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Agriculture : À La Manouba, l’intelligence artificielle pour préserver l’eau

26. September 2025 um 13:08

Une ferme de la région de Hanna, dans la délégation de El-Jedida (gouvernorat de Manouba), a accueilli le lancement officiel du projet pilote « Préservation de l’eau » basé sur l’intelligence artificielle, les systèmes d’information géographique et la télédétection. Ce programme s’inscrit dans le cadre de l’initiative internationale PRIMA, dédiée aux pays euro-méditerranéens, avec un financement annuel de 45 000 euros, sur un budget global de 2,6 millions d’euros alloué aux différents pays partenaires.

Le projet, initié et dirigé par la chercheuse universitaire Salwa Saidi, vise à comparer l’application de méthodes innovantes de suivi et d’analyse des ressources hydriques dans deux zones pilotes : Manouba au nord et Gabès au sud. L’objectif est d’évaluer l’impact des changements climatiques entre ces deux régions contrastées et de proposer des solutions adaptées aux réalités locales.

Concrètement, l’expérimentation repose sur l’installation d’équipements de pointe dans des puits artésiens afin de mesurer en temps réel plusieurs paramètres de l’eau, notamment la salinité. Ces données, traitées à l’aide de l’intelligence artificielle et des systèmes d’information géographique, seront mises à la disposition des agriculteurs pour améliorer la gestion de l’irrigation et réduire les effets négatifs sur les sols et la production agricole.

Un projet au service des agriculteurs

L’expérience, soutenue par le ministère de l’Agriculture, l’administration générale des eaux et l’Université de Tunis El Manar, devrait être élargie à un plus grand nombre d’exploitants agricoles. Elle concerne en particulier des zones où les rendements de l’eau d’irrigation sont en baisse, où la salinité progresse et où les sols argileux (souvent engorgés) compliquent la production.

Pour Jamel Jaouadi, expert en pédologie et membre de l’équipe technique à la délégation régionale de développement agricole de Manouba, ce projet s’inscrit dans une stratégie de lutte contre la salinisation, la baisse des précipitations et le risque accru d’inondations. Il souligne également la dimension collaborative et scientifique de l’initiative, qui mobilise chercheurs, institutions publiques et partenaires socio-économiques pour renforcer la résilience de l’agriculture et contribuer à la sécurité alimentaire.

Lire aussi : La Tunisie prépare son « Sommet méditerranéen de l’intelligence artificielle »

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La Tunisie prépare son « Sommet méditerranéen de l’intelligence artificielle »

26. September 2025 um 12:32

Le ministre des Technologies de la communication, Sofiene Hemissi, a rencontré hier la diplomate française Nadia Hai, ambassadrice pour la Méditerranée, afin d’avancer dans les préparatifs de la deuxième édition du Sommet méditerranéen de l’intelligence artificielle, qui se tiendra en Tunisie les 20 et 21 novembre 2025.

La réunion, organisée au siège du ministère, a porté sur la coordination logistique et diplomatique autour de l’événement. Ce sommet doit réunir plusieurs pays riverains de la Méditerranée, des experts internationaux ainsi que des acteurs publics et privés du secteur numérique.

Un rendez-vous stratégique pour la région

L’objectif affiché est de faire de cette rencontre un espace d’échanges sur les opportunités et les risques liés à l’IA, en particulier dans des domaines tels que l’éducation, la santé, l’économie numérique et la sécurité. La coopération régionale et les partenariats tuniso-français figurent parmi les priorités discutées.

Après une première édition à Marseille, cette seconde édition réunira tous les acteurs clés de l’Intelligence Artificielle de la région.

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GPT-5 : le nouveau moteur de l’IA mondiale est lancé

08. August 2025 um 09:42

Le 7 août 2025, OpenAI a officiellement lancé GPT-5, la dernière version de son célèbre modèle d’intelligence artificielle conversationnelle. Ce lancement marque une nouvelle étape dans la course mondiale à l’IA, avec des avancées techniques importantes mais aussi des enjeux stratégiques et éthiques majeurs.

Un bond technologique à plusieurs dimensions

GPT-5 n’est pas seulement une mise à jour incrémentale. OpenAI a repensé sa structure pour offrir un modèle plus efficace, plus intelligent et surtout plus accessible. Contrairement à ses prédécesseurs, GPT-5 est désormais disponible gratuitement pour tous les utilisateurs, intégrant un système automatique qui sélectionne la meilleure version selon la tâche.

Cette nouvelle version améliore sensiblement la qualité du raisonnement, la compréhension du contexte et la précision des réponses, en particulier dans des domaines complexes comme la santé, le codage informatique et la rédaction. L’accès en mode “step-by-step reasoning” est aussi une nouveauté réservée aux utilisateurs abonnés, offrant une réflexion approfondie et transparente des réponses.

Une interface repensée pour l’utilisateur

L’expérience utilisateur a été complètement repensée avec GPT-5. Fini la sélection manuelle des modèles : un système intelligent choisit automatiquement la version la plus adaptée. OpenAI a aussi introduit plusieurs “personnalités” — du cynique au nerd en passant par l’écouteur — pour personnaliser les interactions.

En parallèle, l’outil s’intègre désormais mieux avec les services de productivité comme Gmail ou Google Calendar, rendant l’IA plus utile dans la gestion quotidienne et professionnelle.

Une compétition féroce et des enjeux géopolitiques

Le lancement de GPT-5 ravive la concurrence entre les géants de la tech. Microsoft, partenaire historique d’OpenAI, déploie GPT-5 dans ses services, tandis que le rival Elon Musk alerte sur la domination grandissante d’OpenAI. Dans une déclaration récente, Musk a affirmé qu’“OpenAI va dévorer Microsoft”, soulignant la montée des tensions dans l’écosystème de l’IA.

Cette rivalité s’inscrit dans un contexte plus large de course aux armements technologiques, où l’intelligence artificielle devient un levier stratégique majeur pour les puissances mondiales.

La question de la sécurité et de l’éthique

OpenAI assure que GPT-5 intègre des mécanismes avancés pour limiter les biais, réduire les “hallucinations” (réponses erronées) et éviter les usages malveillants. Ces mesures “de sécurité” sont présentées comme un pas essentiel pour rendre l’IA responsable.

Cependant, certains experts restent prudents. La puissance accrue du modèle pose des questions sur le contrôle et la régulation de ces technologies, notamment en termes d’impact sur l’emploi, la désinformation et la vie privée.

Lire aussi: L’UE et la Tunisie face aux dérives de l’intelligence artificielle

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Tunisie : Le Conseil national des régions et des districts nous fait le « Kou » de l’IA

La Tunisie vient de franchir un cap historique : l’intelligence artificielle – oui, la vraie, avec des algorithmes et tout le tralala – a officiellement été mise à contribution pour élaborer le prochain plan de développement. C’est Mohamed El Kou, président de la Commission des plans de développement et des grands projets au Conseil national des régions et des districts qui l’a affirmé aujourd’hui sur les ondes d’Express fm.

Car enfin, qui aurait cru que l’IA, après avoir conquis la médecine, la finance et même les échecs, allait se retrouver convoquée dans une réunion PowerPoint au ministère de l’Économie, avec des feuilles Excel d’il y a 2003 et des fax qui crient à chaque envoi ? Et pourtant, miracle technologique tunisien oblige, les algorithmes ont classé les priorités nationales. D’ailleurs, on imagine aisément l’IA répondre : « Après analyse des données disponibles, la première priorité est… d’avoir des données disponibles ».

Mohamed El Kou a tenu à rassurer les sceptiques : « L’IA ne remplace pas l’intelligence humaine ». Et c’est vrai. On sent bien que l’humain, dans cette histoire, a gardé la main pour… formuler un plan plein de bonnes intentions recyclées : économie de la connaissance, justice sociale, énergies renouvelables, réduction des disparités régionales. Le tout dans un packaging technocratique prêt-à-voter.

Et puis, bien sûr, il y a eu 50 sessions de formation. Cinquante ! Sans doute sur comment prononcer « blockchain » sans grimacer, ou encore comment insérer des gifs dans un diaporama de stratégie régionale. Pendant ce temps, l’intelligence artificielle, elle, pleurait doucement dans un coin, obligée d’analyser des statistiques de 2014 avec des intitulés comme « Objectifs non atteints – à reprendre en 2028 ».

Mais rendons à César ce qui est à El Kou : il a raison sur un point. Ceux qui refusent la transition numérique seront marginalisés. Et on ne parle pas ici des zones rurales oubliées depuis 1967, non, mais bien de ceux qui n’auront pas encore appris à différencier une application de messagerie d’une plateforme de gouvernance.

En somme, l’avenir est radieux. Le plan de développement 2026-2030 est prêt. L’intelligence artificielle l’a validé. Et si rien ne marche, on pourra toujours accuser l’algorithme. Après tout, c’est bien connu : « Ce n’est pas le plan qui est mauvais, c’est l’IA qui a mal compris nos priorités ».

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