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Heute — 28. November 2025Haupt-Feeds

Batteries au lithium : La Tunisie attire un nouvel investissement chinois

28. November 2025 um 15:06

La Tunisie s’apprête à franchir une nouvelle étape dans le développement de son industrie énergétique. La société chinoise YJC Power, spécialisée dans les systèmes de stockage d’énergie, a exprimé son intention de créer une unité de production de batteries au lithium destinée au marché local et régional, en partenariat avec un investisseur tunisien.

L’annonce est intervenue lors d’une réunion tenue vendredi 28 novembre au ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, sous la présidence de la ministre Fatma Thabet Chiboub, et en présence du secrétaire d’État chargé de la transition énergétique, Waël Chouchane, ainsi que de hauts cadres et représentants d’organismes sous tutelle.

Ce projet s’inscrit dans la stratégie nationale visant à renforcer la production locale de batteries et de solutions électroniques, dans un contexte mondial marqué par l’essor du transport électrique et par la nécessité d’améliorer les capacités de stockage d’énergie. L’installation de cette unité devrait contribuer à stimuler la compétitivité de l’industrie tunisienne tout en soutenant sa transition énergétique.

Atouts industriels

Le groupe chinois a salué les atouts industriels du pays, la qualité de ses compétences humaines et la position stratégique de la Tunisie comme plateforme de fabrication et d’exportation vers les marchés européens et africains.

Fondée en 2016, YJC Power est spécialisée dans les solutions intelligentes pour les énergies renouvelables et dans le développement de systèmes de stockage d’énergie multi-usages.

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Jendouba : Route coupée à cause des intempéries

28. November 2025 um 13:53

La direction régionale de la Protection civile à Jendouba a annoncé, ce vendredi, l’interruption de la route non numérotée reliant Oued Meliz à Dekhaila, au niveau de Wadi Reghai, en raison d’une montée subite des eaux provoquée par les pluies abondantes tombées dans la région.

Selon les autorités locales, la hausse du débit de l’oued a rapidement rendu la chaussée impraticable, obligeant les services de secours à intervenir pour sécuriser les lieux et prévenir tout risque pour les usagers.

La Protection civile a appelé les habitants et automobilistes à emprunter la route de Chemtou comme itinéraire alternatif jusqu’au rétablissement de la circulation. Elle a également exhorté les conducteurs à redoubler de prudence, à respecter les consignes de sécurité routière et à se tenir informés de l’évolution de la situation météorologique.

Un phénomène récurrent dans la région

Les coupures de routes provoquées par les crues soudaines ne sont pas inédites dans le gouvernorat de Jendouba. Les zones montagneuses et forestières du Nord-Ouest connaissent régulièrement des épisodes de précipitations intenses qui entraînent la montée rapide des oueds, notamment à Wadi Reghai, où d’autres interruptions de circulation ont été enregistrées ces dernières années.

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Affaire du complot : Liste nominative et peines détaillées

28. November 2025 um 13:09

Le verdict en appel de l’affaire dite du « Complot contre la sûreté de l’État » est tombé, confirmant les craintes de l’opposition et des défenseurs des droits de l’Homme : les peines de prison prononcées en première instance ont été maintenues, allant jusqu’à 66 ans de réclusion pour l’homme d’affaires Kamel Letaïef et 35 ans pour le militant Khayam Turki.

Au total, ce sont quarante figures politiques, militantes et hommes d’affaires – dont plusieurs par contumace – qui ont été lourdement sanctionnées.

Le tableau exclusif des condamnations, basé sur des documents fuités du dossier, révèle notamment que le lobbyste français Bernard-Henri Lévy et d’autres accusés en fuite ont écopé de 33 ans ferme avec exécution immédiate, marquant un nouveau rebondissement judiciaire

Nom & Prénom(s)Statut Judiciaire (Arrestation/Libération/Fuite)Peine de Prison (Jugement initial)Décision en Appel / État d’exécution
01Kamel Ben Youssef Ben Slimane LetaïefDétenu66 ans45 ans
02Mohamed Khayam Ben Brahim Ben Moustapha TurkiDétenu48 ans35 ans + amende
03Noureddine Abdallah Salem BhiriDétenu43 ans20 ans
04Issam Ben Abdelaziz Ben Ahmed ChebbiDétenu18 ans20 ans
05Jawher Ben Ezzedine Ben Mohamed Lahbib Ben MbarekDétenu18 ans20 ans
06Ghazi Ben Mohamed Ben Saâdi ChaouachiDétenu18 ans20 ans
07Ridha Ben Bachir Mohamed El BalhajiDétenu18 ans20 ans
08Abdelhamid Ben Khader Ben Mohamed JelassiDétenu13 ans10 ans
09Oumayma Fethi Hattab SalmaDétenue4 ans2 ans
10Ahmed Néjib Abdelaziz Ben Ahmed ChebbiLibéré18 ans20 ans
11Chaima Issaï Ben Ibrahim Ben Yahia (dite « Om Chaima »)Libérée18 ans20 ans
12Mohamed Azhar El AkremiLibéré8 ansNon lieu
13Chokri Ben Mohamed Ben Issa BelaïdLibéré14 ans13 ans
14Ayachi Ahmed Rabah El HammamiLibéré13 ans13 ans
15Mohamed MabroukMohamed El Hamdi (dit « Zerguisaâg »)Libéré13 ans17 ans
16Riyadh Khemis Omar ChaâbiLibéréSuppression du dossier
17Noureddine Ahmed Younès Boutar (dit « Sahib Idhaâ Moutefaja »)Détenu (dans autre affaire)10 ansnon lieu
18Ridha Ali Jilani CharfeddineDétenu (dans autre affaire)16 ans2 ans
19Sahbi Massoud Salem AtigDétenu (dans autre affaire)13 ans10 ans
20Essaied Mohamed Bouraoui FerjaniDétenu (dans autre affaire)13 ans10 ans
21Kamel Bachir Mohamed El BedouiDétenu (dans autre affaire)13 ans13 ans
22Mohamed Bachir Mohamed El BedouiLibéré13 ans13 ans
23Ali Mahjoub Mohamed El HliouiEn fuite33 ansExécution immédiate
24Hamza Mohamed Rjab Ali El MeddebEn fuite33 ansExécution immédiate
25Monji Salah Larbi El DhaouadiEn fuite33 ansExécution immédiate
26Kamel Salem Saïd El GuizaniEn fuite33 ansExécution immédiate
27Ridha Mahmoud Mohamed IdrissEn fuite33 ansExécution immédiate
28Moustapha Kamel El Hajj Ali NabliEn fuite33 ansExécution immédiate
29Mohamed Kamel Hassouna Amara JendoubiRadié (décision)Suppression du nom du dossier
30Noureddine Hamed Belkacem Ben TichaRadié (décision)Suppression du nom du dossier
31Kawther Mohamed El Kamel Amara El DaassiEn fuite33 ansExécution immédiate
32Mohamed Abdelraouf Abdelrahman Mohamed El Wssif KhalfallahEn fuite33 ansExécution immédiate
33Abdelmajid Omar Ahmed EzzarEn fuite33 ansExécution immédiate
34Tasnime Rached Mohamed El KherijiEn fuite33 ansExécution immédiate
35Nadia El Beji Hattab AkachaLibérée25 ansExécution immédiate
36Karim Farid Laurent Ben Mohamed El GalletiEn fuite33 ansExécution immédiate
37Rafik Ahmed Abdelrahman ChaâbouniEn fuite33 ansExécution immédiate
38Najla Abdelatif Khalifa LetaiefEn fuite33 ansExécution immédiate
39Bochra El Haj HamidaEn fuite33 ansExécution immédiate
40Bernard-Henri LévyEn fuite33 ansExécution immédiate

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« Une voiture par famille » : Cet expert explique et alerte

28. November 2025 um 11:06

Le projet visant à permettre à chaque famille tunisienne de disposer d’une voiture touristique à des conditions facilitées, présenté comme une mesure attractive, soulève de vives inquiétudes parmi les experts économiques et le secteur automobile.

Mohamed Salah Ayarai, expert en économie et fiscalité, a alerté dans ce sens sur les risques associés à cette initiative. Intervenu sur la radio Jawhara FM, il a expliqué que si le projet semble réjouissant en surface, il pourrait engendrer des problèmes majeurs sur plusieurs plans.

Selon lui, l’arrivée massive de véhicules augmenterait les dépenses des ménages liées à l’entretien et au carburant, tout en affectant les équilibres financiers de l’État. « Une partie des droits de consommation qui alimentent aujourd’hui le budget de l’État serait réduite », a-t-il précisé, en soulignant également les conséquences sur la circulation routière en raison de l’afflux potentiel de milliers de véhicules.

Ayyari, la solution durable consiste à développer et renforcer le transport public, afin de faciliter la mobilité des citoyens tout en préservant l’économie et les infrastructures du pays.

Un système de voiture populaire ?

Du côté du secteur automobile, Mehdi Mahjoub, porte-parole de la Chambre nationale des concessionnaires et fabricants de voitures, s’est montré lui aussi prudent. Il a recommandé de réguler strictement le projet, en s’inspirant du système des « voitures populaires ». Il a averti qu’ouvrir ce dispositif sans plafonnement pourrait entraîner l’entrée d’environ un million de voitures supplémentaires en Tunisie en seulement un an, accentuant les problèmes de trafic et de pollution.

L’initiative, bien qu’attrayante pour les familles tunisiennes, semble donc nécessiter une approche mesurée et planifiée, intégrant des mécanismes de contrôle et un développement parallèle du transport public pour éviter un impact négatif sur l’économie et les infrastructures du pays.

Lire aussi: Une proposition de loi vise à étendre le régime FCR aux Tunisiens résidant en Tunisie

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Tunisie – Santé : Batterie de mesures au profit des urgences

28. November 2025 um 08:31

Le ministre de la Santé, Dr. Mustapha Ferjani, a accueilli le bureau exécutif de l’Association tunisienne de médecine d’urgence afin de discuter du renforcement et du développement des services d’urgence, tant au niveau hospitalier qu’en phase préhospitalière.

Au cours de cette rencontre, plusieurs mesures ont été mises en avant pour améliorer l’efficacité et la réactivité du système. Il s’agit notamment de moderniser les unités mobiles de réanimation et de renforcer la coordination sur le terrain, d’accroître les ressources humaines spécialisées et d’équiper les services d’urgence avec des technologies modernes. L’objectif est également de garantir des conditions de travail optimales pour le personnel médical tout en assurant la sécurité des patients.

Accélérer la prise en charge des cas critiques

Par ailleurs, la numérisation du parcours d’urgence et la mise à jour des systèmes de travail permettront d’accélérer la prise en charge des cas critiques. L’amélioration des infrastructures et la réorganisation du parcours des patients visent à réduire la pression sur les services et à offrir des soins de meilleure qualité. Le ministère souhaite également encourager la recherche scientifique et l’utilisation de l’intelligence artificielle pour anticiper les situations d’urgence, faciliter le diagnostic et garantir une réponse rapide.

Le développement de la médecine d’urgence est présenté comme une priorité nationale, essentielle pour sauver des vies et assurer un service de santé plus rapide, efficace et équitable pour tous.

Lire aussi : Tunisie : Vers une révolution numérique de la santé publique

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Augmentations des salaires par décret : Saïed défend un « choix social »

28. November 2025 um 07:33

Le président de la République, Kais Saïed, a profité de sa rencontre hier, 27 novembre, avec le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmer, pour remettre au premier plan une question devenue explosive : l’augmentation des salaires. Une mesure inscrite dans le projet de loi de finances de l’année prochaine et que le chef de l’État présente comme un choix assumé, loin d’être une exception ou un luxe dans le contexte actuel.

Le président a rappelé que la hausse des rémunérations s’inscrit dans la continuité d’une tradition de l’État tunisien. Selon lui, les lois de finances de 1973 à 1976 comportaient déjà des mécanismes similaires, preuve que l’ajustement salarial n’est ni inédit ni déraisonnable, mais relève d’une logique sociale affirmée. Dans sa vision, un État social doit prendre ses responsabilités pour garantir la dignité et l’équité, surtout dans une conjoncture où le pouvoir d’achat s’érode et où les disparités régionales persistent.

Au-delà de ce dossier, Kais Saïed a insisté sur l’envoi urgent de secours à plusieurs régions défavorisées, rappelant que la marginalisation n’est pas un fait naturel mais la conséquence directe de décennies de politiques inéquitables. Il a souligné la nécessité d’offrir à toutes les zones du pays les mêmes conditions de développement et les mêmes services essentiels.

Caisses sociales

Le président a également insisté sur la situation critique des caisses sociales, appelant à accélérer leur restructuration et à trouver des solutions de financement pérennes afin qu’elles puissent assumer pleinement leur rôle dans la protection sociale.

En plaçant l’augmentation des salaires dans un cadre historique et politique, Saïed cherche à en faire un symbole fort : celui d’un État qui reprend en main ses fonctions redistributives. Un message adressé autant aux partenaires sociaux qu’à une opinion publique inquiète face à la montée des prix et aux tensions économiques.

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Après les tirs à Washington, Trump va stopper l’immigration en provenance du « tiers-monde »

28. November 2025 um 06:51

Au lendemain de la fusillade qui a coûté la vie à une membre de la Garde nationale à Washington, le président américain Donald Trump a annoncé vouloir « suspendre définitivement » l’immigration en provenance de ce qu’il appelle les pays du « tiers-monde ». Une déclaration à tonalité radicale, formulée à chaud après l’attaque survenue près de la Maison-Blanche et commise par un ressortissant afghan arrivé aux États-Unis en 2021.

L’auteur présumé de la fusillade, interpellé après avoir tiré sur deux soldats, faisait partie des milliers d’Afghans réinstallés aux États-Unis après la chute de Kaboul. Selon les autorités, le drame a immédiatement relancé le débat sur la politique d’accueil de ressortissants venant de zones de conflit. La mort de la militaire Sarah Beckstrom a ajouté un poids émotionnel considérable à une affaire déjà politiquement explosive.

Peu après l’annonce du décès de la soldate, Trump a publié un message dans lequel il affirme que la « migration permanente en provenance de nations pauvres et instables sera mise en pause pour de bon ». Cette formulation, inédite, laisse entendre un gel potentiellement massif qui dépasserait le seul cas afghan. Les États-Unis avaient déjà entrepris un réexamen complet des cartes vertes délivrées à des ressortissants de 19 pays considérés comme à haut risque.

Suspension de démarches

La Maison-Blanche avait par ailleurs suspendu toutes les demandes d’immigration afghanes en cours, une mesure qui pourrait désormais s’étendre à un groupe plus large de pays. Le gouvernement justifie cette ligne dure par des impératifs sécuritaires, tout en affirmant que les programmes existants de réinstallation ont « laissé passer des individus dangereux ».

Cette réaction soulève de nombreuses interrogations. Plusieurs organisations de défense des droits humains dénoncent une logique de punition collective qui assimile l’ensemble des migrants de certains pays à une menace potentielle. D’autres observateurs rappellent que la majorité des 77 000 Afghans accueillis depuis 2021 n’ont aucun lien avec des activités criminelles, et que ce durcissement risque de fragiliser des familles déjà exposées à des situations dramatiques.

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Venezuela – L’ombre d’une intervention américaine : Washington envoie un porte-avions dans les Caraïbes

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Affaire Sonia Dahmani : Saïed fustige ouvertement les Européens (Vidéo)

28. November 2025 um 06:38

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu à l’aube du 28 novembre le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, pour évoquer les récentes prises de position européennes concernant l’affaire de l’avocate Sonia Dahmani. Lors de cette rencontre, le chef de l’État a de nouveau rejeté ce qu’il qualifie d’ingérence étrangère, dénonçant une pression politique exercée sous couvert de défense des droits humains. Il a particulièrement visé la résolution adoptée par le Parlement européen appelant à la libération immédiate de l’avocate, estimant qu’elle constitue une atteinte directe à la souveraineté tunisienne.

Kaïs Saïed a affirmé qu’aucun lien n’existait entre cette résolution et la récente décision judiciaire concernant Dahmani, libérée sous contrôle judiciaire après plusieurs mois de détention. Il a insisté sur le fait que la justice tunisienne fonctionne indépendamment de toute pression extérieure, soulignant que la Tunisie refuse catégoriquement d’associer une décision souveraine aux initiatives politiques d’institutions étrangères.

Le président a également chargé le ministre des Affaires étrangères de transmettre une contestation ferme aux autorités européennes, visant les agissements d’une diplomate étrangère en poste à Tunis, accusée d’avoir procédé à des démarches en dehors des usages protocolaires. Sans la nommer, Kaïs Saïed a dénoncé des actions qu’il estime « incompatibles » avec les règles diplomatiques et avec le respect dû aux institutions tunisiennes. Cette réaction intervient quelques jours après une première convocation de l’ambassadeur de l’Union européenne à Tunis, Giuseppe Perrone, pour des motifs similaires.

Vers une tension diplomatique ?

La résolution européenne, adoptée à une large majorité, dénonce la détention jugée arbitraire de Sonia Dahmani et réclame l’abrogation du décret-loi 54 utilisé contre de nombreux journalistes et avocats. Les institutions européennes affirment de leur côté que leurs diplomates sont en droit de rencontrer des représentants de la société civile et d’exprimer leurs préoccupations sur l’état des libertés en Tunisie.

Ce nouvel épisode marque une intensification des tensions entre Tunis et Bruxelles. Tandis que l’Union européenne affirme poursuivre un dialogue fondé sur les valeurs démocratiques, la présidence tunisienne voit dans ces positions une intrusion dans les affaires internes du pays. La libération conditionnelle de Sonia Dahmani, annoncée le jour même de la résolution européenne, n’a fait qu’alimenter les interprétations divergentes. Pour Kaïs Saïed, la coïncidence n’en est pas une : seul le droit tunisien serait à l’origine de cette décision.

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Gestern — 27. November 2025Haupt-Feeds

Tunisie : L’UGTT réagit à la convocation de l’ambassadeur de l’UE

27. November 2025 um 07:53

Le porte-parole de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Sami Tahri, est revenu mercredi 26 novembre 2025 sur la polémique née de la rencontre entre l’ambassadeur de l’Union européenne et la centrale syndicale. Il a exprimé son étonnement face à la réaction jugée “impulsive” de la présidence de la République, qui s’est montrée irritée après l’entretien tenu au siège de l’UGTT.

Sami Tahri rappelle qu’il s’agit d’une pratique courante dans les usages diplomatiques. L’UGTT reçoit régulièrement des délégations étrangères, des ambassadeurs et des missions internationales souhaitant entendre la position de l’organisation sur la situation économique et sociale en Tunisie. Il précise que ces réunions sont systématiquement annoncées et transparentes.

Selon lui, la visite du diplomate européen s’inscrivait dans un cadre strictement économique et social. Elle visait à échanger sur les difficultés que traverse le pays, à défendre les intérêts de la Tunisie et à explorer les possibilités de soutien, sans jamais aborder le champ politique. Il souligne que l’ambassadeur de l’Union européenne a auparavant rencontré d’autres organisations nationales dans le même esprit.

Pour Sami Tahri, la réaction de la présidence trahit une volonté de restreindre l’espace de dialogue autour de l’UGTT. Il y voit une tentative de mettre sous pression une organisation qui, dit-il, travaille à la défense des droits économiques et sociaux des Tunisiens.

Cette crispation intervient dans un contexte de tensions entre la centrale syndciale et le gouvernement, marqué par l’absence de réponse gouvernementale aux dix-sept correspondances adressées depuis 2022 pour relancer le dialogue. L’UGTT attend la réunion de son instance administrative le 5 décembre pour fixer la date d’une grève nationale.

Ferme rappel à l’ordre

Le président de la République, Kaïs Saïed, a convoqué le 25 novembre au palais de Carthage Giuseppe Perrone, ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, pour lui signifier un vif mécontentement.

Selon la présidence, cette convocation intervient en réaction à ce qu’elle considère comme un non-respect des règles diplomatiques et un dépassement des cadres de coopération institutionnelle.

Le chef de l’État a adressé à son interlocuteur une protestation jugée particulièrement ferme, dénonçant des initiatives ou des prises de contact effectuées en dehors des voies officielles. Pour Carthage, un ambassadeur accrédité auprès de l’État tunisien et de ses institutions est tenu de s’inscrire dans les usages diplomatiques établis, sans déroger aux canaux formels ni aux protocoles en vigueur.

Lire aussi : Kais Saïed convoque et recadre fermement l’ambassadeur de l’UE

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« Voiture exonérée » : Les concessionnaires alertent contre une « saturation » sans précédent !

27. November 2025 um 07:33

Les commissions des finances des deux chambres législatives ont adopté , récemment, un article additionnel au projet de loi de finances 2026 permettant à chaque citoyen d’importer une voiture exonérée de droits de douane. L’annonce, largement relayée sous l’intitulé “une voiture exonérée pour chaque citoyen”, marque une avancée législative majeure mais soulève déjà de nombreuses interrogations.

Invité sur les ondes d’Expresse FM, le porte-parole de la Chambre nationale des concessionnaires et constructeurs automobiles, Mehdi Mahjoub, a affirmé que la baisse des prix des véhicules reste “une revendication légitime”. Il a assuré le soutien de la Chambre à tout dispositif allégeant la pression fiscale sur les voitures importées.

Mais au-delà de ce principe, Mahjoub a appelé à la prudence et pointé plusieurs zones d’ombre. Il a notamment questionné les mécanismes d’application : comment fixer la valeur réelle d’un véhicule d’occasion de sept ans ? Quelle instance serait chargée de l’évaluation ? Et surtout, comment s’organiseraient les transferts financiers liés à ces opérations d’importation ?

Risque d’un marché saturé

Le porte-parole a alerté sur l’impact potentiel d’une ouverture totale du dispositif. Sans plafond clair, le marché pourrait être submergé par un afflux massif de véhicules. Mahjoub évoque même le scénario de près de deux millions de voitures entrant en une seule année, un volume susceptible d’entraîner une désorganisation complète du secteur.

À cela s’ajoutent les inquiétudes environnementales et sécuritaires. La majorité des véhicules concernés seraient des modèles anciens, souvent incompatibles avec les standards modernes d’émissions et de sécurité. Un tel flux irait également à contre-courant des orientations nationales en faveur de l’électromobilité.

Le responsable souligne aussi le risque d’un choc sur les recettes fiscales. Une importation massive de véhicules hors taxes réduirait considérablement les entrées liées aux droits de douane, la TVA et les taxes spécifiques au secteur automobile, au moment où l’État cherche à élargir sa base fiscale.

Appel à un cadre régulé

Mahjoub défend une alternative : accorder à chaque Tunisien la possibilité d’acquérir une voiture neuve, issue du marché local, une fois tous les dix ans et non une seule fois dans toute sa vie. Il appelle à encadrer l’actuel dispositif selon une logique proche de celle des “voitures populaires”, où le bénéfice est conditionné par des critères stricts.

Le porte-parole insiste enfin sur l’importance d’un investissement massif dans le transport public. Il estime que les récents arrivages de bus commencent à améliorer la situation, et considère que la modernisation du secteur constitue la solution la plus durable pour réduire les embouteillages et alléger les charges financières pesant sur les ménages.

Le texte adopté devra désormais être examiné en plénière, où les débats s’annoncent vifs. Entre l’espoir d’un accès plus large à la mobilité et les risques d’un marché déséquilibré, l’équation reste fragile.

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La justice française réclame de nouvelles données à Tunis dans l’affaire Halima Ben Ali

27. November 2025 um 07:24

La justice française a demandé mercredi des informations complémentaires aux autorités tunisiennes dans le cadre de l’affaire visant Halima Ben Ali, la fille cadette de l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali. Une première audience s’est tenue à Paris pour examiner la possibilité de son extradition vers la Tunisie.

Selon des informations concordantes relayées par l’AFP, le procureur général auprès de la chambre d’instruction spécialisée dans les affaires de remise a sollicité officiellement des précisions de la part de Tunis. Cette demande intervient avant une nouvelle audience fixée au 10 décembre.

Les accusations portées contre Halima Ben Ali concernent des crimes financiers, notamment des soupçons de blanchiment d’argent. Le magistrat français a également réclamé des éléments relatifs à la prescription de certains faits reprochés, un point crucial qui pourrait influencer la recevabilité de la demande d’extradition.

Retour sur les faits

Halima Ben Ali avait été interpellée il y a quelques semaines dans un aéroport français alors qu’elle s’apprêtait à embarquer pour Dubaï, où elle résidait et travaillait.

Cette nouvelle étape judiciaire place désormais la Tunisie face à l’obligation de fournir des données précises et complètes si elle souhaite voir aboutir sa requête de remise. L’issue dépendra en grande partie de la capacité des autorités tunisiennes à répondre rapidement et de manière détaillée aux demandes du parquet français.

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La Poste tunisienne deviendra-t-elle une banque ? Le ministre clarifie

26. November 2025 um 07:10

Le chantier de la transformation numérique ne se limite pas aux plateformes et aux services en ligne. Il touche aussi une institution qui reste, pour beaucoup de Tunisiens, la première porte d’accès à l’État : la Poste tunisienne.

Lors de la présentation du budget 2026 du ministère des Technologies de la communication devant les deux chambres réunies, le ministre SofianeHemissi a insisté sur un point : la modernisation du service postal est devenue une urgence nationale.

Selon le ministre, plus de 100 demandes d’ouverture de nouveaux bureaux de poste ont été déposées dans les régions. Une pression forte à laquelle la Poste n’arrive pas à répondre : chaque ouverture nécessite un local, des équipements, mais surtout… du personnel.

Or, l’institution souffre encore de la fermeture des recrutements depuis 2016, ce qui a creusé un déficit d’agents. Pour rattraper le retard, le ministère a lancé un concours pour 260 nouveaux agents, dont les résultats seront annoncés au premier trimestre 2026. Une autre session de recrutement est attendue la même année, couplée à un programme d’affectation d’agents provenant d’autres administrations.

Accélération sur les distributeurs automatiques

Autre volet sensible : les distributeurs automatiques de billets, souvent insuffisants voire absents dans plusieurs zones rurales.

Le ministre a annoncé qu’un appel d’offres a été lancé et que tous les distributeurs prévus seront installés « dans les deux prochains mois ». Une deuxième commande est déjà en préparation pour renforcer davantage le réseau.

Le cadre réglementaire du secteur évolue lui aussi. Le projet de nouveau statut du DAP (Office national de la Poste) a été transmis au conseil d’administration, qui a formulé plusieurs propositions. Le ministère étudie actuellement les ajustements à intégrer avant l’adoption finale du texte.

Sur la question de la banque postale ou la poste bancaire, Sofiane Hemissi a été clair : offrir des services bancaires via la Poste est crucial pour lutter contre l’exclusion financière, notamment dans les zones rurales.

Mais le ministre reconnaît un obstacle majeur : le cadre juridique actuel des établissements financiers ne permet pas le fonctionnement effectif d’une banque postale. Le dossier reste technique et encore en étude.

Si la digitalisation des services publics avance — portail unifié, procédures numériques, consulat digital, plateforme des projets publics — le ministre rappelle que les services en présentiel doivent être maintenus, car la Poste demeure un relais essentiel pour une grande partie de la population.

Réseaux et cybersécurité : l’autre front

Le ministère poursuit par ailleurs le recensement des zones non couvertes par les réseaux télécoms, avant d’imposer aux opérateurs d’honorer leurs obligations : “Pas de digitalisation sans couverture nationale”, insiste le ministre.

Il assure aussi que « les systèmes informatiques tunisiens sont sécurisés », répondant ainsi aux critiques récurrentes circulant sur les réseaux sociaux.

Au final, la Poste apparaît comme un pilier incontournable de cette transformation numérique : un service de proximité qu’il faut moderniser, rééquiper et renforcer en personnel pour éviter qu’il ne devienne le maillon faible de la transition digitale du pays.

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Tunisie : La facturation électronique élargie aux prestataires de services dès 2026

26. November 2025 um 06:55

La ministre des Finances, Mechket Salama Khaldi, a annoncé que la Tunisie s’apprête à généraliser la facturation électronique aux prestataires de services dès 2026. Cette mesure, intégrée dans le chapitre 56 du projet de loi de finances, s’inscrit dans une stratégie visant à renforcer la transparence fiscale et à améliorer la surveillance des transactions, notamment dans un secteur où l’ombre de l’évasion plane encore.

Avec plus de 310 000 opérateurs de services en Tunisie, les autorités estiment que l’extension du système électronique est devenue nécessaire. Le lancement du projet combinera la mise en place de l’infrastructure numérique et le recrutement de ressources humaines spécialisées pour garantir son efficacité. Pour elle, la facturation électronique permettra une meilleure traçabilité des revenus, renforçant ainsi la collecte de la TVA et limitant les pratiques fiscales frauduleuses.

À ce jour, seules certaines catégories de transactions étaient soumises à ce régime : les relations avec l’État, les collectivités locales, les établissements publics, ainsi que les ventes de médicaments et de carburant entre professionnels. En élargissant l’obligation aux prestataires de services, l’État veut assurer que les activités économiques les plus vastes soient correctement enregistrées.

Et les zones intérieures ?

Cependant, cette transition n’est pas sans défis : certains députés craignent que les prestataires situés dans les zones intérieures ne disposent pas des moyens technologiques nécessaires. Ils demandent un déploiement progressif et appelé à des campagnes de sensibilisation pour accompagner les acteurs concernés.

Face à ces inquiétudes, le ministère des Finances a défendu l’approche choisie, affirmant que le cadre légal existant est suffisamment robuste et que l’automatisation de la collecte de la TVA renforcera la confiance dans le système fiscal. En prolongement de la politique de numérisation de l’administration publique, le projet est considéré comme un pas décisif vers une gouvernance plus transparente et efficace.

Finalement, après débat au sein des commissions des finances des deux chambres, l’article 56 du projet de loi de finances 2026 a été adopté, marquant un tournant dans la digitalisation du secteur fiscal tunisien.

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Tunisie : La facturation électronique devient obligatoire pour ces structures

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Tunisie – Voiture exonérée pour tous : Les députés valident le principe

26. November 2025 um 06:31

Plusieurs députés ayant participé mardi 25 novembre 2025 à la réunion conjointe des commissions des finances des deux chambres ont confirmé que la proposition d’un article additionnel au projet de loi de finances 2026 — celui accordant un avantage douanier pour l’importation d’un véhicule, connu sous le nom de « une voiture pour chaque citoyen » — a obtenu l’unanimité, rapporte Mosaique FM.

Selon les mêmes sources, le ministère avait déposé une version alternative, mais les élus ont insisté pour maintenir le texte initial.

L’été dernier, la commission des finances de l’Assemblée des représentants du peuple avait déjà reçu une proposition de loi visant à offrir aux Tunisiens résidant en Tunisie un avantage exceptionnel : importer ou acheter, une fois dans leur vie, un véhicule à son prix d’origine, sans droits de douane. Le député Mohamed Zied Maher, porteur du texte, avait alors détaillé les conditions.

Quels critères ?

Cet avantage serait accessible aux citoyens âgés de plus de 30 ans ou aux familles satisfaisant plusieurs critères, avec un plafond de revenus fixé à 18 fois le SMIG pour les couples et 12 fois pour les célibataires.

Les initiateurs du texte ont également proposé de donner la priorité aux familles dont un membre ascendant ou descendant vit avec un handicap, si celui-ci n’a pas déjà bénéficié du dispositif dédié aux voitures pour personnes en situation de handicap.

Autre condition : le véhicule ne devra pas dépasser dix ans d’âge, qu’il soit importé ou acheté chez un concessionnaire agréé en Tunisie.

Le député Zied Maher s’attend à ce que l’examen de ce projet de loi reprenne après la pause parlementaire, en parallèle des débats sur la loi de finances. Si le consensus se confirme, le dossier pourrait devenir l’un des sujets majeurs du prochain cycle budgétaire.

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Kais Saïed convoque et recadre fermement l’ambassadeur de l’UE

26. November 2025 um 06:22

Le président de la République, Kaïs Saïed, a convoqué le 25 novembre au palais de Carthage Giuseppe Perrone, ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, pour lui signifier un vif mécontentement.

Selon la présidence, cette convocation intervient en réaction à ce qu’elle considère comme un non-respect des règles diplomatiques et un dépassement des cadres de coopération institutionnelle.

Le chef de l’État a adressé à son interlocuteur une protestation jugée particulièrement ferme, dénonçant des initiatives ou des prises de contact effectuées en dehors des voies officielles. Pour Carthage, un ambassadeur accrédité auprès de l’État tunisien et de ses institutions est tenu de s’inscrire dans les usages diplomatiques établis, sans déroger aux canaux formels ni aux protocoles en vigueur.

Cette mise au point survient dans un contexte où les relations entre Tunis et Bruxelles oscillent entre coopération et crispations, notamment autour de dossiers migratoires, économiques et politiques. En rappelant les « limites » du rôle diplomatique, la présidence cherche à réaffirmer la souveraineté de l’État tunisien et à recadrer une relation jugée, par moments, intrusive.

Reste à savoir si cette démarche conduira à une réévaluation du dialogue bilatéral ou à une simple remise en ordre des pratiques diplomatiques. Pour l’heure, ni l’Union européenne ni sa délégation à Tunis n’ont officiellement réagi.

Taboubi à l’origine de la crise ?

Il est à rappeler que Perrone a rencontré lundi le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, selon un communiqué publié par la délégation de l’Union européenne à Tunis.

L’ambassadeur a exprimé son estime pour le rôle majeur joué par l’UGTT dans le soutien au dialogue social et au développement économique en Tunisie.

Selon le même communiqué, il a également réaffirmé sa disposition à poursuivre le dialogue avec l’UGTT et à continuer d’appuyer la Tunisie sur les plans social et économique, dans différents secteurs.

L’ambassadeur européen a précisé que cette rencontre s’inscrit dans le cadre des 30 ans de l’accord de partenariat entre la Tunisie et l’Union européenne.

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Afrique-Europe : la Tunisie appelle à une mobilité légale et responsable

25. November 2025 um 19:44

Lors de la septième Sommet Afrique-Europe, qui s’est tenu les 24 et 25 novembre en Angola, le ministre tunisien des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens de l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a réaffirmé la position de son pays en faveur d’une approche globale et multidimensionnelle de la migration. Selon lui, cette approche doit conjuguer les dimensions humanitaires, économiques, sociales et culturelles, tout en reposant sur la responsabilité partagée et l’équité, notamment face aux disparités de développement et aux inégalités entre le Nord et le Sud.

Dans son intervention lors de la session consacrée à « un avenir prospère et durable pour l’Afrique et l’Europe et le partenariat pour la migration et la mobilité », le ministre tunisien a appelé à accélérer la mise en œuvre de programmes de mobilité légale et circulaire entre les deux continents. Il a également proposé la création d’une plateforme commune entre l’Union africaine et l’Union européenne pour encourager l’investissement conjoint dans les pays d’origine des migrants.

Mohamed Ali Nafti a insisté sur le fait que l’avenir de l’Afrique et de l’Europe dépend de la capacité à établir des parcours de migration réguliers, transparents et attractifs, sans compromettre les ressources humaines des pays exportateurs de compétences. Il a souligné la nécessité de prévenir la fuite des cerveaux en mettant en place des partenariats solidaires et des mécanismes favorisant le retour des experts, tout en soutenant les systèmes nationaux d’enseignement supérieur, de formation professionnelle et d’apprentissage tout au long de la vie. Pour lui, « la migration peut devenir un moteur de développement et de richesse lorsque son organisation est sûre, légale et respectueuse de la dignité humaine ».

Co-travail avec l’Organisation internationale pour les migrations

Le ministre a également évoqué les défis posés par la migration irrégulière, soulignant que ce phénomène est alimenté par les réseaux de trafic et d’exploitation des êtres humains. Il a salué le co-travail avec l’Organisation internationale pour les migrations visant à créer de nouvelles opportunités et à mobiliser les ressources humaines pour investir au profit des migrants dans leurs pays d’origine.

Enfin, Mohamed Ali Nafti a rappelé l’engagement de la Tunisie envers le multilatéralisme et la nécessité de renouveler la coopération internationale dans un monde en profonde mutation, où les crises économiques, sécuritaires, environnementales et humanitaires se croisent. Il a plaidé pour la construction de systèmes plus justes et pour un changement de politique fondé sur l’humain comme moteur réel du développement, au service des générations présentes et futures.

La réunion a conduit à l’adoption d’une déclaration conjointe Afrique-Europe, qui fixe les grandes orientations et priorités de la coopération entre les deux continents pour les années à venir. Les engagements portent sur le renforcement du partenariat dans les domaines de la paix, de la sécurité, de la migration et du développement, ainsi que sur le soutien au multilatéralisme et à sa réforme pour assurer une représentation équitable de l’Afrique face aux défis communs des deux continents.

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Service militaire : Ruée remarquable des jeunes tunisiens en 2025

25. November 2025 um 19:17

Le service militaire retrouve de l’intérêt chez les jeunes Tunisiens. Selon Mokhtar Zekraoui, représentant de la direction du recrutement et de la mobilisation au ministère de la Défense nationale, le nombre de candidats à la conscription a doublé en 2025 par rapport aux années 2022, 2023 et 2024.

Cette hausse, explique-t-il, résulte d’une prise de conscience grandissante chez les parents quant à l’importance de régulariser la situation de leurs enfants afin d’éviter les poursuites judiciaires, mais aussi du tournant communicationnel engagé par le ministère depuis 2024 pour sensibiliser le public à l’importance du devoir national.

Depuis le début de l’année, 40 000 jeunes ont déposé des dossiers de régularisation, un indicateur qualifié de très positif par le ministère.

Pour toucher les catégories les plus concernées, notamment les étudiants, la Défense a mené une campagne inédite : 1 200 affiches ont été placardées dans les universités pour informer sur les conditions de la conscription et les modalités de dépôt des dossiers.

Trois voies pour régulariser sa situation

Zekraoui rappelle que trois possibilités existent pour être en règle avec le service national :

  • Le report,
  • L’exemption,
  • La double nationalité (dans le cadre des accords conclus avec l’Algérie, la Turquie et la France).

Concernant le report, il est accordé notamment aux étudiants poursuivant leurs études sans interruption supérieure à un an, sans changement d’orientation et sans inscription en cours du soir. Il s’applique aussi en cas de frère actuellement en service militaire, pour des raisons de santé temporaire ou de situations de prise en charge familiale.

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Un géant français de l’électronique mise sur la Tunisie

25. November 2025 um 18:26

Le secteur des industries électroniques en Tunisie s’apprête à franchir un nouveau palier. Le groupe français spécialisé dans la fabrication de cartes électroniques, installé à Borj El Ghazel (gouvernorat de Ben Arous), prévoit d’élargir ses activités pour intégrer pleinement l’industrie intelligente 5.0.

Ce projet d’envergure, qui devrait générer de nouveaux emplois et stimuler les exportations, a été au centre d’une réunion tenue mardi au ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, entre la ministre Fatma Thabet Chiboub, le directeur général du groupe, Bruno Raco, et le directeur de la filiale tunisienne, Aymen Troudi.

La société implantée en Tunisie est une filiale du groupe international All Circuits, leader mondial du secteur électronique, présent sur cinq continents. Le groupe emploie près de 2 000 personnes dans le monde, dont 700 en Tunisie, un effectif appelé à augmenter avec le lancement du nouveau projet de développement.

L’industrie tunisienne face au défi 5.0

Pour le ministère, ce projet confirme l’attractivité croissante de la Tunisie pour les investissements à haute valeur technologique. Fatma Thabet Chiboub a réaffirmé la volonté de l’État de renforcer le secteur électronique, de soutenir les entreprises innovantes et de lever les obstacles susceptibles de freiner les investisseurs.

Elle a également souligné que ce type de projets contribue directement à la montée en gamme de l’industrie tunisienne, en orientant le pays vers des activités à forte intensité de technologie et de savoir-faire.

Le ministère finalise par ailleurs un pacte pour la compétitivité du secteur des industries électroniques, attendu pour adoption durant le premier trimestre 2026. Ce document stratégique fixe les grandes orientations du secteur à l’horizon 2030, avec comme objectifs : attirer davantage d’investissements, renforcer l’innovation, améliorer la qualité de la production et intégrer profondément la Tunisie dans les chaînes de valeur mondiales.

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Tunisie : Le cap des 10 millions de touristes franchi

25. November 2025 um 18:15

La Tunisie confirme son regain touristique en 2025. Selon les derniers indicateurs du ministère du Tourisme, le pays a accueilli 10,033 millions de visiteurs entre le 1er janvier et le 20 novembre, soit une progression notable de 10,3 % par rapport à la même période de 2024.

Cette dynamique se reflète également sur les recettes. Durant les neuf premiers mois de l’année, les revenus touristiques ont atteint près de 7 milliards de dinars, contre 6,715 milliards un an plus tôt, soit une hausse de 8,3 %.

Les marchés européens en force

Plusieurs marchés traditionnels affichent une progression remarquable. Le marché britannique se distingue particulièrement : 415 000 touristes ont visité la Tunisie, un bond de 40,1 % par rapport à 2024. Les arrivées françaises atteignent 1,070 million, en hausse de 6,4 %.

L’Italie et le Canada poursuivent également leur croissance : +8,6 % pour le marché italien (147 531 touristes) et +11 % pour le marché canadien (34 985 touristes).

La stratégie du ministère visant à diversifier les sources de visiteurs commence à porter ses fruits. Les arrivées en provenance de Chine enregistrent une progression de 18,6 %, atteignant 24 268 touristes. D’autres marchés émergents sont également ciblés, notamment les pays du Golfe, via des campagnes promotionnelles dédiées.

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