Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 17. Juni 2025Haupt-Feeds

La Chine suspend les droits de douane pour 53 pays africains… pour quel impact?

17. Juni 2025 um 08:03

53. C’est le nombre de pays africains qui sont exemptés de droits de douane en Chine. L’annonce a été faite le 12 juin par Pékin.

Et comme l’on peut s’y attendre, cette « … annonce a eu un fort retentissement sur le continent », soulignent nos confrères de la RFI. Cependant, il faut savoir que l’Empire du Milieu importe d’Afrique essentiellement des matières premières, les minerais et le pétrole entre autres qui ont une faible valeur ajoutée, tient à le rappeler la radio française. « Une exemption complète des droits de douane ne devrait avoir qu’un impact marginal sur les économies africaines ».

Même si les modalités de ces suppressions n’ont pas encore été définies, certains dirigeants y voient « une réponse politique aux droits de douane » de Trump. C’est pourquoi le directeur de la Chaire business et industrie en Afrique à l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC), Benoit Chervalier, avertit déjà : « Si les exemptions ne concernent que les matières brutes – cela n’aura que peu d’effet et cela n’incitera pas les pays africains à accélérer sur la transformation locale ». Et d’expliquer : « C’est une chose d’exonérer, par exemple, de la matière brute. C’en est une autre de savoir si le même type d’exemptions couvrirait des matières transformées en Afrique qui seraient exportées en Chine. Pour l’instant, on n’est pas du tout dans ce cas de figure ».

De son côté, Thierry Pairault, chercheur et spécialiste de la présence chinoise en Afrique, souligne que sur les produits agricoles, la Chine tient également les manettes : « Les échanges agricoles ne sont pas du fait d’une activité promue par les pays africains et d’une activité organisée, par exemple, par la province du Hunan. Cela risque de profiter davantage à la province du Hunan, qui utilise ses échanges commerciaux avec l’Afrique pour renflouer ses finances locales, qu’aux producteurs africains ».

Au final, les échanges des pays africains avec Pékin ne représentent que 3 % du commerce extérieur chinois. Donc, Thierry Pairault estime qu’« il n’y a rien d’économique dans l’annonce faite par le gouvernement chinois. Personnellement, je considère que c’est un acte politique. C’est un effet d’annonce, qui va, entre autres, à l’encontre des déclarations de Donald Trump. Et je pense que l’élément le plus important, c’est beaucoup plus dans cet affrontement entre la Chine et les États-Unis. Très objectivement, c’est sur une portion très minime que les choses peuvent jouer ». 

Comprendre par-là que cette exonération par des droits de douane ne compensera pas les taxes imposées aux produits africains. Il faut en un mot rester prudent.

L’article La Chine suspend les droits de douane pour 53 pays africains… pour quel impact? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Gestern — 16. Juni 2025Haupt-Feeds

Et si Trump ne voulait plus aucun Africain aux États-Unis ?

16. Juni 2025 um 16:53

Près de la moitié des pays africains, plus précisément 25 (sur 53 pays), sont désormais interdits d’entrée sur le territoire américain. C’est ce que rapportent RFI, le Washington Post et Reuters. Ils ont « 60 jours pour répondre aux conditions de sécurité demandées par Washington », selon un document envoyé le 14 juin 2025 par le département d’Etat aux diplomates des pays concernés.

Au total, 36 pays sont concernés par cette interdiction de Trump, dont 25 en Afrique, qui pourraient être interdits de voyage aux États-Unis. Un document interne, consulté par le Washington Post et Reuters, a été envoyé aux diplomates des pays concernés, samedi 14 juin.

A rappeler que début de ce mois juin, une mesure d’interdiction d’entrée sur le territoire américain avait déjà été décrétée, visant douze pays, dont la République du Congo, le Tchad et Haïti. Des restrictions avaient aussi été décidées, notamment pour le Togo et le Burundi. Ces mesures ont été justifiées pour des raisons de sécurité nationale, par le président des États-Unis, Donald Trump.

Voici la liste des pays africains susceptibles d’être concernés :

  • Angola
  • Bénin
  • Burkina Faso
  • Cap-Vert
  • Cameroun
  • Côte d’Ivoire
  • République Démocratique du Congo
  • Djibouti
  • Éthiopie
  • Égypte
  • Gabon
  • Gambie
  • Ghana
  • Liberia
  • Malawi
  • Mauritanie
  • Niger
  • Nigeria
  • Sao Tomé-et-Principe
  • Sénégal
  • Soudan du Sud
  • Tanzanie
  • Ouganda
  • Zambie
  • Zimbabwe.

L’article Et si Trump ne voulait plus aucun Africain aux États-Unis ? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

BTK BANK réinvente le paiement fractionné avec “Super Facilité”

16. Juni 2025 um 15:54

BTK BANK frappe fort en lançant “Super Facilité”, une solution de paiement en plusieurs fois 100 % digitale, instantanée et accessible, qui vient bousculer les usages traditionnels du chèque et positionner la banque en pionnière du Buy Now Pay Later en Tunisie.

Une nouvelle ère du paiement, en un scroll

Avec Super Facilité, plus besoin de formalités ni de rendez-vous en agence. En moins d’une minute, le client planifie son paiement via l’application BTK PAY, choisit le nombre d’échéances (de 2 à 12 fois), et finalise l’achat chez n’importe quel commerçant équipé d’un TPE ou sur un site e-commerce.

  • Pas de carte spéciale à utiliser.
  • Pas d’attente.
  • Jusqu’à 40 000 dinars de plafond accessible directement.

Simple, rapide, et inclusif, Super Facilité démocratise l’accès au paiement étalé, avec des critères d’éligibilité assouplis pour toucher un public large, y compris les revenus intermédiaires.

Un booster pour l’économie réelle

En plus de répondre aux besoins des particuliers, Super Facilité offre aux commerçants et prestataires de tous secteurs (éducation, santé, tourisme…) un avantage stratégique : le règlement immédiat, sans attendre les échéances. Résultat : plus de ventes, moins de risques.

Cette solution représente également un levier de modernisation : en stimulant l’usage du paiement par carte et des wallets, elle accélère la digitalisation du commerce tunisien.

BTK PAY, première app tunisienne à intégrer un BNPL natif

À l’occasion de ce lancement, l’application BTK PAY a été entièrement repensée : design plus clair, ergonomie optimisée, navigation intuitive. Elle devient la première app bancaire tunisienne à combiner Buy Now Pay Later + portefeuille digital, au service d’une expérience client fluide et innovante.

Une vision stratégique, des résultats visibles

Super Facilité incarne l’orientation claire de BTK BANK : innover utile, moderniser l’offre bancaire, et élargir l’inclusion financière. C’est l’un des piliers d’un plan de transformation ambitieux lancé fin 2021, déjà marqué par :

  • une série de lancements digitaux réussis,

  • des agences modernisées,

  • une gouvernance des données solide,

  • et trois exercices consécutifs dans le vert.

 

BTK BANK ne se contente plus d’accompagner le changement : elle en est désormais un acteur moteur.

L’article BTK BANK réinvente le paiement fractionné avec “Super Facilité” est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Déclaration de Carthage pour « Une seule santé » : une feuille de route régionale face aux défis 

14. Juni 2025 um 19:44

La Déclaration de Carthage pour « Une seule santé » a été officiellement présentée ce samedi par le ministre tunisien de la Santé, Mustapha Ferjani, à l’ouverture de la Conférence régionale sur l’approche « One Health » organisée les 14 et 15 juin 2025 à Tunis, réunissant les pays de la région MENA.

Ce texte fondateur vise à renforcer la coopération régionale face aux défis croissants en matière de santé publique, de protection animale et d’environnement, dans un contexte marqué par les changements climatiques, la désertification, la résurgence des maladies émergentes et les risques de pandémies.

Un engagement collectif pour une approche intégrée

La Déclaration appelle les pays signataires à intégrer l’approche « Une seule santé » dans leurs politiques nationales, à mettre en place des mécanismes d’investissement dans des systèmes d’alerte précoce, de contrôle sanitaire et de formation, tout en misant sur l’échange d’expertises et la coopération internationale.

Le ministre Ferjani a plaidé pour la création d’un centre régional « One Health » basé en Tunisie, qui jouerait un rôle clé dans le renforcement des capacités, la diffusion des meilleures pratiques et l’harmonisation des cadres législatifs. Il a également insisté sur la sensibilisation du public, la mobilisation des ressources et l’importance d’une gouvernance sanitaire efficace à tous les niveaux.

Un document structurant à transformer en plan d’action

La Déclaration de Carthage propose une vision commune et opérationnelle pour faire face aux risques sanitaires transfrontaliers, notamment les maladies transmises de l’animal à l’homme, comme la malaria ou la leishmaniose. Elle s’inspire de l’expérience tunisienne et tire des leçons des conséquences de la pandémie de Covid-19, tant sur les plans sanitaires que socio-économiques.

Les participants à la conférence ont unanimement souligné la nécessité urgente de concrétiser cette déclaration en un plan d’action régional efficace, fondé sur le partenariat, la solidarité et l’adaptation aux réalités spécifiques de chaque pays.

Soutien des organisations internationales

Les représentants de l’OMS, de la FAO, du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et de l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) ont exprimé leur plein soutien à l’initiative. Ils se sont engagés à accompagner les États de la région dans la mise en œuvre de plans intégrés, en apportant un appui technique, scientifique et logistique, et en encourageant les synergies et le partage d’expériences.

L’article Déclaration de Carthage pour « Une seule santé » : une feuille de route régionale face aux défis  est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Zoom – Frappes iraniennes sur Israël : le Moyen-Orient au bord de l’embrasement – et la Tunisie face à l’onde de choc

14. Juni 2025 um 19:16

L’escalade entre Téhéran et Tel-Aviv marque un tournant stratégique majeur pour le Moyen-Orient. Au-delà du choc régional, c’est tout l’équilibre géopolitique mondial qui vacille. Le Maghreb, et notamment la Tunisie, pourrait en subir des répercussions économiques, sécuritaires et diplomatiques.

Décryptage d’un basculement aux ramifications multiples

 

Une rupture historique dans le rapport de force

L’attaque directe et revendiquée de l’Iran contre Israël, après le bombardement du consulat iranien à Damas, constitue une première dans l’histoire de la rivalité entre les deux puissances. L’Iran ne se cache plus derrière ses réseaux : il assume ouvertement sa riposte. Ce tournant traduit non seulement une démonstration de force extérieure, mais aussi une volonté de raffermir la cohésion interne face aux défis économiques et sociaux que traverse la République islamique.

Israël, de son côté, voit s’effriter l’efficacité de sa stratégie de dissuasion. Pris entre plusieurs fronts – Gaza, Liban, Syrie – l’ouverture d’un axe direct avec l’Iran redistribue totalement les cartes.

 

La Tunisie et le Maghreb dans la ligne indirecte du feu

Pour la Tunisie et les pays du Maghreb, cette montée des tensions n’est pas un spectacle lointain. Elle menace de perturber les équilibres déjà fragiles de la région.

Sur le plan économique, une hausse prolongée des prix du pétrole affecterait lourdement la facture énergétique tunisienne, déjà sous pression. La flambée des cours du baril pourrait accentuer les déséquilibres budgétaires et nourrir l’inflation importée.

Sur le plan commercial, les perturbations dans les détroits d’Ormuz et de Bab el-Mandeb – points de passage cruciaux pour le commerce mondial – pourraient désorganiser les chaînes logistiques, augmenter les coûts d’approvisionnement, et ralentir la croissance.

Sur le plan sécuritaire, le regain de tension au Moyen-Orient pourrait avoir un effet domino en Afrique du Nord et dans le Sahel, zones déjà marquées par la montée des réseaux extrémistes. La Tunisie, malgré ses efforts en matière de sécurité, reste vulnérable aux reconfigurations du djihadisme régional, notamment dans le cadre d’alliances opportunistes entre groupes transnationaux.

 

Trois scénarios, trois risques pour le Maghreb

 

  • Le premier risque, l’embrasement militaire global et un choc énergétique et diplomatique :

Une confrontation plus prononcée entre Israël et l’Iran impliquerait inévitablement leurs alliés respectifs. Pour le Maghreb, cela signifierait non seulement des tensions diplomatiques à gérer dans un contexte d’alignements forcés, mais aussi un choc inflationniste à absorber, avec des répercussions sociales potentiellement explosives.

 

  • Le second risque, la guerre indirecte : instabilité diffuse et menace terroriste :

Dans ce scénario, les tensions se déplacent vers les théâtres périphériques. Les groupes extrémistes pourraient tenter de réinvestir des espaces fragiles, en particulier au Sahel et en Libye, créant un effet de contagion sécuritaire vers l’Algérie, la Tunisie et la Mauritanie.

 

  • Le troisième risque, la désescalade diplomatique… une opportunité pour les médiations sud-méditerranéennes ?

Si les grandes puissances parviennent à imposer un retour au dialogue, cela pourrait ouvrir un espace de repositionnement pour des pays comme la Tunisie, traditionnellement attachés à la non-ingérence et au multilatéralisme. Une médiation régionale, voire africaine, pourrait offrir une alternative crédible à l’affrontement, tout en revalorisant le rôle des pays non alignés dans la recomposition géopolitique.

 

Entre reconfiguration mondiale et dilemmes maghrébins.

 

Cette crise n’est pas seulement un duel militaire : elle annonce une recomposition géopolitique. Tandis que l’Occident réaffirme son soutien à Israël, l’Iran bénéficie d’une bienveillance stratégique de Moscou et du silence tactique de Pékin.

Le monde arabe et les pays du Sud, dont le Maghreb, se retrouvent une fois encore confrontés à des choix difficiles : préserver leurs équilibres diplomatiques ou redéfinir leurs alignements stratégiques.

Pour la Tunisie, ces évolutions interviennent dans un contexte de fragilité économique et d’isolement diplomatique relatif. L’exacerbation des tensions mondiales renforce l’urgence de renforcer les marges d’autonomie stratégique, de diversifier les partenariats économiques et de consolider les mécanismes de sécurité régionale.

 

Une opportunité à saisir dans la tourmente ?

Si le risque de contagion est réel, cette crise pourrait également inciter les pays du Maghreb à accélérer leur coordination diplomatique et sécuritaire. Une voix maghrébine commune sur la scène internationale, axée sur la paix, la stabilité régionale et la défense des intérêts énergétiques, pourrait redonner du poids à la région dans un monde multipolaire en gestation.

 

In fine, le moment de lucidité stratégique

Les frappes iraniennes contre Israël ne sont pas qu’un épisode de plus dans l’instabilité moyen-orientale. Elles annoncent une rupture durable, dont les ondes de choc atteindront inévitablement la rive sud de la Méditerranée.

Pour la Tunisie et ses voisins, le défi est triple : contenir les répercussions économiques, prévenir les menaces sécuritaires, et se positionner intelligemment dans un monde où la neutralité devient un art diplomatique de plus en plus stratégique.

 

============

* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

L’article Zoom – Frappes iraniennes sur Israël : le Moyen-Orient au bord de l’embrasement – et la Tunisie face à l’onde de choc est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Coupe du monde des clubs 2025 : voici la composition des huit groupes

14. Juni 2025 um 17:15

Le nouveau format de la Coupe du monde des clubs – à 32 équipes -, dont quatre africaines, se déroule du 15 juin au 13 juillet 2025 aux États-Unis.

On y trouve également le PSG (nouveau champion d’Europe), le Real Madrid, l’Inter Milan, Manchester City, l’Inter de Miami, etc. 

À souligner au passage que la Fifa, présidée par Gianni Infantino, a provisionné la somme de 874.565.000 euros pour cette édition. Et que le vainqueur empochera la coquette somme de 125 millions de dollars, soit un peu plus de 109 millions d’euros.

Côté diffusion, c’est l’entreprise britannique DAZN qui a obtenu les droits au niveau mondial. Elle les a cédés à TF1 pour la finale, pour une codiffusion le 13 juillet à 21 heures, et pour l’entrée en lice du PSG, contre l’Atlético de Madrid, la nuit de samedi à dimanche 15 juin à 21 heures, rapporte 20minutes.fr

À noter également que le match d’ouverture opposera dimanche 15 juin (à 3 heures du matin, heure de Tunisie) Al Ahly à Inter Miami.

Voici les groupes de la Coupe du monde des clubs :

Groupe A

  • Palmeiras (Brésil)
  • Porto (Portugal)
  • Al Ahly (Égypte)
  • Inter Miami (États-Unis).

Groupe B

  • Paris Saint-Germain (France)
  • Atlético de Madrid (Espagne)
  • Botafogo (Brésil)
  • Seattle Sounders (USA).

Groupe C

  • Bayern Munich (Allemagne)
  • Auckland City (Nouvelle-Zélande)
  • Boca Juniors (Argentine)
  • Benfica (Portugal).

Groupe D

Groupe E

  • River Plate (Argentine)
  • Urawa Red Diamonds (Japon)
  • Monterrey (Mexique)
  • Inter Milan (Italie).

Groupe F

  • Fluminense (Brésil)
  • Borussia Dortmund (Allemagne)
  • Ulsan HD (Corée)
  • Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud).

Groupe G

  • Manchester City (Angleterre)
  • Wydad AC (Maroc)
  • Al Ain (EAU)
  • Juventus (Italie).

Groupe H

  • Real Madrid (Espagne)
  • Al-Hilal (Arabie saoudite)
  • Pachuca (Mexique)
  • Salzbourg (Autriche).

L’article Coupe du monde des clubs 2025 : voici la composition des huit groupes est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le Maroc dans le top 5 des puissances économiques d’Afrique (FMI)

14. Juni 2025 um 15:21

Contrairement à plusieurs autres pays du continent africain, qui dépendent essentiellement de leurs ressources naturelles, le Royaume du Maroc se distingue comme un modèle hybride, à mi-chemin entre une économie émergente et une puissance d’influence régionale.

C’est en tout cas ce qui ressort du classement du FMI de 2025, faisant état d’une performance du Royaume qui dépasse les seuls indicateurs quantitatifs : elle reflète une transformation qualitative, une volonté de s’inscrire durablement dans les chaînes de valeur régionales et mondiales, ainsi qu’une ambition panafricaine assumée.

Selon les dernières prévisions du FMI pour 2025, le Maroc se hisse à la cinquième place des économies africaines, avec un PIB estimé à 165,8 milliards de dollars. Une performance remarquable qui positionne le Royaume comme un acteur économique de premier plan sur le continent.

Ce succès économique n’est pas le fruit du hasard, mais celui d’une vision stratégique à long terme. Depuis plus d’une décennie, le Maroc a engagé une transformation structurelle de son économie, misant sur la diversification plutôt que sur la rente extractive.

Une économie diversifiée

L’économie marocaine, parmi les plus diversifiées du continent avec celle de l’Afrique du Sud, est soutenue par les secteurs de l’automobile, de l’aéronautique, de l’offshoring… qui contribuent, à côté des phosphates et de l’agriculture, à la création d’emplois et à la hausse des exportations.

Parmi les moteurs de cette dynamique figurent :

  • Un secteur automobile devenu le premier exportateur industriel du pays, avec une chaîne de valeur bien intégrée.
  • Des énergies renouvelables en plein essor, notamment grâce aux projets phares comme Noor Ouarzazate.
  • Le développement des infrastructures logistiques et portuaires, à l’image du port Tanger Med, désormais un hub stratégique en Méditerranée.
  • Une stabilité politique et une gouvernance économique prudente.

Résilience

Le Maroc se distingue aussi par une résilience avérée face aux chocs exogènes récents : crise du Covid-19, guerre en Ukraine et dérèglements climatiques. Son modèle, basé sur une croissance inclusive, une ouverture mesurée et des réformes structurelles, attire aujourd’hui l’attention des partenaires internationaux.

Ambitions

Parmi les ambitions du pays pour les prochaines années : accélérer l’industrialisation, renforcer la compétitivité des PME et consolider la position du pays en tant que plateforme régionale pour l’Afrique subsaharienne, notamment à travers Casablanca Finance City et l’expansion des entreprises marocaines en Afrique de l’Ouest.

Le Maroc ne mise pas uniquement sur les infrastructures ou l’industrie, il joue également la carte de la transition écologique et technologique. Le pays se veut un hub de l’innovation verte en Afrique, avec des projets de coopération énergétique transfrontalière, comme le futur gazoduc Afrique Atlantique qui traverse plusieurs États d’Afrique de l’Ouest, des initiatives diplomatiques autour du climat, comme l’organisation de la COP22 à Marrakech et le leadership sur les enjeux climatiques africains. De plus, il affiche la volonté de devenir un exportateur d’hydrogène vert à moyen terme, en capitalisant sur le solaire et l’éolien.

Un marché attractif…

Le Royaume séduit les marchés financiers et les bailleurs internationaux grâce à une politique de gestion rigoureuse de la dette, une maîtrise de l’inflation, et un système bancaire considéré comme l’un des plus solides d’Afrique. Ce climat de confiance lui permet d’attirer des investissements directs étrangers (IDE) soutenus, notamment dans les énergies, les infrastructures et la finance verte.

À noter enfin que l’Afrique du Sud maintient sa position de première puissance économique du continent africain avec un PIB prévisionnel de 410,3 milliards de dollars, et ce, en dépit des tensions politiques et des fragilités économiques récurrentes qui affectent sa stabilité. L’Égypte se classe en seconde position, consolidant au passage son statut de pilier régional, avec une projection de 347,3 milliards de dollars, illustrant sa capacité à peser durablement dans les équilibres économiques du continent.

L’Algérie ferme le trio de tête, avec un PIB estimé à 268,9 milliards de dollars, bénéficiant largement d’un environnement énergétique favorable et de recettes d’exportation en hausse.

La véritable surprise vient du Nigeria, dont la puissance démographique – plus de 220 millions d’habitants – ne suffit plus à masquer les failles structurelles. Le pays glisse à la quatrième place avec un PIB de 188,3 milliards de dollars, révélant une difficulté persistante à transformer son immense potentiel en croissance économique soutenue.

 

Source : Maroc Diplomatique

L’article Le Maroc dans le top 5 des puissances économiques d’Afrique (FMI) est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’Iran lance sa riposte: 7 blessés dans le centre d’Israël 

13. Juni 2025 um 20:16
Selon plusieurs médias, l’Iran a lancé sa riposte sur Israël, après les frappes menées par l’État hébreu sur plusieurs sites militaires et nucléaires iraniens.
Comme attendu, le commandement militaire israélien indique que plusieurs dizaines de missiles balistiques iraniens ont été tirés sur Jérusalem et à Tel Aviv, faisant au moins 7 blessés.

L’article L’Iran lance sa riposte: 7 blessés dans le centre d’Israël  est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La Foire internationale de Sfax accueille sa 59e édition, du 17 juin au 1er juillet

12. Juni 2025 um 18:46

Organisée par l’Association des expositions et congrès internationaux de Sfax, la 59e édition de la Foire internationale de Sfax ouvrira ses portes du 17 juin au 1er juillet 2025 au Palais des expositions de la ville.

L’annonce officielle a été faite jeudi 12 juin lors d’une conférence de presse tenue dans les locaux du parc des expositions.

Placée sous le signe du renouveau et de l’ouverture, cette édition promet d’être marquante par la diversité et la richesse de son offre.

Issam Ben Abdallah, directeur commercial de l’Association, a souligné que plus de 40 % des exposants participeront pour la première fois à la foire, représentant toutes les régions de Tunisie ainsi que plusieurs pays étrangers. Il a rappelé que cet événement constitue désormais une plateforme commerciale de référence, favorisant non seulement l’exposition et la vente directe, mais aussi les échanges économiques et la création de partenariats.

Parmi les moments forts de cette édition, la participation de l’Entreprise algérienne des foires et exportations se distingue, avec 22 entreprises issues de divers secteurs : pneumatiques, produits ménagers, industrie agroalimentaire, équipements de boulangerie, transport et logistique, plasturgie, mobilier, textile, matelas, emballage, ainsi que produits électriques et d’éclairage.

Les organisateurs ont prévu un espace d’exposition de 10 000 m² pour accueillir une vaste gamme de produits allant du prêt-à-porter à l’artisanat, en passant par les articles de cuir, la décoration, les équipements domestiques et les créations artisanales qui mêlent tradition et innovation.

Au-delà de son volet commercial, la Foire de Sfax proposera également un programme riche en animations sportives, culturelles et ludiques, destiné à tous les publics, avec l’objectif de valoriser les talents locaux et d’offrir une expérience conviviale à ses visiteurs.

L’article La Foire internationale de Sfax accueille sa 59e édition, du 17 juin au 1er juillet est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La Manouba lance un projet pilote de collecte des huiles alimentaires usagées

12. Juni 2025 um 17:20

La municipalité de La Manouba a donné jeudi 11 juin le coup d’envoi d’un projet pilote de collecte et de valorisation des huiles alimentaires usagées, en partenariat avec l’Agence nationale de gestion des déchets (ANGED). L’initiative a été inaugurée lors d’une journée de sensibilisation organisée à l’occasion de la Journée nationale de la propreté et de l’environnement.

À cette occasion, deux conventions ont été signées : l’une entre la municipalité et l’ANGED, l’autre entre une entreprise spécialisée dans la collecte des huiles usagées et six résidences pilotes de la ville, qui participeront activement à la phase expérimentale.

Le ministre de l’Environnement, Habib Abid, présent lors du lancement, a précisé que ce projet s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de transition écologique, axée sur la consommation durable, la gestion intégrée des déchets et la réduction des impacts environnementaux. Il a rappelé que la valorisation de ce type de déchets s’inscrit dans les priorités de l’État pour une économie circulaire plus efficiente.

Il a également souligné que plus de 5 000 tonnes de déchets ont été collectés à la décharge de Borj Chakir durant les deux jours de l’Aïd al-Adha, illustrant l’ampleur des enjeux liés à la gestion des déchets urbains.

De son côté, le directeur général de l’ANGED, Badreddine Lasmar, a indiqué que La Manouba devient ainsi la deuxième municipalité à intégrer cette initiative pilote, après d’autres expériences menées dans le Grand Tunis, ainsi que dans les gouvernorats de Nabeul et Bizerte. Le programme vise à collecter environ 10 000 tonnes d’huiles usagées sur la période 2025-2027.

Selon lui, la Tunisie consomme en moyenne 220 000 tonnes d’huiles alimentaires par an, dont 88 000 tonnes deviennent des déchets – plus de la moitié provenant des ménages. Il estime que la valorisation d’une tonne d’huile usagée pourrait générer un revenu d’environ 2 000 dinars, notamment à travers sa transformation en biodiesel. Actuellement, environ 40 000 tonnes sont déjà valorisées chaque année à cette fin.

Fethi Darouez, secrétaire général de la municipalité de La Manouba, a pour sa part annoncé que 500 familles locales ont déjà adhéré au projet, qui devrait s’élargir prochainement à d’autres acteurs, notamment les restaurants universitaires et les établissements de santé.

Ce projet s’inscrit dans une dynamique plus large visant à structurer des filières de valorisation de déchets à fort potentiel économique et environnemental, à l’échelle locale et nationale.

L’article La Manouba lance un projet pilote de collecte des huiles alimentaires usagées est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌
❌