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Gestern — 14. September 2025Leconomiste Maghrebin

Washington et Tel-Aviv discutent d’un exil de dirigeants du Hamas vers la Tunisie

14. September 2025 um 19:14

Selon la chaine israélienne i24NEWS, les États-Unis et Israël mènent des discussions avec plusieurs pays, dont l’Iran, afin de permettre à certains dirigeants du Hamas de quitter volontairement Gaza pour s’installer en Tunisie.

Ces négociations visent à trouver une issue politique au conflit en offrant une alternative d’exil à des responsables du mouvement islamiste.

Parmi les pays évoqués figurent donc la Tunisie, considérée comme une destination potentielle d’accueil, mais aussi l’Iran.

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Changement de cap à Alger : voici le nouveau gouvernement de Sifi Ghrieb

14. September 2025 um 17:45

 Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a décidé d’un important remaniement du gouvernement. La nouvelle composition de l’exécutif algérien a été rendue publique dimanche 14 septembre.

  • Sifi Ghrieb : Premier ministre.
  • Ahmed Attaf : Ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines.

  • Saïd Chanegriha : Ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire.

  • Mohamed Arkab : Ministre d’État, ministre de l’Énergie et des Mines.

  • Ibrahim Mourad : Ministre d’État, chargé de l’Inspection générale des services de l’État et des Collectivités locales.

  • Saïd Saïoud : Ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports.

  • Lotfi Belaïd : Ministre de la Justice, Garde des Sceaux.

  • Abderrahmane Raouia : Ministre des Finances.

  • Kamel Baddari : Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

  • Abdelhakim Belabed : Ministre de l’Éducation nationale.

  • Mohamed Seddik Benhabylès : Ministre de la Santé.

  • Laïd Rebiga : Ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit.

  • Ali Aoun : Ministre de l’Industrie.

  • El Hassan Henni : Ministre de l’Industrie pharmaceutique.

  • Youssef Cherfa : Ministre de l’Agriculture et du Développement rural et de la Pêche.

  • Mohamed Bacha : Ministre des Energies et des Energies renouvelables.

  • Tayeb Zitouni : Ministre du Commerce et de la Promotion des exportations.

  • Kaoutar Krikou : Ministre du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national.

  • Mohamed Tarek Belaribi : Ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville.

  • Youcef Belmehdi : Ministre des Affaires religieuses et des Wakfs.

  • Soraya Mouloudji : Ministre de la Culture et des Arts.

  • Abderrahmane Hammad : Ministre de la Jeunesse, chargé du Conseil supérieur de la Jeunesse.

  • Karim Bibi Triki : Ministre de la Poste et des Télécommunications.

  • Yacine El Mahdi Oualid : Ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises.

  • Mohamed Bouslimani : Ministre de la Communication.

  • Yacine Merabi : Ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels.

  • Lakhdar Rakhroukh : Ministre des Travaux publics et des Infrastructures.

  • Taha Derbal : Ministre des Ressources en eau et de la Sécurité hydrique.

  • Fayçal Bentaleb : Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale.

  • Mohamed Amine Hammoud : Ministre du Tourisme et de l’Artisanat.

  • Mounia Boucetta : Ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme.

  • Faiza Dahleb : Ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables.

  • Abderrazak Sebgag : Ministre de la Jeunesse et des Sports.

  • Basma Azouar : Ministre des Relations avec le Parlement.

  • Mohamed Abdenour Rabhi : Ministre, Wali de la wilaya d’Alger.

Secrétaires d’État :

  • Soufiane Chaïb : Secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale à l’étranger.

  • Bakhta Moussaoui : Secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée des Affaires africaines.

  • Karima Bekri : Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Énergie et des Mines, chargée des Mines.

Secrétariat général du gouvernement :

  • Yahia Boukhari : Secrétaire général du gouvernement.

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Rentrée 2025 : l’UGET alerte sur les carences des services universitaires

14. September 2025 um 17:35

L’Union générale des étudiants de Tunisie (UGET) a exhorté les autorités, samedi 13 septembre 2025, à améliorer d’urgence les services universitaires, à l’heure de la rentrée académique 2025-2026. 

Le syndicat met en avant quatre priorités : le transport, le logement, les bourses et la restauration. Dans son communiqué, l’organisation estudiantine souligne que l’université doit rester un espace consacré au savoir, à la créativité et aux libertés. Elle réaffirme ainsi son engagement à défendre les droits des étudiants et à porter leurs revendications, qu’elles soient académiques ou sociales.

Au-delà des préoccupations nationales, l’UGET rappelle également sa solidarité avec les causes internationales. Le syndicat renouvelle notamment son appel à lever le blocus imposé à Gaza et annonce son soutien aux initiatives étudiantes et populaires qui, partout dans le monde, militent en faveur de la cause palestinienne.

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La Tunisie allège les formalités de visa pour les Egyptiens

14. September 2025 um 15:18

L’ambassade tunisienne au Caire a annoncé que la Tunisie a décidé de faciliter les procédures d’obtention de visas d’entrée sur son territoire pour les ressortissants égyptiens, aux postes frontaliers et sous certaines conditions.

Selon un communiqué publié par l’ambassade, ces mesures concernent les hommes d’affaires, les chercheurs, les médecins, les professionnels de renom ainsi que les hauts fonctionnaires de l’État. Elles s’appliquent également aux Égyptiens titulaires d’une carte de séjour, d’un visa pour l’espace Schengen ou pour les États-Unis d’Amérique.

Peuvent aussi en bénéficier les citoyens égyptiens intégrés à des groupes touristiques de plus de dix personnes, entrant en Tunisie par l’intermédiaire d’une agence de voyages tunisienne disposant de l’accord préalable du ministère de tutelle, à condition qu’un représentant de ladite agence soit présent à l’aéroport.

Pour rappel, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, avait coprésidé, aux côtés du Premier ministre égyptien Moustafa Kamal Madbouli, les 10 et 11 septembre 2025, l’ouverture des travaux de la 18ᵉ session de la Haute Commission mixte tuniso-égyptienne.

À cette occasion, Mme Zenzri a appelé à mobiliser tous les efforts et à intensifier les visites entre la Tunisie et l’Égypte afin de renforcer le volume des échanges commerciaux. Cette rencontre a été marquée par la signature de huit accords de coopération bilatérale couvrant plusieurs domaines d’activité.

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Les individus, acteurs d’une société mondiale

14. September 2025 um 13:35

Face à l’impuissance, à la passivité voire à la complicité des Etats, des citoyens du monde expriment leur solidarité avec les Palestiniens de Gaza. Des stars de cinéma aux simples individus qui manifestent sur tous les continents (de São Paulo à Tokyo, de Sidney à Tunis), le sort des Palestiniens mobilise la conscience d’une opinion mondiale dont on doutait de l’existence même.

L’événement que représente le départ de la flottille internationale en vue de briser le blocus de Gaza contribue à changer la représentation des relations internationales : celles-ci ne se réduisent pas au jeu des puissances étatiques. La complicité de la première puissance mondiale ne pourra masquer le bilan de l’écrasement de Gaza. La victoire militaire israélienne revêt un coût politique, moral et symbolique incommensurable pour l’Etat hébreu : comment se départir de l’étiquette d’« Etat génocidaire » aux yeux des citoyens du monde ?

 

Lire aussi: En route pour Gaza, Mandla Mandela arrive à Tunis

 

Des citoyens acteurs internationaux

 

Si l’idée de « communauté internationale » est discutable, les relations internationales ne sont pas réductibles aux relations interétatiques. Le décloisonnement des espaces nationaux a fait émerger une « société mondiale » (Word Society), multicentrée, hétérogène, formée d’une grande mosaïque d’acteurs interconnectés et en capacité d’(inter)agir par-delà les frontières. Cette société mondiale est animée de flux transnationaux, d’interactions entre des acteurs privés transnationaux.

La mondialisation a accéléré l’émergence d’un espace public mondial et d’une « société civile internationale » caractérisés par l’intensification des rapports transnationaux entre individus. Les nouvelles technologies jouent ici un rôle non négligeable. Internet, puis les réseaux sociaux – Meta (ex-Facebook), X (ex-Twitter), TikTok, etc. – ont ouvert également de nouveaux espaces d’interaction, d’influence et de mobilisation transnationale des individus. Les réseaux sociaux peuvent même constituer un espace civique d’expression propice à l’émergence ou au renforcement de mouvements sociaux et politiques (lors des « printemps arabes » ou des « révolutions de couleur » en Europe de l’Est et orientale).

Le décloisonnement du monde a favorisé les phénomènes de prise de conscience collective d’individus capables de se coordonner et d’agréger leurs actions en une action collective aux effets locaux, nationaux et transnationaux. La révolution numérique fait ainsi de notre quotidien celui d’individus interconnectés en permanence, vivant au rythme accéléré du « temps mondial », celui d’un « village planétaire ». Ainsi, l’organisation et le cheminement de la flottille internationale pour Gaza sont suivis de par le monde, en direct, via les réseaux sociaux.

 

L’action internationale des citoyens du monde

 

Dans notre société mondiale, la nature de l’action individuelle revêt une nature diverse. Elle peut être de nature pacifique ou au contraire conflictuelle et criminelle, de nature individuelle ou collective, voire transnationale. Ainsi, le mouvement qui a traversé le monde arabe en 2011 est né de la réaction (aux racines structurelles et propres à chaque société) à l’acte d’un homme seul : Mohamed Bouazizi.

De fait, les relations internationales contemporaines sont marquées par le poids croissant de l’action (directe et indirecte) de certains milliardaires (ni élus ni représentants officiels d’un Etat), qui dirigent des entités économiques et financières, voire des fondations privées à but non lucratif. Un « capitalisme philanthropique » justifié par des valeurs non marchandes, mais source de critiques au regard de sa légitimité non démocratique et de sa capacité d’influence sur les gouvernances nationale et mondiale.

Par exemple, Bill Gates, le fondateur de Microsoft, co-dirige une fondation privée dont la puissance financière (la plus richement dotée du monde, soit près de 70 milliards de dollars en 2022) et l’action (en vue d’améliorer les soins de santé dans les pays les plus pauvres) lui ont permis de s’imposer comme un interlocuteur privilégié auprès de l’OMS (un rôle qui s’est vérifié avec force durant la gestion mondiale de la lutte contre le Covid-19).

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Marché alimentaire : le Tunisien face à une flambée des prix

14. September 2025 um 12:46

Les prix de plusieurs variétés de légumes et de poissons ont enregistré une hausse durant le mois d’août 2025 au Marché de gros de Bir El Kassaa, d’après une note sur l’« évolution de l’approvisionnement et des prix » publiée par l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI).

S’agissant des légumes, la hausse des prix a touché surtout les courges, avec une augmentation de 39 % à 3 351 millimes/kg, les pommes de terre (+38 %, à 2 000 millimes/kg) et les piments doux (+34 %, à 1 644 millimes/kg). De même, les prix des tomates et des concombres ont enregistré une hausse, respectivement de 19 % (à 780 millimes/kg) et de 15 % (à 2 292 millimes/kg). En revanche, les prix des oignons ont régressé de 33 % (à 787 millimes/kg), et ceux du persil ont diminué de 9 % (à 1 009 millimes/kg).

Poissons

Par ailleurs, les prix de certaines variétés de poissons ont enregistré une tendance haussière. Il s’agit notamment des seiches (+39 % à 27 109 millimes/kg), des chinchards (+37 % à 4 987 millimes/kg), du mulet (+25 % à 11 504 millimes/kg) et des rougets (+24 % à 23 227 millimes/kg).

Le renchérissement des prix a concerné également le marbré (+5 % à 9 639 millimes/kg), les sardines (+5 % à 3 647 millimes/kg) et le pageot (+5 % à 5 639 millimes/kg).

D’autres variétés ont vu leurs prix baisser, dont le merlan (-17 % à 15 169 millimes/kg) et les sparaillons (-6 % à 3 124 millimes/kg).

Fruits

S’agissant des fruits, les prix des pastèques, des raisins et des melons ont marqué une hausse durant le mois d’août 2025 à Bir El Kassaa, en comparaison avec la même période de l’année écoulée. Ainsi, le prix d’un kilogramme de pastèque a évolué de 63 % à 800 millimes/kg, alors que ceux des raisins et des melons ont augmenté respectivement de 20 % (à 4 029 millimes/kg) et de 3 % (à 1 056 millimes/kg). En revanche, les prix des autres variétés ont diminué, dont les prunes (-39 % à 3 034 millimes/kg), les pêches (-28 % à 2 650 millimes/kg) et les pommes (-17 % à 2 321 millimes/kg).

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Secteur énergétique tunisien : un déficit de 6,4 milliards de dinars

14. September 2025 um 12:24

Les données publiées par l’Observatoire national de l’énergie et des mines révèlent que le déficit de la balance commerciale énergétique tunisienne s’établit à 6414 millions de dinars au terme des sept premiers mois de 2025. Cette performance traduit une amélioration de 5% comparativement aux 6723 millions de dinars enregistrés durant la période correspondante de 2024.

La couverture des importations énergétiques par les exportations demeure cependant limitée, n’excédant pas 16% sur les sept premiers mois de l’année en cours. Cette faible proportion illustre la dépendance structurelle du pays vis-à-vis des approvisionnements extérieurs en matières énergétiques. Zoom sur le déficit.

L’analyse des flux commerciaux fait ressortir une contraction significative des exportations énergétiques, avec une diminution de 39% de leur valeur. Parallèlement, les importations ont enregistré un repli de 13% à la fin du mois de juillet 2025, selon les statistiques officielles.

La dynamique du commerce extérieur dans le secteur énergétique reste tributaire de trois variables principales que sont les quantités échangées, l’évolution du taux de change dinar-dollar et les fluctuations des prix pétroliers sur les marchés internationaux.

L’environnement économique de juillet 2025 se caractérise par une baisse de 14 dollars du prix du baril par rapport au niveau observé en juillet 2024. Cette évolution favorable est néanmoins contrebalancée par la dépréciation de 7% du dinar tunisien face au dollar américain, monnaie de référence pour les transactions énergétiques internationales, entraînant un renchérissement mécanique du coût des importations.

Ces tendances contradictoires continuent d’impacter l’équilibre financier du secteur énergétique tunisien et sa contribution à la balance commerciale globale du pays.

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Quand l’IA redéfinit la propriété intellectuelle

14. September 2025 um 11:59

L’Académie Nationale de la Propriété Intellectuelle annonce, dimanche, qu’elle organise un webinaire en ligne via « Microsoft Teams », le 24 septembre courant, ayant pour thème:  »Impact de l’IA sur la Propriété Intellectuelle ».

L’Institut national de la normalisation et de la propriété industrielle ( INN précise qu’il organise ce Webinaire gratuit en collaboration avec l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) et l’Association Tunisienne de l’Intelligence artificielle (ATIA).

Les participants doivent s’inscrire obligatoirement via ce lien (au plus tard le 19 septembre 2025): https://docs.google.com/…/1FAIpQLSeCtVum…/viewform

L’intelligence artificielle (IA) imite l’intelligence humaine grâce à la création et l’application d’algorithmes que les développeurs exécutent dans un environnement informatique dynamique. Elle vise à permettre aux ordinateurs de penser et d’agir comme des êtres humains. Les récentes avancées en matière de logiciels d’intelligence artificielle (IA) créent de nouvelles possibilités et expériences dans tous les secteurs, y compris la normalisation.

Avec TAP

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Tunisie : Quatre vies sauvées grâce au don d’organes d’un jeune

14. September 2025 um 11:21

Quatre greffes d’organes réussies provenant d’un jeune donneur de 38 ans ont permis de sauver quatre patients au cours de la semaine écoulée, sous la supervision du Centre national pour la promotion des greffes d’organes.

Les équipes médicales des hôpitaux Rabta, Mongi Slim à La Marsa, Charles Nicolle à Tunis et Sahloul à Sousse ont réalisé ces interventions, selon un communiqué du ministère de la Santé. Le département ministériel  a souligné que grâce à la décision humanitaire et généreuse de la famille de ce jeune homme, « la tristesse s’est muée en espoir » et quatre personnes ont retrouvé une nouvelle chance de vivre.

Avec TAP

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Mémoires du Déraciné de Sarah Daly : quand un arbre raconte l’exil moderne

14. September 2025 um 07:00

Dans son deuxième roman Mémoires du Déraciné, l’écrivaine tunisienne installée à Paris, Sarah Daly, orchestre une méditation poétique et politique sur notre condition, à travers le regard unique d’un arbre arraché à sa terre. Une œuvre qui nous interpelle à plus d’un titre, entre fable symbolique et manifeste humaniste.

Et si le dernier grand témoin de notre époque n’était pas un humain, mais un arbre ? C’est le pari audacieux de Sarah Daly dans Mémoires du Déraciné, paru ce mois-ci aux éditions Koul Al Arab. Sarah Daly  signe un roman fragmentaire qui se lit comme une longue élégie pour un monde blessé, porté par une voix narrative pour le moins inattendue : celle d’un arbre-poète, déraciné et transformé en objet, qui se souvient.

Le livre s’ouvre sur la mémoire sensible de ce chêne ou de ce hêtre, l’essence importe peu, seule compte son universalité. Il se remémore sa vie paisible, bercée par le chant des cigognes, le bruissement des tournesols, la présence des chevaux. Jusqu’à l’irruption de la modernité, symbolisée par le goudron, les voitures et les hommes pressés qui détruisent son écosystème. Arraché, il devient le témoin impuissant et lucide de la violence du monde contemporain.

En lui offrant une voix, Sarah Daly donne une conscience à la nature elle-même, faisant de son récit une puissante fable écologiste et une réflexion profonde sur l’exil, celui de la terre, mais aussi celui de l’âme. Le récit, kaléidoscopique, traverse des paysages à la fois réels et intérieurs : une épave sur une plage qui raconte un naufrage oublié, une mer à la beauté cruelle, un désert comparé à une mer dorée.

Le miroir de vérité : métaphore centrale du roman de Sarah Daly

Au cœur de cette odyssée symbolique surgit l’une des métaphores les plus fortes du livre : la création d’un miroir. Son cadre est fait du bois de l’arbre narrateur, et il possède ce pouvoir terrifiant de refléter la vérité nue, les douleurs enfouies, les regrets, les désirs inavoués. La construction de cet objet devient une parabole saisissante sur les tensions sociales et le refus collectif de regarder la réalité en face.

Chaque élément du miroir se révolte, voulant exister par lui-même, explique métaphoriquement l’auteure, pointant du doigt l’impossibilité de construire une unité sans le renoncement à l’ego individuel. Ce miroir devient le confident d’un homme brisé, qui lui confie le récit d’un amour perdu et d’une blessure de guerre. Cette séquence, d’une intimité poignante, constitue l’un des passages les plus bouleversants du roman. Elle affirme que la perte de l’amour représente la forme ultime d’exil, dont on ne revient jamais tout à fait.

Une critique acérée de la société moderne

Sarah Daly ne s’arrête pas à cette dimension contemplative. D’une plume tantôt lyrique, tantôt acérée, elle dissèque sans concession les mécanismes du pouvoir humain. Elle présente la paix non comme un idéal, mais comme une simple trêve stratégique entre deux guerres, une pause dans une existence structurée par la domination et la peur. L’écrivaine s’attaque également avec une ironie mordante à la notion de sacré, ridiculisant l’absurdité d’imposer à tous ce que certains considèrent comme intouchable.

Son postulat demeure clair : la seule chose qui devrait être véritablement sacrée reste la nature, la vie et la liberté. Le livre porte un message profond et urgent : l’homme moderne, déraciné de son environnement et de ses émotions vraies, court à sa perte. Face à ce constat alarmant, seuls l’amour, la mémoire et le courage de regarder la vérité en face peuvent servir de remparts contre le néant.

Mémoires du Déraciné transcende le genre romanesque traditionnel. Cette œuvre constitue un cri silencieux contre l’oubli, une quête de réconciliation entre l’humain et le vivant. Une ode à la sensibilité qui, pour qui accepte de s’y plonger, agit comme une véritable expérience de contemplation et de lucidité. Sarah Daly signe ainsi un roman majeur qui interroge notre rapport au monde naturel et questionne les fondements de notre modernité dévastatrice.

Cet  article figure dans le numéro 927 de l’Économiste Maghrébin, paru du 10 au 24 septembre 2025 et disponible actuellement en kiosque.

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Editorial – Social

14. September 2025 um 05:00

 L ’Etat social ? Ancienne antienne remise au goût du jour. Le président Kaïs Saïed entend en faire l’alpha et l’oméga du budget de l’Etat 2026. La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, s’en est fait l’écho au cours d’un récent Conseil ministériel consacré à cet effet. Elle prit soin d’insister également sur la nécessité de relancer l’économie nationale, sans quoi le budget de l’Etat ne serait pas ce qu’il est. C’est même, dira-t-on, le but ultime de toute architecture budgétaire.

 

Le budget de l’Etat, qui n’en est pas moins un plan de développement annuel, est l’expression de politiques publiques volontaristes à forte inflexion économique mâtinée de social, à moins que ce soit l’inverse. Ce qui ne manque pas de soulever quelques interrogations : où placer  prioritairement le curseur ? Sur les prévisions de croissance, et donc l’exigence économique, ou sur l’impératif social ? Le pari sur une croissance inclusive est beaucoup moins risqué que courir après son ombre. Une chose est sûre : le choix qui en résulte doit être le reflet de la détermination du gouvernement d’aller jusqu’à la limite de notre potentiel de développement. Ce choix est loin d’être une sinécure. Il relève d’un exercice de haute voltige, au regard des contraintes financières, de l’état de santé de l’économie, du climat des affaires intérieur, de l’état d’âme des acteurs économiques et des lignes de fractures géopolitiques, avec leur lot d’incertitudes. Sommes-nous à la veille du crépuscule de l’hyperpuissance et de l’hégémonie américaine qui veut tout changer à son gré pour que rien ne change ? Ou est-ce le réveil de la Chine qui est en passe de détrôner l’Amérique ? Un vrai séisme se profile à l’horizon, dont on n’a pas fini de mesurer les effets.

 

Il ne suffit pas d’être attentif à ce basculement géo-politico-économique. Il faut pouvoir l’exploiter au mieux de nos intérêts, sachant que les politiques économiques ne sont plus ce qu’elles étaient, désincarnées et désinhibées. Elles doivent intégrer cette nouvelle donne, du reste au contour assez flou. C’est dans ces eaux troubles que se construit le budget. Qui n’est rien d’autre que  l’affirmation d’une volonté, d’une vision, d’une ambition nationale, d’un cap et du refus de l’austérité qui ne fait qu’exacerber les crises et les tensions. Le budget de l’Etat est, de manière plus explicite, à la fois l’expression d’objectifs de croissance, de modes de répartition, de projets structurants et de transformations économiques et sociales.

 

L’ Etat a l’obligation  de redistribuer, via – et surtout – l’école, la santé, le transport, le logement, la régulation des marchés, un revenu minimum… Il ne peut distribuer que ce qui est produit, que les richesses nouvellement créées. Il sera mal inspiré de développer une forme d’assistanat sans lendemain, faute de moyens.

 

L’Etat a l’obligation  de redistribuer, via – et surtout – l’école, la santé, le transport, le logement, la régulation des marchés, un revenu minimum… Il ne peut distribuer que ce qui est produit, que les richesses nouvellement créées. Il sera mal inspiré de développer une forme d’assistanat sans lendemain, faute de moyens. Nos intérêts, sachant que les politiques économiques ne sont plus ce qu’elles étaient, désincarnées et désinhibées. Elles doivent intégrer cette nouvelle donne, du reste au contour assez flou. C’est dans ces eaux troubles que se construit le budget. Qui n’est rien d’autre que l’affirmation d’une volonté, d’une vision, d’une ambition nationale, d’un cap et du refus de l’austérité qui ne fait qu’exacerber les crises et les tensions. Le budget de l’Etat est, de manière plus explicite, à la fois l’expression d’objectifs de croissance, de modes de répartition, de projets structurants et de transformations économiques et sociales.

 

Se pose alors l’épineux problème du financement. Les caisses de l’Etat sont sous d’énormes  tensions, alors que le besoin de financement n’a jamais été aussi grand. Ce n’est pas tant le niveau de dépenses qui est en cause que l’usage qui en est fait. Les statistiques nationales sont, à cet égard, très révélatrices. Nous avons battu tous les records de dépenses budgétaires – en pourcentage du PIB – sans aucun effet ou presque sur la croissance, frappée d’un mal endémique. La raison est que l’essentiel de ces dépenses servait à couvrir les frais de fonctionnement d’un Etat boulimique. Les salaires de la fonction publique battent tous les records mondiaux, avec plus de 44% du total. Les dépenses de subventions et le remboursement du service de la dette se partagent quasiment le reste. Certes, les contraintes financières n’y sont pas pour rien, mais elles sont aggravées par une mauvaise affectation des ressources : les investissements productifs et d’avenir sont sacrifiés à l’autel du train de vie de l’Etat et des subventions sans discernement pour la consommation et les entreprises publiques.

Nous avons battu tous les records de dépenses budgétaires – en pourcentage du PIB – sans aucun effet ou presque sur la croissance, frappée d’un mal endémique. La raison est que l’essentiel de ces dépenses servait à couvrir les frais de fonctionnement d’un Etat boulimique. Les salaires de la fonction publique battent tous les records mondiaux, avec plus de 44% du total. Les dépenses de subventions et le remboursement du service de la dette se partagent quasiment le reste.

 

L’ennui est que le pays, devenu le mouton noir des marchés financiers, a du mal à se faire financer au plan international à des conditions qui ne soient pas onéreuses et dissuasives, sans que rien vienne stopper l’hémorragie des dépenses et l’implacable dérive réduisant à très peu de chose les dépenses d’équipement – à peine 5%. Exit ou presque les investissements d’avenir. Rien de bien consistant qui puisse motiver, stimuler, entraîner et tirer vers le haut toute la chaîne des investissements privés. Il est établi de longue date qu’il n’y a pas mieux que l’investissement public pour amorcer la pompe de l’investissement privé sous toutes ses formes. Ce n’est pas pour rien si le taux d’investissement (rapport au PIB) est tombé sous la barre des 10%. Moins de la moitié de son niveau d’avant la révolution et moins du tiers du taux marocain.

 

Certes, les contraintes financières n’y sont pas pour rien, mais elles sont aggravées par une mauvaise affectation des ressources : les investissements productifs et d’avenir sont sacrifiés à l’autel du train de vie de l’Etat et des subventions sans discernement pour la consommation et les entreprises publiques. L’ennui est que le pays, devenu le mouton noir des marchés financiers, a du mal à se faire financer au plan international à des conditions qui ne soient pas onéreuses et dissuasives, sans que rien vienne stopper l’hémorragie des dépenses et l’implacable dérive budgétaire.

 

Nous sommes au plus bas dans l’échelle d’appréciation des agences de notation qui nous ont relégués au rang de pays à haut risque. En butte au FMI, le pays est non seulement sanctionné par les marchés financiers, mais même les pays pompeusement qualifiés de frères et amis s’en détournent. Le marché local – crédit bancaire et emprunt national – ne saurait à lui seul servir de substitut, au risque de compromettre à jamais le financement de l’économie. Faute d’emprunts extérieurs à maturité longue et à des taux soutenables, le pays se livre à une sorte de cavalerie qui n’est pas d’un bon présage. Dans ces conditions, le « compter sur nous-mêmes » tourne au désastre pour le contribuable – personne physique ou morale – soumis à des taux d’imposition confiscatoire, les plus élevés d’Afrique et de la zone méditerranéenne.

 

Le poids des prélèvements obligatoires a fini par casser les ressorts de la consommation et de l’investissement. Et comme si cela ne suffisait pas, s’y ajoute le coût prohibitif du loyer de l’argent. Il n’en faut pas davantage pour provoquer l’arrêt des principaux moteurs de la croissance, à la grande satisfaction de nos compétiteurs de la région. Le pays est pris dans le tourbillon d’un cercle vicieux dont il a du mal à s’affranchir. La chute des investissements provoque le ralentissement sinon l’arrêt de la croissance, mettant encore plus à mal les ressources de l’Etat. Qui, dans l’urgence et pour éviter que ne s’écroule tout l’édifice, achève d’étrangler le contribuable et sollicite de nouveau les banques de la place, au risque d’aggraver l’effet d’éviction dont pâtit l’économie. Les banques sont dans leur zone de confort en finançant le déficit budgétaire sans risque aucun et à des taux à faire rêver les banquiers de la planète.

 

Pour les contribuables, ménages et entreprises, c’est la double peine. Ils sont victimes d’un  harcèlement fiscal et du loyer de l’argent quand les évadés fiscaux et les nababs de la contrebande cumulent les fortunes en reculant sans cesse les limites de l’économie informelle. Autant de sacrifices sans réelles contreparties, si l’on juge par l’état de délabrement des services publics. Au final, quoi d’autre sinon l’effritement de la classe moyenne, l’agonie et le dépérissement des PME/PMI, jadis fer lance de l’économie nationale ?

 

L’Etat social, c’est l’aboutissement d’une œuvre collective. A travers l’incarnation d’un Etat doté d’une plus grande sobriété en réduisant les dépenses inutiles et les impôts excessifs, d’acteurs économiques en pleine confiance qui ont foi en l’avenir et de salariés qui doivent se soucier autant de la courbe de productivité des entreprises que de leur fiche de paie.

 

Qu’adviendra-t-il de l’Etat social dans ces conditions ? Où trouver de nouvelles marges de  manœuvre avec un espace budgétaire aussi réduit et d’énormes contraintes financières qui pourraient s’aggraver si la croissance n’est pas de retour ? L’Etat a l’obligation de redistribuer, via – et surtout – l’école, la santé, le transport, le logement, la régulation des marchés, un revenu minimum… Il ne peut distribuer que ce qui est produit, que les richesses nouvellement créées. Il sera mal inspiré de développer une forme d’assistanat sans lendemain, faute de moyens. Il ne pourra pas tirer de la sorte des milliers de personnes de la misère et de la pauvreté. Il risque même de les condamner à terme au dénuement le plus total.

 

Nous sommes à un moment charnière, un moment de bascule où il faut repenser et réinventer le rôle de l’Etat. A l’ère de l’IA, le pays a besoin d’un Etat-stratège qui conçoit, anticipe, légifère, accompagne, incite, stimule, libère les énergies et la créativité et se projette dans le futur, ouvrant de la sorte de vastes horizons et perspectives. Moins d’Etat et mieux d’Etat là où sa présence n’est pas dictée par des considérations régaliennes ou stratégiques. Au risque de nous répéter, l’Etat doit libérer les initiatives, l’investissement, la croissance et endosser l’habit d’un prestataire de service, coresponsable du développement des entreprises, des plus petites aux plus grandes. Le moment est venu – cela doit être porté au crédit du budget de l’Etat 2026 – de faire tomber le mur de la bureaucratie d’Etat à travers la généralisation de la digitalisation, comme ont réussi à le faire les pays aujourd’hui en émergence rapide.

 

La mondialisation a mis à mal l’Etat-providence, qui a su s’adapter sans disparaitre pour autant et sans freiner l’essor et les nécessaires transformations économiques et sociales. L’Etat social, épine dorsale du projet présidentiel, doit emprunter les mêmes voies de l’efficacité et de la rationalité. Sans investissements à forte valeur ajoutée, sans croissance portée à son plus haut niveau, il n’y aura pas suffisamment de création de richesses, d’emplois et de revenus pour mettre en place les jalons d’un Etat social, qui n’est pas sans coût (il a un prix des plus élevés). La cohésion sociale, l’apaisement politique et social, le consentement à défaut de consensus n’en sont pas les moindres.

 

L’Etat social, c’est l’aboutissement d’une œuvre collective. A travers l’incarnation d’un Etat doté d’une plus grande sobriété en réduisant les dépenses inutiles et les impôts excessifs, d’acteurs économiques en pleine confiance qui ont foi en l’avenir et de salariés qui doivent se soucier autant de la courbe de productivité des entreprises que de leur fiche de paie. Sans quoi, on privera d’espoir et d’espérance les sans-emplois, les jeunes d’aujourd’hui et de demain et les plus pauvres parmi les pauvres, laissés depuis longtemps sur le bas-côté de la route. Vaste programme pour le budget 2026 !

Cet éditorial figure dans le numéro 927 de l’Économiste Maghrébin, paru du 10 au 24 septembre 2025 et disponible actuellement en kiosque.

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Nafaâ Laribi: « Un plébiscite pour le changement »

13. September 2025 um 21:55

Tout juste après l’annonce des résultats de l’élection de l’Ordre national des avocats, avec l’élection de Boubaker Bethabet comme nouveau bâtonnier, un taux de participation historique a été enregistré, témoignant d’une forte mobilisation du corps des avocats. Cette élection marque un tournant politique majeur après six années de continuité dominée par les mandats précédents.

C’est dans ce contexte que Nafaâ Laribi, avocat et membre du comité de défense d’Abir Moussi, a livré son analyse dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com. Il précise dans ce contexte: “ Selon moi, ce résultat est un message très fort envoyé par le corps des avocats. Le taux de participation, le plus élevé jamais enregistré dans l’histoire du barreau tunisien, indique une volonté claire et profonde de changement parmi la majorité des avocats. Pendant les six dernières années, sous les bâtonnats de maître Bouderbala et maître Meziou, la politique du barreau est restée stable, avec une continuité face aux questions nationales et aux préoccupations brûlantes du corps des avocats.”

Et de conclure: “Aujourd’hui, il est clair que les avocats en ont assez et souhaitent un vrai tournant. Ces élections peuvent être qualifiées de plébiscite, un véritable plébiscite en faveur de Boubaker Bethabet, qui incarne pour eux cette aspiration au renouvellement.”

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Naoufel Bouden : « Une élection clé pour l’indépendance de la justice »

13. September 2025 um 17:59

Le coup d’envoi de l’élection du bâtonnier de l’Ordre national des avocats a été donné ce samedi 13 septembre à la Cité de la Culture à Tunis, avec une forte mobilisation du corps des avocats. Trois mille huit cent soixante-dix-huit avocats sur les 9 230 inscrits ont participé au vote, dont 280 avocats stagiaires, marquant un taux de participation exceptionnel pour ce scrutin. L’enjeu principal était l’élection d’un nouveau bâtonnier en remplacement de Hatem Meziou, dont le mandat s’achève, ainsi que la désignation des membres du Conseil de l’Ordre national des avocats.

Naoufel Bouden, membre du comité de défense d’Abir Moussi, a insisté sur l’importance de cette élection, qui dépasse le cadre corporatiste pour toucher au rôle fondamental de la profession dans la société et le système judiciaire. Il a rappelé que la profession d’avocat, traditionnellement reconnue dans la Constitution de 2014, a vu cette reconnaissance explicitement supprimée dans la Constitution adoptée en 2022. Malgré cela, les avocats restent les piliers de la défense des droits et libertés et partenaires incontournables dans le maintien d’une justice indépendante.

Le débat porte notamment sur l’indépendance des avocats, indissociable de celle de la justice, un principe fragilisé selon Bouden par des pratiques récentes de mobilité judiciaire non conformes aux décrets. Les futurs dirigeants, selon lui, doivent s’engager fermement à préserver cette indépendance, notamment dans la nomination des magistrats et la défense de l’immunité des avocats garantissant leur liberté d’action.

Parmi les enjeux essentiels figure aussi la protection du champ d’intervention des avocats face aux tentatives d’appropriation par d’autres professions. Les conditions sociales des avocats, souvent négligées, ont également été soulignées comme cruciales pour assurer la qualité de leur mission de défense.

Il conclut: “Cette élection est donc un moment clé pour l’avenir du barreau  attendu avec une vigilance accrue de la profession, qui comptabilise sur ses nouveaux élus pour un réel renouvellement et un renforcement de l’indépendance de la justice. Ce scrutin, marqué par une forte mobilisation et des enjeux fondamentaux, illustre les aspirations profondes du corps des avocats à un tournant historique de leur institution.”

Naoufel Bouden

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Bâtonnier de l’Ordre des avocats : Boubaker Bethabet rassemble plus de 2100 voix

13. September 2025 um 21:28

La liste des avocats en lice avec leurs voix respectives, organisée de la plus élevée à la plus faible :
Me Boubaker Bethabet : 2100 voix
Me Mohamed Mahjoub : 498 voix
Me Mohamed Hedfi : 422 voix
Me Hassen Toukabri : 309 voix
Me Najla Triki : 184 voix
Me Abderraouf Ayadi : 150 voix
Me Badreddine Mhiri : 33 voix
Me Nidhal Kraiem : 5 voix

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Boubaker Bethabet, le nouveau bâtonnier de l’Ordre national des avocats

13. September 2025 um 19:22

Boubaker Bethabet vient d’être élu bâtonnier de l’Ordre national des avocats. Au delà de son statut d’avocat, il occupait le poste de l’ancien secrétaire général du conseil national de l’Ordre des avocats, actif depuis plusieurs années dans la profession. Il s’est présenté à plusieurs reprises pour devenir bâtonnier de l’Ordre, notamment en 2019 où il avait été l’un des principaux candidats, mais battu au deuxième tour par Ibrahim Bouderbala.

En 2011, il a présidé l’Instance régionale indépendante chargée des élections pour l’Assemblée nationale constituante. Boubaker Bethabet a toujours souligné que seuls les avocats peuvent assurer l’indépendance de la justice dans leur secteur et il a été un défenseur clé de la réforme de l’Institut Supérieur de la Profession d’Avocat en Tunisie.

Lors des dernières élections à l’Ordre des avocats en 2022, il faisait partie des cinq candidats pour succéder à Ibrahim Bouderbala, mais c’est finalement Hatem Meziou qui a été élu bâtonnier.

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Élection du bâtonnier : plus de 3 800 votants pour départager les candidats

13. September 2025 um 17:28

Le coup d’envoi de l’élection du bâtonnier de l’Ordre national des avocats a été donné ce samedi 13 septembre à la Cité de la Culture, en présence de plusieurs avocats. L’objectif est d’élire un nouveau bâtonnier en remplacement de Hatem Meziou.

Au moment où nous rédigeons ces lignes, il nous a été indiqué que le nombre de participants s’élève à 3 878 sur un total de 9 230. Parmi eux, 280 avocats stagiaires ont voté sur un total de 820 inscrits.

Il convient de noter que pour être élu dès le premier tour, il faut obtenir au moins 1 940 voix.

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Le yuan et la rupiah s’imposent dans les échanges Chine-Indonésie

13. September 2025 um 16:17

Les Banques centrales de Chine et d’Indonésie ont annoncé, jeudi 11 septembre, l’activation d’un nouveau cadre d’utilisation des monnaies locales pour leurs transactions bilatérales. Objectif : réduire la dépendance au dollar américain et renforcer l’usage du yuan et de la rupiah dans le commerce et l’investissement.

Ce dispositif découle d’un protocole d’accord signé en mai 2025 et vient élargir l’ancien cadre de coopération. Désormais, l’usage des monnaies locales ne se limite plus aux paiements commerciaux, mais s’étend à l’ensemble des obligations financières couvertes par la balance des paiements.

Parallèlement, les gouverneurs des deux institutions d’émission ont annoncé le lancement d’une phase pilote d’interopérabilité des codes QR transfrontaliers, facilitant les paiements en monnaies locales entre les deux pays. Le système devrait être pleinement opérationnel d’ici la fin de l’année 2025.

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Mondial 2026 – Les Aigles de Carthage pourront-ils mieux faire ?

13. September 2025 um 16:00

Le Onze tunisien a réussi sa qualification au Mondial de 2026 avec un sans-faute. Mais est-ce porter ombrage aux Aigles de Carthage que de dire que beaucoup auront sans doute, le moment venu, la main sur le cœur ? En raison des déceptions passées. L’espoir est pourtant toujours permis.

Une qualification des Aigles de Carthage au Mondial pour quoi faire ? La question pourrait fâcher. Comme elle pourrait ressembler à vouloir gâcher une joie légitime d’avoir accédé au gotha mondial du football pour la septième fois et d’avoir réussi une participation à la plus prestigieuse des compétitions sportives pour la troisième fois consécutive !

Peut-être. Mais, on pourrait aussi nous poser la question de savoir au sujet de cette édition 2026 qui, rappelons-le, rassemblera 48 pays contre 32 auparavant, si la Tunisie va vraiment tirer son épingle du jeu ou s’il faudrait accepter de se suffire à jouer quasiment les comparses.

On se souvient sans doute que nous sommes allés de déception en déception. Ne réussissant pas, alors que d’autres équipes de notre région arrivaient à réaliser de prouesses, à aller en huitième de finale. Observant à chaque édition que d’autres équipes, notamment africaines contre lesquelles nous croisions le fer, avaient évolué. Ce qui n’était pas évidemment notre cas.

La dragée haute

Et ne parlons pas des équipes nationales européennes qui nous ont plusieurs fois damné le pion. En prenant beaucoup de buts. Comme contre une Belgique, un certain 23 juin 2018 (5-2). Certes, la Tunisie a battu la France, lors de la dernière Coupe du monde (1-0). Mais une hirondelle ne fait pas le printemps.

Certains diront qu’il y a, en la matière, paradoxe. Comprenez que nos Aigles seraient capables du meilleur comme du pire. La Tunisie ayant des fois tenu la dragée haute à de grandes nations du football comme l’Espagne ou encore l’Angleterre.

Et à chaque déception, beaucoup remuent ciel et terre pour jeter la pierre à notre football et à nos techniciens. Et évidemment oublient au plus vite le bonheur qui les a remplis lorsque le Onze national a fait un sans-faute comme lorsqu’il a obtenu sa récente qualification ou réussi des prouesses.

Vitesse de croisière

On le saura sans doute avec la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui se déroule du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, au Maroc. Avec un choc somme toute important face au Nigeria, le 27 décembre 2025. Cela sera un test parmi d’autres. Car, là aussi la Tunisie a déçu. A la dernière CAN (2023), l’équipe nationale n’a pas dépassé le premier tour.

L’édition 2026 sera-t-elle différente des éditions précédentes ? D’autant plus que l’on nous dit que les Aigles de Carthage, et en se basant sur les rencontres contre le Liberia (4 septembre 2025) et la Guinée Equatoriale (8 septembre 2025), ont trouvé leur vitesse de croisière.

 

Lire aussi: Tunisie – Liberia : un succès, et le Mondial 2026 se rapproche à grands pas pour les Aigles de Carthage

 

Tant qu’il y a de la vie, dit-on, il y a de l’espoir. Nous le formons, donc, pour que les prochaines échéances footballistiques n’apportent que des joies.

Une note d’espoir pour finir. Le coach national, Sami Trabelsi, affirme haut et fort que l’équipe qu’il dirige est appelée à s’améliorer pour pouvoir relever les défis qui l’attendent.

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États-Unis : la Fed prévoit deux ou trois baisses de ses taux d’ici fin 2025

13. September 2025 um 15:55

Les marchés anticipent une baisse des taux de la Réserve fédérale (Fed) la semaine du 15 septembre, tandis qu’une enquête Bloomberg s’attend à d’autres mesures en 2025. 

Les économistes interrogés s’attendent en moyenne à ce que la Fed baisse ses taux deux fois d’ici la fin de l’année, tandis que 40% anticipent trois baisses…

Lors de sa réunion de juillet, la Fed avait déclaré que le marché du travail restait « solide », mais les données économiques depuis lors ont modifié la donne. Le taux de chômage a atteint 4,3% en août, sur fond de forte baisse des embauches ces derniers mois.

En tout cas, la plupart des économistes voient des risques à la hausse, tant en termes de chômage que d’inflation.

À rappeler que le président de la Fed, Jerome Powell, a ouvert une « fenêtre » pour des baisses de taux d’intérêt dans son discours à Jackson Hole en août dernier.

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