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Heute — 02. Juli 2025Haupt-Feeds

FfD4 – Pour tout comprendre de l’« Engagement de Séville »

02. Juli 2025 um 10:01

Système commercial multilatéral menacé, réforme de l’architecture financière internationale à entreprendre d’urgence, dette souveraine intenable, tels étaient les principaux sujets « chauds » qui ont été abordés dans la capitale andalouse, Séville, au deuxième jour de la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement (FfD4).

Entamée lundi 30 juin 2025 avec l’adoption de l’Engagement de Séville, qui invite les États à se mobiliser en faveur d’un « cadre mondial renouvelé » pour le financement du développement, la Conférence a vu défiler aujourd’hui les délégations, au cours du débat général, plaider pour des solutions concrètes.

Les appels à réformer l’architecture financière internationale furent les plus retentissants. Les délégations, du Nord comme du Sud, ont ainsi, en écho à l’Engagement de Séville, appelé à une nouvelle architecture qui soit plus résiliente, plus cohérente et plus efficace, afin de faire face aux crises et aux problèmes, actuels et futurs.

Cet engagement doit être concrétisé, a plaidé le Liban, se disant en faveur d’une réforme des structures du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. Le but est d’assurer une représentation plus équitable des pays en développement, de revoir les politiques en matière de surtaxes, d’étendre le rôle des droits de tirage spéciaux (DTS) et d’augmenter les quotes-parts. L’argument selon lequel « les financements doivent bénéficier à ceux qui en ont le plus besoin » sous-tend cet appel à la réforme, comme l’a dit l’Australie, au nom du groupe CANZ (Canada, Australie et Nouvelle-Zélande).

Pourquoi vouloir réformer l’architecture financière internationale?

Les attentes des économies en développement « enclavées », qui sont vulnérables du fait de cette caractéristique, sont d’avoir une voix et une représentation accrues au sein des institutions financières internationales, a expliqué le vice-Premier ministre du Kazakhstan, qui est aussi Ministre de l’économie nationale. Pour d’autres pays à vulnérabilité particulière, comme les petits États insulaires en développement (PEID), le vice-président des États fédérés de Micronésie a encouragé le FMI et la Banque mondiale à suivre des approches adaptées aux circonstances, en l’occurrence l’isolement des petites îles.

Le Brésil a plaidé avant tout pour une « gouvernance inclusive » de l’architecture financière internationale et une transition climatique juste. Il a jugé intenable la persistance des fuites de capitaux du Sud vers les pays riches. « Les priorités du Brésil ne figurent pas dans le document final » de Séville, s’est d’ailleurs lamenté le ministre brésilien.

Lire aussi : Zaafrani Zenzri à Séville : un nouvel élan pour la Tunisie !

« Les organisations régionales comme l’ASEAN (Association des Nations de l’Asie du Sud-Est) jouent un rôle central pour garantir la réforme de l’architecture financière internationale tout en faisant la promotion de l’intégration économique », a pour sa part avancé le vice-Premier ministre de la République démocratique populaire du Laos qui parlait au nom de l’Association.

Le commerce international comme moteur du développement 

Selon l’Engagement de Séville, « le commerce international est un moteur de la croissance inclusive et un moyen d’éliminer la pauvreté et de contribuer à la promotion du développement durable ».

Pourtant, le système commercial multilatéral est de plus en plus menacé, ont observé plusieurs délégations. Les restrictions au commerce, notamment les droits de douane contraires aux règles, principes et engagements de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), se multiplient dans le monde entier, sur fond de tensions commerciales croissantes et d’enlisement des négociations multilatérales.

L’Engagement de Séville vient donc s’attaquer à ce problème en recommandant « un système commercial multilatéral universel, fondé sur des règles, juste, ouvert, transparent, prévisible, inclusif, non discriminatoire et équitable », pour qu’il contribue à réaliser le développement durable. C’est ce qu’a prôné la Chine, qui a fait part de son aversion du protectionnisme. « Nous ouvrons nos marchés aux pays en développement », a expliqué la délégation.

Pour la Lettonie, le rôle de l’OMC est évident : « En réunissant des nations du monde entier, l’OMC est au cœur du système commercial international fondé sur des règles. » D’où son appel à réformer l’Organisation pour qu’elle soit mieux armée pour relever les défis futurs.

Dette souveraine et aide publique au développement

Les Émirats arabes unis ont fièrement rappelé leur engagement, tenu, de dédier au moins 0,7 % de leur revenu intérieur brut à l’aide publique au développement (APD). Une promesse faite mais jamais respectée depuis plus de cinq décennies par les pays développés, a rappelé la République islamique d’Iran. Le Qatar a invité, à cet égard, les partenaires de développement à prendre l’initiative de soutenir la mise en œuvre du Programme d’action de Doha pour les pays les moins avancés (PMA).  La République dominicaine a, de même, insisté sur l’importance pour les pays développés de respecter leur promesse d’APD. La délégation a aussi agréé à l’idée d’émettre des « obligations stratégiques souveraines ».

Si l’APD reste indéniablement très importante, elle doit être considérée non pas comme une solution isolée, mais plutôt comme un catalyseur au sein du cadre global de la coopération internationale au développement, favorisant ainsi des progrès durables à plus grande échelle, a argumenté la Bulgarie. De plus, les pays doivent parallèlement améliorer leurs recettes fiscales pour financer leur développement, a plaidé le Royaume-Uni.

Par ailleurs, le secteur privé, tant national qu’international, joue un rôle indispensable et a besoin d’un cadre réglementaire solide et d’un environnement juridique et commercial favorable, ont souligné quelques voix comme celle du Cambodge, qui a plaidé en faveur de l’augmentation des flux d’investissements étrangers directs et de capitaux privés vers les PMA.

Financements verts et vulnérabilité climatique

N’oublions pas, a fait remarquer le Premier Ministre de la Guinée, qu’une aide au développement qui ignore les efforts d’investissement vert ou les contraintes de vulnérabilité climatique n’est ni juste, ni inclusive, encore moins efficace. Sur ce thème, le vice-Premier ministre de la République démocratique du Congo (RDC) a plaidé pour que les crédits carbone, générés par les forêts tropicales comme celles de son pays, soient reconnus à leur juste valeur sur les marchés internationaux.

Dans ce droit fil, la République dominicaine a incité à pratiquer des « échanges de dettes contre des financements climatiques » pour renforcer la résilience face aux catastrophes. Oui aux conversions de dettes en actions climatiques, s’est enthousiasmée la Malaisie.

Le Samoa a par ailleurs approuvé l’inclusion de clauses conditionnelles dans les instruments de dette, permettant la suspension du service de la dette en cas de chocs et de catastrophes. La délégation a invité toutes les institutions financières et tous les partenaires de développement à réfléchir à une meilleure intégration des facteurs de vulnérabilité dans leurs processus de réflexion et de décision. « Il ne s’agit pas seulement de financer une route ou une école, mais de construire des routes et des écoles résilientes aux changements climatiques. »

Les Palaos, au nom de l’Alliance des petits États insulaires, a rappelé que la flotte de Magellan était partie de Séville avant de parcourir les mers du globe. Les PEID, dont certains ont été « découverts » par cette flotte, connaissent une situation particulière de développement, étant en première ligne de la crise climatique.

Concrètement, les Palaos ont appelé à honorer les engagements pris au titre de l’Accord de Paris, à l’instar de plusieurs délégations qui ont manifesté leur impatience alors que la promesse des pays développés de dédier 100 milliards de dollars par an à l’action climatique jusqu’en 2030 reste sans suite.

Pourtant, les PEID ont fort besoin de soutien car la dette insoutenable est le principal obstacle au progrès, a encore plaidé le vice-président des Maldives en dénonçant un système de financement international inégal, désuet et qui « ne correspond pas à nos réalités ». Vu que ces États ne sont pas éligibles aux financements concessionnels pour se remettre des chocs climatiques, les Maldives ont préconisé un « mécanisme d’allégement de la dette pour le renforcement de la résilience ».

Le critère de vulnérabilité multidimensionnelle

Le Bhoutan, enclavé, a lui aussi appelé à des financements climatiques ciblant en priorité les pays les plus vulnérables. Malgré sa vulnérabilité, le pays reste stoïquement attaché à sa philosophie du « bonheur national brut » qui a fait sa renommée. Pour le Pérou, il est essentiel de ne plus considérer le revenu par habitant comme le seul critère d’accès au financement du développement. L’adoption d’une approche fondée sur des indicateurs multidimensionnels est essentielle pour mieux refléter les réalités et les vulnérabilités de nos pays, a dit la délégation.

Le Premier Ministre d’Antigua-et-Barbuda, au nom de la Communauté des Caraïbes (CARICOM), a aussi appelé les institutions financières internationales, notamment la Banque mondiale, le FMI et les banques régionales de développement, à redéfinir l’éligibilité aux financements concessionnels en y intégrant la vulnérabilité multidimensionnelle comme critère central.

Pas de développement sans la paix 

Certains pays ont tenu à parler des conséquences des conflits sur le financement du développement, à commencer par les pays premiers concernés. Le Yémen, par exemple, a rappelé qu’il ne peut y avoir de développement durable sans paix, ni de paix sans développement durable. La Géorgie a dit être engagée à poursuivre les progrès vers le développement durable malgré le conflit imposé par la Fédération de Russie. Et la République islamique d’Iran a déploré l’agression des États-Unis et celle du « régime sioniste » qui a ciblé des sites civils, faisant 935 morts, dont 38 enfants.

Les États-Unis ont recours aux mesures coercitives unilatérales alors que le développement est un droit humain, a dénoncé l’Iran. Dans ce sillage, Cuba a souligné que les pays en développement ne demandent pas l’aumône, mais un traitement juste. Cela l’a amenée à demander la levée de l’embargo frappant Cuba depuis près de 60 ans.

La Tunisie a appelé à résoudre la question palestinienne, un autre conflit freinant le développement et « véritable blessure béante ». On ne peut parler de développement sans un État palestinien, a argué la délégation. Même son de cloche pour la Jordanie qui a appelé la communauté internationale à donner la priorité au relèvement de Gaza, où un cessez-le-feu est crucial. Il en va de même pour le Luxembourg qui s’est emporté face au « silence étrange » sur Gaza.

L’Azerbaïdjan a rappelé avoir dû consacrer des ressources à lutter contre l’agression arménienne, puis à reconstruire, après la fin de l’occupation arménienne en 2020. « Le déminage est pour nous le 18ODD », a souligné la délégation.

L’humain au cœur des efforts

Devant ce monde tiraillé et instable, l’Inde, dans l’esprit de la philosophie civilisationnelle indienne « Vasudhaiva Kutumbakam » où « le monde est une seule famille », a appelé à unir nos efforts pour impulser un changement significatif qui profite à tous. Ce changement passe par la mobilisation des flux illicites perdus chaque année et évalués à près de 100 milliards de dollars par an, a indiqué le Nigéria. Un avis partagé par l’Islande, qui a encouragé les investissements dans l’égalité des genres, une approche qui lui a permis de passer, en seulement 50 ans, de nation la plus pauvre d’Europe à l’une des plus riches. La Finlande a aussi estimé que l’égalité des genres est tout aussi cruciale pour un développement se voulant durable.

La Suisse a fait don de « la Genève Internationale », une plateforme d’humanité et d’innovation qui réunit les acteurs divers autour de l’humanitaire, de la paix, des droits humains, du commerce, de la finance, de l’environnement, de la recherche et de l’anticipation, tout cela dans une seule ville. Les thèmes et les défis discutés et traités chaque jour à Genève s’inscrivent pleinement dans l’engagement de Séville, a avancé la délégation. Dans la même veine, le Turkménistan a invité les délégations à se rendre en août sur les rives de la mer Caspienne, dans la zone touristique nationale d’Avaza, pour participer à la troisième Conférence des Nations Unies sur les pays en développement sans littoral.

Avec l’ONU

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A Séville, Sarra Zaafrani Zenzri renforce les alliances pour le développement durable

La Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, est rentrée mardi soir à Tunis, après avoir pris part aux travaux de la 4e Conférence internationale sur le financement du développement, qui se tient du 30 juin au 3 juillet à Séville, dans le sud de l’Espagne.

Durant cette rencontre de haut niveau, la responsable tunisienne a enchaîné les entretiens bilatéraux avec plusieurs dirigeants et partenaires internationaux. Elle s’est notamment entretenue avec le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani, les Premiers ministres portugais Luis Montenegro, palestinien Mohamed Mustapha, égyptien Mustapha Kamel Madbouli, et algérien Nadir Larbaoui, ainsi qu’avec la présidente de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), Odile Renaud–Basso.

Cette conférence marque une étape importante, dix ans après le Programme d’action d’Addis-Abeba. Les délégations participantes ont adopté, dès la première journée, l’Engagement de Séville, un nouveau cadre global visant à mobiliser les financements nécessaires au développement durable. Estimés à 4 000 milliards de dollars par an, ces besoins restent en grande partie insatisfaits, notamment dans les pays du Sud.

Cet engagement, conclu le 25 juin 2025 par l’ensemble des États membres de l’ONU – à l’exception des États-Unis – ambitionne de relancer les efforts mondiaux en matière de développement inclusif et équitable, dans un contexte international marqué par des défis économiques, sociaux et climatiques croissants.

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Zaafrani Zenzri à Séville : un nouvel élan pour la Tunisie !

02. Juli 2025 um 07:57

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, est revenue à Tunisie dans la soirée de mardi 1er juillet après sa participation à la 4ème Conférence internationale sur le financement du développement (FfD4) qui se tient du 30 juin au 3 juillet 2025 à Séville en Espagne.

Durant son séjour, Sarra Zaafrani Zenzri a eu plusieurs entretiens bilatéraux de haut niveau. Elle s’est entre autres entretenue avec le président mauritanien, Mohamed Ould Ghazouani, mais également avec les Premiers ministres portugais Luis Montenegro, palestinien Mohamed Mustapha, égyptien Mustapha Kamel Madbouli, algérien Nadir Larbaoui, et la présidente de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), Odile Renaud–Basso.

Dix ans après le Programme d’action d’Addis-Abeba, les délégations ayant pris part à la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement ont adopté l’ »Engagement de Séville », lors de la première journée.

Ledit engagement, conclu le 25 juin 2025 entre les Etats membres de l’ONU – à l’exception des Etats-Unis, constitue un cadre de référence renouvelé pour mobiliser les financements en faveur du développement durable et répondre à un besoin de développement estimé à 4 000 milliards de dollars par an, dont pâtissent particulièrement les pays en développement du Sud.

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Gestern — 01. Juli 2025Haupt-Feeds

A Séville, Zenzeri appelle à résoudre la question palestinienne

01. Juli 2025 um 13:13

«Nous ne pouvons pas parler des valeurs de justice et des principes de sécurité collective sans résoudre la question palestinienne, qui reste une blessure ouverte dans la conscience mondiale».

C’est ce qu’a déclaréla cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzeri, lors d’une allocution prononcée à la 4e conférence internationale onusienne sur le développement du financement (FfD4), qui se tient à Séville (Espagne), du 30 juin au 1er juillet 2025.

«La réalisation du développement durable reste un objectif lointain, tant que les droits légitimes du peuple palestinien, notamment l’établissement de son État indépendant avec Al–Qods comme capitale, n’ont pas encore été concrétisés conformément à la légitimité internationale», a ajouté Mme Zenzeri qui a souligné le lien entre la réalisation du développement au niveau national et «une solidarité internationale plus profonde répondant aux exigences d’un progrès juste et équilibré».

Le sommet de Séville se déroule dans un contexte mondial fragile qui exige une réflexion approfondie de la part de toutes les parties sur les questions liées au développement dans ses dimensions économiques, sociales, technologiques, et environnementales, a aussi indiqué Mme Zenzeri, ajoutant que «le système financier mondial actuel est devenu incapable de faire face aux défis économiques, sociaux et environnementaux croissants. En plus l’ampleur des conflits, des pandémies, des défis climatiques et des disparités de développement, numériques et technologiques entre les différents pays, ont montré la fragilité de ce système et son incapacité à atteindre les objectifs de développement durable approuvés par les Nations unies».   

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Tunisie-BERD : Zenzri appelle à renforcer le soutien aux PME et aux projets durables lors de la FfD4 à Séville

Von: walid
01. Juli 2025 um 11:26

La Cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri s’est entretenue, lundi, 30 juin 2025, à Séville en Espagne, avec la présidente de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), Odile Renaud-Basso, en marge des travaux de la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement (FfD4) qui se tient du 30 juin au 3 juillet 2025 dans la ville espagnole.

Zenzri a, à cette occasion, exprimé la volonté de la Tunisie de bénéficier de l’expertise technique de la Banque afin de soutenir les entreprises et les institutions publiques et de renforcer le partenariat entre les deux parties, en fournissant les financements nécessaires à l’appui des petites et moyennes entreprises.

La Cheffe du gouvernement a salué le niveau de coopération entre la BERD et l’État tunisien, exprimant la volonté de développer et de diversifier cette coopération, pour toucher d’autres domaines, tels que les énergies renouvelables, le transport notamment les chemins de fer et l’eau.

Pour sa part, la Présidente de la BERD a salué le climat de confiance et le niveau de coopération entre les deux parties, soulignant l’engagement de la banque à poursuivre son appui à la Tunisie dans ses efforts de réforme et dans la mise en œuvre de projets prioritaires.

L’entretien auquel ont assisté la ministre de Finances Michket Slama Khaldi et l’ambassadrice de la Tunisie à Madrid , Fatma Omrani Charguiqui s’inscrit dans le cadre des activités menées par la Cheffe du gouvernement en marge de la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement (FfD4), qui se tient du 30 juin au 3 juillet 2025 dans la ville espagnole de Séville.

Le sommet de Séville marquera la quatrième grande conférence onusienne sur le financement du développement, après celles de Monterrey en 2002, de Doha en 2008 et d’Addis-Abeba en 2015.

L’Espagne accueille la FfD4, 10 ans après la troisième conférence, d’Addis-Abeba. La FfD4 devrait adopter “l’engagement de Seville”, lequel prendra le relais du Programme d’action d’Addis-Abeba pour les 10 prochaines années, selon l’ONU

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FfD4 : Zenzri et Madbouli préparent une relance des relations économiques tuniso-égyptiennes

30. Juni 2025 um 17:14

La Cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri et le Premier ministre égyptien Moustafa Madbouli, ont souligné, lundi, l’importance de bien préparer la tenue de la commission mixte supérieure tuniso-égyptienne qui se tiendra en septembre 2025.

Au cours d’un entretien tenu, à Séville (Espagne), en marge de la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement (FfD4), qui se tient du 30 juin au 3 juillet 2025, les deux parties ont, également, mis l’accent sur l’importance d’organiser un forum qui réunira des hommes d’affaires tunisiens et égyptiens afin de développer davantage les relations bilatérales dans les différents domaines au double plans commercial et économique.

La Cheffe du gouvernement a salué les relations bilatérales historiques et distinguées entre la Tunisie et l’Egypte, grâce à l’appui des dirigeants des deux pays, les présidents Kaïs Saïed et Abdel Fattah al-Sissi.

Pour sa part, le Premier ministre égyptien a affirmé l’appui total de son pays à la Tunisie et à toutes les mesures prises par le Chef de l’Etat Kaïs Saïed.

En marge de sa participation aux travaux de la FfD4, la Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri tient une série de rencontres avec des chefs de gouvernement et des responsables d’institutions financières.

Le sommet de Séville marquera la quatrième grande conférence onusienne sur le financement du développement, après celles de Monterrey (Mexique) en 2002, qui a adopté le consensus de Monterrey qui définissait les priorités du financement pour le développement, de Doha en 2008 qui a adopté la Déclaration de Doha sur le financement du développement, et d’Addis-Abeba en 2015, qui a adopté le Programme d’action d’Addis-Abeba.

 

 

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FfD4 Séville – La Tunisie réaffirme son engagement pour une réforme de l’architecture financière mondiale

30. Juni 2025 um 13:12

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, est arrivée dimanche 29 juin à Séville, en Espagne. En effet, elle participe aux travaux de la quatrième Conférence internationale des Nations unies sur le financement du développement (FfD4). Laquelle se déroule du 30 juin au 1er juillet 2025.

Mme Zaafrani Zenzeri a été accueillie à son arrivée à l’aéroport international de Séville par l’ambassadrice de Tunisie en Espagne, Fatma Omrani Chargui. La cheffe du gouvernement tunisien prendra part à plusieurs panels de la FfD4 axés sur les grandes questions économiques actuelles.

En marge des travaux, elle tiendra également une série d’entretiens avec des chefs d’État et de gouvernement. De même qu’avec des responsables d’institutions financières internationales et de groupes économiques mondiaux.

Ainsi, cette quatrième édition de la conférence FfD s’inscrit dans une dynamique de réforme en profondeur du système de financement global. Elle vise à repenser l’architecture financière internationale pour la rendre plus équitable, inclusive et adaptée aux défis contemporains, notamment ceux entravant l’investissement durable.

Dans ce cadre, la FfD4 réunit un large éventail d’acteurs : dirigeants gouvernementaux, institutions internationales et régionales, organismes financiers et commerciaux, entreprises; ainsi que des représentants de la société civile.

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FfD4 : La Tunisie mise sur la dette intérieure et un nouveau plan 2026-2030 pour son développement

30. Juni 2025 um 13:50

La quatrième Conférence internationale sur le financement du développement (FfD4), s’est ouverte, officiellement, lundi, à Séville, avec pour objectif la réforme du financement à tous les niveaux, notamment en promouvant la réforme de l’architecture financière internationale et en relevant les défis qui freinent l’investissement.

Une délégation tunisienne conduite par la Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri est arrivée dimanche matin, dans cette ville du Sud de l’Espagne, pour participer à ce conclave économique, dont les travaux se poursuivront jusqu’au 3 juillet 2025. La ministre des Finances, Michket Slama Khaldi et des responsables du ministère des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger, ainsi que du département de l’Economie et planification, prennent part à cette délégation.

Zenzri participe du 30 juin au 1er juillet 2025, à Séville, aux travaux de la FfD4, au nom du président de la République, Kaïs Saïed. La Cheffe du gouvernement tiendra, au 1er jour de la conférence, des entretiens bilatéraux avec le premier ministre portugais, Luis Montenegro, le premier ministre palestinien, Mohamed Mustapha, le premier ministre égyptien, Mustapha kamel Madbouli , la Directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope, le premier ministre algérien, Nadir Larbaoui et la Présidente de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), Odile Renaud–Basso.

La FfD4 devra être marquée par l’adoption formelle de l’accord sur le financement du développement conclu le 25 juin 2025 entre les Etats membres de l’ONU, sans les Etats-Unis. Il s’agit d’un cadre de référence renouvelé pour mobiliser les financements en faveur du développement durable et répondre à un besoin de développement estimé à 4000 milliards de dollars par an, dont pâtissent, particulièrement, les pays en développement.

Le forum de Séville doit permettre de formuler des engagements précis pour soutenir la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030.

Selon l’ONU, aujourd’hui, 3,3 milliards de personnes vivent dans des pays qui dépensent plus pour rembourser leurs dettes que pour la santé ou l’éducation. En outre, les pays en développement paient leur dettes à des taux bien plus élevés que les pays riches, deux à quatre fois plus et ces coûts explosent en période de crise, ce qui entrave ces pays dans l’investissement dans le développement.

Pour la Tunisie, l’encours de sa dette publique a atteint en 2024, 135 milliards de dinars, en 2024, représentant 81,2% du produit intérieur brut (PIB) . Elle table sur un encours de sa dette publique de 147,4 milliards de dinars en 2025 (80,5%).

L’Etat tunisien a adopté une nouvelle politique au cours de ces dernières années, privilégiant le recours à la dette intérieure au détriment de la dette extérieure. Ainsi, la proportion de la dette intérieure au niveau de l’encours de la dette publique est passée de 39,6% en 2021, à 53,8% en 2024. En 2025, cette proportion dépassera les 58%, selon les prévisions de la loi de finances 2025.

Les services de la dette publique se sont élevés à 24,8 milliards de dinars en 2024, en hausse de 19,5% par rapport à 2023. Le principal de la dette a dépassé les 18,5 milliards de dinars, marquant une progression de 24%, alors que les intérêts ont évolué de 7,8 %, passant de 5,8 milliards de dinars en 2023 à près de 6,3 milliards de dinars en 2024.

La Tunisie prépare un nouveau plan de développement 2026-2030, élaboré dans le cadre d’une nouvelle approche partant du niveau local pour atteindre le central, alors que les plans précédents étaient axés sur un système central présentant des propositions et des orientations de développement . Il intervient dans un cadre politique et institutionnel basé sous le signe «construction et édification” et basé sur la concrétisation des objectifs de la constitution, notamment le rôle social de l’Etat et l’importance des volets local et régional dans la proposition des politiques de développement.

La FFD4 constitue le seul forum où les dirigeants de tous les gouvernements, ainsi que les organisations internationales et régionales, les institutions financières et commerciales, les entreprises, la société civile et le système des Nations Unies, se réunissent au plus haut niveau, et renforce ainsi la coopération internationale.

Le sommet de Séville marquera la quatrième grande conférence onusienne sur le financement du développement, après celles de Monterrey en 2002, qui a adopté le consensus de Monterrey qui définissait les priorités du financement pour le développement, de Doha en 2008 qui a adopté la Déclaration de Doha sur le financement du développement, et d’Addis-Abeba en 2015, qui a adopté le Programme d’action d’Addis-Abeba.

 

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FfD4 Séville : La Tunisie engagée pour une réforme de l’architecture financière mondiale

Von: walid
30. Juni 2025 um 10:38

La Cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri est arrivée, ce dimanche, à Séville (Espagne ), pour participer aux travaux de la quatrième Conférence internationale onusienne sur le financement du développement (FfD4), qui doit se tenir du 30 juin au 1er juillet 2025.

La Cheffe du gouvernement, qui a été accueillie à l’aéroport international de Séville, par l’ambassadrice de Tunisie en Espagne , Fatma Omrani Chargui, prendra part à une série de panels qui porteront sur différentes questions économiques.

Elle s’entretiendra également, avec des chefs d’Etat et de gouvernement et des responsables d’institutions financières internationales et de groupes internationaux.

Cette quatrième édition de la conférence internationale sur le financement du développement vise à réformer le financement à tous les niveaux, y compris en donnant une impulsion à la réforme de l’architecture financière internationale, et de relever les défis qui freinent l’investissement.

La FfD4 rassemble une pléiade de dirigeants de tous les gouvernements, ainsi que les organisations internationales et régionales, les institutions financières et commerciales, les entreprises, la société civil

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La cheffe du gouvernement à Séville pour la Conférence onusienne sur le financement

29. Juni 2025 um 13:25

La Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, est arrivée ce dimanche 29 juin, à Séville (Espagne) pour participer aux travaux de la quatrième Conférence internationale des Nations unies sur le financement du développement (FfD4), prévue du 30 juin au 1er juillet 2025.

Accueillie à l’aéroport international de Séville par l’ambassadrice de Tunisie en Espagne, Fatma Omrani Chargui, la Cheffe du gouvernement prendra part à une série de panels portant sur diverses questions économiques.

Elle s’entretiendra également avec des chefs d’État et de gouvernement, ainsi qu’avec des responsables d’institutions financières internationales et de grands groupes internationaux.

Cette quatrième édition de la Conférence sur le financement du développement vise à réformer les mécanismes de financement à tous les niveaux, notamment en donnant un nouvel élan à la réforme de l’architecture financière internationale, et à relever les obstacles qui freinent l’investissement.

La FfD4 réunit de nombreux dirigeants gouvernementaux, ainsi que des représentants d’organisations internationales et régionales, d’institutions financières et commerciales, d’entreprises, de la société civile et du système des Nations unies, afin de repenser les modalités de financement du développement durable.

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Sarra Zaafrani Zenzeri à la conférence internationale sur le financement du développement (Espagne)

29. Juni 2025 um 11:25

La présidence du gouvernement a annoncé, dans un communiqué sur sa page officielle, que la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, effectue une visite officielle en Espagne pour participer à la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement.

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, effectue, du 29 juin au 1er juillet 2025, une visite officielle à Séville, en Espagne, pour participer aux travaux de la quatrième Conférence internationale sur le financement du du développement organisée par le Royaume d’Espagne et l’Organisation des Nations unies.

Sarra Zaafrani Zenzeri effectue ce déplacement au nom du président de la République, Kaïs Saïed, qui a reçu une invitation du Roi d’Espagne Felipe VI.

De nombreux chefs d’État et de gouvernement du monde entier, ainsi que des représentants d’institutions financières internationales majeures, participent à cette conférence.

Cette rencontre a pour objectif de débattre des enjeux liés au développement sous toutes ses dimensions, en particulier économiques et sociales, ainsi que de la réforme du système mondial de financement.

La cheffe du gouvernement est accompagnée par la ministre des Finances, Mechket Slama Al Khaldi, ainsi que par plusieurs responsables de la présidence du gouvernement et des ministères des Affaires étrangères, des Finances, de l’Économie.

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