Les barrages remplis à 38,1%
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Le Taux Effectif Global (TEG) supporté par les emprunteurs auprès des institutions de microfinance a atteint 25,7 % à la fin de l’année 2024, selon les données publiées récemment par l’Autorité de Contrôle de la Microfinance (ACM).
Ce taux englobe l’ensemble des charges liées à l’emprunt, y compris les primes d’assurance. En effet, le TEG exprime, sous forme de pourcentage, le coût réel d’un crédit.
Créée en vertu du décret-loi n° 2011-117 du 5 novembre 2011, relatif à l’organisation de l’activité des institutions de microfinance, l’ACM est une instance indépendante composée d’une direction générale et d’un conseil d’administration réunissant notamment des représentants du ministère des Finances et de la Banque centrale de Tunisie.
Sa mission principale est de superviser les institutions de microfinance.
Les statistiques de l’ACM révèlent également que plus de 800 000 clients ont bénéficié de microcrédits en 2024, pour un montant total de 2 562,5 millions de dinars, contre 769 150 clients et 2 211,3 millions de dinars en 2023.
Selon l’ACM, cette hausse traduit à la fois l’élargissement de la clientèle des institutions de microfinance et l’augmentation des ressources générées par cette activité.
Cependant, l’instance estime que la progression du TEG risque de compromettre l’objectif fondamental de ce système : faciliter l’inclusion financière des populations vulnérables.
Les autorités financières tunisiennes s’emploient à renforcer les programmes d’inclusion financière afin de permettre aux individus et aux institutions d’accéder aux services de financement, dans le but de stimuler la croissance économique, réduire la vulnérabilité des personnes à faibles revenus et créer de nouvelles opportunités d’emploi.
À noter qu’une ligne de crédit dotée d’une enveloppe de 20 millions de dinars a été prévue dans le cadre de la loi de finances 2025, pour soutenir l’inclusion financière et économique des groupes vulnérables.
Pour rappel, le secteur de la microfinance en Tunisie regroupe sept institutions actives à travers 232 agences réparties dans toutes les régions du pays, en plus d’une huitième structure associative et de 289 associations de microfinance opérant conformément au décret-loi n° 2011-117.
Cet accord est lié à une opération de financement islamique de type « Mourabaha » conclue avec la Société Tunisienne de l’Électricité et du Gaz (STEG), portant sur un montant de 70 millions de dollars (environ 217 millions de dinars).
Selon un document émis par la présidence de la République, ces fonds permettront à la STEG de financer l’importation de gaz naturel, essentiel pour répondre à la hausse de la demande en électricité durant la période estivale.
A noter que la formule de Mourabaha – un contrat de vente à prix coûtant, majoré d’une marge bénéficiaire convenue à l’avance – est couramment utilisée dans le cadre de la finance islamique. Ce mécanisme permet à la Tunisie de diversifier ses sources de financement tout en respectant les principes de la finance participative.
Ce partenariat s’inscrit dans une stratégie visant à garantir la sécurité énergétique du pays. En mobilisant ces ressources, la STEG pourra honorer ses engagements contractuels avec ses fournisseurs internationaux et maintenir une production électrique stable durant les pics de consommation.
L’accord traduit aussi une volonté claire des autorités tunisiennes de recourir à des solutions alternatives et innovantes de financement, face aux tensions budgétaires et à la volatilité des marchés énergétiques.
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Le Festival International de Hammamet (FIH) s’apprête à illuminer l’été tunisien pour sa 59e édition, qui se tiendra du 11 juillet au 13 août 2025 au Centre culturel international de Hammamet. Sous le slogan évocateur “Continuous Vibes”, cette manifestation promet un programme riche et varié, mettant à l’honneur la musique, le théâtre et la danse. Le cadre mythique de la Maison de la Méditerranée pour la Culture et les Arts vibrera au rythme de 33 soirées, présentant 36 spectacles issus de 15 pays différents.
Cette édition se distingue par son ouverture internationale, accueillant des artistes de Tunisie, de Palestine, d’Algérie, du Maroc, de Syrie, du Liban, du Soudan, de Jordanie, du Mali, de France, d’Italie, d’Espagne, de Colombie, d’Haïti et des États-Unis. Cette diversité géographique se traduit par une richesse culturelle inégalée, offrant aux festivaliers un panorama des expressions artistiques mondiales.
Le coup d’envoi sera donné le 11 juillet avec “Ragouj”, une comédie musicale tunisienne, adaptation scénique de la célèbre série télévisée. Mise en scène par Abdelhamid Bouchnak avec une composition musicale de Hamza Bouchnak, le spectacle promet une immersion avec un orchestre de quarante musiciens et des tableaux de danse de la chorégraphe Oumaima Manai. Cette soirée inaugurale rendra également un hommage poignant à Ahmed Laabidi, alias Kafon, figure emblématique du rap tunisien, disparu récemment.
La musique sera au cœur du FIH 2025, explorant une multitude de genres : du tarab classique au flamenco espagnol, en passant par le raï algérien, le gnawa, le jazz, l’électro, la salsa, les musiques africaines, et même la musique symphonique et classique. Parmi les têtes d’affiche, on retrouvera des icônes tunisiennes comme Lotfi Bouchnak, Saber Rebai, Ghazi Ayadi, et Balti. La scène arabe sera représentée par Wael Jassar (Liban), Cheb Mami (Algérie), Noel Kharman (Palestine), et le légendaire groupe marocain Nass El Ghiwane. La scène internationale ne sera pas en reste avec la chanteuse-compositrice Naika (Haïti-France), le musicien malien Bassekou Kouyaté et le Colombien Yuri Buenaventura.
Le festival ouvre également ses portes aux projets contemporains et novateurs, avec des créations telles que “Sinouj Odyssey” de Benjemy, “Osool” de Yacine Boularès, et “24 Parfums-Etoiles symphoniques” de Mohamed Ali Kammoun, promettant des expériences musicales inédites. Un hommage vibrant à la chanson française sera rendu lors de la soirée “Symphonica”, dédiée aux icônes comme Dalida, Charles Aznavour et Edith Piaf, avec les voix de la Tunisienne Zeineb Oueslati et du Français Philippe Cavaillé.
Le théâtre occupera une place de choix avec quatre créations tunisiennes. “Mère des pays” (Om El Boldan) de Hafedh Khalifa proposera une fresque historique sur le XIIIe siècle tunisien, tandis que “Ad Vitam” de Leila Toubel promet une performance intense. “Au violon” de Fadhel Jaziri replongera dans la mémoire culturelle tunisienne, et “La Dame de Kerkoine” explorera les guerres puniques avec des passages en langue phénicienne, offrant une dimension historique unique.
L’expression corporelle ne sera pas en reste avec le spectacle chorégraphique “Arboune” d’Imed Jemaa. Cette œuvre explorera les luttes intérieures d’un artiste tunisien face aux pressions sociales dans le contexte post-Covid, promettant une performance touchante et pertinente.
Le Festival International de Hammamet clôturera ses portes le 13 août, une date symbolique marquant la Journée nationale de la femme tunisienne. La soirée finale sera un concert tarabique dédié à la femme, signé par la talentueuse Nabiha Karaouli.
Pour cette édition, la billetterie est entièrement dématérialisée et accessible exclusivement en ligne sur le site officiel du festival : festivaldehammamet.com.
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La 38e édition du Festival international du film amateur de Kélibia (FIFAK) se tiendra du 16 au 23 août 2025. Après une édition 2024 dédiée à “Save Gaza”, cette nouvelle rencontre portera l’emblème puissant “Free Palestine”, affirmant son engagement et sa solidarité, tout en conservant l’esthétique poétique qui caractérise le FIFAK depuis sa création en 1964.
Organisé par la Fédération tunisienne des cinéastes amateurs (FTCA), avec le soutien du ministère des Affaires culturelles, du Centre national du cinéma et de l’image (CNCI) et en collaboration avec la municipalité de Kélibia, le festival invite les cinéastes amateurs et étudiants en cinéma du monde entier à soumettre leurs œuvres. Les inscriptions pour les participants étrangers seront clôturées le 15 juillet 2025, et le 28 juillet pour les participants tunisiens.
Chaque année, la ville côtière de Kélibia, située au Cap Bon, devient un carrefour d’échanges et de découvertes. Le festival offre une plateforme unique où les jeunes talents peuvent présenter leurs dernières créations, principalement des courts-métrages, partager leurs expériences avec des pairs internationaux et rencontrer des professionnels reconnus du secteur cinématographique.
Au-delà des compétitions nationales et internationales (fiction, documentaire, animation, et film expérimental), le FIFAK propose une programmation foisonnante. Celle-ci inclut des séances spéciales consacrées à un pays ou à un cinéma invité, des projections de films pour enfants (courts et longs-métrages), des ateliers encadrés par des spécialistes tunisiens et étrangers, ainsi que des rencontres-débats enrichissantes. Une compétition nationale de scénario et de photographie complète également l’offre du festival.
Le FIFAK est reconnu comme la plus ancienne rencontre de jeunes cinéastes, d’associations tunisiennes de cinéma, d’étudiants, de professionnels et de cinéphiles. Au fil des années, il s’est imposé comme un tremplin essentiel pour de nombreux cinéastes et techniciens, contribuant à l’émergence de talents. Des figures emblématiques du cinéma, telles que Nanni Moretti, Diego Risquez, Sheila Graber, Ahmed Ben Kamila, Salma Baccar, Férid Boughedir ou Ridha Béhi, ont marqué de leur passage ce festival. Le regretté réalisateur égyptien Youssef Chahine, le critique français Alain Bergala, les cinéastes palestiniens Michel Khleifi et Rashid Masharawi, le cinéaste burkinabé Gaston Kaboré, et l’Argentin Pablo César, figurent également parmi les invités de prestige qui ont honoré le festival de leur présence.
La Fédération tunisienne des cinéastes amateurs (FTCA), fondée en 1962 sous le nom d’Association des jeunes cinéastes tunisiens (AJCT), est une institution clé. Elle est devenue un véritable centre de formation, encadrant des générations de cinéastes. Aujourd’hui, elle compte plus de 320 adhérents répartis dans 23 clubs à travers le pays, leur offrant formation, encadrement et les moyens nécessaires à la réalisation de leurs films.
Depuis plus d’un demi-siècle, la FTCA produit en moyenne une vingtaine de films par an. Elle gère également un patrimoine cinématographique précieux de plus de 500 films (en 16 mm, Super 8 et vidéo), dont certaines œuvres sont signées par des cinéastes aujourd’hui célèbres. Le FIFAK, qu’elle organise chaque année, est considéré comme le premier festival du genre en Afrique et dans le monde arabe, soulignant son importance historique et culturelle.
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Au Soudan, l’effondrement tragique d’une mine d’or artisanale a causé la mort d’au moins 50 personnes, selon des médias locaux. Le drame s’est produit samedi dans le désert de Howaid, situé dans l’État du Nil, une région connue pour son exploitation minière non réglementée. De vastes masses de sable et de roches se sont abattues […]
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Le Parlement examinera prochainement un projet de loi portant approbation de l’accord de garantie conclu le 12 mars 2025 entre la Tunisie et la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (SIIFC), relatif à un accord de « Mourabaha » d’un montant de 70 millions de dollars (environ 217 millions de dinars).
Cet accord, signé entre la SIIFC et la Société Tunisienne de l’Électricité et du Gaz (STEG), vise à contribuer au financement de l’importation de gaz naturel.
Les fonds mobilisés dans le cadre de ce mécanisme de financement islamique — la Mourabaha, qui repose sur une vente au prix de revient majoré d’une marge bénéficiaire convenue — permettront à la STEG de renforcer ses achats en gaz naturel afin d’assurer la production d’électricité face à la hausse saisonnière de la demande estivale, selon un document émis par la Présidence de la République.
Cet accord s’inscrit dans une démarche de diversification des sources de financement, permettant à la STEG de mobiliser les ressources nécessaires pour honorer ses engagements contractuels envers ses fournisseurs, tout en contribuant à garantir la sécurité énergétique de la Tunisie.
Un mercato sous le sceau du secret afin de ne pas se faire «doubler» par la concurrence. Les tenants clubistes ne laissent quasiment rien filtrer pour le moment…
La Presse — Les séances d’entraînement biquotidiennes se déroulent au Parc Mounir-Kebaili sous le commandement de Mohamed Sahli. Volet éléments qui prendront le train en marche d’ici peu, les deux recrues que sont le gardien Mouhib Chamakh et le latéral Houssem Hassan Ramadhan rejoindront leurs nouveaux coéquipîers d’ici 48 heures tout au plus.
Quid de l’ailier droit congolais Phillippe Kinzumbi qui n’a pas fait acte de présence lors de la première séance d’entraînement de l’équipe fanion ? L’ex-attaquant du TP Mazembe, 26 ans, a tout simplement bénéficié d’une permission de la part du timonier clubiste et devrait être de retour au Parc A aujourd’hui, ou au plus tard demain.
Enfin, les joueurs prêtés la saison passée et de retour au CA, à l’instar de Mohamed Amine Khadhraoui, Mohamed Ali Omri ( de retour de la JSO) et Yahia Metiri (revenant de l’OB) reprendront le chemin des entraînements mardi prochain.
La nouvelle promotion arrive !
Lors de la reprise des répétitions, coach Mohamed Sahli a fait appel à plusieurs jeunes du cru. Ces purs produits du vivier clubiste ont pour noms : Ammar Abdelhak, arrière gauche natif de 2007; Talel Guizani, natif de 2005, axial polyvalent qui peut aussi évoluer à l’entrejeu, Rayan Zouabi, un autre défenseur central, natif de 2007; Oussama Sayari, ailier droit natif de 2005; Hamza Laâbidi, pivot de 19 ans et Youssef Mrad, milieu relayeur de 18 ans. Avec cette promotion, le CA reste fidèle à une politique largement ancrée chez les Clubistes : la formation et la promotion des pépites du CDF en espérant que ces jeunes pousses prendront vite du galon.
Quid de Cherifi ?
Passons aux renforts attendus à présent. Sans citer de noms, le CA est sur plusieurs pistes, sous le sceau du secret, toutefois, afin de ne pas se faire «doubler » par la concurrence. Ce faisant, coach Mohamed Sahli a ainsi coché les noms de sept joueurs à recruter si possible lors de ce mercato.
Les noms n’ont pas fuité, mais le staff clubiste convoite quatre éléments évoluant en Ligue 1 et trois autres étrangers. En ce qui concerne l’axial Ali Youssef, l’international libyen devrait poursuivre avec le CA même si les Cairotes d’Al Ahly seraient vraisemblablement prêts à payer le montant de la clause libératoire de l’ordre de 800 000 dollars pour débaucher le joueur de 23 ans.
Cependant, la vérité d’hier n’est jamais celle d’aujourd’hui, et il suffirait qu’ Al Ahly cède son libéro marocain Achraf Dari, actuellement convoité outre Méditerranée, pour ensuite surenchérir à propos d’Ali Youssef. Bref, les spéculations vont bon train, mais, pour le moment, Ali Youssef est intransférable et d’ailleurs, selon quelques échos du Parc A, les dirigeants clubistes veulent sérieusement se pencher sur le sujet du joueur libyen, c’est-à-dire lui proposer une revalorisation salariale et porter la clause libératoire à 1 million de dollars, histoire de décourager les clubs preneurs…
Enfin, chapitre joueurs algériens, si le CA n’a pas activé la clause d’option d’achat du milieu offensif Abdelmalek Kelaleche, sous contrat avec le MCA et donc de retour à Alger, concernant le défenseur Taoufik Cherifi, touché aux ligaments croisés il y a une année et pas totalement remis depuis, le moment est venu de se pencher sur son cas.
A 23 ans, ce jeune latéral qui peut aussi glisser dans l’axe mérite une certaine mansuétude au vu de son dévouement passé sur le terrain. Bref, le CA est redevable de quelques mois de salaire et de primes diverses au joueur. Et si le club de Bab Jedid ne compte pas le garder, vu que le mandat de Cherifi prend fin dans un an, une rupture à l’amiable permettrait de clore le dossier et donc d’éviter les conflits émanant des rapports de force.
Jour après jour, des figures marsoises se rétractent pour laisser la voie libre à Moez Gharbi, et ce, dans la perspective d’assurer les conditions optimales de réussite à l’équipe seniors pour se préparer au mieux durant l’intersaison.
La Presse — Alors qu’officiellement rien n’est encore entrepris, on s’active dans les coulisses du club marsois pour assurer une succession tranquille et sans encombres à Taoufik Ben Nsib. Le président sortant n’a pas l’intention de briguer un nouveau mandat et le seul candidat à s’être exprimé publiquement est Moez Gharbi qui, rappelons-le, a affirmé, dans un post publié sur sa page facebook, il y a un peu plus d’une semaine, avoir choisi des membres qui se font remarquer par leur attachement inconditionnel au club et connus au sein de l’opinion publique marsoise.
Et pour ne pas perdre du temps, étant donné que les élections sont fixées pour le 21 juillet, le président sortant a désigné Moez Gharbi à la tête de la section de football avec des pouvoirs étendus lui permettant de coordonner avec l’entraîneur, Ameur Derbal, pour fixer la liste des départs et des arrivées.
Znaïdi, Manai et Ben Messaoud se retirent
Les unes après les autres, les figures sportives de la ville de La Marsa ont annoncé leur intention de ne pas présenter leur candidature à la présidence du club ou faire partie d’une deuxième liste candidate. Après Hichem Znaïdi et Hichem Manaï, c’était au tour de l’ancien capitaine de l’équipe, Bilel Ben Messaoud, de faire de même.
Bref, c’est le temps du consensus à l’AS Marsa autour de l’ancien trésorier, Moez Gharbi. L’idée est de rester unis autour d’une seule liste afin de ne pas perdre du temps dans la perspective de permettre à Ameur Derbal et à son staff de disposer des conditions optimales de réussite pour préparer au mieux la prochaine saison.
Pour rappel, l’équipe première de football a repris les entraînements mercredi dernier sous la conduite de Ameur Derbal, l’entraîneur qui a assuré l’accession. Les dirigeants marsois ont fait le choix de la continuité. Cela dit, le staff de Ameur Derbal qui se compose entre autres de l’ancien joueur de l’équipe, reconverti en entraîneur, Tarek Ben Chrouda, pourrait connaître de légers changements.
Ceci dit, un travail de longue haleine attend le futur président, Moez Gharbi, et l’entraîneur, Ameur Derbal, pour préparer une équipe compétitive capable de jouer les outsiders. Une équipe en mesure de se placer au milieu du tableau et éviter ainsi de se trouver dans la zone rouge.
L’équipe nationale militaire tunisienne de taekwondo, en ce 69e anniversaire de la création de l’armée nationale, continue de briller sur la scène internationale.
La Presse — Ces championnats du monde militaires en Allemagne ont enregistré la victoire de Mohamed Jihad Ridan qui a offert à la Tunisie une médaille de bronze dans la catégorie des -68 kg après un match décisif contre un Allemand.
Une rencontre passionnante qui a tenu en haleine et dont le doute s’est maintenu jusqu’aux derniers instants, avant que le champion tunisien ne remporte le match grâce à une performance héroïque et une technique exceptionnelle.
Cet exploit marque le premier sacre international de la carrière de Mohamed Jihad Ridan. Il a déjà remporté des victoires aux niveaux arabe et africain. Il écrit ainsi un nouveau chapitre au sein de sa carrière sportive.
De son côté, Badreddine El Guermiti s’est qualifié pour la finale de la catégorie des -74 kg après avoir remporté la demi-finale face au champion de l’Uruguay sur le score de deux rounds à zéro.
En finale, il a remporté la médaille d’argent de cette catégorie, après une finale difficile face à un adversaire français expérimenté et tenace.
Malgré sa défaite, il a prouvé qu’il était l’un des meilleurs combattants de la scène nationale. Rappelons qu’il avait remporté la médaille de bronze en Corée en 2023.
Une participation honnête qui s’est soldée par une médaille d’argent pour Badreddine et deux médailles de bronze pour Mohamed Jihad Ridan et Mohamed Mir. Signalons qu’en lutte, le caporal Khair Eddine Ben Tlili a obtenu la médaille de bronze dans la catégorie des moins de 74 kg.
La ville de Siliana a vécu du 23 au 29 juin au rythme du théâtre. Dans le beau complexe culturel, le public de tout âge est venu nombreux aux représentations nocturnes programmées au cours de cette 4e édition. L’engouement du public et son assiduité s’expliquent par l’intérêt qu’il porte à la culture d’une manière générale et au théâtre tout particulièrement, mais aussi à une programmation bien étudiée de pièces tunisiennes récentes de bonne facture.
La Presse —Les soirées douces de Siliana sont arrosées d’une ondée de créations théâtrales qui rafraîchissent les esprits et les détendent.
La Ville de Siliana a vécu du 23 au 29 juin au rythme du théâtre. Dans le beau complexe culturel, le public de tout âge est venu nombreux aux représentations nocturnes programmées au cours de cette 4e édition.
L’engouement du public et son assiduité s’expliquent par l’intérêt qu’il porte à la culture d’une manière générale et au théâtre tout particulièrement, mais aussi à une programmation bien étudiée de pièces tunisiennes récentes de bonne facture, dont certaines ont remporté plusieurs prix dans des festivals internationaux, à l’instar «d’Othello et après» de Hamadi Louhaibi, «La dernière fois» de Wafa Taboubi ou encore «La danse céleste» de Taher Aissa Ben Larbi.
A l’issue de chaque représentation, metteur en scène et comédiens engagent un débat fructueux avec les spectateurs pour mieux appréhender leurs réactions et leur état d’esprit par rapport à la représentation. Un exercice à la fois nécessaire et réjouissant pour les artistes. Le dialogue avec le public leur permet de peaufiner leur jeu pour les prochaines représentations et au metteur en scène de revisiter son travail, toujours en constante évolution.
Il est clair que le théâtre engagé n’est pas que l’apanage d’une élite «tunisoise», mais il s’étend aussi dans d’autres franges de la société des villes de l’intérieur du pays, notamment dans celles où l’infrastructure s’y prête comme c’est le cas à Siliana.
Pour cette 4e édition, le lever de rideau était avec «Othello et après». Othello est donc descendu de son piédestal pour se confronter à une assistance qui ne connaît pas nécessairement Shakespeare, mais a pu le découvrir à travers la peau de Mhedheb Rmili. Un Othello agité et coléreux en proie à un amour fantasmé et contrarié par un rival qui cherche à prendre le dessus. S’engagent alors un combat acharné et une lutte de pouvoir entre les deux hommes. Le bien et le mal, l’amour et la haine et d’autres dérives propres à l’époque contemporaine comme le racisme et l’intégrisme.
«Sous pression» d’après un texte de Haifa Boulakbach, Rayen Karoui entreprend une mise en abîme qui déstabilise le spectateur. Une troupe de théâtre amateur se trouve confrontée avec les autorités, ce qui transforme la représentation en un conflit sur la liberté d’expression et la censure.
Wafa Taboubi propose, quant à elle, dans «La dernière fois», un redoutable mais saisissant face-à-face entre un homme et une femme à travers une mise en scène à couper au couteau où les comédiens Meriem Ben Hamida et Oussama Kouchkar poussent à fond leur jeu à travers des personnages aveuglés par la peur, la solitude et l’isolement. Un chassé-croisé où les corps se font et se défont sous les regards conquis des spectateurs.
Dans un tout autre registre, «La danse céleste» de Taher Aissa Ben Larbi se veut une interrogation sur l’amour absolu où l’être humain est tiraillé entre la foi, la tyrannie et l’oppression. Une vision du monde qui évoque la relation mystique qui s’est tissée entre Jaleleddine Erroumi et Shamseddine Tabrizi. Un dialogue entre théâtre et cinéma, passé et présent, spirituel et matériel qui entraîne le public dans une danse transcendantale à l’image des derviches tourneurs. La pièce est sublimée par la présence de Mouna Noureddine sacrée la meilleure de tous.
D’autre part, précédant chaque représentation, le festival Théâtre et société a prévu des mini-spectacles de musique qui se sont déroulés sur le parvis du Centre culturel.
Des chaises sont aménagées pour permettre au public, constitué en grande majorité de femmes et d’enfants, d’assister à des tours de chant d’artistes, certes pas beaucoup médiatisés, mais qui assurent leur présence avec un répertoire hétéroclite composé de chansons du terroir et de mélodies de création personnelle, à l’instar de la chanteuse Rania Jedidi accompagnée de deux guitaristes…. Khaoula Taoues et un organiste interprètent des chansons orientales
La vedette de cette 4e édition est inconstestablement l’acteur Khaled Bouzid connu pour son rôle d’El Fahem dans le feuilleton comique «Nsibti Laaziza», qui a animé un atelier d’initiation au théâtre du mime destiné aux enfants. Armé d’une bonne pédagogie, l’acteur a de fortes capacités pour se faire aimer des enfants et de les convaincre à s’intéresser au théâtre et à comprendre ses implications dans la société. Sa popularité auprès des enfants est grandiose.
Dans les rues de Siliana, les gamins se bousculent pour prendre des selfies avec leur idole toujours souriante et disponible pour la circonstance. Khaled Bouzid ne se lasse pas de servir cette jeunesse en quête de connaissance et de savoir-faire.
Il sillonne le pays de long en large pour impliquer les jeunes dans la culture et les disposer avec beaucoup de tact à la création. Un pari gagné auquel il se consacre entièrement.
La côte de la banlieue nord de la capitale est ponctuée de stations dont la renommée dépasse largement nos frontières. La Goulette, Carthage, Sidi Bou Saïd, La Marsa et même cette autre Gammarth jouissent d’une grande renommée à l’échelle de la Méditerranée et même bien au-delà.
Ce prestige trouve sa justification dans leur position au balcon de l’Histoire qui domine les flux entre les deux bassins de Mare Nostrum. Témoins et bien des fois acteurs d’une épopée qui a déterminé décisivement des étapes majeures de l’épopée humaine, ces localités ont hérité d’un prestige resté intact à travers les siècles. Et donc jusqu’à nos jours. Et cela aussi bien auprès des nationaux que des étrangers dont le nombre va croissant avec le développement de l’industrie touristique.
On se rend là pour l’histoire dont les traces se sont presque toutes effacées mais dont l’espace est toujours nimbé de la magie des gloires passées ou bien pour une ambiance et un art de vivre qui embaument les cœurs et les esprits et les plongent dans un véritable bain de régénération. Oui, mais quid des localités « intercalaires » dans l’espace et dans le temps sur cette côte ?
Nous parlons de La Goulette Neuve et de La Goulette Casino, de Kheireddine, de l’Aéroport, du Kram, de Byrsa (anciennement Douar ech-Chatt), de la Présidence (anciennement Sainte Monique) de Sidi Dhrif (anciennement L’Archevêché) ou de la Corniche ? Leur architecture et leur organisation urbaine donnent à croire qu’il ne s’agit là que de simples prolongements, des extensions relativement récentes, des « excroissances » en somme de leurs ainées.
Ce qui est hâtif et préjudiciable à une mémoire qui persiste en dépit du voile qui a été jeté sur leur passé et qui les a relégués au statut de quartiers satellites.
Il est vrai que la naissance de toutes ces agglomérations venues s’incruster dans le paysage agreste de la campagne goulettoise, carthaginoise ou marsoise qui s’étendait quasiment d’un seul tenon à travers tout cet espace ne remonte pas à plus d’un siècle et demi. Leurs toponymes originels témoignent qu’elles sont de création coloniale.
Mais ce siècle et demi est chargé d’une histoire qui mérite d’être connue. A travers quoi ? A travers un patrimoine qui, certes, a été noyé dans la banalité d’un paysage urbain d’une affligeante indigence artistique et fonctionnelle, des lambeaux de demeures et d’espaces somptueux qui ont été ainsi ravis à l’originalité et à l’attractivité de l’endroit. Mais aussi à travers un travail d’investigation et des actions sur le terrain pour en établir un relevé exhaustif afin de le traduire en circuits touristiques.
La valorisation de ce patrimoine enrichirait par sa diversité le produit touristique de la banlieue nord. Surtout elle contribuerait à enraciner plus fortement les populations locales dans une identité dont l’absence est un facteur de fragilisation des liens sociaux entre les gens d’une même aire géographique.