Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Aurélie Jouve : ‘’Le salon Equip’auto, le sommet international de l’après vente’’

20. Mai 2025 um 06:30

À l’occasion de son cinquantenaire, le Salon Equip’Auto affirme plus que jamais sa vocation: rassembler l’ensemble de la filière auto autour des grands défis technologiques et industriels. De retour en format autonome après une édition hybride en 2022, l’événement investit 100.000 m² et vise les 100.000 visiteurs professionnels. Cette édition 2025 marque aussi une belle percée pour la Tunisie, mise en lumière dans l’espace pièces détachées et innovation, portée par la TAA, la FIPA et la CCITF. Plus que jamais, le Salon s’impose comme le rendez-vous incontournable des acteurs de l’après-vente, entre cambouis d’hier et technologies de demain. Interview avec Aurélie Jouve – Directrice du Salon Equip’Autos

En cinquante ans d’activité, le Salon a pu affirmer son identité. Quelle proximité avec l’industrie auto ?

Nous célébrons en effet, cette année, notre cinquantenaire. Le Salon a pu, en un demi-siècle d’activité valider sa vocation. Equip’Autos est un rendez-vous biennal, les années impaires, qui réunit la globalité de la chaine de valeur auto. Constructeurs et équipementiers viennent entretenir les professionnels de l’après-vente, distribution et réparation, des grandes transformations qui affecteront les pièces détachées, les services et l’entretien.

Equip’Autos et le Mondial de l’Auto se chevauchent-ils ?

Nous avons l’un et l’autre pour vocation de mettre en lumière en tant que filière globale. Il reste que chacun garde un positionnement propre. Le Mondial de l’Auto est un Salon B2C alors que Equip’Auto est un évènement B2B focalisé sur les professionnels de l’après-vente.

Quelles sont les grandes nouveautés pour l’édition 2025 ?

Pour la première fois le Salon se tient sur une superficie globale de 100.000 m2. Et nous sommes ravis d’annoncer que 85 % des surfaces sont à présent réservées. Nous offrons des stands spacieux.

Les espaces seront très bien équipés et nous accueillons de nouveaux secteurs. Les exposants proviennent de prés de 10  pays et nous tablons sur un afflux de 100.000 visiteurs professionnels. Et nous remportons là un challenge car le web nous a durement concurrencés.

Durant la crise de Covid nous avons sauté un tour et en 2022 nous sommes revenus sur la scène dans un format hybride avec le Mondial de l’Auto. Cette année nous reprenons notre propre casquette avec une édition améliorée. Nous offrons plus de surface et nous accueillons plus de clients français et internationaux.

Comment les constructeurs regardent-ils le Salon Equip’Auto ?

Ils sont régulièrement présents avec leurs filiales de distribution de pièces. Ils considèrent Equip’Auto comme un lieu où ils peuvent expliquer avec pédagogie comment les voitures sont équipées et construites. Et pour montrer comment bien les réparer.

La Sphère de la réparation suit-elle la dynamique des transformations ?

On les voit monter en compétences pour s’adapter aux nouvelles technologies dans leurs pratiques au quotidien.

Le cambouis, c’est fini ?

Le cambouis, ce n’est pas encore fini ! Les véhicules électriques sont bien là. Cependant les moteurs thermiques demeurent majoritaires dans le parc roulant. Et ils continuent à solliciter les professionnels de la réparation. Et là, il faut mettre la main au cambouis. Pour de nombreuses années encore.

Quelle place pour la Tunisie à Equip’Autos ?

Une place de choix dans un super stand qui sera logé dans l’espace dédié à la pièce détachée et à l’innovation. La profession sera présente en compagnie, de la Tunisian Automotive Association (TAA), la FIPA ainsi que la Chambre de Commerce et d’Industrie Tuniso-Française. Nous sommes ravis d’accueillir les entreprises tunisiennes qui auront l’occasion de communiquer sur leurs performances bien avérées

L’article Aurélie Jouve : ‘’Le salon Equip’auto, le sommet international de l’après vente’’ est apparu en premier sur WMC.

Philippe BAUDIN – Président du salon Equip’autos : vers un nouveau souffle pour la filière automobile

19. Mai 2025 um 08:30

À l’approche de sa 50e édition, le Salon Equip’Auto s’apprête à rassembler à Paris toute la chaîne de valeur de l’après-vente automobile. Constructeurs, équipementiers, réparateurs et distributeurs y dévoileront les dernières innovations, dans un contexte marqué par l’électrification du parc roulant mondial et les défis de relocalisation industrielle. Entre évolutions technologiques, réalités du terrain et perspectives tunisiennes, cette interview décrypte les enjeux clés de l’édition 2025 d’un salon devenu incontournable pour comprendre l’avenir du secteur. Interview avec Mr. Philippe BAUDIN – Président du salon Equip’autos

Le Salon Equip’Autos célèbre ses cinquante ans d’activité. Comment s’annonce l’édition 2025 au mois d’octobre prochain, à Paris ?

Cinquante ans d’activité,  quelle vigueur! Le Salon tient le pari de la longévité. Et toujours une attractivité agissante. Pendant un demi siècle, à une cadence biennale, les années impaires, le Salon réunit l’ensemble de l’écosystème de l’auto. C’est la chaine amont/aval, dans sa globalité qui se retrouve afin de prendre connaissance des nouvelles technologies. C’est crucial que les constructeurs s’adressent à l’univers de l’après-vente.

Equip’Auto synchronise-t-il  les rapports entre tous les corps de métiers de l’auto?

Il s’agit d’un Salon B2B où l’on évoque tout ce qui arrive après la vente de la voiture. Tout l’après-vente et les services sont rassemblés sur un même site. Et en effet cela réaccorde les constructeurs avec les professionnels de la maintenance, des services ainsi que de la réparation.

Constructeurs et équipementiers viennent-ils nombreux ?

Naturellement car ils sont doublement intéressés. D’abord ils viennent rencontrer les distributeurs de pièces de divers réseaux de vente. Ensuite ils viennent pour présenter aux réparateurs leurs nouvelles technologies. Et le Salon est le lieu dédié pour ces deux business. Et il en a vu défiler des innovations.

L’on garde en mémoire la fabrication en série des air bags, puis du freinage ABS, puis de la peinture de carrosserie à l’eau pour ne citer que ceux-là. Aujourd’hui on vit l’afflux de l’électronique. Ainsi donc constructeurs et équipementiers communiquent, à l’adresse des réparateurs au Salon  sur les meilleures pratiques de réparation des systèmes nouveaux.

« Le Salon Equip’Auto synchronise toute la chaîne de l’après-vente automobile, de la pièce au service. »

 

Le Véhicule électrique réduit-t-il le coût de maintenance ?

N’ayant plus de moteur, le véhicule électrique comporte moins de pièces. Cependant tout ce qu’il y autour persiste. Et l’on remarque que l’usure est plus accélérée. C’est le cas des pneumatiques. Sur un moteur thermique leur durée de vie est de 45.000  à 50.000 km, cette fourchette baisse entre 10.000 à 15.000 km avec l’électrique. Pareil pour le freinage et les autres trains roulants.

On voit le véhicule électrique gagner du terrain. Menace-t-il le business du Salon?

A l’heure actuelle le parc roulant mondial compte 1.500.000.000  de voitures. La part du véhicule électrique est de 1,87 %. Vous voyez bien que la pièce détachée n’est pas près de disparaitre. En France le parc roulant compte 42.000.000 de voitures.

Les projections montrent que si le parc électrique augmentait de 25% par an, dans dix ans le véhicule thermique constituerait 90% du parc. C’est vous dire ! Ajouter que pour faire tourner un parc d’un million de voitures électriques, il faut l’équivalent d’une centrale électrique. Mesurez le défi énergétique !

« Avec 1,87 % du parc mondial, l’électrique ne menace pas encore le business des pièces détachées. »

 

L’on parle d’une relocalisation la chaine de valeur Auto. La Chine qui occupe une position prépondérante va-t-elle lâcher du lest ?

Il faut savoir que le barycentre de l’industrie automobile a basculé en Chine et je ne la vois pas lâcher du lest. La Chine produit 30.000.000  de voitures sur un total mondial de 40.000.000   d’inités. Elle est en tête et en pointe sur le véhicule électrique, hautement connecté.

Ses modèles actuels lui procurent une confortable longueur d’avance. Cependant les enseignes européennes et d’ailleurs ne manquent pas d’atouts. La compétition va se réallumer sur ce segment. Mais cela prendra du temps car il faudra renouer avec les cadences des grandes séries.

En 2009 à titre d’exemple, la France produisait sur son sol 4.000.000 de voitures. A l’heure actuelle elle n’en produit plus que 1.300.000 et elle pourrait descendre en-dessous du seuil symbolique du million de voitures. Sachez que Toyota est le plus important fabriquant de voitures en France, à l’heure actuelle.

« La Tunisie a un vrai potentiel dans la R&D et les composants, si elle sait capter les nouvelles technologies. »

 

*Dans le contexte actuel, quelles sont les perspectives de développement de la filière automobile en Tunisie ?

-Je réserverai ma réponse de voir la Tunisie devenir une zone d’accueil de constructeurs à part entière En revanche le positionnement de la Tunisie sur les composants et la recherche& développement est prometteur. Tout cet écosystème performant peut s’adapter peut être plus vite qu’ailleurs aux nouvelles technologies qui  arrivent d’Asie.

Interview conduit par Ali DRISS

EN BREF

    • Le Salon Equip’Auto fête ses 50 ans et reste le rendez-vous clé des professionnels de l’après-vente automobile.
    • L’édition 2025 réunira constructeurs, réparateurs et équipementiers autour des dernières innovations.
    • Le véhicule électrique change la donne, mais la demande en pièces reste massive.
    • La Chine domine la production mondiale avec 30 millions d’unités, loin devant l’Europe.
    • 1,5 milliard — Parc mondial de voitures actuellement en circulation.
    • 1,87% — Part des véhicules électriques dans le parc mondial.
    • En Tunisie, la filière composants et R&D présente un fort potentiel de croissance.

L’article Philippe BAUDIN – Président du salon Equip’autos : vers un nouveau souffle pour la filière automobile est apparu en premier sur WMC.

Salon Equip’Auto 2025 : Voitures électriques, innovation, l’industrie auto en mutation

Von: hechmi
14. Mai 2025 um 21:10

Equip AutoLa Tunisian Auto Motive (TAA) et la Chambre de Commerce et d’Industrie Tuniso-Française (CCITF) conjuguent leurs efforts pour promouvoir le secteur automobile tunisien auprès des investisseurs français. Un accord de partenariat a été signé mardi 13 mai entre Khelil Chaibi, président de la CCITF, et Meryem Elloumi, présidente de la TAA, en présence de Philippe Baudin, président du Salon Equip’Auto, et d’Aurélie Jouve, directrice du même événement.

Cette alliance vise à valoriser les performances du secteur, attirer les industriels étrangers et renforcer l’attractivité du site tunisien, notamment via les réseaux professionnels et salons partenaires en France.

Salon Equip’Auto 2025 : la vitrine conjointe

Le coup d’envoi de ce partenariat coïncide avec le lancement du road show promotionnel du Salon Equip’Auto 2025, prévu à Paris du 12 au 14 octobre. Ce salon, dédié à l’après-vente automobile, célèbre cette année son cinquantenaire. La participation tunisienne prendra la forme d’un stand collectif, première étape d’un plan de communication ambitieux.

Industrie automobile : entre ruptures et résistances

Lors de la cérémonie, un panel animé par Hedi Hamdi, éditeur du magazine « Sayarti », a réuni les représentants des deux institutions et les invités français pour débattre des mutations du secteur.

Le constat est unanime : la transition vers le moteur électrique bouleverse la chaîne de valeur. Si l’Union européenne vise 2035 pour sortir du thermique, le moteur hybride reste pénalisé par sa consommation, tandis que l’électrique, bien que propre à l’usage, est contesté pour l’impact environnemental de sa batterie et de l’énergie qu’il consomme.

La Chine en tête, l’Europe à la peine

Selon les intervenants, la Chine domine le marché avec 30 millions de véhicules produits sur 40 millions au total, devançant largement l’Europe. La France, qui produisait 4 millions de véhicules par an, est tombée à 1,4 million. L’innovation chinoise, tant en technologie qu’en design, contraste avec la réponse jugée « datée » des constructeurs européens.

La filière tunisienne adapte son modèle

Face à ces bouleversements, les industriels tunisiens s’adaptent. Meryem Elloumi et Imed Charfeddine ont insisté sur la résilience du secteur local, sa capacité à intégrer les nouveaux composants électroniques et à s’aligner sur les attentes des constructeurs mondiaux. Les équipements connectés, les tableaux de bord digitalisés et la transition vers de nouvelles technologies ne font pas peur aux sous-traitants tunisiens. Ce savoir-faire est désormais promu activement vers l’international.

Ali DRISS

 

L’article Salon Equip’Auto 2025 : Voitures électriques, innovation, l’industrie auto en mutation est apparu en premier sur WMC.

Qui construit l’Afrique ? Le défi des grands chantiers face aux géants étrangers

Von: hechmi
14. Mai 2025 um 20:20

FITA - AfriqueL’Afrique entend sensibiliser les États à activer, de manière concertée, l’effet de levier des grands chantiers d’infrastructure. Au final, cela pourrait déboucher sur un vaste plan d’aménagement continental ?

FITA 8 : une plateforme pour penser les infrastructures

FITA 8, comme les éditions précédentes, a réservé un espace de réflexion au dossier essentiel de la connectivité des réseaux d’infrastructure. Auparavant, la conférence se concentrait sur les connexions routières, désignées comme les « Corridors de la croissance ». Une approche logique, puisque FITA accorde une priorité à l’expansion des échanges intra-africains. Dans cette perspective, la logistique devient cruciale, et les réseaux ainsi que les ports sont au cœur des objectifs.

« L’Afrique ne veut pas se barricader, mais bâtir avec ses propres compétences. »

 

FITA 8 reste sur cette trajectoire, tout en élargissant le champ aux grands chantiers en tant que catalyseurs de la croissance durable en Afrique. Une orientation qui correspond à la réalité : quand le bâtiment va…

L’Afrique, terrain de jeu des opérateurs étrangers

Selon certains experts, les besoins en investissement dans les infrastructures africaines s’élèveraient à 170 milliards de dollars par an. Or, les réalisations effectives n’en représentent que 70 milliards. Le déficit annuel est donc de 100 milliards, attisant les convoitises.

Les opérateurs internationaux – comprenez extra-continentaux – affluent, forts de moyens considérables et d’un avantage structurel dans la chaîne EPC (Engineering, Procurement, Construction). À cela s’ajoute un meilleur accès aux financements internationaux et aux crédits publics, grâce à des réseaux d’influence plus étendus. Les opérateurs locaux, eux, se retrouvent relégués au rôle d’exécutants.

« Labelliser les expertises africaines, c’est renforcer la confiance des États en leurs propres opérateurs. »

 

Quelques exceptions existent néanmoins : le barrage de Rufiji en Tanzanie ou le port de Gabès en Tunisie ont été réalisés sous maîtrise locale. Mais dans l’ensemble, l’offre internationale, mieux structurée, finit par s’imposer.

Vers une souveraineté infrastructurelle africaine

Face à cette réalité, les opérateurs locaux aspirent à un changement. Non pas pour fermer le Continent, mais pour pouvoir rivaliser à armes égales, via des partenariats équilibrés. Pour y parvenir, ils misent sur la labellisation continentale des compétences dans la chaîne EPC, avec des standards communs inspirant confiance aux États.

Ce système faciliterait également les accords de mobilité entre pays africains pour les professionnels qualifiés. En matière de financement, le recours au partenariat public-privé (PPP) est privilégié, évitant ainsi la dépendance à l’aide étrangère.

« Construire l’Afrique par les Africains : une ambition devenue urgence. »

Un plan d’aménagement continental en perspective ?

Poussée à son terme, cette dynamique pourrait aboutir à la création d’une autorité « Build Africa », en lien avec la volonté d’intégration continentale. L’objectif : loger l’Afrique sous son propre toit. Une ambition claire, fondée sur une logique de souveraineté, d’ingénierie locale et de solidité durable.

Ali DRISS

Indicateurs clés

  • 170 milliards $ : besoins annuels en infrastructure en Afrique.
  • 70 milliards $ : investissements réalisés chaque année.
  • 100 milliards $ : déficit annuel en travaux d’infrastructure.
  • 2 exemples notables : barrage de Rufiji (Tanzanie), port de Gabès (Tunisie).
  • 1 proposition forte : création d’une autorité “Build Africa”.

L’article Qui construit l’Afrique ? Le défi des grands chantiers face aux géants étrangers est apparu en premier sur WMC.

❌
❌