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Solidarité scolaire : la BH et l’UTSS lancent une aide spéciale rentrée

22. September 2025 um 17:11

La Banque de l’Habitat (BH) a signé un accord de partenariat avec l’Union tunisienne de solidarité sociale (UTSS) pour financer un programme d’aide aux catégories sociales vulnérables à l’occasion de la rentrée scolaire 2025-2026.

L’objectif de cette initiative, inscrite dans le cadre des responsabilités sociétales de la BH, est d’assurer un soutien concret aux familles en difficulté. Et ce, en renforçant les mécanismes de solidarité et d’entraide nationale. Le programme sera supervisé par le ministère des Affaires sociales. Garantissant ainsi un ciblage rigoureux des bénéficiaires et une optimisation de l’impact social.

Dans un communiqué publié sur sa page officielle Facebook, la BH a souligné que cet accord s’inscrit dans la continuité de ses engagements sociaux, visant à concilier son rôle économique avec une contribution active au développement humain durable et à la promotion d’une vie digne pour tous les citoyens.

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Viande rouge et Internet : des hausses de prix jugées excessives

22. September 2025 um 14:16

L’Organisation tunisienne pour informer le consommateur (OTIC) fait état, dans un communiqué publié lundi 22 septembre, que les prix de la viande rouge continuent d’enregistrer une hausse record. Ce qui pèse lourdement sur le pouvoir d’achat du consommateur. Et ce, alors même que les coûts de production ont nettement baissé.

Mais ce n’est pas tout. Car l’OTIC se dit également inquiète de la révision à la hausse, à plusieurs reprises, des prix des services Internet, contre une dégradation de leur qualité.

Pour rappel, l’OTIC a lancé, il y a quelques jours, une campagne nationale de lutte contre la hausse des prix. Et ce, en ciblant en priorité le secteur des viandes rouges, en vue d’englober progressivement tous les produits et services ayant connu une envolée excessive des prix.

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Par Mehdi Taje : De l’impératif d’un radar ou sonar géopolitique pour les entreprises tunisiennes (2ème partie)

22. September 2025 um 11:49

De l’impératif d’un radar géopolitique pour les entreprises tunisiennes

Dans ce contexte, dans un livre blanc paru le 16 janvier 2025 , le Forum Mondial de Davos invite les chefs d’entreprise à faire preuve de lucidité et de réalisme et à doter leurs entreprises d’un « radar ou sonar géopolitique ». A l’image d’un radar de navigation pour un avion ou un sonar pour un navire, le radar géopolitique balaie les champs géopolitiques et géoéconomiques dans lesquels s’insère l’activité d’une entreprise et identifie les risques, les menaces mais également les opportunités découlant de cet environnement et leur impact sur l’activité particulière de l’entreprise. C’est du sur-mesure, en fonction de l’activité de l’entreprise. Imagineriez-vous monter dans un avion en apprenant que le radar est en panne ou que les sondes picot sont défaillantes ? Il en est de même pour conduire de nuit, en roulant très vite et avec des phares portant de moins en moins loin. Le réflexe sera de ralentir, voire de s’arrêter au risque de faire un accident. Là encore, il en est de même pour l’entreprise. Or, pour une entreprise, ralentir, voire s’arrêter, ce sont des pertes sèches et lourdes avec le risque de disparaître.

Outre le radar, le sonar permet, sur la base de la mesure de concentrations de germes ou facteurs favorables à l’éclosion d’une menace ou d’une opportunité, de détecter des tendances plus profondes et plus lentes qui ne sont pas encore visibles, mais qui sont susceptibles d’avoir des impacts importants à moyen et long termes. Ainsi, la menace est prise en compte avant même d’avoir émergée et l’opportunité est saisie bien avant la concurrence.

Dans ce contexte, l’analyse géopolitique vise à affuter le regard, à « éduquer et repérer les zones de contact, de frictions et d’échanges où vont naître les événements porteurs d’avenir ». Comprendre, analyser le jeu des acteurs, notamment des concurrents, distinguer le structurel du conjoncturel, détecter les signaux faibles et les facteurs de changement, lister les risques, menaces et opportunités, telles sont les finalités poursuivies par une approche géopolitique et prospective appliquée à l’entreprise.

Par voie de conséquence, toute entreprise tunisienne exerçant une activité à l’étranger doit être en mesure d’anticiper les évolutions socio-politiques et géopolitiques de l’environnement dans lequel s’insère son activité. Cette démarche relève d’une approche anticipative des risques réduisant les coûts inhérents à toute gestion dans l’urgence. L’étude géopolitique d’une zone révèlera à une entreprise la personnalité stratégique de cet espace, ses enjeux, les dynamiques qui le structurent et ainsi les risques mais aussi les opportunités qu’il projette. L’analyse géopolitique, grille de lecture devenue incontournable afin de déchiffrer les enjeux régionaux et internationaux, constitue un outil managérial d’aide à la décision stratégique en environnement fortement incertain. Il s’agit de comprendre, de distinguer le structurel du conjoncturel afin de mieux agir et d’optimiser ses process en décidant mieux en toute lucidité.

Convenons que sans vision d’avenir, aucune décision n’est envisageable. En effet, en l’absence d’éléments suffisants d’aide à la prise de décision, laquelle, en termes de stratégie d’entreprise signifie toujours une prise de risque, le danger est qu’il y ait mauvaise décision, voire encore plus fréquemment absence de décision tout simplement ! En effet, décider, c’est prendre le risque de se tromper. Nombreux sont ceux qui préfèrent attendre que les événements décident pour eux, plutôt que de choisir de peser significativement sur ce qui leur arrive et va leur arriver au risque d’engager leur responsabilité.

Les gains espérés par la mise en place d’un radar géopolitique

Dans ce cadre, pour un chef d’entreprise confronté quotidiennement à des gestions de crises amenées à se multiplier, il convient d’être en mesure d’identifier les crises (et les risques), de les apprécier et d’en mesurer l’intensité (les tenants et les aboutissants). Dans ce contexte, les outils d’anticipation s’avèrent précieux. En effet, débouchant sur un modèle causal de la crise spécifique à chaque entreprise, ils permettent de s’affranchir du flou inhérent aux effets induits (la crise est là mais l’on ne comprend pas ce qu’il y a derrière) : diagnostic de la crise, modèle explicatif et scénarios de sortie de crise permettent de limiter les pertes qui peuvent s’avérer catastrophiques si la crise est mal gérée car mal comprise.

Plus globalement et de manière schématique et purement illustrative, voici les gains espérés pour un chef d’entreprise tunisien à travers la mise en place d’un radar géopolitique :

1. Protéger et sécuriser son entreprise

– Anticiper les crises et réduire les pertes financières

• Exemple : Vous importez des matières premières ? Un radar géopolitique vous permet d’anticiper les hausses de prix liées aux tensions internationales (ex. guerre en Ukraine et flambée du blé, choc sur l’énergie, etc.). Vous pouvez ainsi sécuriser des contrats à l’avance et éviter des surcoûts.

• Résultat : Moins d’imprévus, une gestion optimisée des coûts et une meilleure rentabilité.

– Protéger ses chaînes d’approvisionnement et sa logistique

• Exemple : Si vous dépendez d’importations de Chine ou d’Europe, un radar géopolitique vous alerte sur les risques de rupture de stock ou de retards (ex. crise en mer Rouge avec les Houthis bloquant les routes maritimes, actes de piraterie, risque de blocus naval, conflit armé menaçant une route maritime cruciale pour l’entreprise, etc.).

• Résultat : Vous trouvez des fournisseurs alternatifs à temps, ce qui vous évite des retards et des pertes de chiffre d’affaires.

– Respecter les réglementations et éviter les sanctions

• Exemple : L’Union Européenne met en place une taxe carbone aux frontières (CBAM). Si votre entreprise exporte vers l’UE, vous devez adapter votre production aux normes écologiques pour éviter des surcoûts.

• Résultat : En anticipant ces changements, vous prenez de l’avance sur vos concurrents et restez conforme aux nouvelles règles du marché.

2. Développer l’Entreprise et accroître son chiffre d’affaires

– Identifier de « Nouveaux marchés » et opportunités

• Exemple : Avec la ZLECAf (Zone de Libre-Échange Continentale Africaine), la Tunisie peut vendre plus facilement ses produits en Afrique. Un radar géopolitique aidera à repérer les pays les plus prometteurs et à adapter sa stratégie.

• Résultat : Vous diversifiez vos marchés, réduisez votre dépendance à l’Europe et accédez à de nouveaux clients en sécurisant votre investissement et en prenant de l’avance sur la concurrence.

– Profiter des bouleversements géopolitiques pour croître et non subir avec des pertes

• Exemple : Si les tensions entre les États-Unis et la Chine ralentissent les exportations chinoises vers l’Europe, cela crée des opportunités pour les entreprises tunisiennes qui peuvent se positionner comme alternative.

• Résultat : Vous adaptez votre stratégie pour capter ces nouveaux marchés et développez vos parts de marché.

– Optimiser les investissements et choisir les bons partenaires

• Exemple : Vous envisagez un investissement immobilier ou industriel ? Un radar géopolitique vous aide à comprendre les risques pays, la stabilité des zones et les tendances et lignes de force économiques et sociales.

• Résultat : Vous prenez de meilleures décisions d’investissement, en évitant les marchés à risque et en profitant des régions en croissance et à fort potentiel.

3. Améliorer et optimiser la gestion de l’Entreprise

– Passer d’une gestion réactive à une stratégie proactive

• Exemple : Sans radar géopolitique, vous subissez les crises (hausse des coûts, rupture de stock, nouvelles taxes). Avec un suivi constant, vous prenez de l’avance et pouvez ajuster votre stratégie avant que les problèmes ne surviennent.

• Résultat : Vous réduisez l’incertitude, optimisez vos décisions et gagnez en sérénité.

– Attirer des partenaires et investisseurs internationaux

• Exemple : Un investisseur étranger recherche une entreprise fiable en Tunisie. Si vous montrez que vous maîtrisez les risques géopolitiques et avez une vision claire de votre environnement, vous êtes plus attractif.

• Résultat : Vous attirez plus facilement des financements et de solides partenaires.

– Former les équipes et développer une « Culture de la résilience »

• Exemple : En intégrant un radar géopolitique dans votre entreprise, vous sensibilisez vos équipes aux risques et opportunités liés aux évolutions locales, régionales et mondiales.

• Résultat : Vos équipes deviennent plus réactives, plus performantes et mieux préparées aux crises.

Comme le souligne un chef d’entreprise consulté par le forum économique mondial de Davos, « mettre en place un radar géopolitique, c’est donner à votre entreprise les moyens de survivre et de prospérer dans un monde incertain ». Il s’agit de favoriser un leadership proactif, agressif et résilient : « Renforcer la puissance géopolitique ne se résume pas à gérer les risques; il s’agit de tirer parti des changements mondiaux pour créer des opportunités. Les dirigeants d’entreprise qui adoptent cette approche positionneront leurs organisations de manière à ce qu’elles prospèrent dans un contexte de complexité et d’incertitude. »

Il est possible de mentionner à titre illustratif et de manière schématique les exemples de deux célèbres cabinets de conseils :

1. McKinsey

• Positionnement : Créer des « units de veille géopolitique » internes aux entreprises.

• Approche : Passer d’une posture réactive à une posture proactive.

Méthodologie :
 « Understand, monitor, mitigate ».
 Questions guidant toute réflexion : “who, when, where, how ?”.

2. Deloitte

• Positionnement : Risque intégré dans une approche holistique de « permacrise ».

Approche :
o Analyse de tendances à long terme : technologie, environnement, sociologie, multipolarité conflictuelle, etc.
o Propose des solutions de modélisation du risque (depuis 2014).
o Importance de la planification de résilience pour les dirigeants.

Slogan implicite : Faire de la résilience un levier stratégique.

Ainsi, il est de coutume d’affirmer que pour éteindre un feu qui démarre, il faut un verre d’eau lors de la première minute, un seau au bout de cinq minutes et un camion de pompier après un quart d’heure. C’est pourquoi nous plaidons vivement pour la mise en place, au sein des entreprises tunisiennes, d’un radar ou sonar géopolitique, de cellules de veille et d’alerte (détection des germes), pouvant être également dénommées cellules de crise, afin de sensibiliser les dirigeants et les cadres à toutes situations constituant, compte tenu de leur montée en puissance, des menaces sérieuses à la performance de l’entreprise ou des opportunités à ne pas manquer face à une concurrence exacerbée.

En définitive, l’anticipation, c’est, certes des méthodes rigoureuses, mais c’est avant tout un état d’esprit, une méthode de travail, de nouvelles approches managériales incitant les entreprises tunisiennes à s’affranchir du poids du présent. Il ne s’agit pas de bouleverser les modes traditionnels de gestion mais d’optimiser et d’aménager afin d’accroître la rentabilité et la performance de ces entreprises. Les PME n’échappent pas à cette nouvelle réalité et nécessité : elles doivent être en mesure de se positionner sur des pôles de profit et non sur des pôles de coût : voilà l’optimisation !

Tunis, le 22 septembre 2025
Mehdi Taje
Directeur de Global Prospect Intelligence
Senior expert en géopolitique et en méthodologies de la prospective et de l’anticipation

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Par Mehdi Taje: De l’impératif d’un radar ou sonar géopolitique pour les entreprises tunisiennes ( 1ère partie)

22. September 2025 um 11:13

La réflexion stratégique et géopolitique, couplée à de rigoureuses méthodes d’anticipation et de prospective, s’impose plus que jamais face aux tumultes du monde : ce n’est plus une approche réservée à une élite, c’est un impératif de survie pour tout décideur tunisien public ou privé évoluant dans le grand tourbillon géopolitique et géoéconomique ambiant. « Gérer au jour le jour et toujours trouver un moyen de s’en sortir en limitant les pertes » était possible par le passé : aujourd’hui, cela relève d’un « suicide stratégique ».

La grande bascule géopolitique et géoéconomique mondiale

Face aux grands chambardements géopolitiques et géoéconomiques nous propulsant dans un monde chargé d’incertitudes, de menaces et de risques mais aussi d’opportunités, un monde émietté, « archipellisé », un monde fracturé, un monde en ébullition stratégique et dérégulé où les amortisseurs de chocs sont inopérants, un monde où les prédateurs sortent du bois, les décideurs tunisiens ne pourront indéfiniment faire le dos rond et attendre que cela passe !!!! La Tunisie n’est pas un espace clos protégé des turbulences. Nous sommes face à un nouveau monde encore en gestation et, cette fois-ci, ça ne passera pas sans remise en cause de notre manière d’appréhender cette nouvelle réalité nébuleuse dans laquelle nous baignons et sans changer radicalement de logiciel. Un « reset » mental et de management et de leadership s’impose. La guerre économique et monétaire en cours, la fragmentation géoéconomique recomposant les chaînes de valeur, la guerre technologique, l’impact majeur du changement climatique sur la rive sud de la Méditerranée, les chocs géopolitiques, sécuritaires, sanitaires, sociaux, cyber, etc. sont autant de vecteurs de profonds bouleversements amplifiant nos angles de vulnérabilité intérieure et impactant directement notre tissu économique et nos chefs d’entreprise. « La fin de l’histoire » fait place à un retour en force de l’histoire, de la géographie, de l’Homme, bref de la géopolitique. C’est le temps de la lucidité, du réalisme et du sursaut face à l’imprévisibilité croissante.

L’entreprise plus exposée que jamais

Longtemps, l’entreprise a cherché à évoluer à l’abri des préoccupations et des incidences géopolitiques, « comme si les marchés étaient des espaces commerciaux protégés, des bulles de paix et de prospérité, préservés des évolutions et des chocs géopolitiques ». Aujourd’hui, deux mots dominent la presse économique mondiale : géopolitique et innovation. Prise dans la tourmente d’une mondialisation effrénée de plus en plus remise en cause et rejetée par les peuples, cette vision idéale, quasi utopique, a volé en éclats. Aujourd’hui, à la lumière des bouleversements géopolitiques, économiques, sociaux et financiers, du jeu des forces profondes opaques et du reclassement en cours des puissances sur fond d’exacerbation des rivalités, tout marché est menacé, les frontières ne constituant plus ces barrières réputées infranchissables. En effet, historiquement, toute reconfiguration des rapports de puissance et des sphères d’influence ne s’est jamais faite dans la paix et la sérénité. Les entreprises tunisiennes ne peuvent plus prétendre échapper à cette réalité, à moins de faire preuve d’un aveuglement coupable. Des secousses, même lointaines, ne peuvent plus être ignorées et doivent être intégrées dans la stratégie de toute entreprise soucieuse d’assurer sa pérennité et de consolider ses parts de marché.

Aujourd’hui, globalisé ou inversement fragmenté, le marché de l’entreprise est paradoxalement un territoire « déterritorialisé », fuyant, incertain, évolutif et poreux. Dans cette optique, les marchés sont autant d’espaces à conquérir, à investir et à tenir face aux assauts d’une concurrence de plus en plus acerbe. Le caractère national est dilué et relativisé. Portés par la révolution numérique et digitale, de nouveaux acteurs aux pouvoirs surpassant parfois ceux des Etats émergent et redessinent les rapports de force par le contrôle de l’information. Les GAFA et leurs rivaux chinois sont le laboratoire de ce nouveau champ de confrontation risquant d’asservir les individus et les petites PME. Les conflits font naître ou disparaître des marchés de plus en plus conditionnés par l’évolution des rapports de force entre Etats ou tout autre acteur influent. Des ensembles régionaux se constituent ou se fragmentent, des acteurs disparaissent ou inversement émergent, constituant ainsi de puissantes dynamiques de restructuration des champs économiques.

Les risques vus par le Forum Economique Mondial de Davos (WEF) : polycrises, mégachocs, etc.

Dans le rapport « Global Risks Report 2025 » du Forum Economique mondial de Davos paru le 15 janvier 2025[1], pour la première fois depuis la fin de la Guerre Froide, le risque de conflit armé est classé en premier par les experts et chefs d’entreprises consultés. Le changement climatique arrive en second suivi de la confrontation géoéconomique, de la désinformation et de la guerre de l’information et de la polarisation, voire fragmentation, des sociétés.

[1] Ce rapport est téléchargeable avec toutes ces conclusions au lien suivant : https://www.weforum.org/publications/global-risks-report-2025/digest/

 

Cinq risques majeurs qui n’épargneront pas notre voisinage et la Tunisie. A titre simplement illustratif, sur fond d’exacerbation des tensions à l’échelle maghrébine dopée par une course à l’armement de plus en plus prononcée sur fond de déstabilisation et de risque de balkanisation ou de somalisation de la ceinture de sécurité du sud de la Tunisie, le Sahel africain, les impacts du changement climatique avec la multiplication d’événements extrêmes mettent à rude épreuve nos sociétés et nos économies. La Méditerranée se réchauffe 20% plus vite que le reste de la planète et la zone MENA, dont le Maghreb, sera la plus impactée par le stress hydrique à l’horizon 2050. Le manque d’eau et son impact sur l’agriculture vont lourdement peser sur l’avenir du Maghreb et de la Tunisie. Voici les risques classés par priorité pour la Tunisie selon le rapport du Forum Mondial de Davos du 15 janvier 2025 :

Dans ce contexte de stress hydrique sévère, classé en premier en 2025, des mesures urgentes doivent être adoptées pour en mitiger les effets. L’adaptation au changement climatique doit être érigée en urgence nationale. En effet, avec un probable réchauffement terre-océan de 2 à 4 degrés à l’horizon 2050 selon certains experts parmi les plus avertis, c’est une autre Tunisie qui se dessinera. Faisons en sorte que ce soit celle vers laquelle nous voulons tendre, c’est-à-dire le scénario volontariste et souhaitable. Face au stress hydrique, la carte de l’agriculture tunisienne risque d’être profondément bouleversée générant, si rien n’est mis en place à court et moyen termes, des migrations internes significatives. Certains experts, à la faveur de cet exode rural, estime que le Grand Tunis pourrait augmenter d’un million d’habitant à un horizon de 30 ans avec tous les coûts que cela signifie à l’échelle nationale. Certains experts évaluent ces coûts dans une fourchette oscillant entre 10 et 20 milliards de dinars à l’horizon 2050.

Une autre menace majeure pour le tissu économique tunisien serait incarnée par une possible extension vers l’UE du modèle de reshoring américain, en pleine expansion, qui frapperait de plein fouet et réduirait notre secteur de la sous-traitance, pourtant le plus dynamique, en particulier pour l’export.

Mutations, chocs violents et bouleversements internes et externes s’entremêlent suivant une alchimie complexe qu’il convient d’être en mesure de déchiffrer pour se prémunir des risques et saisir les opportunités. Sans boussole stratégique, le chef d’entreprise est comme un voyageur traversant le désert à l’aveugle, sans aucun savoir, ni instrument de navigation. Compte tenu des conditions extrêmes, il a peu de chance de s’en sortir.

Ainsi, « sans anticipation des enjeux et mutations géopolitiques, toute entreprise hypothèque son avenir, sa compétitivité, ses performances, voire sa survie par une dilution de l’action dans la gestion quotidienne et la tyrannie du présent ».

Tunis, le 22 septembre 2025

Mehdi Taje

Directeur de Global Prospect Intelligence

Senior expert en géopolitique et en méthodologies de la prospective et de l’anticipation

 

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Composants automobiles : la Tunisie se positionne en hub régional

22. September 2025 um 11:04

La Tunisia Investment Authority (TIA) a organisé, le 18 septembre 2025 à Tunis, une rencontre dédiée au secteur des composants automobiles. Y participaient une centaine de professionnels du secteur et des représentants de ministères, d’agences publiques, de fédérations professionnelles, ainsi que des entreprises tunisiennes et chinoises.

Cette rencontre a mis en évidence la mobilisation exceptionnelle de l’écosystème tunisien– institutions publiques, associations professionnelles et autres acteurs du secteur privé– autour d’un objectif commun : soutenir les projets d’investissement, attirer de nouveaux investisseurs et favoriser la création d’emplois qualifiés.

 

 

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une visite organisée par Taikang Electronics et Autoliv Europe, qui accompagnaient une délégation de fournisseurs chinois en Afrique du Nord. Et ce, afin de mettre en valeur le potentiel de la Tunisie comme plateforme régionale clé pour l’industrie automobile.

Le programme a comporté :

  • Une présentation de l’offre de valeur de la Tunisie dans le secteur automobile;
  • Le lancement du Pacte de compétitivité du secteur automobile par le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie;
  • Des témoignages d’investisseurs internationaux;
  • Des interventions de la Tunisian Automotive Association (TAA) et de l’Association des Technoparks Tunisiens sur les perspectives du secteur et les infrastructures disponibles.

 

 

La rencontre a également permis quelques échanges B2B fructueux entre neuf entreprises chinoises– représentant divers segments de la chaîne de valeur automobile (câblage, électronique, composants mécaniques, plastiques, etc.)– et plus de 10 entreprises tunisiennes, ainsi que des filiales d’entreprises internationales déjà implantées en Tunisie.

Ces discussions témoignent de l’intérêt croissant des industriels chinois pour la Tunisie comme hub régional et ouvrent la voie à la concrétisation prochaine de projets porteurs de valeur ajoutée et générateurs d’emplois.

D’après communiqué

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Les Ciments de Bizerte bloqués par un manque de ressources

22. September 2025 um 07:54

En difficulté financière depuis des années, la société « Les Ciments de Bizerte », a confié, fin 2024,  la réalisation d’un plan de restructuration à un cabinet externe. 

Toutefois, cette restructuration reste tributaire de la collecte des ressources nécessaires à cette fin. C’est ce que révèle le rapport sur ses états financiers intermédiaires pour le premier semestre de 202. Il a été publié sur le site de la Bourse de Tunis.

Ce rapport a été élaboré en collaboration avec les équipes de la société. Il fait apparaitre sa capacité à continuer son exploitation et à honorer ses engagements sous réserve de la collecte des ressources nécessaires et de la mise en place effective du plan de restructuration.

Il importe de noter que depuis le 15 octobre 2023, la société est en arrêt de production du clinker et ne dispose pas d’informations certaines quant à la reprise normale de son activité. Cet arrêt est causé par la rupture d’approvisionnement en matières consommables, principalement le coke de pétrole et le brique réfractaire pour manque de moyens de financement.

La société les Ciments de Bizerte a, en effet, affiché une perte nette de 26,7 millions de dinars  (MDT) au 30 juin 2025.

Le premier semestre de l’exercice 2025 a enregistré une sous activité par rapport à la capacité normale de production du ciment. Le coût de la sous-activité était d’une valeur de 11,3 MDT pour la production vendue et de 0,3 MDT  pour les stocks.

Une marge brute négative de 2,6 MDT a été réalisée au cours du premier semestre de l’exercice 2025 contre une marge négative de 1,8 MDT pour la même période de l’exercice 2024, soit une détérioration de 781 622 dinars. Cette marge brute négative s’explique essentiellement et principalement par l’arrêt de la production de clinker durant le premier semestre de l’exercice 2025.

Pour tenter d’assurer la continuité de l’activité et de préserver ses clients et sa part du marché local, la société a eu recours à l’achat de 58 536 tonnes de clinker pendant le premier semestre de l’exercice 2025.

 Néanmoins ces quantités achetées demeurent insuffisantes pour que la société puisse honorer ses engagements et faire face aux difficultés rencontrées.

 Les revenus du quai ont connu une augmentation importante de 1,3 MDT à 2 MDT pendant le premier semestre de l’année 2025.

Les charges financières ont atteint 5 MDT à la fin du premier semestre de l’exercice 2025 contre 5, 9 MDT  à la fin de la même période de l’exercice 2024.

L’examen des comptes rattachés à la fiscalité a amené à la constatation d’une provision supplémentaire pour risque fiscal de 4,4 MDT. Et ce, suite au manque de déclaration fiscale mensuelle dû par la régression des revenus et à la situation financière accablante de la société.

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Gestern — 21. September 2025Haupt-Feeds

Mohamed Ali Nafti à la 80e Assemblée générale de l’ONU

21. September 2025 um 16:09

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Étranger, Mohamed Ali Nafti, conduira une délégation tunisienne lors de la réunion de haut niveau de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, qui se tiendra à New York du 22 au 29 septembre, sous le thème « Mieux ensemble : 80 ans et plus pour la paix, le développement et les droits humains ».

Selon un communiqué ministériel, Mohamed Ali Nafti prononcera la déclaration de la Tunisie lors du débat général et participera à la célébration du 80e anniversaire de l’Organisation des Nations Unies. Il présentera également la vision tunisienne lors des réunions consacrées à la coopération multilatérale dans les domaines économique, financier, sanitaire, climatique, ainsi qu’à des thématiques liées aux femmes et à la jeunesse.

Le ministre assistera également aux réunions de coordination arabe et islamique, ainsi qu’à celles du Groupe des 77 et de la Chine, et participera à plusieurs événements de haut niveau, notamment autour de l’Initiative mondiale Santé pour la paix.

Par ailleurs, Nafti tiendra plusieurs rencontres bilatérales avec ses homologues et des représentants d’organisations onusiennes, visant à renforcer la coopération bilatérale et multilatérale, diversifier les partenariats et échanger sur des questions régionales et internationales d’intérêt commun.

Avec TAP

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DGI : Déclaration acompte provisionnel, délai 25 septembre

21. September 2025 um 11:49

La Direction Générale des Impôts (DGI) rappelle que le 25 septembre 2025 est le dernier jour légal pour le dépôt de la déclaration de l’acompte provisionnel des personnes physiques. Cependant, cette date ne constitue pas l’unique jour possible pour effectuer cette démarche.

Elle invite donc tous les contribuables à anticiper le dépôt de leurs déclarations dans les jours précédant cette échéance afin d’éviter un encombrement des services des finances et une surcharge du système informatique.

 

Avec TAP

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Versement de la 1ère tranche des aides scolaires dès le 22 septembre

21. September 2025 um 09:59

Le ministère des Affaires sociales a annoncé le début du versement, à partir du lundi 22 septembre, de la première tranche des aides financières liées à la rentrée scolaire 2025-2026. Cette aide bénéficiera aux enfants des familles inscrites au programme « Amen social », couvrant élèves et étudiants.

Selon un communiqué du ministère, 435 376 élèves issus de 238 133 familles bénéficieront de cette aide, dont le montant global est estimé à 43,5 millions de dinars.
La seconde tranche de ces aides est prévue pour la fin septembre 2025.
Avec TAP

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Pluies éparses et orages attendus dimanche sur plusieurs régions

21. September 2025 um 09:35

Dimanche, le ciel sera partiellement nuageux sur plusieurs régions du pays, avec des nuages temporairement denses accompagnés de pluies éparses sur les côtes du centre et du sud. Selon un bulletin de l’Institut National de la Météorologie (INM), des cellules orageuses et des précipitations sont également prévues l’après-midi dans les zones de l’ouest.
Les températures maximales oscilleront autour de 29 degrés sur les côtes Est et les hauteurs de l’ouest, tandis qu’ailleurs elles varieront entre 31 et 35 degrés.
Le vent soufflera du secteur sud au nord et au centre, et du secteur Est au sud, avec des rafales relativement fortes, dépassant temporairement 60 km/h près des côtes nord et dans le Golfe de Hammamet. Il sera faible à modéré dans le reste des régions.
La mer sera agitée au nord et dans le Golfe de Hammamet, et peu agitée ailleurs.

Avec TAP

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Conférence-débat à Tunis fin septembre : les enjeux de la traduction à l’ère numérique

21. September 2025 um 09:31

Une conférence-débat intitulée « Traduire dans un monde connecté : enjeux et défis » se tiendra le mardi 30 septembre à Tunis, à l’occasion de la Journée mondiale de la traduction. Cet événement, co-organisé par la Représentation de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour l’Afrique du Nord et le Tunisia Circle of Interpreters and Translators (TCIT), visera à explorer les défis posés par la traduction à l’ère du numérique.

Face aux progrès rapides des technologies, cette rencontre ambitionne de susciter une réflexion sur l’impact de la traduction automatique et de l’intelligence artificielle sur la préservation des subtilités culturelles et humaines dans les échanges linguistiques. Un panel d’experts, composé de traducteurs, d’interprètes et de spécialistes en IA, débattra de cette problématique cruciale.
Selon la page officielle Facebook de la Représentation de l’OIF pour l’Afrique du Nord, cette initiative conjointe a pour but de définir les modalités d’une collaboration harmonieuse entre compétences humaines et outils technologiques, afin de garantir à la fois la rapidité et la qualité des échanges au sein de l’espace francophone.

Avec TAP

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Neuf entreprises cotées publient leur bilan carbone en 2024 chez BVMT

20. September 2025 um 15:43

Neuf sociétés cotées ont communiqué leur Bilan Carbone pour l’année 2024, contre seulement trois l’année précédente, illustrant les efforts conjoints des différentes parties prenantes, notamment des sociétés cotées, qui progressent dans la maturité de leurs pratiques de reporting ESG, selon une note publiée vendredi par la Bourse de Tunis (BVMT).
L’année 2024 a été marquée par une progression significative du nombre de sociétés cotées diffusant leur rapport ESG (Environnement, Social, Gouvernance), atteignant 14, contre 8 en 2023. Cependant, malgré ces avancées, le taux de publication de ces rapports reste faible quatre ans après l’introduction du guide ESG, avec seulement 19%, soit moins d’une société cotée sur cinq, précise la BVMT.
Le Bilan Carbone constitue un outil essentiel pour mesurer l’impact environnemental des entreprises et guider leurs actions de réduction des émissions à l’échelle mondiale. Il repose sur l’analyse et l’estimation des émissions de gaz à effet de serre (GES) générées par leurs activités, offrant ainsi une vision complète de leur empreinte carbone, incluant les émissions directes et indirectes.
Pour garantir un Bilan Carbone structuré et fiable, les entreprises peuvent s’appuyer sur des normes reconnues telles que les ISO 14064 et 14067, ainsi que sur le protocole GHG, un cadre international pour mesurer, comptabiliser et gérer les émissions de GES dans les secteurs privé et public.
Rappelons que la Bourse de Tunis a publié en 2021 un guide ESG destiné aux entreprises tunisiennes, afin de faciliter la transition vers une économie durable. Ce guide est le fruit d’une collaboration entre le Conseil du Marché Financier, la fondation Konrad Adenauer Stiftung et la Bourse de Tunis.

Avec TAP

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Baisse des accidents et des blessés en 2025

20. September 2025 um 15:18

Les données indiquent que l’inattention et le manque de vigilance sont la cause principale des accidents, responsables de 40,54% des cas, 29,34% des décès et 35,70% des blessés. La vitesse arrive en deuxième position, impliquée dans plus de 15% des accidents, près de 27% des décès et environ 18% des blessés.

Le gouvernorat de Tunis est en tête pour le nombre d’accidents (489) et de blessés (579), tandis que Sfax enregistre le plus grand nombre de décès (92), suivi de Tunis (82), Sidi Bouzid (72) et Nabeul (60). Janvier a connu le plus d’accidents (485), août le plus de décès (135), et avril le plus de blessés (626).

L’Observatoire appelle les usagers à respecter le code de la route et exhorte les autorités régionales à combattre fermement les comportements irresponsables.

Avec TAP

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La BTS mobilise 6,5 MDT en faveur des petits céréaliculteurs pour la saison 2025-2026

20. September 2025 um 08:13

La Banque tunisienne de solidarité (BTS) a décidé de nouvelles mesures au profit des petits céréaliculteurs pour la saison 2025-2026, en plus d’approuver le financement d’environ 450 dossiers avec un montant total de prêts de 6,5 millions de dinars (MDT).

Les nouvelles mesures les plus importantes consistent à augmenter de 24 à 30 MDT les fonds alloués, dont 5 MDT à travers des collecteurs privés, selon la banque.

Les mesures prises lors de la Journée nationale du secteur des céréales, organisée jeudi 18 septembre en partenariat avec le ministère de l’Agriculture, et la Banque agricole nationale (BNA) à l’Institut national de l’agriculture, visent également l’augmentation du plafond des crédits saisonniers fournis par la banque de 60 mille dinars à 100 mille dinars sans garanties en nature ni d’autofinancement, mais aussi l’augmentation du plafond des crédits accordés par les associations de microfinance de 5 à 10 mille dinars.

La BTS a également décidé de supprimer le plafond d’âge maximum (auparavant 65 ans), en plus de conclure de nouveaux accords avec 5 collecteurs privés dans les gouvernorats où il n’y a pas d’entreprises traitant avec la banque et d’ouvrir la porte au financement dans les autres gouvernorats en focalisant sur le secteur de l’irrigation.

La banque a tenu, le même jour, sa première réunion interne consacrée aux crédits au siège central de la banque, au cours de laquelle elle a approuvé le financement d’environ 450 dossiers pour un montant total de crédits  d’environ 6,5 millions de dinars.

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Mise à niveau industrielle: adoption de quatre dossiers de 110 MDT 

20. September 2025 um 08:00

La Commission consultative du Programme de mise à niveau industrielle (PMN) des entreprises a approuvé, vendredi 19 septembre 2025, quatre (4) dossiers de mise à niveau industrielle pour des entreprises industrielles avec un montant global d’investissement de plus de 110 millions de dinars (MDT) et des subventions de 15 MDT.

Ces entreprises opèrent dans les secteurs des industries agroalimentaires, des industries textiles et habillement, des industries mécaniques et électriques et des industries diverses, a fait savoir le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie.

La réunion de la Commission, présidée par la ministre de l’Industrie, Fatma Thabet Chiboub, a également permis d’adopter les travaux de la commission restreinte du PMN tenue le 17 septembre 2025. Il s’agit d’approuver 33 dossiers de mise à niveau d’investissements d’une valeur de 53 MDT et des subventions de 8,1 MDT.

De même, la commission a adopté, à la même date, 66 dossiers d’investissements technologiques prioritaires d’une valeur de 4,6 MDT et des subventions d’environ 2 MDT.

Le département de l’Industrie précise que le but est d’inciter les entreprises industrielles à réaliser les investissements nécessaires dans le domaine du traitement des eaux industrielles. A ce titre, décision a été prise d’accorder des incitations du Fonds de développement de la compétitivité industrielle pour l’installation des stations d’épuration.

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WIDU.africa : la diaspora tunisienne peut désormais soutenir les entrepreneurs depuis toute l’UE

19. September 2025 um 10:53

De Paris à Rome, en passant par Madrid et Varsovie, les Tunisiens de la diaspora peuvent désormais financer et accompagner directement des micro et petites entreprises dans leur pays d’origine grâce au projet WIDU.africa. Cette ouverture à tous les pays de l’Union européenne, ainsi qu’à la Norvège et la Suisse, marque une nouvelle étape pour ce programme qui a déjà permis de créer ou maintenir près de 1 970 emplois en Tunisie.

WIDU.africa, un pont entre la diaspora et les entrepreneurs tunisiens

 WIDU.africa est un projet qui vise à optimiser le potentiel de la diaspora au profit du développement des microentreprises et petites entreprises, financé par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) et mis en œuvre par la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH.

Depuis son lancement en 2019, WIDU a soutenu les MPME dans six pays africains : le Cameroun, l’Ethiopie, le Ghana, le Kenya, le Togo et la Tunisie grâce à un appui financier et un accompagnement technique adapté.

L’approche de WIDU.africa stimule la croissance économique en renforçant l’esprit d’entreprise, en soutenant la création d’emplois et en augmentant les revenus. WIDU constitue un pont qui lie les communautés de la diaspora et les entrepreneurs locaux, et interconnecte les ressources, les apprentissages et les opportunités.

WIDU élargit ses horizons pour renforcer l’engagement de la diaspora en faveur des entreprises locales

Initialement accessible aux membres de la diaspora africaine résidant dans neuf pays européens, WIDU est désormais ouvert aux communautés de la diaspora dans l’ensemble des pays membres de l’Union Européenne ainsi qu’en Norvège et en Suisse. Cette expansion offre un accès plus large aux mécanismes de soutien aux entrepreneurs en Afrique et crée de nouvelles opportunités à la diaspora pour contribuer directement au développement économique de leurs pays d’origine.

Les communautés de la diaspora dans les pays inéligibles à la participation au projet WIDU dans le passé, tels que l’Italie ou l’Espagne, ont dorénavant la possibilité de soutenir leurs amis et leurs proches dans leurs ambitions entrepreneuriales. Cette portée plus large permettra une croissance importante des activités de WIDU.africa à travers une mobilisation de la diaspora africaine en Europe plus élargie.

WIDU.africa est désormais disponible à la diaspora africaine résidant dans les pays européens suivants : Autriche, Belgique, Bulgarie, Croatie, Chypre, République tchèque, Danemark, Estonie, Finlande, France, Allemagne, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Norvège, Pologne, Portugal, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Espagne, Suède, Suisse.

Un soutien financier renforcé aux entreprises locales

Parallèlement à cette ouverture géographique, WIDU.africa a également renforcé son instrument de financement principal, l’Original WIDU Grant, afin de mieux répondre aux besoins des entrepreneurs en constante évolution.

Le principe du projet est simple :

  • Un membre de la diaspora et un entrepreneur local investissent chacun un montant équivalent dans un projet.
  • WIDU double cette somme sous forme de subvention.

Ce mois-ci, le seuil maximal de cette subvention a été augmenté jusqu’à 3000€ (soit plus de 10 000 DT). Cela signifie que les donateurs de la diaspora et les entrepreneurs tunisiens peuvent dès à présent investir conjointement entre 150€ et 1 500€ chacun.

Afin d’apporter un soutien plus substantiel, WIDU.africa a également réévalué à la hausse les montants maximaux de la subvention Original WIDU Grant pour les deuxièmes et troisièmes cycles de participation. En effet, les entrepreneurs qui décident de participer à nouveau au programme WIDU peuvent obtenir jusqu’à 5 000€ sous forme de subvention WIDU (soit près de 16 800 DT).

Ces améliorations garantissent un impact plus significatif à chaque participation, soutiennent les entrepreneurs dans le développement d’entreprises durables et contribuent à la croissance économique à long terme.

WIDU.africa : déjà plus de 7 500 MPME soutenus en Afrique pour un impact durable

Depuis son lancement en 2022 en Tunisie, WIDU a financé 685 projets grâce à plus de 1.4 million d’euros versé sous forme de subventions. Les entreprises soutenues ont créé et maintenu plus de 1 970 emplois, dont 61 % sont occupés par des femmes.

Au niveau régional, WIDU est présent dans cinq autres pays : le Cameroun, l’Éthiopie, le Ghana, le Kenya et le Togo. Dans les six pays participants, le projet a soutenu plus de 7 500 projets. Ce qui a permis de créer et de maintenir plus de 16 550 emplois (dont 52 % occupés par des femmes) et de verser un total de plus de 12 millions d’euros en subventions.

En améliorant ses outils de financement et en élargissant sa portée géographique, WIDU.africa ouvre de nouveaux horizons et crée des opportunités inédites pour les entrepreneurs en Tunisie et au-delà.

Avec communiqué

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Aménagement urbain en Tunisie : canaliser les capitaux transparents pour un développement durable

19. September 2025 um 09:01

Les villes tunisiennes, confrontées à des défis économiques et sociaux complexes, peuvent tirer un avantage stratégique d’un aménagement urbain conçu pour générer des effets directs et indirects tout en évitant les pièges de l’économie de rente.

Effets directs et indirects

Directement, ces aménagements créent des emplois dans la construction, la gestion des infrastructures et les services associés. Ils augmentent l’attractivité commerciale et résidentielle, valorisent le foncier et contribuent à renforcer les recettes fiscales locales.

Indirectement, ils dynamisent les chaînes économiques locales, favorisent l’innovation, l’émergence de clusters et accroissent l’attractivité touristique et économique des villes.

Risques de l’économie de rente et de l’informel

Ces effets peuvent être limités si l’aménagement nourrit une économie de rente, lorsque le secteur formel finance des flux qui sortent de l’économie locale.

On distingue deux formes d’informel :
Haut de gamme : capitaux des élites ou investisseurs étrangers échappant au circuit bancaire et fiscal, orientés vers des paradis fiscaux ou des investissements extérieurs.
Bas de gamme : activités informelles de subsistance, dont les revenus échappent également au circuit bancaire, limitant le réinvestissement public et local.

Confusion des acteurs économiques

À cela s’ajoute la confusion entre acteurs économiques : certains contribuent effectivement à la richesse nationale, tandis que d’autres, en agissant ou en restant passifs, participent à l’appauvrissement du pays. Ignorer cette dualité compromet l’efficacité des politiques d’aménagement.

Nouvelle approche : aménagements « capteurs » de capitaux transparents

Pour surmonter ces obstacles, les villes tunisiennes pourraient expérimenter une approche innovante : des aménagements urbains « capteurs » de capitaux transparents.

Ces dispositifs accueilleraient uniquement des fonds traçables, bénéficiant d’allégements fiscaux et soumis à un cahier des charges strict garantissant leur contribution à la création de valeur locale.

Avantages

  1. Sécurisation des flux financiers : seuls les capitaux transparents participent, limitant la fuite vers des circuits informels ou des paradis fiscaux.
    2. Rendement économique garanti : les fonds investis répondent à des critères précis, maximisant l’impact sur l’emploi, les infrastructures et la création de valeur locale.
    3. Stimulation de l’investissement formel : l’allégement fiscal et la clarté du cahier des charges incitent les investisseurs à s’engager dans l’économie nationale de manière productive et durable.

Cette approche transforme l’aménagement urbain en un levier stratégique capable de canaliser les flux informels et les interactions des acteurs en valeur économique réelle, tout en favorisant un développement inclusif et durable pour les villes tunisiennes.

Ilyes Bellagha
Architectes Citoyens

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Kais Saïed dénonce des « crises artificielles » et le « désordre étatique »

19. September 2025 um 07:56

Le président de la République, Kais Saïed, a présidé, jeudi 18 septembre au palais de Carthage, une réunion du conseil des ministres consacrée à l’examen d’une série de projets de décrets-lois et de lois.

 

Dans son allocution, Kaïs Saïed a tout d’abord dressé un état des lieux de  la situation actuelle de la Tunisie en soulignant un conflit intense entre les institutions de l’État et un système tentant de se redresser par des moyens illégitimes. Selon lui, « La Tunisie vit un combat entre l’Etat et ses institutions, d’un côté, et une structure qui cherche à se sauver » et que  » presque chaque jour, une crise artificielle est créée dans tous les secteurs ».

 

Ensuite, il a expliqué que malgré les nombreuses mesures législatives adoptées, « ce système continue de semer le désordre dans les organes de l’État « .

En outre, le chef de l’Etat a insisté sur l’absence d’une vision claire au sein de ce système corrompu, qualifiant ses membres d' »acteurs visibles mais agissant sous des couvertures ». Selon lui,  ce diagnostic met en lumière la dégradation des services publics, notamment par des coupures d’eau et d’électricité « souvent intentionnelles », ainsi qu’un important gaspillage des fonds publics.

Par ailleurs, il a évoqué la responsabilité des règles constitutionnelles et légales en place, indiquant que  » la Constitution de 2014 et les textes qui l’ont précédée continuent de gouverner un État sans vision claire ». Toutefois, il a rappelé que « la Tunisie est désormais régie par une nouvelle Constitution adoptée par référendum ». Il est nécessaire de passer de la réaction à l’action pour assurer la stabilité nationale.

De ce fait, le président de la République a averti que « la gestion de l’État ne peut pas se faire par des réactions aux crises successives. Il est important de faire appliquer la loi à tous, sur un pied d’égalité ».

 

Cette fermeté vise à garantir la survie de l’État tunisien face aux menaces internes et externes, notamment celles des réseaux cherchant à affaiblir l’unité nationale.

Enfin, il a conclu avec un appel à la responsabilité collective, car « la Tunisie est ciblée dans son existence, mais elle restera insoumise à l’ingérence étrangère qui tente de s’immiscer par tous les moyens ».

 

Pour ce faire, le chef de l’Etat a promis des mesures strictes pour mettre fin aux pratiques nuisibles : « Il faut appliquer des lois efficaces pour répondre aux attentes légitimes du peuple tunisien dans tous les secteurs ».

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SOTUVER réalise un bénéfice net de 11 MDT au premier semestre

18. September 2025 um 21:08
Au terme du premier semestre de l’année en cours, le leader de l’emballage en verre, en l’occurrence SOTUVER, a dégagé un bénéfice de 2,1 MDT, contre 6,1 MDT au premier semestre 2024, soit une baisse de 64 %.
La baisse du résultat net s’explique par la nette augmentation des charges financières nettes, qui passent de 6,4 à 9,1 MDT. Les produits des placements s’affichent en revanche en forte baisse, passant de 3 à 1,6 MDT entre juin 2024 et juin 2025.
Par contre, le résultat d’exploitation du premier semestre est lui en hausse de 16 % à 10,6 MDT, grâce à la progression des revenus de 5 % à 51,1 MDT. Le total des produits d’exploitation a progressé de près de 11 % à 55,3 MDT.
En consolidé, le résultat net part du groupe au 30 juin 2025 a doublé par rapport au premier semestre de 2024, pour atteindre 26,7 MDT. Le résultat d’exploitation est en hausse de 34% à 44 MDT.

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