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Réaction du PDL face à la suspension des activités de deux associations

30. Oktober 2025 um 22:11

Le parti PDL exprime son soutien aux deux associations concernées par cette suspension et appelle au respect des acteurs de la société civile engagés dans la défense des droits humains et des libertés.C’est ce qu’a révélé lors de son communiqué en date de ce jeudi 30 octobre 2025.
Il déplore ce qu’il considère « comme un traitement inégal accordé à certains groupes, tout en soulignant l’importance du respect des règles républicaines. »

Le parti note que la suspension de l’« ATFD » peut être perçue « comme une forme d’intimidation envers les femmes actives dans l’espace public, et souligne les enjeux liés à la participation des femmes dans la vie civile et politique. »

S’agissant du « FTDES », il rappelle son rôle dans la défense des populations vulnérables et dans l’évaluation des politiques publiques. La suspension est considérée comme une situation qui pourrait limiter une voix critique indépendante.

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IACE: Des caisses enregistreuses pour sécuriser les recettes

30. Oktober 2025 um 21:39

Le dispositif des caisses enregistreuses, instauré depuis 2016 et renforcé par un décret de 2019, s’impose désormais aux prestataires de services de consommation sur place. Cette mesure vise à lutter contre la fraude fiscale en garantissant un enregistrement fiable des transactions. À quelques jours des premières échéances, l’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE) analyse les enjeux, les obligations et les délais de mise en conformité pour les différents segments d’entreprises concernés.

Le cadre légal imposant l’utilisation des caisses enregistreuses repose sur la loi de finances 2016 et s’est renforcé par le décret 2019-1126 et un récent arrêté ministériel d’octobre 2025. Cette réglementation cible toutes les entreprises vendant des services de consommation sur place — restaurants, cafés, fast-foods ou encore salons de thé —, afin de garantir l’authenticité des enregistrements des recettes.

Le décret détaille la nature des obligations techniques : les caisses doivent intégrer un module de collecte des opérations et un module homologué de données fiscales, connectés en temps réel à une plateforme nationale du ministère des Finances. Elles doivent détecter toute anomalie et imprimer des tickets complets avec un QR code.

Les sanctions en cas de non-conformité sont lourdes : amendes jusqu’à 50.000 dinars et peines de prison pouvant atteindre 3 ans. De leur côté, les fournisseurs sont strictement encadrés pour garantir la fiabilité des équipements, tandis que les entreprises utilisatrices doivent enregistrer leurs caisses et garantir le bon fonctionnement du système en permanence.

L’arrêté du 14 octobre 2025 fixe des échéances adaptées à la taille et la catégorie des établissements, avec une première vague dès le 1er novembre 2025 pour les restaurants touristiques et salons de thé. Suivent les autres établissements en 2026, puis les entreprises individuelles entre 2027 et 2028.

Pour l’IACE, ce dispositif est un tournant vers plus de transparence fiscale qui contribuera à réduire les zones d’ombre dans les transactions commerciales, mais il appelle également à une vigilance accrue pour accompagner efficacement les entreprises dans cette transition technique et réglementaire.

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Sousse accueille le premier Salon international AfriHealthLAB

30. Oktober 2025 um 19:59

Du mercredi 29 octobre au samedi 1er novembre 2025, le parc des expositions de Sousse accueille la première édition du Salon international AfriHealthLAB, dédié à la santé, aux équipements de laboratoire et aux technologies médicales. Cet événement rassemble 60 exposants tunisiens ainsi que des entreprises venues d’Inde, d’Italie, d’Allemagne, et d’autres pays africains, marquant le retour de ce salon en Tunisie après cinq éditions réussies à Dakar.

AfriHealthLAB se positionne comme une plateforme professionnelle majeure, connectant l’Afrique du Nord à l’Afrique subsaharienne. Il met en lumière l’ensemble de la chaîne de production, de fabrication et de service dans le secteur médical, ainsi que des domaines complémentaires tels que l’assurance, la sécurité, l’hygiène, la numérisation, la recherche scientifique, la formation et le conseil.

Selon Basma Hamaidi, organisatrice de l’événement, ce salon a pour ambition de valoriser le secteur de la santé en Tunisie, reconnu comme un pilier stratégique et une plateforme de lancement pour le développement du tourisme médical. Plusieurs initiatives clés sont prévues, notamment une campagne de sensibilisation au dépistage précoce du cancer du sein à l’occasion du mois d’octobre rose, ainsi que des ateliers portant sur la dentisterie et la télémédecine via la numérisation.

Le salon a réuni des professionnels de santé des secteurs public et privé, des établissements sanitaires, des fournisseurs d’équipements et de services médicaux, ainsi que des acteurs majeurs de la chirurgie esthétique et des technologies médicales, favorisant ainsi l’échange d’expertises et la création de partenariats avec des homologues africains et internationaux.

Les organisateurs espèrent que cette manifestation renforcera la position de la Tunisie en tant que destination africaine de premier plan pour le tourisme médical et la formation, tout en stimulant la coopération entre l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne pour améliorer les systèmes de santé et la qualité des services médicaux sur le continent.

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IACE-PLF 2026 : Entre pressions inflationnistes et nécessité de prudence monétaire

30. Oktober 2025 um 19:10

Alors que l’inflation montre des signes de ralentissement et que le taux directeur de la Banque Centrale de Tunisie reste stable à 7,5%, la question d’une nouvelle baisse se pose naturellement. Toutefois, face à des fragilités structurelles persistantes, une pression continue sur la valeur du dinar et des risques inflationnistes importés, toute décision d’abaisser davantage le taux directeur doit être soigneusement pesée afin d’éviter des déséquilibres économiques et financiers potentiellement lourds de conséquences. L’analyse de l’IACE souligne que le contexte actuel appelle plus à la prudence qu’à une action monétaire expansive.

Dans ce cadre prudent, le projet de loi de finances pour 2026 suscite des interrogations quant à son impact possible sur les pressions inflationnistes et la stabilité macroéconomique du pays.

Impact du PLF 2026

Le projet de loi de finances pour 2026 contient plusieurs mesures qui risquent d’alimenter les pressions inflationnistes, notamment par un nouveau round de financement monétaire du budget de l’Etat estimé à environ 11 milliards de dinars.

Ce recours accru à une facilité de financement auprès de la banque centrale dans un contexte de fragilité économique pose question. Il pourrait alimenter l’inflation et fragiliser davantage la stabilité monétaire et financière du pays.

Malgré les progrès sur le contrôle de l’inflation ces derniers mois, la conjoncture économique et financière reste marquée par des fragilités importantes en Tunisie. L’inflation sous-jacente élevée, les risques d’inflation importée liés aux incertitudes internationales, la faible croissance potentielle, la situation extérieure fragile et la politique budgétaire expansionniste prévue invitent à la prudence.

Dans ces conditions, il semble prématuré que la Banque Centrale de Tunisie envisage de poursuivre la baisse de son taux directeur. Un statu quo monétaire est préférable pour maintenir la stabilité des prix et limiter les risques de dépréciation du dinar. Toute décision de baisse des taux doit être prise avec beaucoup de prudence afin d’éviter d’aggraver les vulnérabilités de l’économie tunisienne.

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IACE : Baisse des taux, un risque à évaluer entre inflation maîtrisée et fragilités structurelles

30. Oktober 2025 um 18:20

Alors que l’inflation montre des signes de ralentissement et que le taux directeur de la Banque Centrale de Tunisie reste stable à 7,5%, la question d’une nouvelle baisse se pose naturellement. Toutefois, face à des fragilités structurelles persistantes, une pression continue sur la valeur du dinar et des risques inflationnistes importés, toute décision d’abaisser davantage le taux directeur doit être soigneusement pesée afin d’éviter des déséquilibres économiques et financiers potentiellement lourds de conséquences. L’analyse de l’IACE souligne que le contexte actuel appelle plus à la prudence qu’à une action monétaire expansive.

En effet, la BCT a maintenu un taux directeur stable à 8% pendant plus de deux ans (depuis décembre 2022), avant de procéder à une première baisse modérée de 50 points de base en mars 2025, ramenant ce taux à 7,5%. D’où la question qui se pose : la baisse des taux peut-elle se poursuivre dans un contexte où l’inflation recule mais reste au-dessus du taux directeur ?

Il faut rappeler que l’aspect important à considérer est l’inflation sous-jacente, c’est-à-dire hors produits alimentaires et énergie, un indicateur clé pour les banquiers centraux car il reflète l’inflation plus structurelle.

En septembre 2025, cette inflation sous-jacente demeure élevée à 5,2%, légèrement au-dessus de l’inflation globale. De surcroît, l’inflation des produits alimentaires libres a atteint 7,2% en juin 2025. Ces produits représentent environ 21% du panier de consommation tunisien, ce qui alimente les inquiétudes quant à la maîtrise totale des pressions inflationnistes.

Ces chiffres font craindre que la BCT soit prudente, voire réticente, à poursuivre un cycle de baisse des taux alors que ces tensions sous-jacentes rendent la maîtrise progressive de l’inflation encore fragile.

Incertitudes internationales et risques externes

La conjoncture mondiale est marquée par un fort climat d’incertitude, reflété par la montée du World Uncertainty Index, influencé par plusieurs facteurs. Parmi ceux-ci figurent les tensions commerciales résultant des politiques tarifaires américaines, les conflits géopolitiques persistants, ainsi que le maintien de politiques monétaires restrictives par les principales banques centrales à l’échelle mondiale.

Pour une économie fortement ouverte et dépendante des importations, notamment alimentaires et énergétiques, cette incertitude internationale représente un risque significatif de choc externe. Une nouvelle hausse des prix de ces produits, déclenchée par des tensions géopolitiques ou commerciales, pourrait relancer une inflation importée que la BCT aura du mal à contenir.

Faible croissance potentielle et capacité de production limitée

Sur le plan national, la croissance économique reste toutefois modérée, avec un taux de 3,2% au deuxième trimestre 2025, contre 1,4% un an auparavant. Cependant, cette croissance apparente ne reflète pas une augmentation réelle des capacités productives. La croissance potentielle est très faible, presque nulle, ce qui signifie que l’économie ne gagne pas en capacité productive durable.

La faiblesse du climat des affaires, marqué par de l’attentisme et un recul des investissements, conjuguée à des contraintes budgétaires, limitées par une masse salariale élevée, le service important de la dette publique et les subventions, rend difficile tout effort de développement structurel. Dans ce contexte, une baisse des taux d’intérêt stimulerait surtout la demande intérieure sans réelle augmentation de l’offre, ce qui risque surtout d’alimenter l’inflation plutôt que la production.

Cette situation est aggravée par un espace budgétaire restreint et une structure rigide des dépenses publiques, qui limitent la capacité de l’Etat à soutenir la croissance par des politiques fiscales expansives. Dès lors, baisser les taux d’intérêt pourrait être contre-productif en attisant les pressions inflationnistes sans créer de richesse additionnelle.

Pression sur le dinar et fragilité extérieure

Le déficit commercial s’est aggravé, passant à environ 16,7 milliards de dinars (MDT) en 2025 contre 13,5 milliards en 2024. Cette détérioration des échanges extérieurs exerce une pression notable sur la monnaie tunisienne, le dinar, qui poursuit sa dépréciation face à l’euro.

Bien qu’une légère amélioration de l’excédent des services ait partiellement compensé la tendance, le déficit courant s’est creusé, passant à -1,9% du PIB en 2025 contre -1,2% l’année précédente. Cette situation entraîne une hausse des besoins de financement extérieur et réduit la liquidité en devises étrangères dans le pays.

Au 22 octobre 2025, les réserves en devises couvrent environ 106 jours d’importations, un niveau jugé fragile compte tenu des vulnérabilités structurelles de l’économie. Une diminution de la disponibilité des devises entraînerait une pression accrue sur le dinar, risquant de l’affaiblir encore plus.

Une baisse supplémentaire du taux directeur pourrait aggraver cette situation. Elle encouragerait en effet davantage le recours à l’endettement pour financer les importations, augmentant la demande en devises, exerçant une tension supplémentaire sur les réserves de change et accentuant la dépréciation du dinar.

La dépréciation monétaire pourrait alors se traduire par un phénomène connu sous le nom de « pass-through » du taux de change, c’est-à-dire une augmentation des prix des biens importés, contribuant une nouvelle fois à alimenter l’inflation.

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Budget de l’État 2026 : les recettes fiscales représentent près de 91 % du total des ressources

30. Oktober 2025 um 12:21

Une séance d’audition réunissant les Commissions des finances des deux Chambres du Parlement ainsi que des représentants des régions et des gouvernorats a été dédiée à la ministre des Finances, Meckhat Slama Khaldi, au sujet du projet de budget de l’État pour l’année 2026.

La ministre a indiqué que le budget de l’État prévoit une croissance de 7,3 % par rapport à celui de 2025, pour atteindre 52 560 millions de dinars.

Les dépenses budgétaires pour 2026 sont estimées à 63 575 millions de dinars, soit une hausse de 8,9 %.

Les recettes fiscales, qui constituent 90,9 % des ressources totales, s’élèvent à 47 773 millions de dinars. Tandis que les recettes non fiscales totalisent 4 437 millions de dinars.

Elle a par ailleurs insisté sur l’engagement de l’État à élargir l’assiette fiscale pour lutter contre l’évasion fiscale. Tout en favorisant l’autonomie dans la mobilisation des ressources publiques et en renforçant les composantes sociales du budget.

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Réunions BM–FMI : la Tunisie mise sur la diplomatie économique pour peser dans les débats

30. Oktober 2025 um 07:12

Le programme « 90 minutes de l’IACE  » s’est penché sur un sujet d’importance stratégique : la participation de la Tunisie aux réunions du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. Deux universitaires reconnus, Abdelkader Boudriga, professeur en finance, et Hela Ben Hassine Khalladi, maître de conférence ont apporté leur éclairage sur les enjeux et les retombées de ces grands rendez-vous internationaux.

Abdelkader Boudriga a d’abord rappelé que les réunions d’automne et de printemps du FMI et de la Banque mondiale, qui existent depuis plus de trente ans, rassemblent un large spectre d’acteurs : responsables officiels; gouverneurs de banques centrales; ministres des finances; acteurs du secteur priv; universitaires; et experts.

Ces rencontres ont pour objectif principal de garantir la stabilité financière mondiale, de soutenir les budgets des États membres et de renforcer leurs capacités financières. Quant à la Banque mondiale, elle se concentre sur le développement global, notamment à travers les infrastructures, l’inclusion sociale et la justice économique.

Il a insisté sur la valeur de la participation tunisienne, même en l’absence de programme actif avec le FMI. Car, la présence officielle permet à la Tunisie d’ouvrir des portes, de nouer des contacts avec des décideurs et des investisseurs. Et ce, notamment via des échanges avec le Fonds monétaire arabe et d’autres institutions régionales de développement.

Toutefois, il précise que cette participation reste limitée en termes d’accès aux informations détaillées, car les réunions formelles comportent des séances à huis clos.

Pour sa part, Hela Ben Hassine Khalladi a apporté un éclairage complémentaire, en dressant un bilan nuancé de la situation économique de la Tunisie. Bien que la Tunisie ait enregistré un taux de croissance de 3,2 % récemment, soulignera-t-elle, ce chiffre reste fragile et parfois porté par des facteurs conjoncturels, notamment agricoles et politiques.

Ainsi, elle pointe une disparité notable avec les prévisions du FMI, qui tablent sur une croissance bien plus faible, autour de 1,4 % pour 2025. Tandis que la Banque mondiale reste plus optimiste.

Par ailleurs, les deux experts s’accordent sur l’importance pour la Tunisie de maintenir une présence active aux réunions du FMI et de la Banque mondiale, non seulement pour ne pas perdre son rang sur la scène internationale, mais aussi pour bénéficier d’expertises et renforcer ses alliances.

En outre, Abdelkader Boudriga insiste sur l’aspect politique et la nécessité d’une coopération régionale renforcée. Alors que Hela Ben Hassine met en garde contre les risques de dépendance excessive et souligne la complexité d’un environnement économique en profonde mutation.

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Anne-Manuèle Hébert: « Garder le cap et poursuivre avec une vision claire, sans reculer »

29. Oktober 2025 um 09:55

Pollutec a fait son grand retour à Lyon du 7 au 10 octobre 2025. Ce salon incontournable des défis environnementaux et climatiques affirme plus que jamais sa position de plateforme multisectorielle de référence. Anne-Manuèle Hébert, sa directrice, nous dévoile, en exclusivité, les temps forts et les coulisses de cet événement phare dédié aux technologies vertes et à la transition énergétique. Une occasion de tout premier ordre pour comprendre les grandes orientations et les innovations qui dessinent l’avenir de l’environnement. Interview.

 

Comment Pollutec aborde-t-il la question de la santé environnementale dans ses débats et expositions pour 2025 ?

Anne-Manuèle Hébert: La santé constitue l’un des quatre grands thèmes de Pollutec cette année. C’est un enjeu majeur : aucune bonne santé humaine n’est possible sans un environnement sain. Par exemple, 80% des facteurs influençant notre santé ne sont ni héréditaires ni génétiques, mais liés à l’environnement au sens large. J’ai évoqué plus tôt l’importance de l’anticipation plutôt que de la réaction. Or, la pollution de l’air est l’une des principales causes de mortalité en France et dans le monde.

La santé des sols joue aussi un rôle essentiel sur notre alimentation, puisque près de 98% de celle-ci en dépend. Pourtant, environ 60% de nos sols sont dé- gradés. Il est impossible d’avoir une alimentation de qualité si les sols ne sont pas en bonne santé. Le lien entre les actions environnementales et la santé des populations est donc fort.

C’est un sujet auquel nous accordons une attention particulière cette année, à travers ce grand thème et plusieurs conférences sur l’eau, l’agriculture, la décarbonation, la gestion des risques, etc. Tout est étroitement lié.

Comment le salon Pollutec travaille-t-il avec les scientifiques pour garantir la rigueur des informations et des solutions proposées ?

Notre engagement est de refléter fidèlement la réalité de l’industrie. Et Il est essentiel de rappeler que l’écologie n’est pas une question d’opinion, mais une discipline scientifique. C’est pourquoi nous avons fait de la science un thème central de Pollutec, afin de souligner l’importance de remettre la science au cœur des prises de décision. Nous avons d’ailleurs eu l’honneur d’accueillir Cédric Villani, éminent mathématicien engagé en faveur de la cause écologique. Notre mission consiste donc à informer, sensibiliser et nous appuyer sur les expertises reconnues. Un salon est également un média, une plateforme d’échanges et de visibilité à travers laquelle nous aidons les filières industrielles à réussir leur transition écologique.

Quels sont les nouveaux secteurs traités lors de ce salon et pourquoi ?

Pollutec ne présente pas de nouveaux secteurs, mais regroupe 11 grandes familles traditionnelles. Parmi elles, les trois plus importantes, souvent évoquées, sont l’eau, l’énergie et les déchets. On compte aussi la « Ville durable », les risques, l’air, les sols, sans oublier la biodiversité. Nous couvrons donc un large éventail de domaines, sans intégrer de nouvelles branches. Cette année, toutefois, nous ajoutons une approche complémentaire à celle de Pollutec. Ce salon met en avant des solutions concrètes et vise surtout les entreprises et collectivités en quête de réponses adaptées à leurs besoins. Pour aller plus loin, nous avons mis en place un nouveau cycle de conférences thématiques : une journée consacrée au textile, une autre à l’agriculture, et une troisième à la mobilité. L’objectif est de cibler des filières spécifiques afin de sensibiliser et d’attirer des acteurs engagés dans la transformation écologique, y compris ceux qui ne sont pas forcément des spécialistes, mais qui ont des enjeux liés à la gestion des déchets, à la circularité ou à la décarbonation. Nous souhaitons ainsi faciliter la compréhension de l’offre Pollutec pour accompagner la transformation des modèles économiques.

Par exemple, près de 200 startups sont présentes, ce qui illustre la vitalité du secteur industriel grâce à l’innovation des jeunes entreprises et des centres de recherche. Nous sommes fiers de soutenir ces jeunes entrepreneurs. L’âge n’est pas un critère, c’est leur dynamisme et leurs idées qui comptent. Ces startups sont placées à l’entrée du salon, dans un espace visible et accessible, ce qui favorise les échanges avec des partenaires industriels et des clients potentiels.

Dans mes échanges, je constate aussi que la présence de ces jeunes acteurs motive beaucoup. Mais au-delà d’eux, c’est l’ensemble des exposants qui prouvent que la transition écologique à grande échelle est réalisable. Cet engagement exige une vision partagée non seulement par les pouvoirs publics, mais aussi par le monde industriel et les dirigeants, qui doivent incarner cette dynamique de durabilité en proposant des solutions adaptées pour aujourd’hui et demain.

Le mot de la fin

Le mot d’ordre de cette édition est clair : garder le cap. Nous avons accueilli Tony Estanguet, président des Jeux Olympiques de Paris 2024, parce que ces Jeux ont été les plus respectueux de l’environnement depuis plusieurs décennies. Mais surtout, parce qu’il a su maintenir son ambition, malgré un contexte complexe. Ce parallèle est particulièrement pertinent et inspirant pour le secteur de l’environnement et du climat.

Poursuivre la transition écologique est essentiel, car, comme je l’ai souligné, le coût de cette transition reste inférieur à celui de l’inaction. Garder le cap permet de poursuivre avec une vision claire, sans reculer. C’est autour de ce message, garder le cap, que je souhaite conclure.

Extrait de l’interview qui est disponible dans le mag de l’Economiste Maghrébin n° 930 du 22 octobre au 5 novembre 2025.

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Cawtar: Plus de 210 femmes renforcent leur leadership

28. Oktober 2025 um 21:38

Plus de 210 femmes ont bénéficié du projet « Leadership transformatif au féminin : pour un développement local inclusif » (2022-2025), initié par le Centre de la Femme Arabe pour la Formation et la Recherche (CAWTAR) en partenariat avec l’Agence espagnole de coopération internationale.

Ce programme, mené dans les régions intérieures des gouvernorats de Gafsa (Gtar et Snad) et de Nabeul (Béni Ayache), vise à renforcer la participation des femmes et leur intégration socio-économique à travers des actions économiques, sociales et environnementales.

Plus de 70 d’entre elles ont été formées et accompagnées dans leurs activités. Parmi les réalisations notables, le recyclage des déchets organiques en compost naturel à Gtar et Béni Ayache, ainsi que la valorisation de la laine de mouton à Snad, ainsi que la création d’une coopérative féminine pour gérer la production.

Mariem Jerbi, coordinatrice du projet, a insisté sur la volonté de pérenniser ces initiatives via des partenariats locaux. Soukaina Bouraoui, directrice exécutive de CAWTAR, a souligné que ce leadership transformateur exige une évolution personnelle constante, où le leader ne se contente pas de décider seul mais partage son pouvoir pour permettre à d’autres de s’engager et se développer.

À l’occasion de la clôture, la ministre Asma Jebri a salué ce projet comme une composante essentielle de la vision nationale qui fait de la femme un acteur clé du développement économique, social et politique. Une exposition a également mis en valeur les produits artisanaux développés par ces groupes féminins.

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Soukaina Bouraoui : « Le leadership féminin pour promouvoir le développement durable »

28. Oktober 2025 um 19:20

Ce mardi 28 octobre 2025, le Centre de Formation et de Recherche des Femmes Arabes (CAWTAR) organise à Tunis, un atelier majeur autour du thème « leadership transformatif au féminin: pour un développement local inclusif” (2022- 2025) ». En partenariat avec l’Agence Espagnole de Coopération Internationale au Développement, cette rencontre marque la clôture d’un projet de trois ans, visant à renforcer le leadership collectif des femmes dans les régions intérieures des gouvernorats de Gafsa et Nabeul.

Rencontrée en marge de cet événement, Soukaina Bouraoui, Directrice Exécutive du Centre de la Femme Arabe pour la Formation et la Recherche “CAWTAR”, revient sur les enjeux actuels du leadership collectif transformatif et son importance dans une gouvernance locale inclusive. Ce concept, encore nouveau, met l’accent sur un leadership qui ne se limite pas à la position mais implique une compétence active, qui s’apprend et se partage.

Ce leadership transformateur exige une évolution personnelle constante, où le leader ne se contente pas de décider seul mais partage son pouvoir pour permettre à d’autres de s’engager et se développer. C’est un processus collectif essentiel dans les structures telles que les Groupements de Développement Agricole (GDA), coopératives et associations, où la prise de décision partagée renforce la confiance et l’implication.

L’objectif, selon elle,  est de mieux travailler ensemble dans les territoires en incluant toutes les composantes sociales : femmes, jeunes, personnes porteuses d’handicap  et acteurs locaux comme les radios communautaires. Plus précisément, Soukaina Bouraoui estime qu’une gouvernance locale inclusive favorise ainsi le partenariat entre acteurs publics et associatifs pour dynamiser l’économie verte et durable via des projets concrets, comme le recyclage des déchets agricoles dans le Sud du pays, en lien avec des agences spécialisées et les municipalités.

Par ailleurs, Soukaina Bouraoui souligne dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com aussi l’importance du rôle des femmes agro-entrepreneures, soutenues par des initiatives comme la plateforme commerciale mise en place par le ministère de la Femme, afin de renforcer leur autonomie et leur accès aux marchés nationaux et internationaux.

Enfin, à l’approche des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes, » CAWTAR prévoit de relancer une application d’alertes accessible aux femmes en situation de handicap, une innovation qui vise à mieux protéger toutes les victimes et à mobiliser l’opinion publique par le relais des journalistes », conclut-elle.

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Procès d’Abir Moussi : audience prévue le 31 octobre à la Cour d’appel de Tunis

28. Oktober 2025 um 18:40

Le comité de défense informe l’opinion publique que Abir Moussi, « détenue depuis le 3 octobre 2023 comparaitra le vendredi 31 octobre 2025 devant une chambre criminelle de la Cour d’appel de Tunis. »

Elle est poursuivie en vertu de l’article 24 du décret-loi n°54 de 2022 relatif à la lutte contre les infractions liées aux systèmes d’information et de communication, à la suite d’une plainte déposée par l’Isie à son encontre, suite à des déclarations faites lors d’une conférence de presse du Parti Destourien Libre, dont elle est présidente, le 9 décembre 2022, au cours de laquelle ce parti a exprimé son opposition au processus électoral législatif.

Le comité rappelle que « Abir Moussi bénéficie d’une mise en liberté provisoire prononcée au premier degré et que la condamnation initiale à deux ans de prison n’est ni exécutoire immédiatement ni définitive, faisant l’objet d’un appel suspensif. »

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Budget 2026 : plus d’impôts, moins de subventions, prévient Ridha Chkoundali

28. Oktober 2025 um 10:01

Le budget de l’État pour 2026 s’élève à 79,6 milliards de dinars, en hausse de 3 milliards par rapport à 2025. Cette augmentation repose principalement sur les ressources fiscales, qui grimperont de 44,5 à 47,8 milliards, faisant de la loi de finances 2026 une loi essentiellement fiscale. C’est ce qu’a affirmé l’expert en économie Ridha Chkoundali via son post Fb.

Il part du constat que les ressources non fiscales augmenteront légèrement à 4,8 milliards. En revanche, l’emprunt intérieur baisse de 22,9 à 19,9 milliards, reflet d’une contrainte plus qu’un choix : le gouvernement, incapable de mobiliser pleinement les emprunts extérieurs pourtant prévus à 6,1 milliards en 2025 et seulement partiellement réalisés, a dû compenser par un recours accru à l’emprunt intérieur.

Pour 2026, il estime que l’emprunt extérieur est budgété à 6,8 milliards de dinars, en hausse par rapport à 2025. Mais la réticence et les difficultés à mobiliser ces fonds risquent de contraindre encore une fois l’État à augmenter l’emprunt intérieur. Cette situation souligne l’absence d’une vision claire de politique économique et le caractère contraint, non volontaire, de la politique d’autofinancement prônée.

Par ailleurs, un milliard de dinars reste non catégorisé dans les ressources, sous la rubrique « autres ressources ».

Côté dépenses, Ridha Chkoundali souligne une réduction des subventions à 9,8 milliards (5,2 % du PIB), un pas important vers la réforme réclamée par le FMI. Le remboursement de la dette intérieure et extérieure s’allège respectivement de 800 et 700 millions de dinars.

Quant aux dépenses salariales, elle augmentent cependant de 900 millions de dinars, avec plus de 51 000 nouveaux recrutements prévus. Mais leur poids dans le PIB diminue légèrement, s’approchant de l’objectif de 12 % fixé par le FMI.

« La vraie hausse des dépenses concerne l’investissement public, porté à 6,5 milliards de dinars (+1,1 milliard dinars).  Un signal positif à condition d’améliorer nettement le taux de réalisation des projets, encore faible (45 %). Il est crucial que l’emprunt auprès de la Banque centrale finance majoritairement ces dépenses de développement plutôt que la consommation courante », conclut-il.

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Budget 2026 – Ridha Chkoundali : hausses ciblées, baisses surprenantes

27. Oktober 2025 um 14:42

La répartition des budgets des ministères pour 2026, hors dépenses de financement, urgences et crédits non alloués, s’élève à 5,7454 milliards de dinars contre 5,3016 milliards en 2025. C’est ce qu’a révélé l’expert en économie, Ridha Chkoundali via son post fb.

Ridha Chkoundali estime que le gouvernement ne prévoit pas de créer la Cour constitutionnelle en 2026. Tout en ajoutant que le ministère des Finances n’a pas alloué de budget à cette fin.  En revanche, un budget de 10 millions de dinars est attribué au Conseil supérieur de l’Education, récemment créé.

Et poursuivre : « Deux ministères voient leurs crédits diminuer : celui de l’Économie et de la Planification subit une baisse de 62,7 millions de dinars, jugée acceptable dans la perspective de l’achèvement des consultations pour le plan quinquennal 2026-2030. En revanche, la forte réduction de 110,22 millions de dinars du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie étonne. Surtout dans le contexte de la crise du Groupe chimique de Gabès et des demandes de démantèlement des unités, ainsi que face à la croissance notable (+30 % au T2 2025) du secteur du phosphate. « 

Avant d’ajouter : « Ce secteur nécessite des investissements importants, notamment pour le renouvellement du matériel de transport ferroviaire et des équipements. Le ministère du Tourisme subit également une baisse de crédits de 7,6 millions de dinars; malgré une croissance de près de 7 % au deuxième trimestre. Un secteur qui aurait besoin de davantage de soutiens pour consolider sa reprise. Sur le plan social, la plupart des augmentations budgétaires sont attribuées à l’Éducation (+656 millions de dinars), aux Affaires sociales (+612,5 millions), à la Santé (+350 millions) et aux Transports (+190,8 millions), soit un total de près de 1,81 milliard de dinars. »

Et de conclure : « Ces hausses devront toutefois se traduire concrètement en améliorations des services. Ce que le ministère devra justifier lors des débats parlementaires. Les ministères de l’Intérieur et de la Défense nationale bénéficient aussi d’augmentations importantes, respectivement de 308,8 millions et 569 millions de dinars. Enfin, les crédits alloués à la présidence du gouvernement et à la présidence de la République augmentent modestement, de 13,5 millions et 15,4 millions de dinars respectivement. »

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Cameroun : et de huit pour Paul Biya

27. Oktober 2025 um 12:21

Paul Biya, 92 ans, a été réélu président du Cameroun avec 53,66 % des voix, face à Issa Tchiroma Bakary, 79 ans, indique le Conseil constitutionnel. Au pouvoir depuis 1984, cette élection constitue donc son huitième mandat à la tête du pays.

D’ores et déjà, des affrontements ont éclaté dimanche entre forces de l’ordre et manifestants de l’opposition soutenant Issa Tchiroma Bakary. Ils ont fait quatre morts.

Ce dernier revendique la victoire à la présidentielle avec 54,8% des voix, selon son propre décompte. Tout en rejetant les résultats officiels du Conseil constitutionnel qui donnent la victoire de Paul Biya avec 53,66 %. M. Bakary indique, dans une vidéo publiée sur Facebook, qu’il s’agit d’une « falsification » et d’un « bourrage des urnes ».

Après avoir appelé à des manifestations pacifiques, les partisans de M. Bakary se sont mobilisés dans plusieurs villes du pays.

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Tunisie – BERD : renforcement de la coopération pour le développement 2026-2030

27. Oktober 2025 um 12:04

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh a rencontré ce lundi 27 octobre 2025 une délégation composée de plusieurs conseillers du conseil d’administration de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), actuellement en visite de travail en Tunisie.

Les échanges ont principalement porté sur la coopération financière et technique en cours entre la Tunisie et la BERD, ainsi que sur les perspectives de son renforcement dans la prochaine phase.

Lors de cette réunion, à laquelle participait également la directrice du bureau de la Banque à Tunis, Nodira Mansurova, le ministre a exprimé sa satisfaction quant à la qualité des relations bilatérales. Tout en soulignant sa volonté de les renforcer et de diversifier leurs domaines dans le cadre du plan de développement 2026-2030.

De son côté, Emily Keenan, cheffe de la délégation, a précisé que cette visite vise à s’informer en détail sur l’état d’avancement des différents axes et programmes de coopération entre la BERD et la Tunisie. Ainsi qu’à mieux saisir les orientations et priorités de développement pour la période à venir. Et ce, afin d’assurer une bonne coordination dans la préparation des futurs programmes de travail.

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Répartition du budget de l’Etat de 2026 : les grandes tendances sectorielles

27. Oktober 2025 um 11:42

Le projet de loi de finances 2026 (PLF 2026) prévoit des ajustements notables dans la répartition des crédits alloués aux différents ministères. Confirmant ainsi les priorités gouvernementales pour la prochaine année en termes de budget de l’Etat. 

Avec des chiffres exprimés en millions de dinars, le budget alloué aux ministères fait apparaître des augmentations significatives et quelques baisses, reflétant les défis économiques et sociaux auxquels le pays fait face. C’est ce qu’a révélé l’expert en économie Ridha Chkoundali.

Au premier rang des bénéficiaires figure le ministère de l’Éducation.  Cette hausse traduit la volonté de renforcer le secteur éducatif face aux exigences de modernisation et de développement des compétences.

En outre,  le ministère de la Femme, de l’Enfance et des Seniors bénéficie d’une légère hausse, selon la TAP. Ce qui témoigne d’une attention accrue aux groupes vulnérables.

De plus, les ministères de la Jeunesse et des Sports, de l’Environnement et de la Justice enregistreraient t eux aussi des augmentations de leurs budgets respectifs. Tout comme le ministère de la Défense ainsi que de l’Intérieur. 

En somme, la répartition budgétaire de 2026 met en lumière la priorité donnée à l’éducation, la santé, la sécurité, et les services sociaux.  Ce qui met en valeur l’orientation sociale du PLF2026. Tout en intégrant des ajustements budgétaires adaptés à la conjoncture économique du pays.

 

 

 

 

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Renforcement des liens sino-tunisiens au cœur de la première édition du « Prix de l’amitié »

25. Oktober 2025 um 10:21

L’ambassade de Chine en Tunisie a organisé le 24 octobre 2025 la cérémonie de remise des prix de la première édition du Concours « Prix de l’amitié sino-tunisienne », destiné à valoriser les meilleurs articles et vidéos portant sur la modernisation chinoise.

Wan Li, ambassadeur de Chine en Tunisie, a salué la participation active de plus de 60 œuvres soumises par des Tunisiens venus de divers horizons.

Ce concours, lancé en mai, avait pour thème “ La modernisation chinoise à mes yeux”. Les travaux primés reflètent des témoignages personnels de visiteurs tunisiens en Chine, mettant en lumière la transformation rapide du pays en termes économiques, sociaux, technologiques et culturels.

L’ambassadeur a souligné que ce modèle constitue une source d’inspiration importante pour les pays en développement, dont la Tunisie, en quête de modèles adaptés à leurs réalités.

Selon Wan Li, la réussite chinoise tient d’abord à un leadership central fort, en déclarant: « Le parti Communiste chinois garantit, à travers une planification stratégique et une capacité d’adaptation, une modernisation unique qui rassemble la société autour d’objectifs communs.  »

Il a également mis en avant l’approche centrée sur le peuple, visant à assurer une amélioration équitable des conditions de vie, ainsi que la voie du développement autonome tout en restant ouverte à la coopération internationale. L’ambassadeur a rappelé la volonté exprimée par le Président Xi Jinping de voir la modernisation comme un droit inaliénable de tous les pays.

Il a encouragé la Tunisie, dont le potentiel industriel et humain est prometteur, à poursuivre cette démarche. Depuis l’instauration d’un partenariat stratégique sino-tunisien en 2024, les coopérations se multiplient, dans un esprit de partage d’expériences et construction d’un avenir commun.

En conclusion, Wan Li a appelé à intensifier les échanges culturels et intellectuels entre les deux nations afin de nourrir la compréhension mutuelle et la créativité, éléments essentiels pour approfondir durablement l’amitié et la coopération sino-tunisiennes.

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Ridha Chkoundali: un appel à plus de clarté sur les emprunts directs à la BCT

25. Oktober 2025 um 09:56

L’expert en économie Ridha Chkoundali appelle via sa page Fb, les députés et membres du Conseil des régions et provinces à exiger transparence et rigueur dans la gestion des emprunts directs auprès de la Banque centrale de Tunisie.

Il demande au ministère des Finances de présenter un tableau détaillé des dépenses liées aux 7 milliards de dinars empruntés en 2024 ainsi qu’à ceux prévus pour 2025, afin d’éclairer les débats avant un troisième emprunt consécutif.

Selon lui, ce troisième emprunt, qui équivaut au déficit total du budget 2026, doit impérativement être encadré. S’il sert à financer des projets productifs, cela peut être bénéfique, sous réserve que le montant soit plafonné. En revanche, s’il est utilisé pour couvrir les dépenses courantes comme les salaires et subventions, le risque est double : un frein à l’investissement privé et une inflation financière à terme. Ridha Chkoundali insiste pour que ce cadre d’utilisation soit inscrit dans la loi, un décret ou un arrêté avant le début de l’année, et qu’il soit contraignant pour l’État.

Il invite par ailleurs les deux chambres à organiser chacune une séance dédiée : le Conseil des régions et districts pour définir les priorités de dépenses sur la base du plan quinquennal 2026-2030, et l’Assemblée des représentants du peuple pour étudier les impacts économiques, financiers et sociaux de ces emprunts.

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Nebgha Driss: « COTUNACE : 40 ans d’héritage et une vision digitale pour l’avenir »

25. Oktober 2025 um 00:21

À l’occasion du 40ème anniversaire de la COTUNACE, Nebgha Driss, PDG de la compagnie, a dressé un bilan tout en ouvrant des perspectives ambitieuses pour l’avenir.

“Quarante ans dans la vie d’une entreprise, ce n’est même pas la moitié du chemin, “rappelle-t-elle, dans une déclaration à leoconomistemaghrebin.com soulignant que la durée légale des entreprises tunisiennes est de 99 ans.

Plus encore, elle met l’accent sur l’héritage des dirigeants qui l’ont précédé. “ Nous sommes le produit de leur œuvre, de leurs décisions stratégiques. Il est essentiel de leur rendre hommage et de cultiver la continuité dans notre mission. “ Pour elle, , la reconnaissance des anciens dirigeants est la clé pour porter encore plus loin le drapeau de la COTUNACE, “toujours dans la même direction et toujours de succès en succès. “

Face à l’enjeu que représente cet anniversaire, la PDG insiste sur la nécessité d’anticiper les défis du présent et de l’avenir. Parmi eux, la digitalisation occupe une place centrale. “Les chantiers sont engagés, “ affirme Nebgha Driss, évoquant le lancement prévu début 2026 d’un accès en ligne pour les clients.

Cette transformation numérique facilitera l’accès à l’information et améliorera l’accompagnement des entreprises. La COTUNACE travaille également à fournir aux banques partenaires des outils leur permettant de mieux suivre les opérations communes, optimisant ainsi la synergie entre financement bancaire et assurance crédit.

Sur le plan des innovations, la PDG met l’accent sur le développement de produits d’assurance adaptés aux nouvelles exigences des opérateurs, tant à l’export qu’au marché local. « La protection des échanges locaux prend une importance croissante, particulièrement dans le contexte économique actuel et suite aux récentes évolutions législatives, comme la nouvelle loi sur le chèque. »

Depuis la fusion avec sa filiale Assurecrédit en 2014, la compagnie s’emploie à concevoir des solutions sur mesure pour répondre aux besoins spécifiques des entreprises, en tenant compte de leur secteur et de leur taille.

Concernant le projet de loi de finances 2026, qui suscite déjà de nombreux débats, Nebgha Driss se montre pragmatique : “Quelles que soient les décisions prises, notre rôle est d’accompagner les entreprises pour assurer leur stabilité et leur développement. “

Pour conclure, elle lance un message d’ouverture et d’engagement renouvelé : “Après 40 ans, nous n’avons pas encore tout fait. Chaque jour, de nouvelles entreprises naissent et beaucoup ne connaissent pas encore la COTUNACE. Nous irons donc vers elles, y compris via du porte-à-porte, pour leur offrir la tranquillité d’esprit nécessaire à leur croissance. Notre mission est de surveiller le risque, pour qu’elles puissent se concentrer pleinement sur leur cœur de métier. “

Ainsi, la COTUNACE affiche plus que jamais sa volonté d’accompagner durablement les acteurs économiques tunisiens, avec un regard résolument tourné vers le futur.

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