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Mobilisation du 21 août : le SNJT fustige l’absence de couverture des médias publics

23. August 2025 um 07:53

La Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a exprimé son inquiétude face au « tapis noir médiatique » qui a entouré la manifestation organisée par l’UGTT le jeudi 21 août 2025.

La SNJT affirme que des milliers de citoyens ont pris part à la mobilisation du 21 août, destinée à porter des revendications nationales. Pourtant, selon le syndicat, la majorité des médias publics ont choisi de ne pas couvrir l’événement, à l’exception de quelques cas isolés.

Une atteinte au droit du public à l’information

Dans son communiqué, la SNJT estime que cette omission ne relève pas d’une simple erreur professionnelle, mais constitue une dérive grave par rapport aux missions fondamentales du service public audiovisuel.
Le syndicat souligne que ce vide médiatique a ouvert la voie à la prolifération d’informations non vérifiées sur les réseaux sociaux, contribuant à éroder davantage la confiance des citoyens envers leurs médias nationaux.

Les accusations du SNJT

La centrale professionnelle pointe plusieurs responsabilités :

  • Les médias publics, accusés d’avoir manqué à leur devoir de couverture et de service au public.
  • Le pouvoir exécutif, tenu pour responsable après l’affaiblissement des instances indépendantes de régulation, en particulier la HAICA.
  • Les rédactions silencieuses, critiquées pour avoir accepté de se soumettre à des consignes politiques, transformant le service public en instrument de propagande.

La SNJT appelle les journalistes à refuser toute instruction étrangère au cadre professionnel, à rester fidèles à la charte d’éthique et à défendre le droit des citoyens à une information libre et transparente.
Elle affirme également qu’elle assumera « toutes ses responsabilités » afin de contrer ce qu’elle qualifie de dérive professionnelle grave, en œuvrant avec les acteurs concernés pour protéger l’indépendance du journalisme.

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Tunisie : La fermeture de l’Instance d’accès à l’information dénoncée par la société civile

20. August 2025 um 13:18

La décision des autorités tunisiennes de fermer le siège de l’Instance d’accès à l’information et de transférer ses employés à la présidence du gouvernement suscite une vive réaction au sein de la société civile.

Le SNJT (Syndicat national des journalistes tunisiens) dénonce « une atteinte directe au droit constitutionnel d’accès à l’information et un pas supplémentaire vers l’opacité ».

Le SNJT accuse

Le SNJT a annoncé, dans un communiqué publié ce mercredi 20 août, avoir été surpris par la fermeture du siège de l’Instance d’accès à l’information, considérant « qu’il s’agit d’une mise à l’arrêt de facto de son rôle en tant qu’autorité publique indépendante ». Les employés ont été transférés vers les locaux de la présidence du gouvernement.

Selon le syndicat, « cette mesure s’inscrit dans la continuité de précédentes décisions jugées arbitraires, comme la fermeture de l’Instance nationale de lutte contre la corruption et la mise en sommeil de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica) ».

Le syndicat a condamné « une politique délibérée d’opacité et de musèlement », accusant le pouvoir d’imposer un fait accompli qui fragilise les piliers démocratiques.

Il estime que cette décision prive les journalistes d’un instrument essentiel dans leur bataille quotidienne contre la bureaucratie et la rétention d’information.

La SNJT met également en cause « une violation des prérogatives de l’Assemblée des représentants du peuple, seule habilitée par la loi à nommer ou renouveler les membres de l’Instance ». Elle appelle les députés à assumer leurs responsabilités et à élire rapidement les membres vacants afin de rétablir le fonctionnement de l’institution.

I WATCH dénonce

Dans un communiqué publié hier, l’organisation I WATCH a exprimé sa vive indignation face aux mesures visant l’Instance d’accès à l’information, qu’elle qualifie de « dernier bastion de la transparence en Tunisie ».

Selon I WATCH, « cette institution a été progressivement et méthodiquement paralysée », annonçant ainsi son refus catégorique de la fermeture et de la mise à l’arrêt de l’INAI, estimant qu’il s’agit d’une atteinte grave à un droit garanti par la loi et d’une violation de l’indépendance d’un organe juridictionnel. L’ONG a exigé la réouverture immédiate de l’Instance.

Selon la loi organique n°22 de 2016 qui consacre l’accès aux données officielles, l’Instance d’accès à l’information avait permis d’imposer un minimum de transparence aux administrations, souvent accusées de pratiques de rétention et de dissimulation. Sa mise à l’arrêt est perçue comme un retour en arrière.

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Le journaliste Youssef Oueslati s’éteint, la presse tunisienne en deuil

Le journaliste Youssef Oueslati est décédé ce vendredi matin, plongeant le monde médiatique tunisien dans une profonde tristesse. Figure marquante du journalisme indépendant, il a laissé une empreinte durable par son engagement sans faille en faveur de la liberté d’expression et de la déontologie professionnelle.

Ancien membre du bureau exécutif du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Oueslati s’est distingué à travers de nombreux congrès et combats syndicaux. Défenseur inlassable des droits des journalistes, il incarnait une voix libre, critique et profondément attachée aux valeurs de la presse indépendante.

Au cours de sa carrière, il a dirigé la rédaction du journal Echaâb et du magazine Akher Khabar, tout en collaborant avec de nombreux médias tunisiens et internationaux. Son professionnalisme et sa rigueur journalistique ont fait de lui une référence respectée parmi ses pairs.

Dans un communiqué publié à l’annonce de sa disparition, le SNJT a salué la mémoire d’un homme intègre, généreux et engagé, soulignant sa présence constante aux côtés de ses confrères, que ce soit dans les luttes syndicales ou les élans de solidarité.

Le syndicat a exprimé ses condoléances les plus sincères à la famille du défunt, à ses proches ainsi qu’à l’ensemble de la profession, partageant leur peine en cette douloureuse circonstance.

Que Dieu accorde à Youssef Oueslati sa miséricorde et l’accueille en Son vaste paradis.

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Tunisie : Le SNJT demande une intervention urgente pour soigner la journaliste détenue Chadha Hadj Mbarek

Von: MC
16. Mai 2025 um 17:24

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a lancé vendredi un appel pressant pour assurer des soins médicaux à Chadha Hadj Mbarek, journaliste incarcérée depuis juillet 2023 à la prison de Messaadine, dans le gouvernorat de Sousse.

Dans un communiqué publié aujourd’hui, le SNJT précise que Chadha Hadj Mbarek, détenue dans le cadre de l’affaire Instalingo, a entamé jeudi une grève de la faim pour protester contre le refus de lui fournir les soins et médicaments nécessaires. 

La journaliste souffre de douleurs persistantes à la colonne vertébrale et à la main, ainsi que d’une hypertension artérielle aggravée par des complications antérieures qui n’auraient pas été prises en charge correctement, rapporte le SNJT.

Le syndicat exprime sa « profonde inquiétude » face à la détérioration de la santé de la journaliste et tient responsables le ministère de la Justice et la Direction générale des prisons et de la rééducation de toute atteinte à son intégrité physique ou psychique.

Le SNJT dénonce une « violation flagrante » des normes internationales relatives aux droits des détenus, ainsi qu’une infraction à la loi tunisienne n°52 de 2001 sur le régime pénitentiaire, notamment l’article 17 qui garantit le droit de tout prisonnier à des soins gratuits, en prison ou en milieu hospitalier.

Face à cette situation, le syndicat renouvelle son appel à la libération de Chadha Hadj Mbarek, afin qu’elle puisse bénéficier d’un suivi médical adéquat.

Lors du verdict rendu le 5 février dernier  par la deuxième Chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis concernant l’affaire Instalingo, rappelons que la journaliste a écopé d’une peine de cinq ans de prison.

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Le SNJT dénonce la dérive des médias publics en Tunisie

22. August 2025 um 13:11

Chassez le naturel, il revient au galop ! Les médias publics en Tunisie semblent avoir fermé la parenthèse de relative liberté et d’indépendance qu’ils ont vécue au lendemain de la révolution de 2011, pour renouer avec leurs vieilles pratiques de… médias au service du pouvoir en place.

La preuve définitive de ce retour en arrière nous a été donnée hier, jeudi 21 septembre 2025, avec le blackout que ces médias ont observé au sujet de la marche organisée à Tunis par l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) pour protester contre la campagne de dénigrement dont elle fait l’objet ces derniers temps de la part de cercles proches du pouvoir ou se réclamant tapageusement de la ligne politique du président de la république Kaïs Saïed. Lequel, rappelons-le, avait chargé récemment l’organisation syndicale et accusé ses dirigeants de corruption, en les menaçant de poursuites judiciaires.

Ce black-out a d’ailleurs été relevé par le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) dans un communiqué publié ce vendredi 22 août, où il exprime sa «désapprobation du silence total et sans précédent observé par la majorité des médias publics à propos de la mobilisation nationale organisée par l’UGTT». «Ce comportement est inacceptable et nuit au paysage médiatique national», a souligné le SNJT.  

Le Syndicat a imputé la responsabilité de ce manquement aux médias publics qui, selon lui, ont fait fi des règles professionnelles et du droit du public à l’information. Il a aussi pointé la responsabilité de l’autorité politique qui a démantelé les mécanismes d’autorégulation médiatique, à l’instar de la Haute autorité indépendante pour la communication audiovisuelle (Haica), complètement marginalisée, permettant ainsi au pouvoir exécutif d’imposer son contrôle direct sur les médias publics.  

Le SNJT a appelé tous les journalistes à préserver leur indépendance professionnelle, à rejeter toutes les recommandations et les instructions n’émanant pas de considérations professionnelles et à respecter la déontologie du métier et le droit du public à l’information.

L’organisation professionnelle, qui compte parmi ses membres de nombreux journalistes travaillant dans les médias publics, a affirmé qu’elle assumera toute ses responsabilités pour faire face à cette grave dérive professionnelle et œuvrera avec toutes les parties concernées pour défendre l’indépendance du travail journalistique et imposer le respect de la déontologie de la presse et de l’information.

I. B.

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Fermeture de l’INAI : le SNJT dénonce un « coup dur » aux médias indépendants

20. August 2025 um 16:22

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a vivement dénoncé, mercredi 20 août, la fermeture du siège de l’Instance nationale d’accès à l’information (INAI) et le transfert de ses employés à la présidence du gouvernement.

Dans un communiqué, le SNJT a qualifié cette décision de « coup dur » pour ce qu’il reste du paysage médiatique professionnel et indépendant, estimant qu’elle marque de facto la fin du rôle de l’INAI en tant qu’instance publique indépendante garante du droit constitutionnel d’accès à l’information.

Le Syndicat appelle l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) à assumer ses responsabilités afin de préserver les instances constitutionnelles.

Créée par la Constitution de 2014, l’INAI n’est pas prévue dans la Loi fondamentale de 2022, qui se limite, à travers son article 38, à garantir le droit d’accès à l’information sans instituer d’autorité dédiée.

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Tunisie : le SNJT dénonce la fermeture du siège de l’INAI et alerte sur la liberté d’information

Von: Raja
20. August 2025 um 15:30
nouvelle Constitution

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a dénoncé, mercredi, la fermeture du siège de l’Instance nationale d’accès à l’information (INAI) et le transfert de ses employés à la présidence du gouvernement. Dans une déclaration publiée mercredi, le SNJT a fermement condamné cette mesure, la qualifiant de « coup dur porté à ce qui reste […]

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Tunisie : Le SNJT appelle à accélérer la révision du décret 54

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a renouvelé mercredi son appel à une révision urgente du décret-loi n°54 de 2022, en particulier de son article 24, jugé menaçant pour la liberté de la presse et d’expression. Cette déclaration intervient alors que la Commission de législation générale de l’Assemblée des représentants du peuple entame les premières discussions sur le projet d’amendement du décret.

Dans un communiqué publié à cette occasion, le syndicat a réaffirmé sa position en faveur de l’abrogation des dispositions du décret 54 qui permettent des poursuites judiciaires contre des journalistes et des citoyens pour des publications sur les réseaux sociaux. La SNJT réclame que les affaires de presse soient traitées exclusivement sur la base du décret 115 de 2011, garantissant les droits des journalistes et les principes d’un procès équitable.

Le SNJT dénonce également l’instrumentalisation abusive du décret 54 par certaines juridictions, pointant du doigt à la fois un dysfonctionnement de l’appareil judiciaire et une formulation juridique floue qui facilite les atteintes aux libertés fondamentales. Des centaines de citoyens de tous horizons auraient été visés, selon la SNJT, par des condamnations « lourdes et arbitraires ».

Dans le même temps, la SNJT a salué la proposition parlementaire visant à introduire une nouvelle discipline scolaire : l’éducation aux médias et à la communication, ainsi que la création du poste de professeur spécialisé, destiné à être confié aux diplômés de l’Institut de presse et des sciences de l’information (IPSI).

Cette initiative, selon le syndicat, marque un pas important vers la formation d’un esprit critique chez les jeunes, la lutte contre la désinformation, le renforcement des valeurs de citoyenneté et de diversité, et l’insertion professionnelle des jeunes journalistes.

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Tunisie – Le SNJT recense 18 agressions contre des journalistes en mai

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a recensé 18 agressions à l’encontre des journalistes au cours du mois de mai 2025, selon le rapport mensuel publié mercredi par son unité de monitoring.

Les journalistes ciblés travaillent pour 14 organes de presse, dont 9 médias tunisiens et 5 étrangers. Les cas signalés concernent quatre sites électroniques, quatre radios, quatre télévisions, un quotidien et une agence de presse.

Au total, 16 journalistes (10 femmes et 6 hommes) ont été touchés par ces violences. Le rapport fait état de quatre agressions physiques, quatre cas de harcèlement, deux poursuites judiciaires, deux intimidations, une agression verbale et une ingérence éditoriale.

Les auteurs présumés de ces actes sont variés : agents de sécurité, fonctionnaires, militants en ligne, citoyens, mais aussi enseignants, responsables locaux et membres du gouvernement.

Face à ces dérives, le SNJT appelle l’Assemblée des représentants du peuple à garantir l’accès des journalistes à ses travaux, notamment aux réunions des commissions parlementaires, afin d’assurer une meilleure transparence des débats.

Le syndicat exhorte également la présidence du gouvernement à lever les circulaires entravant l’accès à l’information et à publier automatiquement les données d’intérêt public.

Le ministère de l’Intérieur est invité, de son côté, à renforcer la protection des journalistes lors des manifestations et à tenir responsables les agents impliqués dans des violences. Il est aussi appelé à réactiver sa cellule de crise dédiée à la coordination avec le SNJT.

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