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Gestern — 12. September 2025Haupt-Feeds

Netanyahu enterre l’option des deux États : « Il n’y aura pas d’État palestinien »

12. September 2025 um 10:28

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé, jeudi 11 septembre 2025, qu’il n’y aurait jamais d’État palestinien, lors d’une cérémonie de signature d’un projet majeur de colonisation en Cisjordanie occupée. Ses propos, tenus à Maalé Adoumim, colonie située à l’est d’Al Qods occupé, ont immédiatement suscité des condamnations internationales.

Lors d’un événement célébrant l’approbation d’un vaste plan de construction de 3.400 logements dans la zone dite E1, Netanyahu a proclamé :

« Nous allons tenir notre promesse : il n’y aura pas d’État palestinien, cet endroit nous appartient ».

Le chef du gouvernement a ajouté vouloir « doubler la population » de Maalé Adoumim afin de préserver l’« héritage » et la « sécurité » d’Israël.

Le projet en question, validé le mois dernier, relie Al Qods occupé aux colonies voisines, fragmentant encore davantage la Cisjordanie et menaçant la continuité territoriale d’un futur État palestinien.

Hors Al Qods-Est, occupée et annexée par Israël, quelque trois millions de Palestiniens vivent en Cisjordanie, aux côtés d’environ 500 000 Israéliens installés dans des colonies que l’ONU juge illégales au regard du droit international.

Cette déclaration intervient alors que des pays occidentaux comme la France, l’Australie et le Canada ont annoncé leur intention de reconnaître un État de Palestine à l’Assemblée générale de l’ONU fin septembre. Londres a indiqué qu’il en ferait de même, sauf si Israël prenait une série d’engagements, dont celui d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Condamnations

Antonio Guterres a condamné fermement la décision israélienne, appelant à préserver la solution à deux États.

L’Autorité palestinienne a dénoncé une étape supplémentaire dans « l’annexion progressive » de la Cisjordanie.

L’extrême droite israélienne par la voix du ministre des Finances Bezalel Smotrich s’est félicitée du projet, exhortant à son accélération et à l’annexion pure et simple des territoires occupés, en réponse aux reconnaissances internationales croissantes d’un État palestinien.

Le plan E1

Le plan E1 est considéré comme l’un des plus controversés depuis des décennies. En reliant Al Qods-Est aux colonies environnantes, il diviserait la Cisjordanie en deux blocs distincts, rendant pratiquement impossible la création d’un État palestinien viable. Plusieurs gouvernements occidentaux et organisations internationales avaient déjà mis en garde Israël contre cette initiative.

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Bombardement israélien de Doha | À quoi sert le parapluie américain ?

11. September 2025 um 12:28

Onde de choc dans les États du Golfe. La tentative israélienne ratée d’assassiner les dirigeants politiques du Hamas mardi 9 septembre 2025 en bombardant Doha pourrait bouleverser les fondements d’un ordre dirigé par les États-Unis au Moyen-Orient. Cette attaque montre que le parapluie américain, les bases américaines présentes dans ces pays, les milliards engloutis dans les contrats d’armement avec Washington et même l’avion offert par le Qatar récemment à Donald Trump – une aberration dans les relations internationales – n’ont pas mis ces pays à l’abri du déchaînement belliqueux de Benjamin Netanyahu qui fait ce qu’il veut avec une complicité vicieuse des États-Unis. (Ph. La base américaine d’Al-Udaid au Qatar n’a pas dissuadé Israël de bombarder l’émirat gazier allié des Américains).

Imed Bahri

Le New York Times a publié une enquête à ce sujet de sa correspondante à Riyad, Vivian Nereim, où elle fait part des interrogations des États du Golfe concernant la protection américaine après l’attaque israélienne ayant ciblée le territoire du Qatar. L’opération israélienne visant à assassiner des dirigeants du Hamas à Doha pourrait ébranler les fondements de l’ordre dirigé par les États-Unis au Moyen-Orient, affirme-t-elle, en rappelant que le Qatar abrite la plus grande base militaire américaine au Moyen-Orient, qu’il a acheté aux États-Unis des systèmes de défense pour plusieurs milliards de dollars et a récemment offert un Boeing de luxe au président Trump. Cependant, rien de tout cela n’a empêché Israël, allié clé des États-Unis, de lancer une attaque militaire audacieuse sur le territoire qatari mardi 9 septembre 2025.

Quelle valeur pour le partenariat avec les Américains ?

Il s’agissait d’une tentative d’assassinat de hauts responsables du Hamas qui s’étaient réunis pour discuter d’une proposition américaine de cessez-le-feu visant à mettre fin à la guerre à Gaza. Le journal américain cite Kristin Diwan, chercheuse résidente à l’Institut des États arabes du Golfe à Washington, qui déclare: «L’incapacité du Qatar à protéger ses citoyens grâce au commandement central américain présent sur son territoire a conduit les habitants à s’interroger sur la valeur du partenariat américain. C’est un véritable problème pour les dirigeants du Golfe. Les États-Unis devraient également s’en inquiéter».

Le journal indique que l’attaque israélienne a provoqué une onde de choc dans les capitales du Golfe car Israël cherchait à cultiver avec eux des relations d’alliés potentiels et surtout parce que ces pays considéraient depuis longtemps les États-Unis comme le principal garant de leur sécurité.

Le raid a visé un quartier résidentiel de la capitale, Doha, provoquant un dégagement de fumée noire et tuant un membre des Forces de sécurité intérieure qataries, Bader Saad Al-Humaidi Al-Dosari, selon des responsables qataris. Il est le premier Arabe du Golfe tué par Israël depuis des décennies.

Le Qatar a accepté d’accueillir les dirigeants politiques du Hamas à la demande des États-Unis, faisant de ce dernier un médiateur clé dans les négociations visant à mettre fin à la guerre à Gaza.

Dans un communiqué, le mouvement palestinien a confirmé la mort du fils de Khalil Al-Hayya, négociateur en chef du Hamas, et de quatre autres membres du Hamas lors de l’attaque.

On ignore encore quel sera l’impact de la frappe israélienne sur les négociations de cessez-le-feu, déjà chancelantes. Le Premier ministre qatari Cheikh Mohammed ben Abdelrahman Al Thani a déclaré mardi que cette frappe ne dissuaderait pas son pays de jouer son rôle de médiateur tout en accusant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de tenter de saboter toute tentative de créer des opportunités de paix. 

Les Etats du Golfe à la croisée des chemins

Cependant, selon les analystes, l’attaque israélienne aura des répercussions bien au-delà du Qatar. La volonté d’Israël d’attaquer un État du Golfe représente un tournant potentiel dans une région longtemps dominée par les alliances et les intérêts américains. «Il s’agit d’un test crucial», a déclaré Bader al-Saif, professeur d’Histoire à l’Université du Koweït. Il ajoute: «Si les dirigeants du Golfe ne prennent pas de mesures décisives dès maintenant, ils ne seront rien d’autre qu’une partie de la sphère d’influence israélienne et d’un ordre régional dirigé par Israël»

Les États pétroliers du Golfe –l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Qatar, Oman, Koweït et Bahreïn– ont fait preuve de plus en plus d’ambition ces dernières années, utilisant leurs immenses richesses pour accroître leur influence à l’échelle mondiale. Ensemble, ces pays contrôlent près de 4 000 milliards de dollars d’actifs dans leurs fonds souverains et nombre d’entre eux exercent une influence significative sur les marchés mondiaux de l’énergie.

Le NYT ajoute que les agendas nationaux et la réputation des États du Golfe dépendent de leur statut de refuges pour le commerce, l’investissement et le tourisme dans un Moyen-Orient instable, une réputation directement ternie par l’attaque israélienne. «Netanyahu lui-même a déclaré qu’il allait remodeler le Moyen-Orient. Est-ce un message indiquant qu’il entend également remodeler le Golfe ?», a également déclaré Cheikh Mohammed Al-Thani. 

Le journal américain écarte toute réaction de la part des États du Golfe car une nouvelle escalade nuirait à leurs agendas nationaux. Malgré la frustration suscitée par la politique américaine dans la région, ces pays restent dépendants du soutien militaire américain.

Al-Saif a déclaré: «Ils disposent de nombreux outils notamment la diplomatie et l’influence économique», affirmant que «si les fonds souverains du Golfe décidaient d’agir en retirant leurs investissements d’une manière qui porte atteinte aux intérêts israéliens ou américains, cela pourrait avoir un impact»

On ne sait pas encore comment les États du Golfe réagiront, même s’ils remettent en question la validité des garanties de sécurité américaines, surtout quelques mois seulement après la tournée de Trump dans la région, où il a salué ses dirigeants et signé une série d’accords commerciaux. Cheikh Mohammed Al-Thani a indiqué que les États-Unis ont contacté le Qatar pour l’avertir de l’attaque, dix minutes après son exécution. S’adressant à l’ensemble des États du Golfe, Al-Saif a déclaré: «Il est difficile pour les États-Unis de nous donner ce que nous voulons à ce stade. Nous devons trouver une autre solution ou bien nous devons rencontrer à nouveau Trump et parler principalement de sécurité et pas seulement de commerce».

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80e session de l’AG de l’ONU : se réformer ou disparaitre

11. September 2025 um 11:00

La 80e session ordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU s’est ouverte mardi 9 septembre au Siège des Nations Unies à New York sur le thème : « Mieux ensemble : 80 ans et plus au service de la paix, du développement et des droits humains. »

Et qui est la présidente de cette 80e session de l’AG de l’ONU ? Annaleena Baerbock, l’ancienne ministre des AE allemande sous Olaf Scholz, une belliciste connue pour sa célèbre déclaration : « Nous (les Européens) sommes en guerre contre la Russie ». Connue aussi pour sa déclaration solennelle à la Conférence de Munich pour la sécurité le 18 février 2023 qui a fait et fait toujours les gorges chaudes des diplomates et des journalistes à travers le monde : « Pour que l’Ukraine soit en sécurité, Poutine doit faire un changement de cap de 360° »… C’est cette femme que l’ONU a choisie pour présider sa 80e Assemblée générale dans un monde littéralement en flammes.

Le thème choisi est totalement hors sujet. Un thème qui choque plus d’un au regard du génocide qu’Israël continue de perpétrer, avec la complicité des Etats-Unis et l’approbation des puissances européennes, et au regard de l’impuissance de l’ONU à protéger le peuple palestinien ni même l’une de ses principales Agences, l’UNRWA et ses employés.

Un thème qui, par contraste, ne fait que jeter encore plus de lumière sur les abus de la puissance américaine qui a utilisé plus de 45 vétos pour assurer l’impunité d’Israël et protéger cet Etat paria des conséquences des crimes qu’il n’arrête pas de commettre depuis sa création jusqu’à ce jour.

En toute rationalité et loin des calculs politiciens, le thème qui devrait s’imposer logiquement à l’occasion de la célébration du 80e anniversaire de l’ONU est : « Se réformer ou disparaitre ». Car, sans réforme du droit de véto, cette malédiction onusienne, les abus des Etats puissants et l’impunité de leurs protégés continueront. Et la question : « L’existence d’une Organisation incapable de faire respecter sa Charte a-t-elle un sens ? » continuera d’être escamotée.

Le 9 septembre 2025, la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies s’est ouverte sur fond de menaces croissantes pour la paix et la sécurité internationales, notamment au Moyen-Orient, où Israël commet un génocide contre le peuple palestinien, avec la complicité des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Allemagne et d’autres pays qui continuent d’apporter un soutien militaire, économique, politique, diplomatique et propagandiste à cet État génocidaire.

Le complice américain n’a même pas jugé utile de dissuader l’enragé Netanyahu de bombarder le Qatar, le pays qui accueille la plus grande base militaire américaine dans la région et qui, lors de sa visite à Doha Trump fut littéralement couvert d’or et de diamant emportés dans le « Palais volant », un Boeing 747 d’un demi-milliard de dollars généreusement offert par Tamim Al Thani…

Nul ne croit que le génocidaire Netanyahu ait pu mener une telle agression contre un allié si précieux des Etats-Unis sans que le président américain ne soit mis au courant. Trump a donc laissé faire et, dix minutes après l’agression, il a appelé Tamim pour le « rassurer » qu’ « il n’y aura plus d’attaques contre Qatar »… Même pas la reconnaissance du ventre !

L’affaire est devant le Conseil de sécurité et tout le monde connait d’avance le résultat : le véto américain habituel pour protéger Israël ou, dans le meilleur des cas, une abstention.

La question que beaucoup se posent aujourd’hui est la suivante : Qu’est-ce qui empêche l’Assemblée générale de faire le minimum : exclure Israël de sa session en cours, comme elle l’a fait en 1974 pour l’Afrique du Sud ? Un vote des trois-quarts des membres ferait l’affaire, Washington n’ayant dans ce cas aucun droit de véto.

Dans le même ordre d’idées, qu’est-ce qui l’empêche de décréter le déploiement d’une force multinationale à Gaza pour mettre fin au génocide et à la famine. Aussi arrogants et déchainés qu’ils puissent être, il est peu probable que Trump et Netanyahu prennent le risque grave de bombarder une force multinationale qui serait composée de milliers d’hommes venant de dizaines de pays.

Craig Mokhiber, ancien fonctionnaire de l’ONU et ancien chef du Haut-commissariat aux droits de l’homme au siège de l’ONU à New York a publié un document le 27 août 2025 dans lequel il exhorte l’Assemblée générale à adopter une résolution pertinente dans le cadre de l’initiative « Unis pour la paix », qui devrait :

  1. « Appeler tous les États à adopter des sanctions globales et un embargo militaire contre le régime israélien. Bien qu’elle ne dispose pas du pouvoir d’appliquer des sanctions, elle peut les imposer, les surveiller et les compléter si nécessaire.
  2. Décider d’annuler les lettres de créance d’Israël auprès de l’Assemblée générale des Nations Unies, comme l’a fait l’Assemblée générale dans le cas de l’Afrique du Sud sous l’apartheid.
  3. Instaurer un mécanisme de responsabilisation (tel qu’un tribunal pénal) pour juger les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité, l’apartheid et le génocide israéliens.
  4. Réactiver les mécanismes anti-apartheid de l’ONU, longtemps en sommeil, afin de lutter contre l’apartheid israélien.
  5. Mandater une force de protection armée et multinationale de l’ONU, déployée à Gaza (et, à terme, en Cisjordanie), agissant à la demande de l’État de Palestine, pour protéger les civils, ouvrir les points d’entrée terrestres et maritimes, faciliter l’aide humanitaire, préserver les preuves des crimes israéliens et contribuer à la reconstruction. »

Des propositions rationnelles, logiques et parfaitement réalisables si une volonté politique et une force morale surgissent de cette 80e session de l’AG de l’ONU.

Après 80 ans d’existence, l’ONU est à la croisée des chemins : se réformer ou disparaitre. Pendant des décennies, l’Organisation mondiale a été exagérément paralysée et humiliée par les Etats-Unis et Israël. On la voit mal accepter de fêter dans vingt ans son centenaire dans ces conditions de paralysie et d’humiliations.

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Netanyahu veut prendre le contrôle total de Gaza

08. August 2025 um 07:20

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé, jeudi 7 août, qu’Israël entend « prendre le contrôle de toute la bande de Gaza ». Dans un entretien à Fox News, il a précisé que cette prise de contrôle serait avant tout militaire, sans intention de gouverner directement le territoire.

L’objectif affiché : instaurer une zone sécurisée avant de confier l’administration à des « forces arabes » civiles, non affiliées ni au Hamas ni à l’Autorité palestinienne.

Quelques heures après cette déclaration, le cabinet de sécurité israélien a approuvé un plan opérationnel visant, dans un premier temps, la prise de contrôle de la ville de Gaza. Cette première étape inclut la distribution d’aide humanitaire aux civils déplacés, hors des zones de combat.

Le plan adopté fixe cinq objectifs pour « conclure la guerre » :

  1. Éliminer les capacités militaires du Hamas.
  2. Libérer tous les otages, vivants ou morts.
  3. Démilitariser la bande de Gaza.
  4. Assurer un contrôle sécuritaire israélien.
  5. Mettre en place une administration civile alternative.

L’annonce a immédiatement suscité une vague de critiques. Des familles d’otages, des ONG et plusieurs responsables militaires, dont le chef d’état-major Eyal Zamir, ont mis en garde contre les risques : aggravation de la crise humanitaire, dangers pour les otages, et isolement diplomatique accru.

Le Hamas a qualifié cette décision de « coup » servant les intérêts personnels de Netanyahu, accusé de sacrifier les otages. Plusieurs États arabes, dont la Jordanie, ont rejeté toute administration de Gaza imposée de l’extérieur, affirmant que seul un pouvoir palestinien issu des habitants du territoire pourrait être légitime.

Cette escalade politique et militaire, dans un contexte déjà explosif, pourrait marquer un tournant décisif dans le conflit, tout en ouvrant un nouveau front diplomatique pour Israël.

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Quand l’envoyé de Trump suggère que Netanyahu pourrait diriger les États-Unis

12. Juni 2025 um 14:33

Les déclarations de Steven Witkoff, envoyé spécial américain au Moyen-Orient, lors du gala de l’organisation United Hatzalah à New York mercredi 5 juin 2024, ont provoqué un tollé diplomatique révélateur. En affirmant que Donald Trump « pourrait être le premier président en exercice qui pourrait être Premier ministre d’Israël en même temps », Witkoff a involontairement mis en lumière l’inversion des rapports de force entre Washington et Tel Aviv. Plusieurs médias, dont The Times of Israel, ont largement relayé ces propos, qui illustrent crûment la réalité géopolitique actuelle.

L’analyse de cette déclaration révèle une vérité dérangeante : si l’on inverse la lecture de la phrase, on obtient que « Netanyahu pourrait être Premier ministre d’Israël et président des États-Unis en même temps », ce qui décrit avec une précision troublante l’influence réelle exercée par le dirigeant israélien sur les décisions américaines. Les tentatives de l’administration Trump pour minimiser ces propos ne font qu’aggraver une situation déjà compromise, dévoilant l’embarras de Washington face à cette vérité involontairement exprimée.

Les propos de Witkoff sur l’Iran confirment cette analyse. En reprenant mot pour mot la rhétorique israélienne sur l’interdiction totale d’enrichissement d’uranium, l’envoyé américain illustre comment la politique américaine au Moyen-Orient s’est progressivement alignée sur les priorités de Tel Aviv, au détriment des intérêts géopolitiques américains traditionnels. Cette position maximaliste, allant bien au-delà des positions historiques de Washington, montre l’ampleur de l’influence israélienne sur les choix stratégiques américains.

L’évacuation du personnel diplomatique de Bagdad et l’alerte maximale dans les bases américaines du Moyen-Orient confirment que les États-Unis subissent désormais les conséquences d’une politique qu’ils ne maîtrisent plus vraiment. Les 2 500 soldats américains en Irak deviennent les victimes collatérales d’une stratégie dictée depuis Tel Aviv, tandis que la diplomatie américaine se contente de justifier a posteriori des décisions prises ailleurs.

Le lapsus de Witkoff révèle donc une réalité géopolitique longtemps niée : dans le tandem États-Unis/Israël, c’est désormais le partenaire junior qui dicte sa conduite au partenaire senior. Cette inversion des rôles, passée sous silence à Washington, apparaît aujourd’hui au grand jour, à travers les maladresses d’un envoyé spécial trop zélé. Les déclarations du 5 juin 2024 marquent peut-être un tournant dans la perception publique des relations américano-israéliennes, ouvrant une brèche dans le discours officiel et contraignant Washington à une remise en cause nécessaire de ses priorités régionales.

Breaking: Special Presidential Envoy @SteveWitkoff remarks on Iran as he is honored at @UnitedHatzalah gala pic.twitter.com/M05KA7645g

— Ellie Cohanim (@EllieCohanim) June 12, 2025

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