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Finance durable : Amen Bank se bat pour réduire l’écart dans la transition énergétique

26. Juni 2025 um 09:45

Amen BANKAvec 47 MW de projets solaires financés, une avancée stratégique sur les lignes vertes internationales et un portefeuille en expansion vers les prêts durables, AMEN BANK confirme sa position de chef de file bancaire sur le créneau de la transition écologique en Tunisie. 

L’Amen Bank a activement participé au cinquième appel à projets solaires lancés par les pouvoirs publics. La banque a financé 35 centrales photovoltaïques, représentant une puissance cumulée de 47 MW. Un volume qui correspond à 24 % de la capacité totale autorisée (200 MW), ce qui en fait la première en termes de parts de marché sur ce segment.  La production annuelle estimée à près de 87 GWh équivaut à la consommation d’une ville de 45 000 habitant traduisant un impact concret et mesurable en matière d’indépendance énergétique et de réduction d’émissions.

Des reconnaissances nationales et internationales pour la stratégie Amen Bank

En 2024 et 2025, Amen Bank a été sacrée « Meilleure Banque Verte en Tunisie » par Global Banking & Finance Review. Sacrée en 2022, lors de la WENERCON, grande messe du secteur, par le prix du meilleur projet énergétique, elle a été la première à décaisser les fonds SUNREF (cofinancement européen pour l’efficacité énergétique) et a été sélectionnée par l’USAID comme partenaire bancaire exclusif du programme Power Tunisia, un dispositif orienté vers le financement de PME durables.

“Amen Bank confirme sa position de chef de file bancaire sur le créneau de la transition écologique en Tunisie.”

 

La feuille de route 2025–2027 avec pour fer de lance du concret !

Pour consolider son positionnement de banque engagée dans la transition énergétique et le développement durable, Amen Bank a programmé de généraliser les Corporate PPA (Power Purchase Agreements) pour l’autoconsommation industrielle, d’accompagner les producteurs indépendants (IPP) dans les futurs appels d’offres et d’émettre des obligations vertes afin de lever des fonds à grande échelle pour des projets exclusivement durables.

La banque est aussi décidée à développer une offre diversifiée de prêts responsables, incluant les Sustainability Linked Loans (SLL), les prêts verts, les crédits à impact ou encore les fonds de décarbonation. Elle déploie aujourd’hui un panel de financements verts provenant d’institutions européennes et multilatérales, ciblant particulièrement les PME, catalyseurs de la croissance économique locale.

La ligne KfW de 140 M€ destinée aux TPME tunisiennes et gérée par l’Amen Bank, finance les crédits de gestion, les fonds de roulement et les investissements et ce jusqu’à 2 MD par opération sur une durée de 7 ans, dont 1 an de différé.  Le taux d’intérêt est indexé sur le bailleur ainsi que la couverture de change.

“Bonifications pour les entreprises dirigées par des femmes et celles actives dans l’économie verte.”

 

La ligne de financement BIRD de 114 M€ provenant de la Banque mondiale vise les PME viables, classées 0 ou 1 (hors restructuration de dette avant 2019). Elle peut œuvrer à la consolidation du crédit jusqu’à 1,5 M TND (70 % du coût du projet) mais aussi être orientée vers des crédit investissement qui peuvent atteindre jusqu’à 15 M TND pour un seul projet remboursable sur 12 ans et au TMM + 3 %.

Les femmes entrepreneures avantagées !

Des bonifications sont prévues pour les entreprises dirigées par des femmes, situées en zones défavorisées ou actives dans l’économie verte.  Ces entrepreneures peuvent bénéficier de la ligne BEI de 170 M€ orientée vers les PME leur offrant un financement jusqu’à 12,5 M€ (ou équivalent TND).  Conjuguée aux financements suscités, un appui technique de 3 M€ est inclus pour assurer la conformité sociale et environnementale des projets.

Une attention particulière aux secteurs verts, sociaux et agricoles

Amen Bank propose également des mécanismes de financement adaptés à des secteurs spécifiques :  la ligne PRASOC vert pour les PME et TPME opérant dans l’agriculture, l’économie sociale et solidaire (ESS), le crédit agricole : jusqu’à 2 M TND (12 ans, 5 ans de grâce), le crédit ESS : jusqu’à 300 000 TND (7 ans, 2 ans de grâce) avec un taux fixe de 8 % ainsi que la ligne ADAPT de 25 M€, un Fonds d’appui à la transition écologique dans les secteurs agricoles, halieutiques et ruraux avec des subventions de 3 000 à 70 000 €, plafonnées à 16 % du coût total des projets. Ce dispositif s’étend jusqu’en mars 2028.

En associant ces outils financiers autour d’une vision intégrée, Amen Bank, ne se contente pas de verdir ses portefeuilles : elle crée un écosystème bancaire durable centré sur la performance, la transparence et la création de valeur.

Amel Belhadj Ali

Chiffres clés

  • 47 MW — Puissance cumulée des centrales photovoltaïques financées par Amen Bank.
  • 24 % — Part de marché d’Amen Bank dans les projets solaires tunisiens.
  • 87 GWh — Production annuelle estimée des projets financés, équivalant à la consommation de 45 000 habitants.
  • 140 M€ — Ligne de financement KfW pour les TPME tunisiennes gérée par Amen Bank.
  • 170 M€ — Ligne de financement BEI dédiée aux PME, avec un focus sur les entreprises dirigées par des femmes.

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Agriculture : Pourquoi le stockage des céréales devient une priorité stratégique en Tunisie ?

24. Juni 2025 um 09:40

Silos Stockage Blé CéréalesEnfin le ministère de l’agriculture commence à tirer les enseignements des défaillances qui accompagnent, d’habitude les excédents de production de céréales. Une stratégie vient d’être mise au point pour développer une logistique de stockage pérenne avec comme ultime objectif : améliorer la résilience du pays face aux fluctuations du marché mondial et à leur corollaire les pénuries.

L’actuel ministre l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Ben Cheikh a révélé les trois grands axes autour desquels s’articule  cette stratégie, et ce, lors de sa participation, du 11 au 12 juin 2025 à Londres, au Conseil international des céréales (IGC). Il s’agit de

– l’augmentation des capacités de stockage à hauteur de 120.000 tonnes supplémentaires. A cette fin, l’Office des céréales prévu des investissements de 205 MDT pour construire au cours des deux prochaines années des silos géants à Radés, Sousse et Sfax. Une fois en service, ces infrastructures devraient faire passer à 628 000 tonnes la capacité totale de stockage dont dispose l’Office des céréales dans le pays.

– la conduite d’une étude, en coordination avec les ministères concernés, pour évaluer les besoins réels du pays en blé. Actuellement, la couverture des besoins en céréales par la production locale ne dépasse pas 36 %. Ce faible taux de couverture oblige la Tunisie à recourir massivement aux importations, un défi de plus en plus complexe à relever dans un contexte mondial marqué par les bouleversements géopolitiques, les changements climatiques, les perturbations des chaînes d’approvisionnement et la hausse des prix des intrants et des produits alimentaires.

-le financement des importations de céréales, avec une attention particulière portée au respect des délais contractuels, afin de limiter les retards dans les ports de transit.

Pour notre part nous ne pouvons que saluer cette orientation qui vient consacrer la prise de conscience des vertus de stockage.

ABS 

Chiffres clés

  • 628 000 T — Capacité totale visée de stockage de céréales en Tunisie d’ici 2027
  • 36 % — Part de la production locale dans la couverture des besoins en céréales
  • 205 MDT — Montant de l’investissement pour la construction de nouveaux silos
  • 120 000 T — Capacité supplémentaire prévue via les nouveaux silos
  • 3 villes — Radès, Sousse et Sfax accueilleront les nouvelles infrastructures.

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Livre : Comment dynamiser l’édition en Tunisie et sur le continent africain ?

Von: hechmi
23. Juni 2025 um 17:33

LivresLe 21 juin 2025, l’UNESCO a publié une première cartographie de l’industrie du livre en Afrique, révélant un potentiel économique largement inexploité. Intitulée « L’industrie du livre en Afrique : tendances, défis et opportunités de croissance », cette étude propose une feuille de route pour structurer un secteur stratégique capable de générer jusqu’à 18,5 milliards de dollars de revenus si des réformes clés sont mises en œuvre.

Un aperçu détaillé du secteur en Tunisie

La Tunisie est l’un des pays étudiés dans ce rapport. Le secteur du livre y compte environ 356 maisons d’édition, 3 000 titres publiés en 2023 (dont 75 % en arabe), et quelque 15 000 emplois directs. Le réseau de bibliothèques publiques est vaste – 487 établissements –, mais inégalement réparti, avec une moyenne d’une bibliothèque pour 25 000 habitants. Malgré un tissu éditorial ancien, initié dès la fin du XIXe siècle, le secteur reste peu structuré.

L’État tunisien soutient l’édition à travers plusieurs mécanismes : subventions, exonérations fiscales, prix littéraires et soutien à la lecture publique. Plusieurs ministères interviennent dans la chaîne du livre, notamment les Affaires culturelles, l’Éducation et l’Enseignement supérieur.

Cependant, la distribution reste un maillon faible, avec seulement cinq distributeurs actifs et une vingtaine de librairies physiques selon des sources indépendantes. L’édition numérique demeure marginale, à l’exception de quelques pionniers comme Kawater. En matière de publication, les tirages sont faibles : entre 500 et 3 000 exemplaires pour la littérature, 500 à 1 000 pour les essais et 5 000 pour les livres jeunesse.

Des chiffres contrastés sur les échanges et la lecture

En 2023, la Tunisie a importé pour plus de 10,8 millions USD de livres, contre seulement 1,3 million USD d’exportations, principalement vers l’Égypte, le Sénégal et le Maghreb. La France, l’Égypte et le Liban dominent les pays fournisseurs. Par ailleurs, les habitudes de lecture progressent : 25 % des Tunisiens interrogés déclarent avoir lu au moins un livre en 2023, contre 18 % en 2021.

L’Afrique face à ses défis et opportunités

Au niveau continental, l’Afrique ne pèse que 5,4 % des revenus mondiaux de l’édition. Elle souffre d’un déficit commercial important (597 millions USD d’importations contre 81 millions d’exportations en 2023) et de l’absence de législation spécifique dans 90 % des pays. Pourtant, le potentiel est immense, notamment dans l’édition scolaire, qui représente près de 70 % du marché local. Le rapport appelle à une stratégie concertée pour structurer la filière, favoriser l’accès aux livres et stimuler l’économie du savoir.

Indicateurs clés (x5)

📈 18,5 milliards USD : potentiel estimé de l’industrie africaine du livre.

📚 356 : nombre de maisons d’édition en Tunisie en 2023.

🏛 487 : bibliothèques publiques en Tunisie, soit 4 pour 100.000 habitants.

📉 10,8 millions USD : valeur des importations tunisiennes de livres en 2023.

🔄 1,3 million USD : valeur des exportations tunisiennes de livres la même année.

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Bac 2025 : Sfax en tête du classement régional des réussites

Von: hechmi
23. Juni 2025 um 08:39

BACLe gouvernorat de Sfax se distingue nettement cette année en obtenant les taux de réussite les plus élevés à la session principale du baccalauréat 2025, selon les statistiques officielles publiées dimanche par le ministère de l’Éducation.

En effet, les délégations régionales de l’éducation de Sfax 1 et Sfax 2 occupent respectivement la première et la deuxième place nationale, avec des taux de réussite remarquables atteignant 55,75 % et 54,89 %. Médenine complète ce podium en se plaçant troisième avec 50,75 % de réussite.

La délégation régionale de l’Ariana se hisse à la quatrième place avec un taux de 47,95 %, suivie de près par Mahdia (47,12 %), Tunis 1 (46,85 %), et Sousse en septième position avec 46,68 %.

À l’autre extrémité du classement, les régions ayant enregistré les plus faibles taux de réussite sont notamment Kairouan (31,54 %), Zaghouan (31,19 %), Jendouba (28,26 %), Gafsa (28,02 %) et enfin Kasserine, qui ferme le classement national avec seulement 24,53 % d’élèves admis.

Autre donnée significative : cette année encore, les filles se démarquent largement, représentant plus de 63 % des élèves admis sur l’ensemble des 53 721 candidats reçus.

Pour mémoire, le taux global de réussite à la session principale du baccalauréat 2025 a atteint 37,08 % à l’échelle nationale.

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Bac 2025 : Jihed Rezgani décroche la meilleure moyenne nationale en sciences de l’informatique

Von: hechmi
23. Juni 2025 um 08:31

BACTunis, 22 juin (TAP) – Jihed Rezgani, élève au lycée « La Nouvelle Medina 3 » dans le gouvernorat de Ben Arous, vient de réaliser une performance exceptionnelle en obtenant la meilleure moyenne nationale au baccalauréat 2025, dans la filière Sciences de l’Informatique, avec une note remarquable de 19,53/20.

Interrogé par l’agence TAP, le jeune lauréat n’a pas caché sa surprise, affirmant néanmoins que ce résultat est le fruit d’un travail assidu, régulier et approfondi, mené tout au long de l’année scolaire. « La réussite dépend à la fois d’une discipline personnelle rigoureuse et de l’accumulation de savoirs théoriques et pratiques », a-t-il déclaré.

Passionné par les sciences informatiques, Jihed n’a pas attendu son baccalauréat pour s’investir activement dans ce domaine. Il confie avoir déjà conçu plusieurs applications informatiques, notamment une dédiée à la gestion et à la prise en charge des malades pendant la pandémie de Covid-19, facilitant ainsi le travail des spécialistes.

Son implication active dans divers clubs informatiques lui a permis d’approfondir sa connaissance de ce vaste secteur, d’explorer ses différentes branches, et de développer continuellement de nouvelles compétences scientifiques et techniques.

Reconnaissant, Jihed Rezgani attribue également cette réussite exceptionnelle au soutien constant de sa famille et à l’engagement sans faille du corps enseignant, soulignant leur rôle décisif dans son parcours d’excellence.

À présent, son ambition est de poursuivre ses études supérieures dans une université prestigieuse à l’étranger, spécialisée dans les nouvelles technologies et l’informatique avancée.

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BAC 2025 : Seulement 37% des élèves ont réussi à la session principale

Von: hechmi
23. Juni 2025 um 08:13

BACLa session principale du baccalauréat 2025 en Tunisie affiche un taux de réussite de 37,08 %, selon les derniers chiffres communiqués par le ministère de l’Éducation. Ainsi, sur les 144 863 candidats ayant participé aux épreuves écrites, 53 721 élèves ont obtenu leur diplôme dès cette première session.

Dans le même temps, une proportion significative des candidats, représentant 31,95 %, soit 46 282 élèves, est appelée à passer la session de contrôle. Enfin, 30,52 % des élèves, correspondant à 44 213 candidats, n’ont pas été admis.

Ces chiffres, révélateurs des défis persistants du système éducatif tunisien, mettent en lumière les enjeux liés à l’amélioration du taux de réussite ainsi que la nécessité de soutenir davantage les élèves dans leur préparation aux examens.

Chiffres clés

  • 37,08 % — Taux de réussite au Bac dès la session principale.
  • 46 282 élèves — Candidats ajournés appelés à passer la session de contrôle.
  • 44 213 élèves — Nombre d’élèves refusés, représentant 30,52 % du total des candidats.

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QNB Revue Economique : La Chine devrait faire preuve de résilience face aux chocs du commerce mondial 

Von: hechmi
22. Juni 2025 um 19:19

L’année a commencé sur une note positive pour la Chine, portée par un retournement du sentiment dans le secteur privé, sous l’effet d’un mélange de politiques économiques plus favorables, de l’optimisme autour des capacités du pays en matière d’intelligence artificielle (IA), et d’une stabilisation de l’activité manufacturière. Ce rebond intervient après plusieurs années de désengagement des investisseurs et de croissance volatile, marquées par les séquelles du secteur immobilier, la rigueur réglementaire, un soutien budgétaire limité, et le traumatisme des confinements stricts liés à la pandémie.

Cette amélioration de la conjoncture et du sentiment s’est traduite par une activité économique renforcée et des révisions haussières constantes des perspectives de croissance depuis septembre 2024. Toutefois, les perspectives macroéconomiques mondiales ont été brutalement bouleversées en février, lorsqu’une inflexion radicale de la politique commerciale américaine a été annoncée : le président Trump a dévoilé une hausse massive des droits de douane à l’importation. La Chine a été particulièrement ciblée par les États-Unis, avec des droits équivalents à un embargo, atteignant 140 %, et des possibilités très limitées d’exemptions. Après l’ouverture de négociations bilatérales, ces droits ont été réduits à un niveau plus gérable, mais toujours élevé, de 40 %.

Malgré ce choc majeur, l’économie chinoise semble faire preuve de résilience. Parmi les principales économies, la Chine apparaît comme la moins affectée par les révisions à la baisse des prévisions de croissance depuis le « jour de libération tarifaire » des États-Unis, et ce malgré le fait qu’elle soit, de loin, le plus grand exportateur mondial.

QNB ECOTrois facteurs clés expliquent cette résilience chinoise face au choc tarifaire américain :

  1. Un impact limité des tarifs américains sur la croissance chinoise

Bien que la Chine soit le plus grand exportateur mondial et un acteur central de la production mondiale, l’impact global des tarifs américains sur sa croissance reste très limité. Cela s’explique en grande partie par la baisse relative de l’importance des États-Unis comme destination d’exportation et par la réorientation stratégique de Pékin.

Au début des années 2000, les États-Unis représentaient près de 20 % des exportations chinoises. Ce chiffre est tombé à environ 15 % ces dernières années, ce qui correspond à environ 2,8 % du PIB chinois. En parallèle, la Chine a renforcé ses exportations vers l’Asie du Sud-Est, l’Union européenne, et les pays de l’Initiative la Ceinture et la Route, compensant ainsi les pertes liées au marché américain.

De plus, la contribution des exportations au PIB chinois a fortement diminué, passant de 35 % en 2006 à moins de 20 % aujourd’hui, dans un contexte de réorientation vers la consommation intérieure, l’innovation technologique, et les services. Ces mutations structurelles et la mise en place de stratégies commerciales adaptatives ont contribué à atténuer l’impact macroéconomique des droits de douane et à maintenir l’excédent extérieur du pays.

  1. QNBL’inefficacité des tarifs dans un monde de chaînes de valeur mondiales fragmentées

Les droits de douane sont des instruments peu efficaces dans un environnement de production mondialisé. Le rôle central de la Chine dans les chaînes de valeur mondiales a considérablement réduit l’efficacité de ces mesures protectionnistes.

Contrairement aux échanges bilatéraux d’autrefois, les biens modernes traversent de nombreuses frontières avant d’être finalisés, ce qui rend difficile l’identification de la valeur ajoutée nationale. Les entreprises multinationales s’adaptent rapidement en transférant l’assemblage final vers des pays tiers tout en continuant à utiliser des composants chinois via des mécanismes de transbordement. Ces ajustements surpassent souvent les capacités de contrôle, ce qui réduit considérablement l’impact voulu des barrières commerciales.

Par ailleurs, une part importante des exportations chinoises – notamment les composants critiques pour l’électronique, les machines-outils, ou les produits pharmaceutiques – reste difficile à substituer et demeure essentielle pour les entreprises américaines. Cela réduit la probabilité de relocalisations de production (reshoring) et renforce le statut incontournable de la Chine dans l’industrie mondiale.

  1. La compétitivité prix renforcée par la dépréciation du renminbi (RMB)

La dépréciation du renminbi (RMB), notamment en termes réels effectifs, est venue compenser les effets des tarifs douaniers. Depuis l’escalade du conflit commercial en février, le RMB s’est affaibli face au dollar, mais encore davantage face à un panier élargi de devises, ce qui a entraîné une dépréciation significative du taux de change effectif réel (REER).

Cela a permis de rendre les exportations chinoises plus compétitives sur les marchés non libellés en dollars, favorisant une hausse de leurs parts de marché mondiales malgré les barrières américaines. Cette dépréciation agit comme un stabilisateur automatique de l’économie chinoise, en soutenant la demande externe et en contribuant à maintenir l’excédent commercial, soulignant ainsi les limites des mesures commerciales unilatérales.

Conclusion

Les perspectives de croissance de la Chine pour 2025 restent modérément solides, malgré les tensions commerciales persistantes. Cela s’explique par :

  • la réduction structurelle de la dépendance aux exportations vers les États-Unis,
  • l’inefficacité des droits de douane dans un système de production mondialisé,
  • et le regain de compétitivité prix grâce à la dépréciation du RMB.

Ces éléments ont permis de coussin l’impact des chocs externes majeurs sur l’économie chinoise, confirmant sa capacité à absorber les secousses liées aux politiques commerciales protectionnistes.

QNB Revue Economique

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