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PLF 2026 : Fin de la baisse des droits de douane sur les panneaux solaires

27. November 2025 um 21:10

Les commissions des finances et du budget relevant des chambres législatives ont annulé l’article 47, relatif à l’examen des droits de douane imposés au titre des importations des panneaux solaires.

L’article 47 du projet de loi de finances pour l’exercice 2026 stipule de réduire de 15% le taux des tarifs douaniers imposés au titre des importations des panneaux solaires.

Le gouvernement a proposé cet article dans le but d’encourager l’utilisation des énergies alternatives, de maîtriser davantage le coût de la production d’électricité à partir de l’énergie solaire et d’installer des stations de production de l’électricité à partir de l’énergie photovoltaïque, comme il a proposé de réduire le taux des tarifs douaniers  de 30 % à 15 %.

Selon les déclarations du secrétaire d’Etat chargé de la Transition énergétique lors de la réunion des deux commissions, cette mesure permettra de réduire le coût de la production d’électricité et contribuera ainsi à l’augmentation de la compétitivité du produit industriel tunisien et à la réduction du déficit énergétique.

Il a également expliqué que l’industrie locale bénéficie de plusieurs avantages douaniers et que la qualité du produit local est régulièrement contrôlé, soulignant la nécessité de trouver un équilibre entre la protection de l’industrie nationale, la garantie de la qualité des produits et la réduction des coûts d’investissement.

Il a, à ce propos présenté  des données indiquant qu’il y a 300 entreprises qui installent des systèmes solaires contre trois seulement investies dans la fabrication, ce qui reflète la faible capacité d’industrialisation actuellement dans le pays.

Le secrétaire d’État a déclaré qu’au cours des huit premiers mois de l’année 2025, le coût de l’importation des panneaux solaires s’est élevé à 75 millions de dinars, la réduction de 15 % réduira le coût d’environ 13 millions de dinars, ce qui permettra de soutenir l’investissement et de s’adapter aux objectifs de la Stratégie nationale de transition énergétique.

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Colloque : “Bâtir des passerelles entre la Tunisie et la Suède”

27. November 2025 um 21:00

La Chambre de commerce tuniso-suédoise, en collaboration avec l’ambassade de Suède et la South Mediterranean University (SMU), a organisé un colloque intitulé “Bâtir des passerelles entre la Tunisie et la Suède”.

Cet événement a rassemblé des dirigeants d’entreprises, des chercheurs, des universitaires, des étudiants et des représentants institutionnels engagés dans le développement des relations entre la Tunisie et la Suède.

L’objectif est de renforcer les synergies entre les milieux académique, scientifique et économique, tout en valorisant les opportunités offertes aux jeunes talents tunisiens souhaitant poursuivre leurs études ou leurs carrières en Suède.

Le colloque a visé cinq objectifs principaux :

  • Renforcer les collaborations académiques et scientifiques entre la Tunisie et la Suède.
  • Promouvoir des partenariats innovants entre universités et entreprises.
  • Mettre en lumière les perspectives d’études et de carrière en Suède pour les étudiants tunisiens.
  • Favoriser le dialogue et le réseautage entre acteurs académiques, institutions publiques et secteur privé.
  • Affirmer le rôle stratégique de la Chambre de commerce tuniso-suédoise comme passerelle institutionnelle entre les deux pays.

A noter que le point d’orgue du colloque a été la signature d’un accord de coopération, entre la Chambre de commerce tuniso-suédoise en novembre 2024, la South Mediterranean University (MedTech & MSB) et la Mälardalen University (Suède), couvrant les cycles de la licence et du master. Ladite coopération évoluera dans quelques mois vers un accord de double-diplomation.

Les intervenants, qui comptent par eux des Tunisiens et des Suédois de haut niveau, dont des chefs d’entreprise, chercheurs, enseignants, institutionnels et diplomates partageront leurs visions pour une coopération durable et innovante.

Pour ce faire, trois panels thématiques, à savoir créer des ponts entre les chercheurs et les entreprises suédoises ; tisser des ponts entre le monde académique et les entreprises suédoises ; et établir des ponts entre la Suède et les étudiants ambitieux.

Par ailleurs, un espace dédié a été mis à disposition pour encourager les échanges directs entre universités publiques et privées, entreprises et étudiants autour de projets futurs.

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Emballage : et si la Tunisie prenait le leadership régional ?

27. November 2025 um 16:18

« En Tunisie, le secteur de l’emballage dispose d’un fort potentiel lui permettant de se positionner comme un acteur régional majeur en Afrique et au Moyen-Orient, ouvrant la voie à une dynamique d’innovation technologique ». C’est ce qu’a déclaré, jeudi 27 novembre, la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub.

Avec près de 250 entreprises et plus de 25 000 emplois directs, ce secteur est aujourd’hui capable de créer davantage de valeur ajoutée et de conquérir de nouveaux marchés. Tout en offrant aux jeunes des opportunités d’emploi qualifié, a-t-elle souligné. Elle s’exprimait ainsi lors des journées « Packaging 2025 : Afrique et Moyen-Orient », organisées les 27 et 28 novembre à Tunis. Elles avaient pour thème : « Innover pour un emballage circulaire et durable ». Et ce, à l’initiative du Centre technique de l’emballage et du conditionnement (PACKTEC).

Pour accompagner cette croissance, la ministre a mis en avant les nouvelles orientations de son département. Lesquelles visent à accélérer l’innovation dans les systèmes d’emballage, les technologies d’impression et les matériaux durables.

Soutien à l’initiative privée

Elle a également insisté sur le soutien apporté aux start-up, aux PME et à l’initiative privée, afin de faire de l’innovation un pilier essentiel du secteur.

Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, s’attèle, a-t-elle ajouté, à renforcer la qualité et la conformité des produits aux normes internationales. Il s’agit d’une condition indispensable pour accéder aux marchés les plus exigeants et rivaliser avec les grandes marques mondiales en matière de sécurité, de durabilité et de performance.

Cadre juridique lié aux matériaux plastiques

Parallèlement, des efforts sont engagés pour moderniser le cadre juridique lié aux matériaux plastiques et à l’emballage. Tout en favorisant l’investissement dans les matériaux recyclables et les solutions écoresponsables.

Selon Mme Chiboub, la consolidation du positionnement de la Tunisie aux côtés de l’Afrique et du Moyen-Orient dans le domaine du développement durable demeure une priorité, qui doit passer notamment par la mise en place de partenariats efficaces et de plateformes régionales dédiées à la recherche, à l’expérimentation, à la formation et à l’échange d’expertise entre acteurs publics et privés.

La Tunisie peut devenir un hub régional en matière d’emballage

De son côté, le président de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), Samir Majoul, a affirmé que la Tunisie possède les atouts nécessaires pour devenir un véritable hub régional de l’emballage.

« Nous disposons d’une industrie créative et résiliente, qui a démontré à plusieurs reprises sa capacité à évoluer et à s’adapter. Nous pouvons également compter sur des ingénieurs de talent, des techniciens compétents, des entrepreneurs ambitieux, ainsi que sur des centres techniques performants.

À cela s’ajoute notre position géographique stratégique qui fait de la Tunisie un pont naturel entre l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Europe », a-t-il mentionné.

Pour M. Majoul, ce potentiel doit désormais être pleinement exploité. D’ailleurs, il appelle à une vision claire et partagée, à une collaboration renforcée entre institutions publiques et secteur privé; ainsi qu’à un investissement accru dans la recherche, la technologie, la formation et l’innovation.

De son côté, la directrice générale du Centre technique de l’emballage et du conditionnement (PACKTEC), Narjes Maslah El Hammar, a souligné que cette nouvelle édition des Journées de l’emballage marque le retour d’une manifestation majeure, après six années d’absence.

Elle a fait savoir que le programme de cette édition s’articule autour de thématiques en phase avec les priorités actuelles du secteur. Et ce, avec notamment l’économie circulaire et les matériaux d’emballage; ainsi qu’un accent particulier sur les solutions recyclables, biodégradables et les approches d’éco-conception responsables.

La deuxième thématique portera sur l’impression et l’emballage de luxe. Seront mises en avant la créativité, la différenciation et la montée en gamme, appuyées par une haute précision technique. Quant à la troisième thématique elle consacrera à la sécurité alimentaire, en abordant l’emballage pharmaceutique, les exigences de sûreté et les systèmes de traçabilité.

Au final, la directrice générale souligne que cette manifestation constitue une occasion privilégiée pour les acteurs économiques des secteurs de l’emballage et de l’impression. Elle leur offre un espace d’échanges et une vision globale des tendances, innovations et technologies liées aux matériaux et aux systèmes d’emballage.

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La multinationale chinoise Foxit choisit la Tunisie comme base de production pour l’Afrique

27. November 2025 um 09:17

La société chinoise « Foxit », l’un des leaders mondiaux de la gestion de documents numériques et des signatures électroniques, devrait prochainement créer une filiale en Tunisie.

L’annonce a été faite par l’ambassadeur de Tunisie à Pékin, Adel Arbi, mercredi 26 novembre. Et ce, suite à une rencontre avec le directeur du développement international de la société chinoise Foxit, Zhang Lu. Rencontre au cours de laquelle il a été question de la possibilité de faire de la Tunisie une base de production de la société pour le continent africain.

Lors de cette rencontre, à laquelle a assisté le conseiller économique et commercial près l’ambassade de Tunisie, Abdelkhalek Dhakkar, M. Lu aurait exprimé le vif intérêt de sa société pour les compétences tunisiennes dans le numérique ainsi que pour la position géographique stratégique de la Tunisie, qui en font un centre régional idéal pour y établir une filiale.

A souligner au passage que cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la diplomatie économique menée par l’ambassade tunisienne à Pékin pour renforcer les flux d’investissements  chinois vers la Tunisie.

En réponse, le diplomate tunisien a justement mis en avant les incitations et avantages offerts par la Tunisie aux investisseurs étrangers, rappelant que le pays figure parmi les plus avancés d’Afrique en matière de technologies de la communication et de développement de  logiciels.

Fondée dans la province côtière du Fujian, Foxit est l’une des entreprises les plus importantes dans le domaine de la gestion des documents numériques et des signatures électroniques à l’échelle internationale. Elle dispose déjà de filiales dans plusieurs régions du monde, notamment en Amérique, en Australie et en Europe.

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UGTT – PLF 2026 : tensions autour des augmentations salariales

26. November 2025 um 15:37

Le samedi 22 novembre 2025, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a adressé une correspondance officielle à la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani, exigeant « l’ouverture immédiate de négociations  sociales», rapporte Al-Shaab News, média officiel de l’organisation syndicale, le 26 novembre 2025.

Dans ce courrier, l’UGTT exprime son « rejet total » de l’article 15 du projet de loi de finances pour 2026, qui prévoit de fixer par décret les augmentations salariales des travailleurs des secteurs public et privé. Le syndicat dénonce un « précédent historique » qui menace, selon lui, les fondements du modèle social tunisien.

Al-Shaab News souligne que cette démarche s’inscrit dans une série de plus de quinze lettres restées sans réponse de la part des gouvernements successifs de Bouden, Hachani et Madouri, témoignant d’un blocage persistant du dialogue social. Cette situation révèle « une rupture prolongée des canaux de communication au plus haut niveau de l’État », mettant en lumière une crise durable entre la centrale syndicale et l’exécutif.

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PLF 2026 : Vers une exonération des pénalités de retard pour les jeunes fermiers

25. November 2025 um 20:25

Deux députés viennent de déposer une proposition d’article qui vise à alléger les dettes des agriculteurs et des ouvriers agricoles.

Le député Saber Jlassi, du bloc Al Amanna wa Al Aâmal, a annoncé cette initiative, qu’il a soumise conjointement avec le député Hassan Ben Ali du bloc Sawt Al Joumhouriya, sous la forme d’une proposition d’article  pour la loi de finances de 2026. Ce texte prévoit des mesures d’exonération fiscale qui ciblent spécifiquement les techniciens diplômés des écoles de formation agricole, les jeunes agriculteurs, d’anciens coopérateurs de coopératives dissoutes et les ouvriers permanents.

Le député Jlassi a détaillé plusieurs volets principaux pour sa proposition. Celle-ci prévoit que le gouvernement exonère les arriérés de loyer concernant les redevances impayées pour les années de mise en jachère, et qu’il remette également les pénalités de retard associées. Pour en bénéficier, les intéressés devront présenter une demande écrite à l’administration fiscale avant le 31 décembre 2026.

Concernant le solde de la dette, les bénéficiaires pourraient signer un échéancier pour étaler le remboursement sur une période maximale de cinq ans, sans que cette durée ne puisse dépasser la date de fin de leur contrat. Ils devraient également effectuer un premier versement correspondant à 10% du solde restant avant cette même date limite. Par ailleurs, l’administration suspendrait les procédures judiciaires contre tout débiteur qui respecterait scrupuleusement son calendrier de remboursements.

Enfin, l’article  inclut une mesure d’exonération pour les personnes qui souhaiteraient prolonger leurs contrats de mise en valeur, qui sont liées par des contrats en cours, ou dont les contrats sont arrivés à expiration. La proposition impose à ces derniers de renouveler leurs contrats arrivés à terme dès la promulgation de la loi. Le gouvernement préciserait ultérieurement les modalités d’application de cette disposition par le biais d’un décret. Cette initiative législative cherche à apporter un soulagement financier à un secteur clé de l’économie, en ciblant les acteurs qui rencontrent souvent des difficultés de trésorerie et d’endettement.

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Tunisie : le cap des 10 millions de touristes franchi en 2025

25. November 2025 um 19:14

Le secteur touristique affiche une santé robuste pour l’année 2025. Entre le 1er janvier et le 20 novembre, le pays a accueilli 10,033 millions de visiteurs, enregistrant une hausse de 10,3% par rapport à la même période de 2024. Selon le ministère du Tourisme, cette croissance s’accompagne d’une augmentation des recettes, qui ont atteint 7 milliards de dinars sur les neuf premiers mois, soit une progression de 8,3%.

Les marchés européens historiques confirment leur dynamisme. Le nombre de touristes français, premier marché de la Tunisie, a progressé de 6,4% pour atteindre 1,070 million. Les visiteurs britanniques affichent une croissance spectaculaire de 40,1%, avec 415 000 arrivées. Les marchés italien (+8,6%) et canadien (+11%) sont également en nette progression.

Les nouveaux marchés, un relais de croissance prometteur

La stratégie d’ouverture à de nouvelles destinations porte ses fruits. Une croissance significative est observée sur d’autres marchés, grâce aux efforts du ministère du Tourisme pour les conquérir. En illustration, l’afflux de touristes chinois a bondi de 18,6% pour s’établir à 24 268 personnes.

Une stratégie volontariste de diversification

Pour soutenir cette dynamique, le ministère du Tourisme mène une politique active. Il œuvre notamment au développement des marchés du Golfe via des stratégies promotionnelles ciblées. Un accent particulier est également mis sur la diversification de l’offre touristique afin de renforcer la compétitivité durable de la destination Tunisie.

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Dynamisme confirmé : le tourisme tunisien attire massivement les investisseurs

25. November 2025 um 17:29

Le tourisme  séduit les investisseurs : 91 nouveaux projets, représentant 644 millions de dinars d’engagements, ont reçu le feu vert des autorités. Une dynamique confirmée par Ons Ben Ghorbel, du ministère du Tourisme, lors d’une interview à la Radio Nationale.

Cette dynamique d’investissement  reflète l’attractivité de la destination tunisienne et la vitalité de son secteur touristique. Le ministère porte une attention particulière au soutien de l’investissement dans les zones de développement régional, qui bénéficient d’importants avantages financiers. À cet égard, le gouvernement a alloué une enveloppe de 2,5 millions de dinars pour 2025 sous forme de subventions d’investissement pour les porteurs de projets dans ces zones.

Parallèlement, la communauté internationale salue la performance du secteur. Un rapport que le magazine de voyage mondial TTW (Travel and Tourism Worldwide) a publié place la Tunisie aux côtés de l’Égypte, de la Gambie et de la Tanzanie en tête de la croissance du secteur hôtelier en Afrique. Ce dynamisme, que de nouvelles créations et des offres de voyage de haute qualité portent, contribue à l’essor du tourisme continental. Le rapport met spécifiquement en lumière l’existence d’un produit désertique exceptionnel en Tunisie.

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ITCEQ, an 50 : plaidoyer pour des réseaux de recherche économiques plus ouverts et connectés

25. November 2025 um 15:11

Participant au premier congrès international de l’ITCEQ, mardi 25 novembre 2025, le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a plaidé pour un renforcement de l’ouverture entre les institutions de recherche économique aux niveaux national, régional et international. Et ce, dans l’objectif de bâtir de véritables réseaux académiques et appliqués capables de faciliter l’accès aux meilleures approches, d’encourager la circulation des expériences et des connaissances et de mieux valoriser les travaux scientifiques.

Le ministre a insisté sur la nécessité de consolider en permanence les capacités internes d’institutions comme l’ITCEQ. Avec pour objectif de produire des analyses plus riches, plus précises et plus stratégiques, selon un média de la place.

Il a également souligné l’importance d’intensifier les études d’impact et l’évaluation des politiques publiques, devenues essentielles dans un contexte mondial marqué par l’incertitude et la complexité. « Nous saluons, à ce titre, l’orientation de l’ITCEQ qui s’attache à développer des méthodologies d’évaluation pertinentes et performantes », a-t-il souligné.

En rappelant les 50 ans de recherche appliquée au service de l’économie tunisienne célébrés cette année par l’ITCEQ, M. Abdelhafidh a insisté sur l’ampleur des transformations technologiques, sociales, démographiques, environnementales et politiques que connaît le monde. Il affirme que ces mutations imposent aux gouvernements et aux acteurs économiques une pression sans précédent, avec l’obligation d’anticiper, de s’adapter et de décider plus vite et de manière plus éclairée. « Les choix en matière de politiques économiques sont désormais plus complexes. Ce qui renforce le rôle central des instituts de recherche », a-t-il ajouté.

Abondant dans le même sens, Alaya Becheikh, directeur général de l’ITCEQ, affirmera que ce premier congrès international vise à conforter le positionnement de l’Institut comme plateforme de réflexion stratégique incontournable. Tout en renforçant sa notoriété au triple niveau national, régional et international.

L’événement ambitionne également de mettre en lumière l’héritage scientifique de l’ITCEQ, devenu en cinq décennies un partenaire majeur des décideurs publics. Il cherche par ailleurs à instaurer un espace de dialogue régulier entre chercheurs, responsables institutionnels et acteurs économiques et sociaux, et à densifier les relations de coopération avec les centres de recherche et think tanks, en Tunisie comme à l’étranger.

Créé en 1973 sous le nom d’Institut d’économie quantitative, l’ITCEQ s’est imposé au fil des années comme une référence nationale en matière de recherche appliquée dans le domaine du développement, accompagnant de manière constante la décision publique grâce à des analyses solides et rigoureuses.

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Le budget 2026 des Affaires religieuses estimé à plus de 202 MDT

25. November 2025 um 13:04

Le budget de la mission des Affaires religieuses pour l’année 2026 est estimé à 202,400 millions de dinars (MDT), contre 195,580 (MDT) dans le budget de 2025, soit une progression de 3,49 %.

Les dépenses se répartissent comme suit : 161 millions de dinars pour les dépenses de rémunération, 24,25 (MDT) pour les dépenses de gestion, 14,85 (MDT) pour les dépenses d’intervention publique, et 2,3 (MDT) pour les dépenses d’investissement.

S’agissant des priorités, le rapport indique qu’elles consistent notamment à faciliter l’accomplissement des rites religieux, à former les cadres des mosquées, à intensifier les actions de sensibilisation, à soutenir la recherche scientifique et les études dans les sciences islamiques et à  construire, restaurer, entretenir et éclairer les édifices religieux.

Le ministère emploie 20 784 cadres religieux et supervise 6 737 édifices religieux, dont 1 477 mosquées et 5 260 grandes mosquées.

 Il est prévu que le ministère procède l’année prochaine à la classification de 259 nouvelles grandes mosquées, en plus de son encadrement de 76 zaouïas officiellement enregistrées.

Le ministère supervise également, en coopération avec le ministère des Affaires culturelles, certaines zaouïas ayant des activités culturelles et sociales, ainsi que 13 synagogues juives et 20 églises chrétiennes.

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Le budget du ministère des Technologies de la communication 2026 fixé à plus de 197 MDT

24. November 2025 um 16:36

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD) ont entamé, lundi 24 novembre, la discussion du budget du ministère des Technologies de la communication pour l’exercice 2026.

Le budget du ministère des Technologies, compte tenu des ressources du Fonds de développement des télécommunications et des technologies de l’information et de la communication, a été fixé à 197,335 millions de dinars (MDT) pour l’année 2026. Et ce, contre 184 MDT inscrits dans la loi de finances pour l’année 2025. Soit une augmentation de 7,25 %.

La stratégie du ministère pour 2026 s’inscrit dans le cadre du plan de développement 2026-2030 et de la stratégie nationale de transition numérique. Il s’agit de réaliser une transformation qualitative des services publics, en s’appuyant sur quatre objectifs stratégiques principaux; à savoir :

  • La numérisation des services administratifs;
  • Le développement de l’infrastructure de communication;
  • La promotion de l’économie numérique (technologies modernes, intelligence artificielle) ainsi que la protection du cyberespace national;
  • Et le renforcement de la confiance numérique.

La mission (ministère) est structurée autour de deux programmes. Il s’agit tout d’abord du programme de développement numérique, qui concentre la majorité des crédits. Puis, du programme de pilotage et de soutien, dédié à la gouvernance et à l’appui.

Les dépenses d’investissement consacrés à la mission des Technologies de la communication pour l’année 2026 sont fixées à 92,910 MDT en engagements (-5,8 % par rapport à 2025) et 94,160 MDT en paiements (+15,4 %).

Le Programme de développement numérique accapare 87,135 MDT (engagements et paiements) de ces investissements. Parmi les projets d’investissement majeurs figurent le projet de gouvernance électronique visant à soutenir la transformation numérique des services administratifs, la poursuite du projet Tunisie Numérique, le projet national d’identité numérique, le projet de couverture des « Zones Blanches »…

Quant aux dépenses salariales, elles sont fixées à 21,900 MDT (engagements et paiements), en hausse de 3,2 % par rapport à 2025. Cette augmentation est justifiée par l’effet financier des promotions, des recrutements prévus pour 2026 et de l’intégration de 45 agents de sous-traitance. Les dépenses d’intervention s’élèvent à 72,540 MDT (Engagements et paiements), en repli de 0,5 %.

Les dépenses de fonctionnement financées par les ressources générales du budget pour l’année 2026 sont estimées à 8,735 MDT; contre 8,274 MDT dans la loi de finances 2025. Soit une augmentation de 5,6 %.

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La Tunisie absente au Forum de l’AACE au Sénégal

24. November 2025 um 15:13

La Tunisie a été le premier pays en Afrique a lancer le « Guichet unique du commerce extérieur », en créant TTN (Tunisie TradeNet) en 2000; et ce, juste après le Guichet unique de Singapour.

TTN a réussi a exporter sa solution logicielle au Cameroun et l’implémenter au GUCE – pour Guichet unique du commerce extérieur -, comme nous l’explique un professionnel tunisien ayant pied sur plusieurs pays d’Afrique subsaharienne.
La Tunisie est membre de l’AACE – Alliance africaine pour le commerce électronique – et dispose de plusieurs solutions logicielles tunisiennes développées par des entreprises privées tunisiennes, entre autres MSS, BNS et ADDINN.
Ceci étant, et malgré la volonté affichée de s’ouvrir sur l’Afrique subsaharienne, regrette notre interlocuteur, la Tunisie aurait été le seul pays africain absent de la 11ème Conférence internationale sur les Guichets uniques AACE et du 44ème Forum du CEFACT-ONU, organisés au Sénégal du 24 au 28 novembre 2025.
Cependant, rien n’est totalement perdu, puisque notre pays y serait représenté par son secteur privé, selon notre source.
Alors, vous avez compris qu’il manque un appui politique pour soutenir les actions du secteur privé sur le terrain africain.

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Ursula von der Leyen: « En misant sur les renouvelables, la Tunisie peut accélérer sa transition écologique »

23. November 2025 um 16:51

En novembre, l’Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE) célèbrent 25 ans d’un partenariat « unique » et de liens économiques, politiques et sociaux « renforcés ».

Le 7e Sommet UA-UE, qui se déroule les 24 et 25 novembre, à Luanda, en Angola, marquera un quart de siècle d’une coopération « unique et fructueuse », et sera placé sur le thème « Promouvoir la paix et la prospérité grâce à un multilatéralisme effectif ».
Ce Sommet, auquel prendra part le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, sera marqué par l’annonce d’une série de nouveaux projets dans des domaines clés tels que la transition énergétique et numérique.
« Une nouvelle ère de commerce et de coopération véritable et durable sera ouverte entre nos deux marchés continentaux », a affirmé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans une déclaration exclusive à l’agence TAP.
Dans ce sens, elle a tenu à relever que, dans le cadre de la stratégie « Global Gateway » Afrique-Europe, le plan d’investissement de l’Europe pour un monde mieux connecté, de nouveaux projets seront annoncés lors du Sommet de Luanda.
La transition énergétique est un enjeu crucial pour la Tunisie
Pour la Tunisie, la présidente de la Commission européenne a cité le projet d’interconnexion électrique sous-marine entre la Tunisie et l’Italie dans le cadre de la stratégie « Global Gateway » qui, a-t-elle assuré, contribue à construire un avenir marqué par une plus grande sécurité énergétique, durabilité et intégration des énergies renouvelables pour les deux pays.
Et d’ajouter que l’Union européenne soutient les projets et programmes ambitieux de la Tunisie en matière d’énergies renouvelables et ce, en contribuant à la diversification et à l’écologisation du mix énergétique national.
En développant l’énergie solaire et éolienne, la Tunisie sera en mesure de réduire le coût de l’approvisionnement énergétique local et d’accélérer une transition écologique, de créer des dizaines de milliers de nouveaux emplois, de renforcer l’économie et d’apporter des avantages à long terme à ses citoyens, a déclaré von der Leyen.
La transition énergétique est un enjeu crucial pour la Tunisie. En diversifiant ses sources d’énergie et en réduisant sa dépendance aux énergies fossiles, le pays peut améliorer sa sécurité énergétique et réduire ses émissions de gaz à effet de serre.

Pour un avenir énergétique propre pour l’Afrique et sa population

L’Union européenne est soucieuse de maximiser les avantages d’une transition écologique génératrice d’emplois et de réduire au minimum les menaces pour l’environnement.
Nous œuvrerons également, a-t-elle souligné, à intensifier la coopération UE-UA dans le domaine des énergies renouvelables propres et des matières premières, qui, a-t-elle ajouté, créent de la valeur et des emplois en Afrique, pour les populations africaines.
L’Europe est le principal partenaire commercial de l’Afrique et son voisin le plus proche. « Elle établit des partenariats véritables et durables », a souligné la présidente de la Commission européenne. Au Sommet de Luanda, qui marquera le 25e anniversaire du partenariat UE-UA, nous porterons le partenariat unique entre l’Europe et l’Afrique à un niveau supérieur, a-t-elle soutenu. Je voudrais rappeler, qu’il y a un an, l’Europe et l’Afrique du Sud ont lancé la campagne « Scaling Up Renewables in Africa » afin de mobiliser des investissements en faveur de l’énergie propre, de contribuer à fournir un accès à l’électricité aux 600 millions de personnes qui n’en ont toujours pas et d’attirer des investisseurs dans ce secteur en plein essor en Afrique.
La semaine dernière, a-t-elle ajouté, l’Union européenne a mobilisé 15,5 milliards d’euros à cette fin.
Au cours de ces deux journées, les dirigeants africains et européens examineront les moyens de renforcer la coopération dans les domaines clés, en particulier ceux de la paix, la sécurité, le multilatéralisme, la mobilité et les migrations.
Une déclaration conjointe devrait être publiée à l’issue de ce sommet.

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STEG : un financement de 1 Mrd de dinars pour accélérer la transition énergétique

23. November 2025 um 16:38

La Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) bénéficiera d’un financement de 1,333 milliard de dinars, dans le cadre d’un accord de coopération conclu avec le Groupe de la Banque mondiale pour la période 2024-2028. L’annonce a été faite vendredi 21 novembre lors de la deuxième réunion du Comité ministériel chargé du suivi du Contrat d’Objectifs de la STEG, présidée par la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub.

Selon le communiqué du ministère, cet appui financier vise en priorité à améliorer la performance opérationnelle et financière de la STEG, à renforcer les capacités d’approvisionnement en électricité et à accélérer la mise en œuvre des projets d’énergies renouvelables. L’objectif stratégique est de réduire progressivement la charge des subventions et d’avancer vers une plus grande autonomie énergétique.

La réunion a insisté sur la nécessité de respecter les délais d’exécution du programme, afin de garantir une amélioration tangible de la performance technique, commerciale et financière de l’entreprise. Les responsables ont également souligné l’importance de moderniser la qualité de service et de réduire les pertes énergétiques, un impératif récurrent pour la STEG.

Des progrès ont déjà été constatés sur certains indicateurs, mais le ministère appelle à poursuivre les efforts, notamment en matière de gouvernance du secteur électrique. Des réunions périodiques seront tenues pour assurer un suivi continu du programme et veiller à l’avancement de ses différents volets.

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Accord UE–Tunisie : Bruxelles se dit prête à moderniser le partenariat commercial

23. November 2025 um 11:02

L’ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, Giuseppe Perrone, a récemment affirmé, lors d’une rencontre avec le président de l’UTICA, Samir Majoul, que l’UE est ouverte à des propositions de modernisation des accords commerciaux. Il a rappelé que l’Accord de 1995 appartient à une « première génération » et doit être adapté aux mutations géopolitiques, économiques et réglementaires.

Le diplomate européen estime important de poursuivre un dialogue structuré avec l’organisation patronale pour soutenir les entreprises tunisiennes, notamment face aux exigences croissantes de durabilité et de conformité environnementale.

La Délégation européenne a réitéré sa volonté de travailler étroitement avec l’UTICA afin de faciliter l’intégration des entreprises tunisiennes dans le marché européen et de bâtir un partenariat stratégique renouvelé.

Une réunion bilatérale élargie en vue

Les deux parties ont convenu d’organiser prochainement une réunion bilatérale élargie pour approfondir les dossiers en cours et définir des mécanismes d’action commune.

Du côté tunisien, l’UTICA estime que la conjoncture internationale instable impose un dialogue approfondi sur les barrières douanières et non douanières, les normes environnementales, l’empreinte carbone et les impératifs de durabilité. L’organisation patronale appelle à franchir « une nouvelle étape » dans le partenariat, fondée sur un véritable principe gagnant-gagnant et une stratégie conjointe d’accès aux marchés mondiaux.

Plusieurs défis actuels et à l’horizon

Les représentants de l’UTICA ont également mis en avant plusieurs défis sectoriels, notamment les difficultés du textile-habillement, pénalisé par la perte d’avantages préférentiels face aux concurrents de pays tiers. Ils ont demandé la révision du quota annuel d’huile d’olive tunisienne, plaidant pour la suppression des plafonds quantitatifs et l’accès libre au marché européen.

In fine, ils alertent sur l’impact du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF), qui entrera en vigueur en 2026, et rappelé l’importance stratégique de l’accord « Ciel ouvert » qui pourrait attirer près d’un million de touristes supplémentaires par an et dynamiser plusieurs secteurs économiques.

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Sous-traitance et fonds sociaux : le CNRD veut l’application stricte de la loi 

23. November 2025 um 10:07

Au cours de la séance plénière conjointe, tenue dans la soirée de samedi 22 novembre entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD) consacrée à l’examen du projet de budget du ministère des Affaires sociales pour l’année 2026, les députés ont appelé à l’activation en urgence du Fonds d’assurance contre la perte d’emploi et le Fonds de protection sociale des ouvrières agricoles.

Les députés ont critiqué la non publication des décrets d’application organisant ces deux fonds, un an après l’adoption du décret-loi relatif au Fonds de protection sociale des ouvrières agricoles et l’adoption dans la loi de finances de 2025 du projet de création d’un Fonds d’assurance contre la perte d’emploi, malgré les prélèvements effectués pour son financement.

Un certain nombre de députés ont rappelé que le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, avait annoncé en juin dernier, au cours d’une réunion avec le CNRD, que « les textes d’application étaient prêts et seraient bientôt publiés ». Ils ajoutent que cette mesure n’a toujours pas été exécutée.

Par conséquent, ils exigent la publication des décrets d’application dans le Journal officiel pour activer ces deux fonds en vue d’améliorer le revenu de leur bénéficiaires et de renforcer leur contribution dans le circuit économique.

 

Lire aussi: Tunisie : les ouvrières agricoles auront un fonds de protection sociale

 

Les députés ont également exprimé leur mécontentement face à l’absence d’application de la loi interdisant la sous-traitance après la publication du décret numéro 327 de l’année 2025 relatif à l’interdiction de la sous-traitance.

Ils ont souligné que le recours continu à la sous-traitance dans les structures publiques et les établissements privés renforce la précarité de l’emploi et prive les travailleurs de leurs droits, appelant le ministère des affaires sociales à assumer ses responsabilités pour imposer le respect de la loi.

D’autre part, les députés ont appelé à la nécessité d’introduire des réformes au régime de la retraite dans le secteur privé, surtout après la réforme circonstancielle opérée dans le secteur public en 2019.

 

Lire également : Réforme des régimes de retraite : adoption ou pertes incalculables

 

Certains députés se sont interrogés sur les raisons du retrait des cartes de soins gratuites et des cartes de soins à tarifs réduits « sans justifications », mettant en garde contre les retards administratifs, qui privent les citoyens de leur droit à la santé.

Ils ont également signalé l’absence de mesures concrètes dans la loi de finances de 2026 en faveur des personnes handicapées et l’absence de mécanismes communs avec les ministères de l’éducation et de la formation professionnelle pour réduire le décrochage scolaire et garantir l’inclusion éducative et économique pour cette catégorie.

Par ailleurs, un certain nombre de députés ont appelé à l’augmentation du montant de la prime accordée aux familles démunies fixée à 260 dinars, estimant que cette somme est insuffisante et ne répond pas à leurs besoins vitaux.

Ils ont également souligné le nombre insuffisant des inspecteurs de travail et des assistants sociaux, le manque d’équipements et des moyens de travail et le déséquilibre au niveau de la répartition des bureaux des caisses sociales aux plans local et régional.

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Les Affaires sociales consacrent 92 % de leurs budget aux interventions sociales

23. November 2025 um 09:48

Le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, qui intervenait lors de la séance plénière conjointe ARP–CNRD sur le projet de loi de finances 2026, a affirmé que 92 % du budget de son département sont dédiés aux interventions sociales, soit le taux le plus élevé par rapport aux autres ministères. Seulement 2,6 % du budget sont aux salaires, et 0,6 % aux dépenses de gestion.

Tout en faisant état de la faiblesse des moyens administratifs par rapport aux responsabilités du ministère, M. Lahmar affirme toute fois que le budget de son département ne représentant que 5,3 % du budget de l’État.

Il a détaillé plusieurs programmes sociaux renforcés en 2025. En effet, le budget des bourses pour enfants âgés de 6 à 18 ans a été porté à 163 millions de dinars, en plus des allocations pour les 0–5 ans, afin d’aider les familles pauvres à couvrir les frais de scolarité. Les aides financières aux familles nécessiteuses ont été relevées de 180 à 280 dinars, une hausse qui gagne en impact en touchant près de 400 000 familles. Les aides scolaires (livres, fournitures) ont atteint 64 millions de dinars, bénéficiant à environ 600 000 élèves.

Quid des mesures pour 2026 ?

Le ministre a annoncé de nouvelles mesures ciblées en 2026 : une allocation mensuelle de 30 dinars pour les personnes atteintes de maladie cœliaque, ainsi qu’une aide de 130 dinars pour les “enfants de la lune”, afin de couvrir une partie du coût de leurs équipements de protection. Un Fonds pour la promotion des personnes handicapées sera créé pour financer formation, emploi, projets et inclusion sociale. Par ailleurs, 40 000 cartes de handicap dotées d’un QR code seront bientôt distribuées pour améliorer l’orientation et le suivi.

Le ministre des Affaires sociales a également évoqué la prochaine réforme des systèmes de sécurité sociale. La prolongation de la contribution sociale de solidarité doit stabiliser les régimes avant des réformes structurelles.

Concernant le Fonds d’assurance contre la perte d’emploi, il a expliqué que plusieurs scénarios de coûts sont à l’étude afin d’éviter tout risque de déficit dans un marché du travail bouleversé par l’intelligence artificielle.

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PLF 2026 : coup de pouce décisif à l’OCT pour stabiliser les prix

22. November 2025 um 18:34

Le gouvernement a décidé d’exonérer l’Office du commerce de la Tunisie (OCT) de l’ensemble de ses dettes liées aux déclarations douanières simplifiées, afin de lui permettre de poursuivre son rôle stratégique dans l’approvisionnement des produits de base et la stabilisation des prix. Cette mesure exceptionnelle intervient après des années durant lesquelles l’OCT a bénéficié de procédures d’importation simplifiées qui ont entraîné une accumulation importante de dettes, faute de régularisation des déclarations dans les délais.

Lors d’une réunion conjointe des commissions des Finances et du Budget de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (CNRD), consacrée à l’examen du projet de loi de finances 2026, des représentants du ministère des Finances ont expliqué que cette exonération couvre les droits de douane, les taxes, les intérêts de retard et les amendes. L’article 42 du projet de loi prévoit ainsi d’autoriser le ministre des Finances, au nom de l’État, à renoncer aux créances publiques découlant des déclarations non régularisées avant le 1er janvier 2025.

Les représentants du ministère ont précisé que cette renonciation ne pourra donner lieu ni au remboursement de sommes au profit de l’OCT, ni à une révision comptable des montants déjà remboursés, ni à des poursuites fiscales au titre de l’impôt sur les sociétés. Elle constitue une mesure entièrement exceptionnelle destinée à assainir la situation financière de l’Office.

Plusieurs députés ont toutefois mis en garde contre la tentation de reporter sur le secteur privé des charges financières non étudiées et ont appelé à une rationalisation urgente du système de subvention. Ils ont estimé que l’aide de l’État doit être strictement orientée vers les catégories qui en ont réellement besoin, afin de garantir la justice sociale et de préserver l’équilibre budgétaire.

Les députés ont également insisté sur la nécessité de soutenir l’OCT, en rappelant son rôle essentiel dans l’approvisionnement du marché, la préservation du pouvoir d’achat et la constitution du stock stratégique de produits de base. L’Office, établissement public à caractère commercial et industriel, assure notamment l’importation et la distribution de denrées telles que le sucre, le café vert, le thé et le riz, couvrant les besoins du pays pour trois à quatre mois de consommation.

L’OCT contribue en outre à la constitution des stocks de sécurité pour certains produits conjoncturels et assure le contrôle technique de la qualité des produits alimentaires destinés à l’exportation. Ses missions incluent également la promotion de secteurs économiques à travers la gestion d’achats regroupés pour le compte de l’État, la réalisation d’études, la création de structures d’appui liées à ses activités commerciales et la supervision du projet de zone franche de Ben Guerdane dédiée aux activités commerciales et logistiques.

Avec TAP

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Augmentation de près de 17% du budget des Affaires sociales

22. November 2025 um 13:19

La séance plénière commune entre l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions et des districts, consacrée à l’examen du budget du ministère des Affaires sociales pour l’année prochaine, a démarré samedi matin.

Les dépenses de la mission des affaires sociales pour l’année 2026 ont été fixées à 4 080 millions de dinars, contre 3 468 millions en 2025, soit une augmentation de 17,66 %, sans tenir compte des ressources propres des établissements publics.

Les dépenses de rémunération s’élèvent à 277,1 millions de dinars, les dépenses de gestion sont fixées à 23 550 millions de dinars, les dépenses d’intervention sont estimées à 3 754,850 millions de dinars, et les dépenses d’investissement sont fixées à 25 millions de dinars.

Le ministère des Affaires sociales cible, dans le cadre des services de promotion sociale, environ 4,5 millions de citoyens, selon le rapport conjoint de la commission de la santé, des affaires de la femme, de la famille, des affaires sociales et des personnes handicapées et de la commission des services et du développement social relevant du Conseil national des régions et des districts.

Ce programme offre environ 33 services qui varient en fonction de la catégorie ciblée, précise le rapport.

Ces catégories bénéficient du programme d’Amen social selon des critères, des conditions et des procédures fondés sur les principes de transparence, d’objectivité et d’équité, et tient compte des normes internationales et respecte les principes constitutionnels relatifs à l’égalité, tout en prenant en considération les mesures positives en faveur des catégories ayant des besoins particuliers et des zones prioritaires, dans le cadre d’une approche de lutte contre la précarité multidimensionnelle.

Le nombre total de bénéficiaires des allocations mensuelles dans le cadre du programme d’Amen social s’élève, jusqu’à février 2025, à environ 380 000 bénéficiaires, contre 263 000 en 2021, soit une augmentation nette d’environ 31 %.

Grâce au programme de protection sociale dont les objectifs visent à lutter contre la violence et la drogue en coordination avec le ministère de l’Intérieur, le ministère vise à faire réussir le programme « Une deuxième chance », qui contribuera à réduire le décrochage scolaire précoce et à prévenir la toxicomanie, tout en s’efforçant d’augmenter le nombre de centres d’accueil.

D’autre part, le même rapport souligne la nécessité d’élargir la couverture sociale à l’ensemble de la population active, tout en préservant la pérennité des systèmes grâce à leur équilibre financier, à l’amélioration des prestations versées, à la numérisation des services, à la mise en place d’un système de gouvernance des services fournis aux assurés sociaux et à un meilleur contrôle des coûts de gestion.

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