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Rencontre entre Kaïs Saïed et l’Union des avocats arabes

12. August 2025 um 06:06

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu mardi au palais de Carthage les dirigeants de l’Union des avocats arabes (UAA). Et ce, pour discuter du rôle historique et actuel de la profession d’avocat dans la défense des droits et des libertés.

Au cours de cette séance, il s’est entretenu avec le secrétaire général de l’UAA, le bâtonnier Mekkaoui Benaïssa, et le président de l’organisation, Abdel Halim Allam. Et ce, en présence du bâtonnier de l’Ordre national des avocats de Tunisie, maître Hatem Meziou.

A cette occasion, le président Saïed a retracé l’évolution historique de la profession d’avocat. Tout en rappelant que la notion de mandat de représentation en justice (mandat ad litem) existait bien avant la formalisation de la profession par des lois modernes. Elle visait en effet à assurer la justice et la protection des droits fondamentaux.

En outre, le chef de l’État a souligné la double mission des avocats : leur contribution à l’établissement de la justice dans la société, ainsi que leur rôle dans les luttes pour l’indépendance dans plusieurs pays arabes.

Enfin, il a salué l’engagement des avocats qui se portent volontaires pour défendre les droits légitimes du peuple palestinien devant toutes les instances internationales.

Avec TAP

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Gaza : l’Union des avocats arabes appelle à des sit-in réguliers

08. August 2025 um 16:50

Le secrétaire général de l’Union des avocats arabes (UAA), Me Mekkaoui Benaissa, a appelé, vendredi 8 aout, tous les avocats arabes à organiser des sit-in hebdomadaires ou bimensuels et des marches pour dénoncer l’agression israélienne contre le peuple palestinien. Lors d’un colloque, il a proposé des procès symboliques contre Israël dans toutes les régions arabes pour passer à l’action.

Le bâtonnier tunisien Hatem Mziou a réaffirmé le soutien de la Tunisie à la cause palestinienne et annoncé de nouvelles initiatives judiciaires internationales contre les auteurs présumés de crimes de guerre. Il a aussi soutenu les caravanes et flottilles vers Gaza, appelant à renforcer la pression pour mettre fin à la guerre et acheminer l’aide humanitaire.

Le secrétaire général adjoint Hussein Shaban a insisté sur le rôle du barreau dans la défense de la Palestine et appelé à mobiliser la société civile arabe pour porter cette cause à l’international et criminaliser l’occupation.

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Gaza : 110 colis d’aide largués alors que la famine s’aggrave après 22 mois d’offensive

Von: walid
06. August 2025 um 08:25
Gaza : 110 colis d’aide largués alors que la famine s’aggrave après 22 mois d’offensive

L’armée sioniste a annoncé que 110 colis d’aide humanitaire avaient été largués mardi au-dessus de Gaza, où les experts humanitaires internationaux estiment que la famine bat son plein après près de 22 mois d’offensive militaire sioniste. Ces colis, contenant de la nourriture, ont été largués par les Emirats arabes unis, la Jordanie, l’Egypte, l’Allemagne, la […]

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Bourse de Tunis : 4ᵉ place arabe au 2ᵉ trimestre 2025 avec une hausse de 5,5%

Von: walid
04. August 2025 um 09:56

La Bourse de Tunis a occupé la quatrième place parmi les marchés financiers arabes en termes de performances au deuxième trimestre de l’année en cours, avec une progression de 5,50 % par rapport au premier trimestre de 2025, selon le bulletin mensuel du Fonds monétaire arabe (FMA) publié fin juillet dernier.

D’après la même source, la capitalisation boursière du marché tunisien s’est appréciée de 792 millions de dinars (8,41%) au cours du deuxième trimestre de 2025. La valeur des échanges sur le marché tunisien a, quant à elle, progressé de 8,12%.

Le rapport fait, également, état d’une amélioration globale des performances des marchés boursiers arabes au cours du deuxième trimestre 2025. Onze bourses arabes ont terminé le trimestre en territoire positif, avec en tête la Bourse palestinienne avec une hausse de 18,29 %, suivie par Dubaï (11,96 %) et Abu Dhabi (6,28 %). En revanche, quatre marchés ont enregistré des baisses, dont la Bourse saoudienne et la Bourse irakienne ayant enregistré les plus fortes baisses avec respectivement -7,16 % et -4,33 %.

Malgré la tendance haussière des indices boursiers, la capitalisation boursière totale des bourses arabes a reculé de 2,42 %, à 4 221,54 milliards de dollars. La valeur des échanges a, également, diminué de 8,04 %, s’établissant à 230,38 milliards de dollars.

Cette amélioration des performances s’explique par plusieurs facteurs, notamment, la hausse des prix du pétrole, l’apaisement des tensions commerciales mondiales et les politiques monétaires accommodantes. La Réserve fédérale américaine a maintenu ses taux d’intérêt inchangés, tandis que la Banque d’Angleterre et la Banque centrale européenne ont procédé à des baisses de taux. Par ailleurs, la plupart des banques centrales du Golfe ont maintenu leurs taux, et la Banque centrale d’Égypte a abaissé son taux de dépôt à 24 %.

Ces évolutions ont contribué à stabiliser les marchés, à réduire la volatilité des financements et à soutenir l’augmentation des activités d’investissement dans toute la région.

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Guerre commerciale : Quels pays arabes sont visés par les droits de douane de Trump ?

Von: hechmi
02. August 2025 um 12:25

TrumpLe jeudi 31 juillet, Donald Trump a signé un décret imposant de nouveaux droits de douane sur les importations en provenance de dizaines de pays. Objectif affiché : rétablir un équilibre jugé “injuste” dans les échanges internationaux. Cette décision, qui sera mise en application dès le 7 août, provoque une onde de choc sur les marchés mondiaux.

En plus de la Chine (55 %), du Brésil (50 %), de la Suisse (39 %) et de l’Europe (15 %), six pays arabes sont particulièrement visés. Selon une infographie publiée par Al Jazeera, basée sur des données de la Maison Blanche, les surtaxes douanières suivantes seront appliquées :

  • Syrie : 41 %
  • Irak : 35 %
  • Algérie : 30 %
  • Libye : 30 %
  • Tunisie : 25 %
  • Jordanie : 15 %

Une doctrine commerciale agressive

L’administration Trump mise sur des droits de douane dits « réciproques » pour inciter ses partenaires à rouvrir des négociations bilatérales favorables aux intérêts américains. Si l’Europe s’en tire pour l’instant avec une hausse modérée (15 %), le reste du monde subit des hausses parfois spectaculaires.

Pour la région MENA, cela risque de fragiliser davantage des économies déjà éprouvées par les tensions géopolitiques, la dette extérieure et les déséquilibres commerciaux. La Tunisie, par exemple, verra ses exportations vers les États-Unis pénalisées par une taxe supplémentaire de 25 %.

Retour vers le passé ?

Cette politique rappelle les grandes heures du protectionnisme américain des années 1930, notamment la loi Smoot-Hawley. Jean-Marc Vittori, dans Les Échos, souligne les similitudes: hausse généralisée des tarifs, nationalisme économique, affaiblissement des institutions multilatérales comme l’OMC.

Dans ce bras de fer global, la Chine demeure la cible privilégiée (55 %), mais les États-Unis s’en prennent aussi à des partenaires traditionnellement alliés, comme le Canada ou encore la Suisse.

Des réactions en chaîne attendues

Les entreprises exportatrices, notamment en Europe, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, redoutent une nouvelle flambée des coûts et une perte de compétitivité. L’incertitude sur les contre-mesures commerciales nourrit aussi la volatilité des marchés.

 

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Le pouvoir du narratif, ou comment l’imaginaire façonne le réel

23. Juni 2025 um 20:10

Pendant des décennies, nous avons grandi en regardant des westerns où les Indiens étaient présentés comme des sauvages sanguinaires, attaquant sans raison de paisibles colons blancs. Ils scalpaient, violaient, tuaient, et nous les détestions. Pourquoi donc ? Parce que les films et les séries américains le disaient, et nous n’avions aucun autre récit pour contredire cette vision.

Pendant des années, les « méchants » étaient les Russes. L’ennemi ultime. Ils étaient froids, brutaux, inhumains, toujours en train de comploter contre le monde libre. Là encore, pourquoi les haïssions-nous ? Parce que Hollywood, avec une efficacité redoutable, imposait cette image dans l’inconscient collectif.

Puis est venue l’ère où le « méchant arabe » est devenu la figure incontournable du mal dans les blockbusters. Un mal caricatural, sale, fanatique, barbu, hurleur, porteur de bombes et destructeur de tout ce qui ressemble à une civilisation. Cela aussi, nous l’avons vu à l’écran, encore et encore, jusqu’à ce que cela devienne, pour beaucoup, une vérité.

Dans tous ces récits, les Américains, eux, sont toujours du bon côté. Même quand le danger vient d’au-delà des étoiles, ce sont encore eux qui sauvent le monde. Les extra-terrestres attaquent la Terre ? Ce sont les pilotes américains qui volent à la rescousse, la Maison Blanche qui dirige la riposte, le président américain qui prononce le discours qui galvanise l’humanité. Même dans l’imaginaire intergalactique, c’est toujours l’Amérique qui incarne l’ordre, la justice et le salut. Et il faut reconnaître qu’elle a su, avec constance et talent, construire cette image rassurante d’elle-même, en investissant massivement dans son industrie culturelle.

Le cinéma américain, en particulier, a permis au monde entier de connaître l’Amérique et son histoire, dans ses moindres détails : depuis l’arrivée des premiers pionniers, en passant par la guerre de Sécession, la catastrophe de Pearl Harbor, la Seconde Guerre mondiale, la guerre du Vietnam, la prohibition… Par la puissance de son narratif, l’Amérique a imposé ses exploits, ses inventions, et même ses drames, auxquels nous avons spontanément compati, comme le meurtre de Kennedy ou les attentats du 11 septembre. L’Amérique a su se rendre proche, familière, mémorable. Elle a su faire en sorte qu’elle devienne une référence, une figure connue de tous, presque intime. Elle a su, par la force de son récit, entrer dans notre imaginaire collectif, dans nos émotions, dans notre idéal, parfois même dans notre aspiration à lui ressembler.

Ce n’est pas un hasard. C’est une construction. Une stratégie. Un choix culturel mûrement entretenu. Car le narratif, ce n’est pas seulement raconter une histoire. C’est imposer une vision du monde. C’est diffuser un imaginaire qui, à force d’être répété, devient une référence, puis une vérité.

Et pourtant, nous, arabes, avons aussi notre propre Histoire. Nous avons notre version et notre lecture du monde. Nous avons notre identité. Nos propres exploits. Nos grandes figures, nos luttes, nos rêves, nos blessures, nos belles périodes… Mais tout cela reste méconnu, marginal, périphérique. Parce que nous ne l’avons pas raconté, ou pas assez. Parce que nous avons laissé d’autres peuples raconter pour nous – parfois contre nous.

Ce constat ne relève ni du ressentiment ni de la plainte. Il n’y a là aucun reproche envers ceux qui ont su construire leur propre récit et l’imposer au monde. Il y a seulement la lucidité de reconnaître qu’à force de silence, d’oubli ou de passivité, nous avons laissé les autres peupler notre imaginaire à notre place. Et qu’il est temps d’inverser le mouvement.

Les peuples qui ne maîtrisent pas leur propre narratif, qui ne racontent pas eux-mêmes leur Histoire et leurs histoires, qui ne diffusent pas leur vision du monde, se retrouvent piégés dans les récits des autres. Et c’est ce qui est arrivé – et arrive encore – aux Arabes. Non seulement nous ne contrôlons pas l’image que les autres se font de nous, mais nous ne la produisons même pas.

Car un narratif puissant ne se construit pas en une génération. Il repose sur une continuité, une production massive et régulière, une capacité à se raconter, à s’imposer dans l’imaginaire collectif mondial. Les Américains l’ont compris très tôt, les Russes l’ont tenté avec plus ou moins de succès, les Indiens y parviennent de plus en plus grâce à l’essor de Bollywood. Mais le monde arabe, malgré sa richesse culturelle, peine encore à se réapproprier son propre récit.

Or, le cinéma, la télévision, la littérature, le jeu vidéo, le théâtre même : tous ces outils sont des champs de bataille contemporains. Ce sont eux qui forgent l’imaginaire mondial. Ce sont eux qui déterminent qui est « le bon », qui est « le méchant », qui est « moderne », « arriéré », « civilisé », « dangereux », « fascinant », « exotique »…

Il est temps, donc, non pas de pleurer sur le narratif des autres, mais de construire le nôtre. De produire, de diffuser, de raconter. D’oser des récits forts, multiples, complexes. De ne plus toujours attendre que l’Occident nous filme, nous décrive, nous caricature.

Parce qu’un peuple sans récit, ou dont le récit est toujours dicté par les autres, est un peuple qui disparaît de l’imaginaire mondial. Et à terme, de l’Histoire.

Neïla Driss

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