Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Gestern — 17. Oktober 2025Haupt-Feeds

Fiscalité mondiale en mutation : colloque international à Tunis les 23 et 24 octobre

17. Oktober 2025 um 20:20

« La coopération fiscale internationale à l’aune du nouvel ordre fiscal international ». C’est le thème d’un colloque international qui se tiendra les 23 et 24 octobre 2025 à Tunis.

Organisé par l’Observatoire tunisien de l’économie (OTE), en partenariat avec le Laboratoire des sciences constitutionnelles, administratives et financières (LSCAF) de la Faculté de droit et des sciences politiques de Tunis, cet événement vise à explorer les défis contemporains et les réponses possibles à la transformation du système fiscal mondial.

D’après le site de l’Observatoire, la coopération fiscale internationale s’impose aujourd’hui comme un champ de réflexion et d’action prioritaire, en raison des mutations profondes de l’économie mondiale. La mondialisation, la digitalisation de l’économie et l’intensification de la concurrence fiscale entre États ont fragilisé les systèmes fiscaux nationaux, entraînant des pertes de ressources significatives.

Un engagement crucial…

Le colloque analysera les réponses à ces défis, notamment le cadre BEPS 2.0 de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), considéré comme insuffisant, et l’avancée décisive que représente le processus en cours aux Nations unies pour l’élaboration d’une convention-cadre sur la coopération fiscale internationale. Pour des pays comme la Tunisie et ceux d’Afrique du Nord, confrontés à la nécessité d’accroître leurs recettes fiscales, l’engagement dans cette dynamique est crucial.

La première journée sera consacrée à l’étude du nouvel ordre fiscal international, en explorant le rôle respectif de l’OCDE et de l’ONU, ainsi que les défis et perspectives des réformes pour les systèmes fiscaux des pays d’Afrique du Nord.

 

Les défis spécifiques de la coopération fiscale

La deuxième journée portera sur les défis spécifiques de la coopération fiscale, tels que l’évasion fiscale, l’économie numérique et le financement d’un développement équitable. Les panels aborderont des thèmes comme l’adaptation des standards de droit fiscal international, la taxation du numérique, la résolution des différends et l’articulation entre conventions bilatérales et objectifs de développement.

Cet événement réunira des universitaires, des experts, des praticiens et des représentants de la société civile pour débattre des contours et des enjeux de ces réformes majeures du système fiscal international.

L’article Fiscalité mondiale en mutation : colloque international à Tunis les 23 et 24 octobre est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Baisse hebdomadaire de 0,2% de l’indice phare de la Bourse de Tunis 

17. Oktober 2025 um 17:21

L’indice phare de la Bourse de Tunis a clôturé la semaine du 16 octobre sur une note négative, glissant de –0,2 % à 12 340,7 points. Depuis le début de l’année en cours, le TUNINDEX ramène, ainsi, sa performance à 24,7 %.

Les échanges transigés sur la semaine ont été de l’ordre de 23 MDT. Notons, à cet effet la réalisation de deux transactions de bloc sur les titres ATTIJARI BANK (2,7 MDT) et SFBT (2,6 MDT).

Analyse des valeurs

▪ Le titre TUNINVEST s’est offert la meilleure performance de la semaine. L’action de la société d’investissement s’est envolée de 13,9 % à 13,170 DT, dans un flux anémique de mille dinars.

▪ Le titre TUNISIE LEASING & FACTORING a réussi à se distinguer sur la semaine. L’action du leader du secteur du leasing en Tunisie a pris 8,8 % à 33,380 DT. La valeur a drainé un volume de 497 mille dinars sur la semaine.

▪ Le titre STIP s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. Sans faire l’objet de transactions, l’action de l’unique producteur de pneus en Tunisie a accusé une correction de -15,5 % à 2,840 DT.

▪ Le titre UADH s’est mal comporté sur la semaine. L’action du pôle automobile du groupe LOUKIL a régressé de 5,1 % à 0,560 DT. La valeur a amassé de maigres échanges de 11 mille dinars sur la semaine.

▪ Le titre SFBT a chapeauté le palmarès des volumes. L’action du géant agroalimentaire a accusé une baisse de 2,3 % à 12,500 DT. La valeur a alimenté le marché avec des capitaux de 4,8 MDT sur la semaine.

Les nouvelles du marché

▪ ATB : augmentation de capital en numéraire réservée à l’actionnaire de référence en vue

L’ATB informe le public que son Conseil d’Administration réuni le 9 octobre 2025 a décidé de convoquer une Assemblée Générale Extraordinaire qui se tiendra le 28 novembre 2025 à l’effet de délibérer sur la proposition d’augmenter le capital social de 128 MDT à 150 MDT.

Cette augmentation se fera par l’émission de 22 millions de certificats d’investissement réservée à l’actionnaire de référence l’ARAB BANK. L’émission se fera au prix de 3,500 DT le certificat, composé de 1,000 DT valeur nominale et de 2,500 DT de prime d’émission.

Les certificats d’investissement ainsi émises, porteront jouissance à partir du 1er janvier 2026.

L’émission des certificats d’investissement, sera accompagnée par l’émission de 22 de millions certificats de droit de vote qui seront répartis entre les actionnaires de l’ATB au moment de l’émission et au prorata de leurs parts dans le capital.

L’article Baisse hebdomadaire de 0,2% de l’indice phare de la Bourse de Tunis  est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Appel à la résolution de la crise environnementale à Gabès

17. Oktober 2025 um 17:12

Le mouvement La Tunisie en avant, la Coalition Soumoud, l’Ordre national des avocats de Tunisie et le Syndicat national des journalistes tunisiens ont appelé, vendredi 17 octobre, dans des déclarations, à trouver rapidement une solution au problème environnemental dans le gouvernorat de Gabès afin de stopper les dangers de l’infiltration d’émissions toxiques provenant du complexe chimique.

Dans ce cadre, ils estiment nécessaire de lancer le débat avec les habitants et éviter l’occultation dans la couverture médiatique.

Le mouvement La Tunisie en avant met en garde, dans sa déclaration, le pouvoir exécutif contre l’adoption d’une approche sécuritaire pour faire face aux manifestations qui se déroulent dans la région, appelant à « accélérer la prise de mesures combinant des solutions immédiates pour stopper les dangers et d’autres radicales pour créer un environnement sain et des conditions de vie décentes».

Le parti attribue l’aggravation de la situation environnementale dans le gouvernorat et les dommages causés sur la santé à la « vision des gouvernements successifs qui ont considéré la région comme une source financière, sans aucune considération aux autres aspects ».

Le parti condamne ce qu’il qualifie de « tentatives d’exploiter ces manifestations par certains pour vandaliser les biens publics et privés et inciter à la destruction et au chaos, dans le seul but de discréditer le militantisme populaire légitime ».

De son côté, la Coalition Soumoud a appelé à activer « l’accord de 2017 » dans le cadre d’un calendrier clair, avec la participation des représentants de la région et de la société civile dans le suivi et l’exécution.

En effet, l’accord de 2017 prévoit « le démantèlement des unités polluantes du complexe chimique de Gabès, leur transfert hors des quartiers résidentiels et l’arrêt du rejet en mer du phosphogypse ».

La coalition demande le lancement immédiat d’une « transition environnementale et développementale équitable et durable qui place la vie humaine et sa dignité au-dessus de toute autre considération ».

Pour sa part, l’Ordre des avocats a annoncé sa « disposition à soutenir les habitants de Gabès et à suivre la situation par l’intermédiaire de la section régionale de l’Ordre des avocats », estimant que « les mesures sécuritaires qui ont accompagné les mouvements populaires étaient non adaptées au caractère pacifique des manifestations ».

Quant au traitement médiatique des mouvements de protestation à Gabès, le Syndicat national  des journalistes tunisiens a insisté sur la nécessité « d’éviter l’occultation médiatique ou la couverture sélective », estimant que cela est de nature « à porter un coup à la confiance du public dans les médias et au droit des citoyens à l’information ».

Le syndicat a aussi appelé les médias publics à respecter le principe du service public de l’information basé sur l’objectivité, le pluralisme et le droit à l’information, à éviter toute forme de censure et à considérer que le silence sur les questions qui préoccupent les citoyens est une forme d’autocensure qui « fragilise le service public et lui fait perdre sa crédibilité auprès du public ».

L’article Appel à la résolution de la crise environnementale à Gabès est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

BH INVEST célèbre son 30ème anniversaire

17. Oktober 2025 um 17:01

BH INVEST, filiale du Groupe BH et un des principaux intermédiaires en Bourse en Tunisie, a célébré le 17/10/2025 son 30ème anniversaire, lors d’une cérémonie organisée à cette occasion au sein de son siège social.

Notons dans ce cadre qu’à travers son expérience et son personnel hautement qualifié, cette société est considérée comme l’un des principaux experts en gestion de portefeuille et en gestion d’actifs, permettant aux entreprises et aux particuliers de fructifier leurs placements.

BH INVEST intervient également auprès des PME pour apporter ses conseils dans des opérations d’ingénierie financière diverses auxquelles elle consacre son savoir-faire à l’optimisation des montages combinant des instruments et techniques financiers variés.

Rappelons aussi que BH INVEST a achevé l’année 2024 sur une note positive en remportant le prestigieux label international « Elu Service Client de l’Année 2025 », dans la catégorie « Intermédiaire en Bourse ».

La BH INVESTa renoué avec l’excellence en 2025 suite à sa certification ISO 9001.

L’article BH INVEST célèbre son 30ème anniversaire est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

PLF 2026 : 130 dinars mensuels pour les malades atteints de « xeroderma pigmentosum »

17. Oktober 2025 um 16:14

Une prime mensuelle de 130 dinars sera octroyée aux personnes atteintes de la maladie « xeroderma pigmentosum » – communément appelée « enfants de la lune » – pour couvrir une partie des frais d’acquisition des équipements préventifs. C’est ce que prévoit le projet de loi de finances 2026 dans son article 36.

Les modalités d’octroi de cette prime seront fixées par un arrêté conjoint entre les ministres des Affaires sociales, de la Santé et des Finances.

Le projet de loi de finances prévoit également une réduction des taxes sur les bus et les véhicules à 8 ou 9 places acquis par les associations qui soutiennent les enfants atteints de la maladie « xeroderma pigmentosum ».

L’article PLF 2026 : 130 dinars mensuels pour les malades atteints de « xeroderma pigmentosum » est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le PLF 2026 prévoit la création de plusieurs lignes de financement du développement

17. Oktober 2025 um 15:27

Le projet de loi de finances 2026 prévoit l’allocation d’une enveloppe supplémentaire de 35 millions de dinars provenant des ressources du Fonds national pour l’emploi pour la création d’une ligne de financement des sociétés communautaires afin de soutenir leur financement, d’accélérer leur création et de stimuler le développement et l’emploi.

 

Il est en outre prévu la création de nouvelles lignes de financement, dans le but de renforcer l’emploi et de soutenir l’investissement pour parvenir à un développement équitable et soutenir le financement des entreprises économiques dans les régions les moins développées.

Conformément à l’article 24 de ce projet, et dans le cadre de l’appui du financement des entreprises économiques dans les régions les moins développées, une ligne de financement d’un montant de 15 millions de dinars provenant des ressources du Fonds national pour l’emploi est allouée à l’octroi de prêts à des conditions préférentielles pour financer des activités dans tous les domaines économiques selon les indicateurs de développement régional, pendant deux ans, c’est-à-dire du 1er janvier 2026 au 31 décembre 2027, la priorité étant accordée aux régions les moins développées.

Le projet de loi de finances prévoit également, dans son article 26, la création d’une ligne de financement d’un montant de 10 millions de dinars sur les ressources du Fonds national pour l’emploi, destinée à financer les besoins de gestion et d’exploitation à des conditions préférentielles pendant la période allant du 1er janvier 2026 au 31 décembre 2027.

Dans son article 27 et dans le cadre du soutien à l’autofinancement au profit des promoteurs, le PLF prévoit la création d’une ligne de financement d’un montant de 23 millions de dinars sur les ressources du Fonds national pour l’emploi, consacrée à l’octroi de prêts sans intérêts et sans garantie pour soutenir l’autofinancement des porteurs de projets et des micro-entreprises, du 1er janvier 2026 au 31 décembre 2026.

L’article Le PLF 2026 prévoit la création de plusieurs lignes de financement du développement est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

BCT : un nouveau billet de dix dinars en circulation dès le 17 octobre 2025

17. Oktober 2025 um 12:37

La Banque centrale de Tunisie  BCT annonce la mise en circulation d’un nouveau billet de banque de dix dinars (type 2020), à compter du 17 octobre 2025. Ce billet, muni d’un cours légal et d’un pouvoir libératoire, reprend les mêmes motifs et éléments de sécurité que ceux actuellement en circulation.
Seule la date d’émission, portée au « 25-07-2025 », ainsi que les signatures du Gouverneur, Fethi Zouhair Nouri, et du Vice-Gouverneur, M. Mourad Abdessalem, distinguent ce nouveau tirage.
Ce billet circulera en parallèle avec l’ensemble des billets de même dénomination et type déjà en usage. Cette décision fait suite à la délibération du conseil d’administration de la Banque centrale datée du 20 juin 2024.

Avec communiqué

L’article BCT : un nouveau billet de dix dinars en circulation dès le 17 octobre 2025 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’ONFP confie à l’ENA le renforcement des compétences de ses cadres 

17. Oktober 2025 um 12:36

L’Office national de la famille et de la population (ONFP) et l’École nationale d’administration (ENA) ont signé un accord de partenariat, jeudi 16 octobre à Tunis, visant à renforcer les compétences des cadres de l’ONFP en matière de leadership, de gouvernance et de gestion moderne des ressources.

L’accord a été paraphé par le président-directeur général de l’ONFP, Mohamed Ali Douaâji, et la directrice générale de l’ENA, Khaoula Abidi.

Selon la page officielle de l’ONFP sur Facebook, cette collaboration vise également à adapter les pratiques de l’Office aux exigences de l’administration moderne, à travers l’échange d’expériences, de savoir-faire et l’organisation de programmes de formation conjoints dans les domaines du développement humain et de la gestion administrative.

Les deux institutions ont souligné l’importance stratégique de ce partenariat pour améliorer la performance institutionnelle, renforcer les ressources humaines et promouvoir une culture de qualité et d’efficacité au sein de leurs structures respectives.

L’article L’ONFP confie à l’ENA le renforcement des compétences de ses cadres  est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tunis abrite les 2èmes « Rencontres du Financement » le 21 octobre

17. Oktober 2025 um 12:24

La deuxième édition des « Rencontres du Financement », un événement destiné à connecter les entreprises avec les principaux investisseurs, se tiendra le 21 octobre à Tunis. C’est ce qu’annonce la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-française (CCITF) sur sa page Facebook.

Cette journée vise à permettre aux adhérents et partenaires de la CCITF de découvrir des solutions de financement concrètes. Mais elle servira aussi à identifier les leviers adaptés à leurs projets de développement. De même qu’à établir des contacts directs avec les décideurs du secteur financier.

Dans ce cadre, l’événement réunira les principaux bailleurs de fonds internationaux et nationaux. Au nombre desquels on peut citer : la Société Financière Internationale (IFC); la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD); le Groupe de la Banque africaine de développement; Proparco; Bpifrance; ainsi que des institutions financières tunisiennes.

En outre, le programme comprend des conférences et panels qu’animeront des représentants de ces institutions. Les thématiques abordées porteront successivement sur le rôle des bailleurs multilatéraux, puis sur celui des bailleurs nationaux et bilatéraux.

De plus, l’événement sera ponctué par des rencontres directes (B2B) entre porteurs de projets et financiers, ainsi qu’un cocktail de réseautage destiné à approfondir les échanges et à favoriser les synergies.

L’article Tunis abrite les 2èmes « Rencontres du Financement » le 21 octobre est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La crise environnementale de Gabès s’invite au CNRD

17. Oktober 2025 um 07:42

La détérioration de la situation environnementale et sanitaire à Gabès et les derniers développements survenus dans la région ont été au centre de la réunion du bureau du Conseil national des régions et des districts (CNRD), tenue jeudi 16 octobre.

S’exprimant à l’ouverture de cette réunion, le président du CNRD, Imed Derbali, a rappelé le droit des habitants de Gabès à vivre dans un environnement sain et sûr. Ce droit est garanti par la Constitution à tous les citoyens, indique un communiqué du Conseil.

M. Derbali a souligné l’urgence de prendre les mesures nécessaires pour stopper les émissions toxiques. Tout en appelant à agir en toute responsabilité et à privilégier le dialogue calme et constructif pour répondre aux revendications légitimes des citoyens.

Il estime important d’accélérer la mise en place d’une approche de développement inclusive et globale pour transformer la région de Gabès en un pôle économique diversifié et attractif pour les investissements. Et ce, compte tenu de ses riches ressources naturelles et de son potentiel humain.

La même source annonce que le bureau du Conseil a décidé de soumettre le projet de loi de finances pour l’année 2026 aux commissions et de rester en session permanente durant l’examen de ce projet.

Le président du CNRD a décidé d’adresser des questions écrites des députés aux ministères concernés, ainsi que la proposition parlementaire visant à créer une commission d’enquête sur la dégradation de la situation environnementale et sanitaire à Gabès aux commissions des secteurs de production, des services et de développement social pour étude et élaboration d’un programme détaillé.

L’article La crise environnementale de Gabès s’invite au CNRD est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Une consécration mondiale pour le professeur Riadh Gouider

17. Oktober 2025 um 07:26

Le professeur Riadh Gouider, neurologue tunisien de renom, a été élu premier vice-président de la Fédération mondiale de neurologie (WFN – pour World Federation of Neurology) lors du Congrès mondial de neurologie qui a eu lieu à Séoul du 12 au 15 octobre 2025.

Cette élection, face à un candidat australien, marque une étape importante pour le Pr Gouider qui devient ainsi le premier neurologue exerçant en Afrique et dans le monde arabe à occuper cette fonction au sein de cette organisation internationale de référence.

Chef du Service de Neurologie, du Centre SEP et Alzheimer à l’Hôpital universitaire Razi, le Pr Gouider œuvre depuis plusieurs années pour le développement de la recherche et de la formation dans le domaine des neurosciences.

 

 

Il préside le Réseau tunisien des associations de neurologie et de neurosciences, et est membre élu de l’Académie française de médecine.

Cette nomination confirme la place importante de la neurologie tunisienne sur la scène scientifique mondiale.

L’article Une consécration mondiale pour le professeur Riadh Gouider est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Grève générale annoncée dans le secteur bancaire les 3 et 4 novembre 2025

16. Oktober 2025 um 17:08

Le Conseil sectoriel des banques et institutions financières, réuni jeudi 16 octobre 2025 a décidé d’organiser une grève générale sectorielle les 3 et 4 novembre 2025.

Cette mobilisation vise à défendre le droit syndical et la négociation collective pour l’année 2025, tout en rejetant les décisions unilatérales prises sans concertation préalable.

Selon le communiqué, cette action répond à une domination accrue du capital financier, tant local qu’étranger, et cherche à garantir le respect des droits syndicaux fondamentaux. Il a également alerté sur les conséquences potentielles du projet de loi de finances 2026 sur le secteur bancaire, rappelant l’attachement des employés aux augmentations salariales et à la poursuite des négociations pour l’année à venir.

Le responsable a insisté sur les risques économiques et sociaux liés à l’adoption de mesures unilatérales, citant en exemple la loi sur la sous-traitance adoptée sans dialogue social. Ce mouvement illustre ainsi les fortes tensions sociales persistantes dans le secteur bancaire, malgré une stabilité globale du secteur financier.

L’article Grève générale annoncée dans le secteur bancaire les 3 et 4 novembre 2025 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Jendouba – Pour une gestion durable des ressources naturelles

16. Oktober 2025 um 20:40

L’Institut national des grandes cultures (INGC) et l’Office de développement sylvo-pastoral du nord-ouest (ODESYPANO) mobilisent les acteurs agricoles de Jendouba pour la valorisation de l’eau verte et la conservation des sols à travers la mise à échelle de mesures de gestion durable des ressources naturelles.

 

Face à la variabilité climatique croissante et à la raréfaction des ressources en eau, la Tunisie est confrontée à des défis environnementaux majeurs : hausse des températures, baisse des précipitations, sécheresses prolongées, érosion et dégradation des sols.

Ces conditions entraînent une diminution significative du niveau des barrages, aujourd’hui limités à environ 30 % de leur capacité, et imposent des mesures de rationnement qui affectent directement le secteur agricole, pilier de la sécurité alimentaire nationale.

Dans ce contexte, le renforcement des capacités techniques des agriculteurs et agricultrices et la diffusion de mesures durables de gestion des eaux et des sols constituent des leviers essentiels pour mieux conserver les eaux pluviales dans le sol et diminuer la pression sur les autres sources en eau, contribuant ainsi à l’équilibre hydrique. Ces mesures permettent également d’améliorer la productivité, restaurer les terres dégradées et renforcer la résilience du secteur face aux changements climatiques.

Renforcement de la résilience climatique à travers la gouvernance des ressources naturelles

C’est dans ce cadre qu’intervient le projet de coopération tuniso-allemande « Renforcement de la Résilience climatique à travers la Gouvernance des Ressources naturelles » (ReGnR), mandaté par le Ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), cofinancé par l’Union Européenne (UE) et mis en œuvre par la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH, en collaboration avec le Ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche (MARHP) et le Ministère de l’Environnement (ME).

Dans le gouvernorat de Jendouba, le projet accompagne les efforts de l’Institut National des Grandes Cultures (INGC) et de l’Office de développement sylvo-pastoral du nord-ouest (ODESYPANO), en coordination avec la Direction générale de l’aménagement et de la conservation des terres agricoles (DGACTA), à travers le lancement prochain de deux programmes d’appui destinés aux agriculteurs, agricultrices et acteurs locaux. Ces programmes visent la mise à l’échelle de pratiques durables de gestion des ressources en eau et des sols, en particulier la mobilisation et la valorisation de “l’eau verte” qui est l’humidité naturellement stockée dans le sol et disponible pour les plantes. Valoriser l’eau verte et promouvoir des mesures durables de gestion des ressources en eau et sols. 

Le projet ReGnR lance deux appels à participation dans le gouvernorat de Jendouba. Ils s’adressent aux agriculteurs et agricultrices, aux organisations professionnelles agricoles, aux ONG ainsi qu’aux très petites et moyennes entreprises souhaitant s’engager dans la mise en œuvre de pratiques durables de gestion de l’eau et des sols dans les grandes cultures, les parcours et les oliveraies :

  • Grandes cultures (en partenariat avec l’INGC) dans les délégations de Aïn Draham, Balta-Bouaouane et Bou Salem.

Période de candidature : du 30 septembre au 30 octobre 2025.

Lien de participation

 

  • Parcours et oliveraies (en partenariat avec l’ODESYPANO) dans les délégations de Fernana et Ghardimaou.

Période de candidature : du 9 septembre au 30 octobre 2025.

Lien de participation

 

Mobiliser et former les acteurs agricoles pour la conservation des eaux et des sols

Agissant de manière ciblée dans les zones montagneuses, l’ODESYPANO a lancé une première phase d’appel à manifestation d’intérêt qui a suscité un large engouement : 1 914 agriculteurs/trices et 22 structures intermédiaires (organisations professionnelles, ONG et petites entreprises agricoles) ont ainsi exprimé leur volonté de participer au programme.

L’ODESYPANO accompagne actuellement les candidats à travers des actions de sensibilisation et un appui à la formulation de projets de Conservation des Eaux et des Sols « CES », portant notamment sur la construction d’ouvrages CES, la réhabilitation de sols par plantation, le compostage et l’amendement organique. Après la sélection des candidat·e·s, l’ODESYPANO, en collaboration avec les acteurs impliqués, prévoit d’assurer un accompagnement spécifique durant les saisons agricoles 2025-2026 et 2026-2027, afin d’appuyer la mise en œuvre des projets retenus.

Cet appui consiste en l’organisation de sessions de formation et d’un accompagnement technique de proximité, ainsi qu’en la distribution de semences fourragères et de plants de variétés résistantes à la sécheresse.

En parallèle, l’Institut National des Grandes Cultures (INGC) lance un appel à candidature pour sélectionner 80 agriculteurs et agricultrices leaders en matière de conservation des eaux et des sols dans les grandes cultures. Les pratiques promues incluent le semis direct, l’agriculture de conservation, les cultures de couverture et les associations fourragères. Cette initiative vise à former et accompagner des agriculteurs leaders capables de diffuser à grande échelle des techniques agricoles durables et innovantes.

Les participant-e-s bénéficieront d’une formation approfondie et mettront en œuvre des parcelles de mise à l’échelle lors de la saison agricole en cours et la suivante, afin d’illustrer concrètement les bénéfices de ces pratiques sur la productivité et la durabilité des exploitations. Les agriculteurs/trices leaders sélectionnés.es sont également appelé.e.s à diffuser ces pratiques à au moins 10 agriculteurs/trices dans leurs territoires, en ancrant une approche de diffusion en cascade des compétences acquises.

Une démarche concertée et inclusive

Ces actions sont appuyées par deux comités régionaux associant les autorités locales, les structures agricoles et les organisations professionnelles. Ils assureront un accompagnement technique et participatif tout au long du processus, de la sélection des bénéficiaires jusqu’à la mise en œuvre des projets sur le terrain.

Avec communiqué

L’article Jendouba – Pour une gestion durable des ressources naturelles est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La Tunisie expose les atouts de son tourisme médical à Istanbul

16. Oktober 2025 um 20:21

L’ambassade de Tunisie à Ankara (Turquie) a organisé, mercredi 15 octobre, à Istanbul une rencontre sur le tourisme médical et de bien-être en Tunisie, ayant pour thème « la coopération tuniso- turque dans le domaine du tourisme médical et de bien-être », en marge du Forum de coopération économique arabo-turc qui se tient du 14 au 17 octobre 2025.

 

Selon un communiqué publié sur la plateforme « Tunisia Nouveau Hub » du ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger,  cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts visant à renforcer les relations économiques et d’investissement entre la Tunisie et la Turquie et la recherche de partenariats gagnant-gagnant entre les deux parties.

 

Cette manifestation, à laquelle ont assisté plusieurs hommes d’affaires turcs et arabes,  des représentants du secteur privé, des professionnels, des experts et des représentants d’associations actives dans ce domaine, constitue une opportunité idoine pour promouvoir la Tunisie en tant que destination leader du tourisme médical et de bien-être.

Les atouts de la Tunisie en matière de tourisme médical et de bien-être explosés aux professionnels

La délégation tunisienne, représentée par l’ambassadeur de Tunisie en Turquie, Ahmed Ben Sghaier, la directrice générale chargée de l’exportation des services de santé et de soutien à l’investissement au ministère de la Santé, Bchira Rhaim, et la directrice générale de l’Office national du thermalisme et de l’hydrothérapie, Chahnaz Ayari Guizani, a fait un exposé des différentes  caractéristiques et des avantages de la Tunisie en tant que destination du tourisme médical et de bien-être et des nombreuse réussites enregistrées dans ce domaine, au cours de ces dernières années, lui permettant de se positionner sur les plans régional et mondial.

 

Les intervenants ont souligné que ces réussites sont dues aux efforts du cadre médical hautement qualifié et formé, à l’infrastructure moderne des cliniques, des hôpitaux et des centres de thalassothérapie dotés d’équipement modernes, aux prix compétitifs et à la situation géographique de la Tunisie qui se distingue par sa richesse culturelle, son patrimoine et sa diversité naturelle.

 

Les participants ont visionné une vidéo qui comporte des données sur le secteur de la santé et les services de soins offerts aux étrangers , ainsi que des images attrayants de centres de thalassothérapie en Tunisie.

 

Pour une renforcement de la coopération tuniso-turque

 

L’ancien ministre de la Santé et du Tourisme turc, Bulent Akarcali, et la présidente de l’Association turque de tourisme médical, Dr Aysun Bay, ont souligné, dans leurs interventions, l’importance de renforcer la coopération tuniso-turque dans le domaine du tourisme médical, en particulier à la lumière de l’expérience brillante des deux pays.

Ils ont exprimé leur disposition à établir des réseaux de communication et de coopération avec divers acteurs tunisiens et à établir des partenariats futurs et de participer aux manifestations organisées dans les deux pays.

A cette occasion, une exposition a été organisée qui comprend un stand sur le tourisme médical et de bien-être en Tunisie, équipé d’un écran de projection, de brochures, de documents et de graphiques sur les projets d’investissement futurs.

L’article La Tunisie expose les atouts de son tourisme médical à Istanbul est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Biodiversité – Tortues vertes : l’UCIN soulagée !

16. Oktober 2025 um 16:57

Auparavant surexploitées pour leur viande, leurs œufs et leur carapace, les tortues vertes ne sont plus aujourd’hui en danger d’extinction. L’Union internationale pour la conservation de la nature (UCIN), qui a tenu son congrès mondial, du 9 au 15 octobre à Abu Dhabi aux Emirats arabes unis, a annoncé, officiellement, que le statut de conservation de cette espèce de tortues marines a été actualisé, passant de « en danger » à « préoccupation mineure ».

Ce changement de statut est dû à une action mondiale coordonnée de conservation, allant des patrouilles de nidification sur les plages et des lâchers de tortues, à la prévention des captures accidentelles dans les engins de pêche, indique l’UCIN.

Dans sa dernière mise à jour de sa « Liste rouge », conçue pour classer les espèces présentant un risque élevé d’extinction globale, publiée le 10 octobre 2025, l’IUCN, a fait savoir que la population mondiale de tortues vertes a augmenté de 28 %, malgré les menaces persistantes.

« Le rétablissement mondial actuel de la tortue verte est un exemple frappant de ce que des actions de conservation coordonnées à l’échelle mondiale, peuvent accomplir en plusieurs décennies pour stabiliser, voire restaurer, les populations d’espèces marines à longue durée de vie. De telles approches doivent se concentrer non seulement sur les tortues, mais, aussi, sur la préservation de la santé de leurs habitats et l’intégrité de leurs fonctions écologiques. Les tortues marines ne peuvent survivre sans des océans et des côtes sains, tout comme les humains. Des efforts de conservation soutenus sont essentiels pour garantir la pérennité de ce rétablissement », a déclaré Roderic Mast, coprésident du Groupe de spécialistes des tortues marines de la Commission de survie des espèces de l’UICN, cité par la Revue scientifique en ligne « Oceanographic« .

Les tortues vertes, nommées, ainsi, en raison de la teinte verte de leur graisse corporelle, résultat de leur régime alimentaire essentiellement herbivore, jouent un rôle crucial dans l’écosystème marin, en se nourrissant principalement d’algues et de plantes marines. Elles contribuent, ainsi, à maintenir la santé des écosystèmes côtiers et des récifs coralliens.

Elles comptent parmi les plus grandes espèces de tortues marines et sont l’une des sept espèces de tortues marines encore vivantes aujourd’hui, dont deux sont encore en danger critique d’extinction.

L’article Biodiversité – Tortues vertes : l’UCIN soulagée ! est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Vers une nouvelle ère électrique : Toyota dévoile ses trois technologies de batteries du futur

16. Oktober 2025 um 16:47

Fidèle à sa vision d’une mobilité durable, le leader mondial réaffirme son engagement dans l’innovation électrique avec des percées technologiques inédites dans les batteries, ouvrant la voie à une nouvelle ère de mobilité.

Le constructeur japonais annonce ainsi le lancement imminent de trois nouvelles technologies de batteries destinées à ses véhicules électriques, prévues entre 2026 et 2028. Ces nouvelles batteries, dotées d’autonomies impressionnantes et de temps de recharge remarquablement réduits, visent à répondre mieux aux attentes croissantes des consommateurs en matière de performance et d’efficacité énergétique.

Deux nouvelles batteries à électrolytes liquides en développement chez Toyota

Soucieuse de la multiplication des besoins des conducteurs, Toyota développe simultanément plusieurs solutions de batteries adaptées à différents types de véhicules et usages. Parmi les trois technologies principales actuellement en développement, deux concernent les batteries à électrolytes liquides, qui sont actuellement les plus couramment utilisées dans les véhicules électriques. La première, baptisée « Performance », sera disponible dès l’année prochaine et permettra d’atteindre une autonomie maximale de 800 km grâce à des améliorations aérodynamiques et une réduction du poids des véhicules mais promettra également un temps de recharge de 10 à 80 % en seulement 20 minutes.

La deuxième batterie, nommée « Popularisation », sera lancée entre 2026 et 2027. Elle permettra également une recharge de 10 à 80 % en moins de 30 minutes sur un chargeur rapide, et pourrait devenir la solution privilégiée pour les modèles d’entrée de gamme ou urbains.

Une batterie solide révolutionnaire pour des performances exceptionnelles

La troisième et dernière batterie, « High Performance », sera commercialisée entre 2027 et 2028. Contrairement aux deux précédentes, il s’agira d’une batterie solide, dotée d’une autonomie impressionnante de 1 200 km et d’un temps de recharge ultra-rapide de seulement 10 minutes, ou au maximum 20 minutes. Cette avancée technologique pourrait marquer un tournant décisif dans l’industrie automobile, en offrant une performance inédite en matière d’autonomie et de rapidité de charge.

À travers ces innovations majeures, Toyota ne se contente pas de répondre aux défis technologiques de l’électrification, mais redéfinit les standards de l’industrie automobile notamment avec des modèles révolutionnaires, des batteries offrant une autonomie record, des temps de recharge inimaginables et une fiabilité accrue. Cette vision ambitieuse, soutenue par des partenariats stratégiques et des technologies de pointe, augure un avenir où la mobilité électrique ne sera plus une option, mais plutôt une norme.

Communiqué

L’article Vers une nouvelle ère électrique : Toyota dévoile ses trois technologies de batteries du futur est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Lancement officiel du Pacte pour la Méditerranée : une nouvelle dynamique de partenariat régional

16. Oktober 2025 um 16:45

La Commission européenne et la haute représentante ont présenté une nouvelle stratégie ambitieuse pour renforcer les relations entre l’Union européenne et ses partenaires du sud de la Méditerranée. Ce Pacte pour la Méditerranée vise à construire un espace commun méditerranéen, connecté, prospère, résilient et sécurisé, fondé sur la copropriété, la cocréation et la responsabilité partagée.

Le pacte s’appuie sur trois piliers essentiels :

Les personnes comme moteur de changement, en favorisant l’éducation, la formation professionnelle, l’emploi, l’autonomisation des jeunes et des femmes, la mobilité, la culture et le tourisme durable. Un projet phare est la création d’une université méditerranéenne réunissant les étudiants des deux rives.

Des économies intégrées, durables et renforcées, avec des initiatives telles que la modernisation des échanges commerciaux, la promotion des énergies renouvelables via l’initiative T-MED, le soutien aux start-ups (StartUp4Med), ainsi que le développement de l’économie bleue et des infrastructures numériques connectées.

La sécurité, la préparation et la gestion des migrations, avec une coopération renforcée sur la sécurité maritime, la résilience des infrastructures critiques, la gestion intégrée des frontières, la lutte contre le trafic de migrants, et la mise en place d’un forum régional pour la paix et la sécurité.

Le pacte s’étend également à des partenariats au-delà de la Méditerranée, incluant le Golfe, l’Afrique subsaharienne, les Balkans occidentaux et la Turquie. Il sera soumis à approbation politique en novembre 2025, lors du 30e anniversaire du processus de Barcelone. Un plan d’action, définissant les initiatives, les pays participants et les acteurs impliqués, sera publié au premier trimestre 2026. Ce plan sera évolutif et impliquera la société civile, les organisations de jeunesse et les institutions européennes dans sa mise en œuvre.

Ce pacte s’inscrit dans la continuité des efforts entamés depuis 1995 avec le processus de Barcelone, visant à intensifier la coopération dans des domaines clés comme le développement humain, la gouvernance, la lutte contre le changement climatique et la croissance inclusive.

Avec communiqué

L’article Lancement officiel du Pacte pour la Méditerranée : une nouvelle dynamique de partenariat régional est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le Nouveau pacte pour la Méditerranée offrira à la Tunisie des perspectives socioéconomiques renouvelées 

16. Oktober 2025 um 16:42

« Le nouveau pacte pour la Méditerranée offrira à la Tunisie des perspectives économiques et humaines renouvelées », a affirmé Dubravka Šuica, commissaire européenne chargée de la Méditerranée. Et ce, en réponse à une question de l’Agence TAP sur l’impact de cette initiative sur la Tunisie.

Lors d’une conférence de presse tenue jeudi 16 octobre, au siège de la Commission européenne à Bruxelles, consacrée à l’annonce officielle du « Nouveau pacte pour la Méditerranée », la Commissaire a mis en avant les opportunités multiples qu’ouvrira ce cadre de coopération pour la Tunisie.

Elle a souligné que ce Pacte permettra de renforcer l’attractivité de la Tunisie pour les investissements étrangers, notamment dans les secteurs verts et technologiques, et d’améliorer les exportations tunisiennes grâce à la réduction de certaines barrières commerciales, ouvrant ainsi de nouveaux débouchés sur le marché européen.

La responsable européenne a, également, évoqué la mise en place de mécanismes de migration légale et de programmes de mobilité universitaire et de formation au profit de jeunes tunisiens. Tout en ajoutant que ces mécanismes vont de paire avec une coopération bilatérale et multipartite en matière de lutte contre la migration irrégulière.

« En tant que pays de l’espace méditerranéen, la Tunisie bénéficiera des termes de ce nouveau pacte, fruit de concertations intenses entre toutes les parties prenantes, et dont l’objectif principal est d’aboutir à des partenariats noués sur un pied d’égalité entre les pays concernés », a-t-elle dit.

« Le pacte est le résultat de tout un processus de concertations approfondies et inclusives auxquelles ont participé un large éventail de parties prenantes, y compris des pays des deux rives, des États membres et des institutions de l’UE, des pays voisins de la région au sens large, ainsi que des représentants de la société civile, du secteur privé, du monde universitaire, des groupes de réflexion et des organisations culturelles et économiques », a-t-elle insisté.

Créer des avantages mutuels

De son côté, la Haute Représentante de la Commission européenne, Kaja Kallas, a expliqué que le nouveau pacte pour la Méditerranée repose sur les principes de copropriété, de cocréation et de responsabilité conjointe. Il adopte une approche concrète, centrée sur pas moins de 100  initiatives tangibles qui apportent une valeur ajoutée aux citoyens et aux économies de toutes les rives de la Méditerranée.

L’objectif principal est de créer des avantages mutuels, allant de la production d’énergie propre au déblocage d’investissements privés, en mobilisant des projets régionaux générateurs d’opportunités, avec une attention particulière portée aux jeunes, aux femmes et aux petites entreprises.

Elle relève que le pacte met l’accent sur les citoyens comme vecteur du changement, des connexions et de l’innovation. Il englobe des actions liées à l’enseignement supérieur, à la formation professionnelle, au développement des compétences et à l’emploi.

Elle a, dans ce sens, indiqué que le pacte prévoit la création d’une Université méditerranéenne pour relier les étudiants de toutes les rives de la Méditerranée, dans un écosystème  d’enseignement innovant permettant de renforcer la formation technique et professionnelle.

Construire des économies plus fortes

D’autre part, le pacte vise à construire des économies plus fortes, durables et intégrées à travers des actions visant à la moderniser les relations commerciales et d’investissement, ainsi qu’à développer les énergies et technologies propres, a-t-elle déclaré.

La responsable européenne a ajouté que l’économie bleue, l’agriculture, la connectivité numérique et les transports sont également au centre des initiatives et des actions de ce pacte.

Elle a annoncé, dans ce cadre, des projets phares comme T-MED, initiative transméditerranéenne sur les énergies renouvelables et technologies propres, et StartUp4Med seront lancés.

Coopération militaire

Par ailleurs, Mme Kallas a souligné que la question de la sécurité, de la coopération militaire et de la gestion des flux migratoires est un autre axe majeur du pacte.

Des actions, a-t-elle enchaîné, sont prévues pour relever les défis communs en matière de sécurité et de stabilité dont notamment la mise en place d’une approche globale pour faire face au phénomène de la migration irrégulière incluant la gestion intégrée des frontières et la lutte contre le trafic de migrants, le lancement d’un forum régional sur la paix et la sécurité pour renforcer la coopération entre l’Union européenne et les pays du sud de la Méditerranée, avec une attention particulière à la promptitude et à la résilience face aux catastrophes.

La Haute représentante de la Commission européenne a indiqué que le nouveau pacte pour la Méditerrané est ouvert à l’engagement au-delà de la Méditerranée méridionale, incluant le Golfe, l’Afrique subsaharienne, les Balkans occidentaux et la Turquie. Créant ainsi un cadre élargi de collaboration régionale et de projets concrets.

A noter que selon un communiqué publié par la Commission européenne, le pacte est proposé pour approbation politique par l’UE et les partenaires du sud de la Méditerranée, en novembre 2025, à l’occasion du 30ème anniversaire du processus de Barcelone.

Les initiatives proposées dans le cadre du pacte seront transposées dans un plan d’action spécifique, qui précisera les pays participants et les parties prenantes pour chaque initiative.

Le Plan d’action initial est prévu pour le premier trimestre de 2026. Le Plan d’action sera un document évolutif auquel de nouvelles initiatives pourront s’ajouter au fil du temps. Les organisations régionales, la société civile et les organisations de jeunesse seront invitées à soutenir sa mise en œuvre. Tandis que les institutions de l’UE seront régulièrement tenues informées de son déploiement.

L’article Le Nouveau pacte pour la Méditerranée offrira à la Tunisie des perspectives socioéconomiques renouvelées  est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Fethi Zouheir Nouri : La Tunisie a tenu bon face aux turbulences économiques mondiales

16. Oktober 2025 um 16:26

Fethi Zouheir Nouri, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), a affirmé que la Tunisie a réussi à maintenir la stabilité de son économie nationale et à assurer la pérennité des équilibres financiers. Et ce, malgré les défis liés aux fluctuations économiques internationales et à la hausse des prix mondiaux, en adoptant le principe de la responsabilité nationale et de l’autonomie.

Intervenant lors des travaux de la réunion des gouverneurs des Banques centrales et des ministres des Finances de la région Moyen-Orient, Afrique du Nord, Afghanistan et Pakistan (MENAP), qui se tient en marge des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, du 14 au 18 octobre 2025, à Washington, Fethi Zouheir Nouri a précisé que face à une conjoncture complexe, le pays a choisi une voie difficile mais nécessaire, basée sur la responsabilité nationale, consciente que la stabilité durable ne peut être importée ou imposée de l’extérieur, mais qu’elle se construit avec patience de l’intérieur, à travers la discipline budgétaire, la cohérence des politiques publiques et le renforcement de la confiance entre les institutions.

Cette approche a permis à la Tunisie d’honorer d’importantes échéances au titre du service de la dette extérieure, a-t-il poursuivi.

Le patron de l’Institut d’émission a, également, souligné que la politique monétaire de la BCT, qui se caractérise par sa flexibilité et sa rigueur, a joué un rôle efficace dans l’ancrage des anticipations d’inflation et le maintien de la solidité du taux de change du dinar face aux principales devises étrangères. « L’amélioration de la notation souveraine de la Tunisie et la stabilité des réserves en devises, reflète la résilience du système financier et sa capacité à faire face aux crises », a-t-il noté.

Et d’affirmer que « les crises répétitives n’ont pas affaibli la Tunisie, mais l’ont rendue plus solide et plus immunisée ».

A souligner par ailleurs qu’il a eu, mercredi 15 octobre 2025, des rencontres avec le directeur général et président du Conseil d’administration du Fonds monétaire arabe, Dr Fahd Ben Mohamed Al Turki, le gouverneur de la Banque centrale des Comores, Dr Younoussa Imani, ainsi qu’un groupe d’investisseurs internationaux.

L’article Fethi Zouheir Nouri : La Tunisie a tenu bon face aux turbulences économiques mondiales est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌
❌