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Développement régional en Tunisie : un déséquilibre toujours criant

25. Juli 2025 um 17:12

Selon le rapport 2024 de l’Institut tunisien de la compétitivité et des études quantitatives (ITCEQ), les gouvernorats du littoral dominent toujours le classement du développement régional. Tunis arrive en première position, suivie de Monastir, Ben Arous, Ariana et Sousse. Ces régions bénéficient d’une meilleure infrastructure, d’un tissu économique plus dense et d’un accès facilité aux services.

Les régions de l’intérieur à la traîne

À l’opposé, les gouvernorats de Béja, Jendouba, Sidi Bouzid, Kasserine et Kairouan occupent les dernières places du classement. Ils souffrent d’un manque d’investissements, de services publics insuffisants et d’un tissu économique fragile. Le rapport confirme ainsi le déséquilibre structurel entre les régions.

Un indice en déclin depuis 2015

L’indice de développement régional continue sa tendance à la baisse. Il est passé de 0,502 en 2015 à 0,484 en 2018. En 2024, il atteint 0,461. Ce recul reflète les difficultés économiques que traverse le pays. Le faible rythme de croissance, les tensions budgétaires et le ralentissement de l’investissement privé en sont les principales causes.

Une situation sociale de plus en plus préoccupante

La dimension sociale du rapport révèle une détérioration continue. Le pouvoir d’achat des ménages est en chute libre. Le nombre de familles nécessiteuses a augmenté : de 915 en moyenne par gouvernorat en 2021, il est passé à plus de 979 en 2024. L’accès aux soins de santé s’est également dégradé. Le nombre de médecins pour 10 000 habitants a diminué, passant de 10 à 9 en trois ans.

Des recommandations pour réduire les inégalités

L’ITCEQ appelle à des actions concrètes. Il recommande notamment de :

  • réhabiliter les infrastructures de base,
  • renforcer les réseaux de communication,
  • soutenir l’investissement local,
  • améliorer les conditions de travail des professions essentielles, comme les enseignants et les médecins,
  • développer les structures d’accompagnement des entreprises, surtout dans les régions défavorisées.

Une priorité nationale

Les auteurs du rapport rappellent que la lutte contre les inégalités régionales est un enjeu majeur. Elle doit figurer parmi les priorités des politiques publiques. Offrir à tous les citoyens des conditions de vie décentes, quel que soit leur lieu de résidence, reste un objectif fondamental du développement durable en Tunisie.

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Tunisie : Le Conseil national des régions et des districts nous fait le « Kou » de l’IA

La Tunisie vient de franchir un cap historique : l’intelligence artificielle – oui, la vraie, avec des algorithmes et tout le tralala – a officiellement été mise à contribution pour élaborer le prochain plan de développement. C’est Mohamed El Kou, président de la Commission des plans de développement et des grands projets au Conseil national des régions et des districts qui l’a affirmé aujourd’hui sur les ondes d’Express fm.

Car enfin, qui aurait cru que l’IA, après avoir conquis la médecine, la finance et même les échecs, allait se retrouver convoquée dans une réunion PowerPoint au ministère de l’Économie, avec des feuilles Excel d’il y a 2003 et des fax qui crient à chaque envoi ? Et pourtant, miracle technologique tunisien oblige, les algorithmes ont classé les priorités nationales. D’ailleurs, on imagine aisément l’IA répondre : « Après analyse des données disponibles, la première priorité est… d’avoir des données disponibles ».

Mohamed El Kou a tenu à rassurer les sceptiques : « L’IA ne remplace pas l’intelligence humaine ». Et c’est vrai. On sent bien que l’humain, dans cette histoire, a gardé la main pour… formuler un plan plein de bonnes intentions recyclées : économie de la connaissance, justice sociale, énergies renouvelables, réduction des disparités régionales. Le tout dans un packaging technocratique prêt-à-voter.

Et puis, bien sûr, il y a eu 50 sessions de formation. Cinquante ! Sans doute sur comment prononcer « blockchain » sans grimacer, ou encore comment insérer des gifs dans un diaporama de stratégie régionale. Pendant ce temps, l’intelligence artificielle, elle, pleurait doucement dans un coin, obligée d’analyser des statistiques de 2014 avec des intitulés comme « Objectifs non atteints – à reprendre en 2028 ».

Mais rendons à César ce qui est à El Kou : il a raison sur un point. Ceux qui refusent la transition numérique seront marginalisés. Et on ne parle pas ici des zones rurales oubliées depuis 1967, non, mais bien de ceux qui n’auront pas encore appris à différencier une application de messagerie d’une plateforme de gouvernance.

En somme, l’avenir est radieux. Le plan de développement 2026-2030 est prêt. L’intelligence artificielle l’a validé. Et si rien ne marche, on pourra toujours accuser l’algorithme. Après tout, c’est bien connu : « Ce n’est pas le plan qui est mauvais, c’est l’IA qui a mal compris nos priorités ».

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Tunisie – Sécurité énergétique : L’État lance son plan d’action

Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a donné ce mardi le coup d’envoi aux travaux du comité transversal pour la sécurité énergétique, un nouvel organe chargé de coordonner les orientations nationales en matière d’énergie dans le cadre de l’élaboration du plan de développement 2026-2030.

Cette première réunion, tenue au siège du ministère, a été présidée par la ministre Fatma Thabet Chiboub, en présence du secrétaire d’État à la transition énergétique, Wael Chouchane, et de la cheffe de cabinet, Afef Chechi Tayari. Y ont également participé des représentants des ministères des Finances, de l’Économie et du Plan, ainsi que des responsables d’institutions publiques et d’experts de l’Institut tunisien de la compétitivité et des études quantitatives.

À l’ordre du jour : présentation de la composition du comité, définition de sa méthodologie de travail et premières discussions sur les axes de renforcement du secteur énergétique, considéré comme un pilier stratégique de l’économie nationale.

Dans son intervention, la ministre a insisté sur la nécessité de construire une vision énergétique intégrée, en harmonie avec l’approche préconisée par le président de la République, axée sur un développement de proximité, centré sur le citoyen. Elle a appelé à une synergie renforcée entre les institutions concernées pour accélérer la transition vers un nouveau modèle énergétique fondé sur la diversification des sources.

Mme Thabet Chiboub a également souligné l’importance d’un plan capable de répondre aux défis actuels, tout en assurant la durabilité des entreprises publiques. Elle a plaidé pour la stimulation des investissements dans les hydrocarbures et les énergies alternatives, et pour une mise en œuvre rapide des réformes législatives permettant d’atteindre les objectifs du prochain quinquennat.

Créé dans le cadre de la préparation du plan 2026-2030, le comité transversal est chargé d’élaborer des recommandations concrètes pour garantir la sécurité énergétique à moyen et long terme. Il évaluera notamment l’état du système énergétique, anticipera les besoins futurs en matière d’offre et de demande, et proposera des politiques publiques favorisant l’efficacité énergétique et le recours accru aux énergies renouvelables, dans une logique de souveraineté nationale.

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La Tunisie participe à l’élection du futur président de la BAD

Von: MC
29. Mai 2025 um 09:48

La Tunisie prendra part, ce jeudi à Abidjan, au vote décisif pour désigner le futur président de la Banque africaine de développement (BAD), en remplacement de l’actuel dirigeant Akinwumi Adesina, dont le mandat expire le 1er septembre 2025.

La délégation tunisienne est conduite par le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, qui représente la Tunisie en tant que gouverneur auprès du Conseil de la BAD. Il participera au vote au nom du pays, dans un scrutin qui réunit 81 gouverneurs représentant aussi bien les États africains que non africains membres de l’institution.

Cinq candidats sont en lice : Amadou Hott (Sénégal), Samuel Munzele Maimbo (Zambie), Sidi Ould Tah (Mauritanie), Abbas Mahamat Tolli (Tchad) et Bajabulile Swazi Tshabalala (Afrique du Sud). Le processus électoral se poursuivra jusqu’à l’obtention d’une double majorité, comme le stipule l’accord fondateur de la BAD.

Le ministre Abdelhafidh assure ainsi un rôle central dans cette échéance stratégique pour l’avenir de la gouvernance financière africaine.

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Tunisie – Développement : Les régions appelées à définir leurs propres priorités

Von: MC
15. Mai 2025 um 12:11

Le président de la République, Kais Saied, a reçu mercredi soir au palais de Carthage le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafid, pour faire le point sur l’avancement des réunions avec les membres des Conseils des districts dans le cadre de l’élaboration des futurs Plans de développement.

Selon un communiqué de la présidence publié aujourd’hui, cette rencontre a mis l’accent sur l’importance stratégique de ces plans, appelés à servir de cadre de référence pour tous les projets de développement à venir. Le chef de l’État a affirmé que ces documents auront pour vocation de rompre avec les choix économiques antérieurs, qu’il a qualifiés d’injustes sur les plans social et économique.

Kais Saied a insisté sur la nécessité d’intégrer les propositions des représentants des Conseils des districts dans la version finale du rapport, avant la possible élaboration d’un projet de loi.

Il a précisé que les solutions ne seront plus « imposées depuis le centre comme des dons », mais découleront des besoins exprimés par les populations ayant souffert d’exclusion, de pauvreté et de marginalisation.

Le président a également évoqué l’expérience du Secrétariat d’État au Plan, créé en 1961, saluant les résultats tangibles qu’il a permis d’obtenir dans les domaines socio-économiques.

Il a conclu en affirmant que les citoyens sont aujourd’hui en mesure de proposer des solutions concrètes et de contribuer à une croissance équitable sur l’ensemble du territoire, fondée sur une nouvelle approche de planification et une volonté ferme d’aller de l’avant.

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Plan de développement 2026-2030 : l’immobilier public au cœur de la stratégie du ministère des Domaines de l’État

Von: walid
22. August 2025 um 10:57

Le rapport sur la politique publique du ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières inscrit dans le cadre du plan de développement quinquennal 2026-2030 devrait refléter la nouvelle approche sur laquelle travaille le département ministériel afin de valoriser le rôle social et économique de l’immobilier de l’Etat, a souligné jeudi le ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières Wajdi Hedhili.

Il a ajouté, lors de sa présidence d’une réunion consacrée à l’examen du rapport sur la politique publique soumis au département ministériel des domaines de l’Etat, dans le cadre de la préparation du plan de développement pour la période 2026-2030, que cette étape vise à accélérer la réalisation de projets liés à diverses installations publiques et également à régler les situations immobilières dans le but d’introduir un certain nombre de propriétés dans le cycle économique.

La réunion a examiné le rapport avant de le transférer au ministère de l’Économie et de la Planification, en présence des cadres du ministère et des structures d’intervention, afin d’établir une approche participative dans la préparation du rapport.

Au cours de la réunion, Hedhili a examiné la grande stratégie de son département ministériel pendant la période du plan, qui a été établie dans le cadre de la politique générale de l’État dans les domaines sociaux et économiques et d’une manière qui répond aux exigences de développement local, régional et interrégional.

Les participants ont examiné les textes juridiques et réglementaires sur lesquels le ministère travaille et des propositions pour simplifier les procédures dans divers domaines de son intervention afin d’augmenter encore le rythme de réalisation tout en fixant des objectifs qui seront incarnés pendant la période du plan de développement selon des normes qui assurent un suivi et une évaluation périodique pour garantir l’efficacité du travail administratif.

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A Séville, la Tunisie plaide pour une refonte du système financier international

A l’occasion de la 4e Conférence des Nations unies sur le financement du développement (FfD4), tenue à Séville du 30 juin au 3 juillet, la Tunisie a appelé à un changement profond des mécanismes de gestion de la dette et de coopération économique internationale.

Présente à Séville aux côtés de la Cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri, la ministre des Finances, Michket Slama Khaldi, a porté la voix de la Tunisie lors des débats sur les défis de financement auxquels font face les pays à revenu faible ou intermédiaire.

A l’issue de la conférence, elle a réaffirmé, dans une déclaration à l’agence TAP, l’ambition de la Tunisie de renforcer ses partenariats économiques dans un cadre multilatéral renouvelé, plus équitable et plus adapté aux réalités actuelles.

Le temps fort de la participation tunisienne s’est déroulé le 2 juillet, lors d’une table ronde de haut niveau consacrée à la dette souveraine et à sa soutenabilité. La ministre y a insisté sur la nécessité de repenser l’architecture mondiale de la dette pour qu’elle devienne un véritable levier de développement, et non plus un poids qui étouffe la croissance.

Convertir la dette en projets, plutôt qu’en charges

Dans son intervention, Michket Slama Khaldi a plaidé pour une transformation des approches traditionnelles de l’endettement, appelant à privilégier les mécanismes de conversion de dette en projets de développement, à explorer de nouvelles formes de gestion de la dette et à orienter les flux financiers vers des projets structurants.

Revenant sur le cas tunisien, la ministre a indiqué que le niveau d’endettement du pays a été stabilisé à environ 80% du PIB, tout en insistant sur la nécessité d’une approche qualitative de la dette. Pour la Tunisie, la dette est soutenable si elle permet de générer de la richesse, de créer des emplois et de financer des transitions économiques durables. Cette position fait écho aux constats formulés par plusieurs dirigeants présents à Séville.

Pour une coopération internationale plus équitable

En marge de la conférence, la délégation tunisienne a réitéré son souhait de renforcer la coopération économique internationale, dans un contexte marqué par le recul de l’aide au développement et la montée des pressions budgétaires dans de nombreux pays.

La Tunisie a notamment plaidé pour une meilleure mobilisation des ressources publiques à travers des instruments innovants et équitables, en particulier dans le domaine de la finance climatique et de la gestion des budgets nationaux.

La Conférence FfD4, qui a réuni chefs d’État, ministres, économistes et représentants d’organisations internationales, a clos ses travaux le 3 juillet. Un large consensus s’est dégagé sur l’urgence de réformer le système financier mondial, en faveur d’un développement plus inclusif, plus résilient et plus durable.

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A Séville, Sarra Zaafrani Zenzri renforce les alliances pour le développement durable

La Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, est rentrée mardi soir à Tunis, après avoir pris part aux travaux de la 4e Conférence internationale sur le financement du développement, qui se tient du 30 juin au 3 juillet à Séville, dans le sud de l’Espagne.

Durant cette rencontre de haut niveau, la responsable tunisienne a enchaîné les entretiens bilatéraux avec plusieurs dirigeants et partenaires internationaux. Elle s’est notamment entretenue avec le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani, les Premiers ministres portugais Luis Montenegro, palestinien Mohamed Mustapha, égyptien Mustapha Kamel Madbouli, et algérien Nadir Larbaoui, ainsi qu’avec la présidente de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), Odile Renaud–Basso.

Cette conférence marque une étape importante, dix ans après le Programme d’action d’Addis-Abeba. Les délégations participantes ont adopté, dès la première journée, l’Engagement de Séville, un nouveau cadre global visant à mobiliser les financements nécessaires au développement durable. Estimés à 4 000 milliards de dollars par an, ces besoins restent en grande partie insatisfaits, notamment dans les pays du Sud.

Cet engagement, conclu le 25 juin 2025 par l’ensemble des États membres de l’ONU – à l’exception des États-Unis – ambitionne de relancer les efforts mondiaux en matière de développement inclusif et équitable, dans un contexte international marqué par des défis économiques, sociaux et climatiques croissants.

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