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Heute — 15. Mai 2025Haupt-Feeds

Pèlerinage sans permis : jusqu’à 100 000 riyals d’amende et 10 ans d’interdiction d’entrée

Von: La Presse
15. Mai 2025 um 12:27

Le ministère saoudien du Hajj et de la Omra a rappelé, dans un communiqué publié ce jeudi 15 mai 2025, que l’obtention d’un permis officiel est obligatoire pour accomplir les rites du Hajj pour la saison 1446 (correspondant à 2025). Cette mesure vise à assurer une meilleure organisation du pèlerinage et à garantir la sécurité et la sérénité des fidèles, souligne le ministère.

Cette exigence s’inscrit dans le cadre de l’application stricte des réglementations encadrant le Hajj, en particulier face à la forte affluence attendue cette année.

Des sanctions sévères pour les infractions

Les autorités saoudiennes ont aussi indiqué que tout individu tentant d’accomplir le Hajj sans permis s’expose à une amende pouvant atteindre 20 000 riyals (environ 5 330 dinars tunisiens), et ce, pendant la période allant du 1er Dhou al-Qa’da (29 avril) jusqu’à la fin du 14 Dhou al-Hijja (10 juin).

Les détenteurs de visas de visite, quelle que soit leur nature, sont formellement interdits d’accès à La Mecque pendant cette période s’ils ne disposent pas d’un visa Hajj. Toute tentative d’entrée ou de séjour constitue une infraction.

Dans ce même cadre, le ministère met en garde contre toute complicité dans l’introduction illégale de pèlerins dans les lieux saints. Les personnes impliquées dans la fourniture frauduleuse de visas, le transport, l’hébergement ou la dissimulation de contrevenants encourent des amendes pouvant atteindre 100 000 riyals, ainsi que la confiscation du véhicule utilisé, si la complicité du propriétaire est avérée.

Les résidents en situation irrégulière ou les infiltrés seront également expulsés et interdits d’entrée sur le territoire saoudien pendant 10 ans.

Mise en garde contre les campagnes frauduleuses

Le ministère appelle tous les fidèles, à l’intérieur comme à l’extérieur du Royaume, à ne participer au Hajj que via les canaux officiels : soit par permis pour les résidents, soit via un visa Hajj réglementaire pour les étrangers. Il précise que les autres types de visas ne donnent pas droit à l’accomplissement du Hajj.

Enfin, les autorités saoudiennes mettent en garde contre les campagnes frauduleuses ou les publicités trompeuses, et invitent les citoyens à signaler immédiatement toute activité suspecte via les plateformes officielles.

USA – Syrie: Trump rencontre al-Charaa et lui demande de reconnaître Israël

15. Mai 2025 um 10:33

Le président américain Donald Trump a rencontré, mercredi 14 mai 2025, en Arabie saoudite le président syrien, Ahmed Al-Charaa. Il l’a exhorté à normaliser ses relations avec Israël, un ennemi de longue date. A noter au passage que les États-Unis ont annoncé la levée de toutes les sanctions contre la Syrie. 

Après la déclaration de Trump de lever les sanctions contre la Syrie, qui cherche à se reconstruire après plus d’une décennie de guerre civile, il a rencontré, mercredi, le président par intérim, Ahmed al-Charaa. Celui-ci ayant accédé au pouvoir à la tête d’un groupe que Washington a qualifié d’organisation terroriste et qui a jadis prêté allégeance à Al-Qaïda.

Trump a affirmé aux journalistes qu’al-Charaa avait déclaré qu’il serait prêt à rejoindre à terme les Accords d’Abraham – un accord négocié par les États-Unis en 2020 qui a vu les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc normaliser leurs relations avec Israël.

« Je lui ai dit : « J’espère que tu nous rejoindras quand la situation sera réglée ». Il a répondu : « Oui ». Mais ils ont beaucoup de travail à faire », indique un document de la Maison Blanche.

Des photos publiées à la télévision d’État saoudienne montrent les deux hommes se serrant la main en présence du prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane.

Inquiétudes israéliennes

Le voyage de Trump au Moyen-Orient- qui n’inclut pas de visite à Jérusalem- a alimenté les doutes en Israël sur la position du pays dans les priorités de Washington.

La Syrie est l’un des plus grands ennemis d’Israël, et les responsables israéliens continuent de décrire al-Charaa comme un djihadiste, bien qu’il ait rompu ses liens avec Al-Qaïda en 2016. Il avait rejoint le groupe pour la première fois en Irak, où il avait passé cinq ans dans une prison américaine. Les États-Unis avaient levé une prime de 10 millions de dollars sur sa tête en décembre dernier.

Israël s’oppose à la levée des sanctions contre la Syrie, qui ouvrirait la voie à un engagement accru des organisations humanitaires et stimulerait les investissements étrangers. D’ailleurs, Israël a intensifié ses frappes militaires en Syrie depuis l’arrivée au pouvoir d’al-Charaa, après le renversement de l’ancien président Bachar el-Assad en décembre.

L’administration Trump mène également des négociations nucléaires avec son autre ennemi, l’Iran.

Trump a déclaré aux journalistes que le fait qu’il entretienne des relations avec des pays du Moyen-Orient est « très bon pour Israël ».

Les États-Unis espèrent que l’Arabie saoudite, poids lourd régional, rejoindra également les Accords d’Abraham. Mais les discussions ont été interrompues après le déclenchement de la guerre à Gaza et le royaume insiste sur le fait qu’il ne peut y avoir de normalisation sans un État palestinien.

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Gestern — 14. Mai 2025Haupt-Feeds

Trump à La Mecque prie pour Abraham

14. Mai 2025 um 12:32

La Mecque était le nom antique de ce qui est appelé actuellement le royaume de l’Arabie saoudite. Car avant même le 6ème siècle et l’arrivée de l’Islam sur la scène mondiale, cette ville était un sanctuaire abrahamique, du moins selon la tradition musulmane, mais on y trouvait à l’intérieur du temple sacré, des statuettes de dieux vénérés par les différentes tribus arabes.

Quels que soient les résultats politiques qui vont résulter de cette rencontre entre Trump – qui est à sa façon un dieu vivant, d’un côté – et le souverain prince héritier, Mohammed ben Salman, ainsi que le prince des émirats, Mohammed ibn Zayed, toutes les informations concordent pour dire qu’il va être question de cette fameuse paix d’Abraham. Et que le chef de la première puissance du monde tient à mettre en exécution, son plan pour garantir la paix au Moyen-Orient.

Si l’on sait que l’objectif premier de cette « paix » est d’imposer la reconnaissance de l’Etat d’Israël aux pays arabes et particulièrement au royaume des Saoud; les informations en provenance de Riyad insistent sur le fait que le prix de cette paix ne serait pas moins que la reconnaissance par les USA d’un Etat palestinien, comme l’a déclaré le prince héritier saoudien lui-même à plusieurs reprises.

Mais ce que l’on ne sait pas encore, c’est la configuration territoriale de ce micro-Etat, et avec quelles forces politiques palestiniennes, il sera fondé. Ce dont on est sûr, c’est que le gouvernement israélien actuel ne veut pas en entendre parler et continue sa folie meurtrière. Trump a-t-il les moyens d’imposer à Netanyahu? Ce qui ressemble pour lui à une opération de hara-kiri?

Le retour du mythe, pour comprendre

Pourquoi Trump et ses conseillers avaient-ils choisi ce nom biblique à ce qui se présente comme une simple initiative politique? Sont-ils conscients que l’appel au mythe est plein de dangers, surtout quand il s’agit d’un mythe créé de toute pièce par les fondateurs de ce qu’on appelle justement les religions abrahamiques, l’islam, le christianisme et le judaïsme qui sont des religions du livre et qui, théoriquement, adorent le même Dieu?

Selon la tradition juive, ce patriarche avait sept enfants mâles, dont Isaac, qui serait le père des juifs et Ismaël, qui serait le père des Arabes. La version coranique concernant l’histoire d’Abraham, bien que proche de la version judaïque, diverge quant à l’enfant préféré d’Abraham qui serait Ismaël, puisque c’est lui qu’il a failli égorger en offrande à Dieu, n’eut été la Miséricorde du Tout-Puissant, qui lui a envoyé un mouton. D’où l’Aïd el kébir chez les musulmans. Mais pour les juifs ce serait Isaac, fils de Sarra, l’épouse du patriarche, alors que Hager, la mère d’Ismaël, n’était que concubine.

Mais Abraham ne savait sûrement pas que la guerre entre les fils d’Ismaël et les fils d’Issac allait durer des milliers d’années. Pour se focaliser au vingtième siècle sur la question cruciale : qui a le droit de peupler la terre de Palestine?

L’actuel génocide à Gaza commis par les Israéliens trouve ses origines dans cette divergence d’interpréter le mythe. Comme d’ailleurs les croisades qui avaient opposé les musulmans aux catholiques et qui ont duré quatre siècles. Alors quand Trump et son équipe tentent de trouver une solution à une question qui dure depuis des siècles, l’on ne peut que douter. Ceci d’autant plus que la droite religieuse israélienne, qui gouverne depuis 15 ans, est décidé à créer le « Grand Israël » (Erets Israël), tel que décrit par le Premier testament.

De l’autre côté, les musulmans se sont toujours battus pour garder sous leur contrôle el Qods, Jérusalem, qui est leur second lieu Saint après La Mecque. Le souverain saoudite se prévalant du titre de « Serviteur des deux lieux saints ». A moins qu’il ne renonce à servir cette cause sacrée, qui constitue une part de sa légitimité politico-religieuse.

Rappelez-vous le serment de Yasser Arafat, qui ne se lassait jamais de proclamer : « Nous prierons à el Qods ». Et c’est dans l’inconscient collectif de centaines de millions de musulmans que cette imploration de Dieu est incrustée définitivement.

Or, tout laisse croire que la solution abrahamique a tout d’une solution judaïque, version sioniste. Ce que les Palestiniens, les Arabes et les musulmans n’accepteront jamais. On ne triomphe pas des mythes par les armes, soient-elle nucléaires; mais encore moins en décimant un peuple qui a montré qu’il sait mourir pour sa patrie comme il l’a prouvé à Gaza même si Israël et le Hamas la lui ont imposée.

Trump, le marchand

La terre sainte de La Mecque a toujours été un lieu de haut commerce, puisqu’au carrefour des grandes routes des caravanes et le prophète de l’Islam lui-même avait pratiqué ce métier. Rien de plus naturel, alors qu’un des plus grands marchandages de l’histoire où l’on confond politique religion et guerres, proposées comme des opérations commerciales, vient d’avoir lieu, lors de la visite du président de la première puissance militaire et économique. Puisqu’il s’agit d’un contrat d’armement de 142 milliards de dollars, le plus « important contrat d’armement de l’histoire », selon les termes de l’administration américaine, suivi de l’annonce d’un partenariat stratégique entre les deux pays. 20 milliards de dollars seront investis en plus par seulement deux sociétés saoudiennes dans l’Intelligence artificielle. Et l’on sait déjà que l’investissement global saoudien aux USA va dépasser les 1 000 milliards de dollars.

Il ne reste plus, comme le voulait la tradition préislamique que les deux partenaires aillent s’agenouiller au sanctuaire de La Mecque pour sceller leur accord. Trump ne se serait pas privé de cet acte mais la doctrine musulmane interdit à tout non musulman depuis 14 siècles de mettre les pieds dans le lieu le plus sacré de l’Islam.

De toute façon, ces contrats ont été signés par « le Serviteur des deux lieux saints de l’Islam » dont Jérusalem. Ils ont reçu donc la bénédiction nécessaire.

Mais il y a aussi les « avantages collatéraux » de cette visite. Puisque, concurrence oblige, les Emirats arabes unis viennent d’annoncer qu’ils comptent investir aux USA pour plus de 1 400 milliards de dollars sur dix ans. Et le Qatar plus de 300 milliards de dollars avec un cadeau en prime pour Donald Trump en personne constitué d’un avion Boeing 747-8, qui est l’avion le plus cher au monde, dont l’intérieur est truffé d’or et qui était destiné au prince qatari. Il est d’ailleurs surnommé « le palace volant », comme pour le tapis volant d’Aladin des Mille-et-une nuit. Qui a dit que le mythe ne peut pas être réalisé?

La « générosité arabe » si légendaire n’a pas failli à sa renommée. Mais l’on sait que les « bédouins » sont toujours connus pour ne donner rien pour rien ! Que cache donc cette générosité arabe excessive, qui comble l’homme le plus puissant du monde?

Rappelons que Trump a emmené dans ses valises lors de cette visite le gratin des hommes d’affaires qui comptent actuellement et les plus influents politiquement puisque c’est grâce à eux qu’il fut intronisé. Patrons de la Silicon Valley, d’Amazone, de Google, de Wall Street, d’IBM, de la cryptomonnaie, David Sachs et l’incontournable Elon Musk.

Il ne faut jamais négliger un fait : ces Arabes du Golfe sont de terribles commerçants et ils l’ont prouvé durant ces 40 dernières années. Rappelons d’abord que l’argent promis par eux est depuis toujours dans les banques américaines, et travaille pour l’économie de ce pays. Et que de plus en plus l’Arabie saoudite est devenue le centre politique où sont menées les négociations pour le partage du monde entre Poutine et Trump, et aussi les négociations pour le sort de l’Europe, via la paix imposée aux Européens en Ukraine. Ce pays se positionne actuellement comme La Mecque politique du monde et particulièrement un des principaux alliés de l’Occident face à l’Iran, rivalisant avec Israël dans ce domaine.

Alors que Mohammed ben Salman avait humilié J. Biden en lui refusant la hausse de production du pétrole lors de l’embargo contre la Russie à cause de son invasion de l’Ukraine et qu’il s’était rapproché de la Chine et de l’Iran, voilà qu’il déploie le tapis rouge devant Trump et ses alliés, et devient un des plus puissants alliés des USA. Ce qui ne plait certainement pas aux israéliens. Il devient de fait le pays clef du Moyen-Orient, surtout en ralliant les nouveaux chefs de la Syrie, dont les Saoudiens ont plaidé la levée des sanctions économiques auprès de Trump et c’est ce qu’il a annoncé. La Syrie devient donc un protectorat de la Turquie et de l’Arabie saoudite. Ce qui va peser dans les négociations à propos de la solution de la question palestinienne.

Les cartes sont en cours de distribution au Moyen-Orient et l’Arabie saoudite devient un des distributeurs de cartes les plus influents.

Une paix d’Abraham, à odeur de pétrole et à coup de milliards de dollars, peut-elle réussir?

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Hajj 2025 : Ooredoo vous accompagne avec des services exceptionnels pour rester connectés à vos proches

Von: Yusra NY
13. Mai 2025 um 22:26

Comme chaque année, à l’occasion du pèlerinage, Ooredoo se mobilise pour rester proche de ses clients et leur offrir les meilleurs services au meilleur prix.

Les pèlerins peuvent profiter d’une réduction de 70% sur les appels émis depuis l’Arabie Saoudite vers les numéros tunisiens et saoudiens, leur permettant de rester en contact avec leurs proches à moindre coût.

Des Passports Roaming sont également disponibles à partir de seulement 5 dinars, incluant Internet et appels pour répondre à tous vos besoins durant votre séjour aux lieux saints. Pour en profiter, composez simplement le #147# ou utilisez l’application MyOoredoo.

Depuis la Tunisie, les familles et amis peuvent également joindre leurs proches grâce au service “Dhayafni en roaming” : il suffit de composer le #4# avant le numéro Ooredoo pour prendre en charge le coût de l’appel, au tarif préférentiel de 0,350 TND/min au lieu de 0,700 TND.

Grâce à ces offres bien pensées, Ooredoo réaffirme son engagement à innover constamment et à accompagner les Tunisiens et les Tunisiennes dans les moments les plus précieux de leur vie. Car la proximité, ce n’est plus une question de distance.

Communiqué

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Tournée de Trump au Moyen-Orient : Business first !

13. Mai 2025 um 10:41

Lors de sa visite au Moyen-Orient, Donald Trump œuvrera à développer les échanges économiques entre les monarchies du Golfe et les États-Unis. La situation à Gaza et le dossier du nucléaire iranien seront également au menu, mais relégués au second plan.

Benyamin Netanyahou devrait méditer cette leçon de machiavélisme politique, selon laquelle les Etats n’ont pas d’amis ou d’ennemis permanents; mais des intérêts permanents.

En effet, le Premier ministre israélien devrait être dans ses petits souliers depuis que le président américain a réservé aux monarchies du Golfe sa première tournée à l’étranger de son deuxième mandat sans passer par Jérusalem. Lui qui, deux semaines après l’investiture du président américain pour un second mandat, tenait un discours triomphal, se targuant d’être le premier dirigeant étranger invité à Washington en visite officielle, proclamait à l’adresse de Donald Trump « Vous êtes le plus grand ami qu’Israël ait jamais eu à la Maison Blanche ».

Camouflet pour « Bibi »

Par ce geste inédit, le nouveau locataire de la Maison Blanche semble vouloir favoriser ses relations géopolitiques, économiques et personnelles avec la dynastie saoudienne au détriment de l’Etat hébreu.

« C’est nouveau et surprenant, Trump semble vouloir rééquilibrer la relation triangulaire avec Jérusalem et Riyad au point d’envisager un grand deal sur le nucléaire civil avec l’Arabie saoudite sans contrepartie de cette dernière en direction d’Israël. Donald Trump ne se reconnaît pas de ligne rouge », assure un analyste politique averti. « La défiance, personnelle, est extrême en ce moment entre Donald Trump et Benyamin Netanyahou, avec qui il est en désaccord sur l’Iran, les Houthis, la Syrie et le nucléaire civil saoudien », a-t-il ajouté.

En effet, le 47ème président des États-Unis, Donald Trump, est arrivé lundi 12 mai, en Arabie saoudite, où il a été accueilli par le roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, au Al Murabba de Riyad. Il s’agit du premier arrêt du président américain, qui doit également se rendre au Qatar et aux Émirats arabes unis. Sachant que c’est la deuxième fois en autant de mandat que Donald Trump se rend en Arabie saoudite avant toute autre destination.

Dossiers politiques

Au menu de cette tournée au Proche-Orient : les dossiers politiques sensibles à l’instar du nucléaire iranien, où Téhéran se dit prêt à des concessions sur le taux d’enrichissement de son uranium. Et ce, en contrepartie d’une levée des sanctions américaines et d’une reconnaissance de son droit à en disposer pour produire de l’électricité. Ou encore la guerre à Gaza, en passant par la transition en Syrie.

Donald Trump doit rencontrer ce mardi le numéro un de facto du régime, Mohammed ben Salmane, ainsi que le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Mais aussi le président libanais, Joseph Aoun, et le président par intérim de la Syrie, Ahmed Al-Charaa – un ancien djihadiste en voie de normalisation pour les Occidentaux.

Business first

En bon entrepreneur, le milliardaire républicain discutera avec ses hôtes des projets de coopération dans le nucléaire civil saoudien, la défense, l’aviation, ou l’énergie. D’après des sources concordantes, il devrait offrir à l’Arabie saoudite des équipements militaires d’une valeur totale de plus de 100 milliards de dollars, avec notamment des armes de pointe.

Mais, il n’oublie pas pour autant les transactions privées : la Trump Organization a signé le mois dernier un contrat pour la construction d’un golf et des résidences de luxe au Qatar. De même qu’elle a dévoilé les détails d’un gratte-ciel d’un milliard de dollars à Dubaï, dont les appartements pourront être achetés en cryptomonnaies.

Ajoutez à cela une tour Trump à Jeddah en Arabie saoudite et un autre projet immobilier à 4 milliards de dollars à Oman.

Pour sa part, son gendre, Jared Kushner, aura reçu 2 milliards de dollars du fonds souverain saoudien investis dans sa société d’investissement Affinity Partners.

Conflit d’intérêt ?

Cerise sur le gâteau, l’ABC news a révélé dimanche 11 mai qu’un Boeing 747-8 Jumbo, estimé à 400 millions de dollars, aurait été promis par la famille royale qatarie au président américain, en amont de sa tournée dans les pays du Golfe. Signe de gêne : la Maison Blanche a reconnu, lundi, que l’opération, destinée à remplacer « temporairement » deux Air Force One vieillissants, méritait « d’ultimes vérifications juridiques ».

Lire aussi : Le Qatar offrira un « palais volant » de 400 millions de dollars à Donald Trump

Ce cadeau d’« un palace volant », pose de toute évidence la question de potentiels conflits d’intérêt. La Constitution américaine interdit en effet aux dépositaires de l’autorité publique d’accepter des cadeaux « de la part d’un roi ou d’un prince d’un État étranger ».

Et c’est tout à fait normal que l’annonce suscite la colère des démocrates qui reprochent au président de vouloir s’enrichir personnellement. Car une fois son mandat terminé, la propriété de l’appareil serait transférée de l’Armée de l’air américaine à la fondation du président américain.

Réponse saugrenue de l’intéressé : « Le fait que le département de la Défense reçoive en cadeau un avion 747 pour remplacer temporairement Air Force One dérange tellement les démocrates véreux qu’ils insistent pour que nous payions l’avion au prix fort ». Drôle de justification.

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Arabie saoudite : les projets résidentiels publics élargissent leur cible

08. Mai 2025 um 15:32

L’Arabie saoudite a approuvé une décision autorisant le ministère des Affaires municipales, rurales et du Logement à vendre les unités résidentielles de ses projets immobiliers à des personnes ne bénéficiant pas du soutien gouvernemental au logement. Cette mesure vise à optimiser l’utilisation du parc immobilier public et à accroître la flexibilité du marché.

Selon Abdulrahman Al-Tawil, vice-ministre chargé de l’offre résidentielle, l’objectif est d’élargir l’accès à la propriété à de nouveaux profils, comme les célibataires ou ceux ayant déjà obtenu un prêt immobilier. Ces acheteurs pourront acquérir des logements construits au cours des deux dernières années, mais à prix de marché. Les bénéficiaires de l’aide continueront, quant à eux, de recevoir un soutien financier.

Chaque projet réservera une période de quatre mois exclusivement dédiée aux bénéficiaires avant d’ouvrir à un public plus large.

Cette initiative permet d’ajuster l’offre aux besoins urbains, avec plus de 100 000 unités disponibles à Riyad.

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L’Arabie saoudite prête à investir 150 milliards de dollars dans les startups d’IA

28. April 2025 um 14:27

L’Arabie saoudite a annoncé un investissement de 150 milliards de dollars pour soutenir les startups en intelligence artificielle (IA), y compris en Europe. Le royaume veut devenir la capitale mondiale de l’IA, avec l’aide de 24 grands investisseurs, appelés “Family Offices”, comme Olayan Saudi Holding Company et Al Rajhi Holding Group.

Le prince héritier Mohammed ben Salmane (MBS) met tout en œuvre pour atteindre cet objectif, malgré des défis, comme la difficulté d’attirer des talents tech face à des concurrents comme Dubaï. Le royaume espère, grâce à ces investissements, créer un écosystème technologique solide.

La France, reconnue pour son expertise en IA et sa capacité à négocier, pourrait bénéficier de ces investissements, avec des startups locales prêtes à attirer des fonds étrangers. Pour les investisseurs saoudiens, ce serait une chance de soutenir des projets innovants.

Les entreprises européennes, notamment les startups, doivent se poser la question: veulent-elles lever des fonds en Arabie saoudite? Si oui, il est essentiel de présenter des projets convaincants pour capter l’attention de ces Family Offices.

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