Donald Trump a annoncé son projet de nommer Elon Musk à la tête d’un ministère inédit de l’« efficacité gouvernementale », aux côtés de Vivek Ramaswamy. L’homme le plus riche de la planète et l’homme d’affaires républicain auront pour mission de réduire les lourdeurs administratives, simplifier la régulation et réformer les agences fédérales pour un gouvernement plus agile et efficace.
Le mode de fonctionnement de l’organisation reste flou. Il est possible qu’elle soit régie par la loi américaine sur les comités consultatifs fédéraux (Federal Advisory Committee Act, FACA), qui encadre les groupes externes conseillant le gouvernement.
Alors que les fonctionnaires fédéraux sont généralement tenus de divulguer leurs actifs ainsi que leurs liens afin d’éviter tout conflit d’intérêts potentiel et de se défaire de toute participation importante en lien avec leur fonction, les deux hommes d’affaires ne seront pas soumis à ces exigences ni à ces limites éthiques, car ils ne sont pas des fonctionnaires fédéraux.
Le DOGE (dimunitif de Departement of Government Efficiciencycy) est un clin d’œil à à la crypto-monnaie préférée de Musk, le dogecoin.
Donald Trump a annoncé dans un communiqué que le PDG de Tesla et SpaceX, ainsi que Vivek Ramaswamy, entrepreneur et auteur, travailleront en dehors du gouvernement pour fournir des « conseils et des orientations » à la Maison Blanche.
Le travail des deux hommes doit impérativement prendre fin d’ici le 4 juillet 2026.
L’adage « telle tel père telle fille » ou plutôt « tel père tel fils » ne s’applique pas à Xavier Musk devenue Vivian Jenna Wilson, fils « légitime » d’Elon Musk, aujourd’hui âgé(e) de 20 ans.
Plusieurs sources, dont RFI (Radio France Internationale), rapportent que la fille transgenre du milliardaire américain d’origine sud-africaine, Elon Musk, en l’occurrence Vivian Jenna Wilson, aurait décidé de quitter les Etats-Unis. Et ce, suite à la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine du mardi 5 novembre 2024. « … Une décision murement réfléchie selon Vivian Jenna Wilson qui avait déjà coupé tout contact avec son père, allant même jusqu’à changer de nom », rapporte la radio française.
Voici comment la jeune fille explique cette décision sur le réseau social Threads (concurrent de X) : « J’y pensais depuis un certain temps. Je ne vois pas mon avenir aux États-Unis. Même si Donald Trump ne reste au pouvoir que quatre ans, même si les réglementations anti-trans ne sont pas appliquées comme par magie, les gens qui ont voté pour lui ne vont pas s’en aller de sitôt ».
C’est en 2022, alors âgée de 18 ans, que Vivian Jenna Wilson a annoncé « ne plus vouloir être associée à son père et avait décidé de reprendre le nom de jeune fille de sa mère : Jennifer Justine Wilson, divorcée d’Elon Musk en 2008 ».
Pour sa part, Elon Musk, dans une interview en juillet 2024, avait affiché son désaccord avec la transition de son fils en expliquant : « Mon fils Xavier est mort, tué par le virus woke. Alors j’ai juré de détruire le virus woke après cela ».
La capitalisation boursière du géant américain des véhicules électriques (VE), Tesla, a dépassé 1 000 milliards de dollars vendredi 8 novembre 2024, et ses actions gagnent environ 31% depuis début novembre.
Après la victoire électorale de Donald Trump aux élections américaines, le cours de l’action Tesla a bondi de 13,5%, à 285 dollars mercredi.
À rappeler que Trump a promis d’imposer des droits de douane supplémentaires sur les marchandises importées, y compris les véhicules électriques, en particulier ceux en provenance de Chine, ce qui devrait renforcer la domination de Tesla sur le marché américain des véhicules électriques.
Entre mercredi et vendredi, le cours de l’action Tesla a enregistré une nouvelle hausse de 14,6%, clôturant à 327 dollars.
Depuis le début du mois, les actions Tesla ont gagné environ 31%, portant la capitalisation boursière de la société à 1,04 billion de dollars.
Musk, l’un des plus grands partisans de Trump, a fait don de plus de 130 millions de dollars à sa campagne électorale, faut-il le souligner.
Qui l’aurait cru ? Quatre ans après avoir connu la débâcle face à Joe Biden, Donald Trump est sorti vainqueur du duel qui l’a opposé, le 5 novembre 2024, à Kamala Harris, colistière de ce dernier à la précédente élection. En gagnant haut la main, il a fait encore mieux ce qu’avait prédit les sondages qu’il n’a pas fini de détromper.
Dr Abderrahmane Cherfouh
Soutenu par des milliardaires comme Elon Musk et Peter Thiel, qui avaient engagé des sommes colossales dans cette campagne électorale, et au-delà de sa victoire qui relève du miracle, Trump sera immortalisé comme le premier «criminel» à être réélu président des États-Unis.
On sait que depuis l’ère Busch fils, la fonction présidentielle américaine a perdu de sa superbe. Traîné plusieurs fois devant la justice américaine, Trump est toujours arrivé, malgré des faits avérés, à s’en échapper et en sortir indemne.
Multipliant les scandales depuis son avènement sur la scène publique, Trump n’est pas seulement un politique c’est d’abord un homme d’affaires touche à tout : immobilier, cinéma, communication… fonctions qui lui ont permis d’être propulsé sur les devants de la scène américaine et devenir une vedette incontestable du show-business à l’américaine.
Quand tout est permis
Il faut dire que le processus électoral américain et la démocratie américaine d’une façon générale laissent à désirer et se caractérisent souvent par des arrangements opportuns avec l’éthique et la morale. Pour engranger des voix et essayer de gagner une élection, les politiciens d’aujourd’hui n’hésitent pas à vendre leur âme au diable. N’importe quel diable. Il n’y a plus vraiment de règle à respecter, ni de principe à suivre loyalement.
À ce titre, le spectacle que nous ont offert Trump et Harris restera gravé à jamais dans la mémoire des Américains et de l’humanité tout entière comme l’une des campagnes électorales les plus ordurières, marquées par des dérapages verbaux et des échanges d’insultes, au déshonneur des deux auteurs.
Depuis l’avènement des réseaux sociaux et de la prééminence du rôle de l’image, il n’y a de la place que pour les menteurs, les fourbes, les opportunistes ,les égocentristes, les escrocs, les cas pathologiques et les suprémacistes à l’image de Trump qui a réussi à en faire son terrain de jeu pour engranger argent, soutiens politiques et voix des électeurs, même parmi ses supposés adversaires.
Par ailleurs, la banalisation des idées xénophobes est un phénomène qui tend à se généraliser dans un pays qui se veut la référence et le modèle à suivre en matière de démocratie. Trump a en effet été réélu pour ses idées populistes, racistes et nauséabondes et il est vu de plus en plus comme un héros du franc-parler et un ennemi du système, lui qui est le fruit même de l’establishment dans ce qu’il a de plus détestable.
Un homme qui inquiète
En tout état de cause, ce qui se passe actuellement aux États-Unis dépasse la raison et défie la logique. La réélection de Trump en dépit de tout bon sens et sa fulgurante percée sur la scène américaine et mondiale vont constituer un tournant dans les équilibres géostratégiques mondiaux, suscitant l’inquiétude dans plusieurs capitales, tant l’homme paraît imprévisible, versatile et ne reculant devant aucun excès.
L’inquiétude vient de la légitimation électorale des discours racistes qui foisonnent partout dans le monde et des perspectives d’aggravation de la situation en Proche-Orient, où se poursuit le génocide du peuple palestinien, et en Europe, avec la guerre entre la Russie et l’Ukraine, pour ne citer que ces deux zones de tension. Elle vient aussi, et surtout, du caractère instable du nouveau président de la première puissance mondiale, qui a une grande responsabilité dans la gestion des affaires du monde. Espérons qu’après avoir fermé la parenthèse de la campagne électorale, il retrouvera une posture plus adaptée à sa fonction. Mais là aussi, on ose à peine l’espérer…
Lors de sa participation à la huitième édition de l’Initiative pour l’Investissement Futur, qui a débuté hier à Riyad, Elon Musk a annoncé qu’il y aurait au moins 10 milliards de robots humanoïdes d’ici 2040, avec un prix unitaire compris entre 20 000 et 25 000 dollars.
Au début de ce mois, Musk a également dévoilé le Cybercab, un nouveau véhicule électrique autonome conçu pour le transport sans conducteur. À l’intérieur, ce modèle se distingue par l’absence de volant et de pédales, tandis que ses portes s’ouvrent vers le haut en déployant des mouvements rappelant des ailes de papillon.
Les Cybercabs devraient être disponibles à la vente d’ici 2026, avec un prix maximum de 30 000 dollars. Il a précisé qu’il espérait leur disponibilité avant 2027.