Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Congrès de New York sur les deux États |  Avancée historique pour la Palestine

31. Juli 2025 um 08:21

La reconnaissance, lors du récent congrès de New York (28-30 juillet 2025), du principe des deux États comme issue politique viable au conflit israélo-palestinien marque un tournant diplomatique majeur. Longtemps entravée par l’intransigeance du gouvernement Netanyahu, cette avancée s’inscrit dans un contexte régional et international en pleine mutation, où la résistance palestinienne, l’éveil de l’opinion publique occidentale et les pressions juridiques internationales ont convergé pour impulser une nouvelle dynamique.

Abdelhamid Larguèche *

Résilience de la résistance palestinienne : la détermination du peuple palestinien, notamment à Gaza, a été décisive. Face à une offensive israélienne de plus en plus dénoncée par les organisations internationales comme relevant d’une «politique de génocide» – caractérisée par des bombardements intensifs, un blocus humanitaire et des déplacements forcés –, la résistance n’a pas fléchi.

Plus de 60 000 morts parmi les Palestiniens à Gaza, en majorité des civils, et une crise humanitaire sans précédent ont bouleversé la conscience mondiale, rendant le statu quo intenable. En mai 2024, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, a requis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, ainsi que contre plusieurs dirigeants du Hamas. Bien que ces mandats n’aient pas encore été exécutés, ils constituent un signal fort : l’impunité d’Israël n’est plus acquise. La CPI a également engagé une enquête sur les transferts forcés de population et les blocus alimentaires, renforçant la légitimité des revendications palestiniennes.

Le tournant de l’opinion publique occidentale : l’évolution de l’opinion publique en Europe et aux États-Unis a constitué un second levier crucial. Les mobilisations massives à Londres, Berlin, Paris et New York, appuyées par les prises de parole d’intellectuels et d’artistes, ont contraint plusieurs gouvernements à revoir leur position.

L’Espagne, l’Irlande et la Norvège ont officiellement reconnu l’État de Palestine. Aux États-Unis, la fracture au sein du Parti Démocrate – incarnée par des figures telles que Bernie Sanders et Alexandria Ocasio-Cortez – avait poussé l’administration Biden à infléchir sa ligne, même si l’arrivée de Trump à la Maison blanche a changé la donne. De son côté, l’Union européenne a menacé d’imposer des sanctions ciblées contre les colons extrémistes et a suspendu certains accords militaires avec Israël.

Rôle des «puissances» arabes et relance diplomatique : l’Arabie Saoudite, l’Égypte et le Qatar ont joué un rôle déterminant dans la relance du processus des deux États. Le plan de paix saoudien, subordonnant toute normalisation avec Israël à la création d’un État palestinien, a été soutenu par la Ligue arabe et par l’Onu.

La résolution 2728 du Conseil de sécurité, adoptée en mars 2024, exigeant un cessez-le-feu immédiat à Gaza, a illustré l’isolement croissant d’Israël sur la scène internationale. Fait notable : les États-Unis se sont abstenus d’opposer leur veto, pour la première fois contre une résolution défavorable à Israël.

Emergence d’un nouvel ordre juridique international: les actions de la CPI ont introduit une nouvelle donne juridique incontournable :

  • Appel à des sanctions ciblées contre les auteurs présumés de crimes de guerre ;
  • Recommandation d’un gel des ventes d’armes à Israël, déjà partiellement appliqué par plusieurs pays européens ;
  • Demande d’un embargo international, sur le modèle de celui imposé à l’Afrique du Sud sous l’apartheid.

Les prochaines étapes pour concrétiser cette percée: pour que le congrès de New York, coprésidé par l »Arabie saoudite et la France, ne reste pas un simple geste symbolique, des mesures concrètes s’imposent :

  • une reconnaissance massive de l’État de Palestine par l’Assemblée générale de l’Onu (au-delà des 140 États actuels) ;
  • des sanctions économiques contre les colonies israéliennes ;
  • la suspension des accords militaires avec Israël tant que les violations du droit international se poursuivent ;
  • l’application effective des mandats de la CPI, assortie d’un mécanisme renforcé d’extradition.

Lueur d’espoir après des décennies d’occupation : le chemin vers une paix juste reste semé d’embûches, mais le congrès de New York a démontré une vérité essentielle : le droit international, lorsqu’il est soutenu par une mobilisation populaire mondiale, peut faire plier même les pouvoirs les plus arrogants.

Un fait historique a d’ailleurs marqué ce sommet : le ministre britannique des Affaires étrangères a présenté des excuses officielles, reconnaissant que la Déclaration Balfour de 1917, censée garantir en même temps les droits nationaux du peuple palestinien, n’avait jamais été pleinement appliquée par la puissance mandataire.

«La justice est comme le soleil : tôt ou tard, elle finit par percer les nuages», disait Mahmoud Darwich

* Historien.

L’article Congrès de New York sur les deux États |  Avancée historique pour la Palestine est apparu en premier sur Kapitalis.

À Gaza, 2000 dollars pour avoir du pain pendant deux semaines

28. Juli 2025 um 08:35

À Gaza, ceux qui peuvent se permettre de manger, même à des prix exorbitants, ne mangent qu’un seul petit repas par jour tandis que les autres ne mangent rien. 2 000 dollars ne suffisent plus à acheter du pain pour deux semaines! Une situation insupportable sur le plan physique et psychique que les Israéliens poussent à l’extrême pour détruire les Gazaouis. 

Imed Bahri

Dans une enquête publiée par le journal britannique The Observer, Ruth Michaelson a démontré par des cas concrets comment la faim à Gaza est non seulement dévastatrice physiquement mais aussi mentalement. 

Pour Hassan, survivre à la famine est une question de calculs quotidiens, à commencer par la façon de diviser un morceau de pain, chaque quart devenant un repas. Il parcourt chaque jour cinq kilomètres à pied à la recherche de légumes et ramasse du bois pour cuisiner ce qu’il peut.

La semaine dernière, il a passé quatre jours à chercher en vain de la farine ou des pâtes et a vu des gens s’évanouir de faim dans les rues.

Après avoir trouvé trois boîtes de haricots, il a longuement réfléchi à la façon de les répartir entre les cinq membres de sa famille, allant même jusqu’à se tourner vers ChatGPT pour obtenir des conseils sur les stratégies de répartition des calories.

Un repas quotidien est devenu un luxe rare

Hassan a perdu 38 kilos depuis mars, lorsqu’Israël a renforcé son blocus sur Gaza et que la nourriture s’est raréfiée. «Nous devons tout calculer pour survivre. Ce genre de famine nous affecte non seulement physiquement, mais aussi mentalement. C’est un combat», a-t-il déclaré. 

Malgré ses souffrances, Hassan fait partie des rares chanceux. Son travail avec l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) lui assure un revenu stable mais insuffisant pour subvenir aux besoins de sa famille. Il a évacué sa femme et ses enfants au début de la guerre et est resté à Gaza pour s’occuper de ses parents âgés.

Il combine ses revenus avec ceux de ses deux frères pour fournir un ou deux repas par jour à leurs parents. L’UNRWA a demandé que le véritable nom d’Hassan ne soit pas révélé pour sa protection.

Avoir un repas quotidien est devenu un luxe rare à Gaza, où de nombreux habitants disent passer des journées entières rien manger. Au moins 100 personnes, principalement des enfants, sont mortes de malnutrition.

Un demi-million de personnes souffrent de faim aiguë

Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (Ocha), la plupart des plus de deux millions d’habitants de Gaza ne vivent que d’un seul repas par jour. Le Programme alimentaire mondial (Pam) estime que près d’un demi-million de personnes à Gaza souffrent de faim aiguë.

«Pour moi qui gagne un bon salaire comparé à d’autres à Gaza, je perçois 2 000 dollars par mois mais cela ne suffit même pas à couvrir le coût du pain pendant deux semaines», explique Hassan.

À cause du système de transfert d’argent, il perd la moitié de son salaire, en plus des prix exorbitants. Un kilo de tomates coûte environ 30 dollars, les concombres 26 dollars et un sac d’oignons 47 dollars. Il n’achète donc qu’une seule variété à la fois.

Dans les rares magasins qui vendent du sucre et du café, ces produits sont vendus au gramme et les balances de précision qui y sont utilisées le sont généralement pour peser les bijoux. Chaque boîte de haricots, que Hassan distribuait soigneusement à sa famille, coûte environ 11 dollars contre un shekel (environ 30 centimes) avant la guerre.

Hassan se souvient de l’époque où la quantité minimale de sucre vendue était de 3 kilogrammes alors qu’aujourd’hui, il est vendu au gramme. «La semaine dernière, ma mère m’a demandé de vendre un morceau de son bracelet qu’elle avait conservé de sa dot car elle voulait avoir le sentiment d’apporter sa contribution et non d’être un fardeau», a-t-il déclaré. Ses enfants ont accepté à contrecœur de le vendre.

Hassan a ajouté qu’il lui arrive de passer une heure à écrire un seul courriel en raison de ses difficultés de concentration dues à la faim.

6000 camions chargés d’aide stationnés en Jordanie et en Égypte

Des responsables de trois agences des Nations Unies se sont dits préoccupés par l’épuisement de leur personnel. La semaine dernière, des journalistes de trois grands médias dont la BBC ont déclaré que leurs collègues à Gaza souffraient des mêmes problèmes et sont incapables de travailler en raison de pénuries alimentaires.

«Nous avons environ 12 000 employés, soit l’effectif le plus important du personnel des Nations Unies à Gaza et ils nous disent être incapables de travailler à cause du stress», a déclaré Juliette Touma, directrice de la communication de l’UNRWA avant d’ajouter: «Ils parcourent des kilomètres chaque jour pour trouver de quoi manger et certains s’évanouissent au travail. Même les gardiens à Gaza ont besoin de quelqu’un pour s’occuper d’eux».

Depuis qu’Israël a renforcé son blocus de Gaza début mars, seule une quantité limitée d’aide humanitaire est entrée par l’intermédiaire des Nations Unies. Washington et Tel-Aviv ont préféré soutenir un plan militaire controversé via la Fondation humanitaire pour Gaza qui distribue des colis alimentaires et affirme avoir distribué des millions de repas malgré l’aggravation de la famine.

Ce plan s’est également avéré meurtrier. Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme estime que plus de 1000 personnes ont été tuées en tentant d’accéder à l’aide depuis le début des opérations de l’organisation controversée.

L’UNRWA estime avoir environ 6000 camions chargés d’aide stationnés en Jordanie et en Égypte qui sont en attente d’autorisation d’entrée. 

Max Rodenbeck, de l’International Crisis Group, a déploré l’échec des négociations de cessez-le-feu, qualifiant la famine à Gaza de catastrophe d’origine humaine et appelle Israël à ouvrir les points de passage à l’aide internationale.

Dans le même contexte, Olga Cherevko, porte-parole du Bureau de la coordination des affaires humanitaires à Gaza, a déclaré que la collecte de l’aide nécessite une coordination rigoureuse avec les autorités israéliennes, car environ 90% de la bande de Gaza est désormais une zone militaire ou fait l’objet d’ordres d’évacuation. Elle a ajouté: «Si une mission d’aide est approuvée, il faut parfois attendre jusqu’à 46 heures pour se déplacer car nous avons besoin d’une coordination avec les forces israéliennes sur le terrain pour arrêter les combats et nous permettre de nous déplacer. Cela peut prendre des heures ou ne mener à rien du tout lorsque nous attendons le feu vert qui ne vient jamais».

L’article À Gaza, 2000 dollars pour avoir du pain pendant deux semaines est apparu en premier sur Kapitalis.

Etat de Palestine l Le saut hésitant de Macron

26. Juli 2025 um 08:38

En voulant reconnaître l’État de Palestine «sans brusquer», Macron a choisi le chemin de la lenteur excessive. Mais l’Histoire – celle que Churchill et De Gaulle avaient lue – nous rappelle que, pour franchir certains fossés, il faut un seul élan, ferme et irréversible. Tout le reste n’est que temps offert à ceux qui espèrent que le saut n’aura jamais de résultat.

Khémaïs Gharbi *

Winston Churchill aimait rappeler qu’«un fossé se franchit mieux d’un seul saut». Ce n’était pas seulement une image de guerre, mais une leçon de stratégie : lorsqu’un pas est décisif, mieux vaut l’accomplir d’un élan ferme que d’y revenir par hésitations successives.

Le président français Emmanuel Macron semble aujourd’hui payer le prix d’avoir ignoré ce conseil du «vieux lion». Depuis des mois, il annonçait vouloir reconnaître l’État de Palestine – mais sans oser le faire franchement et clairement. Avant-hier, jeudi 25 juillet 2025, il a franchi une étape en annonçant officiellement cette reconnaissance dans une lettre adressée au président Mahmoud Abbas. Mais, en fixant la date de la proclamation solennelle à septembre prochain, lors de l’Assemblée générale des Nations unies, il a ouvert un nouveau cycle de palabres, de tergiversations et de résistances.

Cette démarche, pourtant honorable dans son affirmation, risque de se transformer en un piège politique. Car en multipliant les préannonces, Macron n’offre pas seulement du temps à la diplomatie : il en offre surtout à ses adversaires – de l’intérieur comme de l’extérieur – pour dresser de nouveaux obstacles, tisser de nouvelles pressions, nourrir de nouvelles polémiques.

L’Histoire fourmille d’exemples qui rappellent que certains gestes doivent être accomplis avec la netteté d’un couperet. En 1967, au lendemain de la guerre des Six Jours, le général de Gaulle avait choisi un mot – «agression» – et une décision – l’embargo sur les armes à destination d’Israël – qu’il annonça d’un bloc, sans flottement. Le geste fut controversé, mais sa clarté fit autorité.

À l’inverse, à tergiverser, on épuise l’élan, on fragilise le geste, et l’on transforme ce qui aurait pu être un moment de clarté en un long champ de tir pour les critiques.

En voulant reconnaître l’État de Palestine «sans brusquer», Macron a choisi le chemin de la lenteur excessive. Mais l’Histoire – celle que Churchill et De Gaulle avaient lue – nous rappelle que, pour franchir certains fossés, il faut un seul élan, ferme et irréversible. Tout le reste n’est que temps offert à ceux qui espèrent que le saut n’aura jamais de résultat. Et ils sont nombreux dans cet Occident qui se fait désormais complice du génocide perpétré par Israël dans les territoires palestiniens occupés.

Les 149 Etats qui ont déjà reconnu l’Etat de Palestine l’ont fait ce saut, et d’un seul élan, mus par la nécessité de l’Histoire et guidés par les principes du droit et de la justice.

* Ecrivain et traducteur.

L’article Etat de Palestine l Le saut hésitant de Macron est apparu en premier sur Kapitalis.

La France va officiellement reconnaître l’État de Palestine, annonce Emmanuel Macron

Von: Yusra NY
24. Juli 2025 um 21:37

Le président Emmanuel Macron a annoncé dans la soirée de ce jeudi 24 juillet 2025, que la France va (enfin) reconnaître l’État de Palestine.

Emmanuel Macron affirme qu’il en fera l’annonce à l’Assemblée générale des Nations unies, au mois de septembre prochain, estimant que la La paix est possible.

« L’urgence est aujourd’hui que cesse la guerre à Gaza et que la population civile soit secourue », estime le président français qui a appelé à un cessez-le-feu, à la libération de tous les otages et à une aide humanitaire massive à la population de Gaza et à garantir la démilitarisation du Hamas, à sécuriser et à reconstruire Gaza.

Et d’ajouter : « Il faut enfin bâtir l’État de Palestine, assurer sa viabilité et permettre qu’en acceptant sa démilitarisation et en reconnaissant pleinement Israël, il participe à la sécurité de tous au Proche-Orient. Il n’y a pas d’alternative ».

Y. N.

L’article La France va officiellement reconnaître l’État de Palestine, annonce Emmanuel Macron est apparu en premier sur Kapitalis.

Gaza | Génocide en direct et impunité garantie

22. Juli 2025 um 07:19

Alors que le siège de Gaza s’apprête à franchir le seuil terrifiant d’une deuxième année, la guerre d’anéantissement menée contre sa population prend un visage encore plus monstrueux : celui de la faim. Une faim méthodiquement organisée, utilisée comme arme silencieuse mais implacable, qui ne fait aucune distinction entre un nourrisson et un vieillard.

Khémaïs Gharbi

Ces derniers jours, la famine a franchi un point de non-retour. Des enfants meurent, non seulement de malnutrition, mais aussi sous les balles tirées délibérément lors de la distribution de l’aide, devenue piège mortel. Et pendant ce temps, le monde regarde.

Francesca Albanese, rapporteure spéciale des Nations Unies pour la Palestine, a osé dire tout haut ce que l’histoire retiendra : que le fait d’affamer des millions de civils, de tirer sur des enfants par pur sadisme, sous la protection à peine voilée de puissances dites démocratiques, relève d’une barbarie inédite, que même l’horreur nazie semblait avoir scellée à jamais.

«Comment survivrons-nous à cette nouvelle chute dans l’abîme ?» interroge-t-elle. La question nous est posée à tous — mais c’est le silence des grandes puissances qui y répond aujourd’hui, glaçant.

Il y a, derrière ce carnage, une logique froide, une ivresse de domination qui ne se cache même plus. Elle se drape dans des discours sécuritaires, se pare de mots vides comme «légitime défense» ou «riposte», alors qu’elle massacre un peuple piégé, affamé, acculé à la poussière. C’est une guerre sans honneur, menée avec la rage de ceux qui confondent puissance et droit, technologie et morale.

Mais ce qui sidère davantage encore, c’est l’apathie presque complice de ceux qui se prétendent civilisés. De ceux qui, installés confortablement dans leurs chancelleries, préfèrent détourner les yeux ou réciter des communiqués creux, incapables de nommer l’horreur pour ne pas froisser des intérêts stratégiques. Cette lâcheté des États dits modernes est peut-être l’autre nom du scandale. Car il n’est pas de crimes impunis plus durables que ceux qu’on ne veut même pas regarder.

* Ecrivain, traducteur.

L’article Gaza | Génocide en direct et impunité garantie est apparu en premier sur Kapitalis.

L’Iran saisit l’ONU et accuse Israël et les États-Unis d’agression

L’Iran a officiellement demandé à l’Organisation des Nations unies de reconnaître Israël et les États-Unis comme responsables de la guerre de 12 jours qui l’a opposé à l’entité sioniste, et qui s’est achevée le 24 juin par un cessez-le-feu.

Dans une lettre adressée au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, appelle le Conseil de sécurité à reconnaître la responsabilité des deux pays, en tant qu’agresseurs, dans ce conflit.

« Nous demandons officiellement par la présente au Conseil de sécurité de reconnaître le régime israélien et les États-Unis comme les initiateurs de l’acte d’agression, et de reconnaître leur responsabilité ultérieure, y compris le paiement d’indemnisations et de réparations », écrit Araghchi dans son courrier rendu public dimanche.

L’article L’Iran saisit l’ONU et accuse Israël et les États-Unis d’agression est apparu en premier sur webdo.

Rana Taha prend ses fonctions comme coordinatrice résidente de l’ONU en Tunisie

La Jordanienne Rana Taha a officiellement pris ses fonctions en tant que coordinatrice résidente des Nations Unies en Tunisie, après avoir présenté ses lettres de créance, ce lundi 23 juin, au ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti.

Nommée par le Secrétaire général des Nations Unies le 19 juin 2025, Mme Taha prend ses fonctions en affirmant l’engagement renouvelé de l’ONU à soutenir la Tunisie dans la mise en œuvre de ses priorités nationales, notamment dans le cadre du développement durable. Lors de son entretien avec le chef de la diplomatie tunisienne, elle a insisté sur l’importance de renforcer le partenariat entre le système onusien et la Tunisie.

Dotée d’une expérience de plus de vingt ans au sein des Nations Unies, Rana Taha a occupé plusieurs postes de haut niveau dans les domaines du développement, du maintien de la paix et de la coordination régionale. Avant sa nomination à Tunis, elle était cheffe d’équipe et conseillère principale pour la paix et le développement au Kenya.

Elle a également exercé des fonctions de coordination stratégique au siège des Nations Unies entre 2015 et 2019, supervisant notamment le programme régional pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Elle a été en poste dans plusieurs zones sensibles : Liban, Soudan et territoires palestiniens occupés.

Elle est diplômée en relations internationales, politiques publiques et sociologie.

L’article Rana Taha prend ses fonctions comme coordinatrice résidente de l’ONU en Tunisie est apparu en premier sur webdo.

❌
❌