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Lancement de la 9ᵉ édition du concours de la meilleure huile d’olive vierge extra en Tunisie

Von: walid
08. Dezember 2025 um 10:38
Lancement de la 9ᵉ édition du concours de la meilleure huile d’olive vierge extra en Tunisie

L’Office National de l’Huile (ONH) vient d’annoncer le démarrage de la neuvième édition du concours de la meilleure huile d’olive vierge extra. Parrainé par le Conseil Oléicole International (IOC, en acronyme anglais), ce concours est ouvert aux producteurs individuels, associations de producteurs et entreprises de conditionnement, indique l’ONH sur son site. Seules sont admises au […]

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AGRICULTURE | huile d’olive : «Produire ne suffit pas, Il faut valoriser, stocker et conquérir les marchés les plus exigeants», Fethi Ben Khlifa – UTAP

08. Dezember 2025 um 08:45

Conseiller économique de l’UTAP, Fethi Ben Khlifa analyse une campagne oléicole exceptionnelle et les défis de la filière tunisienne. Entre abondance de la récolte, fragilités du financement, nécessité d’augmenter les capacités de stockage et conquête des marchés internationaux menée par des opérateurs comme Abdelaziz Makhloufi, appelle à une stratégie nationale ambitieuse pour donner à l’huile d’olive tunisienne la place qu’elle mérite.

Entretien :

Cette année, on parle d’une saison exceptionnelle. Quelles sont vos prévisions ?

La campagne oléicole 2025 s’annonce remarquable. Nous estimons une production comprise entre 450 000 et 500 000 tonnes d’huile d’olive, soit près de 2 millions de tonnes d’olives. C’est une récolte qui témoigne de la vitalité de nos terroirs.

Les zones principales de production ont bénéficié de précipitations abondantes, ce qui a favorisé la maturation des fruits. Certaines régions devraient à elles seules fournir près de 100 000 tonnes d’huile d’olive, un chiffre qui illustre l’importance stratégique de ces bassins agricoles.

Pourtant, le secteur a traversé des difficultés, notamment avec la fermeture de certaines huileries surtout à la suite de l’affaire Abdelaziz Makhloufi. Y a-t-il une reprise ?

La crise a effectivement fragilisé plusieurs unités de trituration. Certaines huileries ont dû fermer, faute de liquidités ou de débouchés. Mais des opérateurs solides, dotés de grandes capacités de transformation — parfois plus de 1.000 tonnes par jour — ont permis de maintenir la dynamique.

Ce sont des hommes de confiance, des professionnels qui ont su investir dans des équipements modernes et soutenir la filière. Leur rôle est essentiel pour absorber les volumes et garantir la qualité.

« La campagne 2025 sera remarquable. Nous anticipons 450 000 à 500 000 tonnes d’huile, un volume qui reflète la vitalité des terroirs et l’effet des précipitations abondantes. »

Vous insistez sur la valorisation du produit tunisien. Quels sont les points forts ?

La Tunisie ne doit pas se contenter de produire : elle doit valoriser. Cela signifie mettre en bouteille, labelliser, certifier et conquérir les marchés les plus exigeants. Abdelaziz Makhloufi, par exemple, est l’un des plus grands opérateurs dans la vente d’huile d’olive labellisée. C’est lui qui a ouvert le marché américain, un marché réputé difficile.

Contrairement à ce que l’on croit, les États-Unis ne sont pas « acquis » : il faut des analyses, une stratégie et une constance. Aujourd’hui, 70% de l’huile tunisienne exportée en bouteilles est destinée à ce marché, ce qui représente près de 30% des exportations globales. C’est une réussite qui prouve que la Tunisie peut s’imposer face à une concurrence féroce.

Quelles sont les possibilités pour les opérateurs nationaux de profiter de lignes de financement internationales à des conditions accessibles pour soutenir leurs activités ?

Il existe nombre de lignes de financement internationales, notamment italiennes, qui peuvent être exploitées par nos opérateurs. Ce sont des crédits fournisseurs à long terme, avec des conditions préférentielles : des taux qui ne dépassent pas 4 à 5 %, des échéances pouvant aller jusqu’à 10 ans, et des périodes de grâce de trois à quatre ans.

Ces instruments financiers sont précieux pour moderniser les huileries, investir dans le stockage et soutenir l’exportation. Mais il faut une volonté politique et institutionnelle pour les activer pleinement et les mettre à la disposition des acteurs tunisiens.

« La fermeture d’huileries a fragilisé la filière, mais des opérateurs solides, dotés de capacités modernes, ont absorbé les volumes et maintenu la qualité. »

Le financement reste un problème majeur pour les agriculteurs…

Absolument. Les agriculteurs manquent de liquidités pour payer les ouvriers et assurer la cueillette. Il faudrait mobiliser près d’un milliard de dinars pour soutenir la récolte.

Aujourd’hui, c’est souvent l’agriculteur qui sort l’argent de sa poche, ce qui fragilise toute la chaîne. Sans financement, il est difficile de négocier les prix ou de stocker la production.

Nous devons mettre en place des crédits de gestion à six mois, des lignes de financement adaptées et des mécanismes de soutien pour éviter que les producteurs ne soient pris à la gorge.

Il y a eu l’affaire Adel Ben Romdhane…

Adel Ben Romdhane a exporté de l’huile d’olive sans lettres de crédits irrévocables, il a utilisé des ordres de virement simples ou des accords moins contraignants, qui ne garantissaient pas le retour des fonds en Tunisie.

Résultat : les banques tunisiennes qui ont financé ses opérations n’ont pas eu la garantie internationale que l’argent rentrerait. Cela lui a permis de quitter le pays sans honorer ses engagements bancaires, laissant derrière lui des encours de crédits impayés.

Exporter sans lettres de crédit irrévocables confirmées, c’est exposer la filière et les banques à des risques majeurs. Il faut imposer systématiquement ce mécanisme pour sécuriser les exportations, protéger les agriculteurs et garantir que les devises générées par l’huile d’olive reviennent effectivement en Tunisie.

« La Tunisie doit aller au-delà de la production : mettre en bouteille, certifier et viser les marchés difficiles. C’est ainsi qu’elle consolidera sa place à l’international. »

La question du stockage est également cruciale…

Oui, notre capacité nationale de stockage plafonne à 450 000 tonnes, alors qu’il faudrait l’augmenter à 600 000 voire 700 000 tonnes pour accompagner les nouvelles plantations.

Nous avons déjà des projets ambitieux, avec des plantations atteignant 400.000 oliviers dans certaines zones. Si nous ne renforçons pas nos infrastructures de stockage, nous risquons de perdre une partie de la valeur ajoutée. Le stockage est la clé pour réguler le marché, éviter les ventes précipitées et garantir des prix compétitifs.

Et sur le plan international ?

Le marché mondial de l’huile d’olive ne représente que 2 % des huiles consommées. Cela signifie qu’il existe une marge énorme de progression, surtout avec les études scientifiques qui confirment ses vertus nutritionnelles et médicinales.

La Tunisie doit saisir cette opportunité, mais cela exige des lignes de financement compétitives. Quand nos voisins marocains bénéficient de taux à 2 %, nous ne pouvons rester à 12 ou 14 %.

Il faut des crédits préférentiels pour encourager les opérateurs privés à investir dans le stockage et l’exportation. Sinon, nous serons dépassés par les Italiens, les Espagnols, les Grecs, les Turcs, les Syriens, les Marocains et les Algériens, tous très agressifs sur les marchés.

« Nos opérateurs peuvent accéder à des crédits fournisseurs internationaux, souvent italiens, avec des taux de 4 à 5 % et des échéances pouvant atteindre dix ans. »

Quel rôle pour l’État et l’Office national de l’huile ?

L’Office national de l’huile doit redevenir un acteur central. Il doit réguler, acheter aux agriculteurs, fixer des prix moyens au démarrage et aider les opérateurs privés avec des lignes de financement claires et des taux préférentiels. L’État doit aussi imposer des mécanismes d’assurance pour sécuriser les exportations.

Trop souvent, des opérateurs exportent sans lettres de crédit confirmées, ce qui expose à des risques financiers majeurs. Avec des contrats d’assurance solides, nous pouvons protéger nos exportateurs et renforcer la confiance des banques.

« Avec des plantations en expansion, la capacité de stockage de 450 000 tonnes est insuffisante. Il faut viser 600 000 à 700 000 tonnes pour réguler le marché. »

En conclusion, quel avenir pour l’huile d’olive tunisienne ?

Nous avons un potentiel extraordinaire. Avec une production annuelle moyenne supérieure à 500.000 tonnes, des terroirs riches et une reconnaissance internationale croissante, la Tunisie peut devenir une puissance mondiale de l’huile d’olive.

Mais cela exige une stratégie cohérente : financement, stockage, valorisation, conquête des marchés. Si nous réussissons, l’huile d’olive tunisienne ne sera plus seulement un produit agricole, mais un symbole national de qualité et de rayonnement international.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • La campagne oléicole 2025 devrait atteindre jusqu’à 500 000 tonnes d’huile.
  • Le secteur reste fragilisé par les fermetures d’huileries mais soutenu par des opérateurs solides.
  • La valorisation du produit et la conquête des marchés, notamment américains, constituent une priorité stratégique.
  • Le financement demeure un obstacle majeur pour les agriculteurs et les exportateurs.
  • La Tunisie doit renforcer sa capacité de stockage et sécuriser les exportations pour rester compétitive.

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Voici les prix de l’huile d’olive en Tunisie

Von: walid
06. Dezember 2025 um 18:46
Voici les prix de l’huile d’olive en Tunisie

Le PDG de l’Office national de l’huile (ONH), Moez Ben Omar, a indiqué, samedi, dans une déclaration à l’agence TAP, en marge d’une journée d’information sur l’huile d’olive, que les prix, dans les huileries, se situent actuellement entre 11 et 14 dinars, le litre, selon la qualité de l’huile (extra vierge, vierge, ordinaire), la variété […]

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