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Heute — 03. Juni 2025Haupt-Feeds

Cheikha al Nowais : première femme à prendre les rênes d’ONU tourisme

03. Juni 2025 um 14:17

Cheikha Nasser Al Nowais, dirigeante émiratie expérimentée dans l’hôtellerie internationale, a été élue Secrétaire générale d’ONU tourisme. Elle devient la première femme à occuper ce poste en 50 ans d’histoire de l’organisation. Son mandat débutera en janvier 2026, sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale.

En résumé, ONU Tourisme affiche une croissance robuste du tourisme mondial. De même qu’une gouvernance innovante et inclusive et un engagement fort vers un tourisme plus durable, compétitif et technologiquement avancé. Avec une attention particulière portée à l’Afrique et à l’autonomisation des femmes.
Selon le Baromètre du tourisme mondial d’ONU Tourisme, plus de 300 millions de touristes internationaux ont été enregistrés entre janvier et mars 2025. Soit une augmentation de 14 millions par rapport à la même période en 2024. Ce dynamisme illustre une reprise solide et une tendance positive pour le secteur.

Pour revenir au bilan des réalisations 2018-2025, Zurab Pololikashvili a présenté un rapport détaillé sur les progrès réalisés, notamment :

  • L’amélioration des systèmes de données et l’analyse des grandes tendances touristiques.
  • Le développement de produits touristiques innovants (tourisme rural, gastronomique, sportif, urbain).
  • La promotion des investissements et de l’innovation, y compris l’intégration de l’intelligence artificielle.
  • L’accent mis sur la durabilité en lien avec les Objectifs de développement durable (ODD).
  • Le renforcement de l’éducation et du capital humain via l’Académie en ligne et des partenariats internationaux.
  • L’assistance accrue aux États membres et une gestion optimisée des ressources.

Un nouveau bureau thématique dédié à l’innovation pour l’Afrique a été inauguré à Rabat, au Maroc, en partenariat avec le gouvernement marocain. Ce bureau vise à stimuler le développement touristique africain à travers l’innovation, conformément au Programme d’action 2030 d’ONU Tourisme.

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Mustapha Ferjani annonce des hausses salariales pour les jeunes médecins

03. Juni 2025 um 12:30

Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a indiqué lors de la séance plénière de ce mardi 3 juin 2025 à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) que le salaire d’un jeune médecin effectuant son service national s’élève à 1 450 dinars, dont 1 250 dinars versés par le ministère de la Santé et 200 dinars par le ministère de la Défense.

Il a ajouté que le gouvernement envisage d’augmenter le plafond salarial des médecins résidents à 1 950 dinars, incluant une prime de permanence de 80 dinars. Il a précisé :  » Un médecin résident touche, durant ses deux premières années, 1 794 dinars. »

Cependant, il n’a pas nié que les salaires sont parfois versés avec un certain retard. Entre-temps, le ministre a indiqué que les étudiants en deuxième cycle, à partir de la sixième année, perçoivent un salaire de 1 545 dinars, hors primes de permanence et de garde. Il a également insisté sur le fait que les jeunes médecins bénéficient des rémunérations les plus élevées dans les pays du Maghreb.

Par ailleurs, Mustapha Ferjani a annoncé que son ministère accorde des avantages importants aux médecins exerçant dans les régions intérieures, notamment une prime de permanence pouvant atteindre 600 dinars et un plafond salarial de 3 000 dinars. Il a ajouté que ces médecins ont la possibilité d’exercer une activité privée deux fois par semaine.

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Gestern — 02. Juni 2025Haupt-Feeds

Agir ensemble contre la triple crise planétaire : Climat, biodiversité et pollution

02. Juni 2025 um 17:31

La diplomatie climatique s’impose aujourd’hui comme un levier fondamental pour relever les défis environnementaux mondiaux, notamment face à la triple crise planétaire que représentent le changement climatique, la pollution et la perte de biodiversité. Le thème de cette conférence s’intitule  « Pour une diplomatie environnementale et climatique active au service du développement durable en Tunisie », qui se tient ce lundi 2 juin 2025 à l’Académie diplomatique.

Il s’agit de la triple crise planétaire. Il est essentiel de comprendre comment l’agenda climatique, l’agenda de la biodiversité et celui de la pollution, souvent traités séparément, sont en réalité étroitement liés. Ces trois problématiques peuvent se renforcer positivement lorsqu’elles sont abordées de manière intégrée, mais si elles sont dissociées, elles peuvent aussi engendrer des effets négatifs.

La biodiversité est un thème qui mérite une meilleure compréhension

Dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com,  Céline Moyroud représentante résidente par intérim du Système des Nations Unies en Tunisie estime que tout le monde doit être conscient des impacts du changement climatique, un sujet largement débattu en Tunisie. En revanche, la biodiversité est un thème qui mérite une meilleure compréhension, car sa disparition, non seulement en Tunisie mais partout dans le monde, aurait des conséquences graves sur le développement, l’économie et la santé.

Elle précise dans ce contexte: « Il est donc primordial de considérer la biodiversité comme une composante essentielle du développement durable. Concernant la pollution, la Tunisie a mis cette année un accent particulier sur la gestion des déchets, un domaine dans lequel le PNUD continuera à soutenir le gouvernement, notamment le ministère de l’Environnement. »

Ainsi plusieurs enseignements peuvent être tirés de cette réflexion : L’importance de politiques intégrées qui relient ces trois dimensions : climat, biodiversité et pollution. La nécessité de projets concrets qui avancent sur cette triple crise. À titre d’exemple, nous collaborons avec les ministères de l’Environnement et de l’Énergie sur la biométallisation, une approche innovante qui permet de répondre aux problématiques des déchets et de l’énergie, tout en contribuant à la lutte contre la dégradation des sols.

Enfin, elle souligne  le rôle clé de la diplomatie tunisienne dans la recherche de solutions à cette triple crise planétaire. Les questions liées à la biodiversité, à la pollution et au changement climatique sont encadrées par des conventions internationales auxquelles la Tunisie participe activement. La diplomatie joue un rôle essentiel pour faire entendre la voix de la Tunisie dans ces négociations, mais aussi pour mobiliser les financements verts indispensables, conformément aux engagements pris lors des conférences internationales passées.

Et de conclure: “La Tunisie a un besoin urgent de ces financements pour faire face aux impacts du changement climatique, de la perte de biodiversité et de la pollution sur ses écosystèmes.”

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Vers une diplomatie climatique proactive au service du développement durable

02. Juni 2025 um 16:38

La diplomatie climatique s’impose aujourd’hui comme un levier fondamental pour relever les défis environnementaux mondiaux. Et ce, notamment face à la triple crise planétaire que représentent le changement climatique, la pollution et la perte de biodiversité.

Elle a pour objectif de mobiliser les financements internationaux, de renforcer les partenariats innovants et de faire entendre la voix des pays vulnérables, tels que la Tunisie, sur la scène internationale. C’est ce qu’il ressort de cette demi-journée ayant pour thème : « Pour une diplomatie environnementale et climatique active au service du développement durable en Tunisie », qui se tient ce lundi 2 juin 2025 à l’Académie diplomatique.

Aujourd’hui, les intervenants ont mis l’accent sur l’importance d’élaborer une stratégie nationale unifiée et globale pour coordonner les interventions de toutes les structures nationales à l’international. Ainsi, cette stratégie vise à harmoniser la vision, les efforts, la coordination et la coopération afin de soutenir la politique étrangère tunisienne dans les domaines environnemental et climatique. Elle doit également renforcer les actions diplomatiques à l’étranger pour défendre les intérêts nationaux, que ce soit dans le cadre des relations bilatérales ou de la coopération multilatérale.

Dans ce contexte, la diplomatie climatique a un rôle central à jouer via le renforcement du rôle du ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger. Pour lutter contre les impacts des changements climatiques, plusieurs mesures sont proposées :

  • La création d’une structure permanente dédiée. Il s’agit de mettre en place, au sein du ministère, une unité spécialisée chargée des questions environnementales et climatiques. Cette structure servira de point de contact avec les autres ministères et structures nationales concernées ainsi que  les organisations internationales et conférences spécialisées.

 

  • Il en va de même de l’ intégration d’un axe stratégique qui consiste à inclure, dans le cadre de performance du ministère, un volet dédié à la diplomatie environnementale et climatique, comprenant : un ensemble d’activités et d’actions ciblée et des indicateurs d’efficacité pour mesurer les résultats. Cela permettra de soutenir efficacement les mécanismes diplomatiques dans ce domaine.

 

  • Par ailleurs, un autre élément a été évoqué relatif au coût. D’où l’importance de prévoir des crédits dans le budget du ministère pour financer les activités liées à la diplomatie environnementale et climatique, en cohérence avec la future approche nationale du « budget sensible aux changements climatiques ».

 

  • Au delà des points évoqués, il est d’autant plus important de soutenir la formation continue des diplomates sur les enjeux environnementaux et climatiques, favoriser l’échange d’expériences avec d’autres pays et s’inspirer des meilleures pratiques internationales. Tout en encourageant la recherche et les études en diplomatie climatique à l’Académie diplomatique internationale de Tunis, en créant des unités de formation dédiées pour les nouveaux étudiants en formation initiale.

 

  • De même que d’assurer la présence et la contribution du ministère à toutes les manifestations organisées en Tunisie sur le financement climatique et l’action environnementale.

 

  • En plus d’inclure systématiquement la coopération environnementale et climatique dans les discussions bilatérales lors des rendez-vous diplomatiques importants.

 

  • Et enfin d’inscrire les priorités climatiques et environnementales dans les débats annuels des chefs de missions diplomatiques. Et ce, afin d’évaluer les progrès et de formuler des recommandations pour renforcer la coopération dans ces domaines. Ce sont les principales recommandations évoquées.

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Habib Abid revient sur l’importance d’une stratégie pour faire face au changement climatique

02. Juni 2025 um 14:53

La Tunisie, fortement impactée par le changement climatique, agit collectivement pour relever ce défi, notamment via une diplomatie climatique renforcée. Elle est soulignée lors d’une demi-journée dédiée à l’environnement et au climat à l’académie diplomatique.

Le ministre de l’Environnement, Habib Abid, a rappelé que la Tunisie a été parmi les premiers pays à ratifier la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et l’Accord de Paris, démontrant son engagement à la lutte globale contre le changement climatique.

Depuis la ratification de l’Accord de Paris, la Tunisie a élaboré une première contribution déterminée au niveau national (CDN) en 2015, visant une réduction de 41 % de son intensité carbone d’ici 2030, puis une CDN actualisée en 2021 avec un objectif renforcé à 45 % de réduction. Cette stratégie mise sur l’efficacité énergétique, le développement des énergies renouvelables et un développement économique durable, notamment dans l’industrie, l’agriculture, l’eau et la gestion des déchets.

En 2022, la Tunisie a aussi défini une stratégie bas-carbone et résiliente au changement climatique à l’horizon 2050, cadre d’action à long terme pour son développement durable. Le ministère travaille à renforcer la gouvernance nationale climatique par la mise en place d’un cadre juridique et institutionnel, incluant les obligations de transparence et de reporting prévues par l’Accord de Paris. Sur le plan international, la Tunisie participe activement aux négociations climatiques, avec une forte délégation à la COP 29 et prévoit un pavillon national à la COP 30 pour mieux valoriser ses priorités et attirer des investissements climatiques.

En septembre 2025, une conférence internationale d’investissement climatique sera organisée pour présenter le plan d’investissement de la CDN 3.0 (2026-2030). Ainsi, la Tunisie conjugue actions internes et diplomatie climatique multilatérale pour faire face aux enjeux climatiques majeurs qui la touchent, dans un contexte de vulnérabilité accentuée par le changement climatique.

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Mohamed Ali Nafti : « Placer la diplomatie tunisienne au service d’un avenir plus résilient et plus durable »

02. Juni 2025 um 12:19

La diplomatie climatique est devenue un levier essentiel pour relever les défis environnementaux mondiaux, en particulier face à la triple crise planétaire que constituent le changement climatique, la pollution et la perte de biodiversité. Elle vise à mobiliser les financements internationaux, à renforcer les partenariats innovants et à porter la voix des pays vulnérables comme la Tunisie sur la scène internationale.

En articulant les priorités nationales avec les engagements globaux, la diplomatie climatique permet de défendre les intérêts vitaux des États tout en promouvant une solidarité climatique fondée sur la justice et la responsabilité partagée. C’est un outil stratégique indispensable pour accélérer la transition écologique, protéger les écosystèmes et garantir un développement durable inclusif. C’est ce qui ressort de cette demi-journée ayant pour thème: « Pour une diplomatie environnementale et climatique active au service du développement durable en Tunisie » qui se tient ce lundi 2 juin à l’Académie diplomatique.

Lors de son allocution, le ministre des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger Mohamed Ali Nafti, a souligné que la thématique qui nous rassemble aujourd’hui est d’une urgence indéniable : la triple crise planétaire – changement climatique, pollution et perte de biodiversité – menace non seulement notre planète, mais aussi l’avenir même de l’humanité. Elle fragilise les bases écologiques de notre existence, déstabilise les écosystèmes et compromet notre sécurité collective.

Il précise dans ce contexte que la  Tunisie, loin d’être épargnée, se trouve en première ligne. Evoquant la raréfaction de l’eau, les sécheresses prolongées, la désertification, la montée du niveau de la mer, la dégradation des terres agricoles, la pollution urbaine et marine, ainsi que la disparition accélérée de certaines espèces, ne sont plus des menaces hypothétiques. Elles sont déjà présentes, palpables, et leurs effets cumulés exacerbent les défis socio-économiques tout en mettant en péril la résilience de notre modèle de développement.  »

Ces constats rappellent, selon ses dires  plus que jamais, l’urgence d’agir, tant collectivement qu’individuellement.

Face à ces enjeux, il part du constat que la Tunisie a engagé des réformes ambitieuses. Tout en ajoutant : « Nous avons adopté une Stratégie Nationale de Transition Écologique pour 2035/2050, élaboré une Stratégie et un Plan d’action pour la biodiversité, et sommes en train de finaliser une Contribution Déterminée au niveau National (CDN 3.0) qui actualisera de manière ambitieuse nos engagements dans le cadre de l’Accord de Paris. Ces efforts s’appuient sur des politiques publiques transversales, des plans sectoriels d’adaptation et d’atténuation, ainsi que sur la promotion de l’économie circulaire.
Cependant, il est essentiel de rester lucides : l’ambition ne suffit pas sans les moyens nécessaires. »

Il rappelle que le coût estimé de la mise en œuvre de notre CDN s’élève à près de 19,4 milliards de dollars, dont une part importante dépend d’un soutien financier international. Or, l’accès aux financements climatiques reste complexe, lent et difficile, freinant la mise en œuvre rapide et efficace de nos stratégies.

Selon lui, la Tunisie s’emploie activement à lever ces obstacles. Elle finalise actuellement une Stratégie nationale de financement de la biodiversité et s’apprête à accueillir, en septembre prochain, une conférence sur l’investissement climatique pour mobiliser acteurs publics et privés autour des enjeux financiers de la transition écologique. Malgré ces efforts, les besoins demeurent largement supérieurs aux ressources disponibles.

Et de poursuivre : « C’est pourquoi la diplomatie joue un rôle accru et crucial pour faciliter l’accès aux financements internationaux et mobiliser des partenariats innovants. Cette action tous azimuts est indispensable pour faire face aux effets de la triple crise planétaire, en portant haut les priorités climatiques et environnementales de la Tunisie dans ses plans d’action et ses relations avec ses partenaires et pays amis.

La diplomatie, en ce sens, est l’instrument par excellence pour défendre les intérêts vitaux du pays, tout en constituant un levier pour un développement économique et social inclusif.

Nous devons promouvoir une diplomatie climatique et environnementale plus active, qui élève la voix de la Tunisie sur la scène internationale, afin de défendre une solidarité climatique réelle, fondée sur le principe de responsabilité commune mais différenciée. Nous plaidons, au nom de la justice climatique, pour que les engagements pris depuis la COP15 de 2009 soient pleinement honorés, comme nous l’avons réaffirmé lors du Sommet de l’avenir, du débat général de la 79e session de l’Assemblée générale, et lors de la réunion de haut niveau sur les menaces existentielles liées à l’élévation du niveau de la mer tenue à New York en septembre dernier. »

Il convient de rappeler que la COP29 a fixé un objectif ambitieux : tripler le financement climatique à 300 milliards de dollars par an d’ici 2035. Cet effort doit être concrétisé rapidement, de manière transparente et équilibrée entre atténuation et adaptation.

Et de conclure : « Dans quelques jours, à Nice, lors de la 3e Conférence des Nations Unies sur l’Océan, nous plaiderons également pour des résultats tangibles et des actions concrètes. Il est impératif de mobiliser les financements nécessaires pour préserver et exploiter durablement les océans, mers et ressources marines, soutenir le développement d’une économie bleue, et œuvrer à la conclusion d’un accord international renforçant la gouvernance des océans, à l’image de l’Accord de Paris pour le climat. Ensemble, faisons de cette conférence un moment fort de réflexion et d’engagement, pour placer la diplomatie tunisienne dans sa dimension environnementale au cœur de la réponse à la triple crise planétaire, au service d’un avenir plus résilient, plus juste et plus durable au profit de l’humanité entière. »

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Mohsen Ghrissi à la tête du Conseil des ingénieurs

02. Juni 2025 um 08:41

Mohsen Gharsi prend la relève de Kamel Sahnoun à la tête du Conseil de l’Ordre des ingénieurs tunisiens, une institution appelée à jouer un rôle central dans le développement du secteur et la défense des intérêts de ses membres.

Le mandat de Kamel Sahnoun a été marqué par plusieurs avancées majeures, notamment en matière de régulation de la profession, d’amélioration des conditions de travail des ingénieurs, ainsi que de leur participation accrue aux politiques publiques.

Le nouveau doyen devra désormais relever de nombreux défis, parmi lesquels la valorisation du rôle de l’ingénieur dans un contexte économique complexe, la modernisation des formations et l’amélioration de l’employabilité des jeunes diplômés.

En outre, lLa composition complète du bureau du Conseil de l’Ordre a également été dévoilée. Voici la nouvelle composition du bureau du Conseil de l’Ordre après la tenue de la première réunion :

 

  • Doyen : Mohsen Gharsi;
  • Vice-doyen : Lotfi Harathi;
  • Secrétaire général : Lotfi Khemari;
  • Trésorier :  Fethi Yahiaoui;
  • Secrétaire général adjoint :  Moez Marzouki;
  • Trésorier adjoint : Ali Mahjoub Karout.

Cette composition fait suite à la tenue de la première réunion officielle du bureau du Conseil élu, qui a été consacrée à la répartition des tâches et à l’approbation de l’organisation du travail pour la prochaine mandature.

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Bac 2025 : plus de 151 000 candidats, de 17 à 74 ans !

02. Juni 2025 um 08:27

Ils sont plus de 151 800 élèves à entamer ce lundi 2 juin 2025 les épreuves de la session principale du baccalauréat 2025, qui se poursuivront les 3, 4, 9 et 11 juin. Les résultats seront annoncés le 24 juin.

Selon le calendrier du ministère de l’Éducation, les épreuves de la session de rattrapage auront lieu les 30 juin, 1er, 2 et 3 juillet prochains, avec une publication des résultats prévue le 13 juillet.

Il convient de noter que les candidats au baccalauréat 2025 se répartissent ainsi : 125 515 dans des établissements publics, 18 351 dans des établissements privés, et 7 942 en tant que candidats libres. La proportion de filles parmi les candidats atteint 62 %, contre 38 % pour les garçons.

Enfin, si l’on peut s’étonner de l’âge des candidats, ce n’est pas la « maladie d’amour de Michel Sardou, qui « court dans le cœur des enfants de 7 à 77 ans « , mais bien le courage de se présenter aux épreuves à 74 ans, âge du plus âgé des candidats, tandis que le plus jeune a 17 ans.

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Helvetic Airways inaugure une nouvelle liaison directe entre Berne et Monastir

31. Mai 2025 um 16:50

La compagnie suisse Helvetic Airways lance une liaison directe hebdomadaire entre Berne et Monastir, opérée chaque vendredi jusqu’au 10 octobre 2025 à bord d’un Embraer 190 de 110 sièges. Cette nouvelle route renforce significativement la connectivité entre la Suisse et la Tunisie, un marché touristique en plein essor.

Mélanie Lefebvre, Directrice Générale de TAV Tunisie, a souligné que cette ouverture s’inscrit dans une stratégie visant à diversifier les marchés et à faciliter l’accès aux régions touristiques tunisiennes, offrant ainsi plus d’options aux tour-opérateurs suisses, français et allemands.

De son côté, Hakim Chemam, Directeur Général de Stars Airlines Services, représentant Helvetic Airways en Tunisie, a mis en avant la forte demande suisse et l’importance de ce partenariat pour accueillir les voyageurs suisses et la diaspora tunisienne.

Ce partenariat entre TAV Tunisie, Helvetic Airways et Stars Airlines Services illustre une volonté commune de renforcer l’attractivité de la Tunisie comme destination touristique de choix, tout en garantissant une expérience de voyage de qualité. Cette nouvelle liaison directe ouvre de belles perspectives pour dynamiser le tourisme tunisien et développer les échanges entre la Suisse et la Tunisie.

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Tunisie, Égypte et Algérie renforcent leur coopération pour la stabilité en Libye

31. Mai 2025 um 15:56

Mohamed Ali Nafati, ministre des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger, a participé, aux côtés de Badr Abdel Aati, ministre égyptien des Affaires étrangères, de la Migration et des Égyptiens à l’étranger, ainsi que de Ahmed Attaf,ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines algérien, à une réunion ministérielle consultative sur la Libye dans le cadre de la relance du mécanisme tripartite des pays voisins.

À cette occasion, selon le communiqué du ministère des affaires étrangères Mohamed Ali Nafti a réaffirmé la position constante de la Tunisie en faveur du dialogue libyen-libyen afin d’aboutir à une solution politique consensuelle entre les frères libyens, sous l’égide et avec le soutien des Nations Unies, prenant en compte les intérêts du peuple frère libyen et répondant à ses aspirations en matière de sécurité, de stabilité et de développement, loin de toute ingérence étrangère. Cela traduit une nouvelle fois la volonté de la Tunisie de s’engager activement dans toutes les initiatives, mécanismes et voies visant à promouvoir un règlement politique durable et global en Libye.

Le communiqué conjoint issu de la réunion ministérielle tripartite est le suivant :

Dans le cadre des liens historiques qui unissent la République arabe d’Égypte, la République tunisienne, la République algérienne démocratique et populaire à l’État frère de Libye, et partant de la volonté sincère des hautes autorités égyptiennes, tunisiennes et algériennes, les ministres des Affaires étrangères des trois pays ont tenu une réunion au Caire le 31 mai 2025 dans le cadre de la relance du mécanisme tripartite des pays voisins, afin d’examiner les derniers développements en Libye et de promouvoir la solution politique souhaitée.

Face aux développements graves en Libye et à la situation sécuritaire à Tripoli, les ministres ont renouvelé leur appel à toutes les parties libyennes pour qu’elles fassent preuve de la plus grande retenue et cessent immédiatement toute escalade, afin de garantir la sécurité du peuple frère libyen.

Les ministres ont souligné l’importance de placer les intérêts du peuple frère libyen au premier plan, de préserver ses ressources et ses biens, et d’atteindre un consensus entre toutes les parties libyennes, sous la supervision et le soutien des Nations Unies et avec l’appui des pays voisins, afin de mettre fin à la division et de faire avancer le processus politique en Libye vers l’unification des institutions et la tenue simultanée des élections parlementaires et présidentielles.

Les ministres ont insisté sur la nécessité d’accélérer la résolution de la crise libyenne et de mettre fin à la division politique afin d’éviter une escalade supplémentaire, la propagation de la violence et du terrorisme, ainsi que l’élargissement du conflit, affirmant que la sécurité de la Libye est indissociable de celle des pays voisins.

Ils ont confirmé que la propriété du processus politique doit appartenir pleinement aux Libyens, et que la solution politique doit être libyenne-libyenne, issue de la volonté et du consensus de toutes les composantes du peuple frère libyen, avec le soutien des Nations Unies, en tenant compte des intérêts de tous sans exclusion.

Les ministres ont réaffirmé leur rejet de toute forme d’ingérence étrangère en Libye qui pourrait attiser les tensions internes et prolonger la crise, menaçant ainsi la sécurité et la stabilité en Libye et dans les pays voisins. Ils ont également souligné la nécessité de poursuivre le soutien aux efforts du Comité militaire conjoint (5+5) pour consolider le cessez-le-feu en vigueur, le retrait de toutes les forces étrangères, combattants étrangers et mercenaires dans un délai déterminé, ainsi que la réunification des institutions militaires et sécuritaires, en parfaite harmonie avec les démarches en cours dans les cadres onusiens, africains, arabes et méditerranéens.

Les ministres ont convenu de poursuivre la coordination entre les trois pays et les Nations Unies pour évaluer la situation en Libye, échanger des points de vue sur l’avenir politique libyen et coopérer pour assurer la sécurité, la stabilité et le développement dans la région.

Les ministres des Affaires étrangères de Tunisie et d’Algérie ont exprimé leurs sincères remerciements à l’Égypte pour l’accueil de cette réunion à un moment aussi crucial, ainsi que pour son hospitalité. Ils ont souligné la nécessité de tenir des réunions régulières du mécanisme tripartite, le prochain sommet ministériel devant se tenir en Algérie, puis en Tunisie avant la fin de l’année en cours.

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Aïd 2025 : La crise du mouton, entre boycott et flambée des prix

31. Mai 2025 um 14:49

En mai 2025, la demande des Tunisiens pour l’achat des moutons de l’Aïd s’est révélée très faible, voire extrêmement réduite. C’ est ce qu’a révélé  Ahmed Amiri, président de la chambre syndicale nationale des bouchers sur les ondes de Mosaique fm ce samedi 31 mai 2025. 

En moyenne, sur cinquante personnes entrant dans le marché, une seule achète un mouton pour la fête. Ahmed Amiri a interprété cette réaction des consommateurs tunisiens comme une forme de boycott et une protestation contre la hausse excessive des prix, les tarifs exorbitants des moutons et le manque de points de vente pour se procurer les bêtes destinées au sacrifice.

Toutefois, il a noté un intérêt marqué des citoyens pour l’achat de viande de mouton roumain dans plusieurs régions, notamment dans les gouvernorats de Sfax, Bizerte, Le Kef, Sousse et dans la région de Béni Khalled. Absence de moutons à la Société des Viandes malgré les appels à la coopération Ahmed Amiri a également précisé que les prix des moutons de l’Aïd oscillent entre 1700 et 1800 dinars dans plusieurs points de vente, alors que les consommateurs recherchent des moutons dont le prix ne dépasse pas 700 à 800 dinars.

Il a estimé que le prix du kilogramme de viande d’agneau atteint 21 900 dinars dans les marchés ouverts au public. Il a souligné que le retard dans l’ouverture des points de vente, qui aurait dû être organisé au moins deux mois avant l’Aïd au lieu d’une semaine seulement comme cette année, a contribué à la baisse de la demande pour l’achat des moutons.

Enfin, il a rappelé que la Société des Viandes a mené plusieurs consultations et envoyé de nombreuses correspondances à l’Union et au Syndicat des agriculteurs, offrant aux éleveurs la possibilité d’installer leurs moutons.

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IACE : 47 % des Tunisiens privilégient le paiement en espèces

30. Mai 2025 um 12:24

Depuis le 02 février 2025, la Tunisie a instauré une réforme significative visant à encadrer strictement l’utilisation des chèques, dont l’objectif est de  transformer en profondeur les pratiques de paiement dans le pays.

Des mois plus tard, l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprise (IACE) vient de publier une nouvelle enquête ce vendredi 30 mai 2025 révélant des changements notables dans les comportements des consommateurs tunisiens, ainsi que les premières répercussions économiques.

De ce fait, l’IACE a réalisé une enquête auprès de 1100 utilisateurs réguliers de chèques (principalement entre 30 et 50 ans) et de niveau de revenus (essentiellement entre 1000 et 3000 dinars tunisiens), a permis de recueillir des données précises sur la perception des usagers, leurs adaptations et les tendances émergentes.

IACE : 72 % des chèques n’étaient pas utilisés comme moyen de paiement immédiat

L’enquête a mentionné qu’avant la réforme, 72 % des chèques étaient utilisés non pas comme moyen de paiement immédiat, mais comme un instrument de paiement différé ou de garantie. Ce qui fait que le chèque servait ainsi de mécanisme de crédit informel, notamment pour l’achat de biens semi-durables et durables, contribuant à soutenir une demande potentiellement inflationniste. Cette pratique s’éloignait largement de la fonction légale du chèque, qui est un moyen de paiement à vue. Même parmi les consommateurs à hauts revenus (plus de 5000 DT), environ deux tiers recouraient au chèque pour des paiements échelonnés ou comme garantie.

Par ailleurs, un mois après la mise en place de la réforme, le paiement en espèces reste dominant, représentant 47 % des transactions. Les virements bancaires et les lettres de change, chacun à hauteur de 16 %, occupent la première place parmi les paiements scripturaux.

En revanche, l’adoption du  » nouveau chèque » est faible, avec seulement 7 % d’utilisation. Ce qui souligne la nécessité d’un accompagnement et d’une simplification des procédures. La carte bancaire représente 14 % des paiements; tandis que la domiciliation bancaire reste marginale (0,4 %).

Près de la moitié des répondants (47 %) ont déclaré avoir rencontré des difficultés pour effectuer certains paiements depuis la réforme, au moins « parfois ». Ces obstacles traduisent une période d’ajustement complexe pour une partie importante de la population.

La réforme a eu un impact notable sur les intentions d’achat o où 29 % des sondés ont renoncé ou reporté un achat prévu. Ces achats différés étaient majoritairement des montants élevés, dépassant 1500 dinars pour 78 % des cas concernés.

Les classes moyennes, dont les revenus se situent entre 1000 et 3000 DT, ont été particulièrement affectées, avec 88 % d’entre elles ayant renoncé à un achat. Cette dépendance au chèque comme moyen de paiement différé risque de peser sur des secteurs clés tels que l’électroménager, l’ameublement ou la santé. Pour les achats importants qui ont tout de même été réalisés, les consommateurs ont privilégié le cash (57 %), la carte bancaire (23 %) et la lettre de change (20 %).

Toutefois, la question essentielle est de savoir son impact sur l’inflation et la valeur ajoutée du commerce? A cette interrogation, l’enquête a fait savoir qu’en limitant la possibilité d’acheter sans disposer immédiatement des fonds, la réforme a contribué à une baisse de la consommation de certains biens. Ce qui a eu pour effet de ralentir l’inflation dans des secteurs historiquement liés au paiement par chèque, tels que l’habillement, le mobilier et les équipements électroniques.

Il convient de noter que selon les données de l’Institut National de la Statistique (INS), l’inflation a baissé atteignant 5,7%, entrainant une baisse de l’intention d’achat qui pourrait expliquer en partie la diminution de 0,87 % de la valeur ajoutée du secteur du commerce entre le quatrième trimestre 2024 et le premier trimestre 2025.

Face à ces transformations, les consommateurs manifestent un fort intérêt pour les solutions de paiement modernes : 58 % se disent attirés par les paiements mobiles; tandis que 34 % privilégient les cartes à débit différé. Ces tendances signalent une transition progressive vers des moyens de paiement plus digitaux et flexibles.

La réforme sur l’usage des chèques marque une étape importante vers une meilleure régulation des moyens de paiement. Toutefois, la transition s’avère rapide mais inégale, avec une partie de la population confrontée à des difficultés qui pourraient conduire à une exclusion financière.

Pour accompagner cette mutation, l’étude recommande plusieurs mesures clés :

  • Réviser la réglementation des moyens de paiement alternatifs pour les rendre plus accessibles et attractifs.
  • Renforcer l’inclusion numérique afin de faciliter l’adoption des solutions digitales.
  • Mener des campagnes pédagogiques ciblées pour sensibiliser et former les usagers.
  • Mettre en place des dispositifs transitoires pour soutenir les populations vulnérables durant la période d’adaptation.
  • Assurer un suivi continu des usages afin d’ajuster les politiques en fonction des évolutions observées.

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Festival de musique et de gastronomie pakistanaises : un pont culturel à Tunis

28. Mai 2025 um 21:43

Dans le cadre du renforcement des liens culturels entre la Tunisie et le Pakistan, l’Ambassade de la République islamique du Pakistan à Tunis a organisé un festival célébrant la musique et la gastronomie pakistanaises. Et ce à l’occasion du 67e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Tunisie et le Pakistan.

Cet événement s’est tenu le mercredi 28 mai 2025, de 18h30 à 21h00, au Centre du Palais Saïd des Arts, de la Culture et des Lettres, offrant une soirée haute en couleurs et en saveurs.

Au programme

Le groupe pakistanais Sawaal, qui mêle rock et musique soufie.
Des spécialités culinaires préparées par le chef pakistanais Mohammed Razaq.
Une touche tunisienne avec l’artiste Haitham El Hadiri et ses chants soufis

Au-delà des aspects économiques, la coopération culturelle et sociale occupe une place centrale dans les relations bilatérales entre la Tunisie et le Pakistan. Les échanges de visas, bien que limités (environ 1 000 visas délivrés à des Pakistanais pour la Tunisie et 200 Tunisiens ayant visité le Pakistan en 2024), témoignent d’un intérêt grandissant pour le tourisme et les échanges culturels.

Des festivals et événements sont régulièrement organisés pour promouvoir la musique et la gastronomie des deux pays, favorisant ainsi une meilleure compréhension mutuelle et un rapprochement entre les peuples.

Rencontré à cet événement, Ayaz Khan, un jeune pakistanais vit en Tunisie depuis dix ans. Il déclare: « J’aime beaucoup la Tunisie et je n’ai rencontré aucun problème durant ces dix années ».

Des traditions culinaires et culturelles qui rapprochent

Ce qui attire particulièrement Ayaz Khan en Tunisie, ce sont les similitudes culturelles et culinaires entre la Tunisie et le Pakistan. « Comme en Tunisie, nous avons la kamounia , un plat également présent au Pakistan. Il y a beaucoup de points communs, notamment avec des plats comme le «kafteji . La cuisine tunisienne et pakistanaise partagent plusieurs ressemblances », explique-t-il.

Au-delà de la gastronomie, Ayaz souligne également le caractère chaleureux des Tunisiens : « La plupart sont amicaux et joyeux. Ils aiment partager et créer des liens, c’est une qualité que j’apprécie beaucoup.  »

Une culture proche malgré les différences

Interrogé sur les différences et ressemblances entre la Tunisie et le Pakistan, il souligne que « beaucoup de choses sont similaires, car nos cultures sont proches. Les deux pays sont musulmans, et cela se ressent dans plusieurs aspects. La nourriture est comparable, même si elle présente quelques différences.  »

Même constat pour son ami Ghariz, il trouve que la Tunisie lui ressemble beaucoup, notamment dans l’architecture et la culture. « La Tunisie a aussi un côté européen, ce qui la rend très belle », ajoute-t-il.

Pour les Pakistanais qui souhaitent découvrir la Tunisie, Ayaz Khan recommande vivement la visite :  « La Tunisie regorge d’endroits magnifiques, que ce soit en ville ou dans les sites historiques. Il y a beaucoup à découvrir.

Concernant l’obtention du visa pour le Pakistan, il précise que son obtention est facile, l’octroi ne dépasse pas  72 heures, et non seulement des jours comme certains le pensent. Et tout se fait en ligne.

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Tunisie-Pakistan : des relations en pleine évolution

28. Mai 2025 um 23:34

Les relations économiques entre la Tunisie et le Pakistan connaissent une dynamique encourageante, même si le volume des échanges reste encore modeste.

En 2023-2024, la Tunisie a principalement exporté de l’huile d’olive, du phosphate et des produits chimiques vers le Pakistan. Pour renforcer ces liens, des délégations commerciales ont circulé entre les deux pays, plusieurs protocoles d’accord ont été signés, et une commission mixte économique est en cours de préparation afin de faciliter la conclusion de nouveaux partenariats, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’industrie et de l’énergie.

Culture et société : un pont entre les peuples

Au-delà de l’économie, la coopération culturelle et sociale occupe une place centrale. Des festivals et événements sont régulièrement organisés pour promouvoir la musique et la gastronomie des deux pays, favorisant ainsi une meilleure compréhension et un rapprochement entre les peuples. Ces échanges culturels contribuent à renforcer les liens humains et à enrichir la relation bilatérale. Comme fut le cas de l’après midi au palais de Ksar Saïd, à l’occasion du 67e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Tunisie et le Pakistan.

Diplomatie et coopération stratégique 

A cet effet,  l’ambassadeur pakistanais en Tunisie, Javed Ahmed Umrani, a rappelé l’histoire de solidarité et de soutien mutuel qui unit les deux pays depuis leurs indépendances. Il a souligné que cette coopération se traduit aujourd’hui par des visites de haut niveau, la création de commissions mixtes et l’ouverture de nouvelles ambassades, notamment pour renforcer la présence pakistanaise en Afrique.

 

Il  a également mis en lumière le rôle stratégique de la Tunisie, considérée comme un pont entre l’Europe, l’Afrique et le monde arabe. Il a insisté sur la volonté commune d’explorer de nouvelles pistes de collaboration, notamment dans les domaines de la défense et de l’éducation. « Notre ambassade en Tunisie s’engage pleinement à renforcer les relations économiques, culturelles et sociales entre nos deux pays. Nous multiplions les initiatives pour accroître les échanges commerciaux, promouvoir la musique et la gastronomie, et encourager les partenariats universitaires. Les progrès sont visibles, même si le potentiel reste à exploiter pleinement « , a-t-il déclaré à leconomistemaghrebin.com

Paix régionale et géopolitique : la position du Pakistan

Sur le plan régional, et plus particulièrement concernant les relations entre le Pakistan et l’Inde, l’ambassadeur a réaffirmé dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com que le Pakistan privilégie une approche pacifique.  » Le Pakistan maintient une position résolument pacifique et œuvre, avec ses partenaires et représentants à travers le monde, pour la stabilité et la paix en Asie du Sud. Nous croyons que la coopération et la compréhension mutuelle sont les clés d’un avenir commun prospère », a-t-il conclu.

 

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Thameur Saad: « l’initiative unificatrice a pour objectif de revitaliser la scène politique actuelle »

28. Mai 2025 um 18:13

Ce mercredi 28 mai 2025, lors de l’émission Midi Show, Thameur Saad, membre du bureau politique du PDL a déclaré que  » l’initiative politique unificatrice des partisans de l’État civil, lancée par le parti samedi dernier, est une idée  de la présidente du parti, Abir Moussi. Et le parti s’est chargé de l’encadrer et d’en définir les grandes orientations. »

Il a ajouté que plusieurs partis politiques, organisations et personnalités nationales reconnues participent à cette initiative. Les réactions après la première réunion, qui s’est tenue à la fin du week-end dernier, ont été qualifiées de  » très positives ». Le parti a reçu de nombreux appels de la part de partis, d’organisations et de personnalités souhaitant rejoindre cette dynamique.

Thameur Saad a également révélé que la « commission élargie de rédaction « , composée de neuf membres, est en train de finaliser la charte de l’initiative, qui sera rendue publique dans environ dix jours. La signature de ce document constituera un engagement formel à respecter les dispositions qu’il contient.

 

Il a précisé : « Cette initiative vise à préparer les prochaines élections législatives et présidentielles, en établissant des principes et des fondements clairs ». Il a insisté sur le fait que  » cette initiative ne se limite pas à un simple regroupement de l’opposition, contrairement à ce que certains pensent, mais constitue une tentative de redynamiser la scène politique actuelle ».

Abir Moussi détenue illégalement selon Thameur Saad

Par ailleurs, Thameur Saad a affirmé que la présidente du parti, Abir Moussi, est « détenue sans autorisation légale » dans le cadre de l’affaire engagée contre elle par l’ISIE.  Selon lui, sa détention se poursuit « après l’expiration de la durée de sa peine », alors qu’elle aurait dû être libérée mardi 27 mai.

Il a expliqué que  « la défense n’a reçu aucune justification légale concernant cette situation ». Il a également souligné que « les mandats de dépôt en prison liés aux autres affaires la concernant ont également expiré « . Enfin, il a précisé que « la détenue a adressé deux notifications à la défense et à l’administration pénitentiaire, signalant qu’elle est consciente de l’expiration de sa peine, mais elle n’a reçu aucune autorisation de sortie « . 

 

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Abir Moussi : peine terminée, détention contestée

27. Mai 2025 um 20:55

Abir Moussi, détenue à la prison, indique que sa peine de 16 mois a officiellement pris fin le 26 mai 2025. Cependant, l’administration pénitentiaire refuse de lui délivrer un document officiel attestant cette libération. Elle demeure en détention sur la base de deux mandats d’incarcération dont la validité est expirée depuis plusieurs mois, sans qu’aucun nouveau mandat légal ne justifie sa détention.
L’administration a précisé qu’elle ne procédera pas à sa libération tant qu’elle n’aura pas reçu d’instructions, ce qui soulève des questions quant à l’application des dispositions du Code de procédure pénale tunisien. Cette situation illustre, selon Mme Moussi, une évolution du système carcéral vers une forme de détention prolongée sans fondement légal clair, sous l’influence possible de décisions administratives ou politiques.
Elle souligne également le risque que les garanties constitutionnelles et internationales relatives aux droits fondamentaux soient perçues comme non contraignantes, appelant à une réflexion sur le respect des droits humains dans ce contexte.

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Mohamed Ali Nafti : « Les solutions aux défis du continent doivent être afro-africaines »

27. Mai 2025 um 12:46

À l’occasion de la clôture de la Journée internationale de l’Afrique, la Tunisie a réaffirmé son attachement indéfectible à la prospérité et à la résilience du continent africain. Et ce, en présence de Gertridus Nsang Ndong Nsuga, Ambassadeur de la République de Guinée Équatoriale et Doyenne du Groupe des Ambassadeurs Africains accrédités en Tunisie ainsi que des autres ambassadeurs des quatre coins du globe. Les célébrations ont mis en lumière l’engagement de la Tunisie en faveur de la fraternité et de la coopération panafricaines.

Dans son allocution, le ministre des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a insisté sur la jeunesse africaine, qualifiée de « locomotive du changement et du progrès ». Il a souligné l’importance de la solidarité agissante et la nécessité de construire des solutions endogènes, adaptées aux réalités du continent. Selon lui, c’est dans la mobilisation et l’engagement des jeunes Africains que réside le véritable potentiel d’une Afrique émergente et prospère.

La Tunisie a profité de cette célébration pour réitérer son attachement à la voix de l’Afrique sur la scène internationale, défendant les aspirations du continent à la stabilité et au développement harmonieux. Le thème retenu par l’Union africaine pour 2025, « Justice et réparation pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine », a été salué comme un prolongement des combats historiques contre les injustices.

Lors des grands rendez-vous internationaux – du Sommet de l’Avenir à l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre 2024, au Sommet de l’Union africaine à Addis Abeba en février 2025, jusqu’à la réunion ministérielle conjointe UA-UE à Bruxelles en mai 2025 – la Tunisie s’est positionnée comme un pont entre l’Afrique, le Moyen-Orient et la Méditerranée. Elle a également réitéré son soutien inconditionnel au peuple palestinien, témoignant d’une solidarité historique entre peuples opprimés.

À l’approche de nouvelles échéances majeures, comme le Forum sur la Coopération sino-africaine et la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique, la Tunisie entend défendre un partenariat fondé sur le respect mutuel et les intérêts réciproques.

Enfin, Mohamed Ali Nafti a insisté sur la nécessité de rester fidèle aux principes fondateurs de l’Organisation de l’Unité africaine et de l’Union africaine. Il a rappelé que les solutions aux défis du continent doivent être afro-africaines, innovantes et endogènes, respectant l’indépendance souveraine des États et le principe de non-ingérence.

Cette célébration marque une nouvelle étape dans le renforcement des liens fraternels et d’une coopération panafricaine constructive, cohérente et durable. Vive l’Afrique stable, intégrée et prospère!

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JAZZ’IT FESTIVAL : la Tunisie vibre au rythme du jazz !

27. Mai 2025 um 12:14

Qui dit Jazz, dit aussi interaction et spontanéité entre l’artiste et son public qui font la magie de cette musique qui se déguste essentiellement en « Live ».

En effet, le jazz incarne depuis ses origines l’interaction et la spontanéité, autant entre les musiciens qu’entre l’artiste et son public. Cette proximité, essentiellement vécue lors de performances en « live », fait toute la magie de ce genre musical unique.

Du 29 au 31 mai 2025, Tunis devient le cœur du monde du jazz avec la première édition du JAZZ’IT FESTIVAL, imaginé et dirigé par Malek Lakhoua. Installé à la Cité de la Culture, au Théâtre des Jeunes Créateurs, ce festival rassemble près de 3000 festivaliers venus de Tunisie et de l’étranger. Au programme : concerts, workshops, expositions photo, animations et actions artistiques variées, offrant une immersion totale dans l’univers du jazz.

Ainsi Malek Lakhoua souligne l’importance de la culture comme vecteur de lumière et d’espoir, et voit dans ce festival un message de paix et de solidarité. Le soutien de partenaires institutionnels et médiatiques renforce la portée de l’événement, faisant de ce rendez-vous un moment phare du monde du jazz.

Le festival célèbre la diversité du jazz contemporain, en réunissant des artistes internationaux (France, Belgique, Canada, États-Unis) et tunisiens. Cinq concerts majeurs sont prévus, chacun explorant une palette de styles et d’émotions.

Programme phare :

Jeudi 29 mai : ouverture par le saxophoniste belge Pietro Vaiana et son nouvel album Camera Obscura, suivi d’un set exceptionnel du saxophoniste Seamus Blake et du pianiste Moncef Genoud (tuniso-suisse).

Vendredi 30 mai : soirée dédiée aux sorties vinyles du label Jazzit Records, avec le batteur Mourad Benhammou (Silk & Soul) et le pianiste américain Kyle Schaefer (Tunisian Vibes), qui revisite les standards tunisiens.

Samedi 31 mai : concert unique du guitariste Mark Whitfield, légende du jazz moderne.

Le monde du jazz, c’est aussi la transmission. Le festival propose des workshops et masterclasses animés par les artistes invités, offrant aux jeunes musiciens et au public une occasion unique d’apprendre auprès des plus grands. Le Jazzit Club prolonge les échanges après les concerts dans une ambiance conviviale.

Le jazz, miroir du monde

Né aux États-Unis au début du XXe siècle, le jazz est le fruit du croisement des cultures africaines, européennes et caribéennes. Il se distingue par l’improvisation, la liberté d’expression et la richesse rythmique.

Aujourd’hui, le monde du jazz se caractérise par la diversité et  le métissage. Ce qui  fait qu’il intègre de nombreux styles (swing, bebop, fusion, free jazz) et s’enrichit sans cesse de nouvelles influences culturelles. En outre, il  favorise l’échange entre les peuples et les générations, à travers des collaborations internationales et des festivals comme JAZZ’IT FESTIVAL.

En somme, pour finir le jazz, bien plus qu’une musique, est une philosophie de vie : un langage universel qui réunit les êtres humains autour de valeurs communes – créativité, liberté, partage et ouverture sur le monde.

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Etude : rester assis pendant de longues périodes pourrait causer la maladie d’Alzheimer

27. Mai 2025 um 10:59

Une récente étude scientifique publiée dans la revue Alzheimer’s & Dementia met en lumière les effets néfastes d’un mode de vie sédentaire sur la santé cérébrale. Selon cette recherche, rester assis pendant de longues périodes entraîne une réduction significative du volume cérébral, d’où la maladie d’Alzheimer même chez les personnes qui respectent les recommandations d’activité physique hebdomadaire.

L’étude a suivi plus de 400 adultes âgés de 50 ans et plus pendant sept ans, combinant mesures d’activité physique, tests neuropsychologiques et imageries par résonance magnétique (IRM) cérébrale. Les résultats sont sans appel : les individus très sédentaires présentent un rétrécissement du cerveau ainsi qu’une détérioration de la mémoire et des fonctions cognitives, ce qui est un terrain favorable pour développer un Alzheimer malgré une pratique régulière d’au moins 150 minutes d’exercice par semaine.

Toujours selon  l’étude de l’université Vanderbilt aux États-Unis, il a été souligné de l’importance de réduire le temps passé assis, suggérant que cette simple modification pourrait constituer une stratégie efficace pour prévenir le déclin cognitif lié à l’âge.

En effet, l’étude concerne plus de 400 adultes âgés de 50 ans ou plus, à qui l’on a demandé de porter des appareils mesurant leur activité physique au cours d’une semaine et qui ont été soumis à une série de tests neuropsychologiques et de scanners cérébraux sur une période de sept ans.

Il apparaît que les individus ayant un mode de vie sédentaire sont exposés au rétrécissement cérébral et à la dégradation des capacités mnésiques et de recherche d’informations.

On a constaté cette dégradation chez les individus qui demeurent en position assise pendant de longues durées, bien que 87 % d’entre eux souhaitaient s’adonner à des activités sportives conformément aux standards fixés par les experts.

« L’étude confirme que diminuer la durée de la position assise peut être une approche potentiellement efficace pour éviter l’aggravation des fonctions neurologiques et le déclin subséquent des capacités cognitives du cerveau ». C’est ce qu’a déclaré le responsable de l’équipe de recherche de l’université Vanderbilt, comme rapporté par HealthDay.

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