesses volés par la force armée.
Recourir à l’argument fallacieux de justification de la perpétuation de ce pillage territorial avec ce qu’il peut renfermer de richesses et de moyens de développement pour des peuples voisins, par le nombre de martyrs de la lutte pour la libération nationale, serait déshonorer la cause d’émancipation du joug colonial, d’indépendance et de liberté pour laquelle ces combattants ont fait le sacrifice suprême.
L’Algérie a l’obligation historique et morale de rendre à tous ses voisins les territoires que s’est octroyés pour son compte la France en pensant que l’Algérie lui appartiendrait éternellement.
Ni les armes, ni le soudoiement par les fruits du recel des richesses volées servies en contrats de faveur ou en valises de dollars et d’euros n’assureront à l’Algérie ni la paix, ni la respectabilité, surtout après la chute de la feuille de vigne du Sahara Occidental et la prise de conscience par la communauté internationale de la véritable nature prédatrice et autocratique de ce régime ainsi que sa politique systématique de déstabilisation de ses voisins par différents moyens y compris la subversion et le terrorisme.
L’histoire est pleine de retournements et la volonté des peuples et leur attachement à la terre de leurs ancêtres est similaire à une rivière qui finit toujours par rejoindre son lit naturel. »

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Baromètre 2025 : L’Afrique face au défi de la valorisation de sa production laitière

02. November 2025 um 19:54

Selon l’Agence Ecofin, le « Baromètre des agricultures africaines » publié en octobre par la Fondation pour l’agriculture et la ruralité dans le monde, l’Organisation panafricaine des agriculteurs et Agriculteurs français et développement international, dévoile quatre points clés sur la chaîne de valeur laitière en Afrique.

La production laitière en Afrique a progressé de 17% entre 2013 et 2023, atteignant 53,2 millions de tonnes, principalement grâce aux vaches qui constituent 79% du cheptel. Cependant, cette production ne représente que 5% de la production mondiale, alors que l’Afrique possède 20% du cheptel bovin mondial, en raison de systèmes extensifs et d’une faible productivité par animal.

Avec cette offre limitée, les importations de produits laitiers ont explosé, totalisant 7,5 milliards USD en 2023, majoritairement composées de poudres de lait traditionnelles et enrichies. L’Algérie reste le principal marché africain pour ces produits, suivie par l’Égypte, le Nigeria, la Libye, le Maroc et le Sénégal.

La région de l’Afrique de l’Est joue un rôle moteur, concentrant près de la moitié de la production continentale, avec des pays comme le Kenya, l’Éthiopie et l’Ouganda qui se distinguent, ce dernier devenant un fournisseur important pour l’Algérie.

Enfin, des politiques volontaristes se développent pour soutenir la production locale, associant subventions, améliorations génétiques et investissements dans les infrastructures, afin de réduire la dépendance aux importations tout en répondant à la demande croissante due à l’urbanisation et à la démographie.

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Mobilité mondiale : s’adapter aux défis démographiques

02. November 2025 um 12:57

Le monde est à un tournant démographique important, avec d’un côté des pays à revenu faible et intermédiaire inférieur, notamment en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud, où la population active augmente rapidement, et de l’autre des pays à revenu élevé et intermédiaire supérieur qui vieillissent, risquant un déficit de 750 millions de travailleurs d’ici 2050. C’est ce qu’a révélé le dernier rapport de la Banque mondiale. Ainsi la mobilité internationale de la main-d’œuvre, via des partenariats mondiaux pour les compétences (GSP), apparaît comme une solution clé pour ajuster les compétences aux besoins des marchés du travail.

L’inadéquation des compétences reste un défi majeur. Les pays à revenu faible ont progressé en scolarisation, mais la qualité de l’éducation reste insuffisante par rapport aux pays plus riches, créant une différence notable dans les niveaux de compétences entre travailleurs entrants et sortants. Pour pallier ces pénuries, des investissements massifs dans l’éducation et la formation technique sont nécessaires.

La mobilité internationale peut renforcer les bénéfices éducatifs, réduisant les effets négatifs comme la fuite des cerveaux. Des exemples réussis incluent la collaboration de l’Inde avec sa diaspora technologique et le partenariat entre l’Allemagne et les Philippines dans le secteur des soins infirmiers, où formation et reconnaissance des compétences sont adaptées aux besoins des deux parties.
Les GSP offrent un triple avantage aux pays excédentaires en main-d’œuvre, aux pays en déficit et aux travailleurs. Ces programmes bilatéraux partagent les coûts, assurent une formation adaptée et facilitent la mobilité légale des travailleurs.

Enfin, pour maximiser ces bénéfices, les pays en développement doivent investir prioritairement dans l’éducation et la formation professionnelle, renforcer leurs partenariats avec les pays de destination et mettre en place des stratégies pour limiter la fuite des cerveaux tout en favorisant le transfert des connaissances.

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Baisse prolongée des prix des matières premières : une opportunité pour des réformes durables dans un contexte d’incertitudes mondiales

02. November 2025 um 11:17

Selon le dernier rapport Commodity Markets Outlook de la Banque mondiale, les prix mondiaux des produits de base devraient diminuer pour la quatrième année consécutive, atteignant en 2026 leur plus bas niveau depuis six ans.

Cette baisse, estimée à -7% en 2025 et 2026, résulte d’une croissance économique mondiale faible, d’un excédent pétrolier croissant et d’une incertitude politique persistante. La chute des prix de l’énergie aide à réduire l’inflation mondiale, tandis que la baisse des prix du riz et du blé améliore l’accès alimentaire dans plusieurs pays en développement.

Malgré ce recul, les prix restent toutefois supérieurs aux niveaux pré-pandémie (+23% en 2025 vs 2019). L’excès d’offre pétrolière, favorisé par une demande limitée liée à la montée des véhicules électriques, pousse le prix du baril de Brent à son plus bas niveau depuis cinq ans. Les prix des énergies devraient reculer de 12% en 2025 puis de 10% en 2026. Les matières premières agricoles voient aussi leur prix baisser, sauf les engrais qui augmentent fortement en raison des coûts et restrictions. Ce renchérissement pourrait peser sur la rentabilité agricole et la production.

Parallèlement, les métaux précieux comme l’or et l’argent atteignent des niveaux records, stimulés par l’incertitude économique et les achats des banques centrales. Des incertitudes géopolitiques, des conditions climatiques extrêmes, ainsi que la montée de l’IA et la demande accrue d’électricité pourraient toutefois renverser certaines tendances à la hausse des prix, notamment de l’énergie et des métaux de base.

Toujours selon le récent rapport, la Banque mondiale appelle les gouvernements, notamment dans les pays en développement, à profiter de la baisse des prix du pétrole pour mettre en œuvre des réformes budgétaires favorisant la croissance, l’investissement et la création d’emplois durables. Enfin, le rapport souligne que les accords internationaux sur les produits de base ont eu un effet limité et recommande de privilégier la diversification, l’innovation, la transparence et une fixation des prix par le marché pour mieux résister à la volatilité.

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Sara Ben Ahmed, championne du 400 mètres à Abu Dhabi

02. November 2025 um 10:58

La Tunisienne Sara Ben Ahmed a remporté la médaille d’or du 400 mètres avec un temps de 3:59.21, samedi 1er novembre lors de la compétition d’Abu Dhabi aux Émirats arabes unis. Elle a devancé l’Égyptienne Roqaya Issam Mohamed, deuxième avec un temps de 4:08.28, ainsi que la Kazakhe Alisa Assilgarayeva, troisième avec 4:14.00.

Il convient également de rappeler que Sara Ben Ahmed avait décroché, le 9 octobre dernier, la médaille d’or du 1000 mètres palmes bi-fins dans la catégorie moyenne lors du championnat du monde de nage en eau libre, qui s’est déroulé le mois précédent à El Alamein en Égypte.

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Inauguration grandiose du grand musée égyptien au Caire, un trésor pharaonique

01. November 2025 um 18:19

Le samedi 1er novembre 2025, au Caire, l’Égypte inaugure avec éclat son Grand musée égyptien (GEM), dédié à la civilisation pharaonique couvrant 5 000 ans d’histoire. Ce lieu impressionnant, considéré comme « le plus grand édifice culturel du XXIe siècle » par les autorités, accueille sur plus de 50 000 m² environ 100 000 artefacts, dont la moitié est accessible au public.

Réalisé par le cabinet irlandais Heneghan Peng, ce musée, surnommé « la quatrième pyramide » de Gizeh, se situe à proximité des tombeaux emblématiques des pharaons Khéops, Khéphren et Mykérinos. Ce projet de plus de vingt ans et d’un coût dépassant le milliard de dollars ambitionne de dynamiser le tourisme avec cinq millions de visiteurs attendus annuellement.

Parmi les pièces phares, la statue monumentale de Ramsès II, pesant 83 tonnes, accueille les visiteurs dès l’atrium principal. Le musée abrite aussi une galerie consacrée aux trésors de Toutânkhamon, rassemblant pour la première fois plus de 4 500 objets funéraires, dont son célèbre masque en or orné de lapis-lazuli. La barque solaire de Khéops, datant de 4 600 ans et fabriquée en bois de cèdre, figure également parmi les expositions, accompagnée d’une seconde barque en cours de restauration.
Après des retards causés par des crises politiques, sanitaires et régionales, le GEM, partiellement ouvert en 2024, ouvre désormais officiellement ses portes, devenant un joyau du patrimoine et un moteur économique pour l’Égypte.

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Sami Jallouli : enjeux et réalités des alliances internationales

01. November 2025 um 16:55

Le politologue Sami Jallouli analyse les relations internationales complexes autour de la Chine et de la Russie, soulignant que ces puissances majeures ne considèrent les petits États que comme des pions secondaires.

Selon lui, le véritable affrontement mondial oppose les États-Unis, puissance militaire et économique traditionnelle, à une Chine montante et compétitive dans plusieurs secteurs clés. Sami Jallouli met en garde contre une confiance aveugle envers la Chine et la Russie, rappelant que ces pays sacrifient leurs alliés quand leurs intérêts l’exigent, comme en témoignent les situations en Libye et en Syrie.
Il revient également sur le récent vote au Conseil de sécurité de l’ONU sur l’autonomie du Sahara, notant que le retrait de la Chine et de la Russie, alliées de l’Algérie, témoigne d’un compromis tacite avec les puissances occidentales. Pour lui, cette décision constitue une victoire indiscutable du Maroc, qui exerce une souveraineté de fait sur le territoire depuis plusieurs décennies.

Sami Jallouli conclut que la politique étrangère est avant tout dirigée par les intérêts stratégiques, et non par l’émotion ou la morale, soulignant la nécessité pour la Tunisie de mieux comprendre ces dynamiques changeantes.

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UGTT appelle à un dialogue social global et soutient la grève dans les banques

01. November 2025 um 14:04

Anouar Ben Kaddour, secrétaire général adjoint de l’UGTT en charge des études et de la documentation, a insisté sur l’importance d’adopter une approche globale dans les négociations avec le gouvernement, au-delà des seules questions salariales. Et ce lors d’une réunion organisée samedi 1er novembre 2025 au siège de l’Union régionale du travail de Kébili.

Il a souligné que les discussions doivent aussi intégrer les préoccupations liées à la santé et la sécurité au travail ainsi qu’à la promotion d’un emploi décent.

Commentant la hausse de la masse salariale envisagée dans le projet de loi de finances 2026, il a rappelé que seul un véritable dialogue social permettra de dépasser la crise sociale, politique et économique traversée par le pays. Le responsable syndical a également dénoncé les obstacles rencontrés par l’action syndicale et le rôle de l’UGTT, citant les restrictions affectant le droit syndical et les négociations collectives.

Enfin, il a exprimé le soutien de la centrale syndicale à la grève des secteurs bancaire et financier, prévue les 3 et 4 novembre.

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Affaire Abir Moussi: report du procès au 21 novembre 2025

31. Oktober 2025 um 17:34

La chambre criminelle de la Cour d’appel de Tunis a reporté au 21 novembre l’examen du dossier impliquant la présidente du Parti destourien libre, Abir Moussi, afin de lui permettre de désigner un avocat pour assurer sa défense, rapporte Mosaïque fm.

Ce vendredi, Abir Moussi s’est présentée devant la Cour d’appel pour faire appel du jugement de première instance qui l’avait condamnée à deux ans de prison, suite à une plainte déposée par l’Instance supérieure indépendante pour les élections.

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Repenser le partenariat Tunisie–FMI : comment réformer sans fragiliser l’économie nationale ?

31. Oktober 2025 um 17:13

Face aux défis structurels persistants et aux contraintes macroéconomiques, la Tunisie se trouve à un carrefour crucial dans sa relation avec le Fonds Monétaire International (FMI).

Les récentes projections du FMI, publiées en octobre 2025, dessinent une trajectoire économique raisonnablement stable mais fragile, soulignant l’impératif de réformes bien calibrées pour ne pas compromettre la résilience sociale et économique du pays.

Les chiffres clés révèlent plusieurs points d’attention : une croissance du PIB modérée autour de 1,4% jusqu’en 2030, des taux d’investissement en baisse constante passant de plus de 21% en 2015 à moins de 10% en 2030, ainsi qu’un niveau élevé d’inflation, prévu à près de 9,5% à l’horizon 2030. Parallèlement, l’endettement public connaît une escalade continue, avec une dette atteignant près de 91% du PIB en 2030, tandis que le déficit budgétaire et le déficit primaire restent structurellement négatifs.

Cette situation économique requiert un partenariat rénové avec le FMI, focalisé sur des réformes assurant la stabilité macroéconomique tout en protégeant les couches vulnérables et en stimulant l’investissement productif. L’enjeu est clair : comment conjuguer rigueur budgétaire et soutien à la croissance inclusive ?

Pour réussir cette réforme sans fragiliser davantage le tissu socio-économique, Héla Ben Hassine Khalladi, maitre de conférence à la faculté des Sciences Economiques et de Gestion de Tunis) estime que plusieurs pistes doivent être explorées :

Réorienter les politiques de réduction des déficits en privilégiant l’efficacité des dépenses publiques, notamment en améliorant la gouvernance et la transparence.
Ainsi, le succès du partenariat Tunisie–FMI dépendra d’une approche équilibrée qui concilie les impératifs économiques et la stabilité sociale. Il s’agit de repenser ce partenariat comme un levier pour une transformation économique durable, loin des ajustements à court terme qui risquent d’aggraver la vulnérabilité du pays.

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Budget de l’État 2025: Moins d’emprunts intérieurs, cap sur l’endettement extérieur

31. Oktober 2025 um 16:06

L’expert en économie Ridha Chkoundali a analysé le Budget de l’État 2025-2026 en mettant en lumière des chiffres clés. Les dépenses prévues pour 2026 s’élèvent à 79,6 milliards de dinars, soit une légère augmentation d’environ 3 milliards par rapport à 2025 (76,6 milliards de dinars).

Concernant la structure des recettes, il indique que les recettes fiscales pour 2025 s’élèvent à 47,8 milliards de dinars. Bien que les chiffres exacts pour 2026 ne soient pas précisés au même niveau, leur poids relatif devrait rester important. Les recettes non fiscales atteignent 4,8 milliards de dinars en 2025.

Ridha Chkoundali souligne également une réduction notable des emprunts intérieurs, qui passent de 19,1 milliards de dinars en 2025 à 13,5 milliards en 2026. En revanche, les emprunts extérieurs augmentent, passant de 6,8 milliards en 2025 à 9,5 milliards en 2026, ce qui traduit un recours accru au financement externe.

En résumé, la masse salariale reste un poste lourd et difficile à réduire, tandis que les dépenses de développement stagnent, ce qui pourrait ralentir certains investissements structurants. L’État prévoit de financer la hausse des dépenses principalement par une augmentation des emprunts extérieurs et une légère progression des recettes.

Le projet de loi de finances 2026 anticipe donc une légère augmentation du budget total, avec une évolution notable dans la structure du financement : une baisse des emprunts internes compensée par un recours accru à l’endettement externe, une stabilité des dépenses de fonctionnement, et une pression à la hausse sur les autres dépenses. 

 

 

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