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Une charte nationale sur la déontologie journalistique face à l’IA en préparation

Von: walid
26. November 2025 um 13:35
Une charte nationale sur la déontologie journalistique face à l’IA en préparation

Des experts, des journalistes et des membres de la société civile se sont réunis, mercredi, autour d’un atelier pour l’élaboration d’une charte nationale sur la déontologie journalistique face à l’intélligjence artificielle. Cette rencontre sur l’IA et la déontologie journalistique organisée par le conseil de presse avec l’appui du programme d’appui aux médias tunisiens (PAMT 2) […]

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Le CRLDHT dénonce «la répression contre les journalistes» en Tunisie

22. November 2025 um 06:52

Le Centre pour le respect des libertés et les droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) a fermement condamné «les restrictions et les atteintes systématiques à la liberté de la presse perpétrées par le régime autoritaire de Kaïs Saïed, ainsi que les poursuites judiciaires illégitimes et illégales engagées contre les journalistes.»

Dans un communiqué intitulé «Une profession en danger : la répression contre les journalistes», publié le 21 novembre 2025, au lendemain du mouvement national de protestation lancé sur l’esplanade gouvernementale de la Kasbah, par le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), pour dénoncer «l’intensification des atteintes à la liberté de la presse» dans le pays, l’Ong tunisienne basée en France a rappelé les slogans scandés par les journalistes, «venus en nombre malgré les pressions, en brandissant la carte professionnelle 2024, devenue symbole de leur exclusion administrative, et en levant le bandeau rouge, signe de résistance collective.»

Ces slogans étaient «Liberté pour la presse tunisienne», «Non au décret 54» sur la base duquel beaucoup de journalistes et d’activistes ont été condamnés à des peines de prison pour des délits d’opinion, ou encore «Le journalisme n’est pas un crime».

Tout en exprimant sa pleine solidarité avec les journalistes tunisiens et leur syndicat, le CRLDHT a appelé, dans le même communiqué, à «la libération immédiate de tous les journalistes emprisonnés pour l’exercice de leur profession — à commencer par Sonia Dahmani, symbole national et international de résistance — ainsi qu’à la levée de toutes les restrictions administratives» au travail des journalistes.

Des dizaines de journalistes ont été ou sont poursuivis pour l’exercice de leur profession, rappelle l’ONG. Qui ajoute : «Les bases légales invoquées varient : des crimes terroristes jusqu’au funeste article 24 du décret-loi 54/2022, en passant par des incriminations du code pénal telles que l’outrage au président de la République. Mais le décret-loi 54 reste l’outil de répression le plus utilisé — alors même qu’il n’est pas applicable aux journalistes, qui sont pénalement régis par le décret-loi 115/2011, un texte plus spécifique mais totalement ignoré par le ministère public et, plus grave encore, par les tribunaux.»

I. B.

 

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Restrictions : la LTDH alerte sur une presse sous pression

21. November 2025 um 12:28

Les pressions exercées sur les journalistes représentent, affirme la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’Homme (LTDH), des « signaux alarmants » d’une campagne méthodique visant à « assujettir les médias et à museler les voix libres ».

L’organisation a publié cette déclaration suite à un mouvement de protestation initiée par le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), à la Place du gouvernement, à La Kasbah, et dans différentes régions. Tout en se disant préoccupée par « les poursuites judiciaires qui ciblent les journalistes sur la base du décret-loi n°54 ».

La LTDH saisit l’occasion de rappeler que le décret-loi 115 demeure l’unique cadre juridique régissant la liberté de la presse et de publication. Et ce, conformément aux standards internationaux et aux principes fondamentaux d’un Etat de droit.

La Ligue a, aussi, dénoncé la suspension des sites électroniques Nawaat et Inkyfada, ainsi que les « pressions » exercées sur le site al qatiba et The Legal Agenda. « Ces mesures portent atteinte au droit à l’information et à la liberté du travail associatif », indique l’organisation. De même qu’elles constituent « une dérive grave vers la restriction de l’espace civique ».

 

Quid de l’octroi de la carte de journaliste

Par ailleurs, la LTDH appelle les autorités à accélérer la mise en place de la commission indépendante chargée de l’octroi de la carte de journaliste professionnel et à fournir, sans délai, les cartes de l’année 2025.

Elle a, également, demandé le renouvellement immédiat des autorisations de travail des correspondants des médias étrangers et la fin de toute forme d’interdiction et de restriction administrative.

D’autre part, la LTDH a souligné la nécessité d’appliquer, dans les plus brefs délais, l’amendement et la réforme du statut des médias publics, de débloquer le financement nécessaire et de permettre aux journalistes indépendants de bénéficier pleinement du régime de l’auto-entrepreneur, tel que prévu par la loi de finances pour l’année 2025.

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Tunisie : Les journalistes manifestent à la Kasbah

Von: walid
20. November 2025 um 14:28
Tunisie : Les journalistes manifestent à la Kasbah

Les journalistes tunisiens ont organisé jeudi un mouvement de protestation national à la place de la Kasbah et dans les différentes régions de la République (devant les sièges des gouvernorats) afin de souligner l’unité du corps journalistique et défendre la dignité et les droits des journalistes. Lors de ce mouvement organisé à l’appel du Syndicat […]

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Journée de colère des journalistes tunisiens

20. November 2025 um 12:38

Des dizaines de journalistes se sont rassemblés, ce jeudi 20 novembre 2025, devant la place du gouvernement à la Kasbah, au centre-ville de Tunis, pour protester contre la détérioration continue de leurs conditions de travail et de la limitation de la liberté d’expression en Tunisie. Rassemblés à l’appel du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), ils veulent marquer l’unité de leurs rangs et leur attachement à leurs liberté, indépendance et dignité. Vidéo.

Les manifestants dénoncent des dépassements et des abus qu’ils imputent au pouvoir exécutif et qui ont touché des journalistes et des institutions médiatiques privées et publiques. Ils estiment que cette situation reflète une orientation délibérée des autorités vers la limitation de la liberté d’expression, de l’indépendance des médias et des droits acquis des journalistes, en nette contradiction avec la constitution tunisienne et les engagements internationaux de l’Etat tunisien dans le domaine de la protection de la liberté de la presse et du droit du citoyen à l’information, souligne encore le syndicat.

Les journalistes, qui ont été nombreux à prendre part à cette journée de colère, à Tunis et dans les régions, exigent la levée de toutes les formes d’interdiction, de limitation et d’obstacles administratifs au libre exercice des journalistes et des institutions médiatiques. Ils exigent aussi la libération des journalistes arrêtés et poursuivis pour des faits entrant dans leur travail d’information et d’expression, comme Mourad Zeghidi, Chadha Haj Mbarek et d’autres. Ainsi que l’arrêt du recours à d’autres textes de lois que le décret n° 115 de 2011 relatif à la liberté d’expression pour juger des délits de presse. Ils dénoncent fortement le recours désormais systématique de la justice au décret-loi 54 de 2022 pour infliger aux journalistes des peines de prison pour des écrits de presse.  

Le président du SNJT, Zied Dabbar, qui a pris la parole lors de ce rassemblement, a passé en revue les difficultés quotidiennes auxquelles font face les journalistes, que les autorités cherchent à affamer et à soumettre aux diktats du régime, de manière à imposer une presse de propagande politique, et non d’information libre, indépendante et responsable. «Ce pouvoir déteste les journalistes et il les combat clairement pour les empêcher de faire leur travail honnêtement et dans le respect de la déontologie de leur métier », a-t-il martelé.  

I. B.

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Le SNJT appelle à une mobilisation nationale le 20 novembre

18. November 2025 um 16:36

Le Syndicat National des Journalistes Tunisiens a annoncé une mobilisation nationale pour le jeudi 20 novembre. Il appelle donc les journalistes à manifester devant le siège du gouvernement à la Kasbah et les sièges des gouvernorats dans les régions. Cette action vise à défendre la liberté et la dignité des journalistes. Le SNJT demande notamment le port du brassard rouge comme signe d’engagement.

Le SNJT a présenté une liste détaillée de revendications. Elle inclut l’accélération de l’émission des cartes de presse pour 2025, le renouvellement immédiat des licences pour la presse internationale et la régularisation des situations précaires dans les médias publics et privés.

En outre, la déclaration exige l’arrêt des poursuites judiciaires contre les journalistes pour leur travail et la levée immédiate des suspensions de plusieurs sites d’information. Le syndicat dénonce encore l’instrumentalisation judiciaire et administrative contre la liberté de la presse.

Thomas Jefferson disait  : “Si l’on me donnait à choisir entre un gouvernement sans journaux ou des journaux sans gouvernement, je n’hésiterais pas un moment à choisir cette dernière formule.

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Tunisie : Le SNJT appelle à une mobilisation nationale massive le 20 novembre

18. November 2025 um 15:51

Le Syndicat national des journalistes tunisiens lance un appel à une participation large et visible à la journée de mobilisation prévue le 20 novembre dans l’ensemble du pays. Le mouvement, organisé à la Kasbah et dans les régions, vise à défendre la liberté de la presse, la dignité de la profession et l’application d’engagements institutionnels restés en suspens.

Le SNJT appelle journalistes, médias, organisations et société civile à se rassembler ce jeudi 20 novembre pour une journée d’action nationale.

A Tunis, le principal rassemblement se tiendra à la place du Gouvernement, à la Kasbah, tandis que des rassemblements simultanés se dérouleront devant les sièges des gouvernorats dans toutes les régions à partir de 10h30.

Le syndicat insiste sur la nécessité pour les professionnels des médias d’afficher leur unité. Il recommande de porter un brassard rouge pendant toute la journée, aussi bien lors des rassemblements que dans les rédactions et bureaux de travail.

Les revendications se multiplient

Au cœur de l’appel, le SNJT dénonce une série de blocages institutionnels jugés préjudiciables à l’exercice du métier. Parmi les priorités exprimées : accélérer la mise en place de la Commission indépendante chargée d’octroyer la carte nationale du journaliste professionnel, renouveler immédiatement les autorisations pour les médias étrangers, encore soumises à des restrictions, et lever toutes les entraves administratives ou réglementaires imposées aux correspondants internationaux.

Le syndicat exige également l’application des amendements adoptés concernant les statuts de la Radio nationale, de la Télévision tunisienne et de l’Agence TAP, en plus du décaissement des fonds dédiés à la prime de presse et à la prime de production audiovisuelle.

Le SNJT alerte aussi sur les obstacles rencontrés par les journalistes indépendants dans l’accès au statut d’auto-entrepreneur, considéré comme essentiel pour leur formalisation professionnelle.

Le syndicat réaffirme ses positions sur les dossiers les plus sensibles comme la libération des journalistes détenus, la fin des poursuites hors du cadre du décret-loi 115, garant du traitement juridique des affaires liées à la presse, ainsi que la levée immédiate des suspensions visant les plateformes Nawaat et Inkyfada.

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SNJT : pourquoi les journalistes protesteront à la Kasbah le 20 novembre 2025

15. November 2025 um 20:47
nouvelle Constitution

La SNJT a justifié son appel à un mouvement de protestation prévu le 20 novembre à la Kasbah en affirmant avoir épuisé toutes les voies de dialogue avec les autorités, qui ont opposé silence et indifférence aux multiples correspondances et dossiers soumis. Le syndicat dénonce une dégradation sans précédent de la situation de la presse […]

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Tunisie : le SNJT dénonce une “politique de silence” et annonce une mobilisation nationale

Von: walid
15. November 2025 um 14:36
nouvelle Constitution

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a accusé, samedi, le pouvoir exécutif de mener « une politique de silence, de déni et de désengagement », après avoir « ignoré » toutes les démarches de dialogue et de concertation engagées par la structure professionnelle concernant la situation du secteur médiatique. Dans un communiqué, le syndicat […]

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Tunisie | Mobilisation massive en faveur de la liberté de la presse  

15. November 2025 um 13:35

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a appelé les journalistes, ainsi que les représentants des médias, des organisations de défense des droits de l’homme et des composantes de la société civile à participer massivement à la mobilisation nationale pour la défense de la liberté de la presse.

Le rassemblement est fixé au jeudi 20 novembre 2025 à partir de 10h30 devant la place du gouvernement à la Kasbah, au centre-ville de Tunis, pour marquer l’unité des rangs des journalistes et leur attachement à leurs liberté, indépendance et dignité.

La situation du secteur de la presse connaît actuellement en Tunisie un grave recul jamais atteint jusque-là, en raison des dépassements et des abus imputés au pouvoir exécutif et qui ont touché des journalistes et des institutions médiatiques privées et publiques, a ajouté le SNJT dans son appel.  

Cette situation reflète une orientation délibérée des autorités vers la limitation de la liberté d’expression, de l’indépendance des médias et des droits acquis des journalistes, en nette contradiction avec la constitution tunisienne et les engagements internationaux de l’Etat tunisien dans le domaine de la protection de la liberté de la presse et du droit du citoyen à l’information, souligne encore le syndicat.

Tout en appelant à la levée de toutes les formes d’interdiction, de limitation et d’obstacles administratifs au libre exercice des journalistes et des institutions médiatiques, le SNJT a exigé la libération des journalistes arrêtés et poursuivis pour des faits entrant dans leur travail d’information et d’expression. Ainsi que l’arrêt du recours à d’autres textes de lois que le décret 155 de 2011 relatif à la liberté d’expression devant être appliqué pour les délits de presse.

Par ailleurs, le SNJT a appelé les autorités à revenir sur la décision de suspension des deux sites électroniques d’information Nawaat et Inkyfada, à mettre fin à l’instrumentalisation de la justice, de l’administration et de la sécurité pour étouffer la liberté du travail journalistique et associatif, et à cesser le harcèlement des sites Al Katiba et Legal Agenda.

I. B.

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Chadha Hadj Mbarek | L’audience en appel fixée

Von: Yusra NY
11. November 2025 um 23:51

L’audience en appel de la journaliste Chadha Hadj Mbarek a été fixée pour le 2 décembre 2025, annonce son frère ce mardi 11 novembre.

La jeune journalise qui est en détention, est poursuivie dans l’affaire Instalingo pour des chefs d’accusation lourds, qu’elle et sa défense réfutent catégoriquement.

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) et les avocats ont d’ailleurs toujours insisté sur le caractère purement journalistique de son travail et dénoncé une instrumentalisation de la justice contre la liberté de la presse, d’autant qu’elle a été condamnée en première instance à une peine de cinq ans de prison.

Y. N.

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Le site « Nawaat » suspendu un mois

31. Oktober 2025 um 14:56

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a réagi avec une profonde inquiétude à la suspension d’un mois du site « Nawaat », y voyant « un nouvel épisode dans la politique d’étouffement de la société civile et des médias indépendants ».

Dans un communiqué publié ce vendredi, le SNJT estime que « la décision de geler l’activité de l’association s’inscrit dans une stratégie délibérée de restriction de la liberté d’organisation ».

Il rappelle que « Nawaat » a subi plus d’un an de vérification financière approfondie et a fourni toutes les pièces justificatives demandées par les autorités, conformément à la loi 88 de 2011 régissant les associations.

La SNJT considère que « la suspension de « Nawaat » représente une tentative de faire taire l’un des principaux médias d’investigation indépendants en Tunisie, et un attentat direct contre le droit des journalistes à exercer librement ».

Le SNJT conclut en exprimant sa pleine solidarité avec les journalistes de « Nawaat », et annonce qu’il engagera toutes les actions légales et de terrain nécessaires pour défendre leur droit à travailler librement et protéger la pluralité médiatique.

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Tunisie : Hausse des agressions contre les journalistes en septembre, selon le SNJT

20. Oktober 2025 um 15:06

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a alerté, lundi, sur une recrudescence des violences visant les professionnels des médias, avec une nette augmentation des agressions recensées au cours du mois de septembre.

Selon le rapport mensuel de l’unité de monitoring du SNJT, 13 agressions ont été enregistrées sur 15 signalements reçus, contre 9 cas recensés en août. Ces violences ont touché 16 victimes – 7 femmes et 9 hommes – dont 12 journalistes et 4 photographes, issus de 12 médias différents : 5 chaînes de radio, 4 chaînes de télévision, 2 sites d’information et un journal écrit.

Le syndicat note que les forces de sécurité figurent en tête des auteurs d’agressions à trois reprises, suivies de citoyens et responsables locaux (2 cas chacun). D’autres incidents isolés ont été attribués à des parties judiciaires, propriétaires de médias, responsables gouvernementaux, journalistes, organisateurs d’événements et inconnus.

Les agressions ont pris des formes variées : quatre cas d’occultation d’informations, quatre entraves à l’exercice du travail journalistique, deux cas de harcèlement, ainsi que des incitations à la haine, menaces et violences verbales.

Le rapport du SNJT précise que la majorité des agressions ont eu lieu dans le gouvernorat de Tunis (10 cas), contre deux à Nabeul et un seul à Sousse. Dans 11 cas, les attaques se sont produites sur le terrain, et dans deux autres, dans l’espace virtuel.

Face à cette situation jugée préoccupante, le syndicat a appelé les autorités à activer l’Instance d’accès à l’information dans les plus brefs délais et à annuler les circulaires n°19 et n°4, ainsi que toutes les procédures restrictives imposées à la presse, notamment le formulaire de demande de travail journalistique exigé par certains ministères.

Le SNJT a enfin exhorté le gouvernement à garantir la sécurité des journalistes et à sanctionner les auteurs de violences, rappelant que la liberté de la presse demeure un pilier essentiel de la démocratie tunisienne.

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Tunisie : Le SNJT dénonce les agressions sionistes contre Yassine Gaidi

05. Oktober 2025 um 10:05

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a fait part, ce dimanche, de sa profonde colère et indignation après l’agression violente subie par le journaliste tunisien Yassine Gaidi, membre du bureau exécutif du syndicat, détenu dans les prisons de l’occupation israélienne.

Selon le communiqué du SNJT, Yassine Gaidi a été victime d’un “acte barbare et sauvage”, entraînant de graves blessures physiques à la suite de tortures et de traitements inhumains infligés par les forces d’occupation.

Le syndicat souligne que ce qui est arrivé à son membre n’est pas un incident isolé, mais s’inscrit dans une pratique quotidienne visant les Palestiniens emprisonnés et les journalistes qui couvrent la réalité de l’occupation.

« Ce qui est arrivé à notre collègue Yassine Gaidi est le pain quotidien des Palestiniens détenus dans les prisons de l’occupation, où les pires formes de répression et de torture sont exercées contre les journalistes et les civils désarmés », indique le communiqué.

Le SNJT condamne avec la plus grande fermeté ces violations répétées des droits humains et du droit international, et exige la libération immédiate et inconditionnelle de tous les journalistes détenus dans les prisons de l’occupation, ainsi que de tous les membres de la flottille “Al-Soumoud” arrêtés alors qu’ils accomplissaient leur devoir humanitaire et médiatique.

Le syndicat appelle par ailleurs toutes les forces vives en Tunisie et dans le monde à intensifier les efforts et à exercer des pressions politiques et diplomatiques sur les autorités d’occupation et leurs alliés, afin d’obtenir la libération de Yassine Gaidi et de l’ensemble des détenus.

Enfin, le SNJT réaffirme que ces pratiques n’intimideront pas les journalistes tunisiens ni leurs confrères à travers le monde, décidés à poursuivre leur mission de vérité :

« Ces crimes ne feront pas taire les voix libres. Les journalistes continueront à défendre la cause palestinienne et à dénoncer les violations commises par l’occupation, jusqu’à ce que le peuple palestinien obtienne sa liberté et ses droits légitimes. »

Lire aussi : Le Tunisien Mouheb Snoussi violemment agressé par la police israélienne

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Tunisie : 500 jours de détention pour Mourad Zeghidi et Borhène Bsaïes, le SNJT appelle à leur libération immédiate

23. September 2025 um 18:39

Ce mardi marque un cap douloureux pour le journalisme tunisien : 500 jours se sont écoulés depuis l’arrestation du journaliste Mourad Zeghidi et de l’animateur Borhène Bsaïes, arrêtés le 11 mai 2024. Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) dénonce ce qu’il qualifie d’« arrestations arbitraires » et réclame leur libération immédiate et inconditionnelle, ainsi que celle de tous les journalistes détenus pour leurs opinions.

Selon le SNJT, Zeghidi et Bsaïes ont été condamnés à huit mois de prison en janvier 2025, dans le cadre d’un dossier relatif au décret 54 sur les crimes liés aux systèmes d’information et de communication, en raison de déclarations critiques sur les politiques publiques. Mais leur calvaire ne s’arrête pas là : ils font face à une seconde procédure judiciaire entachée de multiples irrégularités, notamment le non-respect des droits de la défense et l’émission d’un mandat d’arrêt sans audition préalable ni accès au dossier par leurs avocats.

Le SNJT considère que cette situation ne relève pas d’un cas isolé. D’autres journalistes, comme Shouda Haj Mabrouk et Sounia Dahmani, ont également été visés pour leurs écrits ou opinions, illustrant selon le syndicat une politique systématique d’intimidation des voix critiques.

« La détention continue de Zeghidi et Bsaïes est un affront au principe de liberté et au droit fondamental de ne pas être arbitrairement privé de sa liberté, inscrit dans l’article 9 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme », souligne le communiqué. Le SNJT appelle les autorités judiciaires à cesser toute instrumentalisation politique du système judiciaire, en particulier dans un contexte de vacance du Conseil supérieur de la magistrature.

Le syndicat exhorte enfin tous les partenaires et défenseurs de la liberté d’expression à intensifier la pression pour mettre fin à ce qu’il décrit comme une situation critique pour la presse tunisienne, rappelant que 500 jours de détention arbitraire ne sont pas seulement un chiffre : ils témoignent d’une atteinte persistante aux droits des journalistes et constituent un avertissement pour l’avenir des libertés en Tunisie.

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Mobilisation du 21 août : le SNJT fustige l’absence de couverture des médias publics

23. August 2025 um 07:53

La Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a exprimé son inquiétude face au « tapis noir médiatique » qui a entouré la manifestation organisée par l’UGTT le jeudi 21 août 2025.

La SNJT affirme que des milliers de citoyens ont pris part à la mobilisation du 21 août, destinée à porter des revendications nationales. Pourtant, selon le syndicat, la majorité des médias publics ont choisi de ne pas couvrir l’événement, à l’exception de quelques cas isolés.

Une atteinte au droit du public à l’information

Dans son communiqué, la SNJT estime que cette omission ne relève pas d’une simple erreur professionnelle, mais constitue une dérive grave par rapport aux missions fondamentales du service public audiovisuel.
Le syndicat souligne que ce vide médiatique a ouvert la voie à la prolifération d’informations non vérifiées sur les réseaux sociaux, contribuant à éroder davantage la confiance des citoyens envers leurs médias nationaux.

Les accusations du SNJT

La centrale professionnelle pointe plusieurs responsabilités :

  • Les médias publics, accusés d’avoir manqué à leur devoir de couverture et de service au public.
  • Le pouvoir exécutif, tenu pour responsable après l’affaiblissement des instances indépendantes de régulation, en particulier la HAICA.
  • Les rédactions silencieuses, critiquées pour avoir accepté de se soumettre à des consignes politiques, transformant le service public en instrument de propagande.

La SNJT appelle les journalistes à refuser toute instruction étrangère au cadre professionnel, à rester fidèles à la charte d’éthique et à défendre le droit des citoyens à une information libre et transparente.
Elle affirme également qu’elle assumera « toutes ses responsabilités » afin de contrer ce qu’elle qualifie de dérive professionnelle grave, en œuvrant avec les acteurs concernés pour protéger l’indépendance du journalisme.

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Tunisie : La fermeture de l’Instance d’accès à l’information dénoncée par la société civile

20. August 2025 um 13:18

La décision des autorités tunisiennes de fermer le siège de l’Instance d’accès à l’information et de transférer ses employés à la présidence du gouvernement suscite une vive réaction au sein de la société civile.

Le SNJT (Syndicat national des journalistes tunisiens) dénonce « une atteinte directe au droit constitutionnel d’accès à l’information et un pas supplémentaire vers l’opacité ».

Le SNJT accuse

Le SNJT a annoncé, dans un communiqué publié ce mercredi 20 août, avoir été surpris par la fermeture du siège de l’Instance d’accès à l’information, considérant « qu’il s’agit d’une mise à l’arrêt de facto de son rôle en tant qu’autorité publique indépendante ». Les employés ont été transférés vers les locaux de la présidence du gouvernement.

Selon le syndicat, « cette mesure s’inscrit dans la continuité de précédentes décisions jugées arbitraires, comme la fermeture de l’Instance nationale de lutte contre la corruption et la mise en sommeil de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica) ».

Le syndicat a condamné « une politique délibérée d’opacité et de musèlement », accusant le pouvoir d’imposer un fait accompli qui fragilise les piliers démocratiques.

Il estime que cette décision prive les journalistes d’un instrument essentiel dans leur bataille quotidienne contre la bureaucratie et la rétention d’information.

La SNJT met également en cause « une violation des prérogatives de l’Assemblée des représentants du peuple, seule habilitée par la loi à nommer ou renouveler les membres de l’Instance ». Elle appelle les députés à assumer leurs responsabilités et à élire rapidement les membres vacants afin de rétablir le fonctionnement de l’institution.

I WATCH dénonce

Dans un communiqué publié hier, l’organisation I WATCH a exprimé sa vive indignation face aux mesures visant l’Instance d’accès à l’information, qu’elle qualifie de « dernier bastion de la transparence en Tunisie ».

Selon I WATCH, « cette institution a été progressivement et méthodiquement paralysée », annonçant ainsi son refus catégorique de la fermeture et de la mise à l’arrêt de l’INAI, estimant qu’il s’agit d’une atteinte grave à un droit garanti par la loi et d’une violation de l’indépendance d’un organe juridictionnel. L’ONG a exigé la réouverture immédiate de l’Instance.

Selon la loi organique n°22 de 2016 qui consacre l’accès aux données officielles, l’Instance d’accès à l’information avait permis d’imposer un minimum de transparence aux administrations, souvent accusées de pratiques de rétention et de dissimulation. Sa mise à l’arrêt est perçue comme un retour en arrière.

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