PLF 2026 : Sept articles supplémentaires ajoutés au projet initial

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S’il admet que ce document pourrait « servir de base à de futurs accords »; Poutine prévient que plusieurs propositions ukrainiennes lui paraissaient « ridicules ». De même qu’il déclare que le processus serait long, « chaque mot devant être sérieusement discuté ».
Depuis Bichkek, au Kirghizistan, le chef du Kremlin a répété qu’il ne mettrait fin à son offensive que si les forces ukrainiennes « se retiraient des territoires qu’elles occupent », sans préciser lesquels. C’est ce que rapporte The Guardian. À défaut, « nous atteindrons nos objectifs militaires », menace-t-il.
Par ailleurs, Poutine a également qualifié Volodymyr Zelensky d’« illégitime », en raison du report de la présidentielle ukrainienne de 2024, jugée impossible à organiser en temps de guerre.
En outre, réagissant à la « fuite d’une conversation téléphonique », Poutine dénonce comme des « absurdités » les accusations de partialité visant l’envoyé spécial américain Steve Witkoff. Et ce, tout en confirmant sa venue en Russie la semaine prochaine.
Enfin, interrogé sur les sanctions américaines visant Lukoil et Rosneft, le président russe s’est dit « surpris » par le revirement de l’administration Trump, rapporte le New York Times. Il rappelle que les deux dirigeants avaient convenu, après leur sommet en Alaska en août, de s’accorder « un temps de réflexion ». Une décision dont il dit ne pas comprendre la remise en cause.
L’article Poutine refroidit les espoirs de paix de Trump et durcit ses conditions envers Kiev est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
Le verdict en appel de l’affaire dite du « Complot contre la sûreté de l’État » est tombé, confirmant les craintes de l’opposition et des défenseurs des droits de l’Homme : les peines de prison prononcées en première instance ont été maintenues, allant jusqu’à 66 ans de réclusion pour l’homme d’affaires Kamel Letaïef et 35 ans pour le militant Khayam Turki.
Au total, ce sont quarante figures politiques, militantes et hommes d’affaires – dont plusieurs par contumace – qui ont été lourdement sanctionnées.
Le tableau exclusif des condamnations, basé sur des documents fuités du dossier, révèle notamment que le lobbyste français Bernard-Henri Lévy et d’autres accusés en fuite ont écopé de 33 ans ferme avec exécution immédiate, marquant un nouveau rebondissement judiciaire
| N° | Nom & Prénom(s) | Statut Judiciaire (Arrestation/Libération/Fuite) | Peine de Prison (Jugement initial) | Décision en Appel / État d’exécution |
| 01 | Kamel Ben Youssef Ben Slimane Letaïef | Détenu | 66 ans | 45 ans |
| 02 | Mohamed Khayam Ben Brahim Ben Moustapha Turki | Détenu | 48 ans | 35 ans + amende |
| 03 | Noureddine Abdallah Salem Bhiri | Détenu | 43 ans | 20 ans |
| 04 | Issam Ben Abdelaziz Ben Ahmed Chebbi | Détenu | 18 ans | 20 ans |
| 05 | Jawher Ben Ezzedine Ben Mohamed Lahbib Ben Mbarek | Détenu | 18 ans | 20 ans |
| 06 | Ghazi Ben Mohamed Ben Saâdi Chaouachi | Détenu | 18 ans | 20 ans |
| 07 | Ridha Ben Bachir Mohamed El Balhaji | Détenu | 18 ans | 20 ans |
| 08 | Abdelhamid Ben Khader Ben Mohamed Jelassi | Détenu | 13 ans | 10 ans |
| 09 | Oumayma Fethi Hattab Salma | Détenue | 4 ans | 2 ans |
| 10 | Ahmed Néjib Abdelaziz Ben Ahmed Chebbi | Libéré | 18 ans | 20 ans |
| 11 | Chaima Issaï Ben Ibrahim Ben Yahia (dite « Om Chaima ») | Libérée | 18 ans | 20 ans |
| 12 | Mohamed Azhar El Akremi | Libéré | 8 ans | Non lieu |
| 13 | Chokri Ben Mohamed Ben Issa Belaïd | Libéré | 14 ans | 13 ans |
| 14 | Ayachi Ahmed Rabah El Hammami | Libéré | 13 ans | 13 ans |
| 15 | Mohamed MabroukMohamed El Hamdi (dit « Zerguisaâg ») | Libéré | 13 ans | 17 ans |
| 16 | Riyadh Khemis Omar Chaâbi | Libéré | Suppression du dossier | |
| 17 | Noureddine Ahmed Younès Boutar (dit « Sahib Idhaâ Moutefaja ») | Détenu (dans autre affaire) | 10 ans | non lieu |
| 18 | Ridha Ali Jilani Charfeddine | Détenu (dans autre affaire) | 16 ans | 2 ans |
| 19 | Sahbi Massoud Salem Atig | Détenu (dans autre affaire) | 13 ans | 10 ans |
| 20 | Essaied Mohamed Bouraoui Ferjani | Détenu (dans autre affaire) | 13 ans | 10 ans |
| 21 | Kamel Bachir Mohamed El Bedoui | Détenu (dans autre affaire) | 13 ans | 13 ans |
| 22 | Mohamed Bachir Mohamed El Bedoui | Libéré | 13 ans | 13 ans |
| 23 | Ali Mahjoub Mohamed El Hlioui | En fuite | 33 ans | Exécution immédiate |
| 24 | Hamza Mohamed Rjab Ali El Meddeb | En fuite | 33 ans | Exécution immédiate |
| 25 | Monji Salah Larbi El Dhaouadi | En fuite | 33 ans | Exécution immédiate |
| 26 | Kamel Salem Saïd El Guizani | En fuite | 33 ans | Exécution immédiate |
| 27 | Ridha Mahmoud Mohamed Idriss | En fuite | 33 ans | Exécution immédiate |
| 28 | Moustapha Kamel El Hajj Ali Nabli | En fuite | 33 ans | Exécution immédiate |
| 29 | Mohamed Kamel Hassouna Amara Jendoubi | Radié (décision) | – | Suppression du nom du dossier |
| 30 | Noureddine Hamed Belkacem Ben Ticha | Radié (décision) | – | Suppression du nom du dossier |
| 31 | Kawther Mohamed El Kamel Amara El Daassi | En fuite | 33 ans | Exécution immédiate |
| 32 | Mohamed Abdelraouf Abdelrahman Mohamed El Wssif Khalfallah | En fuite | 33 ans | Exécution immédiate |
| 33 | Abdelmajid Omar Ahmed Ezzar | En fuite | 33 ans | Exécution immédiate |
| 34 | Tasnime Rached Mohamed El Kheriji | En fuite | 33 ans | Exécution immédiate |
| 35 | Nadia El Beji Hattab Akacha | Libérée | 25 ans | Exécution immédiate |
| 36 | Karim Farid Laurent Ben Mohamed El Galleti | En fuite | 33 ans | Exécution immédiate |
| 37 | Rafik Ahmed Abdelrahman Chaâbouni | En fuite | 33 ans | Exécution immédiate |
| 38 | Najla Abdelatif Khalifa Letaief | En fuite | 33 ans | Exécution immédiate |
| 39 | Bochra El Haj Hamida | En fuite | 33 ans | Exécution immédiate |
| 40 | Bernard-Henri Lévy | En fuite | 33 ans | Exécution immédiate |
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Lors de l’examen du Projet de Loi de Finances 2026, les commissions des finances et du budget de l’Assemblée des Représentants du Peuple et du Conseil National des Régions et des Districts ont décidé de rejeter trois articles du texte proposé par le gouvernement. Ces décisions concernent des mesures fiscales et douanières jugées controversées.
Selon le rapport officiel publié par les commissions sur le site de l’ARP, les articles 20, 47 et 50 du PLF 2026 ont été rejetés. Ces articles portaient sur des dispositions fiscales et douanières importantes, mais qui n’ont pas trouvé l’assentiment des législateurs lors de l’examen plénier par les commissions.
Le premier article rejeté, l’article 20, concernait la poursuite de l’application des dispositions provisoires de la contribution sociale de solidarité. Cette contribution, introduite par l’article 53 de la loi de finances 2018 (loi n°2017-66 du 18 décembre 2017), impose un taux de 1% sur les revenus des personnes physiques et des entreprises.
L’article visait à prolonger son application, mais les commissions ont jugé que la mesure nécessitait un réexamen avant d’être validée.
Le deuxième article rejeté, l’article 47, portait sur la révision des droits de douane pour l’importation des panneaux solaires. Il prévoyait une réduction de 15% des tarifs douaniers sur ces produits, dans le but de soutenir le secteur des énergies renouvelables et de favoriser l’installation de panneaux solaires.
Toutefois, les commissions ont estimé que l’impact économique et budgétaire de cette réduction nécessitait des clarifications supplémentaires avant toute adoption.
Enfin, le troisième article rejeté, l’article 50, prévoyait l’instauration d’un impôt sur la fortune. Cette mesure concernait les biens des personnes physiques, y compris ceux détenus par leurs enfants mineurs sous tutelle, qu’ils soient immobiliers ou mobiliers.
Les taux proposés étaient fixés à 0,5 % pour les biens d’une valeur comprise entre 3 et 5 millions de dinars, et à 1% pour ceux dépassant les 5 millions de dinars. Les commissions ont rejeté cet article en raison de ses implications fiscales et sociales, jugeant nécessaire un débat plus approfondi avant une éventuelle introduction dans la loi de finances.
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L’Assemblée des Représentants du Peuple et le Conseil National des Régions et des Districts se préparent à examiner le Projet de loi de finances 2026, enrichi de sept articles supplémentaires adoptés par les commissions des finances et du budget.
L’examen du PLF 2026 par les commissions de l’ARP et du CNRD, ouvert le 11 novembre et conclu le 25 novembre, a abouti à l’adoption de sept nouvelles propositions d’articles, intégrées au texte initial du gouvernement. Ces mesures couvrent un large spectre de domaines, allant de la fiscalité à l’investissement culturel et au soutien agricole.
Le premier article prévoit l’octroi d’un avantage fiscal unique à vie pour l’importation ou l’achat sur le marché local d’une voiture neuve ou d’occasion de moins de huit ans. Cette mesure vise à soutenir les familles résidentes et à encourager la modernisation du parc automobile tunisien.
Le deuxième article concerne les pensions de retraite. Il propose un allègement progressif de la charge fiscale, en augmentant le pourcentage de déduction sur le montant brut imposable : de 25% actuellement à 30% en 2027, puis 35% en 2028 et 40% à partir de 2029. L’objectif est de préserver le pouvoir d’achat des retraités et de réduire progressivement leur pression fiscale.
Le troisième article instaure un programme de recrutement direct des chômeurs de longue durée parmi les diplômés du supérieur. Des crédits budgétaires seront mobilisés dans le budget 2026 pour financer la première vague de recrutements, avec mise en œuvre officielle par décret publié au Journal officiel.
Le quatrième article concerne le secteur agricole. Les agriculteurs affectés par la sécheresse et la pénurie d’eau bénéficieront d’une exonération de la redevance foncière et des pénalités de retard, sur présentation d’un certificat délivré par les commissariats régionaux au développement agricole. Cette mesure s’applique également aux agriculteurs souhaitant prolonger leurs contrats de location ou renouveler leurs contrats expirés.
Le cinquième article vise à appliquer sur un pied d’égalité la taxe pour la protection de l’environnement sur certains produits locaux et leurs équivalents importés, en ajoutant une série de produits à l’article 58 de la loi de finances de 2003.
Le sixième article propose la création d’un Fonds d’appui à l’investissement dans le secteur cinématographique et audiovisuel, destiné à encourager la production locale et à soutenir la filière culturelle en Tunisie.
Le septième article prévoit des mesures de règlement et de rééchelonnement des dettes du secteur agricole. Les banques publiques et privées devront régler les dettes des agriculteurs classées en catégorie 2 et au-delà, avec rééchelonnement sur dix ans, année de grâce, suppression des pénalités et abandon de 50% des intérêts contractuels.
Les dettes des catégories 4 et 5 seront remboursées sur une période d’un an renouvelable une fois. La Banque centrale définira, dans un délai de 30 jours, les conditions et modalités d’application, avec des modèles types de contrats de règlement.
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Le projet visant à permettre à chaque famille tunisienne de disposer d’une voiture touristique à des conditions facilitées, présenté comme une mesure attractive, soulève de vives inquiétudes parmi les experts économiques et le secteur automobile.
Mohamed Salah Ayarai, expert en économie et fiscalité, a alerté dans ce sens sur les risques associés à cette initiative. Intervenu sur la radio Jawhara FM, il a expliqué que si le projet semble réjouissant en surface, il pourrait engendrer des problèmes majeurs sur plusieurs plans.
Selon lui, l’arrivée massive de véhicules augmenterait les dépenses des ménages liées à l’entretien et au carburant, tout en affectant les équilibres financiers de l’État. « Une partie des droits de consommation qui alimentent aujourd’hui le budget de l’État serait réduite », a-t-il précisé, en soulignant également les conséquences sur la circulation routière en raison de l’afflux potentiel de milliers de véhicules.
Ayyari, la solution durable consiste à développer et renforcer le transport public, afin de faciliter la mobilité des citoyens tout en préservant l’économie et les infrastructures du pays.
Du côté du secteur automobile, Mehdi Mahjoub, porte-parole de la Chambre nationale des concessionnaires et fabricants de voitures, s’est montré lui aussi prudent. Il a recommandé de réguler strictement le projet, en s’inspirant du système des « voitures populaires ». Il a averti qu’ouvrir ce dispositif sans plafonnement pourrait entraîner l’entrée d’environ un million de voitures supplémentaires en Tunisie en seulement un an, accentuant les problèmes de trafic et de pollution.
L’initiative, bien qu’attrayante pour les familles tunisiennes, semble donc nécessiter une approche mesurée et planifiée, intégrant des mécanismes de contrôle et un développement parallèle du transport public pour éviter un impact négatif sur l’économie et les infrastructures du pays.
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Sur instruction du président Kaïs Saïed, le ministre des Affaires étrangères Mohamed Ali Nafti a convoqué l’ambassadrice des Pays-Bas à Tunis pour lui notifier une protestation officielle. Cette démarche intervient après des actes jugés contraires aux usages diplomatiques, dans un contexte déjà marqué par des tensions avec la délégation européenne.
Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Étranger, Mohamed Ali Nafti, a reçu l’ambassadrice du Royaume des Pays-Bas, Josephine Frantzen, au siège du ministère. Cette convocation avait pour objectif de lui transmettre une protestation ferme au nom de l’État tunisien.
Selon les informations communiquées par le ministère, les autorités reprochent à la diplomate néerlandaise d’avoir enfreint certaines règles fondamentales du travail diplomatique. Le ministre lui a demandé de respecter strictement les usages en vigueur et de s’abstenir de toute forme d’intervention dans les affaires internes du pays, une ligne rouge que Tunis affirme défendre avec constance.
La démarche n’est pas anodine : elle a été entreprise sur instruction directe du président de la République, Kaïs Saïed. Le chef de l’État aurait chargé le ministre des Affaires étrangères de signifier également une contestation aux autorités européennes, visant les initiatives d’une diplomate en poste à Tunis accusée d’avoir agi hors cadre protocolaire.
Sans la nommer publiquement, le président a fustigé des comportements qu’il considère « incompatibles » avec les normes diplomatiques et avec le respect attendu envers les institutions tunisiennes. Une sortie qui s’inscrit dans la ligne dure adoptée par Carthage face à ce qu’elle perçoit comme des ingérences extérieures.
Ce nouvel incident intervient alors que les relations entre Tunis et certaines représentations européennes connaissent une phase de crispation. Quelques jours auparavant, l’ambassadeur de l’Union européenne à Tunis, Giuseppe Perrone, avait déjà été convoqué pour des griefs similaires, liés à des initiatives jugées non conformes aux engagements diplomatiques.
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Au menu de cette rencontre, la coopération tous azimuts, la paix, la migration, la réforme du multilatéralisme, etc., entre l’l’Afrique et l’Europe. Disons-le tout de suite, le bilan reste mitigé, car sans décision majeure. Mais des promesses importantes ont pu tout de même émerger.
A cette occasion, le chef de l’Etat du Togo, Faure Gnassingbé, a appelé à une coopération stratégique et structurée entre l’Afrique et l’Europe pour répondre aux défis sécuritaires, économiques et géopolitiques, rapporte la presse togolaise. Il a insisté sur l’urgence de bâtir un partenariat capable d’affronter la montée des tensions internationales, la fragmentation politique et les menaces hybrides.
A cet égard, tous les chefs d’Etat et de gouvernement présents n’ont pas manqué de rappeler que « la paix est désormais un enjeu global, menacé par l’instabilité, les conflits et la défiance entre les puissances ». En ce concernant les conflits sur le continent, il a été largement souligné que les États africains ont « la première responsabilité » de garantir la sécurité sur leur sol. Toutefois, cette stabilité est indissociable de celle du reste du monde. D’ailleurs, que l’avenir de l’Europe et celui de l’Afrique sont « mutuellement liés », ajoute le président Gnassingbé.
Le dirigeant togolais a également plaidé pour une réforme profonde du multilatéralisme. Tout en jugeant le système actuel insuffisamment représentatif et incapable d’anticiper les crises. Il faut donc un nouvel ordre international qui soit plus équitable, reposant sur la coopération plutôt que sur les rapports de force.
Sur le plan opérationnel, il a été proposé la création d’une architecture de paix conjointe UA–UE, mieux adaptée aux menaces contemporaines. A savoir celles qui reposent sur : le terrorisme, la cybercriminalité, la désinformation ou l’insécurité maritime. Dans ce cadre, il est nécessaire d’intégrer et d’impliquer pleinement la jeunesse africaine dans cette dynamique, parce qu’aucune paix durable ne peut être imposée « sans transmission et apprentissage ».
En outre, notons que le sommet de Luanda a permis de consolider un partenariat renouvelé entre l’Union africaine et l’Union européenne. Et ce, en particulier autour de la stratégie d’investissement “Global Gateway“, dotée de 150 milliards d’euros pour l’Afrique. Les priorités communes incluent la transformation locale des ressources naturelles, le renforcement de la coopération sécuritaire, la gestion concertée des migrations et l’accélération de la transition durable face au changement climatique.
Ce 7ᵉ sommet marque ainsi une étape majeure dans la définition d’une vision géostratégique commune, où Africains et Européens entendent construire un avenir plus stable, plus équitable et davantage fondé sur des intérêts partagés.
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La chambre criminelle spécialisée en matière de terrorisme à la Cour d’appel de Tunis a rendu, à l’aube de ce vendredi 28 novembre 2025, son jugement définitif dans l’affaire dite du « complot contre la sûreté de l’Etat I ». Les verdicts couvrent un large éventail de peines allant de 5 à 45 ans de prison, selon la situation des accusés.
La Cour d’appel de Tunis a tranché, après plusieurs mois de procédures, dans l’un des dossiers les plus suivis de la scène politique et judiciaire. Selon une source judiciaire citée par l’agence TAP, les juges ont prononcé des condamnations sévères à l’encontre des prévenus considérés en état d’arrestation au moment du verdict, avec des peines allant de 10 ans à 45 ans de prison. Un accusé a toutefois bénéficié d’un non-lieu, la cour ayant décidé de ne pas retenir les charges contre lui.
Pour les prévenus laissés en liberté durant l’instruction et le procès, les condamnations prononcées s’étalent entre 5 ans et 35 ans de prison, tandis que deux d’entre eux ont été acquittés par un jugement de non-lieu.
Quant aux accusés en fuite, la Cour d’appel a confirmé les peines initialement prononcées — 33 ans de prison avec exécution immédiate — tout en relevant les sanctions pour certains d’entre eux, portant la peine maximale à 43 ans avec exécution immédiate.
Outre les condamnations privatives de liberté, la Cour a ordonné dans plusieurs cas l’application de sanctions financières supplémentaires. Ces amendes, de montants variables selon les dossiers individuels, sont assorties de mesures de confiscation des avoirs des accusés concernés.
Les fonds saisis concernent des sommes déposées sur des comptes ouverts dans différentes institutions financières tunisiennes, conformément aux dispositions légales encadrant les affaires liées au terrorisme et aux atteintes à la sûreté de l’État.
Rappelons que dans ce dossier, 37 personnes ont été condamnées en première instance, en avril dernier, à des peines allant de 4 à 66 ans de prison, pour des accusations graves telles que complot contre la sûreté intérieure et extérieure de l’État, formation et adhésion à une entente terroriste, ou encore actes de nature terroriste.
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Une nouvelle dégradation pluvieuse touche le nord du pays ce vendredi, accompagnée d’un net refroidissement et de vents violents. L’Institut national de la météorologie signale des pluies parfois intenses et orageuses, notamment sur le littoral nord et l’extrême nord-ouest.
La journée de vendredi s’annonce dominée par un temps froid et humide sur une large partie du territoire. Selon les données météorologiques du jour, des nuages parfois denses ont commencé à couvrir le nord et localement le centre, générant des pluies éparses. Sur les régions côtières du nord, ces précipitations ont pris un caractère temporairement orageux, avec par moments une intensité notable.
Dans les autres zones du pays, le ciel restera variable, alternant entre éclaircies et passages nuageux, avant que le sud-est ne soit progressivement concerné en soirée par de nouvelles pluies éparses, en particulier sur l’île de Djerba.
Le bulletin de suivi publié par l’Institut national de la météorologie confirme un épisode pluvieux marqué sur le nord, susceptible de toucher par endroits le centre-est. Les régions de l’extrême nord-ouest seront les plus exposées : les cumuls peuvent atteindre 20 à 40 mm, voire jusqu’à 60 mm localement.
L’INM signale également des orages ponctuels accompagnés de chutes de grêle, un phénomène susceptible d’accentuer les risques de ruissellements ou de perturbations temporaires sur les routes.
Le vent de secteur nord-ouest soufflera fortement près des côtes et sur les hauteurs, où les rafales pourront dépasser 70 km/h, notamment sous orages. Ailleurs, il restera modéré à relativement soutenu, sans atteindre les mêmes pics d’intensité.
Côté températures, la masse d’air froid installée sur le pays fait chuter les maximales entre 6 et 12 °C dans les régions ouest du nord et du centre, tandis que le reste du territoire enregistrera des valeurs comprises entre 13 et 18 °C, confirmant une journée largement hivernale.
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Au Forum méditerranéen de l’Intelligence Artificielle, organisé les 20 et 21 novembre 2025, Tunisie Telecom a exposé une stratégie qui conjugue souveraineté numérique, transition énergétique et connectivité de nouvelle génération.
L’opérateur national entend faire de l’IA un pilier de développement et d’innovation en Méditerranée. Voici comment il prépare cette nouvelle étape.
Tunisie Telecom a profité de ce rendez-vous régional majeur pour dévoiler une feuille de route qui place l’intelligence artificielle au cœur de ses priorités technologiques. L’opérateur affirme vouloir transformer l’IA en moteur de compétitivité pour l’économie tunisienne tout en garantissant la maîtrise des données stratégiques.
Durant le forum, ses représentants ont insisté sur la nécessité d’infrastructures robustes, d’une énergie propre et d’une connectivité internationale de haut niveau afin de bâtir un écosystème capable d’accompagner les usages massifs de l’IA dans les années à venir.
L’entreprise a mis en avant son réseau national de Data Centers labellisés N-Cloud et éligibles G-Cloud, distribué sur plusieurs régions du pays pour assurer résilience et continuité de service.
Le Data Center Carthage, vitrine technologique du groupe, est certifié ISO 27001, ISO 27701 et ISO 9001, ce qui garantit une gouvernance stricte des données, une protection renforcée de la vie privée et des standards élevés de qualité opérationnelle.
Grâce à ces plateformes souveraines, la Tunisie dispose de capacités d’hébergement capables de supporter des applications d’IA exigeantes, tout en sécurisant les flux critiques et en assurant une continuité de fonctionnement alignée sur les meilleures pratiques internationales.
L’opérateur a également rappelé son virage énergétique engagé depuis plusieurs années, notamment par le déploiement d’une capacité solaire de 3,5 MWc sur plus de 150 sites techniques. Ces installations permettent de réduire la dépendance au réseau électrique national et d’anticiper l’impact de la croissance des usages numériques et de l’IA.
Cette politique s’inscrit dans un programme stratégique 2026–2029 qui prévoit l’extension continue des énergies renouvelables, afin de faire de Tunisie Telecom l’un des premiers opérateurs régionaux dotés d’infrastructures télécom entièrement compatibles avec les exigences d’une IA durable.
Parmi les avancées présentées, l’atterrissement du câble sous-marin Medusa à Bizerte le 1ᵉʳ novembre 2025 constitue un jalon déterminant. Avec une capacité de 22 Tbps, cette dorsale internationale relie la Tunisie directement à l’Europe via une technologie de dernière génération, renforçant considérablement la position du pays comme hub numérique méditerranéen.
Cette connectivité souveraine permet désormais de gérer, stocker et distribuer des volumes massifs de données et de calcul IA, offrant aux acteurs économiques tunisiens et régionaux une infrastructure stable, sécurisée et compétitive à l’échelle du bassin méditerranéen.
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Le ministre de la Santé, Dr. Mustapha Ferjani, a accueilli le bureau exécutif de l’Association tunisienne de médecine d’urgence afin de discuter du renforcement et du développement des services d’urgence, tant au niveau hospitalier qu’en phase préhospitalière.
Au cours de cette rencontre, plusieurs mesures ont été mises en avant pour améliorer l’efficacité et la réactivité du système. Il s’agit notamment de moderniser les unités mobiles de réanimation et de renforcer la coordination sur le terrain, d’accroître les ressources humaines spécialisées et d’équiper les services d’urgence avec des technologies modernes. L’objectif est également de garantir des conditions de travail optimales pour le personnel médical tout en assurant la sécurité des patients.
Par ailleurs, la numérisation du parcours d’urgence et la mise à jour des systèmes de travail permettront d’accélérer la prise en charge des cas critiques. L’amélioration des infrastructures et la réorganisation du parcours des patients visent à réduire la pression sur les services et à offrir des soins de meilleure qualité. Le ministère souhaite également encourager la recherche scientifique et l’utilisation de l’intelligence artificielle pour anticiper les situations d’urgence, faciliter le diagnostic et garantir une réponse rapide.
Le développement de la médecine d’urgence est présenté comme une priorité nationale, essentielle pour sauver des vies et assurer un service de santé plus rapide, efficace et équitable pour tous.
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