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Heute — 25. Februar 2025Haupt-Feeds

La Chambre de commerce tuniso-coréenne organise un voyage d’affaires pour la KOIMA 2025

25. Februar 2025 um 16:20

La Chambre de commerce tuniso-coréenne a dévoilé l’organisation d’un voyage d’affaires en Corée du Sud pour les entreprises tunisiennes, prévu en juillet 2025.

Ce déplacement s’inscrit dans le cadre de la Foire Internationale des Importateurs Coréens (KOIMA). Il s’agit d’un événement majeur de la région, offrant une occasion unique de renforcer les liens commerciaux et d’explorer de nouvelles opportunités. Les entreprises tunisiennes, issues de divers secteurs tels que l’agroalimentaire, la technologie, l’industrie, l’artisanat et les services, sont invitées à participer à cette mission. L’objectif est de favoriser les échanges commerciaux et d’intensifier la coopération entre la Tunisie et la Corée du Sud.

Le programme du voyage inclut plusieurs points forts :

  • Participation à la KOIMA : un événement incontournable pour les exportateurs internationaux, offrant une vitrine exceptionnelle pour les produits et services tunisiens.
  • Rencontres B2B avec des importateurs et distributeurs sud-coréens pour établir des partenariats commerciaux.
  • Ateliers et séances de networking sur les opportunités d’investissement et les conditions d’accès au marché coréen.
  • Découverte des tendances et innovations dans des secteurs clés, ainsi que des perspectives de coopération industrielle.

Les inscriptions sont désormais ouvertes, mais les places sont limitées. Les entreprises intéressées doivent soumettre leur inscription avant le 15 mars 2025 en remplissant le formulaire disponible sur ce lien.

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ClassX et Dar Blockchain forment gratuitement 10 000 développeurs sur Hedera Hashgraph

25. Februar 2025 um 15:34

ClassX et Dar Blockchain annoncent un partenariat ambitieux avec le lancement de HEDERA ACADEMY. A savoir une initiative gratuite visant à former et certifier 10 000 développeurs sur la technologie Hedera Hashgraph. Cette formation s’inscrit dans le cadre d’un hackathon d’envergure mondiale prévu pour 2025, doté d’un prix d’un million de dollars.

Face à l’essor du Web3 et à la demande croissante en compétences blockchain, cette initiative vise à démocratiser l’accès à une expertise pointue. HEDERA ACADEMY propose un programme progressif permettant aux développeurs, débutants ou expérimentés, d’acquérir les bases essentielles de sa blockchain et de concevoir des applications décentralisées (dApps).

La formation comprend des modules interactifs couvrant l’architecture du réseau Hedera et le développement de contrats intelligents. Des ateliers pratiques et des hackathons offriront une immersion concrète. Tandis que des sessions de questions-réponses et des examens seront animés par des experts de la communauté et du Web3. L’objectif est de créer un véritable vivier de talents capables d’innover et de contribuer activement à l’écosystème blockchain.

En plus d’accompagner les développeurs dans leur montée en compétences, cette formation gratuite constitue un tremplin vers le grand hackathon Hedera de 2025, un événement qui réunira des talents du monde entier. Doté d’une récompense d’un million de dollars, ce concours mettra en lumière les projets les plus innovants et renforcera la position de Hedera Hashgraph comme un acteur majeur du Web3.

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Les paiements électroniques en Tunisie enregistrent une hausse de 13,4 % en 2024

25. Februar 2025 um 15:04

Quelque 163 millions d’opérations ont été menées par cartes bancaires, en Tunisie, en 2024, mobilisant une enveloppe globale de l’ordre de 27,8 milliards de dinars. Soit en hausse de 9,2 % en termes du nombre de transactions et de 10,6 % en termes de valeur, par rapport à 2023. C’est ce qu’il ressort des informations révélées par le bulletin « Les paiements en chiffres en Tunisie »; tel que publié par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Ces opérations ont servi essentiellement pour le retrait d’argent (62 %), en premier lieu, et le paiement (38 %), en second lieu. Toutefois, la BCT a fait état d’une baisse du nombre de cartes bancaires de 22,2 % à 5490 mille cartes, par rapport à fin décembre 2023. Et ce, contre une augmentation de 3,1 % du nombre des Distributeurs automatiques de billets (DAB) et des guichets automatiques de banque (GAB) à 3305 DAB/GAB. Pour ce qui est des paiements mobiles, le nombre de transactions a atteint 5,1 millions transactions, à fin décembre 2024, pour un montant de 1394 millions de dinars.

S’agissant des paiements électroniques (E-paiement), la BCT a fait état d’une hausse de 13,4 % en nombre à 20,2 millions opérations et de 4,8 % en valeur, à 1241,2 MD. Il convient de noter que 1126 sites marchands sont actifs et 39,1 mille TPE.

En ce qui concerne les opérations effectuées par les moyens de paiement télécompensés, les données de la BCT font ressortir une augmentation de 3,7 % du nombre des opérations menées par lettres de change à 1,8 million opérations pour un montant de 33,9 milliards de dinars; contre une baisse de celles effectuées par chèques (-2,7 % à 24,5 millions opérations représentant un montant de 129,6 milliards de dinars).

A noter, le taux de rejet des lettres de change et des chèques s’élève respectivement à 11,6 % et 1,5 %; et ce, durant l’exercice 2024.

Du côté du nombre d’opérations menées via prélèvements, il a enregistré un accroissement de 23,4 % (à 6,7 millions opérations) pour un montant de 25,1 milliards de dinars. Tandis que celles effectuées par virements ont cru de 3,2 % (34,6 millions opérations mobilisant un montant de près de 55,9 milliards de dinars).

Avec TAP

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Malak Boukthir élue Femme Entrepreneure de l’année 2025

24. Februar 2025 um 23:00

Le lundi 24 février 2025 s’est tenue la 10ᵉ édition des Trophées des Femmes Entrepreneures de Tunisie (FET). Organisé par le magazine Managers, en collaboration avec la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté et la délégation de l’Union européenne, cet événement met à l’honneur neuf femmes entrepreneures dont l’innovation, la résilience et l’impact dans leur secteur respectif ont marqué l’année.

En plus d’un chèque offert par les entreprises sponsors, les lauréates du FET auront accès à un programme de mentorat encadré par le Club des Femmes Entrepreneures de Tunisie. Des expertes locales et de la diaspora partageront leur expertise, apportant conseils et orientations pour accompagner les lauréates dans le développement de leurs projets.

Hédi Mechri, directeur de publication de Promedia, a ouvert son discours en remerciant chaleureusement les invités d’honneur, dont les ministres et les partenaires présents, pour leur soutien à l’entrepreneuriat féminin. Leur présence, a-t-il souligné, témoigne de leur attachement à cette cause et renforce l’engagement de Promedia et de Sahar Mechri, qu’il a saluée pour son dévouement et son rôle central dans la création et la pérennisation des Trophées des Femmes Entrepreneures de Tunisie.

M. Mechri a exprimé sa fierté face à la détermination et à l’ambition des femmes entrepreneures tunisiennes, qui osent désormais franchir le pas, briser les plafonds de verre et se lancer dans des projets innovants à forte valeur ajoutée et à forte intensité technologique. Il a souligné que chaque édition des Trophées FET, désormais à sa dixième année, reste une idée neuve et une source d’inspiration pour de nouvelles aventures entrepreneuriales.

Il a également rendu hommage à toutes les candidates, rappelant que si certaines sont récompensées ce soir, toutes méritent d’être célébrées pour leur courage, leur créativité et leur persévérance. Ces qualités, a-t-il affirmé, leur ouvriront inévitablement les portes du succès.

En conclusion, Hédi Mechri a réaffirmé sa joie et sa fierté face à la vitalité de l’entrepreneuriat féminin en Tunisie, un phénomène qui, estime-t-il, continue de se renforcer et de porter les germes d’un avenir prometteur pour les générations futures.

Sahar Mechri, directrice exécutive du magazine Managers, a ouvert la cérémonie en mettant en avant l’impact transformateur de cet événement. Elle a souligné que de nombreuses finalistes, inspirées par les lauréates des éditions précédentes, ont fait des Trophées FET un cap symbolique dans leur parcours entrepreneurial.

De même, elle a insisté sur la dynamique de sororité qui anime cet événement, où les réussites des unes inspirent et guident les autres. Elle a également rendu hommage au jury, dont la rigueur et l’expertise ont élevé le prestige des Trophées, ainsi qu’au président de l’événement pour son engagement en faveur de l’excellence.

La durabilité, pilier éditorial du magazine Managers, est au cœur des Trophées FET depuis 2015, avec une intégration croissante des critères environnementaux et sociaux dans la sélection des lauréates. Mme Mechri a salué les entrepreneures tunisiennes pour leur volonté de changement, leur capacité à innover et leur engagement en faveur de l’inclusion et de la durabilité, qu’elles intègrent comme une boussole stratégique et non comme un simple outil marketing.

Le jury de la compétition, présidé par M. Habib Karaouli, PDG de Cap Bank, se distinguait par sa diversité, son expertise et son impartialité. Il réunissait des spécialistes issus de différents secteurs : Sahar Mechri, directrice exécutive du magazine Managers ; Francesca Malaguti, attachée chargée de programme à la Délégation de l’Union européenne en Tunisie ; Nour Boumaiza, coordinatrice du programme Économie et migration à la fondation Friedrich Naumann pour la Liberté ; Hanene Feki, directrice Transformation ESG, Pilotage de la Performance, Corporate Finance et Gouvernance chez Biat ; Khaoula Khedimy Boussema, présidente de THRIVE I et CEO d’Enactus Tunisia ; Zeineb Messaoud, directrice de la communauté Afrilabs ; ainsi que Ghazi Saddem, startup advisor et consultant en management. Les lauréates ont été sélectionnées selon des critères rigoureux, privilégiant l’innovation, l’impact social, le respect de l’environnement et l’implication de la fondatrice.

Ecofeed : lauréate du Trophée Femme Entrepreneure de Tunisie 2025 – FET, une innovation durable au service de l’élevage ( Catégorie ESS) 

Ecofeed est une entreprise tunisienne innovante spécialisée dans la production d’alimentation animale durable à partir de déchets alimentaires. Fondée par Malak Boukthir, ingénieure en procédés, Ecofeed se distingue par sa démarche écoresponsable visant à réduire la dépendance des éleveurs aux importations de maïs et de soja.

L’idée d’Ecofeed est née d’une prise de conscience personnelle. Ayant grandi dans les oasis de Gabès, Malek a été témoin des difficultés de son oncle, contraint de vendre ses vaches pour subvenir aux besoins des autres bêtes. Constatant que 70 % de l’alimentation bovine en Tunisie est importée, elle a cherché une alternative locale et durable. Son projet repose sur la valorisation des déchets de légumes, de restes de pain et même de crabes, transformés en nourriture pour le bétail.

Lancée en 2023 avec un capital de 750 000 dinars, Ecofeed commercialise aujourd’hui 12 types d’aliments pour bovins, ovins, chevaux et chameaux. Dès ses débuts, l’entreprise a rencontré un franc succès auprès des agriculteurs et des éleveurs locaux. Son modèle repose sur des partenariats avec les producteurs, garantissant une stabilité d’approvisionnement et de revenu. Forte de cette réussite, Ecofeed se tourne vers l’exportation, en ciblant d’abord la Libye, puis les pays du Golfe.

L’entreprise innove également dans la valorisation des déchets de crabes, une ressource sous-exploitée en Tunisie. Ecofeed a signé un partenariat de 10 ans avec une entreprise locale pour transformer ces déchets en farine animale, offrant ainsi une alternative durable à la farine de poisson, tout en contribuant à la préservation des ressources marines.

Inscrite dans une démarche d’économie sociale et solidaire (ESS), Ecofeed applique une gouvernance participative et promeut l’égalité des sexes au sein de son équipe. Soucieuse de son empreinte carbone, l’entreprise investit dans le photovoltaïque et prépare une analyse du cycle de vie (ACV) de ses produits pour en maximiser la durabilité.

Ibtihel Ben Hadj M’barek : science et cosmétiques naturels

Ibtihel Ben Hadj M’barek, lauréate dans la catégorie excellence industrielle  allie science et entrepreneuriat. Docteure en sciences biologiques, elle a fondé Herbalya, une marque de cosmétiques naturels innovants, basés sur des principes actifs de plantes locales comme la figue de Barbarie.

Ancienne enseignante et chercheuse, Ibtihel a mené des travaux pionniers sur les maladies rénales rares avant de se tourner vers les cosmétiques. En 2019, elle lance Herbalya, valorisant des ressources naturelles tout en respectant des normes scientifiques rigoureuses. Ses produits, certifiés bio, sont développés en collaboration avec la faculté de pharmacie de Monastir, garantissant leur efficacité clinique.

Avec une gamme de 200 produits et une unité de production de 1200 m², Herbalya produit plus de 1000 unités par jour et vise l’exportation. Ibtihel innove sans cesse, travaillant actuellement sur une pâte nourricière pour abeilles afin de soutenir les agricultrices touchées par la cochenille.

Asma Daoudi : l’artisanat tunisien au service de la décoration

Asma Daoudi, lauréate des FET dans la catégorie patrimoine, a su concilier ses études en ingénierie informatique et sa passion pour la décoration et l’artisanat tunisien. Fondatrice de Lihaf, une marque de linge de maison et de décoration d’intérieur, elle redonne vie au patrimoine local en utilisant des matières nobles comme le lin et le haïk.

Son projet est né d’un besoin : offrir des produits personnalisés et durables, inspirés des traditions tunisiennes. Grâce à une démarche innovante, Asma permet à ses clients de composer leur linge de lit ou de décorer leurs meubles avec des tissus uniques, souvent réservés à l’habillement. Son travail a permis de valoriser des métiers artisanaux comme le houki, tout en créant des emplois dans les régions intérieures de la Tunisie.

Asma mise également sur l’innovation, que ce soit dans les matières, les couleurs ou la communication. Avec une progression annuelle de 48 % de son chiffre d’affaires, elle participe à des salons internationaux comme Dar Déco à Paris et prévoit d’ouvrir trois showrooms à l’étranger d’ici cinq ans.

Fatma Midani : promouvoir une consommation responsable avec Soul & Planet

Fatma Midani, lauréate des FET dans la catégorie Market Place, est la fondatrice de Soul & Planet, une entreprise engagée pour une consommation responsable et durable. Diplômée sans expérience préalable en entrepreneuriat, elle a bâti une entreprise valorisée à 5 millions de dinars, partant d’un investissement initial de seulement 1 000 dinars.

Soul & Planet est une marketplace qui propose des produits sains et respectueux de l’environnement, sélectionnés avec rigueur. Chaque produit est analysé pour exclure les substances nocives comme les perturbateurs endocriniens ou les plastiques. L’entreprise facilite l’accès à des produits clean, tout en accompagnant les producteurs locaux engagés.

Le modèle économique de Soul & Planet repose sur deux piliers : le B2C pour les particuliers et le B2B pour les entreprises, notamment avec des coffrets cadeaux écoresponsables. L’entreprise a également intégré le reboisement dans son activité, plantant plus de 36 000 arbres en partenariat avec la Direction des forêts, tout en améliorant les conditions des ouvriers.

Avec une croissance annuelle de 30 %, Soul & Planet vise à démocratiser un mode de vie sain et écologique, accessible à tous. Fatma Midani incarne une entrepreneure engagée, dont le rêve est de faire du bien-être et de la durabilité une norme, et non un luxe.

Hadhemi Rjiba : révolutionner l’accès au wifi avec Relead

Hadhemi Rjiba, cofondatrice et CEO de Relead, est la lauréate dans la catégorie Impact Tech aux Trophées de Femmes Entrepreneures de Tunisie. Son entreprise, spécialisée dans la publicité de proximité, transforme le wifi gratuit en une opportunité pour tous, tout en générant des revenus pour les entreprises.

Diplômée de l’école d’ingénieurs de Sousse, Hadhemi a lancé Relead avec son associé Rayan Cherni en partant d’un simple constat : le wifi pouvait être monétisé pour les entreprises tout en restant gratuit pour les utilisateurs. Grâce à une technologie innovante basée sur un portail captif, Relead propose une solution personnalisée et évolutive, financée par la publicité ciblée.

Depuis ses débuts, Relead a séduit des partenaires variés, des cafés aux centres commerciaux, et a collaboré avec des géants comme Glovo. L’entreprise a également développé une plateforme IoT permettant aux clients de suivre en temps réel l’activité de leurs lieux. Avec un chiffre d’affaires en croissance fulgurante (passant de 11 000 à 130 000 dinars entre 2022 et 2024), Relead vise désormais le million de dinars en Tunisie avant de s’étendre à l’international.

Imen Bakhti : pâtisserie diététique avec La Seine

Imen Bakhti, lauréate  dans la catégorie autonomisation, est la fondatrice de La Seine, une pâtisserie spécialisée dans les produits diététiques. Ingénieure en génie biologique, elle a identifié un besoin crucial : offrir des alternatives saines aux personnes diabétiques, intolérantes au gluten ou simplement soucieuses de leur santé.

Son projet est né pendant ses études, face à une culture culinaire tunisienne riche en sucre. Imen a développé des gammes de produits sans gluten, sans sucre et vegan, en utilisant des matières premières locales. Grâce à un financement de la BFPME et de la BT, elle a lancé son entreprise en 2015, consacrant une année entière à la recherche et développement.

Aujourd’hui, La Seine propose des friandises adaptées aux sportifs, aux enfants et aux diabétiques, tout en collaborant avec des médecins et des associations pour promouvoir une alimentation saine. Avec une croissance de 30 % entre 2022 et 2024, Imen prépare le lancement de la vente en ligne et vise une expansion régionale et internationale.

Teycyr Chtioui : Chkarty, des sacs écolos et uniques

Teycyr Chtioui, lauréate dans la catégorie inclusivité, est la fondatrice de Chkarty, une marque éco-responsable née en 2020. Son projet : transformer des tissus de friperie en sacs et accessoires uniques, offrant une alternative durable aux sacs en plastique.

Ancienne assistante caméra, Teycyr a lancé Chkarty pendant la pandémie, inspirée par les réflexions sur l’usage excessif du plastique. Avec l’aide de sa mère, couturière, elle a créé des sacs à pain, tote bags et autres accessoires à partir de tissus recyclés. Rapidement, Chkarty a séduit un public engagé, grâce à des produits à la fois esthétiques et écologiques. Aujourd’hui, Chkarty collabore avec des couturières locales, leur offrant une source de revenus et d’autonomie. Teycyr vise à élargir son impact en exportant ses produits et en obtenant des certifications écologiques.

Sonia Amiri : de l’informatique à l’huile d’olive premium

Lauréate dans la catégorie Agri Business , Sonia Amiri , a su concilier ses études en informatique et sa passion pour l’agriculture. Après avoir lancé une entreprise de services informatiques, elle a décidé de se consacrer pleinement à sa véritable vocation : la production d’huile d’olive bio.

En 2021, elle fonde Oléa Amiri, une marque d’huile d’olive 100 % naturelle, sans pesticides ni traitements chimiques. Grâce à un prêt d’honneur d’Initiative Kairouan, elle investit dans des équipements semi-automatiques et vise désormais une production entièrement automatisée. Sonia mise sur la qualité, obtenant des médailles d’or dans des concours internationaux, et partage son expertise en dégustation avec les agriculteurs locaux.


Son ambition est claire : conquérir les marchés internationaux, notamment l’Union européenne et les États-Unis, tout en valorisant les richesses de sa région, Oueslatia. Sonia Amiri incarne une entrepreneure résiliente et visionnaire, déterminée à allier excellence agricole et impact social.

Mejda Khaled : Agaruw, une mode durable et solidaire

Mejda Khaled, CEO et cofondatrice d’Agaruw, a été récompensée par le Prix durabilité des Trophées FET. Artiste devenue ingénieure en génie textile, elle allie créativité et technologie pour transformer les déchets en opportunités.

Fondée en 2020, Agaruw est une marque de textile éco-responsable qui recycle des déchets textiles, de bois et de métal en produits innovants. Mejda collabore avec près de 500 artisans tunisiens, valorisant leur savoir-faire tout en réduisant l’impact environnemental. « Nous voulons montrer qu’il est possible de créer de belles pièces tout en respectant la planète », explique-t-elle.

Agaruw repose sur quatre piliers : la vente de produits, les commissions sur les ventes artisanales, les ateliers de formation et le B2B. L’entreprise travaille avec plus de 70 partenaires, dont des ambassades et des entreprises, et vise à étendre son impact à l’international.

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Gestern — 24. Februar 2025Haupt-Feeds

La Tunisie finalise sa stratégie nationale pour l’intelligence artificielle

24. Februar 2025 um 16:14

La Tunisie est en phase finale d’élaboration de sa stratégie nationale pour l’intelligence artificielle (IA), impliquant plusieurs ministères et experts tunisiens du pays et de l’étranger. C’est ce que confirme Wala Turki, chargée de mission au ministère des Technologies de la communication; et ce, dans une déclaration à Mosaïque FM.

Cette stratégie s’inscrit dans un cadre plus large de numérisation du pays, intégrant plusieurs composantes, dont l’IA. Elle définit une vision globale du développement de ce domaine. Tout en tenant compte des infrastructures logistiques et technologiques disponibles en Tunisie.

L’objectif est d’identifier les points forts sur lesquels s’appuyer, d’anticiper les défis et de prévenir les risques potentiels. Un plan opérationnel détaillé découlera de cette stratégie, avec plusieurs projets concrets pour accélérer l’intégration de l’intelligence artificielle dans le pays.

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ATL : bénéfices en progression et dividende proposé à 0,350 DT

24. Februar 2025 um 10:42

Arab Tunisian Lease (ATL) a publié ses états financiers individuels et consolidés pour l’exercice 2024, approuvés lors de la réunion de son conseil d’administration du 18 février 2025.

Selon les résultats individuels, ATL a enregistré un résultat net bénéficiaire de 21,5 millions de dinars, en hausse par rapport aux 19,5 millions de dinars réalisés en 2023. Les états financiers consolidés affichent quant à eux un résultat net bénéficiaire de 22,1 millions de dinars, contre 19,9 millions de dinars l’année précédente.

Le conseil d’administration a également proposé de distribuer un dividende de 0,350 dinars par action pour l’exercice 2024, contre 0,300 dinars en 2023. Cette proposition sera soumise à l’approbation des actionnaires lors de l’assemblée générale ordinaire (AGO) prévue le 23 avril 2025 à 9h à l’IACE, sous réserve de l’accord préalable de la Banque centrale de Tunisie (BCT).

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Kaïs Saïed appelle à la récupération des fonds tunisiens détournés à l’étranger

22. Februar 2025 um 13:01

Le président de la République, Kaïs Saïed, a rencontré, le vendredi 21 février 2025, au palais de Carthage, Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger.

Lors de cette rencontre, ils ont discuté des résultats de la participation tunisienne aux travaux de la 38e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine, qui s’est tenue les 15 et 16 février à Addis-Abeba, ainsi que des discussions bilatérales qui ont eu lieu en marge de cet événement.

Le chef de l’État a réaffirmé la fierté de la Tunisie à appartenir au continent africain, insistant sur la nécessité que les recommandations issues de ce sommet trouvent leur chemin vers la mise en œuvre. « Les sommets et conférences internationaux ne sont pas une fin en soi, mais doivent être accompagnés de décisions qui prennent effet dans les plus brefs délais », a-t-il déclaré, selon un communiqué de la présidence.

Kaïs Saïed a également souligné que le continent africain et ses peuples continuent de souffrir des ravages des guerres et du pillage de leurs ressources. Il a rappelé que le rêve des pères fondateurs, lors de la création de l’Organisation de l’unité africaine, était que l’Afrique appartienne aux Africains. « Le nom a changé, mais dans de nombreuses régions, l’espace désigné est resté le même », a-t-il déploré.

Renforcer la coopération économique avec les pays africains

Le président de la République a donné des instructions pour intensifier la collaboration avec plusieurs pays africains dans le domaine économique. Il a noté que de nombreux États entretiennent des relations privilégiées avec la Tunisie, en raison de plusieurs facteurs, notamment le rapprochement opéré avec certains d’entre eux depuis l’ouverture des universités tunisiennes aux étudiants africains, en particulier à partir des années 1960. Cela facilite une coopération accrue avec les pays d’origine de ces étudiants, ainsi qu’avec d’autres nations.

Par ailleurs, le chef de l’État a insisté sur la nécessité de diversifier les partenariats, notamment avec les pays asiatiques et d’Amérique du Sud. « L’important est l’indépendance de la décision tunisienne et l’intérêt de la Tunisie, ainsi que la fierté de porter haut le drapeau tunisien partout dans le monde », a-t-il déclaré.

Soutien constant à la cause palestinienne

Le président de la République a rappelé que la Tunisie, face aux changements rapides que connaît le monde aujourd’hui, reste ferme dans ses positions, en particulier dans son soutien au peuple palestinien dans sa lutte pour recouvrer l’intégralité de ses droits légitimes, notamment la création d’un État indépendant en Palestine, avec Jérusalem pour capitale.

Multiplier les efforts diplomatiques pour récupérer les fonds tunisiens détournés

Le chef de l’État a également abordé la question de la récupération des fonds détournés à l’étranger, qui appartiennent au peuple tunisien. Il a recommandé de multiplier les contacts et les efforts diplomatiques pour soulever cette question dans diverses enceintes internationales et régionales, en particulier devant l’Assemblée générale des Nations unies. « Les procédures judiciaires engagées depuis 2011, ainsi que plusieurs autres expériences, ont montré leurs limites. Il est préférable de coordonner avec plusieurs autres pays pour récupérer ces fonds, plutôt que d’attendre indéfiniment des promesses et des déclarations d’intention qui ne se concrétisent pas », a-t-il souligné.

Accompagner les Tunisiens à l’étranger

Enfin, le président de la République a évoqué la nécessité d’intensifier les efforts à l’étranger pour mieux encadrer les Tunisiens résidant à l’étranger, accélérer la fourniture des services qui leur sont destinés et se préparer dès maintenant à « faciliter leur retour pour passer leurs vacances avec leurs familles et leurs proches dans notre pays bien-aimé ».

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Tunisie : Kaïs Saïed durcit le ton sur l’application des lois bancaires

22. Februar 2025 um 11:23

Le président de la République, Kaïs Saïed, a annoncé, vendredi 21 février 2025, son intention de réviser la loi de 2016 régissant le fonctionnement de la Banque centrale de Tunisie (BCT). Cette déclaration a été faite lors d’une rencontre hier avec Fethi Zouhair Nouri, gouverneur de la BCT, au palais de Carthage.

Les discussions ont principalement porté sur le rôle de la Banque centrale dans l’économie nationale et sur l’application des articles 411 et 412 du Code de commerce, récemment modifiés. Kaïs Saïed a souligné que la Banque centrale jouit d’une « autonomie, et non d’une indépendance totale », dans le cadre des lois tunisiennes. Il a insisté sur la nécessité pour la BCT de contribuer activement à l’économie nationale en tant qu’institution publique, en alignant ses actions sur les choix du peuple tunisien.

Application des nouvelles dispositions légales

Les articles 411 et 412 du Code de commerce, récemment modifiés, ont été au cœur des échanges. L’article 411 concerne les sanctions liées à l’émission de chèques sans provision, tandis que l’article 412 traite de la réduction des taux d’intérêt sur les prêts. Le président a rappelé que la Banque centrale a pour mission de superviser toutes les banques, publiques et privées, et de veiller à ce qu’elles respectent les lois de l’État. Il a également critiqué l’augmentation injustifiée des taux d’intérêt à un moment donné, précisant que la BCT avait adressé une circulaire à toutes les banques pour exiger l’application des nouvelles dispositions.

Aucune tolérance pour les défis à l’autorité de l’État

Kaïs Saïed a averti qu’aucune force ou lobby au sein des institutions de l’État ne pourrait empêcher l’application de la loi, notamment après les modifications apportées au Code de commerce. « Personne ne peut défier l’État sans en subir les conséquences », a-t-il conclu, réaffirmant ainsi sa détermination à faire respecter les décisions gouvernementales. Cette rencontre souligne l’importance accordée par le président à la réforme du secteur bancaire et à la contribution de la Banque centrale au développement économique de la Tunisie.

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Kaïs Saïed annonce la relance du projet de la cité médicale des Aghlabides

22. Februar 2025 um 10:55

Le président de la République Kaïs Saïed a annoncé, dans une vidéo publiée sur la page officielle de la présidence, la relance imminente du projet de la cité médicale des Aghlabides à Kairouan. Le projet, que le président de la République a qualifié de « douloureux » en raison de son sabotage interne, sera bientôt mis en œuvre après des années de retard.

La cité, présentée comme une première mondiale, intégrera un hôpital, une faculté de médecine, des logements pour le personnel médical et paramédical, ainsi que des infrastructures complémentaires comme un bureau de poste et une caisse d’assurance maladie. Elle devrait créer plus de 50 000 emplois et sera connectée au réseau ferroviaire via la ville d’Enfidha.

Le président a dénoncé les « tentatives de sabotage interne qui ont retardé le projet », malgré l’intérêt manifesté par des entités étrangères prêtes à le financer. Il a critiqué ceux qui ont « privilégié leurs intérêts personnels au détriment de la santé publique », affirmant que « la santé des citoyens ne les a jamais préoccupés ». Il a également annoncé la mise en place d’un nouveau cadre juridique pour le personnel médical et paramédical, visant à remplacer un système jugé obsolète et inefficace depuis les années 1990.

Initiative majeure

Kaïs Saïed a souligné que « le droit à la santé est comme le droit à l’eau et à l’air », réaffirmant son engagement à améliorer les conditions de vie des citoyens. Le président inscrit ce projet dans une volonté de réforme globale touchant les secteurs de l’éducation, des transports, de la santé et de l’emploi, que des années de mauvaise gestion ont gravement affectés.

Le président de la République s’est exprimé lors de son entretien hier après-midi, vendredi 21 février 2025, avec Mustapha Ferjani, ministre de la Santé, avant son départ pour une visite officielle en République populaire de Chine. Cette visite vise à signer un protocole d’accord relatif à la Cité médicale des Aghlabides à Kairouan.

 

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Programme Thomas Jefferson suspendu : les étudiants tunisiens touchés par les coupes de Trump

21. Februar 2025 um 21:13

 Selon Mosaïque FM, onze étudiants tunisiens bénéficiaires du programme de bourses d’études « Thomas Jefferson » (TJSP) aux États-Unis ont reçu un avis de suspension immédiate de leurs études et ont été sommés de quitter le territoire américain dans un délai d’une semaine.

Ce programme, mis en œuvre par l’organisation IREX en collaboration avec le département d’État américain, permettait à des étudiants tunisiens de suivre une année d’études non diplômante dans des universités américaines. Depuis son lancement en 2013, plus de 630 étudiants tunisiens ont bénéficié de cette opportunité, étudiant dans plus de 100 établissements aux États-Unis.

Les conséquences de la décision de l’administration Trump

Cette décision intervient dans un contexte marqué par les répercussions de la fermeture de l’Agence américaine pour le développement international (USAID) par l’administration du président Donald Trump. Elon Musk a confirmé le gel de la plupart des financements de l’agence. Dès son premier jour en fonction, Trump a ordonné un gel de l’aide étrangère pour 90 jours, entraînant la fermeture de milliers de programmes à travers le monde et le licenciement de nombreux employés.

Confusion et paralysie des programmes d’aide internationale

Le secrétaire d’État Marco Rubio a maintenu certains programmes d’urgence jugés « salvateurs », mais la confusion persiste quant aux programmes exemptés des mesures de suspension. La crainte d’une perte permanente de l’aide américaine continue de paralyser les efforts de secours et de développement à l’échelle mondiale. Parallèlement, des dizaines de responsables de l’USAID ont été mis en congé forcé, des milliers de contractuels licenciés, et l’accès au siège de l’agence à Washington a été restreint. Le site web et le compte « X » de l’agence ont également été fermés. Ces mesures s’inscrivent dans une campagne plus large de restrictions menée par l’administration Trump au sein des agences fédérales, mais USAID et les programmes d’aide étrangère figurent parmi les plus touchés.

 

 

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Crise économique en Tunisie : risques et perspectives

21. Februar 2025 um 19:56

La Tunisie se trouve aujourd’hui au bord d’une crise économique et financière majeure, avec un risque imminent de défaut de paiement, une inflation galopante et une dette publique insoutenable. Si des mesures drastiques ne sont pas prises rapidement, le pays pourrait sombrer dans une spirale de déclin économique, avec des conséquences sociales et politiques désastreuses. La situation est d’autant plus critique que les sources de financement extérieures se tarissent, que le dinar tunisien est sous pression et que le secteur bancaire est fragilisé par son exposition à la dette publique. Sans une intervention urgente, la Tunisie pourrait connaître un effondrement économique similaire à celui du Liban, avec des répercussions profondes et durables.

Il s’agit des grandes lignes d’un article intitulé « الاقتصاد التونسي في عين العاصفة«  (L’économie tunisienne dans l’œil du cyclone), co-écrit par le chercheur Hamza Meddeb, l’économiste Hechmi Alaya et l’économiste Ishac Diwan, et publié par le think tank Carnegie. L’article original, rédigé en arabe, offre une évaluation approfondie des défis économiques auxquels la Tunisie est confrontée.

Une dette publique insoutenable et des déficits records
La dette publique tunisienne a atteint des niveaux alarmants, dépassant 100 % du PIB en 2023. Les déficits budgétaires se sont creusés en raison de dépenses sociales élevées et de subventions coûteuses, notamment pour l’énergie et les produits de base. Cette politique expansionniste a été financée par un recours massif à l’emprunt intérieur, notamment auprès des banques locales et de la Banque centrale, ce qui a fragilisé le système financier.

Inflation et stagnation économique
L’inflation a atteint un niveau record de 9,3 % en 2023, érodant le pouvoir d’achat des ménages. Parallèlement, la croissance économique a stagné à 0,4 %, l’une des plus faibles en une décennie. La consommation des ménages et les investissements privés ont chuté en raison de la détérioration des conditions sociales et économiques, aggravée par un climat des affaires défavorable.

Dépendance accrue à l’emprunt intérieur
Avec l’épuisement des sources de financement extérieures, la Tunisie s’est tournée vers l’emprunt intérieur, notamment auprès des banques locales et de la Banque centrale. Cela a entraîné une concurrence pour le financement du secteur privé, affaiblissant davantage l’économie. Les banques tunisiennes sont désormais fortement exposées à la dette publique, ce qui les rend vulnérables en cas de défaut de l’État.

Les risques d’une crise financière imminente

La Tunisie risque de ne pas pouvoir refinancer sa dette extérieure, ce qui pourrait entraîner un défaut de paiement. Les réserves de devises étrangères s’épuisent rapidement, mettant en péril la stabilité du dinar tunisien. Une dévaluation de la monnaie pourrait aggraver la situation en augmentant le coût de la dette extérieure et en accélérant l’inflation.

Les banques tunisiennes, fortement exposées à la dette publique, pourraient faire face à des pertes massives en cas de défaut de l’État. Une dévaluation du dinar aggraverait cette situation, risquant de provoquer une crise de confiance et une fuite des dépôts.

La détérioration des conditions économiques a entraîné une hausse du chômage, notamment chez les jeunes et les diplômés, et une baisse des salaires réels, augmentant les tensions sociales. Le gouvernement est confronté à des choix difficiles pour répartir les pertes économiques parmi la population, ce qui pourrait exacerber les divisions politiques.

Une situation qui appelle une action urgente

La Tunisie est confrontée à une crise économique et financière sans précédent, marquée par une dette insoutenable, une inflation élevée et une croissance atone. Pour éviter un effondrement, des réformes structurelles audacieuses et un soutien international sont nécessaires. Cependant, les choix politiques actuels, notamment le refus de collaborer avec le FMI, rendent la situation encore plus complexe et risquée. Sans action urgente, le pays pourrait sombrer dans une crise profonde, avec des conséquences désastreuses pour sa population et son avenir.

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Recrutement des docteurs : le ministère passe à l’action

21. Februar 2025 um 16:23

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé ce vendredi 21 février 2025 qu’il travaille en étroite collaboration avec les universités, les établissements d’enseignement supérieur et les centres de recherche pour évaluer les besoins réels en recrutements pour l’année 2025. Ces nouveaux postes concerneront principalement le grade de maître de conférences et couvriront l’ensemble des disciplines académiques.

Cette initiative prend en compte les contrats d’enseignement déjà conclus ainsi que le volume total des heures supplémentaires prévues pour l’année universitaire 2024-2025. Selon un communiqué du ministère, cette démarche s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des directives du président de la République visant à favoriser l’emploi des docteurs diplômés.

Cette annonce intervient dans un contexte où de nombreux titulaires de doctorat peinent à trouver des débouchés professionnels stables. Le ministère espère ainsi répondre à la fois aux besoins des établissements d’enseignement supérieur et à ceux des jeunes chercheurs, tout en renforçant la qualité de l’enseignement et de la recherche en Tunisie. Les détails concernant les modalités de recrutement et les critères de sélection seront communiqués ultérieurement, a précisé le ministère.

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Vente à tempérament : les solutions de l’IACE pour éviter les impayés

21. Februar 2025 um 15:33

Dans un contexte marqué par les récentes réformes du Code de commerce et des dispositions régissant le chèque, l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE) a publié, jeudi 20 février 2025, une note exhaustive. Celle-ci vise à rassurer les acteurs économiques et à proposer des solutions alternatives pour sécuriser les transactions commerciales, notamment dans le cadre de la vente à tempérament qui s’est imposée après la dernière réforme.

La révision du Code de commerce, intervenue récemment, a suscité des inquiétudes légitimes parmi les chefs d’entreprise. En effet, l’interdiction explicite d’utiliser le chèque comme moyen de garantie a bouleversé les pratiques commerciales établies. Selon les études citées par l’IACE, avant cette réforme, 60% des chèques étaient utilisés comme moyen de paiement, tandis que 40% servaient de garantie. Bien évidemment, cela constitue une violation de la loi.

D’ailleurs, c’est pour cette raison que l’IACE propose une série de solutions structurées en trois axes : préventives, curatives et palliatives. Ces mesures visent à garantir un recouvrement efficace des créances tout en respectant le cadre légal en vigueur. Cette démarche, selon la même source, s’inscrit dans le cadre de l’accompagnement des entreprises dans cette transition.

Les solutions préventives : anticiper les risques

Dans le cadre de l’anticipation et de la prévention, l’IACE met en avant l’importance de recourir aux sociétés de renseignement en crédit, réglementées par le décret n° 2 de 2022. Ces sociétés, spécialisées dans l’évaluation de la solvabilité des personnes physiques et morales, fournissent des rapports détaillés sur la capacité des débiteurs à honorer leurs engagements. Ces informations, obtenues avec le consentement explicite des personnes concernées, permettent aux créanciers de prendre des décisions éclairées avant d’accorder un crédit ou de livrer des marchandises.

Parmi les autres outils préventifs, l’IACE recommande de vérifier le Registre national des entreprises (RNE), et ce, pour s’assurer de l’absence de difficultés financières ou de dettes prioritaires. La souscription à une assurance-crédit, la demande d’une caution solidaire ou d’un nantissement sont également préconisées. Enfin, le recours à la saisie-arrêt sur salaire est présenté comme une option efficace pour garantir le recouvrement des créances, en particulier dans le cadre des contrats de travail.

Les solutions curatives : nécessité d’agir en urgence

En cas de non-paiement, l’IACE souligne l’importance d’obtenir un titre exécutoire dans les plus brefs délais. L’institut rappelle que la loi tunisienne permet notamment d’obtenir une ordonnance de paiement exécutoire nonobstant appel, c’est-à-dire que l’exécution peut se poursuivre même en cas de contestation. Cette mesure, prévue par l’article 317 du Code de commerce, s’applique également aux lettres de change et aux billets à ordre.

Par ailleurs, l’IACE rappelle que les procédures judiciaires peuvent être accélérées dans certains cas, notamment lorsque l’affaire est fondée sur un écrit sous seing privé (comme une lettre de change) ou un acte authentique. L’article 81 du Code de procédure civile et commerciale permet ainsi de raccourcir les délais en évitant la phase préparatoire, souvent « longue et fastidieuse ». Une fois le titre exécutoire obtenu, le créancier peut engager des procédures de saisie conservatoire ou de saisie exécutoire sur les biens du débiteur, qu’ils soient meubles (fonds, véhicules, actions) ou immeubles (sauf en cas d’hypothèque, où l’exécution peut être directement engagée sur le bien concerné).

Les solutions palliatives : faire face aux situations complexes

Enfin, l’IACE aborde les situations où le débiteur tente de frauder le créancier en cédant ses biens pour vider son patrimoine. Dans ce cas, l’action paulienne permet aux créanciers de contester les actes frauduleux du débiteur et de récupérer leurs créances. Cette action, encadrée par l’article 306 du Code des obligations et des contrats, nécessite toutefois de prouver la fraude et/ou l’intention de nuire.

L’IACE mentionne également l’action oblique, qui permet au créancier d’agir directement contre le débiteur de son débiteur, sous certaines conditions. Cette mesure peut s’avérer utile lorsque le débiteur principal est insolvable mais dispose de créances auprès de tiers.

Une transition à accompagner

La note de l’IACE se veut rassurante et pragmatique. Elle rappelle que la réforme du Code de commerce, bien que source d’inquiétudes, offre des outils juridiques robustes pour garantir le recouvrement des créances. Pour les chefs d’entreprise, le message est clair : la transition vers de nouvelles pratiques est certes complexe, mais elle est nécessaire pour moderniser l’écosystème économique tunisien. L’IACE, à travers cette note, se positionne comme un partenaire clé pour accompagner les entreprises dans cette évolution

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Lotfi Debbabi présente les engagements ESG de QNB pour une économie verte

21. Februar 2025 um 08:00

L’engagement de QNB en faveur du développement durable a été au cœur des discussions lors de l’Africa Banking Forum 2023. Lotfi Debbabi, Directeur Général de QNB Tunisie, a détaillé la stratégie du groupe en matière de durabilité. Présent dans 28 pays, QNB a fait des critères ESG (Environnement, Social et Gouvernance) un pilier central de sa transformation, alignant ses actions sur les standards internationaux.

La banque a structuré son engagement autour de trois axes principaux. Tout d’abord, la finance durable, où QNB finance des projets ESG, soutient les PME et respecte les normes de protection des données et de gouvernance éthique. Ensuite, les opérations durables, avec une optimisation des processus internes pour réduire l’empreinte carbone et améliorer l’efficacité énergétique. Enfin, les activités extra-bancaires, où QNB mène des initiatives sociales et sportives pour soutenir le développement humain et l’inclusion financière.

Les réalisations de QNB dans ce domaine sont significatives. Le groupe a investi 9 milliards de dollars dans des financements durables et 3,8 milliards de dollars pour soutenir les PME. Par ailleurs, 97 % des transactions bancaires sont désormais réalisées via des canaux numériques, ce qui favorise l’inclusion financière. Sur le plan environnemental, QNB a réduit ses émissions de gaz à effet de serre de 40 % et utilise 100 % d’énergies renouvelables en Turquie. En matière de diversité, 20 % des membres du conseil d’administration et 33 % des cadres moyens et supérieurs sont des femmes.

QNB a également rejoint plusieurs initiatives mondiales, telles que l’Alliance Net-Zero Banking, qui vise à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Ces actions permettent à QNB de respecter les engagements RSE exigés par les institutions financières internationales et de se positionner comme un leader sur le marché de la finance durable.

Lotfi Debbabi a conclu en soulignant que la finance durable représente une opportunité de croissance et d’innovation plutôt qu’une contrainte. À travers son engagement, QNB Tunisie s’affirme comme un acteur clé de la transition vers une économie plus verte et plus responsable, répondant ainsi aux exigences réglementaires et aux attentes sociétales.

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Tunisie : Kaïs Saïd exige un audit complet des biens confisqués

20. Februar 2025 um 21:42

Le président Kaïs Saïd exige un audit complet des biens confisqués et critique la lenteur de la commission chargée de la gestion des biens confisqués.

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, ce jeudi 20 février 2025 au palais de Carthage, la ministre des Finances, Machkhat Salama  Khaldi, pour évoquer notamment le dossier des biens confisqués et les irrégularités qui l’entachent. Le chef de l’État a insisté sur la nécessité d’un réexamen complet de ce dossier et sa clôture définitive, mettant en lumière les dysfonctionnements persistants depuis plus de 14 ans.

Lors de cette rencontre, le président Saïed a vivement critiqué la commission chargée de la liquidation des biens du RCD, dissous en 2011. Il a dénoncé le maintien de cette structure, qui continue de bénéficier de fonds publics considérables sans avoir abouti à des résultats concrets. « Il est inacceptable qu’une commission existe encore de 2011 à 2025. Soit le RCD a été dissous, soit il a simplement changé de nom et de couleur sans disparaître réellement », a-t-il déclaré.

Le président a également souligné que cette commission, qui fonctionne depuis plus de 14 ans, n’a toujours pas résolu le problème des biens confisqués, laissant planer des doutes sur l’efficacité de son action. « Cette structure a engendré d’autres organisations sans parvenir à une solution claire, tout en consommant des ressources financières importantes provenant des deniers publics », a-t-il ajouté.

Cette réunion intervient dans un contexte où le dossier des biens confisqués reste l’un des sujets les plus sensibles et controversés.

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Lotfi Debbabi : « Le développement durable est incontournable pour les banques »

20. Februar 2025 um 18:47

Lors de la 16ᵉ édition de l’Africa Banking Forum 2025, qui s’est tenue à Tunis, Lotfi Debbabi, Directeur Général de QNB Tunisie, a mis en avant l’importance cruciale du développement durable dans le secteur bancaire.

Lotfi Debbabi a insisté sur l’intégration des critères ESG (Environnement, Social et Gouvernance) dans les stratégies des institutions financières, soulignant que cette démarche est désormais incontournable pour répondre aux défis mondiaux.

Le directeur général de QNB Tunisie a rappelé les enjeux environnementaux majeurs, tels que le changement climatique, la rareté des ressources naturelles et la nécessité d’accélérer la transition énergétique. Il a également évoqué les aspects sociaux et de gouvernance, notamment la réglementation croissante imposée par les autorités, comme la Banque centrale, qui oblige les banques à se conformer aux normes internationales en matière de RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) et de développement durable.

Pourquoi les banques doivent-elles adopter une finance durable ? Lotfi Debbabi a articulé son intervention autour de plusieurs raisons clés :

Répondre aux attentes sociales

Les consommateurs sont de plus en plus sensibles aux pratiques responsables des entreprises. Les banques doivent donc adapter leurs services pour promouvoir des comportements financiers durables.

Minimiser les risques à long terme

En intégrant les critères environnementaux et sociaux dans leur gestion des risques, les banques peuvent mieux anticiper les risques de liquidité, de contrepartie et de marché, y compris ceux liés au changement climatique.

Accélérer la transition énergétique

L’énergie est un pilier du développement économique. Lotfi Debbabi a souligné l’importance des énergies renouvelables, comme l’énergie solaire, qui offrent des opportunités de croissance durable à moindre coût environnemental.

Accroître la compétitivité

Les banques engagées dans des pratiques durables attirent davantage d’investissements et de clients, faisant de la transition verte une opportunité plutôt qu’une contrainte.

Se conformer aux réglementations

Les banques n’ont plus le choix face aux exigences réglementaires des gouvernements et des banques centrales. En Tunisie, des avantages fiscaux encouragent déjà les investissements dans les énergies renouvelables et la finance durable.

Créer de la valeur à long terme

Lotfi Debbabi a insisté sur les liens entre pollution, maladies contemporaines et qualité de vie. Pour lui, une finance durable est essentielle pour garantir un avenir meilleur, tant sur le plan social qu’environnemental, œuvrant ainsi au bien-être collectif.

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Mohamed Boughalleb libéré, son procès reporté

20. Februar 2025 um 17:59

La Chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis a approuvé la demande de libération du journaliste Mohamed Boughalleb et a décidé de reporter son procès à une date ultérieure. L’affaire fait suite à une plainte déposée contre lui par une professeure universitaire.

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Habib Karaouli plaide pour une intégration bancaire renforcée en Afrique

20. Februar 2025 um 17:03

Le 19 février 2025, Tunis a accueilli la 16e édition de l’Africa Banking Forum, un rendez-vous incontournable pour les acteurs financiers du continent. Lors de cet événement, Habib Karaouli, PDG de Cap Bank, a délivré une intervention remarquée sur l’intégration bancaire comme levier stratégique pour accompagner la mise en œuvre de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf).

Dès l’entame de son discours, Habib Karaouli a mis en avant la dynamique économique du continent. En 2024, l’Afrique a enregistré un taux de croissance de 3,2 % et les projections de la Banque Africaine de Développement (BAD) tablent sur une augmentation à 4,1 % en 2025, puis à 4,4 % en 2026. Toutefois, cette croissance reste inégale, avec certains pays connaissant une expansion supérieure à 5 %, comme le Sénégal qui atteindrait 9,3 %.

Malgré ces perspectives encourageantes, M. Karaouli a souligné plusieurs risques majeurs menaçant la stabilité économique, notamment l’endettement des États, l’inflation qui dépasse 18 % dans plusieurs pays et le risque climatique, qu’il qualifie de « systémique » pour les économies africaines.

Une intégration bancaire indispensable pour la ZLECAf

Dans ce contexte, l’intégration bancaire apparaît comme un enjeu crucial pour soutenir les ambitions de la ZLECAf. Le secteur bancaire africain, bien que résilient et en constante mutation, doit encore renforcer sa capacité à financer les investissements et les infrastructures nécessaires à l’intégration économique. M. Karaouli rappelle que les 100 premières banques africaines ne représentent que 18,2 % du bilan total de la première banque mondiale, l’Industrial and Commercial Bank of China, illustrant ainsi le défi de taille auquel fait face le secteur.

Il met également en exergue l’émergence de champions bancaires régionaux comme Ecobank, BOA, Standard Bank et Coris Bank, qui participent activement à l’intégration financière. Toutefois, il déplore que seulement 15 banques centrales aient adhéré au système de paiement et de réglement panafricain (PASS) mis en place par l’Afreximbank, alors que la ZLECAf compte 54 pays membres.

Harmoniser les régulations pour accélérer l’intégration

Pour accélérer l’intégration bancaire, Karaouli insiste sur la nécessité d’une convergence des régulations financières entre les pays. Actuellement, l’Afrique compte 42 banques centrales et plusieurs cadres réglementaires distincts, rendant difficile une uniformisation des pratiques. L’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA), qui regroupe 17 pays, est citée comme un modèle de réussite à généraliser.

L’intervenant met également en avant l’importance de créer davantage de banques panafricaines capables de financer des projets d’infrastructure d’envergure et d’accroître le taux de bancarisation, qui reste inférieur à 50 % sur le continent. « Plus il y aura une convergence des régulations, plus nous accroîtrons nos chances de travailler ensemble pour une intégration réussie », conclut-il.

Message clé : renforcer l’intégration bancaire

L’intervention de Habib Karaouli au Forum Africa Banking 2025 a mis en lumière l’urgence et l’importance de renforcer l’intégration bancaire pour répondre aux défis économiques du continent et accompagner la mise en œuvre de la ZLECAf. Une meilleure coordination réglementaire, l’émergence de champions bancaires africains et l’adoption de systèmes de paiement unifiés seront des leviers décisifs pour faire de l’Afrique un espace économique plus intégré et attractif pour les investissements.

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Tunisie : plateforme numérique pour révolutionner l’accès à l’emploi

20. Februar 2025 um 16:46

Le ministère des Affaires sociales lancera prochainement la « plateforme de l’emploi », a-t-on annoncé jeudi 20 février 2025  lors d’un séminaire national sur « Le rôle de la communication dans la  mise en œuvre des principes de la justice sociale », organisé au Centre international pour la promotion des personnes handicapées (CIPD) dans la banlieue nord de Tunis.

Le ministère des Affaires sociales a organisé cette rencontre à l’occasion de la Journée mondiale de la justice sociale, célébrée chaque année le 20 février. Lors de cet événement, il a également dévoilé la nouvelle Charte graphique du ministère.

La plateforme de l’emploi vise à orienter et conseiller les acteurs du monde professionnel, à fournir les meilleures conditions de travail et à rapprocher les services des différents  intervenants. Noureddine Triki, directeur général de l’inspection du travail au ministère de l’Emploi, a précisé, lors d’une déclaration à l’agence Tunis Afrique Presse en marge du séminaire, que cette plateforme permettra aux travailleurs, aux chefs d’entreprise, aux organisations professionnelles et autres parties prenantes de poser leurs questions et requêtes relatives à leurs domaines d’activité à distance, sans avoir à se déplacer dans les bureaux des inspecteurs du travail. Elle offrira également des orientations et conseils juridiques aux services concernés pour résoudre les problématiques liées au monde du travail.

Par ailleurs, le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, a déclaré lors de cette rencontre que « le gouvernement s’emploie à réviser et à publier les lois et les cadres réglementaires pour réaliser la justice sociale ». Il a souligné l’urgence de concrétiser cette justice en Tunisie, une valeur fondamentale pour construire des sociétés stables et prospères. « Cela illustre l’engagement des États à garantir les droits des citoyens et à assurer l’égalité des chances pour tous », a-t-il ajouté.

Pour atteindre cet objectif, Lahmar a insisté sur la nécessité d’établir un modèle social tunisien, qui repose sur l’élaboration d’une feuille de route définissant les priorités et incluant un plan d’action clair. Ce plan impliquerait toutes les structures et institutions gouvernementales, ainsi que les parties prenantes, dans un esprit de collaboration sans favoritisme ni intérêts particuliers.

Enfin, le ministre a rappelé que le gouvernement travaille à encourager toutes les catégories sociales à s’intégrer dans le cycle économique et à gagner leur vie de manière autonome.

Avec TAP

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