Transport hydraulique du phosphate : 1,1 milliard de dinars pour un projet stratégique
Le deuxième comité de pilotage chargé d’étudier la faisabilité du projet de transport hydraulique du phosphate s’est tenu ce mercredi au siège du ministère de l’Industrie, sous la supervision de la ministre Fatma Thabet Chiboub. Les discussions ont porté sur l’avancement de l’étude et les moyens de progresser dans ce projet, en coordination avec les différentes parties prenantes.
Cette étude s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord entre la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) et la Société financière internationale (IFC), filiale du groupe de la Banque mondiale, qui finance l’étude. Elle vise à évaluer les options techniques garantissant la viabilité économique et technique du projet, ainsi qu’à identifier des partenaires pour certains composants, tels qu’une usine de dessalement d’eau de mer et des installations de production d’énergies renouvelables.
Détails du projet
D’un coût estimé à 1,1 milliard de dinars, le projet intégré de transport hydraulique du phosphate comprend :
- Un réseau de préparation et de pompage de la pulpe de phosphate via des pipelines, des bassins miniers vers les usines de transformation de Skhira et Gabès (capacité : 8 millions de tonnes/an).
- Une station de dessalement d’eau de mer et des unités de pompage (100 000 m³/jour).
- Une centrale photovoltaïque (30 MW) pour alimenter l’ensemble des installations.
Participants
Des représentants de l’IFC ont participé à la réunion par visioconférence.
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