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Gestern — 30. November 2025Haupt-Feeds

Le Maghreb face à des vents contraires

30. November 2025 um 12:03

L’année 2026 s’annonce chaude pour le régime algérien qui devra faire de grandes concessions sur des thèmes légitimateurs comme la Palestine et le Sahara occidental, sous les pressions conjuguées des Etats-Unis et des Nations unies. Face à ces vents contraires, la Tunisie serait bien avisée d’entamer la nouvelle année avec un regain de perspicacité et de dextérité politique sur les plans intérieur et extérieur. Explications…

Elyes Kasri *

Alors que les Etats-Unis d’Amérique renforcent leur présence au Maroc en la doublant d’une initiative diplomatique internationale visant à mettre fin à ce que de plus en plus de chancelleries considèrent comme une campagne de déstabilisation régionale menée par l’Algérie sous couvert de la prétendue République Sahraouie, la Russie et la Chine se désengagent progressivement de cette campagne désormais considérée subversive et laissent le régime algérien seul face un étau militaro-diplomatique marocco-occidental.

Déconvenues diplomatiques

Il est utile de noter qu’outre l’accumulation des déconvenues diplomatiques au Brics et au Nations unies, en plus de l’épisode révélateur de la libération de Boualem Sansal, la fin du mandat non permanent de l’Algérie au Conseil de Sécurité le mois prochain coïncide avec l’ultimatum de 60 jours dicté par le président Trump pour la conclusion pacifique de la question du Sahara Occidental que la résolution 2797 du Conseil de Sécurité a préconisé dans le cadre de la souveraineté marocaine (5 mentions dans le texte officiel de cette résolution).

Ce, en plus de l’arrivée à partir du 1er janvier 2026, en tant que membres non permanents du Conseil de Sécurité, du Bahreïn, du Liberia et du Congo, réfractaires à la fiction d’une république sahraouie.

Il n’est pas à exclure que le processus de partition de la Libye déjà engagé de facto ne soit confirmé de jure pour être suivi à terme par l’Algérie qui malgré ses richesses n’a pas réussi à ériger les fondements d’un Etat national et d’une union de destin entre les régions qui la constituaient avant sa création en un Etat fédéré par la grâce de l’empire colonial français.

La plus grande réceptivité occidentale de la cause indépendantiste kabyle ainsi que les péripéties et les retombées de la proclamation le 14 décembre prochain de l’indépendance de la Kabylie risquent d’accentuer l’onde de choc qui secoue déjà l’Algérie au risque d’entamer un processus d’éclatement et de retour au statut et aux frontières précoloniaux. Les précédents du Soudan, de l’Irak, de la Libye et de la Syrie sont à cet égard édifiants et doivent constituer un avertissement.

L’année 2026 s’annonce chaude pour un régime algérien qui devra faire de grandes concessions sur des thèmes légitimateurs comme la Palestine (l’ambassadeur algérien à Washington et ancien ministre des Affaires étrangères ne cesserait de dire aux responsables américains que son gouvernement serait ouvert à toute option concernant le conflit israélo-palestinien, sous-entendant la normalisation avec Israël et l’adhésion aux accords d’Abraham) et le Sahara occidental avec peut-être même dans la foulée son versant oriental avec tous les remous que cela susciterait au sein de l’armée et de l’opinion publique algériennes.

ingérences et interférences

La Tunisie qui a déjà son lot de problèmes socio-économiques et de divergences de plus en plus aiguës de vues avec ses partenaires occidentaux, serait bien avisée d’entamer la nouvelle année avec un regain de perspicacité et de dextérité politique et diplomatique afin de se donner les moyens de naviguer avec le minimum de dégâts dans les eaux de plus en plus troubles et agitées vers lesquelles les vents semblent pousser l’Afrique du Nord et peut être même l’Europe entière.

En dépit des divergences de vues et des griefs réciproques, chaque Tunisien est appelé à mettre de côté les différences pour consolider le front intérieur et bâtir une entente même minimale afin de couper court aux interférences et ingérences étrangères de toute part en vue de prémunir notre pays des effets de la tempête qui se profile à l’horizon qui s’assombrit à vue d’œil.

Si la récente libération de Me Sonia Dahmani et les démarches visant à signifier le refus des autorités tunisiennes de toute ingérence étrangère dans ses affaires intérieures sont des prémices positives, elles gagneraient en crédibilité et en efficacité si elles étaient généralisées d’un côté aux autres prisonniers d’opinion ou, faute d’un consensus sur les motifs de leur inculpation, ceux qui n’ont pas commis d’actes physiques violents ou appelé à attenter à l’intégrité physique de nos forces armées y compris les forces de sécurité intérieure, et de l’autre côté à toute velléité d’immixtion ou d’ingérence extérieure d’où qu’elle vienne car la souveraineté est et doit toujours demeurer une et indivisible.

La préservation de la souveraineté nationale et le renforcement du front intérieur sont désormais une nécessité vitale et de survie pour la Tunisie si elle veut éviter toute secousse préjudiciable ou, pire que Dieu ne le veuille, le sort tragique qui a frappé le Liban, la Somalie, l’Irak, le Soudan et la Syrie.

NB : extrait de la version finale et officielle de la résolution 2797 : «Prenant note à cet égard du soutien exprimé par de nombreux États Membres en faveur du plan d’autonomie proposé par le Maroc et présenté le 11 avril 2007 au Secrétaire général comme la base d’un règlement juste, durable et mutuellement acceptable du différend, affirmant qu’une véritable autonomie sous souveraineté marocaine pourrait être une solution des plus réalisables… ».

* Ancien ambassadeur.

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Le Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie plaide pour la souveraineté et le respect des libertés

30. November 2025 um 12:17

Le Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie (CVDTunisie), ONG belge créée après la révolution tunisienne de 2011 et dotée du statut consultatif spécial auprès de l’ECOSOC des Nations Unies, condamne les ingérences extérieures dans les affaires internes de la Tunisie, en particulier l’intervention récente du Parlement européen, et réaffirme l’importance du respect de la souveraineté nationale.

L’organisation appelle « les autorités tunisiennes à adopter des mesures urgentes pour renforcer la stabilité politique et protéger les droits fondamentaux, notamment par une amnistie générale libérant les détenus pour motifs politiques, la levée des poursuites liées à la liberté d’opinion et d’expression, la garantie de l’indépendance des associations de la société civile, et l’accélération de l’installation de la Cour constitutionnelle« .

Elle alerte « sur les dangers les tensions liées à la crise économique et sociale, et invite tous les acteurs nationaux à privilégier la responsabilité collective pour consolider un État de droit résilient ».

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ONU : 60 % des femmes tunisiennes victimes de violence numérique

26. November 2025 um 22:36
ONU : 60 % des femmes tunisiennes victimes de violence numérique

Une récente étude nationale menée par le Fonds des Nations Unies pour la population en Tunisie révèle que 60 % des femmes tunisiennes ont été victimes d’une forme de violence numérique liée au genre au cours de leur vie, soulignant l’ampleur croissante de ce phénomène et son impact sur la santé mentale et sociale des […]

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Hommage | Mongi Slim, grand diplomate et fin négociateur

20. November 2025 um 11:07

Feu Mongi Slim était un des rares diplomates tunisiens de calibre international, dont le nom est resté gravé en lettre d’or dans les annales de la diplomatie tunisienne et lié étroitement à son histoire, une diplomatie sage, mais efficace, qui a fait d’un petit pays, comme la Tunisie, un pays hautement respecté et attentivement écoutée et de sa capitale, Tunis, une ville incontournable, lorsqu’il s’agit des questions qui intéressent, de près ou loin, le monde arabe, africain, musulman et méditerranéen et que ses analyses pertinentes étaient hautement appréciées.

Kamel Ayari

Mongi Slim était un militant authentique pour l’indépendance de la Tunisie, comme ministre de l’Intérieur, déjà, dans le gouvernement Tahar Ben Ammar sous le Bey, en 1956, avant d’embrasser, au lendemain de l’indépendance, une carrière diplomatique fort réussie et reconnue par tout un chacun.

En effet, eu égard à ses grandes qualités d’habile négociateur et de fin tacticien, Bourguiba lui confia, en toute assurance, le poste, fort convoité, d’ambassadeur à Washington (photo : avec le président John F. Kennedy) et en même temps représentant permanent de la Tunisie aux Nations Unies à New York, et également encore, chose rarissime, ambassadeur à Ottawa, au Canada : trois importantes et délicates missions, dont il s’acquittait à merveille, d’ailleurs, notamment du côté de l’Onu, où il a réussi, par son sérieux et son savoir-faire, à gravir les échelons jusqu’à être élu président de son Assemblée générale, (Bouteflika a occupé lui aussi ce poste, mais bien après), cette qualité très importante lui permettant de contribuer, avec d’autres, bien sûr, à l’indépendance de certains pays africains et lui a procuré beaucoup d’estime et de considération de la part de la majorité des pays membres de l’époque.

A cette époque, Mongi Slim faisait la fierté des pays africains et arabes, entre-autres, qui constituaient la majorité au sein de cette haute instance internationale, qui s’activait inlassablement pour apaiser les tensions frappant certaines régions dans le monde et essayait d’instaurer l’ordre et le calme, là où ils sont indispensables.

Dag Hammarskjold, le secrétaire général de l’Onu d’alors, qui était en mission en Afrique, en vue de mettre terme au conflit qui déchirait les deux Congo (Kinshasa et Brazzaville), mourut dans son hélicoptère abattu en plein vol par des parties qui cherchaient à saboter ses efforts et saper la réconciliation entre les deux pays frères. Celui qui devait le remplacer normalement, c’était donc, Mongi Slim, selon tous les sondages et les observateurs internationaux qui s’accordaient à le qualifier de «grand favori», et le plaçaient, de loin, devant un certain U Thant, un Asiatique (Birman plus précisément) pour lui succéder.

Il suffisait, alors, seulement, comme stipule le règlement en vigueur, que le gouvernement tunisien déposât le dossier de sa candidature et tour était joué et Mongi Slim serait certainement élu secrétaire général avec une majorité écrasante, mais comme Habib Bourguiba n’aimait pas que quelqu’un d’autre que lui soit connu sur la scène internationale, en décida autrement, en le rappelant à Tunis, en 1962, et en lui confiant le portefeuille des Affaires étrangères, permettant ainsi, à cet inconnu U Thant de devenir le nouveau secrétaire Général des Nations Unies. Dommage, c’était pourtant à portée de main. Quel gâchis !  

Mongi Slim sera nommé par la suite représentant personnel du président Habib Bourguiba, avec rang de ministre, en 1964 puis ministre de la Justice en 1966. Il meurt le 23 octobre 1969 et est inhumé au carré des martyrs du cimetière du Djellaz.

Source : Page Facebook de l’auteur.

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Les Nations Unies continueront à soutenir la Tunisie dans ses priorités de développement

23. Oktober 2025 um 15:35

En visite à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), la coordinatrice résidente des Nations Unies en Tunisie, Rana Taha, a réaffirmé jeudi l’engagement constant de l’ONU à accompagner la Tunisie dans ses projets de développement et à renforcer les partenariats en cours avec les institutions nationales.

Trois axes pour la coopération jusqu’en 2030

Selon la responsable onusienne, la stratégie d’action de l’ONU en Tunisie à l’horizon 2030 repose sur trois piliers essentiels :

  • Investir dans le capital humain, à travers des programmes touchant à l’éducation, la santé et la formation.
  • Promouvoir une économie inclusive, génératrice d’opportunités pour tous, tout en consolidant la justice sociale, un domaine dans lequel « la Tunisie est pionnière », a-t-elle souligné.
  • Faire face aux changements climatiques, en favorisant une vision de développement durable intégrant la conscience des risques environnementaux et la protection de la société.

Rana Taha a également insisté sur la nécessité d’une meilleure coordination avec le Parlement tunisien, saluant les progrès enregistrés en matière d’action parlementaire. Elle a exprimé la volonté des agences onusiennes de mobiliser davantage de partenaires et de bailleurs de fonds pour concrétiser les projets engagés.

L’Assemblée prône la continuité du partenariat

De son côté, le président de l’ARP, Brahim Bouderbala, a réaffirmé l’importance que la Tunisie accorde à sa coopération avec les institutions onusiennes. Il a mis en avant la volonté du pays de poursuivre les programmes conjoints, notamment dans les domaines économique, social et environnemental, et d’ancrer cette coopération dans les principes de bonne gouvernance et de transparence.

Bouderbala a également évoqué la coopération déjà établie entre le Parlement et plusieurs agences de l’ONU, telles que le PNUD, ONU Femmes et ONU-Habitat, qu’il souhaite renforcer pour soutenir le développement du travail parlementaire et la modernisation institutionnelle.

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A New York, la Tunisie réaffirme son engagement multilatéral

28. September 2025 um 11:57

En marge de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations unies, le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, a enchaîné les activités diplomatiques majeures. Lors d’une rencontre avec le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, il a souligné l’attachement constant de la Tunisie au multilatéralisme.

Rencontre avec António Guterres : soutien à la cause palestinienne

Lors de son entretien avec António Guterres, Mohamed Ali Nafti a salué les positions de principe du secrétaire général en faveur de la cause palestinienne. Le ministre a souligné l’attachement constant de la Tunisie au multilatéralisme et au rôle central de l’ONU, malgré ses insuffisances structurelles. Il a rappelé l’implication historique de la Tunisie dans les missions de maintien de la paix et l’initiative présidentielle proclamant 2025 comme l’année du renforcement de l’action multilatérale.

En réponse, António Guterres a qualifié la Tunisie de « voix de la sagesse en Méditerranée », louant ses positions équilibrées et son soutien constant aux missions onusiennes, notamment en Libye.

Plaidoyer pour une zone sans armes nucléaires au Moyen-Orient

Dans son discours prononcé lors de la Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires, Mohamed Ali Nafti a plaidé pour la création urgente d’une zone exempte d’armes nucléaires au Moyen-Orient.

Il a insisté sur la nécessité de mettre fin à l’occupation israélienne et de garantir les droits inaliénables du peuple palestinien, conditions qu’il juge « fondamentales » pour parvenir à une paix juste et globale.

Le ministre a exhorté les puissances nucléaires à abandonner leurs politiques de dissuasion et à assumer leurs responsabilités historiques, tout en saluant les efforts de la Tunisie pour développer l’énergie nucléaire à des fins pacifiques et en appelant à la création d’une instance nationale spécialisée.

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Veto US au Conseil de sécurité : Un projet de cessez-le-feu à Gaza rejeté malgré 14 voix favorables

19. September 2025 um 10:05

Jeudi 18 septembre 2025, les États-Unis ont opposé leur veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat et permanent dans la bande de Gaza, ainsi que la levée des restrictions israéliennes sur l’aide humanitaire. Le texte, soutenu par 14 des 15 membres du Conseil, prévoyait aussi la libération des otages retenus par le Hamas.

Un soutien quasi unanime, bloqué par Washington

Le projet, rédigé par les dix membres non permanents du Conseil, a obtenu un large consensus, avec 14 votes favorables. Mais le veto américain a suffi à bloquer son adoption. C’est la sixième fois que Washington utilise ce droit depuis le déclenchement du conflit à Gaza, il y a près de deux ans, pour protéger son allié israélien.

Une urgence humanitaire dénoncée

Avant le vote, plusieurs ambassadeurs ont tiré la sonnette d’alarme. L’ambassadrice du Danemark, Christina Markus Lassen, a rappelé que « la famine a été confirmée à Gaza », dénonçant une situation « catastrophique » aggravée par l’intensification de l’offensive militaire israélienne dans la ville de Gaza.

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