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Gestern — 29. Januar 2025Haupt-Feeds

Mg clôture 2024 en beauté avec une croissance de 5,15% du chiffre d’affaires

29. Januar 2025 um 16:15

Le 4e trimestre de l’année 2024 a été marqué par des résultats positifs pour Mg, selon les derniers indicateurs d’activité. Ces résultats témoignent de la dynamique de l’entreprise sur cette période clé de l’exercice.

Le chiffre d’affaires hors taxes (HT) du 4e trimestre 2024 a enregistré une augmentation significative d’environ 5,15% par rapport à la même période de l’exercice précédent. Cette progression reflète une solide performance commerciale et un contexte favorable pour l’entreprise, qui a su capter de nouvelles opportunités.

Les charges liées au personnel ont également connu une hausse, bien que plus modérée, de 3,58% par rapport au 4e trimestre 2023. Cette augmentation est attribuée à divers facteurs, notamment la gestion des ressources humaines et l’optimisation des coûts salariaux.

Le ratio de la masse salariale rapportée au chiffre d’affaires HT a légèrement augmenté, passant de 7,88% au 31 décembre 2023 à 8,04% au 31 décembre 2024. Bien que cette évolution indique une légère augmentation des coûts salariaux par rapport au chiffre d’affaires, elle reste maîtrisée et témoigne de l’investissement continu dans les ressources humaines pour soutenir la croissance de l’entreprise.

Enfin, le réseau de points de vente de Mg continue de se développer, avec un total de 103 unités recensées à la fin du 4e trimestre 2024. Cette expansion est le signe de l’agrandissement du périmètre géographique de l’entreprise et de sa stratégie de renforcement de la présence sur le marché. Ces indicateurs illustrent une gestion solide et une stratégie de développement efficace de Mg pour le 4e trimestre 2024, qui se prépare à poursuivre sa croissance en 2025.

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Les créateurs de contenus, nouveaux acteurs de la politique médiatique américaine ?

29. Januar 2025 um 15:27

Le 28 janvier 2025, Karoline Leavitt, la nouvelle secrétaire de presse de la Maison Blanche, a annoncé que les blogueurs et influenceurs pouvaient désormais soumettre des demandes pour obtenir des accréditations afin de couvrir les activités de la Maison Blanche. Cette décision fait partie d’un plan plus large visant à diversifier l’accès aux conférences de presse et à offrir davantage de possibilités de couverture médiatique.

Lors de sa première conférence de presse, Leavitt a déclaré que l’administration élargirait la portée des accréditations journalistiques, incluant désormais les journalistes indépendants, les blogueurs, les influenceurs et les créateurs de contenu. « Nous accueillons toutes les personnes qui contribuent à produire un contenu d’actualité quotidien et indépendant », a-t-elle souligné, invitant ainsi ces nouveaux acteurs médiatiques à faire leur demande.

Augmentation de l’accès à la Maison Blanche

Cette mesure vise à augmenter le nombre de journalistes ayant un accès direct à la Maison Blanche. Selon elle, cette initiative s’inscrit dans une stratégie de transparence et de diversification des voix médiatiques au sein de l’administration. À seulement 27 ans, Karoline Leavitt est la plus jeune personne à occuper ce poste dans l’histoire des États-Unis.

Dans ses remarques sur la relation avec les médias, Leavitt a souligné que l’administration Trump allait interagir avec une gamme plus large de médias et de personnalités, et pas seulement avec les organes de presse traditionnels. Elle a ajouté que les sondages montraient une diminution de la confiance des jeunes dans les médias traditionnels, en particulier en raison d’un sentiment de biais ou de déconnexion avec la réalité.

L’influence croissante des médias alternatifs

Une étude du Pew Research Center menée en 2023 a révélé que 50% des adultes américains de moins de 30 ans se tournent vers les plateformes sociales comme Instagram, TikTok et YouTube pour s’informer, tandis que moins de personnes suivent les actualités via la télévision, les journaux ou la radio. TikTok, en particulier, est utilisé par environ 33% de cette tranche d’âge pour obtenir des informations. Les jeunes considèrent souvent que les médias traditionnels ne reflètent pas leur réalité.

Les réseaux sociaux, grâce à leurs algorithmes de personnalisation, proposent un contenu adapté aux intérêts spécifiques de chaque utilisateur, ce qui les rend encore plus attrayants pour les jeunes générations. Cette approche a renforcé l’influence des plateformes numériques dans la consommation de l’actualité.

Dans de nombreux pays, y compris en Tunisie, les médias alternatifs, les créateurs de contenu et les podcasts gagnent de plus en plus de terrain face aux médias traditionnels. Ces acteurs sont en compétition directe avec les médias classiques, offrant souvent un contenu plus spécifique et personnalisé, qui séduit un public plus jeune et plus diversifié. En Tunisie, par exemple, des plateformes telles que les podcasts ou les chaînes YouTube deviennent des sources d’information incontournables, remettant en question le modèle des médias traditionnels et contribuant à une transformation profonde du paysage médiatique.

Cependant, pour le moment, on ne voit pas encore des personnalités politiques représentant le gouvernement, la présidence de la République ou la présidence du gouvernement accorder des interviews à des créateurs de contenu ou des influenceurs. Bien que ces figures médiatiques s’engagent avec des formes alternatives de presse, cette pratique reste relativement rare, notamment au niveau politique. Ce n’est donc pas encore une tendance généralisée, mais plutôt une évolution en cours, à suivre de près dans les années à venir.

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Air Liquide Tunisie : baisse de 20 % du chiffre d’affaires au T4 2024

29. Januar 2025 um 12:21

Air Liquide Tunisie a publié ses indicateurs d’activité pour le quatrième trimestre de l’année 2024, révélant une performance en demi-teinte marquée par une baisse notable de son chiffre d’affaires global. Par rapport au même trimestre de l’exercice 2023, la société a enregistré une diminution de 20 % de son chiffre d’affaires, une situation attribuée à un contraste entre la hausse des exportations et la chute des ventes locales.

Si le chiffre d’affaires à l’export de Air Liquide a progressé de 19 % au quatrième trimestre 2024, le marché local, en revanche, a subi une baisse de 27 %. Cette chute des ventes locales s’explique principalement par une réduction des quantités produites durant cette période, ainsi que par un chiffre d’affaires exceptionnel enregistré au cours du même trimestre en 2023. En effet, la production de gaz a chuté de 22 % au quatrième trimestre 2024, en raison des arrêts techniques liés à des travaux de maintenance sur la principale unité de production de gaz de l’air.

Impact sur la marge et la valeur ajoutée

La marge sur coûts matière a également été affectée, enregistrant une baisse de 10 % à fin décembre 2024 par rapport à l’année précédente. Cette diminution est directement liée à la réduction de la production de gaz pendant le second semestre 2024, conséquence des travaux de maintenance en cours. Par ailleurs, la valeur ajoutée brute a chuté de 21 % en 2024, une tendance principalement due à la baisse du chiffre d’affaires observée au cours des troisième et quatrième trimestres de l’année.

Une baisse marquée de l’Excédent Brut d’Exploitation

L’Excédent Brut d’Exploitation (EBE) a subi une baisse significative de 43 % en 2024 par rapport à 2023. Cette contraction reflète les difficultés rencontrées par l’entreprise dans un contexte opérationnel marqué par des arrêts de production et une demande locale en recul.

Hausse des investissements et amélioration du besoin en fonds de roulement

Malgré ces résultats en baisse, Air Liquide Tunisie a fortement augmenté ses investissements nets, qui ont bondi de 116 % en 2024 par rapport à l’année précédente. Cette hausse témoigne de la volonté de l’entreprise de moderniser ses infrastructures et de renforcer sa capacité de production à moyen terme. Par ailleurs, le besoin en fonds de roulement a diminué de 34 % à fin décembre 2024, principalement en raison d’une réduction des stocks et des comptes clients.

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City Cars enregistre une légère croissance de 1% de ses revenus en 2024

29. Januar 2025 um 12:02

Au terme de l’année 2024, City Cars a enregistré des résultats financiers solides, marqués par une progression notable de ses principaux indicateurs d’activité. Les revenus de la société ont atteint 364,275 millions de dinars (MD), contre 360,758 MD en 2023, enregistrant ainsi une croissance de 1%. Ce léger bond témoigne de la stabilité de l’entreprise dans un environnement économique incertain.

La trésorerie nette de City Cars a également connu une augmentation significative. Au 31 décembre 2024, elle s’est élevée à 73,147 MD, contre 70,435 MD à la même date en 2023, soit une progression de 3,9%. Cette solidité financière reflète la capacité de l’entreprise à générer des liquidités et à maintenir une gestion saine de ses ressources, malgré les défis rencontrés au cours de l’année.

Du côté des produits financiers, la société a enregistré des résultats positifs. Les produits des placements ont atteint 8,217 MD, contre 7,489 MD l’année précédente, marquant une hausse de 9,7%. Cette performance est attribuée à une gestion optimisée de ses investissements, permettant à City Cars de tirer parti de certaines opportunités sur le marché financier.

Cependant, l’exercice 2024 n’a pas été exempt de difficultés. Les charges financières nettes ont considérablement augmenté, atteignant 3,733 MD, contre 1,479 MD en 2023. Cette hausse est directement liée aux perturbations d’approvisionnement en véhicules neufs, qui ont impacté les opérations de l’entreprise et entraîné des coûts supplémentaires pour maintenir son activité. Enfin, la masse salariale de City Cars a augmenté de 8,4%, passant de 4,188 MD en 2023 à 4,538 MD en 2024. Cette hausse reflète une politique de renforcement des ressources humaines et de maintien de la compétitivité de l’entreprise face à un marché en évolution rapide.

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Rafik Abdessalem condamné à 13 ans de prison

29. Januar 2025 um 09:46

La Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme au tribunal de première instance de Tunis a condamné, mardi 28 janvier 2027, Rafik Abdessalem, dirigeant du mouvement Ennahdha, à treize ans de prison avec exécution immédiate.

La justice a jugé par contumace l’ancien ministre des Affaires étrangères, gendre de Rached Ghannouchi, en raison de son absence du territoire tunisien. Rafik Abdessalem a confirmé sa condamnation dans un message publié sur sa page Facebook. La chambre d’accusation spécialisée dans les affaires de terrorisme près de la Cour d’appel de Tunis avait décidé son renvoi devant la chambre criminelle.

Cette condamnation intervient dans un contexte de poursuites judiciaires visant plusieurs figures du mouvement Ennahdha, accusées d’implication dans des affaires à caractère terroriste.

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Réorganisation du CMF pour lutter contre le blanchiment d’argent

28. Januar 2025 um 19:15

Lors de sa réunion du lundi 27 janvier 2025, le Collège du Conseil du Marché Financier (CMF) a décidé de réorganiser ses équipes pour mettre en place une nouvelle structure visant à renforcer la prévention du blanchiment d’argent, du financement du terrorisme et de la prolifération des armes.

Selon un communiqué du CMF publié le mardi 28 janvier 2025, cette décision s’inscrit dans une démarche visant à consolider les efforts nationaux pour lutter contre ces fléaux et à garantir l’intégrité du secteur financier tunisien.

Rattachement administratif et objectifs

Cette nouvelle entité sera administrativement rattachée au Président du CMF. Elle aura pour mission principale de renforcer la capacité de l’institution à gérer les risques liés à ces problématiques et d’assurer la conformité avec les normes internationales ainsi que les meilleures pratiques dans ce domaine.

Inspection, contrôle et coordination

La structure sera chargée de superviser les inspections et le contrôle des acteurs placés sous la surveillance du CMF, en adoptant une approche axée sur les risques de blanchiment d’argent, de financement du terrorisme et de prolifération des armes. Elle veillera également à assurer une coordination fluide avec les organismes nationaux et internationaux impliqués dans la lutte contre ces menaces.

Renforcement des compétences et des formations

Par ailleurs, cette structure aura pour mission de renforcer les compétences techniques internes, de superviser les programmes de formation et d’assurer une réactivité face aux évolutions législatives et financières concernant ces enjeux.

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Le charme de Sidi Bou Saïd bientôt reconnu par l’UNESCO ?

28. Januar 2025 um 17:51

La ministre des Affaires culturelles, Amina Srarfi, a signé le 28 janvier 2025 le dossier de candidature de Sidi Bou Saïd pour son inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Intitulé « Village de Sidi Bou Saïd : Hub d’inspiration culturelle et spirituelle en Méditerranée », ce dossier sera soumis à l’UNESCO à Paris pour évaluation.

 
L’évaluation durera 18 mois. Elle  analysera des éléments comme le patrimoine architectural, artistique et les interactions sociales et culturelles propres à cette ville emblématique. L’UNESCO annoncera les résultats au second semestre 2026. Une reconnaissance mondiale renforcerait la notoriété de la ville. Elle consoliderait  son rôle de destination culturelle unique et contribuant à la promotion du tourisme culturel en Tunisie.

 

 

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Investissements déclarés : une croissance de 7,1 % en 2024, soutenue par l’industrie et les énergies renouvelables

28. Januar 2025 um 17:18

Les investissements déclarés à l’échelle nationale ont enregistré une croissance notable en 2024, atteignant un volume total de 5614,5 millions de dinars tunisiens (MDT). Marquant donc une hausse de 7,1 % par rapport à l’année précédente. Cette progression résulte principalement des investissements dans les énergies renouvelables et les services et l’industrie. Lesquels ont respectivement connu des augmentations de 150 %, 43 % et 3 %.

Parallèlement, le nombre de postes d’emploi créés a également augmenté, avec une hausse de 6,7 %, passant de 92 337 postes en 2023, à 98 557 en 2024. Ces évolutions témoignent d’une dynamique positive dans l’économie nationale, portée par des investissements ciblés dans plusieurs secteurs clés.

Les projets de création en tête des investissements

Les projets de création d’entreprises ont constitué une part importante des investissements en 2024, totalisant 3 804 MDT. Soit 68 % du volume global des investissements déclarés. Ces projets permettront la création de 71 381 nouveaux emplois, représentant 72 % des postes d’emploi générés.

Le secteur industriel demeure le pilier principal des investissements déclarés, représentant 52 % du total des investissements, avec une croissance de 3 % par rapport à 2023. Ce secteur reste aussi le leader en matière de création d’emplois, avec plus de 45 000 postes prévus, soit 46 % des emplois à générer.

Le secteur agricole et les services en forte croissance

Le secteur agricole se classe en deuxième position avec un total d’investissements déclarés de 1 207,1 MDT, représentant 22 % du volume total. Cependant, ce montant marque une diminution de 13,2 % par rapport à 2023. Le secteur contribuera à la création de 16 521 emplois, soit 17 % des postes à créer.

Les services, quant à eux, occupent la troisième place avec des investissements déclarés de 1 122,5 MDT, soit 20 % du total. Ce secteur a connu une forte progression de 43 % par rapport à l’année précédente. Et il devrait permettre la création de 36 005 emplois, représentant 37 % des nouveaux postes.

Le secteur des énergies renouvelables a également connu une dynamique positive, avec un volume d’investissements de 301,4 MDT, représentant 5 % du total des investissements déclarés.

Les zones de développement régional et les projets d’intérêt national

Les investissements déclarés dans les zones de développement régional ont atteint 2 523 MDT en 2024, représentant 45 % du total des investissements. Cette part signifiante souligne l’importance de l’impulsion donnée à ces zones pour favoriser un développement équilibré du territoire national.

Par ailleurs, 10 projets d’Intérêt National (PIN) ont été déclarés pour un montant total de 979,5 MDT, soit 17,4 % des investissements totaux. Ils devraient générer la création de 8 922 emplois. Les secteurs dominants parmi ces projets sont les Industries Mécaniques et Électriques (IME), représentant 38 % des investissements. Suivent les Industries de la Céramique et du Verre (IMCCV), qui totalisent 33 %. En termes d’emplois, le secteur des Textiles, Habillement et Cuir (THC) se distingue en contribuant à 60 % des postes à créer dans l’industrie.

Investissements à participation étrangère et répartition sectorielle

28 % des investissements déclarés en 2024 ont impliqué une participation étrangère, soit un volume de 1 546,9 MDT. Ce qui permettra la création de 32 760 postes d’emploi, représentant 33 % du total des emplois générés. Ces investissements étrangers renforcent la compétitivité des secteurs stratégiques, notamment dans l’industrie et les services.

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Plateforme électronique des chèques : le secteur bancaire tunisien se prépare

28. Januar 2025 um 14:45

La Tunisie s’apprête à tourner une page historique de son système bancaire avec le lancement, le 2 février 2025, d’une plateforme électronique dédiée aux chèques. Pilotée par Zouhaier NOURI, Gouverneur de la Banque centrale, cette réforme vise à moderniser les paiements, renforcer la sécurité des transactions et accélérer l’inclusion financière. Les banques et l’Office National des Postes sont en ordre de marche pour relever ce défi.

Zouhaier NOURI, Gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, a réuni les principaux acteurs du secteur bancaire, dont l’Office National des Postes et la Société Interbancaire de Télécompensation (SIBTEL), pour faire le point sur la mise en œuvre de la loi n°2024-41 relative aux chèques. Cette réforme, prévue pour entrer en vigueur le 2 février 2025, introduira une plateforme électronique et de nouvelles formules de chèques, marquant une transformation radicale du système de paiement tunisien. Lors de la réunion, le Gouverneur a insisté sur l’importance de cette plateforme, qualifiée de « nouveau pilier » de l’infrastructure de paiement. Elle vise à moderniser le système, renforcer la sécurité des transactions et améliorer l’accès aux services bancaires, tout en consolidant la confiance des utilisateurs.

Coordination et mobilisation pour respecter les délais

Si des progrès significatifs ont déjà été accomplis, Zouhaier NOURI a appelé à une coordination renforcée entre tous les acteurs pour finaliser le déploiement de la plateforme dans les délais impartis. Il a exhorté les banques et l’Office National des Postes à prendre toutes les mesures nécessaires pour fournir les nouvelles formules de chèques à temps et proposer des solutions de paiement alternatives aux clients.

Le Gouverneur a également souligné l’importance d’une communication efficace et d’une éducation financière adaptée pour accompagner les utilisateurs dans cette transition. « Il est crucial de simplifier les concepts, d’informer les clients et de répondre à leurs préoccupations », a-t-il déclaré.

Un engagement fort des acteurs du secteur

Les responsables des banques et de l’Office National des Postes ont accueilli positivement ces recommandations, réaffirmant leur soutien à la réforme et leur engagement à mobiliser les ressources humaines et logistiques nécessaires. Cette collaboration est essentielle pour garantir le succès du projet, qui doit servir à la fois l’intérêt général et l’économie nationale. Avec cette réforme, la Tunisie franchit une étape clé vers un système de paiement plus moderne, sécurisé et inclusif, répondant aux attentes des citoyens et des entreprises.

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Tunisie : 4 ans de prison pour l’homme d’affaires Mehdi Ben Gharbia

28. Januar 2025 um 14:33

L’homme d’affaires Mehdi Ben Gharbia a été condamné à quatre ans de prison pour corruption financière et fiscale.

La Chambre criminelle du Tribunal de première instance de Sousse 1 a condamné, lundi 27 janvier 2025, l’homme d’affaires Mehdi Ben Gharbia à une peine de quatre ans d’emprisonnement, dont trois ans pour des infractions fiscales. Incarcéré depuis plus de trois ans, il était accusé de corruption financière et administrative liée à deux sociétés qu’il possède : une entreprise de fret de marchandises et une autre de conseil.

En plus de la peine de prison, le tribunal a infligé à M. Ben Gharbia une amende de 50 000 dinars. Hafedh Brigui, membre de son équipe de défense, a confirmé à Mosaïque FM que le jugement avait été rendu. Par ailleurs, le ministère public a annoncé avoir interjeté appel de cette décision.

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Dinar tunisien : une dépréciation de 77 % en treize ans

27. Januar 2025 um 16:27

Entre 2011 et 2023, la dépréciation du dinar tunisien a atteint 77 % par rapport à l’euro, soit un glissement annuel moyen de 4,5 % sur treize ans. Ces chiffres alarmants, extraits du Policy Brief n°15 de l’Observatoire tunisien de l’économie (OTE), mettent en lumière l’impact direct de cette perte de valeur sur l’aggravation de la dette publique tunisienne.

En 2016, sous la pression du Fonds monétaire international (FMI) dans le cadre du programme de prêt du mécanisme élargi de crédit (EFF), la Tunisie a adopté une politique de dévaluation du dinar. Cette décision a entraîné une chute historique de la valeur de la monnaie nationale et a directement contribué à l’augmentation de l’encours de la dette publique extérieure.

Entre 2016 et 2018, cette dette a grimpé de 18 746 millions de dinars, faisant passer son ratio de 55 % à 78 % du PIB.

L’instauration d’un régime de change flexible, où le dinar fluctue selon les forces du marché, a aggravé cette tendance. En conséquence, la Tunisie s’est retrouvée plus exposée aux fluctuations des devises étrangères, principalement l’euro. Ce qui a alourdi considérablement le poids de sa dette.

Le rôle central de l’euro dans l’endettement tunisien et la baisse du dinar

L’évolution du taux de change du dinar face à l’euro est un facteur clé. En effet, l’euro représente la première monnaie des transactions extérieures de la Tunisie. En effet, en 2017, 59,7 % des exportations tunisiennes et 48,7 % des importations étaient réalisées dans cette devise.

Parallèlement, 50,4 % de l’encours de la dette publique extérieure était libellé en euros, contre 32,1 % en dollars.

Ce lien étroit entre l’euro et les finances tunisiennes expose la Tunisie à une double vulnérabilité. D’une part, la dépréciation du dinar par rapport à l’euro renchérit les remboursements de la dette extérieure en monnaie locale. D’autre part, cette situation exacerbe les déséquilibres budgétaires et la dépendance croissante de l’État au financement extérieur pour combler ses déficits.

Un impact budgétaire et macroéconomique alarmant

La perte de 50 % de la valeur du dinar entre 2016 et 2018 s’inscrit dans une trajectoire de dépréciation prolongée, avec un recul total de 77 % par rapport à l’euro entre 2011 et 2023. Cette chute équivaut à un glissement annuel moyen de 4,5 % sur treize ans. Pour un pays comme la Tunisie, où une part significative de la dette est libellée en devises étrangères, cette dépréciation a des conséquences majeures. A savoir :

– Un alourdissement du service de la dette : la charge des remboursements augmente en proportion de la chute du dinar, pesant lourdement sur les finances publiques.

– Un déficit budgétaire accru : pour couvrir la hausse des coûts de la dette et financer ses dépenses, l’État tunisien est contraint d’emprunter davantage, alimentant ainsi une spirale d’endettement.

– Une vulnérabilité économique : avec des échanges commerciaux fortement dépendants de l’euro, la dévaluation du dinar affecte directement la balance des paiements et aggrave les pressions inflationnistes, notamment sur les importations.

Un cercle vicieux d’endettement

La dépréciation chronique de la monnaie nationale s’inscrit dans un cercle vicieux : une économie dépendante des importations, des déficits budgétaires persistants, et une politique monétaire dictée par des impératifs extérieurs, notamment les conditions du FMI. Le recours accru à l’endettement pour financer ces déficits alourdit encore plus le fardeau économique. Réduisant ainsi les marges de manœuvre pour investir dans des politiques de relance ou des réformes structurelles.

Un avenir incertain

Face à la perte de valeur continue du dinar, l’OTE appelle à une révision urgente des politiques de gestion de la dette et des stratégies d’échange. La forte exposition à l’euro, bien que nécessaire pour les échanges commerciaux, représente une fragilité majeure pour l’économie tunisienne. La souveraineté économique du pays dépendra de sa capacité à stabiliser sa monnaie, diversifier ses partenaires commerciaux et réduire sa dépendance aux financements extérieurs.

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Les déclarations de Trump sur Gaza font réagir le monde arabe

27. Januar 2025 um 15:19

Le président américain Donald Trump a proposé de « faire le ménage » dans la bande de Gaza en déplaçant les Palestiniens vers la Jordanie ou l’Égypte, de manière « temporaire ou à long terme ». Si cette proposition a été qualifiée d' »excellente idée » par un ministre d’extrême-droite du gouvernement israélien, elle a, en revanche, fait réagir la presse arabe.

L’ancien ministre jordanien, le Dr Bassam Al-Amoush, a choisi la voie la plus directe pour adresser un message au président américain Donald Trump. Dans son article publié lundi matin dans le journal électronique omanais Ammon, il a emprunté exclusivement le langage de la résistance, avec un titre en gras qui dit : « À Trump, depuis la distance zéro ».

Al-Amoush, une figure islamique éminente de la société jordanienne, a présenté un discours visant à rappeler à Trump l’histoire de la fondation des États-Unis sur les cadavres des Amérindiens.

Parallèlement, la journaliste Rana Al-Sabbagh a adressé un message similaire à travers une vidéo, appelant les Jordaniens à soutenir le roi Abdallah II dans son opposition à la deuxième version de l’accord du siècle.

Position de la Ligue arabe

Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a déclaré ce lundi que la Ligue soutient fermement et de manière principielle la position égyptienne et jordanienne rejetant les idées promues concernant le déplacement des Palestiniens.

Cette déclaration a été faite lors d’une conférence de presse tenue par le secrétaire général à son arrivée à Rome pour l’ouverture du Forum économique arabo-italien, selon le journal égyptien Le Septième Jour.

Critiques des élites arabes

Dans un article d’opinion publié par Al Qods Al Arabi, le journaliste Bassem Bdarin ne mâche pas ses mots et fustige le silence des élites arabes : « Toutes ces élites politiques et médiatiques qui ont semé le trouble en produisant un vacarme appelé la diabolisation de la résistance palestinienne parmi les Jordaniens, leurs voix ne se sont pas fait entendre et leurs échos ne se sont pas répercutés dans la capitale Amman, même après plus de 12 heures depuis les déclarations de Trump, qui n’étaient en réalité pas surprenantes ».

Plan alternatif de l’Égypte

Dans un article publié sur le site du journal libanais Al Akhbar, il est révélé que, malgré les dénégations officielles de l’Égypte concernant toute participation à un plan de déplacement des Palestiniens de Gaza vers le Sinaï, un « scénario alternatif » est en cours d’élaboration dans les coulisses sécuritaires égyptiennes. Ce plan, moins catégorique que les déclarations publiques, chercherait à concilier les ambitions de l’administration Trump et les intérêts égyptiens, notamment en matière de gains financiers, d’investissements américains et de soutien sur des dossiers sensibles comme celui du barrage de la Renaissance en Éthiopie.

Rejet d’un transfert massif de Palestiniens

Cependant, les autorités militaires et de renseignement égyptiennes rejettent fermement l’idée d’un transfert massif de Palestiniens vers le Sinaï, considérant que cela menacerait la sécurité nationale et modifierait la démographie de la région. À la place, elles envisagent une « hospitalité limitée » pour certains Palestiniens, similaire à l’accueil réservé aux réfugiés irakiens, syriens et soudanais par le passé. Cette approche inclurait un contrôle sécuritaire strict et une dispersion des Palestiniens sur tout le territoire égyptien pour éviter la formation de concentrations communautaires.

Situation des habitants de Gaza en Égypte

Déjà, certains habitants de Gaza sont restés en Égypte après être entrés via le poste frontalier de Rafah avant sa fermeture en mai dernier. Le Caire leur a accordé des facilités et des avantages, rendant leur retour à Gaza improbable à court terme.

Par ailleurs, des prisonniers palestiniens libérés dans le cadre de la trêve récente ont été hébergés en Égypte, mais leur séjour est temporaire et soumis à des restrictions strictes.

Demande de soutien international

En échange de cette « hospitalité », l’Égypte ne demanderait pas de compensation financière directe pour la construction de logements, mais réclamerait un soutien international pour couvrir les coûts liés à l’accueil des réfugiés. Elle insisterait également sur le droit des Palestiniens à retourner à Gaza pour des raisons médicales ou éducatives.

En parallèle, Le Caire multiplie les contacts régionaux avec l’Arabie saoudite, la Jordanie et les Émirats arabes unis pour réaffirmer son opposition à tout déplacement forcé et plaider pour une reconstruction rapide de Gaza.

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Retards de paiement de l’État : les entrepreneurs tunisiens face à une crise sans précédent

27. Januar 2025 um 11:55

Les retards de paiement de l’État tunisien envers les entrepreneurs du bâtiment atteignent des sommets alarmants, avec plus d’un milliard de dinars impayés depuis fin 2021. Mayser Baroudi, président de la Chambre nationale des entreprises et professions du gypse, dénonce une situation qui paralyse le secteur et décourage les entreprises à participer aux marchés publics.

Les entrepreneurs tunisiens du secteur du bâtiment et des travaux publics sont confrontés à une crise majeure. Elle est due aux retards de paiement de la part de l’État. Mayser Baroudi, également trésorier de la Fédération Nationale des Entrepreneurs de Bâtiment et des Travaux, a révélé que les dettes impayées aux entrepreneurs s’élevaient à un milliard de dinars à la fin de l’année 2021. Un montant qui n’a toujours pas été réglé et qui a même augmenté en 2024.

Un milliard de dinars en souffrance

« Les retards de paiement de l’État sont un véritable frein pour notre secteur », a déclaré M. Baroudi lors d’une intervention sur Mosaïque FM. Il a expliqué que ces impayés concernent des projets achevés depuis des années, plongeant de nombreuses entreprises dans des difficultés financières critiques. « Nous demandons au ministère de l’Équipement et à la présidence du gouvernement d’accélérer le règlement de ces créances », a-t-il insisté.

Des conséquences désastreuses pour les entrepreneurs

Ces retards de paiement ont des répercussions directes sur la participation des entrepreneurs aux marchés publics. « Les entreprises sont découragées de répondre aux appels d’offres en raison de ces retards », a souligné le même intervenant. Il a également appelé à une simplification des procédures d’accès aux cahiers des charges pour faciliter le travail des entrepreneurs.

Un secteur stratégique en pleine croissance malgré les difficultés

Malgré ces défis, M. Baroudi a salué les performances du secteur du gypse en Tunisie, qui a obtenu la première étoile africaine. Il a rappelé que la Tunisie détient le deuxième plus grand gisement de gypse au monde et est reconnue pour ses usines de production de gypse et ses dérivés. « La demande pour ces produits est en hausse, notamment de la part de la Libye voisine », a-t-il ajouté.

Une avancée législative pour le secteur

Par ailleurs, il y a deux mois, un conseil ministériel a adopté une loi régulant l’exploitation des carrières de gypse. Le responsable a qualifié cette mesure de « révolution législative » qui contribuera, estime-t-il, au développement du secteur. Ces déclarations ont été faites en marge de la conférence économique arabo-européenne qui s’est tenue à Hammamet Nord. Les travaux de cette conférence se sont conclus par des recommandations adressées à la présidence du gouvernement pour surmonter les difficultés rencontrées par les investisseurs. Des partenariats ont également été signés entre l’Union des entrepreneurs tunisiens et ses homologues libyens, algériens et africains.

Au final, la situation des entrepreneurs tunisiens du bâtiment reste préoccupante en raison des retards de paiement de l’État. Alors que le secteur du gypse montre des signes de croissance et de reconnaissance internationale, les retards dans le règlement des créances risquent de freiner son développement. Ainsi, les appels à l’intervention du gouvernement se multiplient pour éviter une crise plus profonde dans ce secteur stratégique.

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SIAME : les exportations bondissent de 20 % en 2024

27. Januar 2025 um 11:15

La Société Industrielle d’Acide Méthanique et d’Engrais (SIAME) a publié ses indicateurs d’activité pour le quatrième trimestre de l’année 2024. Lesquels montrent une évolution positive de son chiffre d’affaires.

Le revenu global a atteint 43,818 MDT, enregistrant ainsi une augmentation de 6,7 % par rapport à l’année 2023, où ils s’élevaient à 41,050 MDT. Cette progression s’explique principalement par une forte performance à l’export, qui a connu une hausse de 20 %, passant de 13,756 MDT en 2023 à 16,504 MDT en 2024.

Sur le marché local, les ventes ont légèrement augmenté de 0,1 %, atteignant 27,314 MDT. Cette légère progression masque toutefois des disparités sectorielles. Les ventes au secteur privé local ont en effet diminué de 3,7 %. Tandis que les ventes à la Société Tunisienne de l’Électricité et du Gaz (STEG) ont augmenté de 10,6 %, compensant ainsi la baisse observée dans le secteur privé.

Investissements en baisse : une stratégie de rationalisation?

En dépit de la croissance de son chiffre d’affaires, la SIAME a réduit ses investissements en 2024. Ces derniers s’élèvent désormais à 1,894 MDT, contre 2,315 MDT en 2023, soit une diminution de 18,2 %. Cette baisse concerne principalement les investissements immatériels, qui sont passés de 1,281 MDT à 895 MDT, et les investissements matériels, qui ont chuté de 24 % pour atteindre 686 MDT. Seuls les investissements financiers ont augmenté, passant de 133 MDT à 313 MDT.

Cette réduction des investissements pourrait refléter une stratégie de rationalisation des dépenses, dans un contexte où l’entreprise cherche à optimiser ses ressources tout en maintenant sa croissance. Cependant, cette tendance pourrait également soulever des questions sur la capacité de la SIAME à maintenir son rythme de développement à long terme.

Endettement en hausse : une gestion à surveiller

L’endettement bancaire de la SIAME a augmenté de 4,3 % en 2024, passant de 24,576 MDT à 25,643 MDT. Cette hausse est principalement due à l’augmentation des besoins en fonds de roulement (BFR), qui ont nécessité un recours accru au financement bancaire. Les dettes à court terme représentent la majeure partie de cet endettement, avec un encours de 24,543 MDT, tandis que les dettes à moyen et long terme s’élèvent à 1,100 MDT.

Cette augmentation de l’endettement, bien que modérée, souligne l’importance d’une gestion financière rigoureuse pour la SIAME. L’entreprise devra veiller à maintenir un équilibre entre ses besoins de financement et sa capacité à générer des liquidités, afin de préserver sa stabilité financière.

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Tunisie : décès de l’économiste et ancien ministre Houssine Dimassi

27. Januar 2025 um 09:41

Lundi 27 janvier 2025, l’éminent économiste et ancien ministre des Finances, Houssine Dimassi, s’est éteint à l’âge de 77 ans. Une figure marquante de la scène économique et politique tunisienne, dont la carrière riche et variée a laissé une empreinte durable.

Né le 18 novembre 1948 à Ksar Hellal, dans le gouvernorat de Monastir, Houssine Dimassi est un universitaire de renom. Titulaire d’un doctorat d’État en sciences économiques (1983) et d’un diplôme d’agrégation dans la même discipline (1984), il a gravi les échelons académiques avec brio. De professeur assistant à la Faculté d’économie et de gestion de Tunis en 1973, il est devenu doyen de la Faculté de droit, des sciences économiques et politiques de Sousse entre 1988 et 1991.

Sa carrière ne s’est pas limitée aux salles de classe. Dès le début des années 1970, il a œuvré en tant qu’expert contractuel au ministère de la Planification. Parallèlement, il s’est engagé dans le militantisme syndical et politique, occupant notamment le poste de secrétaire général du syndicat de l’enseignement supérieur à la Faculté d’économie et de gestion de Tunis (1975-1980). Il fut également l’un des membres fondateurs du parti Mouvement de l’unité populaire en 1977.

Sur le plan politique,  il a brièvement occupé le poste de ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle pendant moins de 24 heures dans le premier gouvernement de Mohamed Ghannouchi 2011.

Plus tard, il a été nommé ministre des Finances dans le premier gouvernement formé après les élections d’octobre 2011, un poste qu’il a tenu du 24 décembre 2011 au 27 juillet 2012.

Au-delà de ses fonctions politiques, il a rédigé un rapport économique et social dans le cadre d’une conférence de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) en 2001 et a mené une étude prospective sur la Tunisie à l’horizon 2030.

Une voix incontournable

Parmi ses contributions intellectuelles figurent des articles percutants, tels que « Le chômage en Tunisie : son ampleur, ses causes et ses perspectives » (2001); « Les activités motrices de l’économie tunisienne »; et « L’évolution des échanges économiques entre les pays arabes ».

À L’Économiste Maghrébin, nous avons eu le privilège de côtoyer Hussein Dimassi et de faire régulièrement appel à ses analyses et visions, qui se sont révélées, à maintes reprises, aussi visionnaires qu’efficaces et scientifiques. Économiste de renom, il était une voix incontournable dans les débats sur les enjeux économiques de la Tunisie et de la région.

Hussein Dimassi était très sollicité par les médias locaux, et il ne nous privait jamais de son expertise précieuse. Toujours disponible pour partager ses réflexions, il apportait des éclairages profonds et des solutions pragmatiques aux défis économiques. Sa dernière interview avec L’Économiste Maghrébin remonte au numéro 867 de notre édition papier, paru du 12 au 26 avril 2023. Un entretien au cours duquel il a, une fois de plus, démontré sa clairvoyance et sa maîtrise des dossiers complexes.

Paix à son âme.

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ASSAD affiche un chiffre d’affaires de 100 MDT en 2024

25. Januar 2025 um 20:19

 La société L’Accumulateur Tunisien ASSAD a publié récemment ses indicateurs d’activité pour le quatrième trimestre de l’année 2024, ainsi que pour l’ensemble de l’exercice. Les résultats révèlent une croissance notable de son chiffre d’affaires, une augmentation de sa production et une réduction significative de son endettement, confirmant une dynamique positive malgré un contexte économique complexe.

Pour l’ensemble de l’année 2024, L’Accumulateur Tunisien ASSAD a enregistré un chiffre d’affaires de 100,5 millions de dinars (MDT), en hausse de 12,9% par rapport à 2023. Cette performance est portée par une progression sur les deux marchés, local et export.

Sur le marché local, le chiffre d’affaires a augmenté de 7,4%, passant de 43,0 MDT en 2023 à 46,1 MDT en 2024. Sur le marché export, le chiffre d’affaires a connu une croissance encore plus forte, de 18,0%, passant de 46,1 MDT à 54,4 MDT.

Par ailleurs, la production de la société a augmenté de 14,4% par rapport à l’année précédente, témoignant d’une amélioration de sa capacité opérationnelle.

Une gestion financière prudente

L’Accumulateur Tunisien ASSAD a également réduit son endettement total de 23,3% par rapport à 2023, celui-ci s’établissant désormais à 77,5 MDT. Cette baisse significative souligne une gestion financière rigoureuse et une volonté d’assainissement de son bilan. En termes d’investissements, la société a consacré 2,4 MDT aux investissements corporels et incorporels au cours de l’année 2024, confirmant sa stratégie de modernisation et de développement.

Une performance solide au 4ème trimestre 2024

Au cours du quatrième trimestre de 2024, L’Accumulateur Tunisien ASSAD a poursuivi sa dynamique de croissance. Le chiffre d’affaires a augmenté de 11,1% par rapport au même trimestre de 2023, passant de 28,1 MDT à 31,2 MDT.

Sur le marché local, le chiffre d’affaires a légèrement progressé de 0,6%, passant de 13,7 MDT à 13,8 MDT. Sur le marché export, le chiffre d’affaires a bondi de 21,2%, passant de 14,3 MDT à 17,4 MDT, confirmant la forte orientation internationale de la société.

Perspectives et stratégie future de Assad 

Ces résultats témoignent d’une année 2024 réussie pour L’Accumulateur Tunisien ASSAD, marquée par une croissance soutenue, une amélioration de sa production et une gestion financière prudente. La société semble bien positionnée pour poursuivre son expansion, notamment sur les marchés internationaux, tout en consolidant sa présence locale.

Avec des investissements continus et une réduction de son endettement, L’Accumulateur Tunisien ASSAD affiche une résilience et une capacité d’adaptation qui pourraient lui permettre de maintenir cette trajectoire positive dans les années à venir.

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Samir Saïed libéré après une audition dans une affaire de fraudes douanières

25. Januar 2025 um 10:01

Le ministère public près le Tribunal de première instance de Tunis a décidé, ce vendredi 24 janvier 2025, de libérer Samir Saïed, ancien ministre de l’Économie et ex-directeur général de la STB Bank. Cette décision intervient après son audition et l’examen des résultats préliminaires de l’enquête, selon des sources judiciaires citées par Mosaïque FM.

Samir Saïed avait été convoqué jeudi 23 janvier 2025 par la quatrième unité centrale de la Garde nationale, spécialisée dans la lutte contre les crimes financiers et économiques, basée à El Aouina. L’ancien ministre a été entendu dans le cadre d’une enquête liée à des infractions douanières, en sa qualité d’ancien directeur général de la STB Bank.

À l’issue de son audition, il avait été placé en garde à vue pour une durée de 48 heures, conformément à la procédure judiciaire en vigueur.

Une libération après examen des éléments de l’enquête

Présenté ce vendredi devant le ministère public, Samir Saïed a été libéré après que les autorités judiciaires ont examiné les premiers résultats de l’enquête. Aucun détail supplémentaire n’a été divulgué sur les charges potentielles ou les éléments spécifiques de l’affaire.

Parcours professionnel de Samir Saïed

Samir Saïed a occupé le poste de directeur général de la STB Bank de janvier 2016 à mars 2019. Par la suite, il a été nommé ministre de l’Économie d’octobre 2021 à octobre 2023, jouant un rôle clé dans la gestion économique du pays durant cette période.

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Réduction des taux d’intérêt : Moez Hadidane doute de la viabilité de la mesure

24. Januar 2025 um 15:19

L’économiste Moez Hadidane a réagi, vendredi 24 janvier 2025, à la mesure récemment annoncée par la Banque centrale de Tunisie (BCT), qui oblige les banques à appliquer une réduction des taux d’intérêt sur les crédits à taux fixe. S’il reconnaît l’importance de cette décision, il alerte néanmoins sur les risques de difficultés liées à sa mise en œuvre.

Dans une interview sur Mosaïque FM, Hadidane a souligné que, bien que la loi exige cette réduction des taux, l’application de cette mesure pourrait être problématique pour les institutions financières. En effet, les banques seraient contraintes de proposer des crédits à des taux inférieurs à leurs coûts réels de financement, une situation qui pourrait s’avérer défavorable pour leur rentabilité.

L’exemple d’un crédit à taux fixe

L’économiste a illustré son propos par un exemple précis : un crédit à taux fixe de 11% sur une durée de dix ans. Si l’emprunteur demande une réduction du taux à 5,5% pour les années restantes, le coût des ressources utilisées par la banque pour financer ce crédit pourrait atteindre 6 ou 7%, un montant supérieur au taux réduit proposé. Selon Hadidane, ce genre de scénario est « très probable ».

Le modèle de financement des banques en question

Hadidane a également rappelé que les banques ne se contentent pas de dépôts à vue pour financer leurs crédits. Elles recourent à des emprunts plus coûteux sur les marchés financiers, à des prêts auprès de la BCT, ou encore à des dépôts à terme. Ces sources de financement plus onéreuses rendent la mise en œuvre de la mesure de réduction des taux encore plus complexe.

Comment les banques pourraient compenser leurs pertes

Face à ce défi, Hadidane a estimé que les banques pourraient compenser les pertes occasionnées par la réduction des taux fixes par d’autres produits financiers. Les crédits à taux variable et à court terme, par exemple, offriraient aux banques des possibilités de maintenir leur rentabilité, malgré les pertes potentielles sur les crédits à taux fixe.

La mesure déjà en application

Le 23 janvier 2025, la Banque centrale a confirmé que la mesure de réduction des taux d’intérêt est désormais en vigueur, conformément à l’article 412 ter de la loi n°41 du 2 août 2024. Ce texte législatif, qui modifie certaines dispositions du Code de commerce, rend cette réduction obligatoire pour les banques, sans qu’une note d’application supplémentaire soit nécessaire.

Ainsi, bien que la mesure vise à alléger la charge des emprunteurs, elle pourrait entraîner des défis inattendus pour les banques. Les experts s’interrogent sur les conséquences à long terme de cette politique, notamment sur la viabilité du secteur bancaire tunisien.

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Tunisie : plus de 26 milliards de dinars de réserves en devises

24. Januar 2025 um 14:26

Au 23 janvier 2025, les réserves en devises de la Tunisie s’élèvent à 26,582 milliards de dinars tunisiens, correspondant à 118 jours d’importations.

À titre de comparaison, elles étaient de 25,589 milliards de dinars tunisiens, soit 116 jours d’importations, à la même date en 2024.

Ces chiffres sont tirés des données publiées sur le site de la Banque centrale de Tunisie (BCT).

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