Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Gestern — 03. Mai 2025Haupt-Feeds

Grève nationale : les jeunes médecins tunisiens durcissent leur mouvement

03. Mai 2025 um 19:00

Les jeunes médecins tunisiens ont annoncé une grève nationale de cinq jours et un boycott des stages, en l’absence de négociations sérieuses avec le ministère de la Santé. Ces mesures pourraient paralyser les hôpitaux universitaires à partir de juillet 2025.

L’Organisation tunisienne des jeunes médecins a révélé dans un communiqué, samedi, que les praticiens boycotteront le choix des lieux de stage à partir du 1er juillet 2025, couvrant toutes les spécialités, y compris la médecine familiale. Ils menacent de laisser les hôpitaux sans résidents si le ministère ne engage pas des discussions.

Cette décision fait suite à une marche nationale organisée vendredi, avec des dizaines de participants, accompagnée d’une grève générale dans les services hospitaliers et d’une suspension des activités académiques en médecine. Seules les urgences et les gardes de nuit ont été épargnées.

Des revendications salariales et structurelles

Les médecins réclament notamment :

  • Une revalorisation de la prime de garde, actuellement fixée à 3 dinars/heure (non versée dans deux tiers des hôpitaux).

  • Des critères objectifs pour l’accréditation des stages, sans dépendre de l’appréciation subjective des chefs de service.

  • Une amélioration des conditions de travail pour éviter la fuite des compétences à l’étranger.

  • Une réforme du système du service civil.

L’organisation exhorte le ministre de la Santé à agir rapidement pour éviter une crise majeure dans le secteur hospitalier.

L’article Grève nationale : les jeunes médecins tunisiens durcissent leur mouvement est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le Centre Seneca officialise son ouverture pour stimuler l’innovation

03. Mai 2025 um 14:39

Le Centre d’Innovation Seneca a officiellement ouvert ses portes à Tunis  samedi 3 mai 2025, avec pour objectif de renforcer les liens entre l’écosystème technologique tunisien et la Silicon Valley.

Dirigé par Marouane Hélali, ce hub fournira aux ingénieurs tunisiens des outils haut de gamme (équipements Mac, abonnements premium, serveurs dédiés) et un réseau international de partenaires et investisseurs.

Plusieurs talents formés par le centre contribuent déjà à des projets aux États-Unis, démontrant le potentiel tunisien lorsqu’il est soutenu par les bonnes ressources.

Le Centre Seneca vise à positionner la Tunisie comme un acteur clé de l’innovation mondiale.

L’article Le Centre Seneca officialise son ouverture pour stimuler l’innovation est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

BH Assurance nomme Sami Banaoues au poste de directeur général

03. Mai 2025 um 13:42

Sami Banaoues a été nommé directeur général de BH Assurance, suite à une décision du Conseil d’Administration réuni le 2 mai 2025.

Nesrine Chouchene occupera, quant à elle, le poste de directrice générale adjointe, comme l’a annoncé le Conseil du Marché Financier (CMF) dans un communiqué publié à la même date.  Filiale du Groupe BH Bank (ex-Banque de l’Habitat), BH Assurance a été créée en 1995 sous forme de société anonyme faisant appel public à l’épargne.

Pour rappel, BH Assurance a annoncé, le 31 janvier 2025, la nomination de  Sami Banaoues au poste de directeur général par intérim, effective à compter du 1er février 2025.

L’article BH Assurance nomme Sami Banaoues au poste de directeur général est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Tunisie Leasing et Factoring distribuera un dividende de 1,150 dinar par action

02. Mai 2025 um 16:31

Réunie le 28 avril 2025, l’Assemblée générale ordinaire de Tunisie Leasing et Factoring a approuvé la distribution d’un dividende de 1,150 dinar par action pour l’exercice 2024. La date de détachement est fixée au mardi 20 mai 2025.

L’article Tunisie Leasing et Factoring distribuera un dividende de 1,150 dinar par action est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Fonds propres non conformes : le CMF sanctionne l’intermédiaire TSI

02. Mai 2025 um 11:54

Le Conseil du Marché financier (CMF) a transmis le dossier de l’intermédiaire en bourse Tuniso-Séoudienne d’Investissement (TSI) au parquet. Et ce, en annonçant avoir identifié des manquements graves lors de ses enquêtes préliminaires.

Dans un communiqué publié ce mercredi, le régulateur précise que ces investigations ont révélé des « agissements passibles de sanctions pénales » impliquant la société et son PDG. Sans détailler les infractions, le CMF confirme le lancement d’une procédure disciplinaire contre les responsables concernés, en parallèle de poursuites judiciaires.

Fonds propres non conformes et gouvernance défaillante

Les contrôles engagés depuis le 9 janvier 2025 ont exposé des écarts majeurs : les fonds propres de TSI ne respecteraient pas les ratios réglementaires. Tandis que des failles dans l’organisation interne et la gouvernance ont été suspectées.

Mesures conservatoires en cours

Dans ce contexte, le gendarme de la Bourse assure avoir pris toutes les mesures conservatoires qui s’imposent pour protéger les actifs des clients. Les investigations se poursuivent, a-t-il indiqué, sans préciser de calendrier particulier.

L’article Fonds propres non conformes : le CMF sanctionne l’intermédiaire TSI est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Nizar Yaïche à HEC Paris : « Pourquoi l’Afrique a besoin d’une monnaie numérique commune »

01. Mai 2025 um 12:43

L’ancien ministre tunisien des Finances, Mohamed Nizar Yaïche, a pris part à une conférence organisée par HEC Tunisie au sein de la prestigieuse école HEC Paris. Face à une assemblée composée d’étudiants, d’universitaires et de professionnels, il a délivré une analyse rigoureuse des bouleversements géopolitiques, économiques et technologiques qui redéfinissent l’ordre mondial.

Dans un échange nourri, il a également exposé sa vision pour la Tunisie, entre souveraineté financière, transition énergétique et leadership technologique.

La première partie des échanges a porté sur la notion de polycrise, un terme devenu emblématique de notre époque. En effet, Nizar Yaïche a identifié plusieurs tendances structurelles qui alimentent ces désordres. Les changements démographiques représentent un défi majeur. L’Afrique, dont la population devrait doubler d’ici 20 à 25 ans, fait face à des enjeux de développement colossaux, tandis que des pays, comme le Japon ou l’Italie, subissent un vieillissement accéléré, avec des taux de dépendance économiquement insoutenables.

Le dérèglement climatique a également été souligné comme facteur aggravant. L’année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée, avec des conséquences directes sur les ressources hydriques, l’agriculture et la stabilité économique.

L’endettement global a atteint des niveaux alarmants. Depuis 2008, la dette publique mondiale a doublé, dépassant désormais les 100 000 milliards de dollars, soit l’équivalent du PIB mondial. Cette situation est exacerbée par le resserrement des politiques monétaires, avec des taux directeurs élevés (5,5 % pour la Fed, 4,5 % pour la BCE) qui alourdissent le service de la dette et limitent les marges de manœuvre budgétaires.

Les tensions géopolitiques ont quant à elles atteint une intensité inédite depuis 1945, avec une multiplication des conflits armés et une course aux armements sans précédent (2 400 milliards de dollars dépensés annuellement en défense, en hausse de 7 % par an).

Yaïche pointe du doigt l’affaiblissement des institutions multilatérales, qu’il s’agisse de l’ONU, de l’OMC ou de la Cour pénale internationale, minées par des vétos croisés et une perte de crédibilité. « Nous assistons à un retour de la loi du plus fort », a-t-il déploré, citant les attaques récentes contre des procureurs de la CPI par des États se réclamant pourtant de l’État de droit.

Yaïche pointe du doigt l’affaiblissement des institutions multilatérales, qu’il s’agisse de l’ONU, de l’OMC ou de la Cour pénale internationale, minées par des vétos croisés et une perte de crédibilité. « Nous assistons à un retour de la loi du plus fort »

La reconfiguration du système financier international : vers un monde multipolaire ?

Interrogé sur l’émergence d’une finance alternative portée par les BRICS et la dédollarisation, Yaïche a reconnu que les pays du Sud avaient des raisons légitimes de contester l’ordre actuel.

L’impact asymétrique des politiques monétaires a été au cœur de son argumentaire. Les hausses de taux décidées par les banques centrales occidentales ont, selon lui, imposé une « taxe cachée » sur les économies émergentes : renchérissement des dettes libellées en dollars, fuite des capitaux, inflation des importations. « Ces politiques ont coûté des centaines de milliards de dollars au Grand Sud », a-t-il estimé.

Face à cette situation, il a salué les initiatives comme la Nouvelle Banque de Développement des BRICS, tout en soulignant leur limite : « Sans coordination renforcée, ces efforts resteront insuffisants. »

Et pour les pays arabes et musulmans, il plaide en faveur d’une monnaie commune numérisée, un projet qu’il a présenté récemment devant les Nations unies. « Dans 20 ou 30 ans, nos enfants nous reprocheront de ne pas avoir agi », a-t-il lancé.

La Tunisie face à la tempête : entre résilience et nécessité d’une refonte stratégique

La deuxième partie de la discussion s’est concentrée sur le cas tunisien, un pays « à la jonction de plusieurs sphères d’influence » et confronté, de ce fait, à des défis économiques majeurs.

Solvabilité et dépendance financière

Yaïche a fermement écarté tout risque de crise de solvabilité à court terme : « La Tunisie honorera ses engagements ». Il a néanmoins reconnu la fragilité structurelle des finances publiques, marquée par un endettement croissant et une rigidité budgétaire (47 % du budget consacré aux salaires de la fonction publique).

Pour sortir de cette dépendance, il a appelé à :

  • Une réforme fiscale pour élargir l’assiette fiscale et réduire l’économie informelle.
  • Une flexibilisation du budget, avec une réallocation des dépenses vers l’investissement productif.
  • Une diversification des partenariats, évitant de tomber dans de nouvelles dépendances géopolitiques.

 

Énergie et souveraineté industrielle

Alors que la Tunisie mise sur les énergies renouvelables (objectif de 35 % d’électricité verte d’ici 2030), Yaïche a critiqué l’approche actuelle qu’il juge trop timide. « Pourquoi se limiter à 2 GW alors que nous pourrions fournir 10 % des besoins de l’Europe ? », interroge-t-il, plaidant pour un mégaprojet méditerranéen intégrant câbles sous-marins et financements innovants.

L’urgence technologique

Malgré des succès comme InstaDeep (rachat à 700 millions de dollars) ou Africa Invest, Yaïche a souligné le retard tunisien en infrastructures et R&D. « Nous avons les talents, mais pas les moyens de rivaliser seuls ». Il a cité en exemple la bibliothèque nationale numérique tunisienne, lancée avec une IA locale et offerte gratuitement aux étudiants, comme modèle de coopération entre diaspora et institutions publiques.

« Nous avons les talents, mais pas les moyens de rivaliser seuls ». Il a cité en exemple la bibliothèque nationale numérique tunisienne, lancée avec une IA locale et offerte gratuitement aux étudiants, comme modèle de coopération entre diaspora et institutions publiques.

En conclusion de cette conférence riche en analyses géopolitiques et économiques, Mohamed Nizar Yaïche a partagé des enseignements précieux tirés de son expérience gouvernementale durant la période cruciale de 2020-2021, marquée par la gestion de la pandémie de la Covid-19. Ces réflexions offrent un éclairage rare sur l’art de gouverner en temps de crise.

La méthode Yaïche : une approche systémique du leadership

L’ancien ministre des Finances a détaillé sa méthode de travail, forgée dans l’urgence sanitaire mais applicable à toute situation de crise complexe. Sa journée commençait invariablement à 5h30 du matin, consacrant la première heure à une réflexion stratégique solitaire. Ce moment privilégié lui permettait d’analyser les données, d’anticiper les scénarios et de préparer les décisions à venir, loin du tumulte des réunions et des sollicitations permanentes.

Cette discipline personnelle s’accompagnait d’une méthode rigoureuse de consultation d’experts. Yaïche recevait quotidiennement quatre catégories distinctes de spécialistes : des stratèges capables d’une vision globale, des spécialistes sectoriels maîtrisant parfaitement leur domaine, des acteurs de terrain rapportant la réalité concrète, et surtout – point original de sa méthode – des contradicteurs assumés. Ces derniers, souvent issus d’écoles de pensée différentes, permettaient de tester la robustesse des analyses et d’éviter les pièges de la pensée unique.

Le courage politique face aux consensus mous

Parmi les exemples concrets partagés, Yaïche a relaté une décision emblématique prise en 2020. Face à la chute historique des cours du pétrole, une majorité d’experts recommandaient l’achat de produits financiers de couverture (hedging) pour protéger le budget de l’État. Après une analyse minutieuse menée avec des polytechniciens tunisiens, il avait refusé ces instruments jugés trop coûteux et mal calibrés, économisant ainsi près de 70 millions de dollars. Cette décision, impopulaire sur le moment, fut validée par l’évolution ultérieure des marchés. « Parfois, la solution politiquement la plus facile n’est pas la meilleure pour le pays », a-t-il commenté, soulignant l’importance du courage politique.

Cette décision, impopulaire sur le moment, fut validée par l’évolution ultérieure des marchés. « Parfois, la solution politiquement la plus facile n’est pas la meilleure pour le pays », a-t-il commenté, soulignant l’importance du courage politique.

Une vision ambitieuse pour la Tunisie de 2035

Tourné vers l’avenir, Yaïche a esquissé sa vision pour une Tunisie renouvelée, articulée autour de quatre pôles stratégiques complémentaires. Le premier concerne la transformation du pays en un hub technologique de premier plan, capitalisant sur l’économie du savoir et l’innovation digitale. Cette ambition s’appuierait sur les atouts existants : une diaspora qualifiée, des réussites comme InstaDeep, et les 60 000 ingénieurs formés chaque année.

Le deuxième pilier envisage la Tunisie comme un hub éducatif régional, capable d’attirer des étudiants de toute l’Afrique. Avec ses universités historiques, son coût de vie compétitif et sa position géographique, le pays pourrait selon lui devenir une plaque tournante de la formation panafricaine.

Le troisième axe stratégique positionnerait la Tunisie comme plateforme logistique entre l’Europe, l’Afrique et l’Asie. Cette triangulation permettrait de valoriser les compétences tunisiennes en matière de commerce international et d’industrie.

Enfin, le quatrième pilier concerne le tourisme, mais dans une approche repensée. Au-delà des plages et des hôtels, Yaïche imagine une valorisation systématique du patrimoine historique exceptionnel du pays, des médinas aux sites archéologiques souvent méconnus. « Nous avons 750 sites culturels rien qu’à la Médina de Tunis », a-t-il rappelé, soulignant le potentiel inexploité.

Un appel à l’engagement des nouvelles générations

En conclusion, l’ancien ministre a lancé un appel vibrant à la jeunesse tunisienne et africaine présente dans l’auditoire. « L’engagement n’est pas une option, c’est un devoir », a-t-il affirmé, précisant que cet engagement pouvait prendre des formes multiples : retour au pays bien sûr, mais aussi investissements à distance, partage d’expertise, ou simple promotion de l’image tunisienne à l’étranger.

Il a particulièrement insisté sur l’importance des valeurs dans l’exercice du leadership : « Les meilleurs ambassadeurs de la Tunisie sont ceux qui incarnent ses valeurs d’ouverture, de compétence et de respect. » Un message qui résonnait particulièrement dans l’enceinte de cette grande école française, où de nombreux étudiants tunisiens viennent se former avant de contribuer, chacun à leur manière, au développement de leur pays.

Cette dernière partie de la conférence, plus personnelle, a révélé non seulement la méthode d’un technocrate aguerri, mais aussi la vision d’un homme convaincu que la Tunisie peut jouer un rôle bien plus important sur la scène internationale, à condition de combiner audace stratégique, rigueur managériale et fidélité à ses valeurs historiques.

L’article Nizar Yaïche à HEC Paris : « Pourquoi l’Afrique a besoin d’une monnaie numérique commune » est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

UIB: un bénéfice net de 85,7 MDT, et feu vert pour des émissions obligataires

30. April 2025 um 14:56

Lors de son Assemblée générale ordinaire tenue le 30 avril 2025, l’Union internationale de banques (UIB) a approuvé la répartition du bénéfice net de l’exercice 2024, qui s’élève à 85,7 millions de dinars tunisiens (MDT), majoré d’un report à nouveau positif de 4,4 MDT, portant le bénéfice distribuable à 90 129 279,440 de dinars.

Répartition détaillée des bénéfices

  • Réserves ordinaires : 55 000 000,000 TND

  • Fonds social : 1 000 000,000 TND

  • Dividendes : 29 376 000,000 TND, soit 0,850 TND par action ou certificat d’investissement

  • Report à nouveau : 4 753 279,440 TND.

Les actionnaires recevront leurs dividendes à partir du 2 juin 2025, via les intermédiaires en Bourse et les teneurs de comptes dépositaires des titres, par l’intermédiaire de Tunisie Clearing.

Projet d’emprunt obligataire

Par ailleurs, l’Assemblée générale a autorisé, sur proposition du conseil d’administration, l’émission d’un ou de plusieurs emprunts obligataires, ordinaires ou subordonnés, pour un montant maximal de 200 millions de dinars. Cette émission pourra être réalisée en une ou en plusieurs tranches, conformément à l’article 331 du Code des sociétés commerciales. Le conseil d’administration est habilité à en déterminer les modalités précises.

L’article UIB: un bénéfice net de 85,7 MDT, et feu vert pour des émissions obligataires est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Résultats 2024 en baisse pour l’UIB, mais des fondamentaux solides et une stratégie de relance

30. April 2025 um 12:14

Lors de l’Assemblée générale ordinaire de l’UIB, tenue le 30/04/2025, Kamel Néji, président du Conseil d’administration de la banque, a reconnu que les performances de la banque n’étaient pas à la hauteur des attentes.

Dans une allocution mesurée, il a pointé du doigt un modèle « insuffisamment diversifié » et des règles de gestion de l’UIB « trop restrictives », appelant par ricochet à une réforme structurelle plus ambitieuse.

Des résultats en deçà des espérances

Sans détour, Kamel Néji a admis que l’exercice 2024 avait été marqué par des « événements exceptionnels » ayant pénalisé l’UIB. Malgré des atouts indéniables – comme sa place parmi les premières banques privées sur des indicateurs clés (marge nette, marge d’intérêt, marge de commission) –, il a souligné la nécessité de « repenser le modèle » pour sortir de la stagnation.

Parmi les défis identifiés : la simplification des procédures clients et une meilleure gestion des recouvrements. Un enjeu qui pourrait « devenir un danger » sans réaction rapide.

Le président du conseil de l’UIB a également insisté sur l’urgence d’accélérer la transformation digitale, engagée dans le plan 2022-2025, mais dont les effets tardent à se concrétiser.

Appel à l’audace et à l’innovation

Malgré ce constat sévère, Kamel Néji a exprimé sa confiance dans les leviers dont dispose l’UIB, notamment son capital humain et ses infrastructures techniques. « La banque a les moyens d’aller plus loin, à condition de faire autrement, et mieux », a-t-il déclaré, plaidant pour une vision moins conservatrice.

Il a également rappelé le rôle crucial de l’UIB dans l’économie tunisienne : « Aujourd’hui comme hier, la Tunisie a besoin de l’UIB. Notre devoir est de prendre soin de notre banque ». Sans sacrifier le présent, il a appelé à préparer l’avenir avec « compréhension et sagacité », loin de « l’immobilisme ».

Un message d’espoir, mais sous conditions

Malgré les difficultés, le président du conseil d’administration a conclu sur une note optimiste, espérant que l’AGO de 2026 apportera « un souffle nouveau ». Mais cet espoir, a-t-il prévenu, dépendra des actions concrètes menées d’ici là : « Ce sont les actes, et non les paroles, qui comptent. »

L’UIB se trouve donc à un tournant, avec une équipe dirigeante consciente des enjeux, mais dont la capacité à impulser un vrai changement reste à prouver. Affaire à suivre.

Retour sur l’exercice 2024

De son côté, Philippe Dubois, le nouveau directeur général, a présenté un exercice 2024 marqué par des défis économiques et réglementaires, mais aussi par des signes de résilience. Tout en reconnaissant une baisse de rentabilité, il a insisté sur les atouts de la banque et ses priorités pour 2025 : digitalisation, rebond commercial et renforcement de l’expérience client.

Un bilan 2024 en retrait, mais des fondamentaux solides

Dans un contexte économique et géopolitique complexe, l’UIB a enregistré un résultat net en baisse à 85,7 millions de dinars (un ROE de 8,8%, contre 14,1 % en 2023), impacté par des mesures fiscales (30 millions de dinars) et un ralentissement de l’activité crédit (-4,9 %). Cependant, les dépôts ont progressé de 9,1 %. Ce qui correspond à 6,86 milliards de dinars. Et la banque maintient des ratios réglementaires sains.

Philippe Dubois a salué les équipes pour leur mobilisation, notamment en Trade Finance, où l’UIB a été élue « Meilleure banque en financement du commerce international en Tunisie » par Global Finance. La banque a aussi poursuivi sa transformation digitale et ses engagements sociétaux notamment dans le secteur de l’inclusion financière et des énergies renouvelables.

2025 : l’année du rebond et de l’innovation

Le directeur général a détaillé ses priorités pour redresser la barre :

  • Relance commerciale : ciblage accru des entreprises et TPE, avec une offre élargie.
  • Digitalisation accélérée : modernisation des parcours clients et optimisation des processus.
  • Rigueur et formation : renforcement de la gestion des risques (opérationnels, réglementaires) et investissement dans le capital humain.
  • Impact environnemental : soutien aux projets photovoltaïques et financements durables.

« Le client, sa confiance, sa satisfaction sont une obsession qui guide nos travaux », a-t-il martelé, promettant une amélioration de l’expérience client. Si les indicateurs 2024 appellent à la vigilance avec un taux de créances douteuses à 10,1 % et un  coefficient d’exploitation à 50,5 %, Philippe Dubois reste confiant : « L’UIB a les moyens de rebondir, grâce à son capital humain, sa clientèle fidèle et sa solidité financière ».

Pour sa part, le directeur de la communication Ouassel Bahri a mis en lumière l’importance stratégique des actions sociales et culturelles de la banque, portées par trois structures dédiées. Ces initiatives visent à promouvoir l’inclusion, la culture et l’égalité des chances sur l’ensemble du territoire tunisien.

Trois piliers pour un engagement citoyen structuré

La Fondation Féminin by UIB fête cette année une décennie d’actions concrètes. Son bilan 2024 comprend des campagnes de sensibilisation sur les cancers féminins et masculins, un soutien actif à l’entrepreneuriat au féminin via les Trophées Femmes Entrepreneurs, ainsi que des ateliers sur l’éducation positive pour mieux concilier vie professionnelle et personnelle.

La Fondation Solidarité & Innovation se concentre sur deux domaines prioritaires. Le numérique d’abord, avec l’implantation de maisons digitales dans les villages SOS. La santé ensuite, grâce à des partenariats stratégiques.

Quant à la Fondation Arts & Culture, elle cultive des partenariats de longue date avec des festivals renommés comme celui du Festival international de musique symphonique d’El Jem et Le Festival international de Dougga.

Des résultats probants et mesurables

La politique paritaire de l’UIB lui vaut une reconnaissance exceptionnelle. L’institution a reçu pour la troisième fois le prix Femmes Maghrébines et conserve depuis 2019 la certification Gender Equality European Standard, un double record en Tunisie et en Afrique.

L’engagement des équipes se confirme avec plus de 50 % des collaborateurs impliqués dans ces programmes. La chorale d’entreprise, qui fête ses 10 ans, et les ateliers théâtre témoignent de cette mobilisation interne.

Sur le terrain, l’impact social se chiffre : 3 000 bénéficiaires du programme d’éveil musical avec l’association Iqad (éveil musical), sans compter les partenariats triennaux qui garantissent la durabilité des actions culturelles.

Transparence et vision long terme

Ouassel Bahri a insisté sur l’accessibilité totale de ces informations, disponibles dans le rapport RSE et sur le site institutionnel (rubrique Espace Actionnaires). « Ces engagements ne sont pas accessoires, ils incarnent notre raison d’être : générer une valeur à la fois partagée et pérenne », a-t-il conclu. Tout en soulignant l’intégration parfaite de ces actions dans l’ADN du groupe.

L’article Résultats 2024 en baisse pour l’UIB, mais des fondamentaux solides et une stratégie de relance est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Secteur agricole en colère : grève nationale pour forcer le dialogue

30. April 2025 um 10:04

Une grève nationale est prévue le 20 mai 2025 et un sit-in sera organisé le 12 mai devant le ministère de l’Agriculture, a annoncé Ammar Ezzine, secrétaire général de la Fédération générale de l’agriculture, mercredi 30 avril 2025 sur Jawhara FM. Ces mouvements de protestation visent à briser le silence des autorités face aux revendications sectorielles restées sans réponse depuis des mois.

Lors de son passage dans l’émission Sbeh El Ward, M. Ezzine a dénoncé l’absence de dialogue avec le ministère, malgré les multiples correspondances envoyées entre juin 2023 et avril 2025. « Nos demandes s’accumulent, y compris des accords anciens jamais appliqués », a-t-il souligné.

Parmi les griefs figure aussi la précarité des ouvriers agricoles, dont certains ne perçoivent que 203 dinars pour dix jours de travail mensuels, en violation des accords de 2020 sur la régularisation de leur statut.

Ces actions de protestation, décidées lors d’une réunion administrative le 19 avril, ont pour but de forcer les responsables à négocier. « Nous n’avons plus le choix », a conclu M. Ezzine, appelant à une mobilisation massive.

L’article Secteur agricole en colère : grève nationale pour forcer le dialogue est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

« La Tunisie a besoin de Sfax » : plaidoyer pour une renaissance économique

29. April 2025 um 14:51

Dans une ville historiquement connue comme le poumon économique du pays, la situation est devenue critique, voire alarmante. À Sfax, les opérateurs économiques, les commerçants, les artisans et les citoyens n’en peuvent plus de ce qu’ils considèrent comme un abandon prolongé de la part des pouvoirs publics. Pour Slim Marrakchi, porte-parole de l’Union régionale de l’UTICA à Sfax, le dernier communiqué publié le 10 avril 2025 n’est que le reflet d’un profond désarroi. Mais aussi d’une ultime tentative de faire entendre la voix d’une région qui étouffe.

« Ce n’est pas notre premier communiqué. Mais nous espérons que ce sera le dernier », lance notre invité. Dès les premières minutes de l’entretien, Slim Marrakchi insiste sur le fait que cette prise de parole n’est pas un geste isolé. Depuis des années, l’UTICA de Sfax alerte, interpelle et propose. En vain.

« Nous avons déjà publié des communiqués, rencontré des ministres, discuté avec les directions centrales… Mais la situation reste inchangée ».

Le communiqué du 10 avril exprime une colère sourde, mais persistante. Celle d’une région qui se sent abandonnée. « Nous subissons une pression énorme. Cela fait des années que nous la vivons, mais récemment, notamment pendant le mois de Ramadan, la situation est devenue insoutenable. Le centre-ville, la Médina, sont devenus des zones désertes économiquement. La détresse est palpable ».

Un mal enraciné et des décennies de marginalisation

Pour comprendre les racines de cette crise, il faut, selon M. Marrakchi, remonter plusieurs décennies en arrière. « Depuis l’indépendance, Sfax n’a bénéficié que d’un seul grand investissement public : la ceinture de protection contre les inondations, réalisée en 1982 après une tragédie qui a coûté la vie à des dizaines de personnes. Depuis? Plus rien ».

Pire encore, les rares investissements publics réalisés ont été perçus comme nuisibles. Slim Marrakchi évoque ici les industries chimiques, notamment la SIAPE et la NPK, qui ont, non seulement pollué la ville, mais détérioré durablement la qualité de vie de ses habitants. « Ces projets n’ont apporté que des effets pervers sur la santé et la qualité de vie de ses habitants ».

Il dénonce aussi une politique de centralisation implacable, notamment à partir des années 90. « L’État a misé sur le Grand Tunis, au détriment du reste du pays. À Sfax, les investisseurs ont été harcelés fiscalement, poussés à délocaliser vers la capitale. Résultat : Sfax a perdu son rôle historique de locomotive économique du sud et du centre du pays ».

Des projets sur le papier, aucun sur le terrain

L’exaspération des Sfaxiens vient aussi d’un autre constat : sur le papier, la ville regorge de projets prometteurs, mais sur le terrain, rien ne bouge. Le responsable de l’UTICA cite notamment TAPARURA, projet emblématique lancé au début des années 80, qui stagne toujours. À titre de comparaison, le projet du Lac de Tunis, initié bien plus tard, est déjà dans sa troisième phase.

« Le métro léger? Un rêve. La cité sportive? Abandonnée. L’aéroport international? Largement sous-exploité, les vols réguliers vers Paris sont confiés à des compagnies privées; alors que la compagnie nationale se désengage. Le port de Sfax, jadis central pour le commerce en Méditerranée, a perdu son positionnement stratégique ».

Autant de signes d’une ville en déclin. « Partout où l’on regarde, c’est la même chose : des infrastructures négligées, un tissu économique effrité, une jeunesse désorientée. Même les investisseurs locaux quittent la ville. Ceux qui restent sont de véritables résistants ».

Une volonté politique absente

Pour M. Marrakchi, le problème n’est pas financier, mais politique. « Nous ne demandons pas des milliards. Ce que nous réclamons, c’est une volonté, un signal clair que le pouvoir central souhaite réellement réintégrer Sfax dans les plans de développement du pays ».

Selon lui, l’absence de volonté se manifeste dans tous les secteurs. « La pollution n’est pas traitée. Les déchets domestiques s’accumulent depuis 2020. Le phénomène migratoire est géré de façon chaotique. Les projets structurants ne démarrent pas ». Il insiste : « Relancer Sfax, ce n’est pas seulement sauver une région. C’est offrir une nouvelle chance au pays entier. Sfax a les moyens, les compétences, les ressources humaines et la culture du travail. Encore faut-il qu’on lui accorde une attention particulière pour concrétiser les projets bloqués et contribuer à la relance économique de la région et du pays ».

Des propositions concrètes prêtes à être présentées

L’UTICA régionale ne se contente pas de dénoncer. Elle envisage de préparer un livre blanc portant une vision stratégique pour la région, élaborée en coordination avec la société civile, les autorités régionales et les opérateurs économiques. L’objectif? Présenter une vision stratégique aux décideurs et aux différents ministères de tutelle. Cette vision repose sur plusieurs secteurs à fort potentiel : la santé, l’industrie mécanique, l’agriculture bio, les technologies propres… « Nous avons des dossiers prêts, des projets structurés. Ce qui manque, encore une fois, c’est l’engagement du gouvernement central ».

La Médina, symbole d’un patrimoine abandonné

La détresse de la Médina de Sfax incarne le mal-être de la ville. Autrefois cœur battant du commerce régional, elle est aujourd’hui à l’abandon. « Des bâtiments s’effondrent. La criminalité augmente. Après 16 heures, c’est une zone laissée à l’abandon ».

Des initiatives privées tentent de sauver ce patrimoine exceptionnel – la Médina de Sfax est la plus grande du pays en superficie. Mais sans appui de l’État, ces efforts sont voués à rester marginaux. « Il faut un partenariat public-privé solide pour redonner vie à la Médina. Elle peut redevenir un centre de commerce, de culture, de tourisme ».

Un appel : « Sfax, redonnez-lui sa place »

En conclusion, Slim Marrakchi lance un appel solennel aux trois présidences. « Sfax a donné au pays. Il est temps que le pays donne à Sfax. Donnez-nous un minimum de cadre de vie, pour que nos jeunes, nos investisseurs, restent ici ». Il prévient que même les investisseurs locaux ne tiennent plus. « On en compte encore quelques-uns, mais ils se réduisent comme peau de chagrin. Ceux qui restent, on les soutient, on les félicite, on essaie de les retenir. Mais sans changement, ils partiront eux aussi ». Et de conclure : « La Tunisie a besoin de Sfax. Redonnez-lui sa place. Nous avons les solutions, la vision, l’énergie. Il ne manque que la volonté politique ».

Retrouvez cet article dans L’Economiste Maghrébin N°918, disponible du 23 avril au 7 mai 2025.

L’article « La Tunisie a besoin de Sfax » : plaidoyer pour une renaissance économique est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Ioannis Tsakiris : « La Tunisie, un partenaire clé de la BEI avec 7 M€ investis »

29. April 2025 um 12:08

Ioannis Tsakiris, vice-président de la BEI, en visite officielle les 28 et 29 avril en Tunisie, a souligné les réalisations concrètes de cette coopération vieille de 46 ans. À l’occasion du 20ᵉ anniversaire du bureau de l’institution financière européenne en Tunisie, il a réaffirmé son engagement en faveur du développement économique et social du pays. C’était lors d’une réception organisée lundi 28 avril à la résidence de la BEI à Tunis.

Depuis sa première opération en Tunisie en 1979, la BEI a mobilisé plus de 7 milliards d’euros pour financer des projets clés dans les domaines de l’énergie, de l’eau, des transports, de l’éducation, de la santé et du développement du secteur privé. « Derrière ces chiffres, il y a des vies transformées : des enfants qui étudient dans de meilleures écoles, des entrepreneurs qui créent des emplois et des familles qui bénéficient d’une eau potable fiable », a déclaré M. Tsakiris.

Lire aussi : BEI Monde renforce son appui au secteur de l’eau et de l’assainissement en Tunisie avec le soutien de l’UE

Des projets structurants pour l’avenir

Parmi les initiatives phares figure Elmed, l’interconnexion électrique entre la Tunisie et l’Italie, en cours de réalisation entre la STEG et Terna, et cofinancée par la Commission européenne. Ce projet stratégique positionne la Tunisie comme un acteur clé de l’intégration énergétique euro-méditerranéenne et de la transition verte.

La BEI soutient également des infrastructures résilientes au changement climatique, comme l’usine de traitement d’eau potable de Béja, ainsi que des solutions fondées sur la nature, en partenariat avec l’ONAS et le WWF (Fonds mondial de la nature).

Une coopération renforcée avec l’UE et les partenaires tunisiens

Le vice-président a salué la collaboration étroite avec les autorités tunisiennes, le secteur privé et les partenaires européens, notamment la délégation de l’UE en Tunisie. Il a également rendu hommage à l’équipe locale de la BEI pour son engagement.

« Les 20 prochaines années apporteront de nouveaux défis, mais aussi de nouvelles opportunités. Une chose est sûre : quand l’Europe et la Tunisie travaillent main dans la main, les résultats sont durables », a conclu Ioannis Tsakiris.

Avec un portefeuille d’investissements en constante croissance, la Tunisie reste un pays prioritaire pour la BEI, qui entend poursuivre son appui en faveur des infrastructures stratégiques, de la croissance inclusive et de la résilience climatique.

L’article Ioannis Tsakiris : « La Tunisie, un partenaire clé de la BEI avec 7 M€ investis » est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’OIM offre des bus pour améliorer la mobilité des jeunes dans le Sud tunisien

29. April 2025 um 10:45

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a remis, ce mardi 29 avril, deux bus aux Commissariats régionaux de la jeunesse et des sports de Médenine et Tataouine. Cette remise intervient dans le cadre du projet HELMA phase II.

Ce don de l’OIM vise à améliorer la mobilité et l’accès des jeunes aux activités socio-éducatives et culturelles. Avec une attention particulière pour ceux exposés au risque de migration irrégulière.

Financé par le Ministère italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, le projet HELMA cible les jeunes NEET. A savoir ceux qui ne sont ni en éducation, ni en emploi, ni en formation. Il s’intéresse principalement aux gouvernorats de Mahdia, Médenine, Sfax et Tataouine. Ainsi, le projet a pour objectif de renforcer leur réintégration socio-économique à travers des formations professionnelles, des opportunités d’emploi et un soutien à la scolarisation.

Par ailleurs, cette initiative s’aligne sur la Stratégie nationale pour la jeunesse et la Stratégie des Nations Unies pour la Jeunesse 2030. Celles-ci promeuvent l’employabilité et l’inclusion des jeunes. « Ce partenariat illustre l’engagement commun de l’OIM, de la Tunisie et de l’Italie en faveur du développement socio-économique des jeunes ». C’est ce que déclare pour sa part Azzouz Samri, chef de mission de l’OIM en Tunisie.

L’article L’OIM offre des bus pour améliorer la mobilité des jeunes dans le Sud tunisien est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

MPBS annonce un bénéfice net de 8,4 MDT pour 2024

29. April 2025 um 10:36

La société MPBS a enregistré un résultat net consolidé de 8 365 882 dinars ou 8,4 millions de dinars (MDT) à la fin de l’exercice 2024, selon ses états financiers approuvés lors du conseil d’administration du 28 avril 2025. Les résultats individuels de la société s’élèvent, quant à eux, à 5 432 208 dinars.

Lors de cette réunion, le conseil a arrêté les comptes individuels et consolidés de l’exercice 2024 et annoncé la convocation d’une Assemblée générale ordinaire (AGO) le 14 juin 2025 à 11h à l’IACE Sfax. À cette occasion, il sera proposé aux actionnaires la distribution d’un dividende de 0,370 TND par action.

Par ailleurs, une Assemblée générale extraordinaire (AGE) se tiendra le même jour à 12h30 pour soumettre une opération de split, visant à réduire la valeur nominale des actions MPBS de 2 dinars à 1 dinar.

L’article MPBS annonce un bénéfice net de 8,4 MDT pour 2024 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La STAR verse 19,4 MDT de dividendes pour 2024

29. April 2025 um 10:22

La Société tunisienne d’assurances et de réassurances (STAR) distribuera 19,377 millions de dinars de dividendes à ses actionnaires au titre de l’exercice 2024, selon la décision de son Assemblée générale ordinaire du 22 avril 2025.

Le montant du dividende s’élève à 8,397 dinars par action, intégralement soumis à la retenue à la source. Les actionnaires pourront percevoir leurs dividendes à partir du 15 mai 2025. Cette distribution reflète les performances de la STAR pour l’année 2024 et confirme sa politique de rétribution de ses actionnaires.

L’article La STAR verse 19,4 MDT de dividendes pour 2024 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Dividendes 2024 : Tunis Re verse 0,480 DT par action totalisant 9,6 MDT

29. April 2025 um 09:45

La Société tunisienne de réassurance « Tunis Re » a annoncé lors de son Assemblée générale ordinaire du 25 avril 2025 la distribution d’un dividende de 0,480 dinar tunisien par action au titre de l’exercice 2024.

Ce montant, soumis à la retenue à la source, représente un total de 9 600 000 MDT. La date de détachement du dividende a été fixée au 16 mai 2025. Tunis Re a informé ses actionnaires de cette décision prise lors de l’assemblée générale.

L’article Dividendes 2024 : Tunis Re verse 0,480 DT par action totalisant 9,6 MDT est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tunisie : Les jeunes médecins durcissent le ton après l’impasse avec le ministère

28. April 2025 um 20:51

Les discussions entre le ministère de la Santé et l’Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM) se sont soldées par une impasse, annonce le bureau national de l’organisation dans un communiqué rendu public ce jeudi. Les deux parties se sont rencontrées sans parvenir à un accord concret, relançant ainsi les tensions dans le secteur médical.

 
L’OTJM accuse le ministère de « manque de volonté politique » et de recourir à des « tactiques dilatoires » malgré la reconnaissance officielle de la légitimité des revendications des jeunes médecins. Ces derniers réclament de meilleures conditions de travail, des garanties pour leur avenir professionnel et une amélioration de leur situation matérielle, jugée « précaire » dans les hôpitaux publics.

Grève nationale et marche prévues vendredi
Face à ce statu quo, l’organisation appelle tous les jeunes médecins à poursuivre la grève nationale et à participer massivement à la marche protestataire prévue ce vendredi 2 mai 2025. « Nous sommes prêts à intensifier la lutte jusqu’à l’obtention de nos droits », avertit le communiqué, dénonçant une « bureaucratie étouffante » et un « mépris systémique » envers la profession.

Le ministère se retranche derrière des « contraintes administratives »
Selon l’OTJM, les responsables du ministère ont justifié leur immobilisme par des « complexités procédurales », une explication jugée irrecevable par les jeunes médecins. « C’est une fuite en avant qui pénalise à la fois les soignants et les patients », déplore l’organisation, exigeant des actes concrets « pour préserver la dignité du corps médical ».

Prochaines étapes
Alors que la colère gronde parmi les praticiens, l’OTJM affirme son refus de tout compromis partiel et maintient la pression via un mouvement de protestation inédit depuis le début de la crise. L’absence de solution rapide pourrait aggraver les dysfonctionnements déjà criants dans les structures sanitaires tunisiennes.

L’article Tunisie : Les jeunes médecins durcissent le ton après l’impasse avec le ministère est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

APIA : 16,2 millions de dinars alloués à l’agriculture et à l’aquaculture

28. April 2025 um 19:29

La Commission nationale d’octroi des avantages (APIA) a approuvé, le 28 avril 2025, des investissements de 16,2 millions de dinars (MDT) pour des projets agricoles, agroalimentaires et aquacoles dans les gouvernorats de Gabès, Monastir, Sidi Bouzid et Bizerte.

Trois prêts fonciers (481,8 mille dinars) ont également été accordés à de jeunes agriculteurs.

Détails clés :

  • Secteurs concernés : Agriculture, transformation agroalimentaire et aquaculture.

  • Prêts fonciers : 481,8 mille dinars pour l’acquisition de 30,6 hectares de terres agricoles à Sfax, Sidi Bouzid et Kasserine.

  • Organisme responsable : Décision validée par la Commission nationale d’octroi des avantages, sous l’égide de l’APIA.

 
Ces investissements s’inscrivent dans le cadre des efforts de l’APIA pour soutenir le développement agricole et l’installation des jeunes exploitants. Les projets devraient stimuler l’emploi et la production locale dans les régions ciblées.

L’article APIA : 16,2 millions de dinars alloués à l’agriculture et à l’aquaculture est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Concurrence et prix – La Tunisie modernise sa législation pour attirer les investissements

28. April 2025 um 17:44

Le président du Conseil de la concurrence, Hassan Guizani, a annoncé lundi 28 avril 2025 une révision majeure de la loi de 2015 encadrant la concurrence et les prix. Lors d’une session de formation organisée à Tunis en collaboration avec la Commission de la concurrence du COMESA, il a rappelé le rôle clé de la concurrence dans l’attraction des investissements et la stimulation de l’économie.

La Tunisie travaille à aligner sa réglementation sur les exigences internationales pour favoriser la relance économique, a-t-il précisé. La loi visée, adoptée en septembre 2015, encadre la liberté des prix et la concurrence afin de garantir l’équilibre du marché et la protection des consommateurs.

Des défis accentués par les crises globales

Houssam Eddine Touiti, directeur général de la concurrence au ministère du Commerce, a pointé les défis liés aux bouleversements climatiques, géopolitiques et aux perturbations des chaînes d’approvisionnement. Ces facteurs, selon lui, exigent un renforcement des capacités de régulation des autorités nationales.

 Avec TAP

L’article Concurrence et prix – La Tunisie modernise sa législation pour attirer les investissements est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Révision du Code du travail : Un projet qui viole le dialogue social, selon l’UGTT

28. April 2025 um 17:00

Le Bureau exécutif national de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a vivement réagi  lundi 28 avril 2025 au projet de révision du Code du travail, actuellement en discussion entre le gouvernement et les organisations patronales.

Dans un communiqué signé par son secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, le syndicat dénonce son exclusion des négociations, qualifiant cette démarche de « contournement du dialogue social ». Il s’agit ainsi de ne pas impliquer la centrale syndicale dans les négociations concernant la réforme du code du travail.

Une réforme menée sans concertation

Le texte gouvernemental, qui porte notamment sur l’organisation des contrats de travail et l’encadrement de la sous-traitance, a été examiné en circuit fermé avec les représentants du patronat. L’UGTT, pourtant principale organisation syndicale du pays, affirme avoir été sciemment écartée des débats.

Cette marginalisation viole selon le syndicat :

  • La loi n°54 de 2017 instituant le Conseil national du dialogue social, dont l’avis est obligatoire pour toute réforme touchant au droit du travail ;

  • Les conventions internationales ratifiées par la Tunisie, qui imposent la consultation des partenaires sociaux.

Un projet jugé incomplet et dangereux

Si l’UGTT reconnaît certains progrès dans le projet gouvernemental, elle met en garde contre :

  1. Des formulations ambiguës susceptibles d’être détournées au détriment des travailleurs ;

  2. Une approche fragmentaire qui ignore les déséquilibres structurels du Code actuel ;

  3. Un risque d’aggravation des conflits sociaux, le passage en force minant la paix sociale.

Mise en garde solennelle

« Cette réforme manquée cristallise les tensions », avertit le communiqué, qui appelle à :

  • Une refonte globale du Code intégrant toutes les parties prenantes ;

  • L’abandon des méthodes unilatérales ;

  • La protection effective des droits fondamentaux des travailleurs.

À suivre : La réaction du gouvernement à ces accusations et l’évolution des négociations.

L’article Révision du Code du travail : Un projet qui viole le dialogue social, selon l’UGTT est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌
❌