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Heute — 10. Dezember 2025Actualités Tunisie webdo.tn

Pharmacies : La CNAM annonce une mesure exceptionnelle pour les assurés

10. Dezember 2025 um 14:58

Le Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) a annoncé qu’il a été décidé, à titre exceptionnel, de permettre aux assurés sociaux inscrits dans le régime de soins privés de se faire rembourser les frais des médicaments achetés dans les pharmacies privées.

La CNAM a précisé, dans un communiqué publié ce mercredi, qu’« à la suite de la décision unilatérale prise par le Syndicat tunisien des pharmaciens d’officine de suspendre l’application du système du tiers payant à partir du 8 décembre 2025, il a été décidé, à titre exceptionnel, de permettre aux assurés sociaux inscrits dans le régime de soins privés d’être remboursés pour les médicaments acquis auprès des pharmacies privées ».

L’institution a ajouté que les assurés sociaux qui n’ont pas pu obtenir leurs médicaments selon le système du tiers payant doivent présenter une fiche de remboursement de soins renseignée avec précision par l’assuré et par le pharmacien. Celle-ci doit inclure l’ordonnance médicale, la facture de paiement ainsi que les vignettes des médicaments.

Suspension de la délivrance des médicaments

Il est à noter que le Syndicat tunisien des pharmaciens d’officine a réaffirmé, lundi dernier, son attachement à la décision de son bureau national de suspendre la délivrance des médicaments selon le système du tiers payant pour les affiliés de la CNAM, et ce à partir du lundi 8 décembre courant. Le syndicat a indiqué, dans un communiqué publié à l’issue de la réunion de son conseil national, que « cette décision survient en raison de l’absence de solutions concrètes et de garanties réelles pour le respect des délais de paiement de la part de la CNAM ».

Le Syndicat des pharmaciens d’officine a renouvelé, dans le même communiqué, sa disposition à reprendre l’application du système du tiers payant dès que des garanties sérieuses seront mises en place pour résoudre la crise des délais de paiement et instaurer un mécanisme de financement durable et transparent, mettant fin aux charges qui ne relèvent pas des missions du pharmacien.

Lire aussi : Tunisie – La Kasbah : Une batterie de recommandations pour le secteur pharmaceutique

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Douane tunisienne : Des résultats « record » dans la lutte anti-stupéfiants en 2025

10. Dezember 2025 um 13:41

La Douane tunisienne annonce une année exceptionnelle en matière de lutte contre le trafic de stupéfiants. Le porte-parole de la Direction générale de la douane, le colonel-major Chokri Jabri, a affirmé, mercredi 10 décembre 2025, que les unités douanières « ont réalisé des résultats record et sans précédent » dans la lutte contre la contrebande de drogues, et ce, dans l’ensemble des régions du pays.

Intervenant lors d’un séminaire scientifique consacré au rôle de la douane dans la lutte contre le trafic de stupéfiants, organisé à l’occasion du 69e anniversaire de la fête de la douane, Jebri a expliqué que le choix de ce thème « répond à la gravité de cette menace qui touche les familles, la jeunesse et les générations futures », d’autant que les réseaux de trafic ont considérablement perfectionné leurs méthodes et moyens de dissimulation.

Selon les données présentées, les saisies ont connu une hausse notable par rapport à l’année précédente. Les unités douanières ont intercepté plus de 13 millions de comprimés stupéfiants, plus de 80 kg de cocaïne et environ 760 kg de cannabis. Plusieurs opérations qualifiées de « majeures » ont été réalisées dans différents points de passage, notamment les ports de Radès et de La Goulette, les postes frontaliers de Ras Jedir, Dhehiba et Melloula, ainsi qu’à l’aéroport Tunis-Carthage. À elle seule, la brigade de Sfax a saisi plus de 43 kg de cocaïne.

Le porte-parole a également mis en avant les investissements consentis ces dernières années pour renforcer les capacités techniques de la douane, citant les scanners, les chiens spécialisés, les équipements numériques et le renforcement continu de la formation des agents. Ces outils ont permis de détecter des caches particulièrement sophistiquées au sein de véhicules, marchandises et cargaisons. « L’élément humain reste toutefois au cœur de l’action sécuritaire », a-t-il précisé, en saluant le professionnalisme et le sens du devoir des agents.

« Guerre sans relâche »

Jebri a par ailleurs attribué l’augmentation des saisies à une hausse de la demande et de la consommation de drogues, mais aussi aux directives du président de la République, qui a appelé à mener une « guerre sans relâche » contre les réseaux de trafiquants. Il a rappelé que le ministère des Finances et la Direction générale de la douane ont mobilisé toutes les ressources humaines et logistiques nécessaires pour mettre en œuvre cette stratégie.

Tout en intensifiant la lutte contre la contrebande, la douane poursuit ses missions économiques et fiscales : contrôle des flux d’importation et d’exportation, facilitation des services destinés aux Tunisiens à l’étranger et accélération de la numérisation des procédures. « Nos efforts sécuritaires ne se font pas au détriment de nos autres missions », a assuré le colonel-major.

Il a enfin affirmé que la Douane tunisienne continuera à renforcer sa présence sur le terrain, moderniser ses équipements et développer les compétences de ses équipes afin de protéger le pays contre les dangers liés aux drogues et préserver la santé et la sécurité de la société. Jebri a salué « les efforts exceptionnels » des agents et les « résultats honorables » enregistrés cette année.

Lire aussi : Tunisie – Amnistie douanière : Appel à la régularisation des situations

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Tunisie : Quatre morts dans un accident au Kef

10. Dezember 2025 um 12:49

Un grave accident de la route a coûté la vie à quatre personnes, mardi soir, sur la route nationale 17 reliant les gouvernorats du Kef et de Kasserine, au niveau de la zone de Aïn Charen, relevant de la délégation de Tajerouine.

Selon le directeur régional de la santé au Kef, Moncef El Houani, l’accident s’est produit en début de soirée et a provoqué la mort immédiate de deux hommes, nés en 1966 et 1981, ainsi que de deux femmes, nées en 1972 et 1981.

Un jeune homme de 22 ans a également été grièvement blessé. Transporté en urgence à l’hôpital régional du Kef, il a reçu les premiers soins avant d’être opéré pour traiter plusieurs fractures des côtes et d’autres blessures sur différentes parties du corps. Son état est jugé stable.

Les circonstances de l’accident restent à éclaircir. Une enquête a été ouverte par la brigade de la Garde nationale chargée de la circulation à Tajerouine pour déterminer les causes du drame et établir les responsabilités.

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Tunisie – PLF 2026 : Dernière ligne droite entre ARP et CNRD

10. Dezember 2025 um 12:09

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD) ont entamé une plénière commune pour finaliser le projet de loi de finances 2026, le jour même de la clôture du délai constitutionnel. Plusieurs articles clés restent en suspens après l’échec de la commission paritaire à trouver un compromis.

Une séance commune sous pression constitutionnelle

Au Palais du Bardo, les deux chambres ont ouvert mercredi leur plénière de clôture consacrée au projet de loi de finances 2026. Cette session intervient à l’ultime échéance constitutionnelle pour transmettre le texte final au président Kaïs Saïed pour adoption et publication.

Les débats s’annoncent déterminants après des semaines de divergences persistantes entre les deux instances.

La commission mixte, formée de cinq membres de chaque chambre, a terminé ses travaux mardi soir sans parvenir à un accord sur plusieurs articles sensibles.

Après avoir auditionné la ministre des Finances et le secrétaire d’État chargé de la Transition énergétique, les désaccords sont restés fermes, notamment sur des dispositions introduites par l’ARP.

Les articles qui continuent de bloquer

Parmi les points de discorde figurent l’article 82 relatif aux véhicules entreposés dans les dépôts municipaux, les articles 102 et 103 concernant le calcul du régime de retraite des députés, ainsi que l’article 110 fixant la date d’entrée en vigueur de la loi.

D’autres articles portant sur la réduction des droits de douane à l’importation de panneaux solaires et sur une prime en faveur des personnes atteintes de dystrophie musculaire n’ont pas permis d’aboutir à un terrain d’entente.

Face à l’absence d’accord, le président de la commission paritaire, Dhafer Sghiri, a indiqué que la version adoptée par l’ARP le 4 décembre, comprenant désormais 110 articles, sera transmise telle quelle au président de la République.

Il a assuré que les représentants des deux chambres avaient tenté de converger, mais que « les membres du CNRD n’étaient pas dans cette disposition ».

Deux lectures législatives

L’ARP avait adopté le projet le 4 décembre avec 89 voix pour, 23 contre et 12 abstentions, après l’ajout de 49 articles. Le CNRD l’a approuvé deux jours plus tard, mais après avoir rejeté ou amendé plusieurs articles validés par les députés.

La plénière commune de ce mercredi doit marquer la dernière étape avant la transmission officielle du texte à Carthage.

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Tunisie : Le Conseil de Presse tire à boulets rouges sur l’émission de Samir Elwafi

10. Dezember 2025 um 11:45

Le Conseil de Presse a exprimé son profond mécontentement suite à la diffusion sur la chaîne El Hiwar Ettounsi du programme intitulé « Wahech Promax », accusé de promouvoir des traitements contre le cancer non éprouvés et de donner la parole à des individus faisant des affirmations trompeuses.

Dans un communiqué officiel, le Conseil a qualifié ce type de contenu de « glissement dangereux dans la pratique journalistique », soulignant qu’il viole les règles et l’éthique de la profession, tout en exposant les patients et leurs familles à de graves risques sanitaires.

Le Conseil a rappelé que la mission principale des médias est la recherche de la vérité et la vérification des sources. Selon lui, toute promotion de pratiques médicales fictives ou d’informations non validées scientifiquement constitue une faute grave, et les discours basés sur le charlatanisme ou la pseudo-médecine peuvent induire les patients en erreur et les pousser à adopter des comportements dangereux.

Respect des codes professionnels

Le communiqué insiste également sur le respect des codes professionnels et des normes éthiques, notamment en matière d’information sur la santé. « Les contenus médicaux ne sont pas des sujets de divertissement mais des connaissances scientifiques devant être validées par des spécialistes », précise le Conseil, rappelant que le décret n°116 de 2011 prévoit des sanctions pour tout contenu médiatique trompeur ou contraire aux règles de sécurité sanitaire.

Enfin, le Conseil de Presse a réaffirmé son engagement pour un journalisme responsable, basé sur des informations précises et fiables, et a appelé tous les médias à respecter pleinement les règles professionnelles et éthiques, en évitant de diffuser des superstitions, des illusions ou tout contenu susceptible de nuire à la santé des citoyens.

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Effondrement de deux immeubles à Fès : 19 morts et plusieurs disparus

10. Dezember 2025 um 10:19

Deux immeubles de quatre étages se sont effondrés dans un quartier de Fès dans la nuit de mardi à mercredi. Le bilan provisoire fait état de 19 morts et 16 blessés. Les secours poursuivent les recherches pour retrouver d’éventuels survivants sous les décombres.

Dans le quartier Al Moustakbal, situé dans la zone d’Al Massira à Fès, deux bâtiments contigus se sont effondrés brutalement, provoquant une scène de chaos au cœur de la ville.

Selon l’agence de presse marocaine MAP, les secouristes ont confirmé un bilan provisoire de 19 victimes, tandis que 16 autres personnes ont été extraites vivantes, certaines grièvement blessées. Les équipes de la Protection civile continuent de fouiller les amas de béton et de gravats dans l’espoir de localiser des survivants encore piégés.

Une zone densément bâtie

Les opérations de sauvetage, menées sous un important dispositif de sécurité, mobilisent pompiers, équipes médicales et volontaires du quartier, tous confrontés à la difficulté d’intervenir dans une zone densément bâtie.

Les autorités locales suivent de près l’évolution de la situation, alors que les causes exactes de l’effondrement n’ont pas encore été établies. Les habitants évoquent, de leur côté, l’état fragile de plusieurs constructions de la zone, mais aucune confirmation officielle n’a été apportée.

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Tunis : L’ambassadrice de Suède discute de la gestion des déchets avec le gouverneur

10. Dezember 2025 um 10:11

Le 9 décembre, le gouverneur de Tunis, Imed Boukhris, a reçu la visite de l’ambassadrice de Suède, Cecilia Ramsten. Selon les déclarations officielles, la rencontre a été qualifiée de « fructueuse et riche », abordant plusieurs thématiques telles que la durabilité, la gestion des déchets urbains, l’innovation, l’investissement et les opportunités de coopération.

Les préparatifs de la célébration du 70e anniversaire des relations diplomatiques entre la Tunisie et la Suède en 2026 ont également été évoqués.

L’ambassadrice a souligné l’ancienneté des relations bilatérales, qui dépassent les 280 ans, et exprimé la volonté des deux pays de renforcer leurs liens.

Cette visite s’inscrit dans un contexte politique sensible. Le président tunisien, Kaïs Saïed, avait récemment rappelé à l’ordre plusieurs ambassadeurs, dénonçant des tentatives d’ingérence dans les affaires intérieures du pays.

Ce rappel réaffirme la vigilance de la présidence tunisienne face à toute forme de pression diplomatique et son engagement pour protéger la souveraineté nationale, tout en poursuivant un dialogue constructif avec les partenaires internationaux.

Lire aussi : Kais Saïed convoque et recadre fermement l’ambassadeur de l’UE

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Saïed appelle à un sursaut d’intégrité au sein de l’État

10. Dezember 2025 um 10:08

Le président Kaïs Saïed a reçu la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, au palais de Carthage. La rencontre a porté sur le fonctionnement de l’exécutif et l’état des services publics. Le chef de l’État a insisté sur une action gouvernementale cohérente, centrée sur la lutte contre la corruption et la préservation des deniers publics.

Lutte contre la corruption et fin de l’impunité

Lors de cet entretien, Kaïs Saïed a évoqué plusieurs dossiers liés au suivi du travail gouvernemental et au fonctionnement de différents services publics. Il a souligné la nécessité d’une coordination totale entre les institutions et d’un pilotage cohérent, estimant que certaines structures publiques n’ont pas encore intégré la « nouvelle phase » engagée par l’État dans la lutte contre la corruption et la réforme administrative.

Selon la présidence, Saïed a rappelé que l’objectif de l’État n’est plus de poursuivre des individus mais de s’attaquer fermement aux mécanismes de corruption, à la dilapidation des fonds publics et à toutes les pratiques qui entravent la gestion transparente des affaires publiques.

Responsabilité, intégrité et rejet des ingérences

Il a également dénoncé les acteurs qui, selon lui, se présentent à tort comme des « victimes », alors qu’ils seraient eux-mêmes impliqués dans l’instauration d’un climat de corruption rampante. Le président a insisté sur la nécessité, pour les responsables en poste, d’incarner l’intégrité, l’altruisme et le rejet absolu de toute influence extérieure ou tentative d’ingérence.

Cette déclaration renforce la ligne directrice affichée depuis plusieurs mois par la présidence : assainir l’administration, renforcer la discipline des institutions et imposer une lecture éthique de l’exercice de responsabilité publique. Elle s’inscrit également dans un contexte où plusieurs dossiers de gouvernance, de réformes et de gestion des services publics font l’objet d’une attention accrue.

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17 décembre : Les pro-Saied préparent une démonstration de rue !

10. Dezember 2025 um 09:43

Les partisans du président Kaïs Saïed préparent une large mobilisation le 17 décembre, date porteuse d’une forte charge symbolique puisqu’elle marque le déclenchement de la révolution tunisienne. L’objectif annoncé est de dénoncer « l’ingérence étrangère » dans les affaires du pays, un thème devenu central dans le discours des soutiens du chef de l’État. Mais au-delà de l’affichage souverainiste, cette initiative s’inscrit dans un moment politique tendu où les dynamiques de rue commencent à peser.

Depuis plusieurs semaines, des manifestations importantes ont été organisées dans la capitale et dans plusieurs régions pour dénoncer la détérioration des libertés publiques, les arrestations d’opposants, l’usage du système judiciaire contre des voix critiques. Les slogans en faveur de la liberté d’expression, de l’indépendance de la justice et de la libération des détenus politiques se sont multipliés.

Face à cette dynamique, les partisans du président cherchent à occuper à leur tour l’espace public. Plusieurs marches de soutien ont été observées ces derniers mois, affirmant la nécessité de défendre la souveraineté nationale et de s’opposer à toute pression extérieure. Le 17 décembre s’inscrit dans la continuité de cette logique.

Un contre-récit politique

La manifestation annoncée est perçue comme un contre-rassemblement destiné à répondre à la montée des protestations anti-régime. Le choix du 17 décembre ajoute une dimension symbolique forte. En convoquant la mémoire du déclenchement de la révolution, les organisateurs cherchent à inscrire le soutien à Kaïs Saïed dans la continuité historique du soulèvement populaire de 2010, en redéfinissant son sens autour de la souveraineté et de la rupture avec les anciennes élites.

Entre, d’un côté, des mobilisations appelant au respect des libertés fondamentales et, de l’autre, des rassemblements soutenant la fermeté en matière de souveraineté nationale, la scène tunisienne se retrouve structurée par deux visions opposées.

La coïncidence de ces mobilisations, parfois organisées à quelques jours d’intervalle, crée un climat où chaque camp tente d’imposer son récit et de peser sur le rapport de force politique.

Lire aussi : À Tunis, la marche ‘L’opposition n’est pas un crime’ s’inscrit dans une séquence protestataire croissante

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Tunisie : Youssef Mimouni, avocats et experts devant la chambre d’accusation

10. Dezember 2025 um 08:57

Le premier juge d’instruction du pôle judiciaire économique et financier a notifié l’homme d’affaires Youssef Mimouni, un ancien directeur général d’une banque publique, ainsi que plusieurs avocats et experts judiciaires, de la décision de clôturer l’enquête et de les renvoyer devant la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Tunis. Celle-ci devra désormais statuer sur la suite à donner à ce dossier complexe.

Cette étape marque un tournant important dans une affaire qui avait déjà conduit le juge d’instruction du pôle financier à émettre des mandats de dépôt à l’encontre de Mimouni, de l’ancien dirigeant de la banque publique impliqué, d’un avocat, du propriétaire d’un cabinet de consultations juridiques ainsi que d’un ancien cadre de la même banque. Plusieurs autres mis en cause sont restés en liberté mais soumis à une interdiction de voyager.

Les charges retenues sont lourdes et multiples : falsification, détention et usage de documents falsifiés, corruption active et passive, exploitation de la qualité de fonctionnaire pour obtenir un avantage indu, violation des procédures administratives à des fins personnelles ou au profit d’autrui, et préjudices causés à l’administration.

L’ensemble de ces accusations est lié à des opérations et transactions entre la banque publique concernée et des entreprises appartenant à l’homme d’affaires.

Pratiques présumées de manipulation documentaire

Le dossier, dont le volume et la technicité témoignent de l’ampleur des soupçons, met en lumière des pratiques présumées de manipulation documentaire, d’irrégularités financières et de collusions entre des acteurs économiques et des responsables bancaires. La Chambre d’accusation devra désormais déterminer s’il existe suffisamment d’éléments pour renvoyer les accusés devant un tribunal.

Cette affaire, suivie de près dans les milieux économique et judiciaire, illustre une nouvelle fois l’importance accordée à la lutte contre la corruption, notamment lorsqu’elle implique des établissements financiers publics et des circuits de décision sensibles.

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Ministère de la Justice – LTDH : Le torchon brûle autour des visites de prisons

10. Dezember 2025 um 08:02

Le ministère de la Justice a appelé, mardi soir, la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) à respecter les obligations prévues par le mémorandum d’entente signé le 10 juillet 2015, qui encadre les visites de prisons effectuées par ses délégations. Une mise au point destinée, selon le ministère, à garantir la poursuite de cette coopération.

Dans son communiqué, le ministère a démenti l’existence d’une décision implicite mettant fin au mémorandum, contrairement à ce qui a été avancé dans plusieurs déclarations de la Ligue et de certaines de ses sections régionales. Il a affirmé avoir constaté, à plusieurs reprises, des manquements de la LTDH aux engagements mentionnés dans les articles 8 et 9 du texte, notamment en matière de neutralité et de transparence.

Selon la même source, ces manquements se seraient traduits par la diffusion d’informations jugées inexactes concernant la situation de certains détenus, sans respecter les procédures prévues par la convention. Le ministère a insisté sur la nécessité de se conformer aux règles établies pour maintenir la crédibilité et le cadre de travail commun.

Protection des droits humains

Il a également réaffirmé son attachement à la protection des droits humains au sein des établissements pénitentiaires, ainsi qu’à l’application des standards internationaux en matière de transparence et de bonnes pratiques.

Pour sa part, la Ligue avait indiqué ces derniers jours que plusieurs de ses délégations avaient été empêchées de visiter des prisons à Gafsa, Mahdia, Belli, El Nadhour et Borj Roumi, évoquant un blocage de facto dans l’accès à ces structures.

Le différend entre les deux parties met en lumière la sensibilité du dossier carcéral en Tunisie et l’importance du rôle de la société civile dans le suivi des conditions de détention. Les prochains échanges devraient déterminer si le mémorandum de 2015 restera un cadre opérationnel ou nécessitera une révision.

Lire aussi : La Direction des prisons dément la dégradation de l’état de santé de prisonniers grévistes

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Saïed : « Inadmissible que j’intervienne pour raccorder une maison au réseau d’assainissement »

10. Dezember 2025 um 07:40

Le chef de l’État Kaïs Saïed a reçu au palais de Carthage le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri. Une rencontre marquée par un nouveau rappel à l’ordre adressé aux responsables locaux, accusés de manquer de réactivité face aux préoccupations essentielles des citoyens.

Le président a estimé qu’il n’est pas normal que le chef de l’État intervienne personnellement pour demander le raccordement d’un domicile au réseau d’assainissement, l’installation de l’éclairage public dans certains quartiers ou même la réparation d’un tronçon de route simplement parce qu’une plainte lui est parvenue. Selon lui, ces tâches relèvent clairement des autorités locales et régionales.

Kaïs Saïed a insisté sur le fait que les opérations de nettoyage et d’entretien dans les villes ne doivent pas se limiter à des campagnes ponctuelles, mais constituer un travail continu, mené quotidiennement. Il a également critiqué les prétextes souvent avancés par certains responsables, évoquant des procédures complexes ou un manque de moyens.

Avertissement lancé

« En réalité, ces complications disparaissent dès que les responsables sont appelés à assumer pleinement leurs fonctions », a-t-il affirmé, ajoutant que leur rôle consiste justement à lever les obstacles et à simplifier les démarches administratives. Il a dénoncé un gaspillage des ressources publiques dans les échanges de correspondances et les lenteurs bureaucratiques.

Le président a conclu en appelant chaque responsable à n’avoir qu’un seul objectif : la Tunisie. Il a averti que ceux qui s’égarent ou ne saisissent pas l’urgence du contexte doivent savoir que la jeunesse, selon ses termes, « arrive et ne manquera ni la cible ni l’adresse ».

Lire aussi : Crise de Gabès : Saïed exige un rapport final “dans les prochains jours”

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Gestern — 09. Dezember 2025Actualités Tunisie webdo.tn

Tunis 2027 : un titre arabe stratégique pour franchir les 11 millions après cinq ans de démarches

09. Dezember 2025 um 19:07

L’annonce, faite à Bagdad lors de la 28ᵉ session du Conseil ministériel arabe du Tourisme, marque un moment important pour le secteur tunisien : Tunis a été officiellement désignée « capitale arabe du tourisme 2027 ». Une distinction qui intervient alors que la Tunisie tente de franchir durablement le seuil des 11 millions de visiteurs et de consolider une reprise encore fragile.

Un label au service d’une stratégie de montée en gamme

Cette désignation intervient à un moment où le tourisme tunisien cherche à diversifier ses marchés et à repositionner son offre au-delà du balnéaire. Après avoir accueilli plus de 9,05 millions de touristes entre le 1ᵉʳ janvier et le 20 octobre 2025, en hausse de 9,2 % sur un an, le pays poursuit une dynamique progressive qui replace Tunis au centre de sa stratégie : médina classée, proximité de Carthage et Sidi Bou Saïd, dynamisme culturel, intégration au réseau UNESCO des villes créatives en 2026.

Le titre 2027 constitue un accélérateur. Il renforce la visibilité régionale de Tunis, attire les investisseurs du Golfe et des pays arabes, stimule les projets hôteliers et culturels, et facilite la négociation de nouvelles liaisons aériennes. L’expérience récente d’Al Ain, capitale arabe du tourisme 2026, illustre à quel point ce label est devenu un outil stratégique dans la région.

Une consécration préparée depuis 2022

Cette désignation n’est pas le fruit du hasard. En décembre 2022, la Tunisie avait officiellement présenté la candidature de sa capitale au Caire, lors de la 25ᵉ session du Conseil des ministres arabes du Tourisme. Le pays plaidait déjà pour un réseau arabe valorisant le patrimoine matériel et immatériel des grandes capitales, tout en inscrivant Tunis dans une stratégie de coopération régionale.

Depuis, Tunis a investi dans la promotion numérique, la valorisation culturelle et la participation diplomatique aux réunions sectorielles, jusqu’à obtenir en 2025 un siège au bureau exécutif et la vice-présidence du Conseil ministériel arabe du Tourisme.

La capitale dispose désormais de deux années pour transformer cette distinction en véritable projet de modernisation : mobilité, accueil, restauration patrimoniale, événements urbains, montée en gamme de l’offre. Si ces chantiers avancent de manière cohérente, 2027 pourrait devenir plus qu’un titre : la séquence qui réinstalle Tunis au cœur du tourisme arabe et soutient durablement la trajectoire de croissance du secteur tunisien.

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Bill Gates et Ons Jabeur discutent jeunesse et opportunités

09. Dezember 2025 um 19:07

La Fondation Ons Jabeur a indiqué dimanche qu’un échange « significatif » avait eu lieu entre la joueuse tunisienne et Bill Gates lors d’un rassemblement « Goalkeepers » organisé à Abou Dhabi par la Fondation Bill & Melinda Gates, sans qu’un partenariat formel ne soit annoncé à ce stade.

Un échange rendu public

Dans un message publié sur Instagram, la Fondation Ons Jabeur a diffusé une photo montrant la joueuse et Bill Gates en discussion, entourés de plusieurs participantes.
La légende précise que les deux fondations ont évoqué « la manière dont elles peuvent travailler ensemble pour créer de meilleures opportunités pour la prochaine génération ».

Ce message constitue la seule communication officielle à ce stade. La Fondation Gates n’a, de son côté, publié aucun communiqué confirmant une collaboration.

Le rassemblement « Goalkeepers » réunit chaque année responsables politiques, philanthropes et organisations engagées dans les Objectifs de développement durable (ODD). La Bill & Melinda Gates Foundation y met en avant des initiatives liées à l’éducation, la santé et la réduction des inégalités.

La présence d’Ons Jabeur s’inscrit dans le cadre des activités de sa fondation, lancée pour soutenir l’éducation et l’accès au sport chez les jeunes, en particulier dans les régions défavorisées.

Perspectives évoquées

Selon le message publié, l’échange a porté sur des pistes de coopération potentielles, sans détail sur un éventuel calendrier ou sur des projets précis.

Les deux fondations travaillent sur des thématiques proches, notamment l’éducation, l’égalité des chances et l’autonomisation des jeunes. Aucun engagement financier ou opérationnel n’a été annoncé.

À ce stade, seule la Fondation Ons Jabeur a communiqué publiquement sur cette rencontre. Elle qualifie l’échange de « meaningful » (significatif), mais ne mentionne pas de partenariat conclu ou en préparation avancée.

L’éventualité d’une coopération entre les deux structures reste donc ouverte, sans confirmation officielle de la part de la Fondation Gates.

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Gaza : incertitudes autour de la deuxième phase du cessez-le-feu Israël-Hamas

09. Dezember 2025 um 19:07

L’entrée dans la deuxième phase du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas reste très incertaine, alors que le mouvement palestinien doit remettre prochainement la dépouille du dernier captif israélien détenu dans la bande de Gaza.

Hamas a indiqué qu’il se disait prêt à discuter d’un « gel » de ses armes afin de faciliter le passage à la seconde étape de l’accord. De son côté, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a reconnu que la mise en œuvre de cette phase serait « difficile », tout en affirmant qu’elle pourrait théoriquement débuter d’ici la fin du mois.

Mais sur le terrain, le bilan de la première phase complique fortement l’équation.

Violations et pressions accrues sur Netanyahu

Depuis le début de la trêve, le 10 octobre, Israël a multiplié les violations, selon les autorités de Gaza, qui recensent plus de 590 incidents et au moins 360 Palestiniens tués durant cette période. L’accord exigeait un arrêt complet des opérations, un retrait derrière la « ligne jaune », un accès humanitaire renforcé et l’échange de prisonniers. Mais les forces israéliennes ont poursuivi leurs opérations, maintenant un niveau d’aide nettement inférieur aux engagements pris, dans un contexte où les agences de l’ONU alertent toujours sur une situation nutritionnelle critique pour des milliers d’enfants.

Cette réalité fragilise davantage Benyamin Netanyahu, confronté aux critiques de sa coalition, opposée à toute concession, et à la pression américaine pour appliquer le plan en 20 points soutenu par Washington. En affirmant que “la guerre n’est pas terminée” et que Hamas sera “désarmé”, le Premier ministre israélien peine à concilier ses engagements politiques internes avec les exigences diplomatiques internationales.

Une phase 2 encore hors d’atteinte

Sur le terrain, le retrait prévu derrière la « ligne jaune » reste incomplet, le Hamas accusant Israël d’avancer la limite chaque jour, provoquant de nouveaux déplacements de civils. L’aide humanitaire demeure insuffisante, en grande partie commerciale, au détriment des grandes agences comme l’UNRWA.

Malgré les annonces politiques, aucune date n’a été fixée pour le lancement de la phase 2, laquelle suppose accord sur la gouvernance de Gaza, la présence éventuelle d’une force internationale et la supervision d’un organe transitoire. Les divergences persistantes entre les parties rendent pour l’instant la mise en œuvre de cette étape hautement incertaine.

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La Tunisie sacrée Capitale arabe du tourisme pour 2027

09. Dezember 2025 um 16:04

La Tunisie a obtenu le titre de Capitale arabe du tourisme 2027 à l’issue de la 28ᵉ session du Conseil ministériel arabe du tourisme réuni à Bagdad. Une distinction qui consacre la richesse culturelle du pays, la diversité de son patrimoine et son influence croissante sur la scène créative régionale.

Un couronnement pour un patrimoine pluriel

Le choix porté sur la Tunisie reflète une reconnaissance large : celle de son héritage historique, de la variété de ses paysages, de ses sites archéologiques majeurs et de ses villes au cachet unique.

Des médinas inscrites à l’Unesco aux étendues sahariennes, en passant par les cités antiques et le littoral, le pays présente une mosaïque d’attraits rarement égalée dans le monde arabe.

Cette distinction intervient alors que la Tunisie s’apprête à intégrer en 2026 le Réseau des villes créatives de l’Unesco, un pas supplémentaire dans la consolidation de son image de pôle culturel.

Le titre de Capitale arabe du tourisme vient ainsi reconnaître sa dynamique artistique, son essor architectural et la vitalité de ses industries culturelles.

Un signal fort pour le positionnement touristique du pays

L’élection de la Tunisie parmi les destinations phares de la région renforce sa visibilité internationale et confirme sa place parmi les acteurs majeurs du tourisme arabe.

Pour les institutions touristiques, cette récompense ouvre la voie à une stratégie de valorisation accrue du pays, de son offre et de son attractivité, avec l’ambition de consolider les flux et diversifier les marchés.

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Deux millions de motos hors-la-loi : L’avertissement choc du colonel Chaabani

09. Dezember 2025 um 14:46

Le colonel Hichem Chaabani tire une sonnette d’alarme : en Tunisie, sur près de deux millions de motos en circulation, à peine 20.000 figurent dans les registres officiels.

Un parc roulant largement fantôme, où la majorité des conducteurs circulent sans permis, sans casque, hors cadre légal et parfois même… sur les trottoirs. Une situation explosive, dénoncée lors des travaux du Conseil national de la sécurité routière.

Un parc motocycliste massivement non déclaré

Les chiffres avancés par Chaabani dans une déclaration sur les ondes de Diwan fm, sont saisissants : seulement 1% des deux-roues disposent d’une immatriculation en bonne et due forme. Le reste échappe à tout suivi administratif, avec des engins souvent non conformes et impossibles à tracer en cas d’accident.

Cette invisibilité juridique empêche tout contrôle réel et fait exploser les risques sur la voie publique.

Une conduite anarchique devenue la norme

Le colonel ne mâche pas ses mots :

« Les motocyclistes tunisiens se prennent pour des piétons ».

Il décrit des comportements généralisés – circulation sur les trottoirs, mépris de la signalisation, contresens, dépassements interdits – qui transforment les routes en zones grises où la loi ne semble plus exister.

Pourtant, rappelle-t-il, les motos sont soumis au Code de la Route comme tout véhicule motorisé.

Permis AA obligatoire, casque obligatoire… mais rarement respectés

Chaabani insiste : conduire un deux-roues impose un permis de catégorie AA et le port du casque.Or la plupart des conducteurs n’en disposent pas, s’exposant à des sanctions sévères.

L’usage des motos pour transporter des passagers — parfois à plusieurs — demeure également illégal, mais omniprésent dans les grandes villes comme dans les régions.

Le responsable régional alerte sur un fléau désormais systémique : la culture du « tout est permis ».

L’absence d’immatriculation, l’infraction permanente et la quasi-absence de contrôle créent un environnement où les accidents prolifèrent, sans garantie d’indemnisation, de responsabilité, ni même d’identification.

Face à cette dérive massive, Chaabani plaide pour une immatriculation obligatoire réellement appliquée, des opérations de contrôle renforcées, des sanctions systématiques contre la conduite sans permis, et une mise en conformité des deux-roues pour réduire un risque devenu critique.

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Pèlerinage 2026 : Le ministère des Affaires religieuses fixe le coût officiel à 20.930 dinars

09. Dezember 2025 um 14:05

Le ministère des Affaires religieuses a annoncé, ce mardi, le tarif définitif du pèlerinage pour la saison 1447 H/2026, fixé à 20.930 dinars. Cette décision s’accompagne d’instructions administratives destinées aux pèlerins inscrits définitivement, invités à entamer les procédures de paiement et de voyage dès le 10 décembre.

Un coût réparti entre hébergement et transport

La tarification adoptée se divise en deux volets :

  • 17.000 D pour l’hébergement et les services fournis par la Société nationale des services et résidences.
  • 3930 D pour le billet d’avion, montant arrêté par Tunisair.

Le ministère précise que ces montants couvrent l’ensemble des prestations liées au séjour et aux déplacements des pèlerins.

Démarrage des paiements dans les bureaux de poste

Les futurs pèlerins sont appelés à se rendre, à partir du mercredi 10 décembre, dans le bureau de poste le plus proche afin de régler le montant total et obtenir un reçu de paiement et une carte prépayée e-dinar smart, indispensable pour les démarches aux guichets uniques.

Une fois le paiement effectué, les pèlerins doivent se présenter au guichet unique de leur gouvernorat pour finaliser les formalités de voyage, conformément au calendrier joint au communiqué ministériel.

Les documents exigés sont le passeport original, valable au-delà du 30 novembre 2026 et comportant au moins deux pages libres ; une photocopie du passeport ; deux photos d’identité sur fond blanc ; une preuve d’enregistrement biométrique (Visa BIO) confirmant la capture des données biométriques via l’application dédiée par les autorités saoudiennes.

Le ministère souligne que ces procédures anticipées visent à fluidifier les préparatifs, à garantir le respect des exigences saoudiennes en matière d’identité biométrique et à éviter tout retard lors de l’émission des visas.

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CIFF 2025 – L’art de l’image : master classe avec Mahmoud Abdelsamie

15. November 2025 um 09:37

Le Festival international du film du Caire, dont la 46ᵉ édition se déroule du 12 au 21 novembre 2025, a rendu hommage à Mahmoud Abdelsamie, l’un des plus grands directeurs de la photographie égyptiens, en lui décernant la Pyramide d’or d’honneur pour l’ensemble de sa carrière, distinction qui récompense une vie entière consacrée à l’image et à la transmission du savoir. Dans le cadre de cet hommage, le festival a organisé une master classe intitulée « L’art de l’image : master classe avec Mahmoud Abdelsamie », animée par le critique et programmateur Ramy Metwally, en présence de Hussein Fahmy, président du CIFF et surtout grand ami et d’un large public composé d’étudiants, de techniciens, de réalisateurs et de journalistes venus écouter un maître du regard revenir sur plus d’un demi-siècle de pratique.

Un pionnier du regard et de la lumière

Mahmoud Abdelsamie, né au Caire au début des années 1940, est diplômé de la Faculté des arts appliqués (promotion de 1966). Dès la fin de ses études, il s’oriente vers la direction de la photographie et signe, au fil des décennies, la lumière et le cadre de plus de deux cents films et documentaires.

Il est considéré comme le premier directeur de la photographie égyptien à être entré sur le front, caméra à la main, pendant la guerre d’usure de 1969 puis la guerre d’octobre 1973. Ces expériences de guerre ont profondément marqué son rapport à la lumière, à la vérité visuelle et à la mémoire du réel.

Très tôt, il s’oppose aux pratiques rigides de tournage. Alors que la tradition égyptienne imposait les caméras sur rails et un éclairage statique, il choisit le mouvement libre : la caméra sur l’épaule, le plan respirant, le cadre vivant. Cette approche novatrice, d’abord mal comprise, deviendra l’un des fondements du réalisme moderne dans le cinéma arabe.

En parallèle, il consacre une grande partie de sa vie à l’enseignement à l’Institut supérieur du cinéma du Caire, où il forme plusieurs générations de chefs opérateurs et de réalisateurs. Il préside également la Société du film du Caire, qui contribue à préserver la mémoire du patrimoine cinématographique égyptien.

Une master classe tournée vers la transmission

Lors de cette rencontre intitulée « L’art de l’image », Mahmoud Abdelsamie a longuement évoqué son parcours et sa manière de penser l’image. La séance s’est déroulée sous la forme d’une discussion ouverte, au cours de laquelle le chef opérateur a revisité des souvenirs de tournage et des expériences fondatrices de sa carrière.

CIFF 2025
Mahmoud Abdelsamie

Hussein Fahmy, un réalisateur perdu, un grand acteur né

Il a d’abord évoqué un épisode méconnu de ses débuts :
En 1968, un homme l’appelle et se présente : « Je m’appelle Hussein Fahmy. » Il devait alors réaliser un film et voulait que Mahmoud Abdelsamie en soit le directeur de la photographie. Tous deux commencent à préparer le projet, mais un jour, Hussein Fahmy l’informe qu’il abandonne la réalisation : on vient de lui proposer un rôle d’acteur, et il a accepté. « Nous avons perdu un réalisateur en devenir qui avait un point de vue différent, a raconté Abdelsamie, mais nous avons gagné un très grand acteur. »

La caméra à l’épaule, la liberté retrouvée

Il est ensuite revenu sur son goût du mouvement et sa volonté d’expérimenter :
« J’ai été parmi les premiers à manier la caméra mobile, sur l’épaule. On nous avait appris que la caméra devait être fixée sur un travelling… Mais j’en ai eu assez. Un jour, j’ai décidé de changer tout cela : j’ai filmé avec une caméra mobile et un certain éclairage. Le réalisateur m’a renvoyé. Mais un professeur a vu les images, m’a félicité et les a montrées à ses étudiants. »

La lumière comme première curiosité

Il a rappelé que sa fascination pour la lumière remonte à l’enfance : « Jeune, je regardais les films et je voulais comprendre chaque image, comment elle avait été faite. » Il a bricolé une boîte pour projeter des images, et un oncle lui avait trouvé un bout de négatif qu’il projetait sur un mur. Cette curiosité ne l’a jamais quitté. « Avec le temps, j’ai appris qu’il fallait photographier un sujet en comprenant pourquoi on le faisait. À chaque fois que je lisais un scénario, je devais saisir son sens. Et si je ne le comprenais pas seul, j’en parlais avec le réalisateur. »

Il a évoqué un projet qui lui tenait particulièrement à cœur : un film sur la Palestine. Le réalisateur, a-t-il raconté, était à moitié égyptien et à moitié saoudien. « On lui avait conseillé de me confier le scénario, se souvient-il. Je l’ai lu attentivement, et j’en ai longuement discuté avec lui. J’ai trouvé qu’il y avait des scènes qui ne produisaient pas le sens qu’il voulait transmettre. »

Mahmoud Abdelsamie explique qu’il ne s’agissait pas seulement de remarques techniques, mais d’une réflexion sur la manière dont l’image peut exprimer ou trahir une idée. « Je lui ai montré que certaines séquences perdaient leur force parce qu’elles étaient tournées au mauvais endroit ou au mauvais moment du jour. Le lieu de tournage, c’est une part du sens, tout comme la lumière. La lumière du matin n’est pas celle du soir, et la même scène, filmée sous un angle différent, raconte une autre histoire. »

Le réalisateur, conscient de la pertinence de ces remarques, accepta de modifier son scénario : « Il a changé plusieurs choses pour les conformer à ce que je lui avais dit. C’était principalement des ajustements liés aux lieux et aux moments de la journée. Ce sont ces détails qui font la différence : la lumière change, et cela doit se voir à l’écran. »

Mahmoud Abdelsamie ajoute qu’il a toujours abordé les scénarios de cette manière, en cherchant à les traduire en images avant même le tournage. « Quand je lis un scénario, j’essaie de l’imaginer plan par plan, de voir dans ma tête les mouvements de la caméra, la texture de la lumière, les ombres qui vont se poser sur les visages. C’est pour cela que je ne peux pas être un simple exécutant. »

Mais cette approche, aussi passionnée que rigoureuse, n’a pas toujours été comprise : « Certains réalisateurs ont aimé cela, ils ont apprécié qu’un directeur photo participe à la construction du sens du film. D’autres, au contraire, l’ont mal pris. Ils voulaient que je fasse ce qu’on me disait, sans discuter. Ceux-là ne m’ont plus jamais rappelé. »

Mahmoud Abdelsamie a expliqué qu’il allait souvent voir les films en salle pour observer la réaction du public : « Je voulais comprendre comment les spectateurs percevaient certaines scènes et images, comment ils ressentaient la lumière, pour comprendre ce qui les touche. Cela m’a aidé à améliorer mon travail. »

Une femme rebelle (1986) : la lumière comme langage intérieur

En évoquant Imra Motamarrida (Une femme rebelle, 1986), Mahmoud Abdelsamie a expliqué comment la lumière, pour lui, doit toujours correspondre à la logique du moment vécu par le personnage. Il a donné un exemple simple mais révélateur : « Celui qui se lève la nuit pour aller dans la salle de bain ou la cuisine doit être enveloppé d’une lumière douce, parce qu’il va se rendormir. Il ne faut pas que cette lumière le réveille. Mais si le personnage se réveille en sursaut parce qu’on frappe à la porte, il faut une lumière vive, tranchée. »

Pour lui, la lumière n’est jamais une question décorative ou esthétique. Elle dépend de l’endroit, du moment de la journée, de la situation émotionnelle. « La lumière dépend de l’endroit et du temps », a-t-il insisté. « Elle ne se choisit pas au hasard. Elle accompagne le rythme du corps, la tension du geste, l’état d’esprit. »

Cette réflexion, dit-il, vient de sa pratique quotidienne : « Je ne décide jamais de la lumière avant de comprendre la scène. Je regarde d’abord le lieu, la source de lumière naturelle, le moment où le personnage agit. Ensuite, j’adapte. »

La Faim (El Gou, 1986) : inventer la lumière

Abdelsamie a ensuite évoqué un tournage dont il garde un souvenir très fort : El Gou (La Faim, 1986).
Ce film, réalisé dans des conditions techniques précaires, fut pour lui un véritable laboratoire de création. « L’éclairage des petites boutiques était essentiel, raconte-t-il. Mais nous n’avions pas les projecteurs nécessaires. Alors j’ai décidé d’enlever les plafonds et de les remplacer par des draps blancs. La lumière du jour se reflétait, se diffusait, créant cette clarté naturelle qui baignait les visages. »

Cette idée, née d’un besoin pratique, est devenue une signature esthétique. Le résultat impressionna le grand critique français Marcel Martin qui, après la projection du film, demanda à le revoir immédiatement et à rencontrer le directeur photo et la jeune actrice. « Il m’a dit qu’il ne comprenait pas ce que disait l’actrice Souad Hosny, mais ses yeux parlaient. » Puis il m’a félicité et a ajouté qu’il était rare de ressentir à ce point le temps et la nuit. »

Ce souvenir, simple et sincère, exprime à lui seul la philosophie de Mahmoud Abdelsamie : faire naître la beauté de la contrainte, transformer la pénurie en invention. « Ce jour-là, j’ai compris que la lumière n’est pas seulement un outil. C’est une émotion. »

L’expérience comme apprentissage

Il a insisté sur l’importance de l’expérimentation et du savoir empirique :
« Le plus important n’est pas ce qu’on apprend à l’Institut supérieur du cinéma. Le plus important, c’est l’expérience qu’on accumule au fil des années, en cherchant des solutions et en inventant de nouvelles méthodes. Il faut beaucoup d’imagination, de passion et une bonne connaissance de la lumière et des mouvements de caméra. »

Il a raconté comment, sur plusieurs tournages, il avait dû improviser des solutions techniques avec des moyens rudimentaires : de simples bricolages qui finissaient par fonctionner parfaitement.

Filmer la guerre

L’un des moments les plus marquants de la rencontre a été le récit de son expérience sur le front, avec l’un de ses amis :
« Nous avons été les premiers à aller tourner pendant la guerre. Nous avons pris une caméra et nous sommes allés au front. Nous avons vu des scènes horribles. Nous étions dans les tranchées souterraines. La terre tremblait sous les explosions et les bâtiments s’effondraient. Les soldats israéliens étaient tout près. J’ai filmé le canal, les soldats, les blessés, les morts. »

Puis, d’une voix plus posée :
« Je tournais ce que je voyais, bien sûr sans réalisateur, sans plan, sans rien de préparé. L’essentiel était de tourner et de documenter. »

Une leçon de persévérance et de transmission

En clôturant la rencontre, Mahmoud Abdelsamie a prononcé une phrase qui résume à elle seule toute sa vie de chef opérateur : « Je tourne quoi ? Où ? Pourquoi ? »
Ces questions, qu’il dit s’être posées trop tard, sont devenue le fil conducteur de sa réflexion sur le cinéma. « C’est lorsque j’ai commencé à enseigner, a-t-il expliqué, que j’ai compris tout ce que j’avais fait pendant mon parcours. C’est à ce moment-là que j’ai réalisé toutes les avancées et tout ce que j’avais accompli. »

Cette réflexion simple et lucide résume l’essence d’un parcours bâti sur la recherche, l’expérimentation et la transmission. Pour Mahmoud Abdelsamie, la lumière n’est pas un simple outil technique : elle est langage, pensée et émotion. En lui décernant la Pyramide d’or pour l’ensemble de sa carrière, le Festival international du film du Caire a salué un artiste qui, toute sa vie, a cherché à filmer avec vérité et à transmettre ce regard à ceux qui viendront après lui.

Neïla Driss

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