Rationalisation des prescriptions médicales: Le ministère précise...
© Mosaique FM
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Le ministère de l’Éducation, dans sa déclaration publiée ce mercredi 27 août 2025, a appelé tous les candidats au mouvement périodique de 2025 pour les directeurs d’écoles primaires à consulter les résultats préliminaires dudit mouvement sur l’espace des services numériques des employés du ministère de l’Éducation via le lien suivant : https://khadamet.education.tn à partir de la publication de cette déclaration.
Le ministère a souligné que les candidats peuvent soumettre leurs réclamations directement au bureau central d’enregistrement de la délégation régionale de l’éducation dont ils dépendent, dans un délai ne dépassant pas le jeudi 28 août 2025.
Même si leur adversaire du jour est, sur le papier, d’un calibre supérieur, les Marsois comptent sortir le grand jeu face aux Monastiriens.
La Presse — Lors de la saison 2014/2015, l’Avenir Sportif de La Marsa s’est forgé la réputation d’être imbattable à domicile. Les Marsois n’ont perdu qu’un seul match à domicile, en fin de saison pour le compte de la 29e journée, devant les Etoilés, et ce, sur le score de 1-3. Ce fut le seul échec à domicile des Banlieusards cette saison-là, alors entraînés par Mondher Kebaïer.
Ce fut, d’ailleurs, la dernière saison durant laquelle les Marsois ont préservé comme il se doit leur réputation d’outsider avant de connaître, lors des exercices suivants, une fulgurante régression qui les a conduits jusqu’à la troisième division.
Maintenant qu’ils ont repris leur place parmi l’élite, l’objectif suprême des “Vert et Jaune” est d’éviter une nouvelle relégation. Pour ce faire, ils ambitionnent de récolter le maximum de points dès la phase aller afin d’éviter, justement, de se trouver dans une position de relégables.
Débuts plutôt timides…
Malgré leur bonne volonté et un fond de jeu appréciable pour un néo-promu, les Marsois ont raté leur première sortie du championnat en concédant une courte défaite à Radès devant l’une des grosses cylindrées du championnat, en l’occurrence le Club Africain.
Les hommes d’Ameur Derbal ont rectifié par la suite le tir en s’imposant à domicile face à un adversaire du même calibre, l’USBG. Une courte mais précieuse victoire venue rappeler aux adversaires de l’ASM qu’il faut le redouter dans son fief.
La semaine dernière, l’ASM a échoué à tenir en échec son hôte gabésien bien qu’il soit revenu dans le match grâce au but d’égalisation de Othman Karoui à la faveur d’un penalty. Mais le résultat est là, l’ASM échoue en déplacement.
Retour de Sami Hlel
Avant de penser à soigner son jeu à l’extérieur, la priorité du moment pour l’entraîneur marsois est de rester invincible à domicile à commencer par l’explication de cet après-midi contre l’USM.
En prévision de cette rencontre, Ameur Derbal récupérera son premier gardien, Sami Hlel, touché à l’épaule lors du premier match du championnat disputé contre le CA.
Alors qu’il devait observer un repos de quatre semaines, Sami Hlel a récupéré plus tôt que prévu et devra garder la cage tout à l’heure.
Avec le retour aux affaires de Sami Hlel, l’effectif affiche grand complet au grand bonheur de Ameur Derbal qui aspire à retrouver le chemin de la victoire. Pour ce faire, l’entraîneur marsois peut toujours compter sur son défenseur buteur Othman Karoui ou encore l’artisan de la victoire face à l’USBG, Ahmed Hadhri.
Le contre-amiral Hatem Souissi, directeur général de l’enrôlement et de la mobilisation au ministère de la Défense nationale, a rappelé aux jeunes Tunisiens nés au troisième trimestre de l’année 2005, ainsi qu’à ceux nés entre 2000 et les années précédentes qui n’ont pas régularisé leur situation vis-à-vis de la loi sur le service national, que la troisième session d’enrôlement pour l’année 2025 débutera le lundi 1er septembre 2025 et se poursuivra jusqu’au vendredi 3 octobre 2025.
Invité de l’émission « Sabah El Ward » sur la radio Jawhara FM, Souissi a expliqué que « tout jeune Tunisien de 20 ans est tenu de se présenter à l’un des cinq centres d’enrôlement (Bouchoucha, Sousse, Kasserine, Béja, Gabès) pour accomplir son service militaire, ou pour déposer une demande de report ou d’exemption ». Il a ajouté que « la loi sur le service militaire concerne tout citoyen tunisien âgé de 20 à 35 ans, et s’applique directement aux jeunes nés entre 1990 et 2005 ».
Souissi a précisé que « les jeunes qui n’ont pas rejoint le service national pour des raisons de santé, d’études ou sociales, peuvent se rendre directement à la Direction générale de l’enrôlement et de la mobilisation à El Omrane, à Tunis, ou dans l’un des bureaux d’enrôlement répartis sur le territoire. Ils doivent présenter un dossier contenant les documents nécessaires pour bénéficier d’un report immédiat d’un an, renouvelable. »
Le responsable a expliqué que « l’exemption est accordée pour des raisons de santé ou de handicap, après examen des dossiers par des commissions spécialisées ». Il a souligné que les décisions de ces commissions peuvent être « d’accorder l’exemption ou le report, ou de rejeter le dossier et de convoquer la personne concernée pour le service militaire ».
Le directeur a souligné que « il arrive que des jeunes soient arrêtés dans les aéroports en raison d’un avis de recherche émis contre eux pour non-régularisation de leur situation ». Il a insisté sur le fait que « l’arrestation sert uniquement à les informer du jugement par contumace, non pas à l’exécution de la peine, et ils sont ensuite libérés ».
Il a expliqué que « les jeunes concernés (entre 20 et 35 ans) qui ont fait l’objet de jugements de prison par contumace peuvent régulariser leur situation en obtenant une exemption exceptionnelle ». Pour cela, « ils doivent récupérer le document d’exemption et le présenter à l’un des tribunaux militaires (Tunis, Sfax, Le Kef) pour faire officiellement opposition au jugement. Une audience est alors fixée le même jour, après quoi la personne obtient un certificat de « levée de l’avis de recherche » qu’elle doit déposer auprès des services de sécurité. »
Souissi a indiqué que « cette catégorie de citoyens a le droit de demander un report ou une exemption, en soumettant un dossier à l’attaché militaire de l’ambassade tunisienne concernée ». Il a précisé que « le report immédiat est accordé à ceux qui sont en cours d’études ou de travail à l’étranger et n’ont pas encore 28 ans. S’ils dépassent cet âge, ils peuvent obtenir une exemption définitive, à condition de fournir des documents officiels prouvant une résidence légale et un contrat de travail à l’étranger. »
Le ministère des Affaires sociales a annoncé l’ouverture d’un concours externe sur épreuves pour le recrutement de 25 inspecteurs du travail.
Selon un arrêté du ministre des Affaires sociales, publié dans le dernier numéro du Journal officiel de la République tunisienne, ledit concours se déroulera le 30 octobre prochain. La date limite d’inscription a été fixée au 30 septembre 2025.
Un grave incident s’est produit mardi dans un parc d’attractions situé au centre-ville de Kélibia. Un père et ses deux enfants ont été blessés après une chute survenue sur le manège appelé “La Pieuvre”, suite à la rupture d’un des bras mécaniques de l’attraction.
Selon un responsable médical de l’hôpital local, les trois victimes ont été admises au service des urgences avant d’être transférées vers une clinique privée pour des examens approfondis. Leur état de santé est jugé stable, mais ils restent sous surveillance médicale.
Dans une déclaration ce mercredi à Mosaïque Fm, Hassène Ben Brahim, propriétaire du parc, a confirmé l’incident et a assuré que les secours sont intervenus rapidement. Il a précisé que le bras du manège s’était subitement détaché, provoquant la chute des passagers.
Ben Brahim a tenu à rappeler que le parc est sous contrat avec un bureau de contrôle technique agréé par l’État, qui effectue des inspections semestrielles sur l’ensemble des installations. Il a évoqué un précédent incident similaire en 2023, ayant conduit au remplacement intégral des 12 bras du manège. Ces pièces, envoyées par le fabricant basé en Italie, avaient été accompagnées de certificats de conformité. L’opération avait alors été supervisée par les services techniques du ministère du Commerce.
À la suite de l’accident, le manège a été fermé jusqu’à nouvel ordre. Une enquête technique est en cours, menée par le bureau de contrôle en coordination avec des experts indépendants, pour identifier la cause exacte de la défaillance et établir les responsabilités.
Le propriétaire a nié toute négligence en matière de maintenance ou de sécurité, affirmant que toutes les mesures réglementaires ont été respectées.
Le bureau tunisien de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) a indiqué que deux vols spéciaux ont été affrétés les 20 et 26 août pour organiser le retour volontaire de 268 migrants guinéens dans leur pays.
Ces vols s’inscrivent dans le cadre du programme d’aide au retour volontaire et à la réintégration, qui est mis en œuvre dans le cadre du Programme de Protection, de Retour et de Réintégration en Afrique du Nord, financé par l’Union européenne.
L’OIM a précisé que depuis le début de l’année, elle a organisé 14 vols au départ de la Tunisie vers divers pays africains afin d’assurer le retour volontaire, sûr et digne des migrants.
L’armée d’occupation sioniste a intensifié, mercredi à l’aube, ses frappes aériennes et tirs d’artillerie sur plusieurs zones de la bande de Gaza, faisant de nouvelles victimes parmi les civils, selon des sources médicales locales, a rapporté l’Agence palestinienne de presse WAFA.
À Gaza-ville, deux Palestiniens sont tombés en martyrs et plusieurs autres ont été blessés dans un bombardement d’artillerie visant une maison du quartier Al-Daraj.
Une frappe de drone a, par ailleurs, atteint une tente de déplacés dans le quartier Cheikh Radwan, provoquant plusieurs blessés, selon la même source.
Au sud, trois membres de la famille d’Abu Jarrad, dont un enfant et une femme, sont tombés en martyrs lorsqu’un bombardement sioniste avait frappé une tente de déplacés près de Khan Younis.
Dans les quartiers de Zeitoun et Sabra, l’armée génocidaire sioniste poursuit en parallèle la destruction de maisons au moyen de robots explosifs, sous couverture d’artillerie.
Les tirs et bombardements se poursuivent également dans le nord de Khan Younis, selon WAFA.
Selon les chiffres des autorités locales, 70 Palestiniens sont tombés en martyrs depuis mardi à l’aube.
Depuis le déclenchement de l’agression sioniste le 7 octobre 2023, les bombardements ont causé 62 819 martyrs et 158 629 blessés, aussi plus de 9 000 disparus et des centaines de milliers de Palestiniens ont été déplacés. La famine sévit de manière dangereuse et a déjà été la cause principale du martyre de 303 Palestiniens, dont 117 enfants.
Un séisme de magnitude 5,7 sur l’échelle de Richter a été enregistré à la première heure de mercredi au large de la mer Caspienne, sans faire de victimes ou de dégâts matériels, a indiqué le Centre sismologique euro-méditerranéen.
La secousse, qui s’est produite à 00 h 33 (heure locale de Bakou) à 50 km au nord-ouest de Derbent (Russie), a été ressentie dans plusieurs villes du nord et du nord-est d’Azerbaïdjan, notamment Quba, Khinalig, Gusar, Siyazan, Khudat, Shabran, Khachmaz et Khizi, ainsi que dans Bakou et Sumqayit, une ville avoisinante de la capitale.
Le Centre républicain de sismologie relevant de l’Académie nationale des sciences d’Azerbaïdjan (ANAS) a signalé que le séisme, survenu précisément au Daghestan, avait un foyer situé à 66 km de profondeur.
La secousse a été ressentie avec une intensité de 3 à 4 sur l’échelle locale, a ajouté la même source.
Face à la recrudescence des abus liés à l’occupation anarchique de la voie publique, la municipalité de Tunis a appelé, ce mercredi, les commerçants et occupants de l’espace public à se conformer strictement aux lois et règlements en vigueur.
Dans un communiqué publié sur sa page Facebook officielle, la municipalité a dénoncé de nombreuses infractions liées à l’exploitation excessive du domaine public et au non-respect des autorisations municipales. Elle a accordé un délai d’un mois à compter de la date de publication du communiqué pour permettre aux contrevenants de régulariser leur situation. Passé ce délai, des mesures de démolition immédiate seront appliquées à toutes les installations non conformes.
La mairie souligne que cette campagne vise à restaurer l’ordre urbain, à garantir la libre circulation des piétons et véhicules, et à préserver l’esthétique de l’espace public, souvent détérioré par les extensions abusives des commerces et étals sauvages.
Parallèlement, Lotfi Dachraoui, secrétaire général chargé de la gestion des affaires de la municipalité, a rappelé l’importance du respect des règles d’hygiène urbaine. Il a exigé que les commerçants déposent leurs déchets dans des sacs plastiques bien fermés, en se conformant aux horaires de passage des camions municipaux.
Il a en outre averti que tout manquement à ces règles exposera les contrevenants à des sanctions et amendes financières, conformément à la réglementation en vigueur.
Ces mesures s’inscrivent dans une dynamique plus large de réorganisation de l’espace public, de lutte contre les incivilités et de soutien au travail des agents municipaux, souvent confrontés à des obstacles dans l’application des textes.
« Nous avons une grande réunion à la Maison Blanche (…) sous la direction du président », où sera discuté « un plan très complet que nous élaborons pour le lendemain » dans l’enclave palestinienne, qui a subi d’énormes destructions après presque deux ans de guerre, a déclaré Witkoff à Fox News, la chaîne de télévision préférée de Trump, sans entrer dans plus de détails.
Rencontre Rubio-Saar
Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio et le secrétaire d’Etat israélien Gideon Saar prévoient de s’entretenir à Washington plus tard dans la journée, a annoncé le département d’Etat.
L’article Trump convoque une réunion d’urgence sur Gaza est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
À l’endroit de la carte postale figuraient des paysages stéréotypés qui s’étaient fixés durablement : le bleu du ciel, l’éblouissement de la lumière, l’intensité des couleurs, la mer turquoise et ses plages de sable fin, la beauté sauvage du paysage rural, l’animation et la foule bigarrée des souks tant loués par les touristes en visite, le patrimoine ancien et prestigieux, les édifices urbains mis à profit à des fins touristiques et, par-dessus tout, l’hospitalité légendaire des habitants.
En revanche, l’envers de la carte postale, aujourd’hui assuré par une communication individuelle à travers les images transmises par le smartphone que l’on trouve dans toutes les poches, reproduit une réalité bien moins attractive de ces lieux de vacances.
La « touristicité » devient alors la résultante de paramètres économiques et sociaux bien moins glorieux : la dégradation du cadre de vie urbain, la détérioration des équipements publics, l’insécurité, l’accroissement de la mendicité, le manque de civisme, la propreté approximative des gens et la saleté scandaleuse des villes et de la campagne.
Pour un pays dont la religion fait de la propreté un acte de foi, de tels comportements à l’égard de l’environnement relèvent assurément de l’impiété. À cela, il faut ajouter l’inquiétante prolifération des chiens errants et la menace permanente qui les guette et nous guette : le virus de la rage.
Les chiens, considérés comme errants, sont en fait divagants. Dans la plupart des cas, ils ont bien des propriétaires mais qui ne se considèrent pas comme tels parce que c’est le chien lui-même qui est venu chez eux, ou qu’on le leur a donné, et ils l’ont gardé sans développer de liens particuliers d’amitié ou de complicité. Souvent adopté, gardé attaché pour sa fonction utilitaire de chien de garde d’une propriété, sa disparition ne suscite aucun émoi puisqu’il peut rapidement être remplacé. Sans entrave ni domicile, n’appartenant plus à personne ou parce que le lien avec son maître est cassé, il ira grossir un groupe de chiens errants.
Face à la constitution de cette forte densité canine, s’impose une situation assez complexe, due aux milieux fréquentés par ces animaux (urbain, péri-urbain et rural), à l’attitude de l’homme vis-à-vis de ces chiens et à la nature et l’importance des nuisances subies. Les chiens se répondent d’un quartier à l’autre, et leurs concerts d’aboiements ont une fâcheuse tendance à durer toute la nuit. Par leur nombre, ces chiens ne font pas qu’incommoder le sommeil des riverains, ils sont surtout les porteurs du virus de la rage qui est une maladie contagieuse et mortelle.
En 2013, à Tunis, un enfant de six ans est mordu par un chien enragé et meurt à l’hôpital de Bab Saâdoun. En 2015, un autre enfant de 6 ans décède de la rage après avoir été mordu au visage par un chien sur la plage. Un élève de 12 ans, ayant contractée la rage en novembre 2014, à la suite de la morsure d’un chien errant, est mort en janvier 2015. Au mois d’octobre de cette même année, un chien enragé a mordu 12 personnes à Monastir. En 2022, à Gabès, une jeune fille de 16 ans, agressée par des chiens sur le chemin de l’école, décède; et un adulte originaire de Gaâfour meurt infecté par le virus de la rage.
Le relevé des statistiques pour la période allant de 2021 à ce jour montre une augmentation inquiétante en Tunisie du nombre des personnes décédées, une quinzaine, mordues par des chiens enragés sans compter les cas passés inaperçus et le chiffre considérable des personnes éraflés ou griffés par des animaux suspects le plus souvent en l’absence de traitements appropriés.
Traversant inopinément la route pour aller voir un chien qui est en face ou courant derrière un deux-roues dont il associe le déplacement au mouvement d’une proie, le chien errant est aussi responsable d’autres accidents parfois mortels.
Or, bien qu’à l’origine d’un sinistre bilan, la rage n’a pourtant jamais été un phénomène d’envergure nationale, n’a jamais pris la proportion de crise par les trois protagonistes du dossier. C’est que l’engagement, l’autorité et la responsabilité s’en trouvent dilués. C’est l’effet témoin qui consiste en un effacement de la responsabilité individuelle au sein d’un gouvernement, chacun s’appuyant sur la présence des autres pour qu’un autre prenne la responsabilité d’agir. Plus il y aurait de témoins, moins il y aurait de réactions.
Grâce à la vaccination obligatoire des chiens, à l’application rigoureuse des mesures sanitaires et à une information régulière, précise et circonstanciée destinée à éclairer le public sur les principaux symptômes de la maladie et ses dangers, les États d’Europe, d’Amérique du Nord, du Japon et de Corée du Sud sont arrivés à éliminer de leur territoire la rage, mortelle dans 100% des cas une fois déclarée. En revanche, la maladie sévit de plus en plus en Tunisie, y prospère même dans l’indifférence générale puisqu’on se limite à compter les morts. De nombreux chiens, que la terminologie sociologique ou administrative en vigueur qualifie d’errants, d’apparence inoffensifs, deviennent subitement agressifs et mordent sans motif qui explique cette action, les personnes qu’ils trouvent à la portée de leurs dents.
Pour montrer l’importance du champ d’action publique dans les modalités de traitement des alertes sanitaires, il est utile de souligner l’impact d’une crise dans la structuration des attributions de chacun dans l’espace institutionnel. Dans la courte liste des protagonistes engagés dans la lutte contre la prolifération et les nuisances des chiens errants figure en tête de gondole le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche maritime qui a définitivement proscrit petits fours et mignardises lors de ses déplacements officiels.
Vient ensuite son collègue de la Santé, un mordu de la restauration des bains publics. Dans la mesure où il n’y a pas de traitement curatif de la rage, une fois celle-ci déclarée, l’objectif prioritaire du ministère de la Santé se limite au traitement après exposition au risque rabique. Celui-ci consiste en une vaccination qui fait apparaître une protection avant que la maladie ne se déclare. Ce traitement séro-vaccinal est réalisé dans les centres antirabiques, tel l’Institut Pasteur de Tunis, qui prendront les mesures nécessaires après évaluation du risque.
Enfin, la ministre de l’Environnement qui vit une existence à distance avec la nature et l’hygiène publique. Ces trois acteurs devraient, chacun dans son domaine de compétence, prendre à bras le corps la question de la persistance et la diffusion de la rage canine en Tunisie devenue un territoire d’endémie.
Ça tombe bien ! Ils sont tous les trois directement concernés même si dès le départ c’est le ministère de l’Agriculture qui s’est approprié la responsabilité de la lutte contre les maladies animales. La rage est appréhendée ainsi sous son versant animal et la définition des modalités de sa gestion est très fortement imprégnée par un modèle de lutte contre les maladies animales issu de l’enseignement vétérinaire.
Ainsi, les animaux constituent-ils son réservoir exclusif, imposant l’idée que la lutte contre la rage chez l’homme passe essentiellement par la prévention et la lutte contre la maladie chez les animaux. Le faible impact humain de la maladie au regard d’autres affections humaines peut expliquer la faible implication du ministère de la Santé.
Partout dans le monde, la lutte contre les maladies des animaux est une priorité et se fait grâce à l’intervention du ministère de l’Agriculture par des actions concertées, collectives, systématiques et des moyens financiers, techniques et humains. La priorité est donnée à la santé des animaux d’élevage, qui représentent une part importante de la valeur des productions agricoles et un enjeu économique important. Elle est d’abord tributaire de l’utilisation de fourrages en quantité, appropriés et concentrés de bonne qualité.
Aux ministères de l’Agriculture revient également la responsabilité de lutter contre les maladies épizootiques et d’empêcher l’apparition d’effets indésirables et nuisibles pour l’homme ou l’animal. Parmi ces maladies, il y a la rage, une zoonose majeure qui nécessite l’établissement des mesures de prévention destinées à protéger l’homme et les animaux et des mesures de lutte pour réduire l’incidence de la maladie jusqu’à son éradication totale. Cet objectif est atteint essentiellement par des campagnes de vaccination antirabique aléatoires des chiens errants et par des mesures obligatoires concernant les animaux de compagnie qui ne sauraient exclure une vigilance et une sensibilisation sur leur élevage des chiens et les chats, dits de race, leurs échanges, leur mise en vente, l’obligation des propriétaires et leur protection contre tout acte de maltraitance ou de cruauté.
En Tunisie, en revanche, la problématisation du risque rage apparaît à chaque décès avant de s’étioler progressivement. Or, au vu de la gravité pour l’homme de cette crise qui n’a jamais provoqué d’alerte sanitaire encore moins suscité une politique d’envergure nationale, on s’attendait à ce que sa gestion s’impose comme un problème public, traité par une commission clairement pilotée par le ministère de l’Agriculture et qui serait rapidement le lieu d’échange interministériel où se construit la politique publique de la rage en Tunisie.
En général, chaque cas est censé déclencher une campagne de communication locale et nationale par les pouvoirs publics pour retrouver les personnes et les animaux ayant eu des contacts avec le chien enragé. Un numéro de téléphone spécifique serait immédiatement mis en place pour collecter des informations et répondre aux questions de la population. En cas de contact avéré, les personnes seraient envoyées à l’Institut Pasteur.
Par ailleurs, cette crise et les questionnements qu’elle induit ne provoquent aucun investissement médiatique ni aucune forme de sensibilisation de la collectivité aux risques sanitaires engendrés par la prolifération des chiens errants dans les rues et dans les campagnes. Quant aux pouvoirs publics, ministères et municipalités, ils n’interviennent qu’au cas par cas en l’absence de programmes spécifiques de lutte contre ce phénomène, excepté le lancement de timides et épisodiques campagnes de vaccination.
Il fut un temps où, en cas de confirmation de la présence du virus rabique, un ensemble de mesures de lutte était activé. Il prévoyait la mise en œuvre d’actions sévères et coercitives telles que l’abattage de tous les animaux susceptibles d’avoir côtoyé l’animal enragé. La réglementation prévoit aussi de sévères restrictions à la circulation des chiens et chats et l’abattage dans les fourrières de tous les animaux errants capturés dans la commune de découverte du cas par l’utilisation d’armes à feu ou de poison (la strychnine), des méthodes décriées car considérées inacceptables au regard du bien-être animal par l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) dont la Tunisie est membre.
Ce temps est révolu. Classés autrefois en Occident dans la catégorie des biens meubles, autrement dit que l’on peut tout leur faire : les vendre, les tuer, les torturer, les abandonner, les animaux avaient bénéficié, à la suite d’une lente évolution, d’une prise en compte de leur sensibilité. Dans ce domaine, 2016 a été une année de rupture par la création, en France notamment, de l’article 515-14 al. 1 du Code civil qui stipule que « les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité ».
D’autres pays en Amérique du Sud, Colombie et Argentine, mais également aux États-Unis, les juges sont allés beaucoup plus loin et leur ont accordé une personnalité non humaine par le biais de l’habeas corpus. Jusque-là réservée aux humains, cette « liberté fondamentale de disposer de son corps » peut être désormais invoquée par tout citoyen en défense des droits menacés des êtres vivants non humains et lui permet de s’ériger en protecteur du bonheur animalier.
La cruauté de l’abatage étant systématiquement dénoncée et le snobisme outrancier à posséder un chien, dit de race, que d’avoir un bâtard étant fortement ancrée chez les Tunisiens, ne reste plus que l’adoption, très répandue parmi les étrangers résidents en Tunisie, qui envoient, à grands frais, des chiens de rue en Europe et aux États-Unis à des familles d’accueil. Ne demeure alors que la stérilisation des chiens errants, ce qu’ont fait avec succès des villes touchées par ce phénomène, notamment le Mexique qui abritait la plus grande population de chiens errants d’Amérique latine, avec des estimations allant de 15 à 18 millions de chiens vivant sans/ou abandonnés par leurs propriétaires.
En Tunisie, des vétérinaires capables de repérer au plus tôt les animaux suspects d’être enragés, des associations ainsi que des personnes soucieuses de la santé et du bien-être des animaux, qui s’étaient portées candidats pour gérer gratuitement cette question se sont retrouvés confrontés au peu d’engagement sinon à l’indifférence des administrations communales.
Arrive enfin le rôle du troisième protagoniste, le ministère de l’Environnement et l’Agence nationale de gestion des déchets (Anged). C’est que, pour demeurer en pleine forme et se multiplier, les chiens de rue profitent largement d’une disponibilité alimentaire et trouvent largement de quoi se sustenter en profitant des dépotoirs que leur offrent les commerces et les habitants.
Depuis 2011, la Tunisie s’est transformée en dépotoir. Les éboueurs les plus zélés, bien qu’épaulés par les chiffonniers – collecteurs informels dévoués au ramassage sélectif des ordures -, sont dépassés par les quantités d’ordures ménagères. On a ainsi fini par apprendre à vivre au milieu des rebuts qui s’offrent à la vue de tous, à leur mode de gestion où prédomine le « tout à la rue », à leur présence non dissimulée qu’on contourne avec indifférence et pour certains avec une certaine pudeur. On a fini par s’en s’accommoder d’une réalité qui ne suscite ni haut-le-cœur ni indignation.
Sur les bords des routes, à chaque coin de rue, en plein centre-ville comme dans les dédales des médinas, des monceaux d’ordures jonchent le sol en permanence. Des chats affamés rappliquent à l’arrivée de chaque sac poubelle déposé trop tôt, des chiens errent parfois, la truffe en alerte, fouillant de leur nez le cloaque pestilentiel, se battent pour la possession du moindre relief, de la moindre charogne, prenant leur aise dans les tas d’immondices éparpillées. Des containers, balisant les routes, dégueulent leur trop-plein d’ordures en dégageant une odeur nauséabonde qui s’amplifie jusqu’à vous sauter au nez.
Débordés par la quantité des détritus, les agents de la voirie ont pour consigne d’incinérer le soir, à ciel ouvert et en plein milieu des quartiers d’habitation, sans aucune prise en compte des effets nocifs des déchets de matières organiques et de plastiques. Au-dessus de chaque foyer incandescent flottent alors d’épaisses fumées noires irrespirables et toxiques. Chaque magma cendreux et grisâtre est appelé à se transformer au plus léger mouvement d’air en cendres volantes. Des sites, pourtant classés patrimoine mondial de l’Unesco, suscitent l’écœurement des visiteurs au vu du tas de déchets qui jonchent le sol. Venus pour profiter des paysages et des monuments, ils se retrouvent obligés de faire place nette avant de pouvoir traverser les lieux ou s’installer.
Au final, dans le domaine de la prolifération et de la lutte contre la rage, la politique publique qui reflète clairement l’asymétrie d’appropriation de ce problème public par les trois ministères concernés est entièrement à revoir.
Yassine Essid
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Le gouverneur de Médenine a présidé cette réunion, qui a rassemblé les directeurs généraux de l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME) et de l’Agence nationale de gestion des déchets (ANGED). Des représentants de la STEG, des communes concernées et plusieurs acteurs locaux et partenaires techniques y ont également participé.
L’objectif principal consistait à valider l’étude de faisabilité et les cahiers des charges en vue du lancement prochain d’un appel d’offres. Cet appel d’offres permettra de construire la première unité de biométhanisation de l’île.
La future installation traitera 6 000 tonnes de déchets organiques par an, provenant spécifiquement des établissements hôteliers de Djerba. Ce processus produira de l’énergie renouvelable et réduira les émissions de gaz à effet de serre.
À l’issue des discussions, l’ensemble des participants a validé les documents techniques. Toutes les parties prenantes ont réaffirmé leur ferme engagement à mettre en œuvre le projet rapidement et efficacement, dans le respect des délais établis.
Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et les gouvernements du Japon et de l’Italie soutiennent ce projet. Il renforcera la résilience environnementale de l’île et créera des emplois verts au niveau local, participant ainsi à la vision tunisienne d’une transition énergétique ambitieuse.
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24.000 arrivées de visiteurs chinois ont été enregistrés en Tunisie entre le 1er janvier et le 31 juillet 2025. Ces chiffres, annoncés par Anouar Chettoui, représentant de l’ONTT à Pékin, confirme la demande sur le marché qui a évolué de 15,3% par rapport à la même période de l’année précédente.
La composante aérienne demeure cependant le premier frein au développement des arrivées chinoises en Tunisie. Car en l’absence de ligne aérienne directe, le développement de ce marché ne pourra évidemment pas atteindre les objectifs escomptés eu égard au potentiel existant.
ONTT Pékin: « meilleur bureau de tourisme en Chine »
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La stratégie nationale du médicament vise à garantir la disponibilité des traitements et à en rationaliser l’usage, et non à priver les patients de soins, a expliqué le ministère de la Santé dans un communiqué publié ce mercredi 27 août 2025, en réponse à une polémique sur ce sujet qui a enflé ces derniers jours sur les réseaux sociaux à propos de l’indisponibilité de certains médicaments vitaux dans le pays.
Latif Belhedi
En fait un précédent communiqué du ministère, publié le 24 août, relatif au système national du médicament, a été mal interprété et utilisé à des fins allant à l’opposé de son objectif initial, en y voyant un aveu que l’Etat est dans l’incapacité de garantir les soins à tous les malades.
Dans son communiqué d’aujourd’hui, le ministère rappelle la politique nationale en matière de médicaments qui repose sur trois priorités : assurer la pérennité du stock stratégique, afin d’éviter toute rupture; encourager la prescription des médicaments enregistrés et génériques, pour maîtriser les coûts et garantir l’efficacité; et garantir l’accès des patients à tous les traitements essentiels, sans exception.
Le communiqué souligne aussi que la rationalisation de l’usage du médicament est une pratique scientifique reconnue dans tous les pays. Elle consiste à prescrire la bonne dose, pour la bonne durée, et dans la bonne indication, afin d’assurer l’efficacité du traitement.
Il ne s’agit donc pas, comme allégué par certains commentateurs, de limiter l’accès des patients aux soins, mais de sécuriser l’approvisionnement et de garantir la continuité de l’accès aux traitements, notamment dans un contexte de tensions sur les marchés mondiaux du médicament où la guerre commerciale, notamment entre les Etats-Unis et la Chine, est en train de perturber les marchés, y compris ceux du médicament, sachant que des pans entiers de l’industrie pharmaceutique dépend des molécules exclusivement fabriquées en Chine et que cette situation de dépendance commence à poser problème aux industriels américains et européens.
Ces problèmes extérieurs ne sauraient masquer les problèmes intérieurs : la Tunisie, dont le système de santé traverse une crise structurelle et connaît des difficultés financières, fait face, de temps à autre, à des difficultés d’accès aux marchés extérieurs, les liens avec certains laboratoires pharmaceutiques internationaux s’étant distendus, en raison d’impayés accumulés.
Mais malgré le manque de certains médicaments importés, qui est parfois ressenti au niveau de la Pharmacie centrale, celle-ci parvient à rétablir la situation et à assurer sinon les médicaments manquants du moins leurs génériques fabriqués en Tunisie ou à l’étranger.
Il reste, bien sûr, aux médecins de faire également un effort à leur niveau, en ne souscrivant que les médicaments vraiment nécessaires à la santé de leurs patients, et non pas charger les ordonnances par une longue liste de médicaments pas toujours essentiels et nécessaires, contribuant ainsi à exacerber la crise. C’est ce que le ministère de la Santé a voulu dire en appelant les praticiens à «maîtriser les coûts et garantir l’efficacité» des médicaments.
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