Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 13. Mai 2025Haupt-Feeds

Transport: appel d’offres pour 30 rames de métro et arrivée imminente de 300 bus

Le ministre des Transports, Rachid Amri, a annoncé qu’un appel d’offres sera lancé ce jeudi pour l’acquisition de 30 nouvelles rames de métro d’une longueur de 45 mètres. Il a qualifié l’état du parc de bus de « dégradé », soulignant que les opérations de maintenance sont entravées par l’accumulation des dettes des sociétés de transport, ce qui a fait perdre la confiance des fournisseurs.

Rachid Amri a révélé  ce mardi à l’ARP que 300 nouveaux bus, issus d’une commande de la société de transport tunisienne, arriveront dans les ports tunisiens à la fin de ce mois ou au début du mois prochain. Il a ajouté qu’une commande de 418 bus supplémentaires est attendue pour début septembre, dont 300 seront destinés aux régions et 40 à la Société nationale de transport interurbain.

Par ailleurs, 300 bus d’occasion devraient arriver en Tunisie avant le début de l’année prochaine. Parmi les 85 bus d’occasion récemment acquis par la société de transport tunisienne, 24 seront affectés aux gouvernorats de Siliana, Sidi Bouzid et Mahdia, avec six bus par gouvernorat, et devraient être livrés d’ici la fin de cette semaine ou le début de la suivante.

Le ministre a également souligné que la dégradation systématique des institutions de transport a commencé dans les années 1990 et s’est intensifiée après la révolution. Il a rappelé que la Tunisie a choisi de s’appuyer sur ses propres moyens, malgré une situation financière publique difficile, notamment en raison du remboursement des prêts contractés après la révolution.

L’article Transport: appel d’offres pour 30 rames de métro et arrivée imminente de 300 bus est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

14 nouveaux avions pour Tunisair fin mai 2025

Le ministre des Transports, Rachid Amri, a indiqué lors d’une séance plénière à l’Assemblée des représentants du peuple que la compagnie aérienne Tunisair prévoit de porter sa flotte à 14 avions opérationnels d’ici la fin mai 2025. Actuellement, la flotte compte 18 avions au total, contre 28 en 2010, mais plusieurs appareils sont immobilisés pour maintenance ou nécessitent des investissements importants.

Le ministère a mis en place un plan visant à augmenter le nombre d’avions en service à 11, auxquels s’ajoutent trois avions loués, portant la flotte opérationnelle à 14 avions d’ici fin mai 2025.

Le ministre a souligné que le plan de sauvetage de Tunisair repose principalement sur la remise en état du plus grand nombre possible d’avions stationnés dans les aéroports, afin de les réintégrer dans la flotte active. Il a ajouté que les quatre avions restants de la flotte seront également exploités d’ici la fin de l’année, sous réserve de ressources financières suffisantes pour les opérations d’entretien, notamment le diagnostic coûteux des moteurs, estimé entre 40 000 et 50 000 dinars par moteur.

Par ailleurs, Rachid Amri a affirmé qu’il n’est pas question de céder les entreprises publiques du secteur des transports, mais qu’un plan de restructuration de Tunisair est prêt et sera prochainement soumis à un conseil ministériel pour examen.

À plus long terme, l’objectif est d’atteindre une flotte de 21 avions d’ici fin 2026, grâce à la réparation continue des appareils existants et à l’acquisition de nouveaux avions. Ce plan s’inscrit dans une stratégie globale visant à améliorer la ponctualité des vols, réduire les retards et renforcer les services d’accueil.

Avec TAP

L’article 14 nouveaux avions pour Tunisair fin mai 2025 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Bilel Sahnoun: Le marché financier, levier clé de diversification

Le marché financier a atteint des niveaux significatifs, en faisant un espace idéal pour la mobilisation de l’épargne à long terme, le financement de l’investissement et une source complémentaire au financement bancaire, a indiqué Bilel Sahnoun, directeur général de la Bourse de Tunis.

Intervenant lors de la Conférence Annuelle de la Fédération Arabe des Marchés de Capitaux (AFCM), qui se tient les 13 et 14 mai à Tunis, Bilel Sahnoun a estimé que le marché financier est un partenaire actif du développement économique, porté par une dynamique soutenue à travers plusieurs projets stratégiques visant à renforcer sa contribution au financement de l’économie nationale.

La Bourse de Tunis s’engage également à promouvoir la culture financière auprès des chefs d’entreprises du secteur privé et à faire connaître les avantages du financement via la Bourse, notamment grâce à des applications spécialisées et d’autres mécanismes innovants.

Dans ce cadre, Sahnoun a rappelé que la Bourse a contribué au renforcement des pratiques de responsabilité sociétale et de développement durable auprès de tous les acteurs du marché, en particulier les sociétés cotées. Il a notamment évoqué la publication, en 2021, du Guide du reporting Environnemental, Social et de Gouvernance (ESG).

Il a annoncé que le rapport ESG sera publié la semaine prochaine, soulignant également que la Bourse a obtenu, ces dernières années, trois certifications ISO, témoignant de son engagement en matière de qualité et de bonnes pratiques.

Avec TAP

L’article Bilel Sahnoun: Le marché financier, levier clé de diversification est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le marché boursier, levier prometteur face au financement bancaire

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a affirmé mardi que le marché boursier représente un levier de financement prometteur, offrant de réelles alternatives au financement bancaire traditionnel grâce à des solutions innovantes adaptées aux spécificités des entreprises et à leurs différentes phases de développement.

Lors de son discours d’ouverture du 20ème congrès sur les marchés financiers arabes, tenu à Gammarth, Abdelhafidh a appelé à renforcer le lien entre les besoins des entreprises et les opportunités offertes par le marché financier. Selon lui, cela pourrait entraîner un changement qualitatif dans le financement de l’économie et contribuer à l’instauration d’un système économique plus intégré et durable.

Le ministre a reconnu que pour améliorer la contribution du marché financier aux économies des pays, il est nécessaire de renforcer la coopération technique entre les marchés financiers africains et arabes. Il a également souligné l’importance d’adhérer à une approche commune de réformes économiques et financières, ainsi que de développer les relations entre ces marchés, qui constituent un maillon essentiel de l’action conjointe arabe et africaine. Ces liens sont un levier important pour le financement des investissements et la création d’entreprises.

Selon Abdelhafidh, l’échange d’expériences et de savoir-faire entre les différents marchés financiers arabes et africains permettra de renforcer les capacités techniques et la maîtrise des technologies et systèmes modernes. Cela favorisera le développement de produits et d’outils financiers innovants et attirera de nouvelles cotations en bourse.

Il a insisté sur le fait que les réformes financières sont parmi les conditions indispensables pour mobiliser les ressources d’épargne et les orienter vers les entreprises productives. Ces réformes contribuent également à créer un climat de confiance et à assurer la stabilité financière, des conditions sine qua non pour attirer les investissements et soutenir la croissance économique à moyen et long terme.

Avec TAP

L’article Le marché boursier, levier prometteur face au financement bancaire est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

BCT : porter la contribution de la Bourse à 30 %

Lors de l’ouverture des travaux de la Conférence Annuelle de la Fédération Arabe des Marchés de Capitaux (AFCM), tenue les 13 et 14 mai à Tunis sur le thème « Financement de l’économie tunisienne à travers le marché bancaire et financier à la lumière des politiques d’incertitude mondiales », le Gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouhair Nouri, a annoncé son ambition de porter la contribution de la Bourse de Tunis au financement de l’économie à 30 % au cours de la prochaine décennie, contre seulement 10 % actuellement.

Il a souligné que la Bourse de Tunis fait face à plusieurs défis, notamment la non-actualisation des législations régissant le marché financier, qui datent de 1994. Cette situation limite la capacité du marché à attirer de nouveaux investisseurs et à mobiliser des moyens financiers diversifiés.

Le gouverneur de la BCT a rappelé que le secteur bancaire constitue la pierre angulaire du système de financement en Tunisie, grâce à son rôle dans le renforcement de la stabilité économique. Il a également mis en avant les réformes importantes enregistrées dans ce secteur, qui ont permis de renforcer les bases financières et de développer les mécanismes de gouvernance. La contribution du secteur bancaire au financement est jugée satisfaisante, dépassant les niveaux observés dans plusieurs pays non producteurs de pétrole. Le volume des crédits accordés au secteur privé a atteint 62 % du produit intérieur brut (PIB), un taux qui peut encore s’améliorer.

Par ailleurs, Fethi Zouhair Nouri a insisté sur l’amélioration des indicateurs de sécurité financière du secteur bancaire, notamment le rendement important des capitaux propres et la bonne gestion des indicateurs de liquidité. Ces progrès permettront de mieux répondre aux besoins des acteurs économiques dans les années à venir.

Le gouverneur a également évoqué la régression du taux d’inflation, qui est passé de 10,4 % en février 2023 à 6,5 % fin avril 2025, grâce à une politique monétaire restrictive. Il a souligné la réduction du déficit du compte courant, qui est passé de plus de 7 points en moins de trois ans à 1,7 % du PIB fin 2024, en raison notamment de l’amélioration des recettes touristiques et des transferts des Tunisiens à l’étranger, en hausse d’environ 9 % par rapport à 2023, pour atteindre près de 5,2 milliards de dollars en 2024.

La Banque centrale a réussi à maintenir la stabilité des réserves en devises à un niveau équivalent à quatre mois d’importations, fin 2023 et fin 2025, malgré le remboursement d’emprunts obligataires auprès de la trésorerie de l’État d’environ 24 milliards de dollars.

En outre, le cours de change du dinar tunisien s’est maintenu face à l’euro et au dollar, malgré les crises liées à la pandémie de COVID-19, à la guerre russo-ukrainienne et aux pressions inflationnistes mondiales. Fin 2024, le dinar a enregistré une hausse de 2,1 % face à l’euro et une baisse de 7,3 % par rapport au dollar américain.

Enfin, la régression du déficit commercial et la politique monétaire ont contribué à rationaliser la demande de liquidités en devises sur le marché local des changes.

Avec TAP

L’article BCT : porter la contribution de la Bourse à 30 % est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Aïd al-Adha serait le vendredi 6 juin 2025 (CST)

La cité des sciences de Tunis (CST) a annoncé mardi, dans un communiqué, que selon les calculs astronomiques, la fête de Aïd al-Adha serait le vendredi 6 juin 2025.

D’après la même source, le mercredi 28 mai 2025 serait le début du mois de Dhou al-Hijja 1446 et le jeudi 5 juin 2025, le jour de Arafat, soit le neuvième jour de Dhou al-Hijja.

La Cité des Sciences de Tunis a précisé que le coucher du soleil aura lieu le mardi 27 mai 2025 à 19h31, tandis que la lune se couchera à 20h28, soit 57 minutes après le coucher du soleil. La lune sera alors à une hauteur de 9 degrés et 19 secondes au-dessus de l’horizon, avec une distance angulaire d’environ 10 degrés et 19 secondes par rapport au soleil.

L’âge de la lune à Tunis à ce moment-là sera de 15 heures et 28 minutes, ce qui rendra l’observation du croissant lunaire possible à l’aide d’un télescope, voire à l’œil nu en cas de ciel dégagé et sans nuages épais, selon la CST.

Le communiqué ajoute que la majorité des pays musulmans ont considéré le 29 avril 2025, le début du mois de Dhou al-Qa’da. Ainsi, le mardi 27 mai 2025 correspondra au 29 Dhou al-Qa’da 1446, jour consacré à l’observation du croissant lunaire annonçant le début de Dhou al-Hijja.

D’après les calculs astronomiques, la conjonction centrale de la lune se produira le mardi 27 mai 2025 à 04h02 (heure de Tunis), ce qui rendra l’observation du croissant impossible, que ce soit à l’œil nu ou au télescope, dans l’extrême sud de l’Amérique, de l’Afrique et de l’Asie.

L’observation ne sera possible au télescope que depuis le sud de l’Amérique, le centre de l’Afrique et le nord de l’Asie, et à la fois au télescope et à l’œil nu en cas de ciel clair depuis la partie nord du sud de l’Amérique, le nord de l’Afrique et la majeure partie de l’Europe. Elle sera observable à l’œil nu depuis le nord et le centre du continent américain.
Avec TAP

L’article Aïd al-Adha serait le vendredi 6 juin 2025 (CST) est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Aggravation du déficit commercial à 7,3 milliards de dinars, à fin avril 2025

Le déficit commercial aux prix courants s’est aggravé de 54 %, passant de 4 734,8 millions de dinars (MDT), à fin avril 2024, à 7 294,1 MDT, à fin avril 2025. Ainsi, le taux de couverture s’est dégradé à 74 %, contre 81,8 % une année auparavant. C’est ce qu’a annoncé, mardi 13 mai, l’Institut national de la statistique (INS).

D’après une note publiée par l’INS, cette aggravation de ce déficit commercial s’explique par la baisse des exportations de 2,4 %, pour ne pas dépasser 20,7 milliards de dinars. Et ce, contre une hausse importante des importations de 7,8 %, atteignant plus de 28 milliards de dinars, durant les quatre premiers mois de l’année 2025.

A  cet égard, la diminution des exportations résulte essentiellement de la régression des exportations dans deux secteurs. Tout d’abord, celle du secteur de l’énergie de 33 % sous l’effet de la chute de nos ventes de produits raffinés (105,8 MDT contre 621,2 MDT). Ainsi que celles des industries agro-alimentaires de 19,2 %, en raison de la baisse de nos ventes d’huile d’olive de 2 8 % à 1 758,6 MDT.

S’agissant de la hausse des importations, elle résulte surtout de l’accroissement des importations des biens d’équipement de 22,1 % et des matières premières et demi-produits de 11,3 %. Ce qui laisse présager une amélioration future de l’investissement et de l’appareil productif.

De même, les importations des  biens de consommation ont enregistré une évolution de 15,7 %; contre la baisse des importations des produits énergétiques de 14,2 %.

Ainsi, le déficit provient principalement de : l’énergie (un déficit de près de 3,7 milliards de dinars); matières premières et demi-produits (environ 2,5 milliards de dinars); biens d’équipement (1,1 milliard de dinars) et des biens de consommation (0,6 milliards de dinars).

Enfin, il est important de souligner que le déficit de la balance commerciale hors énergie s’est réduit à 3,6 milliards de dinars; et ce, durant les quatre premiers mois de l’année 2025.

L’article Aggravation du déficit commercial à 7,3 milliards de dinars, à fin avril 2025 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Kais Saïed ordonne de recenser toutes les terres agricoles domaniales

Lors de l’audience qu’il a accordée au ministre de l’Agriculture, lundi 12 mai 2025 au Palais de Carthage, le président de la République, Kaïs Saïed, a ordonné le lancement d’un recensement exhaustif des terres agricoles domaniales. Et ce, en coordination avec le ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières. Cette demande intervient à l’occasion du 61ème anniversaire de la publication de la Loi nº 64-5 relative à la propriété agricole en Tunisie.

D’après la page Facebook de la présidence de la République, Kaïs Saïed a rappelé que le gouvernement avait l’intention, à un moment donné, de procéder à un tel recensement. Il devait concerner non seulement les terres agricoles, mais aussi tous les biens domaniaux. Cependant, il a renoncé à cette idée, ce qui a encouragé certaines parties à s’emparer illégalement de ces terres.

En outre, le chef de l’État a appelé à simplifier les procédures administratives. Et ce, afin de permettre aux promoteurs des entreprises communautaires d’exploiter des terres agricoles via des contrats de location. Tout en estimant que ce genre de projets permettra au pays de réaliser son autosuffisance alimentaire. Et même d’exporter les richesses agricoles vers plusieurs pays du monde.

Par la même occasion, il a souligné l’importance de la Loi nº 64-5 relative à la propriété agricole en Tunisie. Laquelle interdit la propriété des terres agricoles aux non-Tunisiens.

L’article Kais Saïed ordonne de recenser toutes les terres agricoles domaniales est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le président Saïed demande à Mme Zaâfrani d’accorder la priorité absolue à la justice sociale

En recevant la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzeri, au Palais de Carthage, lundi 12 mai 2025, le président de la République, Kaïs Saïed, a souligné la nécessité de traiter toutes les questions soulevées dans le cadre d’une vision nationale globale englobant tous les secteurs. « La priorité absolue doit être accordée à la réalisation de la justice sociale », a-t-il lancé, dans un communiqué publié à l’issue de la rencontre avec la cheffe du gouvernement.

Pour le président de la République, Kaïs Saïed, aborder de nombreuses problématiques de manière sectorielle, sans la vision de la justice sociale, pourrait aboutir à des solutions qui paraissent justes en apparence, mais qui ne permettent pas d’atteindre la justice escomptée.

Lors de la rencontre, plusieurs projets de lois et décrets ont été passés en revue. le chef de l’État a rappelé que le peuple tunisien, lorsqu’il s’est soulevé, a revendiqué la dignité pour l’ensemble du pays. Cependant, les forces rétrogrades, dès le soir du 14 janvier 2011, ont transformé cette revendication nationale en demandes sectorielles.

Le président de la République estime par conséquent que la solution ne peut être que collective et nationale. « Ce sont uniquement les réponses collectives qui permettent aux peuples d’affronter les difficultés et les défis », a-t-il insisté. C’est dans ce sens que s’inscrit l’action en cours, d’autant plus que le peuple tunisien a toujours fait preuve d’une profonde conscience, que ce soit dans la lutte contre le colonialisme et ses alliés ou, aujourd’hui, contre ceux qui ont saboté de nombreux services publics.

« Méfiez-vous de ceux qui changent de position chaque jour selon leurs intérêts, car ce ne sont pas les intérêts de la patrie qui les préoccupent, mais les postes », avertit Kaïs Saïed.

Il a ajouté que le génie du peuple tunisien est sans limites pour inventer des solutions radicales et sauver ceux qui sont dans le chômage. « Il est temps qu’ils vivent une vie digne, créent de la richesse, en bénéficient et vivent libres, honorés, la tête haute. Ils sont le rempart contre les forces destructrices ».

Et le président de la République de renouveler son appel : le peuple est dans l’attente et chaque responsable doit faire de son mieux pour surmonter les obstacles. Il doit être un exemple de sacrifice, de dévouement et d’engagement.

Toutefois, quant à ceux qui ont choisi une autre voie, avertit le chef de l’Etat, ils n’ont pas leur place dans les institutions de l’État. Car l’État, avec toutes ses institutions et ses lois, est au service du peuple.

Avec TAP

L’article Le président Saïed demande à Mme Zaâfrani d’accorder la priorité absolue à la justice sociale est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Kaïs Saïed : Tunisair restera une entreprise publique

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, lundi 12 mai 2025, au palais de Carthage, Rachid Amri, ministre du Transport, d’après un communiqué de la présidence de la République.

A cette occasion, le chef de l’État a abordé la question de la reconstruction du secteur public du transport, notamment l’arrivée prochaine de plusieurs bus en provenance de différents pays, afin d’alléger les difficultés de déplacement des citoyens, dans l’attente de la remise sur pied de ce secteur en grande difficulté. De ce fait, il a ordonné de lever tous les obstacles afin que ces bus arrivent en Tunisie dans les plus brefs délais.

La compagnie Tunisair, notamment les perturbations récentes dans les horaires de départs et d’arrivées, a figuré en deuxième position de la rencontre entre le président de la République et le ministre du Transport.

Le chef de l’Etat n’a pas manqué de rappeler la nécessité de procéder à des réformes structurelles pour redonner à cette entreprise son éclat d’antan. Au passage, il a rejeté toute idée de privatisation, qu’elle soit évoquée publiquement ou non. Et il n’est pas question non plus de déplacer l’aéroport international de Tunis-Carthage, comme cela avait été envisagé à une certaine époque.

« Les institutions et entreprises publiques tunisiennes ne seront jamais mises en vente. Tunisair doit redevenir un symbole de fierté nationale, en offrant les meilleurs services, tant dans les airs qu’au sol », a-t-il martelé.

In fine, le chef de l’Etat a rappelé que la Tunisie mène aujourd’hui une véritable guerre de libération nationale, et qu’à ce titre, l’intérêt supérieur de la patrie doit prévaloir sur toute autre considération.

L’article Kaïs Saïed : Tunisair restera une entreprise publique est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Faouzia Laabidi, nouvelle présidente du Conseil national d’Ettakatol

Faouzia Laabidi a été élue présidente du Conseil national du parti Ettakatol, alors que Charfeddine Samti a lui été au poste de vice-président, indique un communiqué du parti publié lundi.

Au cours de la réunion, organisée dimanche et marquée par une importance participation des représentants des différentes régions et des Tunisiens à l’étranger, les membres ont, également, élu la nouvelle composition du bureau politique d’Ettakatol, dans un souci d’élargir la base du parti, selon la même source.

Dans son communiqué, le parti affirme, à cette occasion, son engagement à construire une alternative sociale, démocratique, rationnelle et audacieuse, capable de rééquilibrer la scène politique et de défendre les valeurs de la révolution et de l’Etat de droit et des institutions.

Rappelons que le parti Ettakatol a tenu son 4e congrès national les 19 et 20 avril dernier et a réélu Khalil Zaouia au poste de secrétaire général du parti.

Avec TAP

L’article Faouzia Laabidi, nouvelle présidente du Conseil national d’Ettakatol est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La communauté tunisienne à Tripoli appelée à la vigilance

L’ambassade de Tunisie à Tripoli a appelé les membres de la communauté tunisienne établie dans la capitale libyenne à faire preuve de « l’extrême prudence », à s’abstenir de quitter leurs lieux de résidence et à éviter tout déplacement jusqu’à nouvel ordre.

Dans un communiqué publié dans la nuit de lundi 12 mai, via sa page officielle Facebook, l’ambassade de Tunisie à Tripoli tient à préciser que cet appel à la prudence survient sur fond des déclarations émanant des autorités libyennes à Tripoli et dans un souci de garantir la sécurité des membres de la communauté tunisienne résidant dans cette ville.

Il faut noter que des affrontements armés ont éclaté, dans la soirée de lundi, dans plusieurs régions de la capitale libyenne Tripoli, suite à la mort du chef de l’appareil de soutien à la stabilité relevant du conseil présidentiel, dans des circonstances suspectes non encore officiellement élucidées, selon l’Agence de presse libyenne (LANA).

La même source a ajouté que le ministère libyen de l’Intérieur a exhorté, dans un souci de sécurité, les citoyens dans les différentes régions de la capitale Tripoli à faire preuve de vigilance et à ne plus sortir de chez eux.

L’article La communauté tunisienne à Tripoli appelée à la vigilance est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Résidentiels bâtis sur le domaine privé de l’Etat : vers un amendement du décret 504

Le ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Wajdi Hedhili, a annoncé, lors d’une plénière tenue à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), qui coïncide avec la célébration du 61e anniversaire de l’évacuation agricole, lundi 12 mai 2025, que son département est en train de préparer un projet pour l’amendement du décret gouvernemental n° 2018-504 du 7 juin 2018, fixant les conditions et modalités de régularisation de la situation des anciens regroupements résidentiels bâtis sur le domaine privé de l’Etat, qui sera ensuite transféré à la présidence du gouvernement.

Le nombre de ces regroupements résidentiels s’élève à 1 200, abritant 150 000 logements, a précisé le ministre qui intervenait lors de cette séance consacrée, à un dialogue avec le ministre des Domaines de l’État et des Affaires foncières

Le ministre a expliqué que ces groupements résidentiels sont des biens fonciers appartenant à la propriété privée de l’Etat et ils ont été occupés sans droit par des citoyens, pendant une période politique bien déterminée. Ce sont des biens fonciers gelés qui ne sont pas comptés dans le circuit économique, car ils sont dépourvus de titres fonciers, ce qui empêche les occupants de les céder ou de les hypothéquer.

Et de préciser que parmi les solutions présentées, figure le changement automatique de la vocation du bien et son intégration au sein du comité des lotissements car ces biens ont été bâtis sur des terres agricoles.

Il s’agit également d’élaborer des listes comportant les noms des propriétaires des biens constituant les agglomérations d’habitation afin de leur permettre d’obtenir leurs titres fonciers et partant de vendre ou d’hypothéquer leurs biens après avoir payer un petit montant et régler leur situation.

Le ministre a estimé que le décret gouvernemental n°504, représente un pas audacieux, visant la réalisation de la paix sociale et l’intégration des ces biens fonciers dans le circuit économique.

Quid des biens des étrangers?

S’agissant des biens des étrangers, le ministre a annoncé la régularisation de la situation de près de 4 000 biens fonciers jusqu’à ce jour sur un ensemble de 8 000 biens fonciers.

Il a mis en relief les efforts déployés par la commission chargée de ce dossier au niveau du ministère, visant l’accélération de la régularisation de la situation d’un plus grand nombre de biens fonciers.

Il est possible de réviser le texte juridique organisant la gestion des biens des étrangers afin de s’adapter avec la situation actuelle et garantir une bonne gouvernance, a-t-il encore dit.

M. Hedhili a souligné que trois décrets relatifs à la cession au dinar symbolique des biens immobiliers situés à Mornaguia, Grombalia, Mghira et Fouchana ont été publiés. Et ce, dans le cadre de la reprise du rôle social de la Société nationale immobilière de Tunisie (SNIT) et la société de promotion des logements sociaux (SPROLS) dans le secteur de l’habitat.

Et de poursuivre qu’actuellement 420 hectares de biens immobiliers des domaines privés de l’Etat ont été cédés au dinar symbolique au profit de l’Agence foncière industrielle (AFI) pour réaliser et aménager des zones industrielles.

De plus, des terrains des domaines privés de l’État situées dans les zones de développement régional, sont en cours de cession au profit d’institutions publiques ou privées et des pôles technologiques.

L’article Résidentiels bâtis sur le domaine privé de l’Etat : vers un amendement du décret 504 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Gestern — 12. Mai 2025Haupt-Feeds

Histoire, nature et artisanat : Gafsa s’ouvre aux voyageurs

Sous le slogan « Venez à Gafsa », le gouvernorat accueillera des journées promotionnelles du tourisme et de l’artisanat, du 16 au 18 mai 2025, avec pour objectifs : étude, investissement et promotion du potentiel régional.

Lors d’une conférence de presse tenue à Tunis le 12 mai 2025, le ministre du Tourisme Sofiane Tekaya a affirmé que Gafsa est apte à devenir une destination touristique phare, grâce à son riche patrimoine historique (plus de 8 000 ans de civilisation) et à ses ressources naturelles attractives pour les visiteurs tunisiens et étrangers.

Dans ce cadre, trois circuits touristiques seront aménagés :

  • la piscine romaine de Gafsa Oued El Bey,

  • les piscines romaines,

  • l’oasis historique de Gafsa.

En complément, le train touristique “Lézard Rouge” sera réexploité, avec la participation de plusieurs agences de voyage en collaboration avec la SNCFT.

Tekaya a souligné que cet événement s’inscrit dans la stratégie nationale visant à diversifier l’offre touristique et à valoriser les régions de l’intérieur. Il a également annoncé que Gafsa pourrait rejoindre la liste des municipalités touristiques, notamment grâce à la reprise des activités de l’aéroport local.

Par ailleurs, des cahiers des charges révisés pour les maisons d’hôtes et gîtes ruraux sont en cours d’adoption pour encourager l’investissement touristique. Plusieurs investisseurs ont d’ores et déjà exprimé leur intérêt pour la région.

Avec TAP

L’article Histoire, nature et artisanat : Gafsa s’ouvre aux voyageurs est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Banque mondiale : Comment l’Algérie façonne son avenir économique

La loi sur l’investissement de 2022 est un élément clé de ces efforts, conçue pour attirer les investisseurs nationaux et étrangers. Elle offre des incitations telles que des exonérations fiscales, des dispenses de droits de douane et des procédures administratives simplifiées par le biais de l’Agence Algérienne de Promotion de l’Investissement (AAPI) nouvellement créée.

 

Voici les trois points essentiels à retenir de cette étude de la Banque mondiale:

1- L’Algérie diversifie son économie, en triplant ses exportations hors hydrocarbures depuis 2017, pour atteindre 5,1 milliards de dollars en 2023, réduisant ainsi sa dépendance au pétrole et au gaz.

2- Des réformes stratégiques, telles que le Système communautaire portuaire algérien (APCS) et une nouvelle loi sur l’investissement, améliorent l’efficacité commerciale et attirent les investissements étrangers, avec le soutien de la Banque mondiale.

3- Malgré les progrès accomplis, des défis tels que la faible productivité et les pressions mondiales en faveur de la décarbonisation soulignent la nécessité de poursuivre les réformes pour garantir la résilience et la croissance économiques à long terme.

 

Aux premières lueurs du jour, sur le Port d’Alger, les grues s’animent au-dessus des piles de conteneurs. « Il y a dix ans, 90 % de ces navires transportaient du pétrole et du gazfait remarquer un agent portuaire, désignant les bateaux en cours de chargement d’engrais, de bobines d’acier et de caisses de dattes. Aujourd’hui, l’évolution de nos exportations est visible : ce n’est plus seulement du pétrole et du gaz. C’est notre avenir qui se dessine. »

Longtemps dépendante des hydrocarbures, l’Algérie trace désormais une voie audacieuse vers la diversification économique. Alors que plus de 90 % de ses recettes d’exportation étaient historiquement liées à l’industrie pétrolière, le pays opère une transformation profonde pour réduire cette dépendance et attirer les investissements étrangers. Les mesures récentes, soutenues par la Banque mondiale, commencent à porter leurs fruits, comme le souligne la mise à jour économique de l’Algérie pour le second semestre 2024.

Les exportations hors hydrocarbures ont triplé depuis 2017, atteignant 5,1 milliards de dollars en 2023, soit 2 % du PIB. Les engrais, les produits sidérurgiques et le ciment figurent parmi les principales exportations, témoignant des premiers résultats positifs dans l’élargissement de la base économique algérienne. Néanmoins, ce portefeuille reste limité et souligne l’importance de poursuivre les efforts d’expansion et de diversification.

Au cœur de cette transformation se trouve le Système communautaire portuaire algérien (APCS), lancé en juillet 2021 et développé avec l’expertise de la Banque mondiale. Cette plateforme numérique connecte l’ensemble des acteurs portuaires et réduit les délais de dédouanement en reliant les douanes, les compagnies maritimes et les exportateurs sur une interface unique. L’assistance technique de la Banque mondiale a également inclus l’établissement d’un cadre juridique, la promotion du dialogue entre les parties prenantes, et l’organisation de visites d’étude dans des ports mondiaux tel que celui de Barcelone. « L’APCS marque un tournant pour le secteur commercial algérien, souligne Meriem Ait Ali Slimane, économiste principale à la Banque mondiale. Il démontre comment des réformes ciblées peuvent avoir un impact économique transformateur. »

La loi sur l’investissement de 2022 est un élément clé de ces efforts, conçue pour attirer les investisseurs nationaux et étrangers. La loi offre des incitations telles que des exonérations fiscales, des dispenses de droits de douane et des procédures administratives simplifiées par le biais de l’Agence Algérienne de Promotion de l’Investissement (AAPI) nouvellement créée. L’AAPI a déployé une plateforme en ligne pour simplifier le parcours des investisseurs, facilitant l’accès au foncier, à l’information et aux incitations de manière numérique. La Banque mondiale a appuyé l’AAPI à travers des formations et des recommandations stratégiques, en particulier sur les moyens d’attirer les investissements directs étrangers (IDE) et de développer des secteurs tournés vers l’exportation.

Le secteur agricole algérien a également enregistré des avancées, particulièrement en matière d’exportation de produits alimentaires frais. L’assistance technique de la Banque mondiale a soutenu la réalisation d’études de marché, l’évaluation des chaînes de valeur et le renforcement du dialogue public privé. En 2018, une campagne soutenue par la Banque mondiale a permis de collecter plus de 800 000 peaux de mouton, ouvrant de nouvelles perspectives pour l’industrie du cuir. Cette initiative a marqué le début d’une série de réponses aux enjeux environnementaux. Dans le secteur industriel, des efforts similaires ont ciblé des chaînes de valeur comme le liège et la mécanique de précision. Des initiatives de renforcement des capacités, incluant des voyages d’étude et des programmes de formation, ont contribué à améliorer les compétences et la coordination entre les acteurs du secteur.

Pour garantir la conformité des produits algériens aux normes internationales, l’Organisme Algérien d’Accréditation (ALGERAC) a élargi son champ d’action. La Banque mondiale a accompagné ALGERAC dans l’élaboration d’un plan stratégique quinquennal et le renforcement des compétences de son personnel. En juillet 2024, le nombre de laboratoires accrédités s’élevait à 135, contre 77 en 2021, soit une augmentation de 75 % en trois ans. L’accréditation est essentielle pour adapter les produits algériens aux normes mondiales, offrant ainsi un avantage stratégique pour accéder à de nouveaux marchés.

Malgré ces avancées, l’Algérie continue de faire face à des défis en matière de productivité et de bureaucratie. La transition mondiale vers la décarbonisation pose des risques, particulièrement pour les exportations à forte intensité carbone tels que les engrais et le ciment, dans le cadre du Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières de l’Union Européenne (CBAM). Afin de maintenir la croissance des exportations, l’Algérie devra augmenter sa productivité, attirer davantage d’Investissements directs étrangers et verdir ses processus industriels. Les recommandations de la Banque mondiale préconisent l’adoption d’une tarification du carbone, la diversification des marchés d’exportation et le renforcement des chaînes de valeur dans des secteurs à fort potentiel, tels que les énergies renouvelables et les technologies de l’information.

« L’Algérie dispose d’un potentiel considérable pour diversifier ses exportations et s’intégrer dans les chaînes de valeur mondiales, souligne Kamel Braham, Représentant résident de la Banque mondiale en AlgérieLe défi actuel est de capitaliser sur cet élan, notamment en s’attaquant aux barrières structurelles et en renforçant la compétitivité. »

La collaboration de l’Algérie avec la Banque mondiale continuera d’informer et d’orienter sa transformation économique. En numérisant les processus commerciaux, en renforçant les capacités institutionnelles et en diversifiant ses portefeuilles d’exportation, le pays pose les bases d’une croissance durable. Alors que le soleil se lève sur le Port d’Alger, la vue des conteneurs remplis d’acier, de ciment et de produits agricoles — plutôt que de pétrole et de gaz uniquement — symbolise un nouveau chapitre de l’histoire économique algérienne.

Source: Banque mondiale

L’article Banque mondiale : Comment l’Algérie façonne son avenir économique est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Hajj 2025 : Ooredoo vous accompagne avec des services exceptionnels pour rester connectés à vos proches

Comme chaque année, à l’occasion du pèlerinage, Ooredoo se mobilise pour rester proche de ses clients et leur offrir les meilleurs services au meilleur prix.

Les pèlerins peuvent profiter d’une réduction de 70% sur les appels émis depuis l’Arabie Saoudite vers les numéros tunisiens et saoudiens, leur permettant de rester en contact avec leurs proches à moindre coût.

Des Passports Roaming sont également disponibles à partir de seulement 5 dinars, incluant Internet et appels pour répondre à tous vos besoins durant votre séjour aux lieux saints. Pour en profiter, composez simplement le #147# ou utilisez l’application MyOoredoo.

Depuis la Tunisie, les familles et amis peuvent également joindre leurs proches grâce au service “Dhayafni en roaming” : il suffit de composer le #4# avant le numéro Ooredoo pour prendre en charge le coût de l’appel, au tarif préférentiel de 0,350 TND/min au lieu de 0,700 TND.

Grâce à ces offres bien pensées, Ooredoo réaffirme son engagement à innover constamment et à accompagner les Tunisiens et les Tunisiennes dans les moments les plus précieux de leur vie. Car la proximité, ce n’est plus une question de distance.

Source : communiqué

 

L’article Hajj 2025 : Ooredoo vous accompagne avec des services exceptionnels pour rester connectés à vos proches est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’UBCI devient la première banque tunisienne à rejoindre le programme Trade Finance de Proparco

Proparco renforce son engagement en faveur du commerce international en Afrique du Nord en intégrant l’Union Bancaire pour le Commerce et l’Industrie (UBCI), dans son programme Trade Finance en tant que banque émettrice.

L’UBCI élargit son offre pour sa clientèle et vient renforcer le dispositif de ses lignes de contrepartie auprès de ses correspondants bancaires à l’international, permettant ainsi de soutenir le développement de la croissance économique des opérateurs tunisiens.
Le 12 mai 2025 à Tunis, Proparco et l’UBCI ont signé un accord portant sur une ligne de garantie de Trade Finance d’un montant de 30 millions d’euros. Cette cérémonie de signature, organisée en présence de Madame l’Ambassadrice de France en Tunisie, Anne Guéguen, vient renforcer un partenariat de longue date entre les deux institutions.
Cette opération contribuera à sécuriser les transactions et les échanges à l’international des entreprises tunisiennes, favorisant ainsi la création de valeur ajoutée et soutenant la croissance économique du pays.
Dans un contexte de financements contraints, l’UBCI occupe une position clé en Tunisie dans le domaine du Trade Finance. Son intégration au réseau de Proparco renforcera ses capacités d’appui aux grandes entreprises, des PME et des TPME tunisiennes, en leur offrant les outils nécessaires pour sécuriser leurs opérations à l’international, en particulier dans des secteurs stratégiques tels que l’agroalimentaire, l’industrie ou la distribution.
« En rejoignant le programme de Trade Finance de Proparco, l’UBCI réaffirme son engagement en faveur du soutien à l’économie et à l’internationalisation des entreprises tunisiennes. Ce partenariat stratégique nous permettra de mieux accompagner nos clients dans leurs besoins en financement du commerce extérieur, et de renforcer ainsi notre rôle en tant qu’acteur clé du développement économique durable en Tunisie » a ajouté Mohamed Koubaa, Directeur Général de l’UBCI.

« Proparco se réjouit d’étendre le partenariat historique qu’elle entretient avec UBCI en Tunisie, première banque du pays à rejoindre le programme Trade finance de Proparco. Il bénéficiera aux entreprises locales qui pourront importer des biens indispensables à la création de valeur ajoutée, afin de mieux répondre au besoin du tissu économique local et de ses PME  » a ajouté Frédérique Masi, Directrice régionale pour l’Afrique du Nord chez Proparco.

D’après communiqué

L’article L’UBCI devient la première banque tunisienne à rejoindre le programme Trade Finance de Proparco est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’ambassade des États-Unis accompagne les entreprises tunisiennes au SelectUSA Summit 2025

L’ambassade des États-Unis d’Amérique à Tunis a apporté son soutien à une délégation de 11 entreprises tunisiennes qui participent au Sommet SelectUSA sur l’investissement, qui se tient au National Harbor, dans le Maryland, du 11 au 14 mai 2025.

Le SelectUSA Summit représente une opportunité pour ces entrepreneurs dynamiques d’établir de nouveaux partenariats et d’explorer des opportunités commerciales et d’investissement aux États-Unis. Deux entreprises, Aquadeep et BakoMotors, ont été sélectionnées pour présenter leur projet lors du concours mondial de pitch du sommet.

Depuis 2022, plus de 40 entrepreneurs tunisiens, actifs dans des secteurs variés tels que le e-gaming, la robotique, l’ingénierie logicielle, la mode en ligne ou les technologies vertes, ont participé aux éditions du sommet, y propulsant leurs entreprises à un niveau supérieur, notamment en décrochant des financements de sociétés américaines de capital-risque.

Organisé par le département du Commerce des États-Unis, le Sommet SelectUSA est l’événement annuel le plus prestigieux pour les entreprises envisageant de s’implanter aux États-Unis. Il offre aux entrepreneurs la possibilité de rencontrer des entreprises internationales et de concrétiser des partenariats d’investissement. L’édition précédente a battu des records avec plus de 5 000 participants, dont des représentants de 56 États et territoires américains, ainsi que plus de 2 500 investisseurs issus de 96 marchés internationaux, y compris la Tunisie.

Les entreprises tunisiennes participantes à la délégation SelectUSA 2025 sont :

  • Aquadeep : révolutionne l’aquaculture grâce à des solutions de surveillance alimentées par l’IA, incluant un système de comptage de larves en temps réel et une plateforme SaaS de suivi environnemental. L’entreprise se développe en Tunisie, en Europe, en Afrique et aux États-Unis.
  • BakoMotors : spécialisée dans les véhicules utilitaires électriques à énergie solaire. Leur B-Van intègre énergie solaire, gestion avancée de batteries et conception modulaire. En pleine expansion à l’international, l’entreprise est en discussions avec des distributeurs américains.
  • Be Wireless Solutions : propose des solutions tout-en-un de surveillance à distance pour sites industriels, basées sur l’IoT et l’IA. La plateforme optimise les opérations grâce à des données en temps réel, des alertes et des recommandations intelligentes.
  • Cure Bionics : développe des prothèses et solutions de rééducation accessibles et avancées pour les personnes ayant des différences de membres. Sa prothèse Hannibal Hand est intégrée dans un écosystème de rééducation destiné aux régions sous-desservies.
  • GEWINNER : fournit des solutions intelligentes pour les personnes en situation de handicap. Son système MOOVOBRAIN permet de contrôler un fauteuil roulant électrique via une application mobile et une carte électronique.
  • NeoContract AI : plateforme de gestion du cycle de vie des contrats alimentée par l’IA. Elle automatise la rédaction, la négociation, l’exécution et l’analyse des contrats grâce au traitement du langage naturel et à l’apprentissage automatique.
  • Pixii Motors : développe des scooters électriques intelligents pour une mobilité urbaine durable. Son modèle Shadow intègre des capteurs intelligents, une optimisation par IA, et une interface de conduite sans smartphone. Offre aussi une plateforme SaaS pour la gestion de flotte et une station innovante d’échange de batteries.
  • SOTETEL : déploie des réseaux et services de télécommunication fixes, radio et mobiles. L’entreprise mise sur l’innovation technologique continue et des solutions numériques à forte valeur ajoutée.
  • Sotuprin : spécialisée dans la fabrication d’électroménagers sous la marque HGE et en OEM. Présente en Afrique du Nord, Afrique centrale, Moyen-Orient et Europe.
  • Starzelectronics : souhaite entrer sur le marché américain avec des systèmes innovants de gestion de batteries combinant super-condensateurs et cellules lithium-ion pour une durée de vie accrue et de meilleures performances.
  • Talentexpo AI : système de gestion du recrutement de nouvelle génération basé sur l’IA. Il facilite le processus de recrutement grâce à des correspondances automatiques, des entretiens automatisés et des rapports détaillés.

D’après communiqué

L’article L’ambassade des États-Unis accompagne les entreprises tunisiennes au SelectUSA Summit 2025 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Communication et compétitivité: innover pour survivre

Les agences de communication en Tunisie évoluent dans un environnement économique particulièrement contraignant, où la communication est souvent perçue comme une dépense secondaire, voire un luxe, et donc le premier poste budgétaire à être réduit en période de crise ou d’incertitude. Cette réalité crée un défi majeur pour leur survie et leur développement.

Une chose est sûre: le marché tunisien de la communication est très compétitif et dominé par des acteurs internationaux bien établis, ce qui exerce une pression constante sur les agences locales. Par ailleurs, la conjoncture économique instable et les restrictions budgétaires des entreprises entraînent une réduction des investissements dans la communication, qui est souvent la première ligne de dépense à diminuer lorsque les entreprises cherchent à maîtriser leurs coûts.

Pour faire face à la transformation numérique qui s’accélère, les entreprises doivent arbitrer entre investissements technologiques et communication. Or, la communication, bien que essentielle pour la visibilité et la compétitivité, est fréquemment perçue comme moins urgente. Cette tendance est renforcée par la nécessité pour les entreprises de réduire les coûts fixes et variables, ce qui impacte directement les budgets dédiés aux agences de communication. Ainsi pour marquer ses deux décennies dans le paysage de la communication tunisienne, l’agence Garcicom a organisé une cérémonie commémorative axée sur son parcours et le lancement d’un projet solidaire visant à soutenir l’accès à l’éducation. L’initiative souligne l’engagement continu de Garcicom envers des valeurs sociétales.

In fine, pour survivre, les agences doivent aussi diversifier leurs offres et s’adapter aux nouvelles attentes du marché, notamment en intégrant les enjeux liés à l’intelligence artificielle et aux transformations digitales. 

L’article Communication et compétitivité: innover pour survivre est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌
❌