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Heute — 13. Februar 2025Haupt-Feeds

Chômage des docteurs chercheurs : la crise dure depuis 2012

13. Februar 2025 um 15:56

Lors d’une conférence de presse tenue le 13 février 2025, un groupe de docteurs chercheurs a annoncé un mouvement de protestation pour le 18 février. Et ce, en raison de l’absence de régularisation de leur situation professionnelle.

La demande principale des docteurs chercheurs est une intégration sur le marché du travail, en tant que titulaires des plus hauts diplômes nationaux.

Des chiffres alarmants 

  • 7 000 docteurs chercheurs sont actuellement sans emploi, selon les statistiques du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
  • 5 000 postes sont vacants dans l’enseignement supérieur, notamment dans des domaines tels que les sciences et les technologies.
  • Il y a 23 000 enseignants dans le secteur de l’enseignement supérieur, dont 11 000 chercheurs.

Depuis 2012, ces docteurs chercheurs ont mené de multiples actions de protestation, telles que des grèves de la faim et des sit-in, pour revendiquer des emplois dans les institutions d’enseignement supérieur et de recherche. Parmi eux, le Dr Hatem Ben Jomaa, chercheur en langue anglaise, a précisé que leur objectif est d’obtenir des postes de travail adaptés à leur qualification, dans les ministères et les établissements de recherche.

En parallèle, le ministre Mondher Belaid a récemment évoqué la nécessité de résoudre cette crise. Tout en rappelant que près de 2000 enseignants exercent dans des conditions précaires, sur des contrats instables.

La bureaucratie en cause

Les docteurs chercheurs pointent du doigt la lenteur administrative au sein du ministère. De même qu’ils appellent à une révision urgente des décrets gouvernementaux pour faciliter leur intégration professionnelle. Le président Kaïs Saïed a d’ailleurs demandé à ce sujet, ces derniers temps, une résolution rapide du dossier.

La question de l’emploi des docteurs chercheurs est devenue une urgence nationale.

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Mauvaise gouvernance et gaspillage : les révélations de la HCCAF

13. Februar 2025 um 13:56

Le Haut Comité de contrôle administratif et financier (HCCAF) a rendu public son 29ᵉ rapport, révélant de nombreuses lacunes dans la gestion des ressources publiques.

Couvrant 72 structures, allant des administrations centrales aux entreprises publiques en passant par les fédérations sportives, ce rapport pointe du doigt des dysfonctionnements majeurs et propose une série de recommandations.

Des recommandations générales pour une meilleure gouvernance

Lors de son intervention sur les ondes de la radio nationale, le président de la HCCAF, Imed Hazgui, a souligné, que plusieurs recommandations s’appliquent à l’ensemble des structures publiques. Elles concernent notamment :

  • L’optimisation des ressources humaines.
  • L’amélioration des systèmes d’information.
  • Le renforcement du contrôle des achats et des marchés publics.
  • Une meilleure gestion du parc automobile et des biens immobiliers de l’État.

Ces mesures visent à réduire le gaspillage et améliorer l’efficacité administrative.

Des lacunes inquiétantes dans des secteurs clés

Certaines recommandations sont plus spécifiques et ciblent des secteurs particulièrement sensibles. Parmi eux :

  • L’enseignement supérieur : amélioration des services universitaires.
  • La santé : renforcement du contrôle des cliniques privées et des centres de dialyse, suivi des normes de sécurité et de la facturation des soins.
  • L’agriculture et l’eau : meilleure gestion de l’eau d’irrigation, exploitation optimale des ressources en eau de surface et contrôle renforcé des subventions liées à l’économie d’eau.

Un défi majeur : la gestion des terres agricoles domaniales

Le rapport met également en lumière la nécessité d’un contrôle rigoureux sur la gestion des terres agricoles appartenant à l’État. Une meilleure exploitation et une transparence accrue sont essentielles pour éviter les abus et optimiser le rendement de ces terres.

Avec ce rapport, la HACAF alerte les autorités sur l’urgence de ces réformes et insiste sur la nécessité d’une application rigoureuse de ses recommandations pour une gouvernance plus efficace et transparente.

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L’ONU condamne la mort d’un soldat tunisien en République centrafricaine

13. Februar 2025 um 12:23

Le 12 février 2025, António Guterres, Secrétaire général de l’ONU, a fermement condamné l’attaque qui a coûté la vie à un soldat tunisien des forces de maintien de la paix en République centrafricaine.

Le soldat tunisien a été tué dans la nuit du 11 février près du village de Zobassinda, dans la préfecture de Bamingui-Bangoran, par un assaillant non identifié.

Guterres a précisé que les Casques bleus, qui étaient en patrouille pour protéger les civils, ont été attaqués alors qu’ils accomplissaient une mission à distance. Il a exprimé ses condoléances à la famille du soldat ainsi qu’au gouvernement et au peuple tunisien.

Il a également rappelé que de telles attaques peuvent constituer des crimes de guerre en vertu du droit international et a appelé les autorités de la République centrafricaine à déployer tous les moyens nécessaires pour identifier et juger rapidement les responsables.

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Tunisie : le déficit commercial explose à 1,76 milliard de dinars

13. Februar 2025 um 11:41

En janvier 2025, les échanges commerciaux de la Tunisie ont montré une dynamique contrastée entre les exportations et les importations. Le déficit commercial a atteint un niveau préoccupant de 1 765,5 millions de dinars (MD), marquant une aggravation par rapport au déficit de 577,6 MD enregistré en janvier 2024, selon le dernier communiqué de l’INS.

Les exportations tunisiennes ont totalisé 5 025,8 MD en janvier 2025, un léger recul de 2,4 % par rapport aux 5 148,5 MD de janvier 2024. Cette baisse est en grande partie due à une chute significative des exportations dans le secteur de l’énergie (-52,8 %), principalement en raison de la baisse des ventes de produits raffinés, qui sont passées de 191,5 MD à 28,5 MD. Retour sur les détails du déficit commercial.

Les industries agro-alimentaires ont également vu leurs exportations chuter de 9,7 %, notamment à cause de la baisse des ventes d’huiles d’olive, passant de 607,8 MD à 518,4 MD. Toutefois, d’autres secteurs ont enregistré une dynamique positive, comme les mines, les phosphates et leurs dérivés (+20,5 %) ainsi que les textiles, l’habillement et les cuirs (+2,5 %).

Les importations en forte hausse

Les importations ont, quant à elles, augmenté de manière significative de 18,6 %, atteignant 6 791,3 MD contre 5 726,1 MD un an plus tôt. Cette forte hausse est en grande partie due à l’augmentation des achats de produits énergétiques (+24 %), en particulier les produits raffinés, dont les importations sont passées de 623,2 MD à 1 219,2 MD.

Les biens d’équipement ont également connu une hausse de 14,1 %, tout comme les matières premières et demi-produits (+13,2 %), les biens de consommation (+18,5 %) et les produits alimentaires (+37,9 %).

Les exportations par zone géographique

L’Union européenne reste le premier partenaire commercial de la Tunisie, représentant 67,9 % du total des exportations. Cependant, les exportations vers cette zone ont diminué de 9,8 % en janvier 2025. Cette baisse s’explique par la diminution des ventes vers certains pays européens, notamment la France (-6,2 %), l’Italie (-7,5 %) et l’Espagne (-59 %). Néanmoins, des hausses notables ont été observées avec l’Allemagne (+13 %) et les Pays-Bas (+18,8 %).

Du côté des pays arabes, les exportations ont enregistré une belle progression, notamment vers la Libye (+62,3 %), le Maroc (+58,9 %), l’Algérie (+0,8 %) et l’Égypte (+176,5 %).

Les importations par zone géographique

En ce qui concerne les importations, l’Union européenne représente 41,7 % du total des importations tunisiennes. Les importations en provenance de cette zone ont augmenté de 4,2 %, atteignant 2 830,5 MD. La France et l’Italie ont vu leurs exportations vers la Tunisie augmenter respectivement de 1,8 % et 8,7 %. En revanche, des baisses ont été enregistrées avec des pays comme l’Allemagne (-0,4 %), l’Espagne (-2 %) et la Belgique (-14,6 %).

Hors Union européenne, les importations ont fortement progressé avec des pays comme la Chine (+62,3 %), la Russie (+51,2 %), l’Inde (+12,2 %) et la Turquie (+10,4 %).

Un déficit commercial préoccupant

Le déficit commercial de la Tunisie, qui s’élève à 1 765,5 MD, résulte principalement de déficits enregistrés avec certains pays, dont la Chine (-971,2 MD), la Russie (-647,1 MD), l’Algérie (-281,6 MD) et la Turquie (-220,8 MD). Cependant, des excédents commerciaux ont été réalisés avec des pays tels que la France (+361,7 MD), l’Allemagne (+276,6 MD), l’Italie (+268 MD), la Libye (+180,5 MD) et le Maroc (+79,4 MD).

Il est également important de noter que le déficit de la balance commerciale hors énergie se réduit à 687 MD. Tandis que le déficit de la balance énergétique reste élevé à 1 078,4 MD, contre 683,6 MD en janvier 2024.

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Transtu : l’agression déguisée en service public

13. Februar 2025 um 11:08

Un passager de 67 ans, Slaheddine Hammemi, a été victime d’une agression brutale par plusieurs agents de la société Transtu. Son témoignage, livré sur Jawhara FM, décrit une scène de violence et d’humiliation insoutenable. Retour sur une situation inadmissible et révoltante.

Le sexagénaire, habitué à emprunter les transports en commun depuis trois décennies, se rendait à son arrêt habituel lorsqu’il a raté son bus. Il est monté dans un autre bus de la Transtu sans indication de destination. Lorsqu’il a interpellé un agent sur la destination du bus, sa réponse a suscité une réaction inattendue : insultes et propos humiliants.

Une altercation qui vire au drame

Un autre individu, identifiable à son blouson rouge dans une vidéo de l’incident, est intervenu avec un ton menaçant. L’altercation verbale a rapidement dégénéré, et quatre hommes ont commencé à violenter le passager sans qu’il puisse réagir. Pris au dépourvu, M. Hammemi a reçu des coups sans comprendre l’origine de cette violence.

Un appel à la justice ignoré

Choqué et indigné, l’homme dénonce une agression injustifiable. « Si j’avais été cardiaque, je ne serais plus là », déplore-t-il. Dépourvu de ressources pour intenter une action en justice, il réclame que la lumière soit faite sur cette affaire.

Réaction de la Transtu : condamnation et mesures disciplinaires

Face à l’indignation suscitée par cet incident, la Société des transports de Tunis a exprimé, dans un communiqué officiel rendu public le 11 février 2025, sa ferme désapprobation. Elle a qualifié cette agression d’acte irresponsable, en contradiction avec les valeurs professionnelles qu’elle défend.

Une enquête administrative a été immédiatement ouverte, et les agents impliqués ont été suspendus de leur fonction, en attendant les conclusions officielles. La direction générale de Transtu, au nom de l’ensemble de ses cadres et employés, a présenté ses excuses les plus sincères à la victime et aux citoyens. Elle a également assuré qu’elle prendrait toutes les mesures nécessaires pour prévenir la survenue de tels faits, qui portent atteinte à la fois à l’image de l’institution publique et au bien-être des usagers.

Le ministère du Transport réagit et condamne fermement

L’affaire n’a pas laissé les autorités indifférentes. Le ministère du Transport a publié un communiqué officiel le mardi 11 février 2025, condamnant fermement cette agression. Le ministre du Transport, Rachid Amari, a exprimé son profond regret et a tenu à s’excuser en déclarant : « En mon nom et au nom de l’ensemble des travailleurs du secteur des transports, je présente mes sincères excuses et j’exprime mon profond regret face à ces comportements irresponsables et choquants. Je rappelle que ce citoyen ne faisait qu’exercer son droit légitime à un transport sûr et fiable dans un service public. »

Le ministre a souligné que de tels actes sont inacceptables et vont à l’encontre des principes du service public, même s’ils restent rares. Il a assuré que ces comportements ne resteraient pas impunis et que la loi serait appliquée avec rigueur. Le ministère suit de près l’enquête administrative lancée par Transtu. Il a précisé que les agents impliqués ont été immédiatement suspendus et seront entendus dans le cadre d’une procédure disciplinaire.

La Fédération générale des transports tente de justifier l’injustifiable

La Fédération générale des transports relevant de l’UGTT a présenté ses excuses au citoyen agressé et à la population tunisienne. Dans son communiqué, elle a souligné que cet acte ne reflète en rien les valeurs du secteur, tout en précisant qu’il ne cherche pas à justifier la violence. La Fédération a également évoqué les conditions de travail difficiles des agents, appelant à une gestion de l’affaire dans un « cadre réformateur plutôt que répressif ».

Cependant, il est important de noter que ce communiqué, bien qu’il exprime des regrets, ne saurait être à la hauteur du traumatisme vécu par le citoyen agressé, qui attend légitimement que justice lui soit rendue. L’incident ne doit pas être minimisé et doit être traité avec toute la gravité qu’il mérite, sans chercher à atténuer les responsabilités. A noter que cette structure syndicale était la dernière à réagir, et ce, le 12 février 2025.

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Attijari Leasing booste son dividende à 2 DT

13. Februar 2025 um 10:00

Attijari Leasing a enregistré une progression de son bénéfice net en 2024, atteignant 10 millions de dinars contre 8,8 millions en 2023, selon les états financiers arrêtés par son Conseil d’Administration lors de la réunion du 4 février 2025.

Face à cette performance, l’organe de gouvernance d’Attijari Leasing proposera à l’Assemblée Générale Ordinaire la distribution d’un dividende de 2 dinars par action, en hausse par rapport aux 1,5 dinars distribués l’an dernier, sous réserve de l’accord de la Banque Centrale de Tunisie.

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Financement des sociétés communautaires : cinq banques s’engagent

13. Februar 2025 um 09:08

Cinq institutions bancaires publiques et privées ont signé, mercredi 12 février 2025, des conventions avec le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle afin de diversifier les sources de financement des sociétés communautaires.

Cette initiative, supervisée par le ministre Riadh Chaoued et la secrétaire d’État Hasna Jebali, marque une avancée significative pour l’économie sociale en Tunisie.

Un soutien bancaire pour dynamiser l’économie sociale

Les banques concernées sont : la STB, Amen Bank, Attijari bank, BIAT et BH Bank. Ces institutions joueront un rôle crucial dans l’accompagnement financier des sociétés communautaires afin de renforcer leur viabilité économique. Il s’agit ainsi d’un nouveau souffle pour les sociétés communautaires.

Le ministre Riadh Chaoued a salué cet engagement, soulignant l’importance d’une gestion rigoureuse pour garantir le succès de ces structures. Il a mis en avant le rôle des banques en matière de gestion administrative, financière et d’analyse des risques, tout en insistant sur la nécessité d’une approche flexible pour favoriser leur essor.

Des perspectives prometteuses pour l’insertion des jeunes

Pour sa part, la secrétaire d’État Hasna Jebali a mis en avant l’impact positif de ces conventions, précisant qu’elles permettront d’encourager la création d’un climat propice aux investissements. Selon elle, ces sociétés communautaires, ancrées au niveau local et régional, représentent une opportunité majeure pour l’emploi des jeunes et contribueront au développement économique du pays tout en respectant des critères environnementaux, économiques et sociaux.

Une stratégie pour assurer la pérennité des sociétés communautaires

Néji Ghandri, président du Conseil bancaire et financier (CBF), a réaffirmé l’engagement du secteur bancaire à fournir les conditions nécessaires pour la réussite de ces sociétés. Il a insisté sur l’importance d’une gestion efficace permettant à ces structures de conjuguer impact social et rentabilité économique afin d’assurer leur pérennité.

Avec ces nouveaux partenariats, le financement des sociétés communautaires semble entrer dans une nouvelle ère.

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Gestern — 12. Februar 2025Haupt-Feeds

Tunisie : un projet de loi pour gérer les biens confisqués

12. Februar 2025 um 21:31

Dans un communiqué rendu public par la Présidence du gouvernement, il a été annoncé que le Chef du gouvernement, Kamel Maddouri, a supervisé ce mercredi 12 février 2025 un Conseil ministériel restreint.

Objectif : examiner un projet de loi crucial sur la confiscation, la restitution et la gestion des biens acquis illicitement. Une initiative qui s’inscrit dans « la vision du Président Kaïs Saïed pour une gestion transparente et efficace des biens confisqués ».

Une priorité absolue
Dès l’ouverture de la séance, Maddouri a martelé que le dossier des biens confisqués est une « priorité absolue ». Il a appelé à des mesures urgentes pour préserver les biens immobiliers, mobiliers et les fonds saisis, tout en assurant leur exploitation optimale. « La gouvernance rigoureuse de ces biens est essentielle », a-t-il insisté.

Un projet de loi pour combler les lacunes
Le Conseil a passé au crible la version préliminaire du projet de loi. Ce texte vise à résoudre plusieurs problèmes : lacunes juridiques, procédures interminables et complexités administratives. Il propose une gouvernance renforcée, alignée sur les normes internationales de lutte contre la corruption. « La confiscation, rappelons-le, est l’un des outils clés pour combattre ce fléau », lit-on dans le communiqué.

Prochaines étapes : finalisation et adoption
À l’issue de la réunion, Maddouri a donné le feu vert pour finaliser rapidement le projet de loi. L’objectif est de le présenter au Conseil des ministres dans les plus brefs délais. Une étape cruciale pour concrétiser cette réforme attendue.

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Prolongation de la détention de Sahbi Sammara : 4 mois supplémentaires

12. Februar 2025 um 16:19

Le juge d’instruction près le Tribunal de première instance de Tunis a prolongé la détention préventive de l’ex-député Sahbi Sammara de quatre mois supplémentaires.

Cette décision concerne l’enquête judiciaire que mène le juge contre lui, liée à des faits de tentative de modification du régime constitutionnel de l’État. Les autorités maintiennent également un second accusé en détention et l’impliquent dans cette affaire.

Auparavant, les autorités avaient émis deux mandats de dépôt contre Sahbi Sammara et l’autre accusé dans le cadre de cette enquête.

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Abid Briki appelle à une « déclaration de principes » pour stabiliser la Tunisie

12. Februar 2025 um 14:55

Dans une intervention sur les ondes de Mosaïque FM le 12 février 2025, Abid Briki, secrétaire général du mouvement La Tunisie en avant, a souligné la nécessité d’une « déclaration de principes » pour renforcer la stabilité politique et protéger l’État contre les tentatives de déstabilisation.

Dans son intervention, Abid Briki a précisé que cette déclaration devrait être émise par la présidence de la République et qu’elle servirait de fondement pour une meilleure gestion des affaires publiques.

Un projet politique pour l’avenir du pays

Selon Briki, cette déclaration doit comporter plusieurs points essentiels : la position de la Tunisie vis-à-vis du Fonds monétaire international, la cause palestinienne, la lutte contre la corruption, ainsi que des réformes concernant le décret-loi 54, notamment son article 24. Le secrétaire général a également mis l’accent sur la nécessité de définir un cadre clair pour la gestion des partis politiques.

Briki a affirmé que la solution à la crise actuelle réside dans la formation d’un gouvernement mixte, alliant compétence technique et expérience politique, plutôt que dans un gouvernement purement technocratique. Il a mis en garde contre le changement fréquent de gouvernements, soulignant que cela nuit à la stabilité politique et à l’attractivité économique du pays.

Un appel à l’unité et à une meilleure communication

Le secrétaire général a également appelé à une ouverture accrue vers les partis politiques, les organisations professionnelles et la société civile dans le cadre de la « déclaration de principes ». Il a souligné l’importance d’une meilleure communication pour éviter les rumeurs qui peuvent nuire à l’atmosphère politique. Briki a insisté sur le fait qu’une « sécurité publique » serait indispensable pour gérer les manifestations et assurer un climat serein.

Enfin, il a souligné que la réussite de ce projet passe par un engagement commun de toutes les institutions, en particulier le Parlement, pour transformer cette déclaration en lois concrètes et durables pour la Tunisie.

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Tentative d’assassinat à Tripoli : un ministre libyen échappe de peu à la mort

12. Februar 2025 um 14:27

Le gouvernement d’unité nationale a rapporté que des individus ont blessé par balle le ministre libyen Adel Jomaa lors d’une tentative d’assassinat à Tripoli le 12 février 2025.

Les faits se sont produits alors que Jomaa, ministre d’État chargé des affaires du Premier ministre et du cabinet, circulait dans sa voiture. Des assaillants ont tiré directement sur le véhicule, blessant le ministre aux jambes. Toutefois, les autorités indiquent que son état de santé est stable.

Cette attaque survient dans un contexte de tensions continues en Libye, où la sécurité demeure fragile. Et ce, malgré les efforts pour instaurer une stabilité politique. Les circonstances exactes de cette tentative d’assassinat ne sont pas encore entièrement élucidées.

Le gouvernement a exprimé son soutien au ministre. Il souligne que des forces malveillantes ont cherché à déstabiliser le pays et à saper les efforts de réconciliation nationale.

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Réforme fiscale 2025 : Un pas vers la justice fiscale, mais des lacunes persistent

11. Februar 2025 um 21:02

Les orientations relatives à la réforme de l’impôt sur le revenu des individus et des sociétés, que la loi de finances pour l’année 2025 a adoptées, constituent une étape positive vers la justice fiscale. Il s’agit d’analyser les réformes en question.

Ces réformes demeurent insuffisantes tant que l’État ne soumet pas les individus à revenu élevé et les grandes sociétés à des taux progressifs qui les obligent à payer leur juste part d’impôt. L’Observatoire tunisien de l’Économie a publié une note d’orientation sur les perspectives de la justice fiscale, soulignant ces enjeux. Zoom sur les réformes.

La TVA, une source de recettes à revoir

Le document estime que les perspectives de réforme fiscale restent d’actualité. Il affirme qu’il est nécessaire de réduire la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), que les autorités considèrent comme l’une des principales sources de recettes fiscales. Cependant, cette taxe ne prend pas en compte les capacités économiques des individus, ce qui pose un problème d’équité.

Une politique fiscale insuffisante sans cohérence économique

Les experts de l’Observatoire jugent qu’il est impossible de compter uniquement sur la politique fiscale pour générer de la croissance et du développement. Ils insistent sur la nécessité de coordonner toutes les politiques économiques pour atteindre les objectifs visés. Ils préconisent une politique monétaire qui stimule directement l’investissement privé, ainsi qu’une politique budgétaire qui rompe avec les choix d’austérité. Cette politique budgétaire devrait renforcer l’investissement public et améliorer les services fournis aux entreprises et aux individus.

La loi de finances 2025 :  réforme progressive

Pour la première fois depuis des années, la loi de finances pour l’année 2025 a tenté d’opter pour des choix fiscaux progressifs et d’augmenter le taux d’imposition des entreprises. Cette démarche contredit les appels lancés depuis les années 1980, qui incitaient à alléger le fardeau fiscal pour booster l’investissement et faciliter le recouvrement des impôts.

Un déséquilibre croissant dans la répartition du fardeau fiscal

L’évolution des recettes fiscales en Tunisie révèle un déséquilibre évident dans la répartition du fardeau fiscal. En examinant la répartition des ressources fiscales provenant de l’impôt direct, on constate que la contribution de l’impôt sur le revenu des sociétés a reculé dans l’ensemble des ressources fiscales. Les autorités ont transféré ce fardeau vers les particuliers.

Ainsi, alors que l’impôt sur les sociétés et l’impôt sur le revenu des personnes représentaient chacun environ 22 % du total des ressources fiscales en 2014, la contribution de l’impôt sur les sociétés n’a pas dépassé 12,5 % en 2023. En revanche, l’impôt sur le revenu des personnes a contribué à hauteur de plus de 28 %.

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Affaire Boughalleb : La Cour de cassation rejette le pourvoi

11. Februar 2025 um 20:37

La Cour de cassation a rejeté, mardi 11 février 2025, le pourvoi que Mohamed Boughalleb avait formé, marquant un nouveau développement dans son affaire.

L’avocat Nafaâ Laribi a annoncé cette décision dans un statut Facebook, en soulignant que la Cour a prononcé le rejet « sur le fond ». Cette décision ouvre un nouveau chapitre dans l’affaire Boughalleb, qui a provoqué de vives réactions, notamment en raison des circonstances particulières entourant les accusations.

Une affaire fondée sur une publication « inexistante »

Me Laribi affirme que l’affaire repose sur une « publication qui n’a jamais existé ». Les autorités ont basé les accusations contre Boughalleb uniquement sur un constat d’huissier, établi à partir d’une capture d’écran que la plaignante elle-même a fournie. L’avocat précise que la police technique a confirmé l’absence de cette publication, ce qui soulève des questions sur la validité des preuves initiales.

Une condamnation confirmée et alourdie

Une fonctionnaire du ministère des Affaires religieuses a déposé une plainte contre Mohamed Boughalleb, ce qui lui a valu une condamnation initiale à six mois de prison avec exécution immédiate. La cour d’appel a ensuite alourdi sa peine à huit mois. Les forces de l’ordre ont arrêté Boughalleb le 22 mars 2024. Désormais, il devra faire face à une nouvelle étape judiciaire : les autorités le traduiront devant la chambre criminelle, conformément aux dispositions du décret 54.

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Cité médicale des Aghlabides : Une équipe pluridisciplinaire prend les rênes

11. Februar 2025 um 20:21

Dans un arrêté conjoint daté du 11 février 2025, la ministre de l’Équipement et de l’Habitat et le ministre de la Santé ont officialisé la composition du conseil d’administration de l’Établissement de la Cité médicale des Aghlabides à Kairouan. Cette nomination marque une étape clé dans la structuration de ce projet.

Parmi les administrateurs désignés, on retrouve des représentants issus de plusieurs ministères stratégiques :

  • Adel Saidani (ministère de la Défense nationale),
  • Amira Kader Jaziri (ministère de la Santé),
  • Fathi Belaweyed (ministère des Finances),
  • Mohamed Fadhel Hassayoun (ministère de l’Économie et de la Planification),
  • Manel Hanafi (ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie),
  • Iheb Laben (ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique),
  • Amina Imen Bennour (ministère des Technologies de la communication),
  • Abderrazek Chiha (ministère de l’Équipement et de l’Habitat),
  • Sihem Souissi (ministère des Domaines de l’État et des Affaires foncières),
  • Hammouda Limam (ministère de l’Environnement).

Deux personnalités compétentes du ministère de la Santé, Imed Malekh et Sameh Ben Khayat, complètent cette équipe pluridisciplinaire.

Riadh Hentati à la tête de la Cité médicale

Parallèlement, la nomination de Riadh Hentati, ingénieur général, au poste de président-directeur général de l’établissement a été actée par le décret n°2024-592 du 25 novembre 2024. Publié au Journal officiel de la République tunisienne (JORT) le 26 novembre, ce décret confirme la confiance accordée à cet expert pour piloter ce projet ambitieux.

Une gestion confiée à une société publique

La gestion opérationnelle de la Cité médicale sera assurée par la « Société Aghlabide de la Cité Médicale de Kairouan », une société anonyme publique placée sous la tutelle du ministère de l’Équipement. Cette structure vise à garantir une gestion efficiente et transparente de ce pôle médical stratégique, destiné à renforcer l’offre de santé dans la région.

Avec ces nominations, la Cité médicale des Aghlabides entre dans une nouvelle phase, marquée par une gouvernance renforcée et une vision claire pour l’avenir.

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L’ATFD s’insurge contre la présence d’une figure réactionnaire iranienne

11. Februar 2025 um 18:51

L’Association tunisienne des femmes démocrates ( ATFD)  a vivement réagi à la participation d’Aniseh Khazali, ancienne vice-présidente iranienne, à une conférence sur « La place de la femme dans la société moderne », organisée le 9 février 2025 au palais Ennejma Ezzahra dans le cadre de la semaine culturelle irano-tunisienne.

Connue pour son soutien aux politiques répressives contre les femmes en Iran, notamment l’imposition du voile obligatoire et le mariage des mineures, sa présence en Tunisie a suscité une vague d’indignation. L’association, dans un communiqué rendu public, le 11 février 2025, exprime son refus catégorique de toute tentative d’importer des idées rétrogrades contraires aux acquis des Tunisiennes, obtenus grâce à des décennies de luttes. Elle réaffirme son engagement à défendre les droits des femmes, l’égalité des sexes et les libertés individuelles, tout en rejetant tout modèle sociétal qui légitime la discrimination ou la répression.

L’association a dénoncé le décalage abyssal entre le modèle tunisien, fondé sur l’ouverture et l’égalité, et le modèle iranien, marqué par des lois répressives et discriminatoires. Elle a également réitéré sa solidarité absolue avec les femmes iraniennes qui luttent courageusement contre les injustices et les violences systémiques. Enfin, l’association appelle à la vigilance face à toute tentative de remettre en cause les acquis tunisiens, rappelant que des questions comme le mariage des mineures, la polygamie ou l’excision ne sont pas négociables. Elle exhorte la société civile à rester mobilisée pour préserver les libertés et les droits humains, fruits de luttes historiques.

Un message clair : en Tunisie, les droits des femmes ne reculeront pas.

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Tunisie : les agences de voyages face à la réforme des chèques

11. Februar 2025 um 17:06

Nouvelle législation sur les chèques : un coup dur pour le secteur touristique tunisien. En effet, le président de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV), Ahmed Bettaieb, a alerté sur les conséquences négatives de la nouvelle loi sur les chèques, entrée en vigueur il y a deux semaines. Lors d’une interview sur la Radio nationale, il a expliqué que cette réforme a aggravé la crise du secteur touristique en complexifiant les transactions financières, sans offrir d’alternative viable.

Ahmed Bettaieb a souligné que les agences de voyages ne sont pas contre l’utilisation des chèques, mais qu’elles réclament des garanties supplémentaires pour faciliter leurs opérations. Il a déploré la suppression du chèque, un « outil de paiement pratique », sans qu’une solution de remplacement efficace ne soit proposée. Bien que les cartes de paiement échelonné existent, elles impactent les bénéfices des agences. Quant à la traite, elle ne parvient pas à combler le vide laissé par le chèque, estime-t-il.

Faible bancarisation et frais bancaires élevés : un double frein

Le président de la FTAV a également pointé du doigt le faible taux de bancarisation en Tunisie, qui complique encore la situation. Il a appelé à des efforts pour améliorer l’accès aux services bancaires. Et ce, tout en réduisant les frais imposés par les banques. Car, précise-t-il, ces mesures sont indispensables pour soutenir un secteur touristique déjà fragilisé. Selon l’intervenant, en résumé, la nouvelle législation sur les chèques a aggravé les difficultés du secteur touristique tunisien, déjà confronté à de multiples défis. Des mesures urgentes sont donc nécessaires pour apporter des alternatives fiables et soutenir ce pilier de l’économie nationale, souligne-t-il.

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Fusion artistique : quand Béchir Boussandel mélange tradition et innovation

11. Februar 2025 um 15:30

La scène de l’art tunisien s’ouvre sur un univers fascinant, où mémoire, transformation et poésie se croisent de manière inattendue. Depuis le  23 janvier 2025, le Centre d’art B7L9 devient un espace où le passé et le présent dialoguent à travers les œuvres de Béchir Boussandel, un artiste franco-tunisien en pleine ascension.

Imaginez un homme, Béchir, qui a grandi entre Dunkerque (commune en France) et Bizerte. Un artiste qui porte en lui la mémoire des eaux, des terres traversées et des villes en métamorphose. Dans Tenté par d’autres soleils, sa première exposition personnelle en Tunisie, Béchir Boussandel nous invite à une immersion dans l’instabilité et la fluidité de notre époque. Ici, tout bouge : les matériaux se transforment, la peinture fusionne avec le métal, le verre se mêle à des éléments organiques. L’artiste propose une réflexion intime sur le déplacement, la survie et l’adaptabilité; des thèmes qui résonnent particulièrement aujourd’hui.

La clé de son travail? Une immersion. Boussandel, enfant de Bizerte, faisait tremper ses toiles dans l’eau de la mer, comme pour capter le mouvement même de la mémoire. Plus tard, dans son atelier, il superpose des couches d’huile, comme une cartographie de l’instabilité. Des paysages où le ciel et la terre se fondent dans une danse sans horizon, une nouvelle façon de voir le monde.

Quand la tradition rencontre l’innovation

Ce qui frappe dans cette exposition, c’est la rencontre de l’art contemporain et du savoir-faire traditionnel. Grâce à une collaboration avec le Centre de formation aux Arts du Feu de Nabeul, des artisans ont insufflé leur expertise dans les œuvres de Boussandel. Et notamment dans les sculptures en verre soufflé qui prennent vie sous les doigts des étudiants et des enseignants. Ensemble, ils forment un pont entre l’ancien et le nouveau, un mélange où la tradition tunisienne s’enrichit des innovations de l’artiste.

Béchir Boussandel : un parcours international

Né en 1984, Béchir Boussandel a choisi de naviguer entre différentes cultures, différents médium. Après des études aux Beaux-Arts de Dunkerque, il s’est lancé dans la peinture, cherchant à déconstruire la perspective traditionnelle et à explorer la notion de territoire instable, à la fois terrestre et céleste. Ses œuvres, oscillant entre abstraction et figuration, sont désormais visibles dans des musées de renom, tels que le MACAAL à Marrakech, ou encore le Musée Deji à Shanghai.

Après Tenté par d’autres soleils, il partira pour Dubaï, où son travail continuera de traverser les frontières, de remettre en question les certitudes et de proposer un regard inédit sur le monde. D’un continent à l’autre, l’artiste transforme le chaos et les migrations en art, en une poésie visuelle qui nous touche profondément.

À ne pas manquer, jusqu’au 30 mars 2025.

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Innov’i – EU4Innovation : un tremplin pour l’entrepreneuriat tunisien

11. Februar 2025 um 14:43

Le programme « Innov’i – EU4Innovation », financé par l’Union européenne et piloté par Expertise France, a marqué un tournant décisif dans l’écosystème entrepreneurial tunisien.

Depuis son lancement en 2019, il a permis d’accompagner plus de 1100 entrepreneurs, dont près de 800 PME innovantes et 400 créateurs d’entreprises, tout en mobilisant plus de 6 millions de dinars pour financer 322 projets. Au-delà de l’appui financier, il a également formé plus de 2000 jeunes à l’entrepreneuriat et consolidé l’infrastructure d’innovation dans les régions, notamment à travers la mise en place de hubs et centres spécialisés. La cérémonie de clôture du programme s’est tenue le lundi 10 février 2025 au Palais des Congrès à Tunis, en présence de représentants de l’UE et de la France, soulignant l’impact durable de cette initiative sur le paysage entrepreneurial du pays.

Un levier pour les startups et PME innovantes

Avec l’objectif d’accompagner l’innovation et la création d’entreprises, « Innov’i – EU4Innovation » a soutenu plus de 1100 porteurs de projets, facilitant l’accès aux financements et aux marchés. Grâce à un fonds de plus de 6 millions de dinars, 322 initiatives ont pu voir le jour, renforçant ainsi la dynamique entrepreneuriale en Tunisie. En parallèle, des réformes structurelles ont été appuyées, notamment sur le cadre réglementaire et l’intégration des startups dans les marchés publics. L’initiative a aussi favorisé l’opérationnalisation de la loi sur le financement participatif, facilitant l’accès des jeunes entreprises aux capitaux.

Des infrastructures et des formations pour l’avenir

L’un des piliers du programme a été l’investissement dans l’éducation entrepreneuriale et la mise en place d’infrastructures dédiées. Plus de 2000 jeunes, âgés de 8 à 20 ans, issus des différentes régions du pays, ont bénéficié de formations à travers des programmes déployés dans les écoles et les centres Elife. Par ailleurs, la création de « The Dot », premier hub d’innovation digitale en Tunisie, ainsi que l’ouverture de cinq nouveaux centres Elife, ont contribué à la structuration de l’écosystème entrepreneurial, offrant aux startups un cadre propice à leur développement.

Un engagement européen et une dynamique pérenne

Lors de la cérémonie de clôture, Marco Stella, chargé d’affaires à la délégation de l’UE en Tunisie, a salué les résultats obtenus par le programme, soulignant que « l’élan insufflé par Innov’i – EU4Innovation continuera à porter ses fruits dans les années à venir ».

De son côté, Anne Guéguen, ambassadrice de France en Tunisie, a mis en avant l’importance du soutien français à la digitalisation de l’économie tunisienne et au développement des startups.

Quant à Mohamed El Kadri Heni, directeur général de la Coopération avec l’UE au ministère de l’Économie et de la Planification, il a réaffirmé la volonté de la Tunisie de renforcer son modèle économique basé sur l’innovation et la créativité, en capitalisant sur son capital humain et ses partenariats internationaux. Avec de telles initiatives, le pays se positionne comme un acteur clé de l’entrepreneuriat innovant en Afrique du Nord.

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Les Prix littéraires Comar d’Or 2025 : une 29e édition attendue

10. Februar 2025 um 16:16

La 29e édition des Prix littéraires Comar d’Or aura lieu le 17 mai 2025, informe la Compagnie Méditerranéenne d’Assurances et de Réassurances Comar sur son site officiel.

Dans un communiqué relatif aux conditions de participation pour l’année 2025 et au règlement intérieur de la 29ème édition, Comar précise que ces prix concernent tous les romans écrits par des auteurs de nationalité tunisienne, publiés en Tunisie ou à l’étranger, durant la période du 1er avril 2024 au 31 mars 2025.

Les écrivains et éditeurs de romans souhaitant participer au concours doivent contacter Comar Assurances (Département Marketing). Et ce, afin de remplir la fiche d’inscription et de déposer sept exemplaires de leurs ouvrages.

Un jury dédié à chaque langue

Chaque année, ces prix récompensent les romans tunisiens, en langues arabe et française, qui se distinguent par la qualité de leur écriture, l’originalité de leur thème et/ou leur dimension créatrice, mentionne le communiqué.

Deux jurys distincts sélectionnent les ouvrages primés dans le cadre du concours officiel : l’un pour les romans en langue arabe; et l’autre pour les romans en langue française. Chaque jury comprend cinq membres.

Le jury du prix du roman en français regroupe Ridha Kefi, Mokhtar Sahnoun, Azza Filali, Amina Chenik et Mohamed Harmel. Quant au jury du prix du roman en arabe, il réunit Mohamed El Khadi, Neziha Khelifi, Saadia Ben Salem, Ahmed Gasmi et Hafedh Mahfoudh.

Des récompenses prestigieuses

Les organisateurs attribuent un prix de 10 000 DT aux meilleurs romans, dans l’une ou l’autre langue, publiés entre deux sessions. Les auteurs ayant déjà remporté le prix Comar d’Or peuvent concourir à nouveau avec un nouveau roman après une période minimale de cinq ans.

Les jurys attribuent également les « Prix spéciaux des jurys » en langues arabe et française, dotés d’un montant de 5 000 DT chacun, aux romans qui les ont particulièrement marqués par leur originalité. Les auteurs ayant reçu ce prix spécial peuvent concourir pour le prix Comar d’Or, mais ils doivent attendre cinq ans avant de prétendre à nouveau au même prix spécial.

Encourager les nouvelles plumes

Les jurys décernent les « Prix Découverte » en langue arabe et en français, dotés d’un montant de 2 500 DT chacun, aux romans révélant de réelles promesses littéraires. Un auteur ne peut recevoir ce prix qu’une seule fois, précise le communiqué.

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