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Heute — 31. Dezember 2025Haupt-Feeds

Hajj 2026 : début de l’intégration des candidats en liste d’attente à partir du 2 janvier

31. Dezember 2025 um 14:10

Le ministère des Affaires religieuses a annoncé le lancement de l’opération d’intégration des candidats au pèlerinage figurant actuellement sur les listes d’attente, afin de compléter les listes définitives des pèlerins pour la saison du hajj 1447H / 2026. 

Selon le communiqué officiel, cette opération débutera le vendredi 2 janvier 2026. Elle concerne les candidats en liste d’attente appelés à remplacer les personnes n’ayant pas réglé les frais du pèlerinage dans les délais impartis. La sélection se fera selon l’ancienneté générale et en fonction des places devenues vacantes.

Les personnes concernées seront informées individuellement par message court (SMS). Une fois notifiées, elles devront procéder au paiement des frais du hajj dans les bureaux de la Poste tunisienne, puis finaliser les démarches de voyage auprès de la Société nationale des services et des résidences.

Ces procédures devront être accomplies entre le 6 et le 20 janvier 2026. Le ministère précise que tout candidat qui ne respecte pas ces délais sera considéré comme désisté, et son remplacement sera effectué automatiquement.

Pour rappel, la finalisation des démarches de voyage s’effectue au siège de la Société nationale des services et des résidences, situé rue du lac Turkana, zone B, immeuble Jrad, Berges du Lac – Tunis.

Le ministère met également à la disposition des candidats un numéro vert (80101863) pour toute demande d’information complémentaire.

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Quels sont les meilleurs pays africains où investir en 2026?

31. Dezember 2025 um 10:51

Le rapport Where to Invest in Africa 2025/26 de Rand Merchant Bank (RMB), élaboré en collaboration avec le Gordon Institute of Business Science, dresse un panorama complet de l’attractivité des pays africains pour les investisseurs étrangers et nationaux. Cette analyse couvre 31 économies qui représentent 90 % du PIB du continent, 83 % de sa population et 61 % de sa superficie — offrant une lecture robuste des fondamentaux structurels qui importent réellement pour les investisseurs à moyen et long terme.

Selon le rapport, les Seychelles et l’île Maurice restent en tête du classement, occupant respectivement les 1ᵉʳ et 2ᵉ places des destinations d’investissement du continent. Malgré leur petite taille, ces économies tirent profit d’une forte stabilité macroéconomique, d’une faible corruption et d’un développement humain élevé, trois atouts clés qui inspirent confiance aux investisseurs internationaux.

Derrière elles, les grandes économies africaines continuent de se démarquer :

  • Égypte se place 3ᵉ, grâce à un vaste marché domestique et des réformes structurelles attractives.
  • Afrique du Sud et Maroc occupent les 4ᵉ et 5ᵉ rangs, portés par des marchés sophistiqués et des infrastructures robustes.
  • Ghana, Algérie, Côte d’Ivoire, Tanzanie et Kenya complètent le top 10, chacun bénéficiant de dynamiques spécifiques comme la diversification économique ou l’essor industriel.

Comment ce classement est‑il construit ?

Le rapport ne se contente pas de classer les pays sur des impressions générales. Il s’appuie sur vingt indicateurs regroupés en quatre grands piliers, qui mesurent de façon systématique la capacité d’un pays à attirer et à conserver les investissements. Le premier pilier concerne la performance économique et le potentiel, en prenant en compte la croissance du PIB, le PIB par habitant, la taille du marché et la productivité. Le deuxième pilier porte sur l’accessibilité au marché et l’innovation, en évaluant la connectivité, l’urbanisation, la capacité d’innovation et l’adoption des nouvelles technologies. Le troisième pilier analyse la stabilité économique et le climat d’investissement, en examinant l’inflation, la stabilité monétaire, la gouvernance et l’environnement des affaires. Enfin, le quatrième pilier s’intéresse au développement social et humain, en prenant en considération le niveau d’éducation, les indicateurs de santé, les inégalités et la qualité de vie. Ces quatre dimensions permettent de dresser un classement robuste, basé sur des fondamentaux structurels plutôt que sur des perceptions ou des fluctuations temporaires.

Dans ce classement, la Tunisie se situe plutôt en milieu de tableau (généralement autour de la 12ᵉ position selon la plupart des estimations et données du rapport), reflétant une combinaison de points forts modestes et de problèmes structurels persistants.

 

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BCT: les réserves en devises atteignent 25 milliards de dinars à fin décembre 2025

31. Dezember 2025 um 09:56

Les avoirs nets en devises de la Tunisie se sont établis à 25,5 milliards de dinars au 29 décembre 2025, assurant une couverture de 108 jours d’importations, selon le dernier communiqué de la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Comparativement à la même période de 2024, les réserves enregistrent un léger repli. Elles s’élevaient alors à 25,8 milliards de dinars, couvrant 116 jours d’importations. En fait, le maintien des réserves intervient dans un contexte marqué par une dégradation du déficit commercial. Sur les onze premiers mois de 2025, celui-ci a atteint 20,168 milliards de dinars, contre 16,758 milliards un an auparavant. Cette aggravation résulte principalement de la hausse des importations, qui pèse directement sur les sorties de devises. Malgré cela, la situation des réserves a été partiellement soutenue par la bonne performance des recettes touristiques et des revenus du travail des Tunisiens à l’étranger, qui ont contribué à contenir le déficit courant. À fin novembre 2025, le déficit courant s’est établi à 4,188 milliards de dinars, soit 2,4% du PIB, contre 1,2% du PIB un an auparavant. Cette évolution montre que, même si les entrées de devises progressent, elles restent insuffisantes pour compenser totalement l’impact du commerce extérieur.

Autre élément mis en avant par la BCT: la résilience du dinar sur le marché des changes. La monnaie nationale s’est appréciée face au dollar américain, tandis qu’elle a connu un ajustement modéré face à l’euro. Cette stabilité relative contribue à limiter la pression sur les réserves en devises, notamment en réduisant le coût de certaines importations libellées en dollars.

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L’administration Trump rappelle 15 ambassadeurs en Afrique, dont celui en Algérie

31. Dezember 2025 um 09:33

L’administration du président américain Donald Trump procède à un véritable remaniement de son réseau diplomatique, rappelant environ 30 ambassadeurs et hauts diplomates nommés sous la présidence précédente, en particulier en Afrique, où 15 pays sont concernés, dont l’Algérie.

L’ambassadrice des États-Unis en Algérie, Elizabeth Moore Aubin, fait partie des diplomates dont le mandat prendra fin dès janvier 2026, selon des informations concordantes. Ces rappels touchent aussi des postes en Égypte, au Sénégal, au Niger, au Nigeria, au Gabon, et d’autres capitales du continent.

Ce mouvement d’ampleur mondiale, qualifié par certains observateurs de changement stratégique, s’inscrit dans la volonté affichée de l’administration Trump de renforcer l’alignement de ses représentants à l’étranger sur les priorités de sa politique dite “America first”.

 

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Huile d’olive: le prix de référence relevé à 10,200 dinars le kilo

31. Dezember 2025 um 08:57

Le prix de référence de l’huile d’olive vierge extra a été revu à la hausse. Les autorités tunisiennes ont décidé de fixer ce prix à 10,200 dinars le kilogramme au niveau des huileries, afin de protéger la filière oléicole et, en particulier, les petits agriculteurs.

Cette décision a été annoncée dans un communiqué conjoint publié par le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche et le ministère du Commerce et du Développement des exportations, dans le cadre du suivi du déroulement de la campagne de récolte et de transformation des olives.

Selon les deux départements, cette révision du prix de référence concerne l’huile d’olive vierge extra (extra vierge) et vise principalement à encourager la qualité et à valoriser le produit national, dans un contexte marqué par la volatilité des prix sur les marchés.

Les ministères précisent que ce prix reste référentiel et mobile. Il ne s’agit donc pas d’un prix fixe. Il sera actualisé de manière hebdomadaire, ou chaque fois que l’évolution du marché l’exigera, afin de rester en phase avec l’offre, la demande et les conditions économiques du secteur.

À travers cette mesure, les autorités entendent préserver l’équilibre de la filière, qui regroupe plusieurs intervenants, des agriculteurs aux huileries, en passant par les exportateurs. L’objectif affiché est d’assurer le bon déroulement de la saison, tout en protégeant les revenus des producteurs, notamment les petits exploitants, souvent les plus exposés aux fluctuations des prix.

La Tunisie figure parmi les principaux producteurs et exportateurs mondiaux d’huile d’olive. La fixation et l’actualisation régulière d’un prix de référence constituent ainsi un outil de régulation destiné à sécuriser le marché et à renforcer la compétitivité du produit tunisien, aussi bien sur le marché local qu’à l’export.

Les deux ministères réaffirment enfin leur engagement à accompagner l’ensemble des étapes de la saison oléicole, afin d’en garantir la réussite et de protéger les droits de toutes les parties prenantes.

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Gestern — 30. Dezember 2025Haupt-Feeds

La Banque centrale baisse son taux directeur à 7 % à partir du 7 janvier 2026

30. Dezember 2025 um 20:49

La Banque Centrale de Tunisie (BCT) a décidé d’assouplir sa politique monétaire. Réuni aujourd’hui le 30 décembre 2025, son Conseil d’administration a annoncé une baisse du taux directeur de 50 points de base, le ramenant de 7,5 % à 7 %, une mesure qui entrera en vigueur le 7 janvier 2026.

Cette décision s’inscrit dans un contexte marqué par un ralentissement de l’inflation et une croissance économique nationale en perte de vitesse.

Dans le sillage de cette décision, la BCT a également revu les taux des facilités à 24 heures.

Le taux de prêt est fixé à 8 %, tandis que le taux de dépôt est ramené à 6 %. L’objectif est de préserver la cohérence du corridor des taux et d’assurer une transmission fluide de l’orientation monétaire au marché financier.

Autre mesure notable : le taux minimum de rémunération de l’épargne est abaissé à 6%, contre 6,5 % auparavant.

Pourquoi la BCT assouplit sa politique monétaire

La décision repose sur une analyse approfondie de la conjoncture économique et financière, aussi bien internationale que nationale.

À l’échelle mondiale, l’économie a montré en 2025 une résilience relative, malgré un environnement instable marqué par les tensions géopolitiques et le durcissement de certaines politiques protectionnistes. Cette résilience a été soutenue par la baisse des prix internationaux des matières premières, notamment de l’énergie, et par un assouplissement des conditions financières internationales.

En Tunisie, la dynamique économique s’est affaiblie. La croissance a atteint 2,4 % au troisième trimestre 2025, contre 3,2 % le trimestre précédent.

Hors agriculture, la croissance est encore plus modérée, limitée à 1,5 %, pénalisée par la contreperformance de secteurs clés comme l’énergie, le textile, l’habillement et le cuir.

Sur le plan extérieur, le déficit commercial s’est aggravé pour atteindre 20,2 milliards de dinars sur les onze premiers mois de 2025, contre 16,8 milliards un an plus tôt, sous l’effet d’une hausse des importations.

Cependant, la bonne performance des recettes touristiques et des revenus du travail a permis de limiter le déficit courant à 2,4 % du PIB, contre 1,2 % à la même période de 2024.

Les réserves en devises se sont établies à 25,5 milliards de dinars, couvrant 108 jours d’importations à fin décembre 2025. Le dinar, de son côté, continue de faire preuve de résilience, avec une appréciation face au dollar et un ajustement modéré face à l’euro.

Une inflation en recul, mais sous surveillance

Le taux d’inflation s’est maintenu à 4,9 % en novembre 2025, confirmant la poursuite du processus de désinflation, même à un rythme lent.

Cette tendance est principalement liée au ralentissement de l’inflation des produits à prix administrés et à une légère détente des prix des produits alimentaires frais, dont l’inflation est revenue à 11,1 %.

En revanche, l’inflation sous-jacente continue d’augmenter progressivement, atteignant 4,7 %.

Sur l’ensemble de l’année 2025, l’inflation moyenne devrait s’établir à 5,4 %, contre 7 % en 2024.

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Tunisie: toute diffusion médiatique par un médecin nécessite une autorisation

30. Dezember 2025 um 16:28

Le Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM) de Tunisie a publié un communiqué visant à encadrer strictement la participation des médecins aux émissions médiatiques et la diffusion de contenus médicaux sur les réseaux sociaux. Cette décision fait suite à la diffusion d’une émission télé, dimanche soir, portant sur la profession de psychiatre, jugée par le CNOM comme présentant des aspects «voyeuristes» et contraires à l’éthique et à la déontologie médicale.

Dans son message, la présidente du CNOM, Rym Ghachem Attia, rappelle que «toute participation à des médias (TV, radio, presse) ou diffusion de contenus audiovisuels médicaux sur les réseaux sociaux doit obligatoirement faire l’objet d’une demande préalable d’autorisation auprès du Conseil régional de l’Ordre des médecins». Un espace dédié à ces demandes a été mis en place sur l’espace médecin en ligne, afin de centraliser et d’examiner les contenus avant leur diffusion.

Le processus prévoit que toute demande est soumise à examen et approbation préalable par le Conseil. En cas d’accord, le médecin doit impérativement mentionner le visa délivré par le Conseil régional lors de la diffusion du contenu. Le communiqué souligne que tout manquement à ces règles, que ce soit par absence d’autorisation ou omission de la mention du visa, expose le praticien à des sanctions disciplinaires.

Ces mesures ont pour objectif de «garantir la déontologie, la dignité de la profession et la confiance du public», précise la présidente du CNOM. 

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Facture électronique en Tunisie: qui est concerné, quelles sanctions et comment s’y préparer? Les explications de Kais Fekih

30. Dezember 2025 um 15:15

À partir du 1er janvier 2026, la facture électronique ne sera plus une option en Tunisie. Elle devient une obligation légale pour une large catégorie d’entreprises et de professionnels, notamment dans le secteur des services. Une réforme fiscale majeure, engagée depuis près d’une décennie, mais qui s’accélère brutalement à quelques heures de son entrée en vigueur. Pour comprendre les enjeux, les obligations concrètes et les difficultés de mise en œuvre, l’éclairage de Kais Fekih, expert-comptable, permet de remettre le cadre juridique et technique à plat.

La facturation électronique n’est pas une nouveauté en Tunisie. Elle a été instaurée par la loi dès 2016, dans une logique d’alignement sur les standards internationaux, notamment européens. «À l’époque, le dispositif reste timide», souligne Fekih, et d’ajouter: «Peu de visibilité, peu d’explications, et surtout aucune sanction réelle». Résultat: même les grandes entreprises, pourtant ciblées en priorité, n’adhèrent pas massivement.

Le véritable tournant intervient lorsque l’État impose la facture électronique aux prestataires privés travaillant avec les entreprises publiques. L’objectif est clair: assurer un meilleur suivi fiscal des transactions avec l’administration. C’est à ce moment-là que le système commence à prendre forme, avec la TTN (Tunisie TradeNet) désignée comme plateforme centrale de traitement et de transmission des factures électroniques.

Les sanctions changent la donne

Pendant longtemps, l’absence de sanctions a freiné l’adoption. La situation évolue lorsque des amendes financières sont introduites pour les grandes entreprises. En cas de non-émission de facture électronique, la sanction peut atteindre 500 dinars par facture. Mais ce que peu d’acteurs avaient anticipé, c’est l’extension du dispositif bien au-delà des grandes structures.

À compter du 1er janvier 2026, l’ensemble du secteur des services est soumis à l’obligation de facturation électronique. Le délai est extrêmement court, à peine quelques semaines, pour un secteur qui représente plus de 350 000 prestataires.

Sont concernés aussi bien les sociétés que les entreprises individuelles relevant du régime réel. La liste est large: comptables, avocats, médecins, ingénieurs, architectes, artisans, hôtels, agences de voyages, banques, assurances, transporteurs, informaticiens, consultants, designers. En clair, quasiment toute activité de services.

Une procédure lourde et très technique

Contrairement à une idée répandue, la facture électronique ne se résume pas à l’envoi d’un PDF par email. Il s’agit d’un système structuré, reposant sur plusieurs étapes obligatoires. La première consiste à obtenir une signature électronique auprès de la NCE (Agence nationale de certification électronique). Sans cette signature, aucune adhésion n’est possible. Une fois la signature obtenue, l’entreprise doit constituer un dossier complet auprès de la TTN, incluant formulaires, contrats et documents juridiques.

Des tests techniques sont ensuite imposés avant le passage en production réelle. Après l’adhésion à la TTN, une démarche supplémentaire est requise auprès de l’administration fiscale, via le dépôt d’une lettre d’information confirmant l’adhésion au système. Là encore, les délais sont incertains.

Selon l’expert, ni la NCE ni la TTN ne disposent aujourd’hui des ressources humaines et techniques suffisantes pour absorber un tel volume de demandes dans des délais aussi courts. Une estimation réaliste situe la durée complète du processus autour de six mois, bien au-delà du calendrier officiel.

Un système incomplet sans les clients

La facture électronique repose sur une chaîne complète. Une entreprise de services émet une facture, la transmet à la TTN, qui la transmet ensuite au client final. Mais si ce client n’est pas lui-même adhérent au système, le processus s’arrête.

Imposer l’obligation uniquement aux prestataires, sans intégrer progressivement leurs clients, crée un système partiellement fonctionnel, sans réelle finalité économique, hormis l’information rapide de l’administration fiscale.

Un modèle européen… encore en chantier

L’expérience européenne invite à la prudence. «En France, la facturation électronique est en préparation depuis quatre ans, avec des reports successifs», indique Kais Fekih. La mise en œuvre est désormais annoncée pour septembre 2026, sans garantie absolue.

Si une économie comme la France peine à finaliser le dispositif malgré des moyens importants, la question de la capacité de la Tunisie à réussir ce basculement en quelques semaines reste ouverte.

Cependant, malgré les critiques, la facture électronique présente des avantages concrets. En cas de contrôle fiscal, elle permet de sécuriser le chiffre d’affaires déclaré et de limiter les suspicions systématiques de dissimulation. Elle réduit également l’arbitraire des contrôles et apporte plus de traçabilité pour l’administration comme pour les entreprises.

Ce qu’il faut faire, dès maintenant

La recommandation centrale est claire: déposer au minimum une demande d’adhésion, même si le système n’est pas encore pleinement opérationnel. En parallèle, le développement de fournisseurs privés de solutions de facturation électronique devient essentiel.

 

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Afrique: les 5 pays à la plus forte pression fiscale, la Tunisie en tête!

30. Dezember 2025 um 12:32

Le récent rapport sur les statistiques des recettes publiques en Afrique 2025 révèle une tendance à la hausse de la mobilisation des ressources intérieures sur le continent. En 2023, le ratio moyen impôts/PIB en Afrique a atteint 16.1%, marquant une progression pour la troisième année consécutive. Cependant, derrière cette moyenne se cachent de fortes disparités nationales, allant de seulement 2.9% en Somalie à des sommets dépassant les 30%.

Voici les cinq pays africains qui affichent le taux de pression fiscale le plus élevé en 2023:

  1. Tunisie: 34.0%
  2. Seychelles: 29.1%
  3. Maroc: 28.5%
  4. Afrique du Sud: 26.5%
  5. Maurice: 23.1%

La Tunisie occupe la première place du podium avec un ratio de 34.0%, un niveau qui dépasse même la moyenne des pays de l’OCDE (33.9%). Le pays a connu une progression spectaculaire, enregistrant la plus forte hausse du continent entre 2013 et 2023 avec une augmentation de 5.7 points de pourcentage.

Selon le rapport, cette pression fiscale tunisienne repose sur trois piliers majeurs:

  • L’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP): il a contribué à hauteur de 3.3 points de la hausse sur dix ans.
  • La TVA: en progression de 1.7 point sur la même période.
  • Les cotisations de sécurité sociale: elles représentent plus de 20% du total des recettes fiscales tunisiennes.

Cette hausse s’explique en partie par une explosion de 147% de la masse salariale à la suite d’augmentations de salaires successives, boostant mécaniquement les recettes liées à l’IRPP et aux cotisations sociales.

Les Seychelles (29.1%) et le Maroc (28.5%) suivent de près la Tunisie. Aux Seychelles, la performance est notamment portée par le secteur du tourisme qui génère environ la moitié des recettes de TVA. Le Maroc, tout comme la Tunisie, se distingue par l’importance de ses cotisations de sécurité sociale dans sa structure fiscale.

L’Afrique du Sud (26.5%) maintient une pression fiscale élevée, s’appuyant fortement sur l’impôt sur le revenu et les bénéfices qui constituent plus de la moitié de ses recettes totales. Enfin, Maurice complète ce top 5 avec un ratio de 23.1%, affichant une efficacité notable dans la collecte de la TVA par rapport à ses voisins.

Malgré ces performances de pointe, le rapport souligne que 20 des 38 pays étudiés présentent encore un ratio inférieur à 15%. Ce seuil est pourtant considéré comme essentiel par les experts pour financer durablement les infrastructures, la santé et l’éducation, indispensables à la croissance inclusive du continent.

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Attendre, encore attendre: le transport aérien tunisien pèse sur le tourisme

30. Dezember 2025 um 09:31

Retards extrêmes, annulations imprévisibles et rupture de continuité territoriale.

Le transport aérien tunisien traverse une zone de fortes turbulences. En l’espace de 48 heures, deux prises de parole majeures, celle de la présidence de la République et celle de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie, ont mis en lumière une crise qui dépasse le simple désagrément pour les voyageurs et commence à peser lourdement sur le tourisme et l’économie nationale.

Le cadre est posé le 29 décembre au palais de Carthage. Lors d’un entretien avec le ministre du Transport, le président de la République, Kaïs Saïed, a qualifié la situation du transport aérien d’«inacceptable», évoquant des retards pouvant atteindre jusqu’à cinq jours sur certaines liaisons internationales. Il a insisté sur le caractère intolérable de ces dysfonctionnements, que ce soit dans les aéroports tunisiens ou à l’étranger, appelant à une mise en cause directe des responsabilités. Selon le président de la République, garantir un transport aérien fiable relève d’un droit humain fondamental, au même titre que l’accès aux services publics essentiels.

Un jour plus tôt, le 28 décembre, la Fédération tunisienne de l’hôtellerie sonnait, de son côté, le signal d’alarme. Dans un communiqué au ton ferme, elle dénonce une crise «structurelle» du transport aérien intérieur, particulièrement sur les lignes reliant Tunis à Djerba et Tozeur. Les retards, parfois supérieurs à dix heures, et les annulations de dernière minute ne sont plus perçus comme des incidents ponctuels, mais comme un facteur de désorganisation durable. La FTH parle même d’un isolement forcé de certaines régions, avec des impacts directs sur les citoyens, mais aussi sur les professionnels du tourisme.

Sur le terrain, les conséquences sont concrètes. Le manque de fiabilité des liaisons aériennes perturbe les programmes des agences de voyages, fragilise les engagements contractuels avec les tour-opérateurs et affaiblit la promotion de niches stratégiques comme le tourisme saharien ou le tourisme insulaire. Les alternatives terrestres, longues et insuffisamment équipées, ne permettent pas de compenser ces défaillances, accentuant le sentiment de marginalisation des régions intérieures.

Ce double constat, politique et professionnel, converge vers une même urgence: réformer en profondeur le transport aérien tunisien. La présidence évoque une reconstruction globale des services publics, tandis que les acteurs du tourisme appellent à des décisions courageuses et immédiates. Au-delà de l’image du pays, c’est la compétitivité de la destination Tunisie qui est en jeu, dans un contexte international où la fiabilité des transports est devenue un critère décisif pour les voyageurs.

En clair, sans un ciel stable, difficile de faire décoller durablement le tourisme tunisien.

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Nouvel An: voici les rituels les plus répandus dans le monde pour attirer chance et prospérité

29. Dezember 2025 um 15:14

À minuit, certains avalent des raisins, d’autres cassent des assiettes. À travers le monde, le passage à la nouvelle année est marqué par des rituels parfois étonnants, souvent symboliques, toujours porteurs d’un même message: attirer la chance, la prospérité et se protéger du mauvais sort.

À minuit, raisins, lentilles, fruits ronds ou rituels symboliques se répondent d’un pays à l’autre. Ces traditions du Nouvel An traduisent une même volonté universelle: attirer la chance, la prospérité et commencer l’année sous de bons auspices.

Le réveillon du Nouvel An, célébré chaque 31 décembre, est un moment universellement associé aux vœux, aux espoirs et aux traditions. Selon les cultures, ces rituels prennent des formes variées, mais ils reposent sur des croyances communes liées à l’abondance, à l’amour et au renouveau, comme le soulignent plusieurs sources culturelles et historiques, dont Encyclopaedia Britannica et National Geographic.

Chance et prospérité au cœur des traditions

Dans de nombreux pays, la nourriture joue un rôle central dans les rites de fin d’année.

En Espagne et dans plusieurs pays d’Amérique latine, la tradition des douze raisins de la chance est incontournable. Aux douze coups de minuit, un raisin est mangé pour chaque mois de l’année à venir, dans l’espoir d’attirer bonheur et prospérité. Cette coutume, apparue au début du XXᵉ siècle, s’est largement diffusée grâce aux médias et aux célébrations publiques sur les grandes places du pays.

En Italie et en Amérique latine, les lentilles sont au menu du réveillon. Leur forme rappelle celle des pièces de monnaie et symbolise la richesse financière pour l’année à venir.

Au Brésil et en Roumanie, le rituel passe par les vêtements. Porter des sous-vêtements colorés à minuit est censé influencer l’année à venir: blanc pour la paix, jaune pour l’argent, rouge pour l’amour.

Aux États-Unis et dans certaines régions d’Europe, la consommation de porc est associée à l’idée d’avancer et de progresser, tandis que le chou est lié à la prospérité. Aux Philippines, disposer douze fruits ronds sur la table symbolise l’abondance pour chacun des mois de l’année.

Bruit, protection et purification

D’autres traditions visent avant tout à éloigner le mal et purifier l’année passée.

Au Portugal et au Brésil, faire du bruit — pétards, casseroles, parfois vaisselle brisée — est une manière symbolique de chasser les mauvais esprits.

Au Danemark, casser des assiettes devant la porte de ses proches est un geste d’amitié et un souhait de bonheur pour l’année à venir. Plus il y a de morceaux, plus l’année est censée être favorable.

Au Japon, le Nouvel An (Oshōgatsu) commence par le grand nettoyage de la maison, appelé osōji, destiné à se libérer symboliquement des impuretés de l’année écoulée.

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Hammam-Lif: le Casino entre enfin en phase de restauration

29. Dezember 2025 um 12:28

La municipalité de Hammam-Lif a annoncé le démarrage officiel des travaux de restauration du «Casino de Hammam-Lif», un monument historique protégé depuis le 1er septembre 2000 et symbole majeur du patrimoine national du gouvernorat de Ben Arous. Ce projet, attendu depuis de nombreuses années, vise à redonner vie à ce site emblématique en le transformant en un pôle culturel, touristique et social.

Ce projet ambitieux s’inscrit dans le cadre de l’initiative innovante des «lzamates», sous la supervision de l’Instance générale de partenariat public-privé (IGPPP), en collaboration étroite avec l’Institut national du patrimoine (INP), le ministère des Domaines de l’État et des Affaires foncières, et avec l’appui de l’agence française Expertise France. Les études techniques et architecturales, confiées au bureau Arké Architecture, ont été validées à toutes les étapes par l’INP afin de garantir le respect de l’identité et de la spécificité du monument.

À la suite d’un appel d’offres public lancé en juillet 2025, les travaux de restauration, d’une durée estimée à 18 mois, ont été confiés aux entreprises tunisiennes BIRC et ENIBTP, avec une autorisation de construction (n°1825) délivrée le 11 juillet 2025. Le coût de cette phase s’élève à 2,3 millions de dinars tunisiens, hors taxes, financé par l’Union européenne.

La municipalité prévoit de confier ultérieurement la gestion et l’exploitation du casino à un investisseur privé, sélectionné via un appel d’offres prévu en 2026. Cette approche vise à assurer un usage durable du monument tout en offrant des services attractifs aux habitants et aux visiteurs.

La municipalité de Hammam-Lif souligne l’importance de ce projet comme levier de développement local, contribuant à la valorisation du patrimoine unique de la ville et au dynamisme économique, social et culturel de la région. Il illustre également le succès de la coopération entre acteurs publics et privés dans la préservation et la mise en valeur du patrimoine national.

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Tunisie: la facture électronique devient obligatoire dès 2026…

29. Dezember 2025 um 11:01

À partir de 2026, toutes les entreprises tunisiennes devront utiliser la facture électronique, une réforme majeure visant à moderniser l’économie nationale et renforcer la transparence fiscale. Cette initiative, soutenue par la plateforme #elfatoora, permettra de réduire la fraude et de simplifier les démarches administratives pour les entreprises.

Il est bon de rappeler que la Tunisie a amorcé la digitalisation de son système fiscal avec le décret d’application 2016-1066, posant les bases de l’intégration des technologies numériques dans les transactions. La facture électronique constitue l’aboutissement de ce processus, permettant aux entreprises de générer, de transmettre et d’archiver leurs factures de manière entièrement numérique, en conformité avec les exigences de la Direction générale des impôts (DGI).

Des avantages pour les entreprises et l’administration fiscale

La facture électronique simplifie la gestion administrative et réduit les délais liés aux procédures papier. Chaque facture sera sécurisée par une signature électronique qualifiée, garantissant sa validité juridique. Pour l’administration fiscale, cette réforme facilite le suivi des transactions et la détection d’éventuelles irrégularités, contribuant ainsi à limiter la fraude et à améliorer la collecte des recettes.

Comment s’adapter au nouveau système

Les entreprises devront suivre une procédure progressive pour passer au format électronique. Après validation de leur dossier administratif, elles participeront à une phase de test technique pour assurer la compatibilité avec la plateforme #elfatoora. Cette étape sera suivie de la mise en production et de la déclaration fiscale finale.

Les informations techniques à fournir incluent l’adresse IP publique, les personnes habilitées à signer les factures et le mode de connexion choisi (Webservice ou SFTP). Ces étapes visent à garantir une interopérabilité optimale entre les systèmes des entreprises et la plateforme.

Le ministère des Finances, via Tunisie TradeNet (TTN), accompagne les entreprises dans cette transition, offrant un soutien technique et commercial. Les tarifs pour le traitement des factures électroniques ont été définis avec transparence: par exemple, une facture de moins de 50 Ko coûtera 0,190 Tnd, avec des frais supplémentaires au-delà de cette taille.

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Le port de Radès, classé 13ᵉ en Afrique, fait l’objet d’un suivi renforcé du ministère du Transport

29. Dezember 2025 um 10:13

Le ministère du Transport intensifie le suivi du port commercial de Radès, classé 13ᵉ port africain en termes de performance selon l’Indice de performance des ports à conteneurs (CPPI) 2024 publié par la Banque mondiale et S&P Global Market Intelligence, afin d’améliorer la fluidité de la livraison des marchandises et de réduire les coûts logistiques.

Le port commercial de Radès, classé 13ᵉ en Afrique, optimise ses opérations et modernise ses infrastructures pour accélérer la livraison des marchandises et renforcer la compétitivité logistique.

Ce dossier a été au centre d’une séance de travail présidée par le ministre du Transport, Rachid Amri, le vendredi 26 décembre 2025, au siège de l’Office de la marine marchande et des ports. Cette réunion s’inscrit dans le prolongement de l’évaluation engagée depuis le 11 septembre 2025 sur les questions de sécurité, de sûreté et d’exploitation du port de Radès, principal hub portuaire du pays.

Lors de cette rencontre, le ministre a pris connaissance de l’état d’avancement de la mise en œuvre des recommandations adoptées lors des précédentes réunions, notamment celles liées à l’organisation des espaces portuaires et à la gestion des conteneurs et remorques à long séjour. Ces équipements sont désormais regroupés dans des zones dédiées, avec un renforcement de la coordination avec les services douaniers pour leur cession ou leur enlèvement, conformément à la réglementation en vigueur. L’objectif est clair : optimiser l’utilisation des surfaces portuaires et limiter la congestion.

Le ministre a également suivi avec attention l’évolution du processus de digitalisation des opérations administratives et portuaires au sein du guichet unique du port de Radès. Cette démarche vise à simplifier les procédures pour l’ensemble des intervenants, accélérer le traitement des dossiers et améliorer la transparence des opérations.

Par ailleurs, les discussions ont porté sur les perspectives d’extension du terminal des conteneurs et des remorques. Deux hypothèses sont actuellement étudiées : la première prévoit la création d’un terminal dédié aux conteneurs regroupant les quais 6, 7, 8 et 9 ; la seconde consiste à réaliser un terminal indépendant de l’actuel, composé des quais 9, 11 et 12. À ce sujet, le ministre du Transport a recommandé d’approfondir les études préliminaires pour chaque option afin de retenir la solution la plus adaptée et la plus rapide à concrétiser.

Cette future extension s’inscrit dans une vision stratégique visant à renforcer la chaîne logistique nationale, améliorer la compétitivité du port de Radès — déjà reconnu sur le plan continental — et réduire le coût du passage des marchandises, dans un contexte où la performance portuaire devient un facteur clé d’attractivité économique.

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Dossiers d’entreprises : le message du RNE aux utilisateurs de la plateforme

29. Dezember 2025 um 09:14

Le Registre national des entreprises (RNE) appelle les porteurs de projets et chefs d’entreprise ayant déposé des demandes de création ou de mise à jour d’entreprises en ligne à déposer sans délai les originaux des contrats et procès-verbaux auprès des guichets du registre, afin d’éviter tout blocage dans le traitement de leurs dossiers.

Cette mise au point intervient dans un contexte de forte pression administrative en fin d’année, marqué par une hausse significative des demandes de constitution de sociétés avant le 31 décembre 2025. Le RNE précise que la poursuite du traitement des dossiers déposés sur la plateforme électronique est conditionnée à la présentation des documents originaux, accompagnés du reçu de dépôt provisoire délivré lors de la procédure en ligne.

Dans son communiqué, le registre insiste également sur un point clé souvent à l’origine de rejets ou de retards : la conformité des documents téléchargés. Les utilisateurs de la plateforme sont invités à vérifier attentivement que chaque document correspond bien à la nature de la procédure engagée et qu’il est déposé dans la rubrique appropriée. Une simple erreur de classement ou un document non conforme peut entraîner le rejet du dossier ou retarder inutilement les démarches.
Traduction : un mauvais clic peut coûter cher en temps.

Face à l’afflux des demandes de création d’entreprises en cette fin d’année, le RNE affirme mobiliser tous les moyens nécessaires pour fluidifier les procédures et réduire les délais, tout en rappelant que certaines étapes restent incontournables pour garantir la validité juridique des dossiers.

Enfin, le registre apporte une précision importante pour les entrepreneurs : la date officielle de début d’activité d’une société est celle figurant sur la carte d’identification fiscale, et non la date de dépôt de la demande ou celle de l’inscription sur la plateforme. Une info à garder en tête, notamment pour les obligations fiscales et comptables.

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Circuler avec plus de 5000 Tnd en espèces: ce que la loi vous permet… et ce qu’il faut éviter

26. Dezember 2025 um 17:02

L’article 54 de loi de finances 2026 qui a abrogé l’article 45 de la loi de finances pour l’année 2019, marque un tournant majeur dans l’encadrement des paiements en numéraire en Tunisie. Présentée officiellement comme une mesure de simplification administrative et de respect des droits constitutionnels, cette décision soulève néanmoins de lourdes interrogations sur ses effets réels en matière de lutte contre le blanchiment d’argent, l’économie informelle et la crédibilité financière du pays à l’international. 

Contrairement à une idée largement répandue, l’article 45 ne se limitait pas à un simple plafonnement des paiements en espèces à 5 000 dinars. Comme le rappelle Soumaya Chibane, Dr en fiscalité et enseignante à l’IHEC à Carthage , il s’agissait d’un mécanisme juridique de conditionnalité fondé sur la traçabilité du paiement. « L’article 45 occupait une place centrale dans l’architecture de lutte contre le blanchiment, car il liait directement la validité juridique des contrats à la transparence du mode de règlement », explique-t-elle.

Concrètement, l’article 45 interdisait aux municipalités de légaliser les signatures des parties à un contrat de cession à titre onéreux portant sur des immeubles, des fonds de commerce ou des moyens de transport lorsque le prix était payé en espèces au-delà du seuil autorisé. Les actes concernés ne pouvaient ni être enregistrés auprès des recettes des finances ni être rédigés par un notaire sans preuve d’un paiement bancaire ou postal traçable. Une amende fiscale équivalente à 20 % du montant de la transaction, avec un minimum de 1 000 dinars, était prévue en cas de non-respect.

Ce dispositif visait principalement à bloquer un canal classique de blanchiment d’argent, notamment via l’immobilier. « Sans l’article 45, une personne peut aujourd’hui acheter un bien immobilier avec des sommes importantes en espèces, l’enregistrer légalement et sécuriser juridiquement l’opération, ce qui était précisément impossible auparavant », souligne Soumaya Chibane. Or, l’immobilier est historiquement considéré comme l’un des vecteurs privilégiés de recyclage des fonds d’origine illicite.

Une confusion persistante autour du “cash”

L’experte insiste sur une confusion largement entretenue dans le débat public. L’abrogation de l’article 45 ne signifie pas une libéralisation totale du paiement en espèces. Les règles fiscales encadrant le numéraire demeurent en vigueur. Depuis 2023, les charges, la TVA et l’amortissement liés à des opérations réglées en espèces au-delà de 5 000 dinars sont redevenus déductibles fiscalement, mais en contrepartie d’une amende de 20 %, avec un minimum de 2 000 dinars. De plus, le fournisseur ou prestataire qui perçoit un paiement en espèces sans déclarer l’identité de son client reste passible d’une pénalité de 8 % du montant total encaissé.

En parallèle, le décret-loi n°3 du 14 octobre 2024 a supprimé la criminalisation de la détention ou de la circulation de sommes en espèces supérieures à 5 000 dinars sans justification. Cette réforme visait à corriger les effets jugés excessifs d’un dispositif pénal qui pénalisait fortement les petits agriculteurs, commerçants et artisans, dont l’activité repose encore largement sur le numéraire.

En fait, l’abrogation de l’article 45 s’inscrit aussi dans un contexte structurel contraignant. Le faible taux de bancarisation, la complexité d’ouverture des comptes, la diffusion encore limitée des cartes bancaires et les commissions élevées sur les terminaux de paiement électronique rendent l’usage du cash économiquement rationnel pour une large partie des acteurs. « On ne peut pas imposer une traçabilité parfaite sans avoir préparé l’infrastructure bancaire », estime Soumaya Chibane.

Cette fragilité a été accentuée par la réforme des chèques entrée en vigueur en 2025. Selon les données de la Banque centrale de Tunisie, le nombre de chèques utilisés est passé de 12,3 millions à 4,1 millions entre janvier et juin 2025, soit une baisse de plus de 60%. Les transactions quotidiennes via la plateforme Tunicheck ont chuté dans les mêmes proportions. Ce recul massif a mécaniquement favorisé un retour au cash, illustrant le lien étroit entre les comportements de paiement et la disponibilité des instruments financiers.

Un autre point soulevé par l’experte concerne une contradiction institutionnelle majeure. Alors que la législation relative à la lutte contre le blanchiment limite strictement l’acceptation des paiements en espèces par les personnes morales, certaines administrations publiques continuent, dans la pratique, à exiger ou accepter des paiements en numéraire, avec seuil de 3000 Tnd avec, avec l’application de droits additionnels. « L’État impose aux acteurs économiques ce qu’il ne s’impose pas toujours à lui-même », déplore-t-elle, affaiblissant ainsi la portée normative de l’ensemble du dispositif.

Un mauvais timing 

Au-delà des considérations internes, l’abrogation de l’article 45 intervient à un moment jugé critique. La Tunisie doit faire l’objet d’une nouvelle évaluation du Groupe d’action financière (GAFI) en février 2026. Même en l’absence de sanctions formelles, ces évaluations influencent directement la perception du risque pays, le coût des opérations bancaires internationales et la confiance des investisseurs étrangers.

Dans ce cadre, modifier un dispositif de traçabilité financière à la veille d’une telle échéance envoie un signal ambigu. « En matière de lutte contre le blanchiment, le signal compte autant que la norme », rappelle Soumaya Chibane, estimant que le timing de cette abrogation est « particulièrement mal choisi ».

Pour l’experte, la suppression de l’article 45 ne devrait pas être une fin en soi, mais le point de départ d’une réforme plus cohérente. Elle plaide pour la mise en place de mécanismes alternatifs crédibles, combinant renforcement des capacités bancaires, digitalisation réelle des paiements, exemplarité de l’administration et activation effective des outils de contrôle fiscal existants, notamment le principe du «d’où provient cet argent ?» prévu par le Code des droits et procédures fiscaux.

 

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Nouveau: la Tunisie valide la ratification de l’accord euro-méditerranéen

26. Dezember 2025 um 14:21

La ratification des amendements liés à l’accord euro-méditerranéen a été approuvée par le Conseil des ministres, ouvrant la voie à un renforcement des échanges commerciaux entre la Tunisie et ses partenaires européens et méditerranéens.

 

Cette décision a été prise lors du Conseil des ministres tenu le jeudi 25 décembre 2025 au palais du gouvernement à la Kasbah, sous la présidence de la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zanzri. La réunion était consacrée à l’examen de plusieurs projets de lois à caractère économique et stratégique.

Dans ce cadre, le Conseil des ministres a examiné et approuvé trois projets de lois fondamentaux. Le premier concerne l’approbation des amendements apportés à la convention régionale sur les règles d’origine préférentielles euro-méditerranéennes. Le deuxième porte sur la modification du protocole B de l’accord de libre-échange entre la Tunisie et les pays de l’Association européenne de libre-échange. Le troisième concerne la révision de l’accord euro-méditerranéen établissant un partenariat entre la Tunisie, l’Union européenne et ses États membres.

Selon la présidence du gouvernement, ces projets s’inscrivent dans la continuité des engagements internationaux de la Tunisie et visent à consolider les acquis déjà réalisés par le tissu industriel national. La zone euro-méditerranéenne est considérée comme un espace stratégique majeur pour l’économie tunisienne, notamment en raison de la proximité géographique, de la complémentarité économique et de l’intégration croissante des chaînes de valeur. Elle constitue aujourd’hui la première destination des exportations tunisiennes, en particulier dans les secteurs industriel, agricole et agroalimentaire, offrant un accès préférentiel à un marché de plus de 500 millions de consommateurs.

L’approbation de ces projets de lois permettra également de renforcer la présence de la Tunisie sur les marchés euro-méditerranéens, qui absorbent environ 80 % des exportations nationales. Les entreprises tunisiennes pourront ainsi mieux s’intégrer dans les chaînes de production européennes et mondiales, notamment dans les secteurs des composants automobiles, des industries électriques et électroniques, ainsi que du textile et de l’habillement. L’objectif affiché est clair : améliorer la compétitivité des produits tunisiens et augmenter la valeur ajoutée des exportations.

Au-delà du commerce, la région euro-méditerranéenne est présentée comme un levier clé pour attirer davantage d’investissements étrangers, favoriser le transfert de technologies et encourager le partage de savoir-faire. Ces éléments sont essentiels pour diversifier les exportations tunisiennes, améliorer leur qualité et renforcer l’intégration du pays dans l’économie régionale et mondiale.

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L’APIA approuve 18 projets agricoles et accorde 7 prêts fonciers à de jeunes porteurs de projets

26. Dezember 2025 um 13:40

La douzième session de la Commission d’attribution des avantages de l’Agence de Promotion de l’Investissement Agricole (APIA) s’est tenue le 25 décembre 2025 au siège central de l’agence.

Lors de cette réunion, la commission a validé 18 projets d’investissement répartis sur plusieurs gouvernorats, dont Béja, Zaghouan, Le Kef, Nabeul, Bizerte, Manouba, Sousse, Monastir, Sfax, Sidi Bouzid, Gabès et Kebili. Ces projets, couvrant les secteurs de l’agriculture, de la pêche, de l’aquaculture et de la première transformation, représentent un investissement global de 78 millions de dinars.

Par ailleurs, la commission a également approuvé l’octroi de sept prêts fonciers destinés à de jeunes entrepreneurs agricoles pour l’acquisition de terres agricoles. Ces terrains, d’une superficie totale de 108,6 hectares, se situent dans les gouvernorats du Kef et de Siliana.

Ces mesures s’inscrivent dans la stratégie de l’APIA visant à soutenir l’investissement agricole et à encourager la participation des jeunes dans le développement rural.

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Grâce à sa harissa, Sam Lamiri figure dans le classement Forbes 30 Under 30

26. Dezember 2025 um 11:08

Le classement Forbes 30 Under 30 2025 distingue Sam Lamiri, 29 ans, entrepreneur tuniso-britannique et fondateur de Lamiri Harissa, dans la catégorie Commerce & Finance. Grâce à son projet de harissa, il a transformé un produit emblématique de la cuisine tunisienne en une marque internationale présente dans plus de 16 pays.

 

L’aventure commence pendant la pandémie de Covid-19. Installé à Londres, Sam Lamiri décide de lancer Lamiri Harissa à partir d’une recette familiale tunisienne, transmise par sa famille. Les premiers pots sont préparés localement et livrés à vélo dans le sud de Londres, à une période où les consommateurs recherchent des produits artisanaux et authentiques.

Quatre ans plus tard, la marque connaît une croissance significative. Lamiri Harissa est aujourd’hui distribuée dans plus de 200 points de vente au Royaume-Uni et a récemment conclu un partenariat avec un distributeur européen. En 2024, l’entreprise a vendu plus de 35 000 unités, confirmant l’intérêt croissant pour les produits méditerranéens à forte identité.

La harissa Lamiri est désormais exportée vers plus de 16 pays, dont le Royaume-Uni, la Tunisie, les États-Unis, le Canada, l’Australie et le Koweït. Cette expansion démontre comment un produit tunisien traditionnel peut s’imposer sur les marchés internationaux tout en conservant son authenticité.

Sur le plan financier, Lamiri Harissa a levé 257 000 dollars lors de son premier tour de financement, soutenant le développement de la production, la distribution et la stratégie d’exportation.

La présence de Sam Lamiri dans le Forbes 30 Under 30 2025 illustre que l’innovation peut naître de la tradition. Grâce à son projet de harissa, ce jeune entrepreneur tunisien montre comment un produit du terroir peut devenir une marque mondiale et renforcer le rayonnement de la Tunisie à l’international.

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