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Gestern — 13. Juni 2025Haupt-Feeds

Nouvelles nominations à la tête des Ciments de Bizerte et de la STS

13. Juni 2025 um 17:23
Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a annoncé, ce vendredi 13 juin 2025 , de nouvelles nominations aux postes de directeurs généraux dans deux entreprises publiques.

Il s’agit de Slim Arfaoui, qui a été nommé à la tête de la Société les  Ciments de Bizerte, et Mohsen Boulaâras qui prend les rênes de la Société Tunisienne de Sucre (STS).

 

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Ghazi El Biche réélu président de l’AHK Tunisie : un nouveau mandat pour renforcer les liens économiques tuniso-allemands

13. Juni 2025 um 14:46

Ghazi El Biche (PDG de van Laack Tunisie) a été réélu président de la Chambre tuniso-allemande de l’industrie et du commerce (AHK Tunisie) lors de sa 46ᵉ Assemblée générale, tenue ce jeudi à Tunis. Hichem Elloumi (Coficab) et Ibrahim Debache (Ennakl Automobiles) ont été élus vice-présidents.

 Côté allemand :

  • Dr. Wissem Badri (Kromberg & Schubert Tunisie)

  • Volker Kasten (Nani)

  • Dr. Adel Ben Khaled (Nexans Autoelectric)

  • Mohamed Yassine Bouagila (Sartorius Stedim Bioprocess)

Côté tunisien :

  • Nazeh Ben Ammar (Excellencia)

  • Sonia Mahjoub (Focus)

  • Mehdi Tekaya (Wevioo)

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La caravane « Al-Somoud » bloquée à Syrte : appel urgent à l’aide humanitaire

13. Juni 2025 um 11:23

Le porte-parole officiel de la caravane « Al-Somoud », Wael Nawar, a lancé un appel aux habitants de la ville de Syrte, pour leur demander de leur fournir de l’eau fraîche et des tentes. La caravane s’est en effet arrêtée à l’entrée de la ville et s’est vue empêchée de poursuivre sa progression, sous prétexte d’attendre des instructions et d’obtenir l’approbation des autorités de l’Est libyen.

Dans une vidéo publiée récemment sur la page officielle de la Coordination de l’action commune pour la Palestine, Wael Nawar a déclaré : « Nous appelons nos frères en Libye, particulièrement dans la zone proche de l’entrée de Syrte, à venir en aide à la caravane Al-Soumoud en leur fournissant de l’eau fraîche, des tentes et d’autres fournitures essentielles, surtout avec la hausse des températures. » Il a également souligné l’absence d’installations sanitaires et appelé, à ce titre, à fournir au moins des toilettes mobiles pour les femmes et les personnes âgées participant à la caravane, étant donné qu’elles se trouvent actuellement dans une zone désertique isolée.

Il a enfin exprimé son espoir de voir une réponse favorable aux demandes de la caravane Al-Soumoud et d’obtenir l’autorisation des autorités de l’Est libyen pour poursuivre les étapes restantes de leur trajet vers le poste-frontière de Rafah, afin de lever le blocus imposé à la bande de Gaza.

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TUNINVEST SICAR annonce un dividende de 0,500 millimes par action

13. Juni 2025 um 10:14

Lors de son Assemblée générale ordinaire tenue ce jour, les actionnaires de TUNINVEST SICAR ont approuvé la distribution d’un dividende de 0,500 millimes par action. Le détachement du coupon interviendra le mardi 29 juillet 2025.

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Escalade Israël-Iran : l’offensive nocturne qui change la donne

13. Juni 2025 um 09:41

Dans la nuit du 12 au 13 juin, des explosions violentes ont retenti à Téhéran, marquant le début d’une vaste offensive israélienne contre des cibles stratégiques en Iran, dont plusieurs sites liés à son programme nucléaire. La télévision nationale iranienne a confirmé des frappes dans plusieurs quartiers de la capitale, faisant état de victimes civiles, y compris des enfants.

 Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a justifié cette attaque comme une action préventive visant « le cœur du programme d’enrichissement iranien » et « le cœur de son programme de missiles balistiques ». Parmi les cibles figurent le complexe nucléaire de Natanz et des scientifiques clés du programme. L’armée israélienne a mobilisé des dizaines de chasseurs pour cette première phase, affirmant avoir atteint ses objectifs militaires.  

Invité sur Jawhara FM, le 13 juin 2025  l’ancien diplomate Abdallah Laabidi a livré une analyse alarmante de cette escalade, y voyant le prélude d’un conflit plus large. « Les guerres commencent souvent par une étincelle, mais personne ne sait comment elles finissent », a-t-il déclaré, accusant Netanyahu et Donald Trump d’exploiter les tensions pour des calculs politiques internes.

Selon lui, les deux dirigeants, affaiblis par des crises domestiques – procédures judiciaires pour Trump, isolement politique pour Netanyahu –, instrumentalisent les opérations militaires pour détourner l’attention. « Netanyahu n’est plus un homme de consensus, même ses anciens alliés le critiquent ouvertement », a-t-il souligné. M. Laabidi met en garde contre l’implication probable du Hezbollah et des Houthis. Il évoque  des transferts d’équipements militaires depuis la Chine vers le Yémen. Il souligne aussi le rôle du complexe militaro-industriel occidental : « Une guerre sert toujours des intérêts économiques colossaux. »

Initiatives symboliques

Sur le plan diplomatique, il juge les initiatives symboliques, comme la caravane Al Soumoud en direction de Gaza, inefficaces. Et ce, face à la machine de guerre israélienne. « Que valent ces gestes quand les États arabes dépensent des milliards en armes plutôt qu’en solidarité concrète ? ». Le convoi humanitaire  pourrait buter sur les accords de Camp David, qui limitent les mouvements dans le Sinaï. « L’Égypte ne peut pas laisser passer des civils sans violer ses engagements avec Israël », explique Laabidi.
 
L’ancien diplomate fustige l’inaction des régimes arabes : « La société civile occidentale est organisée et soutenue. La nôtre est abandonnée. Le vrai problème, c’est la complicité des dirigeants. » Alors que l’état d’urgence est déclaré en Israël, la région s’enfonce dans une crise aux répercussions imprévisibles. Les frappes israéliennes, présentées comme défensives, pourraient bien être le début d’un embrasement bien plus vaste.

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Le Prix du meilleur jeune économiste tunisien dévoilera son lauréat le 14 juin 2025

12. Juni 2025 um 17:09

Le nom du lauréat du premier Prix du Meilleur Jeune Économiste Tunisien (PMJET), ainsi que ceux des deux nominés, sera annoncé le 14 juin 2025 lors d’une cérémonie officielle à Hammamet.

Cette initiative, portée par l’Association des Économistes Tunisiens (ASECTU) et le Global Institute for Transitions (GI4T), vise à mettre en lumière les travaux innovants de jeunes chercheurs et à renforcer leur participation au débat public économique.

La sélection des candidats a été supervisée par un jury prestigieux, présidé par le Pr Elyès Jouini, économiste de renommée internationale. Il est entouré d’éminents académiciens, dont les Pr Fatma Marrakchi Charfi, Hélla Guerchi, Mehriet Rim Lahmandi Ayed, Maher Gassab et Habib Zitouna, garantissant un processus rigoureux et impartial.

Le prix récompense un jeune chercheur dont les travaux contribuent de manière significative à la réflexion économique en Tunisie, avec des retombées potentielles sur les politiques publiques. La remise du prix se déroulera le 14 juin à 11h00 en marge du Forum de l’ASECTU, soulignant l’importance de cette distinction au sein de la communauté économique tunisienne.

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Textile tunisien – Comment se démarquer face aux concurrents arabes ?

12. Juni 2025 um 16:37

La Tunisie confirme sa place parmi les leaders arabes du textile dans un marché mondial en pleine expansion. 

Avec une production annuelle dépassant les 100 milliards de pièces, le secteur mondial de l’habillement voit la part des fibres synthétiques issues de la pétrochimie croître inexorablement. Dans ce paysage concurrentiel, cinq pays arabes se distinguent particulièrement, selon les dernières données sectorielles et les chiffres de Statista.

L’Egypte s’affirme comme le poids lourd régional incontesté. En 2024, ses exportations textiles ont progressé de 18% pour atteindre 2,84 milliards de dollars, dont 1,19 milliard à destination des Etats-Unis et 689 millions vers le marché européen. Cette performance s’appuie sur un savoir-faire historique dans les tissus tissés et le prêt-à-porter.

Immédiatement derrière, le Maroc consolide sa position de plateforme privilégiée pour l’Europe, qui absorbe 80% de sa production textile. Les projections indiquent que son marché vestimentaire devrait atteindre 2,7 milliards de dollars d’ici fin 2025, porté notamment par les vêtements pour femmes qui représenteraient 1,24 milliard.

La Tunisie, quant à elle, maintient sa troisième place grâce à des atouts stratégiques. Son marché textile, évalué à 1,7 milliard de dollars pour 2025, bénéficie de la proximité géographique avec l’Europe et des accords préférentiels avec l’Union européenne, particulièrement avec la France et l’Allemagne.

Plus largement au Moyen-Orient, la Jordanie a développé un modèle original axé presque exclusivement sur le marché américain via les Zones Industrielles Qualifiées (QIZ), qui absorbent 90% de ses exportations textiles. Son marché local est estimé à 1,58 milliard de dollars pour 2025.

Enfin, les Emirats arabes unis ferment ce classement avec une particularité : s’ils ne sont pas un grand producteur, leur marché intérieur présente un poids considérable avec des revenus attendus de 10,9 milliards de dollars cette année. Dubaï joue ici un rôle clé comme plateforme de réexportation vers le Golfe, l’Afrique et l’Asie, soutenue par une forte demande en marques premium et articles de luxe.

Dans ce contexte hautement concurrentiel, la Tunisie doit plus que jamais miser sur ses avantages comparatifs et se spécialiser dans des segments à plus forte valeur ajoutée pour maintenir et renforcer sa position face à ces géants régionaux.

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Amnistie des chèques sans provision : le texte bloqué à l’ARP

12. Juni 2025 um 11:53

 Le député Dhafer Sghiri, membre de la commission des finances à l’ARP, est revenu sur les blocages entourant une proposition de loi visant à amnistier les infractions liées aux chèques sans provision. Selon lui, cette initiative, portée par une quarantaine d’élus, compléterait la loi 41-2024, promulguée en août 2024 pour réformer le Code de commerce.  

Initialement, le texte prévoyait une amnistie pour les condamnés ayant émis des chèques sans provision d’un montant inférieur à 5000 dinars. Cependant, en commission, certains parlementaires ont plaidé pour une extension générale de cette mesure, élargissant son champ d’application.

Intervenant sur les ondes de Mosaïque FM, Dhafer Sghiri a tenu à clarifier que l’amnistie ne concernerait que le volet pénal, c’est-à-dire les peines d’emprisonnement, et non les obligations de remboursement. Il a rappelé que même après une détention, les émetteurs de chèques restaient redevables de leurs dettes.

Le député a dénoncé le retard dans l’examen du texte, prêt depuis mai mais toujours absent de l’ordre du jour des séances plénières. Pour lui, cette situation constitue une violation du règlement intérieur de l’Assemblée.

Il a accusé le bureau du Parlement d’entraver délibérément le processus, soulignant que son rôle devrait se limiter à l’organisation des débats, et non à un contrôle politique des initiatives législatives. Il a insisté pour que la discussion ait lieu en séance publique, afin de garantir la transparence, plutôt que dans des négociations opaques entre élus.

Selon lui, cette amnistie aurait un impact social positif, arguant que l’emprisonnement des débiteurs ne favorise pas le recouvrement des créances, mais l’aggrave au contraire. Le texte reste en suspens, dans l’attente d’une éventuelle mise à l’agenda parlementaire.

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Caravane Soumoud : l’opposition égyptienne exige son accès à Rafah, le pouvoir la juge ‘menaçante’

12. Juni 2025 um 10:06

Les partis d’opposition égyptiens réclament l’entrée de la « caravane Soumoud « . Tandis que les pro-pouvoir la jugent « menaçante »

Les partis d’opposition en Égypte ont exigé que les autorités permettent à la « caravane Soumoud  » d’entrer sur le territoire national et de se diriger vers le poste-frontière de Rafah. À l’inverse, les formations politiques alignées sur la position officielle ont qualifié cette initiative de « menace pour la sécurité nationale égyptienne ».

Plusieurs dirigeants de partis membres de l’opposition, regroupés au sein du « Mouvement civique démocratique », se sont réunis pour discuter de la caravane et ont insisté sur la nécessité de lui ouvrir les portes du pays, selon des informations relayées par le site Al-Quds Al-Arabi.

Talaat Khalil, coordinateur du mouvement, a indiqué que celui-ci suivait de près l’avancée de la caravane terrestre partie de Tunisie et transitant par la Libye avant d’atteindre l’Égypte, dans le but de « briser le blocus » imposé à la bande de Gaza.

Il a ajouté que les chefs des partis et personnalités publiques affiliés au mouvement accueilleraient la caravane à son entrée en Égypte, au niveau du tunnel « Tahya Misr » dans la province d’Ismaïlia (est), menant vers le Sinaï, pour l’escorter jusqu’à Rafah.

M. Khalil a en outre appelé les autorités égyptiennes à coopérer avec les participants et à faciliter leur passage conformément aux réglementations en vigueur, afin de « montrer leur soutien devant les peuples du monde » et de renforcer la cause palestinienne ainsi que la position nationale de l’Égypte.

À l’opposé, des partis pro-gouvernementaux ont soutenu la déclaration du ministère égyptien des Affaires étrangères, qui exige des volontaires souhaitant se rendre dans la zone frontalière avec Gaza d’obtenir des autorisations préalables.

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Négociations infructueuses à la SNCFT : la grève maintenue les 12 et 13 juin 2025

12. Juni 2025 um 09:33

Les discussions entre la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) et les représentants syndicaux n’ont pas abouti, confirmant le maintien du mouvement de grève prévu pour les jeudi 12 et vendredi 13 juin 2025.

Dans un communiqué officiel, la SNCFT a indiqué avoir mis en place toutes les dispositions nécessaires pour assurer le transport des voyageurs pendant ces deux jours, malgré l’arrêt de travail. La société réaffirme ainsi sa volonté de minimiser les perturbations pour les usagers, bien que les négociations aient échoué.

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Tunisie – Voici les grandes orientations du PLF 2026

11. Juni 2025 um 20:24

Dans le cadre des préparatifs du projet de loi de finances pour l’année 2026, la cheffe du gouvernement, Sara Zaafrani Zenzeri, a présidé, ce mercredi 11 juin, un conseil ministériel au palais du gouvernement à la Kasbah. 

Cette réunion avait pour objectif d’examiner les principales orientations du budget de l’État et les réformes économiques et sociales prévues pour l’année prochaine.

En ouverture des travaux vde la réunion, la cheffe du gouvernement a souligné l’importance d’un texte législatif cohérent avec les objectifs du programme économique et social de l’État, ainsi qu’avec le Plan de développement 2026-2030. Elle a insisté sur la nécessité de concilier croissance économique et justice sociale, conformément aux directives du président de la République, Kaïs Saïed.
Parmi les priorités figurent la révision de certaines législations fiscales, la relance de l’emploi et l’amélioration de la protection sociale.
Une vision axée sur la justice fiscale et le pouvoir d’achat
Zenzeri a appelé à rompre avec les mesures partielles et temporaires, privilégiant une approche globale. Le futur projet de loi s’articulera autour de plusieurs axes : le renforcement de l’État social, la stimulation de l’investissement et l’amélioration du cadre économique. Elle a également mis l’accent sur la lutte contre l’évasion fiscale, l’intégration de l’économie informelle et la diversification des ressources de l’État.
Stimuler l’emploi et les investissements régionaux
Le conseil ministériel a examiné les mesures visant à dynamiser le marché du travail, notamment à travers l’accompagnement des porteurs de projets et la création d’emplois décents.
Par ailleurs, le gouvernement prévoit d’accélérer les investissements publics, notamment dans les régions, afin de stimuler la croissance et d’attirer les investisseurs privés. Une approche participative, impliquant les conseils locaux et régionaux, guidera l’élaboration des priorités de développement.
Modernisation administrative et transition numérique
Le projet de loi de finances 2026 prévoit également une accélération de la transformation numérique de l’administration, dans le but de simplifier les démarches, renforcer la transparence et soutenir l’économie digitale. Parmi les autres mesures figurent le soutien aux start-ups et aux entreprises œuvrant dans l’économie verte et circulaire.
Ce texte s’inscrit dans une démarche visant à préserver les équilibres financiers tout en améliorant l’efficacité des services publics. Les détails des dispositions seront présentés dans les prochaines semaines, avant l’examen du projet par l’Assemblée des représentants du peuple.

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L’administrateur de société à l’ère des mutations accélérées : défis et adaptations

11. Juni 2025 um 16:22

Dans un monde en perpétuelle mutation, où les transformations s’opèrent simultanément sur tous les fronts à une vitesse vertigineuse, le rôle de l’administrateur de société connaît une révolution profonde. C’est dans ce contexte que s’est déroulé le panel « L’administrateur de société face aux mutations nationales et aux changements stratégiques », tenu à l’occasion de la Journée annuelle des administratrices et administrateurs (ITA), le 11 juin 2025 à Tunis.

Cyrine Sanchou, modératrice du panel et CEO de TND Consulting, a planté le décor en soulignant la particularité de notre époque : « Ce qui est particulier en ce moment, c’est que les transformations s’opèrent sur différents fronts en parallèle et à une vitesse qui est parfois déconcertante, même pour les experts ». Cette observation trouve un écho saisissant dans l’exemple de l’intelligence artificielle générative, où même les spécialistes peuvent se retrouver dépassés par les évolutions en l’espace d’une semaine de vacances.

Les défis auxquels font face les entreprises aujourd’hui sont multiples et interconnectés : numérisation accélérée, pression ESG croissante, fragmentation politique des marchés, tensions réglementaires paradoxales entre régulation renforcée et déréglementation, sans oublier la pression sociétale amplifiée par les réseaux sociaux. Dans ce contexte, les responsabilités des administrateurs deviennent cruciales : lucidité stratégique, vigilance éthique, discernement technologique et, avant tout, courage décisionnel.

Les compétences indispensables, selon Éric Pichet

Le Pr Éric Pichet à Kedge Business School a d’emblée souligné une transformation souvent oubliée mais fondamentale : le changement climatique. « Je pense quand même que la transformation climatique qu’on est en train de vivre aura également des conséquences très importantes », a-t-il rappelé, regrettant que cette dimension soit parfois occultée par les enjeux géopolitiques et technologiques.

Selon lui, au-delà des trois compétences traditionnelles – gestion, droit et comptabilité -, c’est la culture générale qui devient l’atout maître de l’administrateur moderne. « Ne vous focalisez pas trop sur l’aspect technique de votre métier parce qu’administrateur c’est un métier », insiste-t-il, rappelant l’évolution spectaculaire de cette fonction depuis les années ’90, époque où « il n’était pas d’usage qu’un administrateur pose des questions au conseil d’administration ».

Sa prescription est claire : lecture quotidienne d’un journal généraliste et d’un quotidien économique, complétée par un magazine international hebdomadaire. Cette discipline permet de « comprendre le monde dans lequel on évolue » et de développer cette pensée complexe indispensable pour naviguer dans la complexité contemporaine.

L’évolution structurelle du rôle, selon Moez Miaoui

Moez Miaoui, représentant de l’IFC (groupe Banque mondiale), a apporté une perspective historique éclairante sur l’évolution du métier d’administrateur. « Les crises et les scandales ont apporté ce changement fondamental et drastique du rôle de l’administrateur », explique-t-il, soulignant comment les régulateurs, poussés par l’opinion publique, ont progressivement renforcé les exigences.

Sa grille d’analyse repose sur trois piliers : les règlements et outils, la composition des conseils avec les compétences et la diversité nécessaires, et enfin la structuration avec les comités et les mécanismes de reporting. Si les deux premiers aspects évoluent positivement, c’est la structuration qui demeure le défi majeur, nécessitant « une sorte de maturation et de maturité » pour s’adapter aux contraintes externes.

Un constat préoccupant émerge de ses études : malgré l’ampleur des défis géostratégiques, la moitié des conseils d’administration ne les considèrent pas comme prioritaires, et 25% estiment que ce n’est pas du tout un sujet. Cette déconnexion entre les enjeux réels et la perception des administrateurs révèle un gap important dans l’efficience de nombreux conseils.

Sur la question cruciale de l’ESG, Miaoui propose une approche pragmatique en distinguant clairement RSE et ESG : « Pour nous, l’ESG est une thématique de risque. Cela représente des risques fondamentaux de l’entreprise ». Cette perspective permet d’éviter l’écueil de la simple conformité réglementaire pour faire de l’ESG un véritable outil de gestion des risques, intimement lié à la stratégie d’entreprise.

La révolution technologique, selon Alexandre Grux

Alexandre Grux, CPO de DiliTrust, a apporté un éclairage particulièrement pertinent sur les enjeux technologiques. Sa philosophie est pragmatique : « Il s’agit d’avoir une culture générale de ces technologies qui nous impactent particulièrement. Il ne s’agit pas de devenir physicien ou mécanicien, mais plutôt de comprendre ce qui est en train de se passer ».

L’évolution est fulgurante : depuis 2022, près de 90 modèles de langage (LLM) sont apparus, dont 50% proviennent de Chine. Cette révolution se distingue par son accessibilité universelle : « Cette IA-là est accessible à tous, elle est gratuite. On peut utiliser par exemple ChatGPT gratuitement, de vos enfants à vos parents ».

Pour Grux, l’administrateur doit d’abord être utilisateur pour comprendre les enjeux. Cette technologie pose des questions fondamentales de gouvernance : « Qui est responsable des décisions prises par l’IA utilisée par vos collaborateurs ? Est-ce que c’est les administrateurs, vos collaborateurs ou l’éditeur de la technologie ? ».

Les nouveaux enjeux géopolitiques, selon Karim Ben Kahla

PR Karim Ben Kahla, universitaire, a dressé un tableau sombre mais réaliste des défis géopolitiques contemporains. Il pointe trois problématiques majeures pour la Tunisie : l’absence de vision géopolitique claire malgré son caractère extraverti, le manque de compétences spécialisées en recherche géopolitique et l’isolement des entreprises face à ces enjeux.

Sa réflexion sur l’effondrement des mythes fondateurs est particulièrement frappante : après Hiroshima qui a remis en question le progrès par la science, les événements actuels au Moyen-Orient marquent, selon lui, l’effondrement du mythe du progrès par le droit international. Cette crise impacte directement la gouvernance d’entreprise, fondée sur l’idée de gestion par la loi et les normes.

Ses recommandations sont claires : développer une « pensée complexe » qui transcende l’expertise financière, créer de nouveaux comités spécialisés dans les grandes entreprises, et intégrer de nouveaux principes comme la résilience, la précaution élargie et l’autonomie stratégique.

Les dilemmes concrets de l’administrateur

Ben Kahla a également partagé une réflexion personnelle profonde sur les dilemmes quotidiens de l’administrateur indépendant. Premier dilemme : celui de la confiance, du contrôle et de la prudence, qu’il qualifie de « travail artistique ». Deuxième dilemme : celui de la prise de parole, entre indépendance critique et cohésion d’équipe. Troisième dilemme : la bonne distance entre implication opérationnelle et recul stratégique. Quatrième dilemme : l’articulation entre responsabilité individuelle et collective. Enfin, le défi ultime de l’indépendance véritable, non seulement vis-à-vis des parties prenantes, mais du système lui-même.

 

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Hatem Ben Salem prédit un nouvel ordre mondial « dur et immoral »

11. Juni 2025 um 14:10

Le Pr Hatem Ben Salem, ancien professeur de droit, ancien secrétaire d’État aux Affaires étrangères et ancien ministre de l’Éducation, fin connaisseur des arcanes diplomatiques, a livré une conférence magistrale sur les bouleversements en cours sur l’échiquier mondial intitulée « Changements et nouveaux défis transnationaux et mondiaux : vers un nouvel ordre international ? », dans le cadre de la journée annuelle des administratrices et administrateurs (ITA), tenue le 11 juin 2025 à Tunis.

Devant un parterre d’administrateurs et de décideurs tunisiens, son diagnostic, aussi rigoureux qu’alarmant, a dépeint un système international en pleine déliquescence, miné par le retour des rapports de force, l’effritement des institutions multilatérales et l’émergence de menaces d’une ampleur inédite.

L’héritage d’un monde en mutation

Le Pr Ben Salem a ouvert son propos en rappelant que l’ordre actuel plonge ses racines dans l’immédiat après-guerre, lorsque la création de l’ONU en 1945 avait suscité l’espoir d’une gouvernance mondiale pacifiée. « Cette architecture, bien qu’imparfaite, reposait sur un équilibre des puissances et des mécanismes de régulation qui ont évité le pire, même durant les pires tensions de la Guerre froide », a-t-il souligné. Il a insisté sur un point souvent négligé : les conflits par procuration de cette époque obéissaient à une logique d’autolimitation, où chaque camp savait qu’un dérapage pouvait conduire à « l’irréparable » – une guerre nucléaire.

La chute du mur de Berlin en 1989 a marqué l’entrée dans une ère d’hégémonie américaine incontestée, mais aussi d’illusions. « On a cru à la fin de l’Histoire, à un monde unipolaire régi par les règles du libre-échange et de la démocratie libérale. En réalité, cette période n’a été qu’un intermède ». L’invasion russe de l’Ukraine en 2022 a définitivement clos ce chapitre, révélant l’échec du projet d’un ordre international fondé sur le droit et la coopération.

Le crépuscule des institutions multilatérales

L’un des développements les plus inquiétants, selon le conférencier, est l’affaiblissement spectaculaire des organisations internationales. « L’ONU est aujourd’hui une coquille vide, paralysée par les vetos et l’absence de réforme du Conseil de sécurité. L’OMC ne joue plus son rôle d’arbitre des échanges commerciaux. Même des agences comme l’Unesco ou l’OMS sont devenues l’arène de batailles politiciennes », a-t-il déploré.

Cette déliquescence a ouvert la voie à l’ascension d’acteurs non étatiques, dont l’influence rivalise désormais avec celle des États. Le Pr Ben Salem a distingué deux catégories : les ONG humanitaires traditionnelles, qu’il a saluées pour leur travail essentiel, et les « méga-ONG politisées », dotées de budgets colossaux et d’agendas opaques. « Certaines de ces organisations disposent de moyens financiers supérieurs à ceux de petits États, sans aucune légitimité démocratique. Leur rôle dans les printemps arabes mériterait une analyse critique approfondie », a-t-il affirmé, sans toutefois citer d’exemples précis.

L’économie et la technologie, nouveaux champs de bataille

La géopolitique contemporaine ne se joue plus seulement sur les champs de bataille, mais aussi – et peut-être surtout – dans les laboratoires de recherche et les salles de trading. « La puissance se mesure désormais à l’aune de l’innovation technologique et du contrôle des ressources stratégiques », a expliqué le Pr Ben Salem. Il a cité un chiffre frappant : en 2024, Amazon a investi 83 milliards de dollars en recherche et développement, soit près de 30% de plus que la France entière (64 milliards).

Cette course effrénée creuse un fossé abyssal entre les nations. « Les pays du Sud sont doublement prisonniers : dépendants des infrastructures numériques qu’ils ne contrôlent pas – comme les câbles sous-marins et les data centers – et incapables de rivaliser dans l’innovation de pointe », a-t-il analysé. Pourtant, des lueurs d’espoir existent. Le conférencier a salué les initiatives Sud-Sud, comme le partenariat entre la Tunisie, le Maroc et le Kazakhstan dans l’exploitation des terres rares, ou les projets d’énergie solaire transcontinentaux. « Ces coopérations montrent qu’une voie alternative est possible, à condition de sortir de la logique de dépendance ».

L’ »homéricus » : un humain nouveau, désengagé et dépendant

Parmi les concepts les plus marquants de sa conférence, celui d’ »homéricus » a particulièrement retenu l’attention. « Nous avons créé un être humain nouveau, esclave de ses écrans, atomisé, et profondément indifférent aux grands enjeux collectifs », a-t-il déclaré. Les chiffres qu’il a cités sont éloquents : en Tunisie, le temps d’écran moyen atteint 7 h 07 par jour (étude 2024), un record régional.

Cette dépendance cognitive a des conséquences politiques majeures. « L’opinion publique internationale, qui fut un contre-pouvoir dans les années 1990-2000, n’existe plus. Regardez Gaza : malgré l’horreur, aucune mobilisation massive n’a émergé. Seuls quelques « îlots de résistance » en Europe ont tenté de briser l’indifférence générale ».

Un avenir sombre, mais pas inéluctable

Le  Pr Ben Salem a dressé un tableau sans concession des défis à venir : militarisation accrue (avec l’Allemagne qui prévoit 100 milliards d’euros d’investissements militaires), crises climatiques, pandémies et montée des extrémismes identitaires en Occident. « Nous assistons à la naissance d’une « internationale conservatrice » xénophobe, qui fait de l’islam son bouc émissaire favori. Jamais une religion n’a été autant diabolisée dans les médias occidentaux », a-t-il alerté.

Pourtant, il refuse le fatalisme. « Le nouvel ordre qui se dessine sera dur, injuste, peut-être immoral. Mais rien n’est écrit d’avance. Aux pays du Sud de s’organiser, de mutualiser leurs forces et de refuser d’être les spectateurs passifs de leur propre histoire ».

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201 administrateurs certifiés depuis 2007 : Moez Joudi dresse le bilan d’une profession en mutation

11. Juni 2025 um 13:38

« L’administrateur tunisien est passé du statut de figurant à celui d’acteur clé », a déclaré avec force Moez Joudi, président de l’Institut tunisien des administrateurs (ITA), lors de son discours inaugural prononcé ce 11 juin 2025 à Tunis. Devant un parterre de dirigeants et d’experts en gouvernance, le patron de l’ITA a dressé un tableau complet des transformations du secteur.

L’annonce phare du jour a concerné le nouveau partenariat stratégique avec l’IFC, entité financière de la Banque mondiale. « Ce partenariat consacre la reconnaissance internationale de notre modèle de formation », s’est félicité Moez Joudi, précisant que l’IFC co-certifiera désormais les administrateurs tunisiens et animera un module dédié aux normes ESG. Une avancée majeure pour la profession.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : l’ITA a certifié 201 administrateurs depuis sa création en 2007, avec désormais deux promotions annuelles. « Nous sommes passés de 16 mandats par administrateur à une véritable professionnalisation de la fonction », a martelé le président, dénonçant au passage les anciennes pratiques où les conseils se résumaient à « des déjeuners annuels avec distribution d’enveloppes ».

Sur la gouvernance moderne, Moez Joudi a été sans équivoque : « Aujourd’hui, un conseil d’administration est un organe stratégique qui exige 6 à 8 heures de travail minimum par séance, sans compter l’implication dans les comités spécialisés ». Il a insisté sur les nouvelles compétences requises en gestion des risques et conformité réglementaire. Moez Joudi a appelé à « poursuivre cette révolution silencieuse qui fait de la Tunisie un modèle de gouvernance en Afrique ».

Nous y reviendrons.

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Tunisie : Slimane Ourak blanchi dans une affaire de fraudes

09. Juni 2025 um 19:34

La Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière au tribunal de première instance de Tunis a rendu une décision d’irrecevabilité du recours contre l’ancien directeur général des douanes, Slimane Ourak.

Cette affaire le concernait pour des accusations de falsification des résultats d’un concours. Les expertises et les investigations menées dans ce dossier ont démontré l’innocence de l’ancien directeur général concernant les accusations portées contre lui.

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Tunisie : la justice met fin à l’affaire du journaliste Khalifa Guesmi

09. Juni 2025 um 16:09

La Cour d’appel de Tunis a rendu ce lundi une décision de non-lieu dans le dossier concernant le journaliste Khalifa Guesmi.

Selon un post Facebook de la journaliste Amira Mohamed, la Cour a clos la procédure tout en remerciant le comité de défense pour son soutien. M. Guesmi, interpellé en mars 2022 pour avoir refusé de divulguer ses sources dans une enquête liée au terrorisme, était poursuivi au titre de la législation antiterroriste. Condamné initialement à un an de prison en première instance, il avait vu sa peine alourdie à cinq ans lors d’un verdict en appel en mai 2023.

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Caravane vers Gaza : 2 300 Maghrébins en route pour briser le blocus

09. Juni 2025 um 15:28

Une caravane humanitaire partie de Tunisie, avec 2 000 Tunisiens et 300 Algériens, se dirige vers Rafah via la Libye et l’Égypte. Les organisateurs affirment avoir coordonné avec les autorités locales et comptent arriver le 15 juin, malgré les obstacles.

Hamza Saïdi, militant de la société civile et participant à la « Caravane de la Résistance », a confirmé  à nos confrères de Mosaïque FM que 2 300 volontaires – dont 2 000 Tunisiens et 300 Algériens – sont en route vers Gaza. Partie de Tunis, la caravane doit traverser la Libye via le poste-frontière de Ras Jedir avant de rejoindre l’Égypte et le point de passage de Rafah.

Dans l’émission Midi Show ce lundi 9 juin 2025, M. Saïdi a souligné que la caravane avait été bien accueillie dans toutes les régions traversées, malgré la chaleur extrême. Les unités de la Garde nationale tunisienne sécurisent son trajet pour assurer une progression sans encombre.

Les organisateurs disent avoir obtenu l’accord des autorités libyennes et sont en discussion avec l’Égypte pour faciliter leur passage vers Rafah. « Nous avons rempli toutes les formalités administratives. Nous demandons simplement à l’Égypte d’appliquer le droit international », a déclaré M. Saïdi.

Le militant a lancé un appel aux autorités égyptiennes : « Ne vous contentez pas de discours diplomatiques. Soyez du côté du peuple et aidez-nous à lever ce siège inhumain. » Il espère une arrivée à Rafah le 15 juin, si aucun incident ne survient.

La caravane a coordonné son action avec les Croissants-Rouges tunisien, libyen et égyptien pour faciliter les passages frontaliers. Les volontaires souhaitant les rejoindre peuvent le faire aux points de rassemblement prévus.

Évoquant l’arrestation de l’équipage du navire Madleen par Israël, M. Saïdi a affirmé : « Cet incident montre que l’occupant ne respecte aucune limite. Notre caravane vise à internationaliser la cause palestinienne et à révéler ces crimes devant le monde. »

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