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Heute — 13. Mai 2025Haupt-Feeds

Aïd al-Adha serait le vendredi 6 juin 2025 (CST)

La cité des sciences de Tunis (CST) a annoncé mardi, dans un communiqué, que selon les calculs astronomiques, la fête de Aïd al-Adha serait le vendredi 6 juin 2025.

D’après la même source, le mercredi 28 mai 2025 serait le début du mois de Dhou al-Hijja 1446 et le jeudi 5 juin 2025, le jour de Arafat, soit le neuvième jour de Dhou al-Hijja.

La Cité des Sciences de Tunis a précisé que le coucher du soleil aura lieu le mardi 27 mai 2025 à 19h31, tandis que la lune se couchera à 20h28, soit 57 minutes après le coucher du soleil. La lune sera alors à une hauteur de 9 degrés et 19 secondes au-dessus de l’horizon, avec une distance angulaire d’environ 10 degrés et 19 secondes par rapport au soleil.

L’âge de la lune à Tunis à ce moment-là sera de 15 heures et 28 minutes, ce qui rendra l’observation du croissant lunaire possible à l’aide d’un télescope, voire à l’œil nu en cas de ciel dégagé et sans nuages épais, selon la CST.

Le communiqué ajoute que la majorité des pays musulmans ont considéré le 29 avril 2025, le début du mois de Dhou al-Qa’da. Ainsi, le mardi 27 mai 2025 correspondra au 29 Dhou al-Qa’da 1446, jour consacré à l’observation du croissant lunaire annonçant le début de Dhou al-Hijja.

D’après les calculs astronomiques, la conjonction centrale de la lune se produira le mardi 27 mai 2025 à 04h02 (heure de Tunis), ce qui rendra l’observation du croissant impossible, que ce soit à l’œil nu ou au télescope, dans l’extrême sud de l’Amérique, de l’Afrique et de l’Asie.

L’observation ne sera possible au télescope que depuis le sud de l’Amérique, le centre de l’Afrique et le nord de l’Asie, et à la fois au télescope et à l’œil nu en cas de ciel clair depuis la partie nord du sud de l’Amérique, le nord de l’Afrique et la majeure partie de l’Europe. Elle sera observable à l’œil nu depuis le nord et le centre du continent américain.
Avec TAP

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Aggravation du déficit commercial à 7,3 milliards de dinars, à fin avril 2025

Le déficit commercial aux prix courants s’est aggravé de 54 %, passant de 4 734,8 millions de dinars (MDT), à fin avril 2024, à 7 294,1 MDT, à fin avril 2025. Ainsi, le taux de couverture s’est dégradé à 74 %, contre 81,8 % une année auparavant. C’est ce qu’a annoncé, mardi 13 mai, l’Institut national de la statistique (INS).

D’après une note publiée par l’INS, cette aggravation de ce déficit commercial s’explique par la baisse des exportations de 2,4 %, pour ne pas dépasser 20,7 milliards de dinars. Et ce, contre une hausse importante des importations de 7,8 %, atteignant plus de 28 milliards de dinars, durant les quatre premiers mois de l’année 2025.

A  cet égard, la diminution des exportations résulte essentiellement de la régression des exportations dans deux secteurs. Tout d’abord, celle du secteur de l’énergie de 33 % sous l’effet de la chute de nos ventes de produits raffinés (105,8 MDT contre 621,2 MDT). Ainsi que celles des industries agro-alimentaires de 19,2 %, en raison de la baisse de nos ventes d’huile d’olive de 2 8 % à 1 758,6 MDT.

S’agissant de la hausse des importations, elle résulte surtout de l’accroissement des importations des biens d’équipement de 22,1 % et des matières premières et demi-produits de 11,3 %. Ce qui laisse présager une amélioration future de l’investissement et de l’appareil productif.

De même, les importations des  biens de consommation ont enregistré une évolution de 15,7 %; contre la baisse des importations des produits énergétiques de 14,2 %.

Ainsi, le déficit provient principalement de : l’énergie (un déficit de près de 3,7 milliards de dinars); matières premières et demi-produits (environ 2,5 milliards de dinars); biens d’équipement (1,1 milliard de dinars) et des biens de consommation (0,6 milliards de dinars).

Enfin, il est important de souligner que le déficit de la balance commerciale hors énergie s’est réduit à 3,6 milliards de dinars; et ce, durant les quatre premiers mois de l’année 2025.

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Kais Saïed ordonne de recenser toutes les terres agricoles domaniales

Lors de l’audience qu’il a accordée au ministre de l’Agriculture, lundi 12 mai 2025 au Palais de Carthage, le président de la République, Kaïs Saïed, a ordonné le lancement d’un recensement exhaustif des terres agricoles domaniales. Et ce, en coordination avec le ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières. Cette demande intervient à l’occasion du 61ème anniversaire de la publication de la Loi nº 64-5 relative à la propriété agricole en Tunisie.

D’après la page Facebook de la présidence de la République, Kaïs Saïed a rappelé que le gouvernement avait l’intention, à un moment donné, de procéder à un tel recensement. Il devait concerner non seulement les terres agricoles, mais aussi tous les biens domaniaux. Cependant, il a renoncé à cette idée, ce qui a encouragé certaines parties à s’emparer illégalement de ces terres.

En outre, le chef de l’État a appelé à simplifier les procédures administratives. Et ce, afin de permettre aux promoteurs des entreprises communautaires d’exploiter des terres agricoles via des contrats de location. Tout en estimant que ce genre de projets permettra au pays de réaliser son autosuffisance alimentaire. Et même d’exporter les richesses agricoles vers plusieurs pays du monde.

Par la même occasion, il a souligné l’importance de la Loi nº 64-5 relative à la propriété agricole en Tunisie. Laquelle interdit la propriété des terres agricoles aux non-Tunisiens.

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Le président Saïed demande à Mme Zaâfrani d’accorder la priorité absolue à la justice sociale

En recevant la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzeri, au Palais de Carthage, lundi 12 mai 2025, le président de la République, Kaïs Saïed, a souligné la nécessité de traiter toutes les questions soulevées dans le cadre d’une vision nationale globale englobant tous les secteurs. « La priorité absolue doit être accordée à la réalisation de la justice sociale », a-t-il lancé, dans un communiqué publié à l’issue de la rencontre avec la cheffe du gouvernement.

Pour le président de la République, Kaïs Saïed, aborder de nombreuses problématiques de manière sectorielle, sans la vision de la justice sociale, pourrait aboutir à des solutions qui paraissent justes en apparence, mais qui ne permettent pas d’atteindre la justice escomptée.

Lors de la rencontre, plusieurs projets de lois et décrets ont été passés en revue. le chef de l’État a rappelé que le peuple tunisien, lorsqu’il s’est soulevé, a revendiqué la dignité pour l’ensemble du pays. Cependant, les forces rétrogrades, dès le soir du 14 janvier 2011, ont transformé cette revendication nationale en demandes sectorielles.

Le président de la République estime par conséquent que la solution ne peut être que collective et nationale. « Ce sont uniquement les réponses collectives qui permettent aux peuples d’affronter les difficultés et les défis », a-t-il insisté. C’est dans ce sens que s’inscrit l’action en cours, d’autant plus que le peuple tunisien a toujours fait preuve d’une profonde conscience, que ce soit dans la lutte contre le colonialisme et ses alliés ou, aujourd’hui, contre ceux qui ont saboté de nombreux services publics.

« Méfiez-vous de ceux qui changent de position chaque jour selon leurs intérêts, car ce ne sont pas les intérêts de la patrie qui les préoccupent, mais les postes », avertit Kaïs Saïed.

Il a ajouté que le génie du peuple tunisien est sans limites pour inventer des solutions radicales et sauver ceux qui sont dans le chômage. « Il est temps qu’ils vivent une vie digne, créent de la richesse, en bénéficient et vivent libres, honorés, la tête haute. Ils sont le rempart contre les forces destructrices ».

Et le président de la République de renouveler son appel : le peuple est dans l’attente et chaque responsable doit faire de son mieux pour surmonter les obstacles. Il doit être un exemple de sacrifice, de dévouement et d’engagement.

Toutefois, quant à ceux qui ont choisi une autre voie, avertit le chef de l’Etat, ils n’ont pas leur place dans les institutions de l’État. Car l’État, avec toutes ses institutions et ses lois, est au service du peuple.

Avec TAP

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Kaïs Saïed : Tunisair restera une entreprise publique

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, lundi 12 mai 2025, au palais de Carthage, Rachid Amri, ministre du Transport, d’après un communiqué de la présidence de la République.

A cette occasion, le chef de l’État a abordé la question de la reconstruction du secteur public du transport, notamment l’arrivée prochaine de plusieurs bus en provenance de différents pays, afin d’alléger les difficultés de déplacement des citoyens, dans l’attente de la remise sur pied de ce secteur en grande difficulté. De ce fait, il a ordonné de lever tous les obstacles afin que ces bus arrivent en Tunisie dans les plus brefs délais.

La compagnie Tunisair, notamment les perturbations récentes dans les horaires de départs et d’arrivées, a figuré en deuxième position de la rencontre entre le président de la République et le ministre du Transport.

Le chef de l’Etat n’a pas manqué de rappeler la nécessité de procéder à des réformes structurelles pour redonner à cette entreprise son éclat d’antan. Au passage, il a rejeté toute idée de privatisation, qu’elle soit évoquée publiquement ou non. Et il n’est pas question non plus de déplacer l’aéroport international de Tunis-Carthage, comme cela avait été envisagé à une certaine époque.

« Les institutions et entreprises publiques tunisiennes ne seront jamais mises en vente. Tunisair doit redevenir un symbole de fierté nationale, en offrant les meilleurs services, tant dans les airs qu’au sol », a-t-il martelé.

In fine, le chef de l’Etat a rappelé que la Tunisie mène aujourd’hui une véritable guerre de libération nationale, et qu’à ce titre, l’intérêt supérieur de la patrie doit prévaloir sur toute autre considération.

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Faouzia Laabidi, nouvelle présidente du Conseil national d’Ettakatol

Faouzia Laabidi a été élue présidente du Conseil national du parti Ettakatol, alors que Charfeddine Samti a lui été au poste de vice-président, indique un communiqué du parti publié lundi.

Au cours de la réunion, organisée dimanche et marquée par une importance participation des représentants des différentes régions et des Tunisiens à l’étranger, les membres ont, également, élu la nouvelle composition du bureau politique d’Ettakatol, dans un souci d’élargir la base du parti, selon la même source.

Dans son communiqué, le parti affirme, à cette occasion, son engagement à construire une alternative sociale, démocratique, rationnelle et audacieuse, capable de rééquilibrer la scène politique et de défendre les valeurs de la révolution et de l’Etat de droit et des institutions.

Rappelons que le parti Ettakatol a tenu son 4e congrès national les 19 et 20 avril dernier et a réélu Khalil Zaouia au poste de secrétaire général du parti.

Avec TAP

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La communauté tunisienne à Tripoli appelée à la vigilance

L’ambassade de Tunisie à Tripoli a appelé les membres de la communauté tunisienne établie dans la capitale libyenne à faire preuve de « l’extrême prudence », à s’abstenir de quitter leurs lieux de résidence et à éviter tout déplacement jusqu’à nouvel ordre.

Dans un communiqué publié dans la nuit de lundi 12 mai, via sa page officielle Facebook, l’ambassade de Tunisie à Tripoli tient à préciser que cet appel à la prudence survient sur fond des déclarations émanant des autorités libyennes à Tripoli et dans un souci de garantir la sécurité des membres de la communauté tunisienne résidant dans cette ville.

Il faut noter que des affrontements armés ont éclaté, dans la soirée de lundi, dans plusieurs régions de la capitale libyenne Tripoli, suite à la mort du chef de l’appareil de soutien à la stabilité relevant du conseil présidentiel, dans des circonstances suspectes non encore officiellement élucidées, selon l’Agence de presse libyenne (LANA).

La même source a ajouté que le ministère libyen de l’Intérieur a exhorté, dans un souci de sécurité, les citoyens dans les différentes régions de la capitale Tripoli à faire preuve de vigilance et à ne plus sortir de chez eux.

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Résidentiels bâtis sur le domaine privé de l’Etat : vers un amendement du décret 504

Le ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Wajdi Hedhili, a annoncé, lors d’une plénière tenue à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), qui coïncide avec la célébration du 61e anniversaire de l’évacuation agricole, lundi 12 mai 2025, que son département est en train de préparer un projet pour l’amendement du décret gouvernemental n° 2018-504 du 7 juin 2018, fixant les conditions et modalités de régularisation de la situation des anciens regroupements résidentiels bâtis sur le domaine privé de l’Etat, qui sera ensuite transféré à la présidence du gouvernement.

Le nombre de ces regroupements résidentiels s’élève à 1 200, abritant 150 000 logements, a précisé le ministre qui intervenait lors de cette séance consacrée, à un dialogue avec le ministre des Domaines de l’État et des Affaires foncières

Le ministre a expliqué que ces groupements résidentiels sont des biens fonciers appartenant à la propriété privée de l’Etat et ils ont été occupés sans droit par des citoyens, pendant une période politique bien déterminée. Ce sont des biens fonciers gelés qui ne sont pas comptés dans le circuit économique, car ils sont dépourvus de titres fonciers, ce qui empêche les occupants de les céder ou de les hypothéquer.

Et de préciser que parmi les solutions présentées, figure le changement automatique de la vocation du bien et son intégration au sein du comité des lotissements car ces biens ont été bâtis sur des terres agricoles.

Il s’agit également d’élaborer des listes comportant les noms des propriétaires des biens constituant les agglomérations d’habitation afin de leur permettre d’obtenir leurs titres fonciers et partant de vendre ou d’hypothéquer leurs biens après avoir payer un petit montant et régler leur situation.

Le ministre a estimé que le décret gouvernemental n°504, représente un pas audacieux, visant la réalisation de la paix sociale et l’intégration des ces biens fonciers dans le circuit économique.

Quid des biens des étrangers?

S’agissant des biens des étrangers, le ministre a annoncé la régularisation de la situation de près de 4 000 biens fonciers jusqu’à ce jour sur un ensemble de 8 000 biens fonciers.

Il a mis en relief les efforts déployés par la commission chargée de ce dossier au niveau du ministère, visant l’accélération de la régularisation de la situation d’un plus grand nombre de biens fonciers.

Il est possible de réviser le texte juridique organisant la gestion des biens des étrangers afin de s’adapter avec la situation actuelle et garantir une bonne gouvernance, a-t-il encore dit.

M. Hedhili a souligné que trois décrets relatifs à la cession au dinar symbolique des biens immobiliers situés à Mornaguia, Grombalia, Mghira et Fouchana ont été publiés. Et ce, dans le cadre de la reprise du rôle social de la Société nationale immobilière de Tunisie (SNIT) et la société de promotion des logements sociaux (SPROLS) dans le secteur de l’habitat.

Et de poursuivre qu’actuellement 420 hectares de biens immobiliers des domaines privés de l’Etat ont été cédés au dinar symbolique au profit de l’Agence foncière industrielle (AFI) pour réaliser et aménager des zones industrielles.

De plus, des terrains des domaines privés de l’État situées dans les zones de développement régional, sont en cours de cession au profit d’institutions publiques ou privées et des pôles technologiques.

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Gestern — 12. Mai 2025Haupt-Feeds

Histoire, nature et artisanat : Gafsa s’ouvre aux voyageurs

Sous le slogan « Venez à Gafsa », le gouvernorat accueillera des journées promotionnelles du tourisme et de l’artisanat, du 16 au 18 mai 2025, avec pour objectifs : étude, investissement et promotion du potentiel régional.

Lors d’une conférence de presse tenue à Tunis le 12 mai 2025, le ministre du Tourisme Sofiane Tekaya a affirmé que Gafsa est apte à devenir une destination touristique phare, grâce à son riche patrimoine historique (plus de 8 000 ans de civilisation) et à ses ressources naturelles attractives pour les visiteurs tunisiens et étrangers.

Dans ce cadre, trois circuits touristiques seront aménagés :

  • la piscine romaine de Gafsa Oued El Bey,

  • les piscines romaines,

  • l’oasis historique de Gafsa.

En complément, le train touristique “Lézard Rouge” sera réexploité, avec la participation de plusieurs agences de voyage en collaboration avec la SNCFT.

Tekaya a souligné que cet événement s’inscrit dans la stratégie nationale visant à diversifier l’offre touristique et à valoriser les régions de l’intérieur. Il a également annoncé que Gafsa pourrait rejoindre la liste des municipalités touristiques, notamment grâce à la reprise des activités de l’aéroport local.

Par ailleurs, des cahiers des charges révisés pour les maisons d’hôtes et gîtes ruraux sont en cours d’adoption pour encourager l’investissement touristique. Plusieurs investisseurs ont d’ores et déjà exprimé leur intérêt pour la région.

Avec TAP

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Banque mondiale : Comment l’Algérie façonne son avenir économique

La loi sur l’investissement de 2022 est un élément clé de ces efforts, conçue pour attirer les investisseurs nationaux et étrangers. Elle offre des incitations telles que des exonérations fiscales, des dispenses de droits de douane et des procédures administratives simplifiées par le biais de l’Agence Algérienne de Promotion de l’Investissement (AAPI) nouvellement créée.

 

Voici les trois points essentiels à retenir de cette étude de la Banque mondiale:

1- L’Algérie diversifie son économie, en triplant ses exportations hors hydrocarbures depuis 2017, pour atteindre 5,1 milliards de dollars en 2023, réduisant ainsi sa dépendance au pétrole et au gaz.

2- Des réformes stratégiques, telles que le Système communautaire portuaire algérien (APCS) et une nouvelle loi sur l’investissement, améliorent l’efficacité commerciale et attirent les investissements étrangers, avec le soutien de la Banque mondiale.

3- Malgré les progrès accomplis, des défis tels que la faible productivité et les pressions mondiales en faveur de la décarbonisation soulignent la nécessité de poursuivre les réformes pour garantir la résilience et la croissance économiques à long terme.

 

Aux premières lueurs du jour, sur le Port d’Alger, les grues s’animent au-dessus des piles de conteneurs. « Il y a dix ans, 90 % de ces navires transportaient du pétrole et du gazfait remarquer un agent portuaire, désignant les bateaux en cours de chargement d’engrais, de bobines d’acier et de caisses de dattes. Aujourd’hui, l’évolution de nos exportations est visible : ce n’est plus seulement du pétrole et du gaz. C’est notre avenir qui se dessine. »

Longtemps dépendante des hydrocarbures, l’Algérie trace désormais une voie audacieuse vers la diversification économique. Alors que plus de 90 % de ses recettes d’exportation étaient historiquement liées à l’industrie pétrolière, le pays opère une transformation profonde pour réduire cette dépendance et attirer les investissements étrangers. Les mesures récentes, soutenues par la Banque mondiale, commencent à porter leurs fruits, comme le souligne la mise à jour économique de l’Algérie pour le second semestre 2024.

Les exportations hors hydrocarbures ont triplé depuis 2017, atteignant 5,1 milliards de dollars en 2023, soit 2 % du PIB. Les engrais, les produits sidérurgiques et le ciment figurent parmi les principales exportations, témoignant des premiers résultats positifs dans l’élargissement de la base économique algérienne. Néanmoins, ce portefeuille reste limité et souligne l’importance de poursuivre les efforts d’expansion et de diversification.

Au cœur de cette transformation se trouve le Système communautaire portuaire algérien (APCS), lancé en juillet 2021 et développé avec l’expertise de la Banque mondiale. Cette plateforme numérique connecte l’ensemble des acteurs portuaires et réduit les délais de dédouanement en reliant les douanes, les compagnies maritimes et les exportateurs sur une interface unique. L’assistance technique de la Banque mondiale a également inclus l’établissement d’un cadre juridique, la promotion du dialogue entre les parties prenantes, et l’organisation de visites d’étude dans des ports mondiaux tel que celui de Barcelone. « L’APCS marque un tournant pour le secteur commercial algérien, souligne Meriem Ait Ali Slimane, économiste principale à la Banque mondiale. Il démontre comment des réformes ciblées peuvent avoir un impact économique transformateur. »

La loi sur l’investissement de 2022 est un élément clé de ces efforts, conçue pour attirer les investisseurs nationaux et étrangers. La loi offre des incitations telles que des exonérations fiscales, des dispenses de droits de douane et des procédures administratives simplifiées par le biais de l’Agence Algérienne de Promotion de l’Investissement (AAPI) nouvellement créée. L’AAPI a déployé une plateforme en ligne pour simplifier le parcours des investisseurs, facilitant l’accès au foncier, à l’information et aux incitations de manière numérique. La Banque mondiale a appuyé l’AAPI à travers des formations et des recommandations stratégiques, en particulier sur les moyens d’attirer les investissements directs étrangers (IDE) et de développer des secteurs tournés vers l’exportation.

Le secteur agricole algérien a également enregistré des avancées, particulièrement en matière d’exportation de produits alimentaires frais. L’assistance technique de la Banque mondiale a soutenu la réalisation d’études de marché, l’évaluation des chaînes de valeur et le renforcement du dialogue public privé. En 2018, une campagne soutenue par la Banque mondiale a permis de collecter plus de 800 000 peaux de mouton, ouvrant de nouvelles perspectives pour l’industrie du cuir. Cette initiative a marqué le début d’une série de réponses aux enjeux environnementaux. Dans le secteur industriel, des efforts similaires ont ciblé des chaînes de valeur comme le liège et la mécanique de précision. Des initiatives de renforcement des capacités, incluant des voyages d’étude et des programmes de formation, ont contribué à améliorer les compétences et la coordination entre les acteurs du secteur.

Pour garantir la conformité des produits algériens aux normes internationales, l’Organisme Algérien d’Accréditation (ALGERAC) a élargi son champ d’action. La Banque mondiale a accompagné ALGERAC dans l’élaboration d’un plan stratégique quinquennal et le renforcement des compétences de son personnel. En juillet 2024, le nombre de laboratoires accrédités s’élevait à 135, contre 77 en 2021, soit une augmentation de 75 % en trois ans. L’accréditation est essentielle pour adapter les produits algériens aux normes mondiales, offrant ainsi un avantage stratégique pour accéder à de nouveaux marchés.

Malgré ces avancées, l’Algérie continue de faire face à des défis en matière de productivité et de bureaucratie. La transition mondiale vers la décarbonisation pose des risques, particulièrement pour les exportations à forte intensité carbone tels que les engrais et le ciment, dans le cadre du Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières de l’Union Européenne (CBAM). Afin de maintenir la croissance des exportations, l’Algérie devra augmenter sa productivité, attirer davantage d’Investissements directs étrangers et verdir ses processus industriels. Les recommandations de la Banque mondiale préconisent l’adoption d’une tarification du carbone, la diversification des marchés d’exportation et le renforcement des chaînes de valeur dans des secteurs à fort potentiel, tels que les énergies renouvelables et les technologies de l’information.

« L’Algérie dispose d’un potentiel considérable pour diversifier ses exportations et s’intégrer dans les chaînes de valeur mondiales, souligne Kamel Braham, Représentant résident de la Banque mondiale en AlgérieLe défi actuel est de capitaliser sur cet élan, notamment en s’attaquant aux barrières structurelles et en renforçant la compétitivité. »

La collaboration de l’Algérie avec la Banque mondiale continuera d’informer et d’orienter sa transformation économique. En numérisant les processus commerciaux, en renforçant les capacités institutionnelles et en diversifiant ses portefeuilles d’exportation, le pays pose les bases d’une croissance durable. Alors que le soleil se lève sur le Port d’Alger, la vue des conteneurs remplis d’acier, de ciment et de produits agricoles — plutôt que de pétrole et de gaz uniquement — symbolise un nouveau chapitre de l’histoire économique algérienne.

Source: Banque mondiale

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Hajj 2025 : Ooredoo vous accompagne avec des services exceptionnels pour rester connectés à vos proches

Comme chaque année, à l’occasion du pèlerinage, Ooredoo se mobilise pour rester proche de ses clients et leur offrir les meilleurs services au meilleur prix.

Les pèlerins peuvent profiter d’une réduction de 70% sur les appels émis depuis l’Arabie Saoudite vers les numéros tunisiens et saoudiens, leur permettant de rester en contact avec leurs proches à moindre coût.

Des Passports Roaming sont également disponibles à partir de seulement 5 dinars, incluant Internet et appels pour répondre à tous vos besoins durant votre séjour aux lieux saints. Pour en profiter, composez simplement le #147# ou utilisez l’application MyOoredoo.

Depuis la Tunisie, les familles et amis peuvent également joindre leurs proches grâce au service “Dhayafni en roaming” : il suffit de composer le #4# avant le numéro Ooredoo pour prendre en charge le coût de l’appel, au tarif préférentiel de 0,350 TND/min au lieu de 0,700 TND.

Grâce à ces offres bien pensées, Ooredoo réaffirme son engagement à innover constamment et à accompagner les Tunisiens et les Tunisiennes dans les moments les plus précieux de leur vie. Car la proximité, ce n’est plus une question de distance.

Source : communiqué

 

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L’UBCI devient la première banque tunisienne à rejoindre le programme Trade Finance de Proparco

Proparco renforce son engagement en faveur du commerce international en Afrique du Nord en intégrant l’Union Bancaire pour le Commerce et l’Industrie (UBCI), dans son programme Trade Finance en tant que banque émettrice.

L’UBCI élargit son offre pour sa clientèle et vient renforcer le dispositif de ses lignes de contrepartie auprès de ses correspondants bancaires à l’international, permettant ainsi de soutenir le développement de la croissance économique des opérateurs tunisiens.
Le 12 mai 2025 à Tunis, Proparco et l’UBCI ont signé un accord portant sur une ligne de garantie de Trade Finance d’un montant de 30 millions d’euros. Cette cérémonie de signature, organisée en présence de Madame l’Ambassadrice de France en Tunisie, Anne Guéguen, vient renforcer un partenariat de longue date entre les deux institutions.
Cette opération contribuera à sécuriser les transactions et les échanges à l’international des entreprises tunisiennes, favorisant ainsi la création de valeur ajoutée et soutenant la croissance économique du pays.
Dans un contexte de financements contraints, l’UBCI occupe une position clé en Tunisie dans le domaine du Trade Finance. Son intégration au réseau de Proparco renforcera ses capacités d’appui aux grandes entreprises, des PME et des TPME tunisiennes, en leur offrant les outils nécessaires pour sécuriser leurs opérations à l’international, en particulier dans des secteurs stratégiques tels que l’agroalimentaire, l’industrie ou la distribution.
« En rejoignant le programme de Trade Finance de Proparco, l’UBCI réaffirme son engagement en faveur du soutien à l’économie et à l’internationalisation des entreprises tunisiennes. Ce partenariat stratégique nous permettra de mieux accompagner nos clients dans leurs besoins en financement du commerce extérieur, et de renforcer ainsi notre rôle en tant qu’acteur clé du développement économique durable en Tunisie » a ajouté Mohamed Koubaa, Directeur Général de l’UBCI.

« Proparco se réjouit d’étendre le partenariat historique qu’elle entretient avec UBCI en Tunisie, première banque du pays à rejoindre le programme Trade finance de Proparco. Il bénéficiera aux entreprises locales qui pourront importer des biens indispensables à la création de valeur ajoutée, afin de mieux répondre au besoin du tissu économique local et de ses PME  » a ajouté Frédérique Masi, Directrice régionale pour l’Afrique du Nord chez Proparco.

D’après communiqué

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L’ambassade des États-Unis accompagne les entreprises tunisiennes au SelectUSA Summit 2025

L’ambassade des États-Unis d’Amérique à Tunis a apporté son soutien à une délégation de 11 entreprises tunisiennes qui participent au Sommet SelectUSA sur l’investissement, qui se tient au National Harbor, dans le Maryland, du 11 au 14 mai 2025.

Le SelectUSA Summit représente une opportunité pour ces entrepreneurs dynamiques d’établir de nouveaux partenariats et d’explorer des opportunités commerciales et d’investissement aux États-Unis. Deux entreprises, Aquadeep et BakoMotors, ont été sélectionnées pour présenter leur projet lors du concours mondial de pitch du sommet.

Depuis 2022, plus de 40 entrepreneurs tunisiens, actifs dans des secteurs variés tels que le e-gaming, la robotique, l’ingénierie logicielle, la mode en ligne ou les technologies vertes, ont participé aux éditions du sommet, y propulsant leurs entreprises à un niveau supérieur, notamment en décrochant des financements de sociétés américaines de capital-risque.

Organisé par le département du Commerce des États-Unis, le Sommet SelectUSA est l’événement annuel le plus prestigieux pour les entreprises envisageant de s’implanter aux États-Unis. Il offre aux entrepreneurs la possibilité de rencontrer des entreprises internationales et de concrétiser des partenariats d’investissement. L’édition précédente a battu des records avec plus de 5 000 participants, dont des représentants de 56 États et territoires américains, ainsi que plus de 2 500 investisseurs issus de 96 marchés internationaux, y compris la Tunisie.

Les entreprises tunisiennes participantes à la délégation SelectUSA 2025 sont :

  • Aquadeep : révolutionne l’aquaculture grâce à des solutions de surveillance alimentées par l’IA, incluant un système de comptage de larves en temps réel et une plateforme SaaS de suivi environnemental. L’entreprise se développe en Tunisie, en Europe, en Afrique et aux États-Unis.
  • BakoMotors : spécialisée dans les véhicules utilitaires électriques à énergie solaire. Leur B-Van intègre énergie solaire, gestion avancée de batteries et conception modulaire. En pleine expansion à l’international, l’entreprise est en discussions avec des distributeurs américains.
  • Be Wireless Solutions : propose des solutions tout-en-un de surveillance à distance pour sites industriels, basées sur l’IoT et l’IA. La plateforme optimise les opérations grâce à des données en temps réel, des alertes et des recommandations intelligentes.
  • Cure Bionics : développe des prothèses et solutions de rééducation accessibles et avancées pour les personnes ayant des différences de membres. Sa prothèse Hannibal Hand est intégrée dans un écosystème de rééducation destiné aux régions sous-desservies.
  • GEWINNER : fournit des solutions intelligentes pour les personnes en situation de handicap. Son système MOOVOBRAIN permet de contrôler un fauteuil roulant électrique via une application mobile et une carte électronique.
  • NeoContract AI : plateforme de gestion du cycle de vie des contrats alimentée par l’IA. Elle automatise la rédaction, la négociation, l’exécution et l’analyse des contrats grâce au traitement du langage naturel et à l’apprentissage automatique.
  • Pixii Motors : développe des scooters électriques intelligents pour une mobilité urbaine durable. Son modèle Shadow intègre des capteurs intelligents, une optimisation par IA, et une interface de conduite sans smartphone. Offre aussi une plateforme SaaS pour la gestion de flotte et une station innovante d’échange de batteries.
  • SOTETEL : déploie des réseaux et services de télécommunication fixes, radio et mobiles. L’entreprise mise sur l’innovation technologique continue et des solutions numériques à forte valeur ajoutée.
  • Sotuprin : spécialisée dans la fabrication d’électroménagers sous la marque HGE et en OEM. Présente en Afrique du Nord, Afrique centrale, Moyen-Orient et Europe.
  • Starzelectronics : souhaite entrer sur le marché américain avec des systèmes innovants de gestion de batteries combinant super-condensateurs et cellules lithium-ion pour une durée de vie accrue et de meilleures performances.
  • Talentexpo AI : système de gestion du recrutement de nouvelle génération basé sur l’IA. Il facilite le processus de recrutement grâce à des correspondances automatiques, des entretiens automatisés et des rapports détaillés.

D’après communiqué

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Communication et compétitivité: innover pour survivre

Les agences de communication en Tunisie évoluent dans un environnement économique particulièrement contraignant, où la communication est souvent perçue comme une dépense secondaire, voire un luxe, et donc le premier poste budgétaire à être réduit en période de crise ou d’incertitude. Cette réalité crée un défi majeur pour leur survie et leur développement.

Une chose est sûre: le marché tunisien de la communication est très compétitif et dominé par des acteurs internationaux bien établis, ce qui exerce une pression constante sur les agences locales. Par ailleurs, la conjoncture économique instable et les restrictions budgétaires des entreprises entraînent une réduction des investissements dans la communication, qui est souvent la première ligne de dépense à diminuer lorsque les entreprises cherchent à maîtriser leurs coûts.

Pour faire face à la transformation numérique qui s’accélère, les entreprises doivent arbitrer entre investissements technologiques et communication. Or, la communication, bien que essentielle pour la visibilité et la compétitivité, est fréquemment perçue comme moins urgente. Cette tendance est renforcée par la nécessité pour les entreprises de réduire les coûts fixes et variables, ce qui impacte directement les budgets dédiés aux agences de communication. Ainsi pour marquer ses deux décennies dans le paysage de la communication tunisienne, l’agence Garcicom a organisé une cérémonie commémorative axée sur son parcours et le lancement d’un projet solidaire visant à soutenir l’accès à l’éducation. L’initiative souligne l’engagement continu de Garcicom envers des valeurs sociétales.

In fine, pour survivre, les agences doivent aussi diversifier leurs offres et s’adapter aux nouvelles attentes du marché, notamment en intégrant les enjeux liés à l’intelligence artificielle et aux transformations digitales. 

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BNA Assurances : une année 2024 marquée par une croissance modérée et un bénéfice en forte hausse

BNA Assurances, anciennement AMI Assurances, a publié ses états financiers arrêtés au 31 décembre 2024. Et ce, en vue de leur présentation à l’Assemblée Générale Ordinaire du 23 mai 2025. L’exercice 2024 se caractérise par une progression de l’activité et une amélioration significative de la rentabilité.

Le chiffre d’affaires de BNA Assurances s’établit à 174,1 millions de dinars (MDT), en hausse de 3,8 % par rapport à 2023 (167,7 MDT). Cette croissance s’explique principalement par l’augmentation de la part de l’assurance Vie, qui passe de 13 % à 15,8 %. Tandis que la part de l’assurance Auto recule de 79,2 % à 75,8 %.  La branche Groupe connaît également une légère progression, passant de 4 % à 4,4 %.

Par ailleurs, les sinistres décaissés, incluant les frais de gestion directs, restent stables à 102,5 millions de dinars; contre 102,6 millions en 2023. Cette quasi-stabilité résulte d’une baisse des sinistres dans la branche Automobile (-2,5 millions de dinars). Laquelle se compense par une hausse des sinistres Vie (+2,7 millions de dinars).

En outre, les placements nets de la compagnie atteignent 497,4 millions de dinars. Soit une progression de 4,5 % par rapport à l’année précédente (476 MDT). Les revenus générés par ces placements augmentent de 10,4 %, s’élevant à 28,6 millions de dinars contre 25,9 millions en 2023.

Quant au résultat net, il connaît une forte amélioration, presque doublé, passant de 8,5 millions de dinars en 2023 à 16,3 millions en 2024. Témoignant ainsi d’une meilleure maîtrise des coûts et d’une performance globale renforcée.

Sur le plan financier, la structure de BNA Assurances se consolide avec un total d’actifs de 657,2 millions de dinars (contre 617,2 millions de dinars en 2023). Les capitaux propres sont en hausse à 100,9 millions (contre 84,6 millions). Et les provisions techniques brutes en augmentation de 488,8 millions de dinars (contre 482 millions de dinars).

En conclusion, BNA Assurances affiche en 2024 une croissance maîtrisée de son chiffre d’affaires. Mais aussi une stabilité dans la gestion des sinistres. De même qu’une performance financière solide et un résultat net en nette progression. Elle confirme donc sa dynamique de développement et sa solidité financière.

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Le sud-est tunisien en lice pour rejoindre le Réseau mondial des géoparcs

Deux experts mandatés par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) effectueront une mission en Tunisie du 20 au 25 mai 2025. Leur visite s’inscrit dans le cadre de l’évaluation du dossier soumis par la Tunisie en vue de l’inscription du géoparc de Dahar sur la liste des géoparcs mondiaux de l’UNESCO.

Ce déplacement vise à constater l’état d’avancement du projet sur le terrain, étape déterminante dans le processus de labellisation. Le géoparc de Dahar, situé dans le sud-est du pays, couvre une superficie de 6 000 km² à travers les gouvernorats de Gabès, Médenine et Tataouine.

Lancé en 2016 par l’Office National des Mines, le projet a franchi une étape clé avec le dépôt officiel du dossier technique à l’UNESCO le 28 novembre 2024. Il s’agit du premier projet de géoparc présenté par la Tunisie, qui espère ainsi rejoindre le Réseau mondial des géoparcs, lequel regroupe actuellement 229 sites répartis dans 50 pays sur une surface totale d’environ 855 000 km².

Une réunion de suivi s’est tenue lundi au ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, en présence de la ministre Fatma Thabet Chiboub. Celle-ci a souligné l’importance stratégique du projet dans le cadre de la politique nationale de valorisation du patrimoine géologique et culturel, tant matériel qu’immatériel. Elle a également insisté sur la nécessité de renforcer la coordination entre les parties prenantes pour assurer la complétude du dossier dans les délais impartis.

Le label Géoparc mondial de l’UNESCO distingue des territoires pour la richesse et la diversité de leur patrimoine géologique, tout en favorisant un développement durable. Le géoparc de Dahar serait le troisième site reconnu en Afrique, après ceux du Maroc et de la Tanzanie.

Avec TAP

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Microfinance en Tunisie : croissance solide mais accès au crédit encore restreint

Malgré une croissance soutenue du secteur de la microfinance en Tunisie, avec un encours de crédits atteignant 2 295,2 millions de dinars à fin 2024 et plus de 627 000 emprunteurs actifs, l’accès aux financements demeure restreint pour de nombreuses populations vulnérables. En cause : des taux d’intérêt jugés élevés et des conditions de financement contraignantes, selon une récente note publiée par l’intermédiaire en bourse Tunisie Valeurs.

Les Institutions de Micro-Finance Sociétés Anonymes (IMF-SA) peinent à élargir leur couverture, notamment en zones rurales, où seules 218 agences étaient recensées en 2023. Le modèle économique des IMF-SA est fragilisé par leur incapacité à collecter des dépôts ou à bénéficier du refinancement de la Banque Centrale, contrairement aux Associations de Microcrédits (AMC) qui, elles, profitent de conditions préférentielles via la Banque Tunisienne de Solidarité (BTS).

Confrontées à des coûts de refinancement élevés auprès de banques locales ou de fonds internationaux, les IMF-SA se tournent de plus en plus vers le marché obligataire. En 2023 et 2024, elles ont levé respectivement 116 et 123 millions de dinars, représentant une part croissante des émissions obligataires du secteur privé.

Pour assurer une croissance durable du secteur, Tunisie Valeurs recommande :

  • L’harmonisation des conditions de refinancement entre IMF-SA et AMC,

  • La mise en place de fonds de garantie incitant les banques à refinancer les IMF,

  • L’ouverture aux financements étrangers, porteurs de capital et de bonnes pratiques,

  • L’orientation de l’épargne locale vers la microfinance via la création de SICAR ou de fonds spécialisés,

  • Une réforme du cadre réglementaire permettant aux IMF de collecter l’épargne, à l’image des banques traditionnelles.

La note souligne aussi le potentiel de la digitalisation, jugée plus stratégique que l’ouverture d’agences physiques. L’usage de la banque mobile et du crowdfunding est vu comme un levier essentiel pour renforcer l’inclusion financière, en particulier dans les zones reculées.

Enfin, Tunisie Valeurs estime que l’intégration de la microfinance dans la stratégie économique nationale renforcerait son rôle dans la lutte contre la pauvreté, la création d’emplois et le soutien à l’entrepreneuriat.

Avec TAP

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Remaniement à la tête du gouvernorat de Ben Arous

Lors d’une visite surprise le dimanche 11 mai 2025 au soir dans plusieurs secteurs de Ben Arous, le président de la République, Kaïs Saïed, a constaté de nombreuses irrégularités.

En conséquence, il a décidé de relever Wissem Mouraidi de ses fonctions de gouverneur de Ben Arous et a nommé Abdelhamid Bouguedida pour lui succéder.

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Tunisie : L’ARP prend part à la 19e Conférence parlementaire de l’OCI

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) prend part, dès ce lundi, à la 19e Conférence de l’Union parlementaire des États membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), organisée à Jakarta (Indonésie) jusqu’au 15 mai.

Au programme figurent des réunions du comité exécutif, de l’Assemblée des secrétaires généraux, ainsi que des commissions permanentes et des concertations des groupes parlementaires arabes, africains et asiatiques. Placée sous le thème « Bonne gouvernance et institutions fortes: fondement de la résilience », cette session s’achèvera par l’adoption de la « Déclaration de Jakarta » et la fixation de la date pour la 20e édition.

Focus sur la Palestine et le climat
Lors de la précédente édition à Abidjan (mars 2024), les débats avaient porté sur les défis climatiques. La « Déclaration d’Abidjan » avait alors souligné le rôle des parlements dans les dossiers concernant le monde musulman, réaffirmant le soutien à la cause palestinienne, notamment la création d’un État indépendant avec Jérusalem pour capitale.

Le texte avait aussi insisté sur l’engagement des pays membres contre les effets du changement climatique, appelant à renforcer la lutte contre la désertification, les sécheresses et les inondations via des pratiques écologiques.

Avec TAP

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