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Assurances Maghrebia et WinBoat s’unissent pour offrir des solutions dédiées aux plaisanciers

26. August 2025 um 15:55

WinBoat, premier média tunisien spécialisé dans l’actualité et l’industrie nautique, scelle un partenariat avec Assurances Maghrebia, leader du secteur de l’assurance en Tunisie.

Fort de plus d’un demi-siècle d’expérience, Assurances Maghrebia s’impose comme un acteur incontournable du marché tunisien. Reconnue pour son expertise et son approche centrée sur les assurés, la compagnie accompagne particuliers, professionnels et entreprises à travers une large gamme de solutions couvrant les biens et les personnes.

Dans le cadre de cette alliance, WinBoat met en avant son expertise médiatique et sa connaissance du monde nautique, tandis qu’Assurances Maghrebia mobilise son savoir-faire d’assureur reconnu. Ensemble, ils s’engagent à informer les plaisanciers et à leur offrir des solutions de couverture complètes, personnalisées et adaptées à leurs besoins.

Des garanties adaptées aux besoins des plaisanciers

Le partenariat avec WinBoat met en avant une offre d’assurance spécifique au secteur nautique, comprenant notamment :

  • Responsabilité Civile : couverture des dommages corporels et matériels causés à des tiers (ouvrages portuaires, autres embarcations, infrastructures portuaires, plaisanciers, propagation d’incendie, etc.).
  • Individuelle Marine : protection des passagers et de l’équipage en cas d’accident, incluant frais médicaux, hospitaliers, décès accidentel ou incapacité permanente.
  • Pertes et avaries : prise en charge des dommages subis par le bateau.
  • Frais de retirement : couverture des coûts liés au retrait de l’épave en cas de naufrage.
  • Vol : indemnisation en cas de vol total ou partiel du bateau ou de ses équipements.
  • Assurance sur Corps : protection de l’embarcation, en mer ou au port, contre des risques tels que l’incendie, le vol et autres sinistres, avec une garantie supplémentaire en cas de perte totale ou de délaissement.

L’importance de l’assurance pour les plaisanciers tunisiens

Si l’assurance bateau n’est pas obligatoire en Tunisie, elle demeure dans les faits indispensables.

Tout propriétaire souhaitant laisser son embarcation au mouillage dans un port devra présenter une attestation d’assurance couvrant au minimum la Responsabilité Civile, et dans la plupart des cas, une garantie retirement. Ces exigences visent à protéger les plaisanciers ainsi que les infrastructures portuaires.

Au-delà de l’aspect réglementaire, l’assurance constitue donc une condition essentielle pour naviguer et stationner en toute sérénité.

Une vision commune pour la plaisance tunisienne

Anis Zarrouk, expert nautique et co-fondateur du magazine de WinBoat, déclare : « Avec ce partenariat, nous souhaitons sensibiliser les plaisanciers à l’importance de l’assurance comme gage de sécurité et de tranquillité. Grâce à l’expertise d’Assurances Maghrebia et à notre rôle de média spécialisé, nous ambitionnons d’offrir aux passionnés de nautisme les meilleures conditions pour pratiquer leur activité en toute confiance. »

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La Tunisie verrouille l’accès à l’information, dénoncent des ONG    

26. August 2025 um 13:37

Des associations tunisiennes de défense des droits humains ont condamné, lundi 25 août 2025, la fermeture de l’Instance nationale d’accès à l’information (Inai), un organisme indépendant créé en 2016, au lendemain du Printemps arabe de 2011, et qui visait à garantir l’accès à l’information aux citoyens et aux journalistes. Les Ong ont vu dans ce geste un nouveau recul pour les libertés.

Le gouvernement a indiqué à l’AFP avoir fermé l’agence au début du mois et réaffecté son personnel à d’autres fonctions gouvernementales.

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a déclaré que cette décision avait été prise «en secret», sans annonce publique majeure, critiquant le renforcement des restrictions imposées par le gouvernement à l’information.

«L’accès à l’information est de plus en plus restreint», a déclaré à l’AFP Zied Dabbar, secrétaire général du SNJT. «On ne peut pas parler de liberté de la presse sans accès à l’information. Désormais, il n’y aura que le discours officiel, qui mènera à la propagande», a-t-il ajouté.

Le syndicat des journalistes a qualifié cette mesure de «démolition de l’un des piliers fondamentaux» de la fragile démocratie tunisienne.

De nombreux détracteurs du président Kaïs Saïed sont actuellement derrière les barreaux, notamment des dizaines de journalistes et de personnalités publiques poursuivis en vertu du décret loi n°54 de 2022 incriminant la «diffusion de fausses nouvelles».

«Il est devenu évident que les autorités veulent bloquer toutes les sources d’information», a déclaré Romdhane Ben Amor, président du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES). «Il s’agit d’un choix politique de rupture avec les instances constitutionnelles», a-t-il ajouté.

«L’espace des droits et des libertés est de plus en plus asphyxié», a déclaré M. Ben Amor à l’AFP, avertissant que d’autres institutions pourraient également être fermées.

I. B.

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Le SNJT dénonce la dérive des médias publics en Tunisie

22. August 2025 um 13:11

Chassez le naturel, il revient au galop ! Les médias publics en Tunisie semblent avoir fermé la parenthèse de relative liberté et d’indépendance qu’ils ont vécue au lendemain de la révolution de 2011, pour renouer avec leurs vieilles pratiques de… médias au service du pouvoir en place.

La preuve définitive de ce retour en arrière nous a été donnée hier, jeudi 21 septembre 2025, avec le blackout que ces médias ont observé au sujet de la marche organisée à Tunis par l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) pour protester contre la campagne de dénigrement dont elle fait l’objet ces derniers temps de la part de cercles proches du pouvoir ou se réclamant tapageusement de la ligne politique du président de la république Kaïs Saïed. Lequel, rappelons-le, avait chargé récemment l’organisation syndicale et accusé ses dirigeants de corruption, en les menaçant de poursuites judiciaires.

Ce black-out a d’ailleurs été relevé par le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) dans un communiqué publié ce vendredi 22 août, où il exprime sa «désapprobation du silence total et sans précédent observé par la majorité des médias publics à propos de la mobilisation nationale organisée par l’UGTT». «Ce comportement est inacceptable et nuit au paysage médiatique national», a souligné le SNJT.  

Le Syndicat a imputé la responsabilité de ce manquement aux médias publics qui, selon lui, ont fait fi des règles professionnelles et du droit du public à l’information. Il a aussi pointé la responsabilité de l’autorité politique qui a démantelé les mécanismes d’autorégulation médiatique, à l’instar de la Haute autorité indépendante pour la communication audiovisuelle (Haica), complètement marginalisée, permettant ainsi au pouvoir exécutif d’imposer son contrôle direct sur les médias publics.  

Le SNJT a appelé tous les journalistes à préserver leur indépendance professionnelle, à rejeter toutes les recommandations et les instructions n’émanant pas de considérations professionnelles et à respecter la déontologie du métier et le droit du public à l’information.

L’organisation professionnelle, qui compte parmi ses membres de nombreux journalistes travaillant dans les médias publics, a affirmé qu’elle assumera toute ses responsabilités pour faire face à cette grave dérive professionnelle et œuvrera avec toutes les parties concernées pour défendre l’indépendance du travail journalistique et imposer le respect de la déontologie de la presse et de l’information.

I. B.

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Grok, l’IA de Musk suspendue après avoir parlé du génocide à Gaza

15. August 2025 um 08:56

Le 11 août 2025, Grok, le chatbot développé par xAI, la société d’Elon Musk, a été brièvement suspendu sur X (ex-Twitter). Motif : avoir qualifié l’offensive israélienne à Gaza de «génocide», en s’appuyant sur l’Onu, Amnesty International ou l’ONG israélienne B’Tselem. Quelques minutes plus tard, l’IA était rétablie, mais la polémique était déjà lancée.

À son retour en ligne, Grok a multiplié les explications contradictoires : bug technique, signalements massifs, application des règles contre le discours de haine… ou encore censure pour avoir évoqué un sujet sensible.

Ces réponses divergentes ont montré les limites de l’IA : capable de reprendre des sources fiables, mais incapable de comprendre réellement ses propres affirmations.

Elon Musk est intervenu publiquement, qualifiant l’incident de «dumb error» — une «simple erreur» — et précisant que Grok «ne savait pas vraiment» pourquoi il avait été suspendu. Pour autant, l’affaire soulève une question plus large : jusqu’où la vérité peut-elle s’exprimer sur les grandes plateformes numériques, surtout quand elle dérange ? Et quand ces plateformes sont en possession de parties ayant des parti-pris ou, pire encore, des intérêts politiques, comme c’est le cas, on s’en doute, pour Musk ?

L’épisode Grok illustre un paradoxe contemporain. Les machines sont conçues pour générer des réponses plausibles et parfois véridiques, mais elles restent soumises aux filtres, signalements et règles des réseaux sociaux. Ces derniers ne sont pas toujours soucieux de vérité, s’ils n’ont pas de parti-pris politique clairement affiché, comme c’est le cas de X ou Facebook avec leur trop fort tropisme israélien.

La suspension d’une IA pour avoir critiqué Israël en citant de rapports d’organismes internationaux officiels sérieux démontre que le contrôle de l’information ne touche plus seulement les humains : même les algorithmes peuvent être muselés, censurés, détournés, manipulés…

Entre modération technique, discours politique et questions de liberté d’expression, la brève mise à l’écart de Grok est révélatrice. Elle rappelle que dans l’écosystème numérique, la ligne entre vérité et censure reste fragile, et que les plateformes — même dirigées par des figures comme Elon Musk — doivent arbitrer entre sécurité, politique et transparence. Ce qui n’est pas un gage de crédibilité. D’autant qu’au rythme où va la censure sur Facebook, X et les autres plateformes occidentale, bientôt les mots Palestine et Palestiniens seront bientôt définitivement bannis de la Toile.  

Djamal Guettala 

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Israël tue les témoins du génocide qu’il perpètre à Gaza

12. August 2025 um 09:47

Avant-hier, dimanche 10 août 2025, à Gaza, cinq autres journalistes palestiniens ont été tués (Ph. Anas Al-Sharif et Mohammed Qreiqeh, deux des cinq journalistes tués). L’occupant, Israël en l’occurrence, a reconnu être l’auteur de ces assassinats. Cinq vies brisées. Cinq voix réduites au silence. Et derrière ce crime, un but : empêcher le monde de voir. Empêcher les caméras de capter les images d’enfants au ventre creux, aux côtes saillantes, mourant de faim dans les ruines. Empêcher les témoignages sur les corps recouverts de poussière, sur les visages hagards des survivants, sur cette bande de terre détruite à 80 % et qui compte déjà plus de 200 000 morts et blessés sous les bombes de l’Etat hébreu.

Khémaïs Gharbi *

Tuer un journaliste en zone de guerre, ce n’est pas seulement éteindre un regard, c’est éteindre notre regard collectif. C’est nous priver volontairement de la possibilité de voir — et donc de comprendre, de réagir, de nous indigner.

C’est exactement ce que décrivait, dans un autre langage, le prix Nobel de littérature José Saramago dans son roman ‘‘L’Aveuglement’’. Publié en 1995, il raconte comment une épidémie étrange rend un pays entier aveugle. Mais cette cécité n’est pas seulement physique : elle est morale. On enferme les malades, on les prive de dignité, on les laisse se débrouiller dans la faim et la peur, pendant que ceux qui pourraient les aider détournent le regard.

Un aveuglement délibéré

Aujourd’hui, Gaza est l’asile du roman de Saramago à l’échelle d’un peuple. L’aveuglement n’est pas causé par une lumière blanche mais par des choix politiques : occuper des terres étrangères, bloquer leurs populations, détruire leurs infrastructures, contrôler leurs communications — et réduire au silence ceux qui témoignent. Les journalistes tués sont nos témoins lucides, nos «voyants» dans un monde d’aveugles qui préfère parfois l’obscurité confortable à la vérité insupportable.

À la fin de ‘‘L’Aveuglement’’, la vue revient mystérieusement. Mais Saramago laisse planer un doute : les hommes ont-ils appris à regarder ?

Le regard retrouvé

Pour Gaza, la même question se pose : lorsque la guerre cessera — car elle cessera un jour —, que fera-t-on du regard retrouvé ? Servira-t-il à reconnaître enfin l’humanité de ce peuple et la barbarie sanguinaire de ses oppresseurs, ou redeviendrons-nous aveugles, autrement ?

La vraie cécité, écrivait Saramago, n’est pas celle des yeux mais celle de la conscience. Et chaque journaliste tué à Gaza – et ils dépassent la centaine aujourd’hui depuis le 7 octobre 2023 – est une paire d’yeux arrachée au monde, une part de notre conscience qu’on assassine.

Ne détournez pas les yeux : ce qu’ils voulaient cacher, c’est à nous de le regarder.

* Ecrivain, traducteur.

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Noëlle Lenoir accusée de propos racistes contre les Algériens sur CNews

12. August 2025 um 07:28

Le 8 août 2025, Noëlle Lenoir, ancienne ministre et ex-conseillère constitutionnelle, a tenu sur CNews des propos racistes envers les Algériens. Lors de l’émission ‘‘L’Heure des Pros 2 Été’’, elle a affirmé que «des millions d’Algériens présentent des risques majeurs» pouvant commettre des violences dans l’espace public, avant de suggérer qu’ils devraient être maintenus en rétention administrative «le temps qu’ils fichent le camp».

SOS Racisme a réagi en déposant une plainte pour injure publique à caractère raciste et en saisissant l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle (Arcom), dénonçant la stigmatisation collective d’une communauté et la répétition de discours haineux sur CNews.

Pour Dominique Sopo, président de l’association, cette sortie traduit «le naufrage d’une partie des élites» et illustre «l’offensive raciste» menée par la chaîne.

Face à ce climat toxique, SOS Racisme demande au régulateur audiovisuel d’agir fermement pour faire respecter la loi et mettre fin à la banalisation du racisme dans le débat public.

D. G.

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