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Heute — 18. September 2025Haupt-Feeds

Tiktok aux États-Unis : la guerre des géants pour le rachat se précise

18. September 2025 um 12:20

L’accord annoncé par Donald Trump pour garder TikTok aux États-Unis relance une intense compétition entre plusieurs groupes majeurs visant à reprendre les actifs américains de l’application. ByteDance, la maison mère chinoise, conserverait 19,9 % du capital. Tandis que 80 % seraient cédés à un consortium d’investisseurs actuels et nouveaux. C’est ce qu’a révélé zonebourse.com.

Ainsi le consortium de base inclut des actionnaires existants comme Susquehanna International Group, General Atlantic et KKR. Parmi les principaux candidats figuraient Oracle, hébergeur des données américaines, ainsi que des fonds comme Andreessen Horowitz et Silver Lake. Amazon a déposé une offre de dernière minute, tandis que la plateforme marketing AppLovin propose un rachat global.

D’autres acteurs innovants sont en lice, notamment la start-up d’IA qui envisage une fusion avec TikTok U.S., et un projet mené par Frank McCourt et Reddit, qui met l’accent sur le contrôle des données par les utilisateurs. Enfin, un consortium piloté par l’entrepreneur Jesse Tinsley avec la star YouTube MrBeast a soumis une offre au comptant de 30 milliards de dollars. Microsoft, pressenti dès 2020, reste un candidat sérieux confirmé par Donald Trump lui-même.

Cette liste reflète la complexité d’un dossier mêlant enjeux technologiques, géopolitiques et financiers autour de l’un des réseaux sociaux les plus populaires aux États-Unis.

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Rachid Amri met l’accent sur la sécurité, la qualité et l’expansion de Tunisair

18. September 2025 um 09:39

Depuis quelques temps, la compagnie nationale Tunisair traverse une période délicate marquée par des contraintes techniques, logistiques qui freinent son développement. Pour regagner la confiance des passagers dans un secteur hautement concurrentiel, la compagnie nationale doit relever des défis liés à la sécurité, à la maintenance de sa flotte et à l’optimisation de ses ressources, tout en préparant une expansion stratégique de son réseau aérien.

A cette occasion, le ministre des Transports, Rachid Amri, a souligné l’importance d’intensifier la sécurité, la qualité et l’expansion du réseau de Tunisair. Et ce lors d’une réunion stratégique du comité de pilotage dédié au système de gestion de la sécurité au siège de Tunisair.

Cette réunion s’est déroulée en présence du chef de cabinet du ministère, de la responsable de la gestion de la direction générale de Tunisair, du directeur général technique de la compagnie, ainsi que de plusieurs hauts responsables du ministère et des deux entreprises partenaires.

Une chose est sûre pour faire face aux nombreux défis opérationnels, techniques et concurrentiels, Tunisair doit surmonter des difficultés importantes pour redresser sa situation, améliorer la gestion de sa flotte, renforcer la coordination interne et répondre efficacement aux attentes du marché. L’objectif principal est de redonner à Tunisair son éclat.

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Gestern — 17. September 2025Haupt-Feeds

Travail des enfants: combattre le décrochage scolaire

17. September 2025 um 20:56

De plus en plus d’enfants travaillent, et il faut reconnaître que le décrochage scolaire est malheureusement devenu une réalité. Plus de 60 000 élèves abandonnent l’école, souvent par manque de moyens ou à cause de la distance excessive entre leur domicile et l’établissement scolaire, parfois plus de 10 kilomètres, sans que les transports ne soient toujours assurés.

Rami Ben Ali, chargé de mission au Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux, a souligné que le travail des enfants en Tunisie est un sujet sensible qui touche une catégorie vulnérable de la société. Il a indiqué que le gouvernorat de Kairouan figure parmi les régions où ce phénomène est particulièrement répandu. Il s’exprimait lors d’une conférence organisée le mercredi 17 septembre par le Forum sur « le phénomène du travail des enfants dans le secteur agricole ».

Ben Ali a insisté sur la nécessité de revoir le code du travail de 1966, qui ne suit plus les évolutions, notamment en ce qui concerne les articles relatifs au travail des enfants, comme l’article 55.

La chercheuse Monira Belghouthi a présenté une intervention sociologique dans laquelle elle a mis en garde contre la gravité du phénomène. Elle a indiqué que plus de 50% des enfants travailleurs sont actifs dans le secteur agricole, soit environ 136 000 enfants sur un total de 215 000.

Belghouthi a ajouté que les taux d’emploi des enfants varient selon les régions, les zones les plus vulnérables connaissant les taux les plus élevés d’exploitation des enfants, notamment dans l’agriculture.

Cette rencontre a également analysé les causes structurelles du phénomène, allant de la pauvreté à l’abandon scolaire et au manque de protection sociale, ainsi que ses impacts sociaux et psychologiques. Elle a mis en avant la nécessité de développer des stratégies de protection globale pour cette catégorie.

Il est essentiel de rappeler que le décrochage scolaire demeure un enjeu majeur qu’il faut absolument combattre. La sensibilisation doit être renforcée pour encourager la scolarisation continue des enfants et lutter efficacement contre le travail des enfants, afin de protéger leurs droits et leur avenir.

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Tunisie-Russie : Le boom de l’agroalimentaire aux portes du World Food Moscow 2025

17. September 2025 um 19:47

La participation de la Tunisie au salon World Food Moscow 2025, organisée par le CEPEX avec le soutien de l’ambassade de Tunisie à Moscou, met en lumière l’intensification des échanges commerciaux tuniso-russes, qui atteignent aujourd’hui un volume significatif, renforcé par la force de l’agroalimentaire tunisien.

Onze entreprises tunisiennes exposent au Crocus Center du 16 au 19 septembre, valorisant des produits clés porteurs de la relation bilatérale : dattes, huile d’olive vierge extra et conserves de poissons. Ce salon attire plus de 22 500 professionnels issus de 70 pays, offrant une plateforme stratégique pour renforcer la visibilité et la part de marché tunisiennes en Russie.

Dans le cadre de cette dynamique, les échanges commerciaux tuniso-russes affichent un chiffre d’affaires en hausse, avec un poids majeur de l’agroalimentaire, qui représente près de 62% des exportations tunisiennes vers la Russie en 2025. Les produits phares sont notamment :

Dattes fraîches et sèches, reconnues pour leur qualité exceptionnelle. Huile d’olive vierge extra, extraite uniquement par des procédés mécaniques garantissant authenticité et goût.
Préparations et conserves d’anchois, en morceaux ou entiers, appréciées pour leur valeur gustative et nutritionnelle.

La présence active du CEPEX, en collaboration avec l’ambassade et la représentation commerciale à Moscou, traduit une stratégie claire : renforcer la compétitivité tunisienne et étendre la présence des produits locaux sur le marché russe, un partenaire commercial incontournable.

Cette édition du World Food Moscow confirme ainsi la vitalité des liens économiques tuniso-russes et leur potentiel de croissance future, fondé sur la qualité, la diversité et le savoir-faire des entreprises tunisiennes dans le secteur agroalimentaire.

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Fethi Zouhair Nouri: « La Tunisie, future plateforme financière régionale »

17. September 2025 um 13:45

Les travaux de la quarante-neuvième édition du Conseil des gouverneurs des banques centrales et institutions monétaires arabes ont débuté ce mercredi 17 septembre 2025, à Tunis, organisée par le Fonds monétaire arabe en collaboration avec la Banque centrale de Tunisie. Et ce, avec une large participation des gouverneurs des banques centrales arabes ainsi que d’institutions financières régionales et internationales.

Les réunions se tiennent sur deux jours et aborderont les principaux défis auxquels la politique monétaire est confrontée dans la région et dans le monde.

C’est la première fois que la Tunisie accueille cet événement arabe majeur, a souligné le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Fethi Zouhair Nouri, dans une déclaration aux médias. Tout en ajoutant: « L’accueil de cette session par la Tunisie reflète la confiance des institutions arabes et internationales en ses capacités organisationnelles et logistiques, et représente un pas vers le renforcement de son rôle en tant que centre financier régional capable de contribuer à façonner l’avenir de la coopération arabe dans les domaines monétaire et financier ».

Il a rappelé que le thème de la session met l’accent sur « les grands défis auxquels sont confrontées les banques centrales », face aux crises financières successives que traverse le monde et à l’augmentation des niveaux d’incertitude sur les marchés internationaux. Et de poursuivre: « Aujourd’hui, l’économie mondiale vit au rythme de chocs successifs, ce qui impose aux banques centrales de rechercher de nouveaux mécanismes et d’innover des outils capables de faire face à ces crises ».

Il a ajouté que l’expérience a montré que les politiques monétaires traditionnelles ne suffisent plus, nécessitant une plus grande coordination entre les pays arabes et un échange d’expertises pour bénéficier des expériences réussies dans la région et dans le monde.

Une coopération arabe renouvelée

Fethi Zouhair Nouri a indiqué que la Tunisie a conclu au cours des deux dernières années des accords de partenariat et de coopération avec plusieurs banques centrales du Golfe et arabes, notamment l’Égypte, l’Irak et l’Arabie saoudite, dans le but de développer les systèmes monétaires et d’échanger les expertises techniques. Il a considéré que ce type de partenariat constitue la base pour bâtir un front financier arabe plus cohérent face aux défis mondiaux.

Enfin, il a conclu en affirmant que la Tunisie possède toutes les conditions nécessaires pour devenir une plateforme financière régionale: « Nous aspirons à ce que cette session soit le début d’un nouveau parcours qui fera de la Tunisie un espace permanent de consultation financière arabe et une plateforme régionale ouverte aux marchés mondiaux. Ainsi nous ambitionnons que les travaux de cette session aboutissent à des projets concrets et à des calendriers clairs. À savoir des services plus rapides, moins coûteux et plus sûrs, des marchés plus profonds et plus liquides, ainsi que des financements ouvrant de nouvelles perspectives à l’innovation et au développement, créant des opportunités d’emploi pour notre jeunesse ».

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Le Conseil des ministres confirme l’impératif du numérique dans l’administration

16. September 2025 um 18:16

Le conseil des ministres a adopté une série de mesures clés pour accélérer la transformation numérique de l’administration publique. Les décisions incluent l’intégration des projets dans une plateforme nationale de suivi, la généralisation de l’interconnexion entre ministères, le développement des paiements électroniques et une meilleure communication des services numériques aux citoyens.

Une politique nationale des données ouvertes a été validée pour garantir la transparence et encourager l’innovation, notamment par l’usage de l’intelligence artificielle (IA) dans des domaines tels que la lutte contre la corruption et la fraude fiscale.

Le programme de transformation numérique 2025-2026 comporte 138 projets répartis en quatre axes principaux : modernisation des services administratifs, développement de l’économie numérique, cybersécurité et confiance digitale, et amélioration des infrastructures numériques.

La cheffe du gouvernement a insisté sur le caractère indispensable de la digitalisation complète de l’administration pour améliorer la qualité des services, attirer l’investissement et renforcer la compétitivité nationale. Une vision nationale unifiée pour la période 2026-2030 doit prochainement fixer les priorités et le calendrier des projets numériques.

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L’art comme pont entre les cultures : la 42e opération Mandić s’installe à Sousse

16. September 2025 um 20:30

Du 12 au 23 septembre 2025, la ville de Sousse accueille la 42e édition de l’opération Mandić, un rendez-vous international qui célèbre l’art méditerranéen sous toutes ses formes.

L’hôtel El Mouradi Palace se transforme en un vibrant espace culturel où les œuvres d’artistes serbes et monténégrins de renom dialoguent avec le public. Parmi eux, Ivica Arandjus, Momcilo Macanovic, Masnikovic Danica, Djurovic Zeljko et d’autres talents dévoilent leur vision de la Méditerranée.Leurs œuvres célèbrent la richesse des identités méditerranéennes et offrent au public tunisien un cadre privilégié de découverte et de dialogue artistique.

Le vernissage, en présence de l’ambassadrice de Serbie en Tunisie, Dijana Ivancic, a souligné l’importance de ces échanges pour renforcer la coopération culturelle et tisser des liens de fraternité entre les peuples. L’art, langage universel, devient ainsi le vecteur d’une amitié renouvelée, illustrant la place de la Tunisie sur la scène artistique internationale.

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Quand le coût de la vie grimpe, les mariages dégringolent

16. September 2025 um 19:42

Quand le coût de la vie grimpe, les mariages dégringolent. En effet, face à une flambée des prix et à une  baisse du pouvoir d’achat, de plus en plus de jeunes repoussent le mariage. Selon l’Institut national de la statistique (INS), le nombre de mariages a chuté d’environ 10% en 2024, traduisant un recul de plus de 8 000 unions par rapport à 2023.

Cette baisse s’accompagne d’un recul similaire du nombre de naissances, tombées à 133 322 en 2024 contre 147 242 en 2023, sous l’effet de dynamiques sociales, économiques et démographiques complexes. Le taux de fécondité est tombé à 1,7 enfant par femme, bien en dessous du seuil de renouvellement des générations (2,1), accentuant le vieillissement accéléré de la population.

Avec une croissance démographique annuelle au plus bas depuis l’indépendance (0,87%), la pyramide des âges se contracte du côté des jeunes et s’élargit chez les seniors, posant des défis majeurs pour l’emploi, la protection sociale, la santé et l’éducation.

Les experts tirent la sonnette d’alarme : si cette tendance se poursuit, le pays devra envisager des politiques publiques globales pour équilibrer les générations et assurer la pérennité de ses systèmes nationaux.

 

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Tunisie: 11e pays africain le plus attractif selon le Global Attractiveness Index 2025

16. September 2025 um 17:34

Le site Ecofin vient de publier le classement « The Global Attractiveness Index 2025 » par le cabinet italien The European House – Ambrosetti révèlant que la majorité des 38 pays africains étudiés se situent dans la partie basse du classement mondial. Et ce en raison de faibles performances en termes d’efficacité gouvernementale, d’innovation et de développement du capital humain.

Ainsi Maurice, l’Égypte et l’Algérie se distinguent comme les trois pays africains les plus attractifs pour les multinationales et les investisseurs étrangers, occupant respectivement les 76e, 78e (ex aequo avec l’Algérie) places mondiales. Ces trois pays figurent dans la catégorie des pays « moyennement attractifs ».

La Tunisie se positionne à la 11e place africaine, au 101e rang mondial, juste derrière les Seychelles (100e). Bien que loin derrière les leaders africains, la Tunisie continue de renforcer son attractivité malgré des défis persistants, notamment dans les domaines de la gouvernance, de l’innovation et de la formation des talents.

Le classement prend en compte divers indicateurs clés tels que les investissements directs étrangers, le développement humain, la capacité d’innovation, l’efficacité des gouvernements, la qualité de l’éducation et l’égalité des genres. Il distingue quatre catégories d’attractivité, allant des pays très attractifs (score entre 80 et 100) aux pays peu attractifs (score entre 0 et 30).

Parallèlement à l’échelle mondiale, les États-Unis dominent ce classement, suivis par la Chine, l’Allemagne, Singapour et le Japon.

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BERD et UE financent la révolution électrique du transport égyptien

16. September 2025 um 17:22

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) appuie le déploiement d’une flotte de bus électriques interurbains en Égypte via un prêt de 10,6 millions d’euros accordé à Go Bus for Transport, la première compagnie privée de bus interurbains du pays. Ce prêt bénéficie d’une couverture de 10% en cas de première perte, grâce au Fonds européen pour le développement durable plus (EFSD+) de l’Union européenne, dans le cadre du programme de garantie dédié aux infrastructures municipales et à la résilience industrielle.

Ce financement permettra à Go Bus d’élargir ses services et de renouveler sa flotte avec jusqu’à 30 bus interurbains électriques, six micro-bus électriques pour les trajets courts, ainsi que trois autres véhicules pour les déplacements intra-urbains. L’introduction de ces véhicules électriques offre une solution plus propre et durable, contribuant à réduire la congestion et les émissions de gaz, un modèle susceptible d’être étendu à travers les gouvernorats égyptiens.

Accompagnant ce prêt, un programme de coopération technique financé par le Fonds multi-donateurs Méditerranée Méridionale et Orientale de la BERD couvrira les aspects juridiques du projet. Une subvention liée au programme EFSD+ soutiendra également la gouvernance d’entreprise.

Le projet inclut en outre des formations destinées aux nouveaux conducteurs pour les préparer à prévenir et gérer les violences et le harcèlement sexuel, répondant à un enjeu de sécurité crucial, plus de 86% des femmes en Égypte se sentant en insécurité dans les transports publics, selon une étude des Nations Unies.

L’accord de prêt a été signé par Aida Sitdikova, responsable Infrastructures durables Moyen-Orient et Afrique à la BERD, et Fady Nassif, président de Go Bus. Cette opération a été conduite sous la direction de Sameh Atalla, PDG du groupe Go Bus, dans le cadre de la stratégie de durabilité visant à favoriser la mobilité verte et le développement des véhicules électriques.

Fondée en 1998, Go Bus est la première entreprise privée égyptienne de bus interurbains, détenue par la famille Nassif. Elle dessert 29 lignes à travers le pays, dont 16 au départ du Caire vers des destinations clés comme Alexandrie, la côte nord, Marsa Alam, Louxor et Dahab, transportant annuellement environ 1,9 million de passagers.

Le Fonds européen pour le développement durable plus (EFSD+), créé en 2021, offre un soutien aux pays partenaires de l’UE via des subventions ou garanties financières, mobilisant ainsi des ressources supplémentaires publiques et privées. Il dispose d’une capacité globale de garanties de 39,8 milliards d’euros pour la période 2021-2027, dont 22,5 milliards sont dédiés aux régions d’élargissement et de voisinage de l’Union.

Membre fondateur de la BERD, l’Égypte a vu la Banque investir plus de 13,5 milliards d’euros dans 206 projets depuis le début de ses opérations en 2012.

 

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BERD : nouvelles nominations à la tête des opérations en Irak et au Sénégal

16. September 2025 um 15:24

En 2025, la BERD a élargi sa zone d’intervention pour inclure l’Irak et plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, dont le Sénégal, une décision officielle prise lors de l’assemblée annuelle à Samarcande en 2023. Pour accompagner cette expansion, des dirigeants expérimentés ont été nommés pour lancer et superviser les opérations dans ces nouveaux territoires.

Katarina Björlin Hansen a été désignée première responsable des opérations de la BERD en Irak. Suédoise de nationalité, elle possède une solide expérience au sein de la Banque depuis 2006, ayant exercé des fonctions clés en Asie centrale, au Caucase, en Égypte et plus récemment en Moldavie. Elle sera placée sous la supervision directe de la directrice régionale pour la Méditerranée orientale et aura pour mission de piloter les investissements et le développement de la banque dans un contexte irakien en pleine mutation, avec un fort accent sur une croissance verte et inclusive.

Par ailleurs, le Sénégal, devenu membre de la BERD la même année, s’apprête à accueillir son premier chef de mission bancaire. Khalil Dinguizli, de nationalité tunisienne et française, ancien directeur de la BERD en Tunisie et au Liban, prendra la tête des opérations à Dakar. Il sera responsable de l’établissement de la présence de la BERD au Sénégal et jouera un rôle clé dans le soutien à la croissance économique durable, en accord avec les priorités de la BERD de favoriser des économies plus vertes, inclusives et numériques.

Ces nominations illustrent la volonté de la BERD de renforcer son engagement dans des régions stratégiques en transition, en soutenant le développement du secteur privé dans 42 économies émergentes. Depuis sa fondation en 1991, la BERD a investi plus de 215 milliards d’euros, dont près de 80 % dans le secteur privé. Contribuant ainsi à la transformation économique et sociale de nombreux pays.

Cette stratégie d’expansion et les profils choisis témoignent de l’ambition de la BERD de promouvoir un développement économique durable et inclusif dans des zones géographiques clés. Et ce, tout en favorisant les transitions écologiques et numériques.

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BCT: dégringolade des chèques (-66,8 %) face à l’essor des traites (+155 %) au premier semestre 2025

16. September 2025 um 14:12

La Banque centrale de Tunisie (BCT) signale au premier semestre 2025 une forte évolution des modes de paiement. L’usage des chèques chute drastiquement (-66,8 %). Soit environ 4 millions de chèques, pour une valeur totale de 27,6 milliards de dinars. Alors que l’utilisation des traites augmente fortement (+155 %).

Les virements bancaires et les paiements par cartes connaissent une progression notable. Et ce, avec un usage croissant des cartes pour les retraits comme pour les paiements. Le nombre de cartes bancaires en circulation augmente, confirme la BCT. Tandis que celui des distributeurs automatiques stagne légèrement à la baisse. Les paiements électroniques et les terminaux de paiement se développent rapidement, de même que les paiements mobiles.

Plus encore, les virements bancaires connaissent une hausse significative de 9,7 % avec 18,5 millions d’opérations. Ce qui représente un montant global de 37,6 milliards de dinars.

Les transactions par cartes bancaires ont dépassé 77,7 millions d’opérations, pour un montant total de 13,8 milliards de dinars. Parmi ces opérations, 38 % correspondent à des paiements, en progression de 9 % par rapport au premier semestre 2024. Tandis que 62 % sont des retraits effectués aux distributeurs automatiques.

Le parc des cartes bancaires en circulation a cru de 5,3 %, atteignant 5,782 millions d’unités. Alors que le nombre de distributeurs automatiques a légèrement diminué de 0,5 %, s’établissant à 3 289 appareils.
Les paiements électroniques ont progressé de 20,8 % (8,4 millions d’opérations) et les transactions via terminaux de paiement ont augmenté de 16 % (21,3 millions d’opérations).

Le nombre de points de vente actifs reste quasiment stable avec 1 127 sites, en légère hausse de 0,1 %. Quant aux  terminaux de paiement, ils ont connu une hausse de 3,6 %, atteignant 40 600 unités.
Enfin, 4,2 millions de transactions mobiles ont été réalisées au cours du semestre, totalisant près de 1,3 milliard de dinars, avec 59,4 % dédiés aux paiements et 33 % aux virements.

La BCT a également annoncé plusieurs projets en cours destinés à moderniser le système de paiement. Avec notamment la révision du système national de compensation, la transition vers la norme SWIFT MX et l’intégration d’E-Houwiya dans la plateforme de paiement intelligente.

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Sommet arabo-islamique : appel à l’action collective pour la paix et la justice au Moyen-Orient

15. September 2025 um 21:07

Le Sommet arabo-islamique tenu à Doha le 15 septembre 2025 condamne vivement l’agression israélienne contre le Qatar, réaffirme la solidarité avec l’État qatarien, et appelle à une action collective pour défendre la souveraineté et la sécurité des pays arabes et islamiques.

Ce qu’il faut savoir:

Condamnation ferme de l’attaque israélienne du 9 septembre 2025 à Doha, causant morts et blessés, qualifiée d’agression flagrante contre un État arabe et musulman.
Solidarité absolue avec le Qatar et engagement à le soutenir face à cette agression, qui compromet la paix régionale et internationale.

Appel à la communauté internationale pour condamner cette agression et prendre des mesures dissuasives, notamment sanctions et suspension d’armements à Israël.

Réaffirmation du rejet des pratiques israéliennes, dont nettoyage ethnique et colonisation, et soutien total à la cause palestinienne, à la reconstruction de Gaza, et à la solution de deux États basée sur les frontières de 1967.

Soutien aux efforts de médiation menés par le Qatar, l’Égypte et les États-Unis, malgré l’agression contre un lieu neutre diplomatique.

Mise en garde contre les conséquences de l’impunité israélienne et appel à des actions juridiques internationales, y compris via la Cour pénale internationale.

Reconnaissance du rôle humanitaire et diplomatique du Qatar, et appel à l’unité arabe et islamique pour la sécurité collective face à la menace israélienne.

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Workshop international à Bizerte : réfléchir à une ville patrimoniale et intelligente

15. September 2025 um 20:31

Bizerte a récemment accueilli un workshop international en architecture intitulé « Bizerte’s Urban Future Lab : A Smart and Resilient City in the Historic Center », organisé par le département d’architecture de l’Université Ibn Khaldoun (UIK).

L’événement, qui s’est tenu au cœur de la médina, a rassemblé des architectes, urbanistes, chercheurs et étudiants de Tunisie, d’Italie, de France, du Portugal, d’Égypte et du Maroc. L’objectif était de réfléchir à l’avenir des villes côtières patrimoniales en conciliant protection du patrimoine, innovation et durabilité.

Sept universités ont participé à ce workshop, parmi lesquelles l’UIK, l’ENSAPLV (France), l’Université de Catane (Italie), l’Université Lusófona (Portugal), la British University in Egypt, l’Université Privée de Fès (Maroc) et l’ESSTED (Tunisie). Les étudiants, encadrés par des enseignants et chercheurs, ont travaillé en équipes interdisciplinaires et internationales, favorisant ainsi des échanges culturels et scientifiques.

Les ateliers ont porté sur trois axes principaux : la résilience climatique pour adapter les villes aux changements environnementaux, l’inclusivité sociale visant à intégrer la diversité des populations urbaines, ainsi que la préservation du patrimoine en conciliant identité historique et technologies numériques propres aux villes intelligentes. Les résultats du workshop devraient contribuer à positionner Bizerte comme un exemple de ville méditerranéenne intelligente et durable.

En outre, cette rencontre a permis de renforcer les collaborations académiques internationales autour de nouveaux partenariats. Une publication scientifique est prévue pour valoriser les travaux réalisés et prolonger leur impact.

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1,5 million USD sur 4 ans : UNESCO et Fondation Besrour boostent la culture durable

15. September 2025 um 20:19

L’UNESCO et la Fondation Docteur Sadok Besrour ont officialisé un partenariat stratégique en Tunisie, matérialisé par la signature d’un accord d’une valeur de 1,5 million de dollars.

Ce projet s’étendra sur quatre ans jusqu’en novembre 2029, a pour objectif principal de renforcer la place centrale de la culture dans le développement durable du pays. Il s’inscrit dans une démarche globale soutenue par l’UNESCO visant à intégrer les dimensions culturelles aux politiques publiques de développement.

Le projet se concentre sur plusieurs axes essentiels. D’abord, la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel  en particulier les savoir-faire artisanaux menacés de disparition. Un programme de transmission est prévu pour assurer le passage des compétences de 28 maîtres-artisans à 84 apprentis au fil des années, contribuant ainsi à préserver un héritage inscrit dans la Liste de l’UNESCO. Par ailleurs, la protection du patrimoine mondial est également ciblée, avec un soutien technique apporté aux gestionnaires des neuf sites tunisiens inscrits à cette liste, y compris le plus récent à Djerba. Une attention particulière sera portée à la finalisation de la « Route du patrimoine UNESCO » et à la sauvegarde des systèmes oasiens, typiques de la région.

La formation des jeunes aux métiers du patrimoine constitue une autre priorité. L’objectif est de créer une relève qualifiée capable d’intervenir dans la conservation et la valorisation du patrimoine, garantissant ainsi la pérennité de ces actions. En parallèle, la promotion de l’économie créative se fera via le Réseau des Villes créatives de l’UNESCO, un levier essentiel pour dynamiser les économies locales et encourager les candidatures tunisiennes aux cycles 2027 et 2029.

Enfin, le projet intègre un volet communication pour sensibiliser aux enjeux du rôle de la culture dans la durabilité, en cohérence avec les orientations de la conférence MONDIACULT 2025. Ce partenariat marque une étape forte pour encourager la culture comme moteur de développement durable non seulement en Tunisie, mais aussi dans l’ensemble de la région maghrébine.

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Boubaker Bethabet dévoile un mandat sans complaisance

15. September 2025 um 19:23

Plus de 2100 voix ont tranché dès le premier tour en portant Boubaker Bethabet à la tête de l’Ordre national des avocats. Moins de 24 heures après son élection, le nouveau bâtonnier expose sa feuille de route et les principaux axes d’action qu’il entend déployer.Et ce lors de son intervention sur les ondes de Diwan fm ce lundi 15 septembre 2025.

Boubaker Bethabet, connu de ses pairs pour sa longue carrière marquée par quatre candidatures successives, a sillonné le pays pour établir un programme validé par les avocats lors de ces élections. Sa stratégie repose sur quatre grandes priorités : faciliter l’exercice professionnel en supprimant les obstacles, instaurer un nouveau statut pour la profession, réformer les pratiques internes des conseils, et défendre un procès équitable, humain et respectueux des droits.

Refusant toute proximité politique avec le pouvoir en place, Boubaker Bethabet affirme que son mandat se caractérisera par la transparence, la vérité, et la coopération respectueuse avec les autorités, tout en rejetant toute complaisance. Il réaffirme son engagement pour l’indépendance de la profession d’avocat, les droits et libertés fondamentales, ainsi que la nécessité d’une réforme judiciaire qui dépasse le simple cadre juridique pour constituer un enjeu majeur social.

Mettre l’accent sur le partage des responsabilités, il avertit que toute tentative de s’approprier l’exclusivité des réformes mènera à des réactions défavorables. Reprenant ses promesses récurrentes, il dénonce un climat de refus de la réalité dans le secteur, rappelant que des responsables aujourd’hui jugés avaient auparavant couvert certaines pratiques.

Face à la crise affectant plusieurs institutions clés, notamment l’UGTT, Bethabet insiste sur l’importance d’organisations solides et équilibrées pour la stabilité publique. Il insiste particulièrement sur la défense des avocats emprisonnés ainsi que des journalistes, rappelant que toute atteinte à la liberté de la presse impacte profondément l’ensemble des professions juridiques.

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Cynthia Gnassingbé-Essonam : « La ZLECAf, unique chance pour bâtir le marché africain du futur »

15. September 2025 um 15:43

La quatrième édition de la Foire Intra-Africaine (IATF) illustre concrètement l’ambition de la ZLECAf de bâtir un marché unique continental. Cynthia Gnassingbé-Essonam, conseillère principale pour l’engagement du secteur privé auprès du secrétaire général de la Zone de Libre-échange Continentale Africaine (ZLECAf), souligne le rôle clé de la Tunisie, pionnière dans la ratification et la mise en œuvre de cet accord historique. Celui-ci ouvre de nouvelles opportunités pour les entreprises africaines, les jeunes entrepreneurs et les femmes, dans un contexte d’intégration accélérée et de transformation digitale. Interview : 

Quels axes stratégiques devraient être priorisés pour améliorer l’intégration économique africaine via ce forum ?

Cynthia Gnassingbé-Essonam : D’abord, la Foire Intra-Africaine, qui en est à sa quatrième édition, est le véritable marché de la ZLECAf. Pour nous, la foire permet concrètement de matérialiser la ZLECAf, car elle réunit plusieurs entreprises qui viennent nouer des relations commerciales et faire du réseautage. Cela offre aussi aux participants la possibilité de tester les produits. Car un problème fréquent est de savoir comment s’assurer que l’on a en face un opérateur économique digne de confiance.

Ainsi, l’organisation de ces foires intra-africaines facilite la rencontre directe entre ces opérateurs économiques, favorisant la conclusion de relations commerciales et, de fait, l’accroissement du commerce intra-africain, puisqu’elles permettent aux entreprises d’aller au-delà des frontières nationales. C’est le premier point. Nous devons renforcer ces espaces d’initiatives et nous assurer que l’environnement créé permette aux entreprises de participer, en particulier les jeunes et les femmes entrepreneurs, souvent limités par leurs moyens.

Un mécanisme complet doit être mis en place pour garantir que ces foires ne soient pas réservées uniquement aux grandes entreprises, mais qu’elles accueillent aussi les petites et moyennes entreprises, afin qu’elles puissent participer pleinement et bénéficier des avantages qu’elles offrent. Le second point concerne la zone de libre-échange continental elle-même, qui est aujourd’hui le principal programme d’intégration africaine.

C’est un projet emblématique de l’Union africaine. Bien qu’on en parle depuis longtemps, la mise en œuvre de la ZLECAf est désormais effective, ce qui revêt une importance d’autant plus grande que nous évoluons dans un contexte peu favorable aux pays africains, avec la fermeture des frontières et l’adoption de politiques protectionnistes.

Cependant, nous disposons d’un grand marché intérieur qu’il faut construire et développer : un marché de 1,4 milliard d’habitants, ce qui n’est pas rien. Il s’agit de pousser nos économies à se diversifier, de transformer les matières premières localement afin d’exporter des produits finis et intermédiaires sur le continent.

Comment la ZLECAf, en tant que cadre juridique déjà ratifié par 49 pays, peut-elle encourager les entreprises africaines à privilégier le marché continental, lever les barrières non tarifaires et renforcer le dialogue public-privé pour favoriser la compétitivité et l’exportation au sein de l’Afrique ?

La ZLECAf vise précisément cet objectif. Il est essentiel de continuer à sensibiliser les entreprises en leur indiquant qu’il n’est plus nécessaire de chercher à exporter hors du continent. Certes, nous faisons face à des défis logistiques, de transport et de connectivité, mais nous travaillons à leur résolution. Le secteur privé doit désormais voir le continent comme un marché prioritaire. Ensemble, nous devrons œuvrer pour lever les barrières, notamment les barrières non tarifaires que nous rencontrons au quotidien dans les activités de commerce et d’investissement.

Il est important de souligner que la ZLECAf dispose déjà de son cadre juridique, adopté et ratifié par 49 pays, ce qui est un progrès considérable.
Il s’agit désormais de mettre en place des mécanismes concrets, en collaboration avec le secteur privé, pour définir ce que nous faisons réellement afin de mettre en œuvre ce projet ou cet accord et qu’il profite véritablement au secteur privé, mais aussi aux femmes, jeunes entrepreneurs, innovateurs et start-ups.

Le deuxième point est donc de confirmer que la ZLECAf est une réalité, pas une utopie. Cela dit, il reste encore des efforts à fournir, notamment pour éliminer les barrières non tarifaires.

Le troisième point concerne le dialogue public-privé. Après tout, la ZLECAf commence aussi avec les États. Il faut continuer à sensibiliser et renforcer les capacités des acteurs étatiques afin qu’ils connaissent parfaitement les dispositions de l’accord et qu’ils créent un climat favorable à l’émergence des entreprises, pour qu’elles soient compétitives d’abord sur leur marché national, puis capables d’exporter vers d’autres pays.
Nous encourageons donc les entreprises à penser continent : lorsque vous créez une entreprise en Égypte, en Tunisie ou en Algérie, pensez immédiatement aux marchés ougandais, sud-africain, etc., car c’est ce que la ZLECAf offre aux opérateurs économiques.
L’industrialisation et le renforcement des capacités industrielles doivent évidemment accompagner cette dynamique, avec le développement de chaînes de valeur dans des secteurs prioritaires tels que l’agriculture, l’agrobusiness et la pharmacie. Par exemple, lors de mes visites en Algérie, j’ai constaté l’existence d’industries pharmaceutiques avec des coûts très compétitifs pour certains produits génériques. Je me demande pourquoi ce type de produit n’existe pas au Togo, par exemple. Même si ces produits étaient exportés vers cet État ou vers d’autres, leur coût resterait inférieur à ce que je paie actuellement. C’est également le cas en Tunisie pour les produits pharmaceutiques.

Qu’en est-il pour la Tunisie ?

La Tunisie offre effectivement un bon accès à ces produits. C’est aussi le cas pour le secteur automobile, où le continent accuse un retard important. Aujourd’hui, la production annuelle de véhicules en Afrique est d’environ un million, répartie principalement entre des pays comme le Maroc, l’Afrique du Sud, etc. Pour un continent de 1,4 milliard d’habitants, c’est très faible comparé à l’Inde, qui produit 5 millions d’unités avec une population équivalente. Il existe donc un déficit de 4 millions à combler. Mais ce n’est pas uniquement une question d’assemblage, puisque la fabrication des composants génère une création de valeur ajoutée importante et de nombreux emplois.

En ce qui concerne la transformation digitale, où en est-on réellement aujourd’hui ? Une plateforme a été évoquée précédemment. Quelles pistes peut-on envisager pour accélérer et dynamiser cette transformation numérique sur le continent ?

Dans l’accord de la ZLECAf, un protocole dédié au commerce numérique existe. Ce protocole harmonise les normes et standards pour le développement de l’économie digitale et des infrastructures associées. Il concerne également le transfert des données, ce qui justifie l’importance de créer un produit digital africain, capable de s’exporter à moindre coût, voire gratuitement.
Ce protocole aborde aussi les nouvelles technologies, leur développement, leur déploiement sur le continent, ainsi que la mise en place de systèmes interopérables pour faciliter les paiements transfrontaliers.

La transformation digitale est donc au cœur de la ZLECAf. Une mise en œuvre effective de ce protocole permettra d’investir davantage dans les infrastructures publiques, dans les FinTech connectées à ces infrastructures, notamment pour les paiements transfrontaliers. Le développement du e-commerce est une priorité à promouvoir, accompagné d’un effort soutenu de sensibilisation.
Il est intéressant de noter que trois pays sont considérés comme les leaders du protocole sur le commerce numérique : le Kenya, l’Afrique du Sud et le Nigeria. Ces pays, à travers leurs ministres du commerce et chefs d’État, travaillent à définir un plan d’action continental pour la mise en œuvre de ce protocole.

Un mot de la fin ?

Cette édition de la Foire Intra-Africaine est une réussite. Nous souhaitons vivement encourager les entreprises algériennes, tunisiennes, etc., à se déployer davantage. Il faut renforcer le transfert de technologies et la collaboration sud-sud.

Il est aussi indispensable d’utiliser pleinement la ZLECAf, en la considérant comme un outil opérationnel. N’hésitez pas à solliciter le secrétariat de la ZLECAf, appropriez-vous cet accord, car c’est la seule opportunité que nous avons aujourd’hui, en tant qu’Africains, pour nous développer et créer un marché unique africain. Si nous ratons cette opportunité, je ne sais pas ce que nos enfants et petits-enfants nous diront dans quelques années.
Il faut travailler, et c’est la responsabilité de tous : décideurs, chefs d’entreprise, étudiants, société civile, médias. Nous devons tous être aujourd’hui des ambassadeurs de la ZLECAf, car l’intégration africaine est véritablement la voie vers la prospérité de l’Afrique.

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Rentrée scolaire placée sous le signe du bon déroulement

15. September 2025 um 13:21

Le ministre de l’Éducation, Noureddine Ennouri, a inauguré la rentrée scolaire. Témoignant ainsi de l’engagement du ministère à assurer un démarrage serein de l’année académique. Sa présence sur le terrain a permis de vérifier le bon déroulement des préparatifs dans plusieurs établissements. Tout en mettant en lumière les efforts déployés pour garantir des conditions optimales d’apprentissage aux élèves et au corps enseignant.

L’objectif était clair : veiller au respect des normes, à la gestion efficace des ressources et à la continuité des services scolaires. Et ce, dans un contexte où la réussite de la rentrée est essentielle pour le progrès du système éducatif.

Bonne rentrée scolaire à tous les élèves !

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Rapport Deloitte – Le marché du travail, un défi majeur pour l’attractivité économique

15. September 2025 um 11:37

Le rapport mondial de Deloitte de la semaine du 8 septembre 2025 met en avant que le marché du travail représente un défi important pour la stabilité sociale et l’attractivité économique. Il analyse notamment la création d’emplois aux États-Unis; mais aussi l’impact des tarifs américains sur le marché chinois; ainsi qu’un focus sur la situation macro-financière de la Tunisie via d’autres sources économiques récentes. 

États-Unis : ralentissement de la croissance de l’emploi

La création d’emplois aux États-Unis ralentit fortement en 2025 avec seulement 107 000 nouveaux emplois générés sur les quatre derniers mois; contre 868 000 sur les quatre derniers mois de 2024. Le rapport d’emploi montre un marché du travail en décélération, avec une croissance de l’emploi faible voire négative en août dans plusieurs secteurs (construction, fabrication, services financiers). Cependant, les secteurs de la santé et de l’hôtellerie affichent une croissance positive. Les salaires horaires augmentent modérément (+3,7 % sur un an), la pression salariale s’atténuant compte tenu de la demande plus faible. L’inflation reste une préoccupation, et la Réserve fédérale (Fed) est pressentie pour réduire ses taux d’intérêt plusieurs fois d’ici la fin de l’année, reflétant des attentes de politique monétaire plus accommodante.

Chine : impact des tarifs américains et dynamique du marché

Les tarifs américains pénalisent les exportateurs chinois, qui n’absorberaient qu’environ 9 % des tarifs imposés. La majeure partie du coût étant supportée par les importateurs américains. Cette situation impacte les ventes chinoises aux États-Unis, générant des inquiétudes sur l’activité des usines d’exportation. La Chine réajuste ses alliances stratégiques, notamment avec l’Inde et la Russie, malgré les tensions tarifaires. Par ailleurs, la croissance monétaire rapide et une politique monétaire souple stimulent les marchés boursiers, avec une préférence croissante des investisseurs, y compris les épargnants chinois, pour les actions plutôt que les produits à revenu fixe.

Zone euro : accélération de l’inflation

L’inflation dans la zone euro a légèrement augmenté en août, atteignant 2,1 % sur un an, la plus forte hausse depuis avril. L’inflation sous-jacente reste stable à 2,3 %. Le ralentissement de l’inflation dans les services est un signe positif pour la Banque centrale européenne (BCE). Mais l’inflation globale restant au-dessus de la cible de 2 %, la BCE pourrait ne pas réduire ses taux d’intérêt cette année. Les tensions inflationnistes mondiales liées aux tarifs américains constituent un risque à la hausse.

Focus sur la Tunisie

Le rapport Deloitte ne détaille pas directement la Tunisie, mais d’autres sources économiques récentes indiquent que la Tunisie traverse une période de difficulté économique significative. La croissance du PIB reste faible à modérée, avec un taux d’environ 1,4 % en 2024 et un ralentissement à 1,6 % au premier trimestre 2025. Le chômage demeure élevé, avec un taux particulièrement élevé chez les jeunes. Divers secteurs clés sont marqués par des baisses ou une croissance lente, notamment l’agriculture qui a souffert de la sécheresse. Et une détérioration du déficit commercial persistant, freinant la confiance des investisseurs. L’inflation annuelle approcherait les 7,8 %, une des plus élevées dans la région, amplifiant les pressions économiques. La situation macro-financière reste fragile, surtout en l’absence d’un accord  avec le FMI.

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