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Heute — 12. Mai 2025Haupt-Feeds

Les États-Unis et la Chine parviennent à un accord historique pour réduire de 115 % les droits de douane

Von: La Presse
12. Mai 2025 um 10:22

Les États-Unis et la Chine ont annoncé, ce lundi 12 mai 2025, un accord historique visant à réduire les droits de douane de manière significative, dans un effort de désescalade de la guerre commerciale qui secoue les deux plus grandes économies mondiales.

En vertu de cet accord, conclu à Genève, les États-Unis s’engagent à abaisser les droits de douane sur les produits chinois de 145 % à 30 %. De son côté, la Chine réduira ses tarifs douaniers sur les importations américaines, qui passeront de 125 % à 10 %. Ces réductions devraient entrer en vigueur dès le 14 mai 2025.

Cet accord intervient après plusieurs mois de tensions commerciales croissantes entre Washington et Pékin, débutées en avril lorsque le président américain Donald Trump a décidé d’augmenter les droits de douane sur les produits chinois, incitant la Chine à répondre par des mesures similaires.

Lors de la conférence de presse annonçant l’accord, les représentants des deux pays ont salué cette avancée comme un premier pas vers la normalisation des relations commerciales bilatérales. Cette réduction de 115 % des droits de douane devrait permettre de limiter les perturbations dans le commerce international et favoriser une relance économique dans les deux pays.

Il est à noter que les droits de douane américains de 30 % incluent une surtaxe supplémentaire de 20 % imposée à la Chine en raison des allégations de trafic de fentanyl, que Washington a exigé que Pékin cesse.

Les experts estiment que cet accord pourrait marquer un tournant majeur dans les relations économiques internationales et offrir un répit aux entreprises et consommateurs confrontés à des hausses de prix liées à ces tarifs douaniers élevés.

Séisme de magnitude 5,3 au large de Sumatra, en Indonésie

Von: La Presse
12. Mai 2025 um 09:27

Un séisme d’une magnitude de 5,3 sur l’échelle de Richter a secoué ce lundi la province de Sumatra du Nord, à l’ouest de l’Indonésie, a annoncé l’agence nationale de météorologie, de climatologie et de géophysique.
L’épicentre du tremblement de terre a été localisé à environ 59 kilomètres de la ville de Padang, à une profondeur de 88 kilomètres. Aucune alerte au tsunami n’a été émise et aucun dégât matériel ni victime n’ont été signalés dans l’immédiat.
Ce séisme survient au lendemain d’un autre tremblement de terre de magnitude 6 qui avait déjà touché la même région, également sans faire de victimes.
Située sur la ceinture de feu du Pacifique, une zone sismiquement très active où se rencontrent plusieurs plaques tectoniques, l’Indonésie est fréquemment exposée à des secousses telluriques et à des éruptions volcaniques.
La région garde en mémoire le séisme dévastateur de 2004 au large de l’île de Sumatra, d’une magnitude de 9,1, qui avait déclenché un tsunami meurtrier ayant fait environ 220 000 morts dans une dizaine de pays riverains de l’océan Indien.

 

L’Algérie exige le départ immédiat de 15 diplomates français du pays

12. Mai 2025 um 09:45

Le ministère algérien des Affaires étrangères a convoqué, dimanche 11 mai, le chargé d’affaires français en Algérie pour exiger le départ immédiat de 15 diplomates français nommés dans des conditions qui, selon lui, violent les procédures établies.

L’Agence de presse algérienne (APS) a confirmé que ce rappel intervient à la suite de « violations graves et répétées de la part de la partie française, notamment une violation flagrante des procédures établies et habituelles de nomination des employés des missions diplomatiques et consulaires françaises accréditées en Algérie ».

Selon un communiqué cité par l’agence, « les autorités compétentes ont récemment détecté la nomination d’au moins 15 employés français pour exercer des fonctions diplomatiques ou consulaires sur le sol algérien, sans que les procédures nécessaires aient été accomplies, y compris la notification officielle préalable ou les demandes d’accréditation, comme l’exigent les normes et accords internationaux pertinents ».

Le communiqué ajoute que « ces employés, qui étaient auparavant titulaires de passeports de mission, se sont vu délivrer des passeports diplomatiques pour faciliter leur entrée en Algérie. La même liste comprenait deux employés du ministère français de l’Intérieur qui étaient censés exercer certaines des fonctions de ceux récemment déclarés persona non grata ».

A rappeler qu’en avril dernier, le ministère algérien des Affaires étrangères a déclaré « persona non grata » 12 employés de l’ambassade de France et de ses missions consulaires en Algérie. Le ministère a affirmé que cette mesure était une réponse au ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qu’il a accusé de chercher à « insulter l’Algérie ».

De son côté, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a confirmé, dans un entretien au journal Le Monde que les relations entre Paris et Alger restent « complètement gelées » depuis que l’Algérie a expulsé 12 employés mi-avril, et la France a répondu par une mesure similaire.

Interrogé sur d’éventuelles sanctions contre l’Algérie, M. Barrot a rappelé qu’il avait pris des mesures plus tôt cette année pour « restreindre la circulation de personnalités importantes » en France. Ce qui, selon lui, « a provoqué un grand mécontentement parmi les personnes concernées ».

« Cela ne me dérange pas de prendre (des mesures supplémentaires) », a-t-il ajouté. « Je ne dirai pas forcément quand elles seront prises, ni quand elles ne le seront pas. C’est ainsi que fonctionne la diplomatie ».

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Ukraine – Russie : Zelensky prêt à rencontrer Poutine à Istanbul

12. Mai 2025 um 08:32

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé, dimanche 11 mai, qu’il « attendrait » son homologue russe Vladimir Poutine jeudi 15 courant à Istanbul pour des entretiens, après que le président américain Donald Trump l’a exhorté plus tôt à accepter immédiatement la proposition du président russe de négociations directes.

Le dirigeant ukrainien avait maintenu une position prudente plus tôt dans la journée, après l’annonce faite par Poutine dans la nuit qu’il proposait des négociations directes entre l’Ukraine et la Russie le 15 mai en Turquie. Il n’est cependant pas certain que Poutine ait l’intention d’y assister lui-même.

« J’attendrai Poutine en Turquie jeudi. En personne. J’espère que cette fois, les Russes ne chercheront pas d’excuses », a écrit Zelensky sur X.

La proposition de Poutine intervient quelques heures après que les principales puissances européennes réunies à Kiev lui ont demandé d’accepter sans condition un cessez-le-feu de 30 jours, avertissant que dans le cas contraire, de nouvelles sanctions « majeures » seraient imposées à la Russie. L’envoyé spécial du président Trump pour l’Ukraine, Keith Kellogg, a adopté cette proposition dimanche.

Zelensky avait déclaré qu’il serait prêt à discuter avec la Russie, mais seulement après que Moscou ait accepté un cessez-le-feu. Mais Trump, qui a le pouvoir de poursuivre ou de couper les approvisionnements militaires essentiels de l’Ukraine, lui a intimé d’accepter la proposition de Poutine.

« Le président russe Poutine ne souhaite pas d’accord de cessez-le-feu avec l’Ukraine, mais souhaite plutôt une rencontre jeudi en Turquie pour négocier une éventuelle fin du massacre. L’Ukraine devrait accepter IMMÉDIATEMENT », a écrit Trump sur sa plateforme Truth Social. « Au minimum, ils pourront déterminer si un accord est possible ou non et, si ce n’est pas le cas, les dirigeants européens et les États-Unis sauront où chacun en est et agiront en conséquence », a-t-il ajouté.

Poutine a également rejeté la tentative de poser des « ultimatums » de la part de l’Occident et de l’Ukraine, comme la demande d’un cessez-le-feu à partir de lundi 12 mai. Le ministère des Affaires étrangères a déclaré qu’avant toute négociation de cessez-le-feu, les causes profondes du conflit devraient être examinées.

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Gestern — 11. Mai 2025Haupt-Feeds

AI dénonce la «répression» des défenseur·e·s des migrant·e·s en Tunisie

11. Mai 2025 um 11:20

«Les autorités tunisiennes doivent immédiatement remettre en liberté des défenseur·e·s des droits humains, des membres d’ONG et d’anciens responsables locaux, qui sont arbitrairement maintenus en détention provisoire depuis un an en raison de leur soutien légitime aux réfugié·e·s et aux migrant·e·s». (Ph. Hasan Mrad / DeFodi Images News).

C’est ce qu’a déclaré Amnesty International dans un communiqué publié mercredi 7 mai 2025 sur son site web, qui parle de «répression» et d’«attaque contre la société civile en Tunisie», qui serait «alimentée par une montée de la xénophobie» et perturbant gravement l’aide essentielle apportée aux réfugiés et aux migrants, selon ses termes.

«Depuis mai 2024, les autorités tunisiennes ont effectué des descentes dans les locaux d’au moins trois ONG apportant une aide cruciale aux réfugié·e·s et aux migrant·e·s, arrêtant et incarcérant au moins huit employé·e·s d’ONG, ainsi que deux anciens responsables locaux ayant coopéré avec ces organisations. Elles ont également ouvert des enquêtes judiciaires contre au moins 40 autres personnes, en relation avec le travail pourtant légitime d’ONG en faveur des personnes réfugiées ou migrantes», écrit l’ONG dans son communiqué.

«Il est profondément choquant que ces défenseur·e·s des droits humains aient déjà passé plus d’un an en détention arbitraire simplement pour avoir aidé des réfugié·e·s et des migrant·e·s en situation précaire. Ils n’auraient jamais dû être arrêtés», a déclaré Sara Hashash, directrice régionale adjointe d’Amnesty International pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.

Amnesty International cite le cas de Mustapha Djemali et Abderrazak Krimi, arrêtés les 3 et 4 mai 2024, et qui sont, respectivement, directeur et chef de projet du Conseil tunisien pour les réfugiés (CTR), une ONG tunisienne qui travaille avec le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et avec les autorités tunisiennes afin de pré-enregistrer les personnes en quête d’asile et de fournir une assistance cruciale aux réfugié·e·s et aux demandeurs et demandeuses d’asile. «Les autorités les maintiennent en détention provisoire depuis plus d’un an, tout en enquêtant sur eux pour ‘‘aide à l’entrée clandestine’’ et ‘‘hébergement’’ de ressortissant·e·s étrangers, uniquement en raison de leur travail pour le CTR», indique l’ONG.

Amnesty cite les cas de plusieurs autres activistes aidant les réfugies et les migrants, également, arrêtés et poursuivis en justice pour les mêmes motifs, tels Sherifa Riahi, Yadh Bousselmi et Mohamed Joo, respectivement ancienne directrice, directeur, et directeur administratif et financier de Terre d’asile Tunisie, la branche tunisienne de l’ONG française France Terre d’asile, Imen Ouardani, l’ancienne adjointe au maire de Sousse, et autres Salwa Ghrissa, directrice exécutive de l’Association pour la promotion du droit à la différence (ADD).

Lire le texte intégral du communiqué.  

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Un séisme de magnitude 4,1 enregistré en Méditerranée au large de Tripoli

Von: La Presse
11. Mai 2025 um 09:44

Un séisme de magnitude 4,1 sur l’échelle de Richter a été enregistré ce samedi après-midi en mer Méditerranée, au nord-ouest de la Libye, à environ 125 kilomètres au large de la capitale Tripoli. L’information a été confirmée par le Centre libyen de télédétection et des sciences spatiales dans un communiqué officiel.

La secousse tellurique s’est produite à 17h35, heure locale, selon les données recueillies par les stations sismiques internationales. Son épicentre a été localisé en mer, à une profondeur de 73 kilomètres.

Le tremblement de terre a été légèrement ressenti dans plusieurs zones côtières de l’ouest libyen. Aucun dégât matériel ni blessé n’a été signalé, grâce à l’éloignement de l’épicentre par rapport aux zones habitées.

Le centre a précisé que l’activité sismique reste sous surveillance et a appelé la population à ne pas céder à la panique. Il a également souligné l’importance de renforcer les capacités nationales de détection et de réponse face aux risques sismiques.

Allemagne : La nouvelle direction hérite d’une conjoncture économique défavorable

Von: hechmi
11. Mai 2025 um 10:00

Après la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne a longtemps incarné la puissance économique de l’Europe. Toutefois, au cours des deux dernières décennies, des vents contraires fondamentaux ont commencé à s’accumuler : des tendances démographiques défavorables, une réglementation et une fiscalité excessives, ainsi qu’un retard dans la modernisation des secteurs clés face à l’ère numérique et à un paysage mondial en mutation rapide. En conséquence, l’économie allemande a sous-performé, avec un PIB réel qui est resté inchangé au cours des cinq dernières années — une évolution peu flatteuse comparée à la croissance de 12,2 % aux États-Unis ou même à celle de 5 % dans le reste de la zone euro sur la même période.

QNB REVUE ECONOMIQUE - G1L’arrivée au pouvoir du Chancelier Friedrich Merz pourrait marquer un tournant en matière de politique économique et de performance. Pendant des décennies, l’Allemagne s’est consacrée à la rigueur budgétaire et à l’austérité. En revanche, le nouveau gouvernement arrive avec un vaste plan de relance budgétaire qui pourrait atteindre 1 000 milliards d’euros, incluant des investissements dans les infrastructures et la défense, ainsi que des projets de réformes fiscales et du marché du travail.

Ce programme économique constitue un changement de paradigme par rapport au conservatisme budgétaire traditionnel de l’Allemagne et devrait stimuler la croissance à moyen terme. Toutefois, la nouvelle administration hérite de défis majeurs qui exigent des réformes profondes pour relancer durablement une économie stagnante. Cet article explore trois facteurs clés qui illustrent ces défis et étayent notre analyse.

Premièrement : Des défis structurels majeurs qui sapent la compétitivité et la productivité

Le Rapport mondial sur la compétitivité offre une évaluation utile de cette dimension. Il y a dix ans à peine, l’Allemagne occupait le 6e rang mondial ; elle est aujourd’hui tombée à la 24e place, en raison des lourdeurs réglementaires, d’une fiscalité contraignante, de lois rigides sur l’emploi et d’une complexité administrative excessive.

La bureaucratie coûte jusqu’à 146 milliards d’euros par an à l’économie allemande. La perte de compétitivité se reflète clairement dans les statistiques de productivité : depuis 2017, la production par travailleur a chuté de 2,5 %. Les chefs d’entreprise dénoncent une administration tentaculaire et une transition numérique trop lente. Ce ralentissement nuit particulièrement aux start-ups, pour lesquelles les retards administratifs peuvent décider du succès ou de l’échec d’un projet. Par conséquent, de plus en plus d’entreprises transfèrent leurs activités vers d’autres pays européens comme les Pays-Bas, la Suède, le Portugal ou la Pologne. Ces problèmes structurels continueront donc à freiner la croissance, et devront être traités par des mesures allant au-delà d’un simple stimulus fiscal.

Deuxièmement : La modernisation des infrastructures, un impératif pour la croissance future

Si l’Allemagne veut relancer sa croissance économique, elle doit impérativement moderniser ses infrastructures vieillissantes. Sa politique budgétaire ultra-conservatrice a conduit à une sous-finance chronique dans des domaines clés. En 2023-2024, l’investissement public représentait en moyenne 2,8 % du PIB, contre 4,3 % en France.

Faute d’investissements suffisants, les infrastructures de transport et d’énergie vieillissent, et les technologies numériques restent à la traîne, ce qui freine la croissance à long terme. Il est donc crucial de procéder à des mises à niveau massives. Dans le passé, les délais de planification et de passation de marchés ont souvent excédé ceux de la construction elle-même. En 2023, 76 milliards d’euros de ressources budgétaires sont restés inutilisés, en raison d’obstacles administratifs et réglementaires. La modernisation des infrastructures doit ainsi figurer en tête des priorités du nouveau gouvernement.

Par ailleurs, une réforme visant à réduire l’impôt sur les sociétés ne serait appliquée que progressivement, à partir de 2028.

Troisièmement : L’industrie manufacturière poursuit sa dégradation, pesant sur la croissance globale

Secteur clé de l’économie allemande, l’industrie manufacturière traverse une période prolongée de déclin, affectant la croissance générale. Entre 2000 et le pic de 2017, la composante industrielle du PIB réel augmentait de 1,9 % par an. Depuis, cette dynamique s’est brusquement inversée, sous l’effet de nombreux chocs : tensions commerciales mondiales, ralentissement de l’économie mondiale, pandémie de Covid, crise énergétique liée à la guerre en Ukraine, et déclin du secteur automobile.

Depuis son pic en 2017, la production industrielle allemande a reculé de 18 %. En 2025, les nouvelles guerres commerciales lancées par l’administration Trump, conjuguées à l’incertitude géopolitique élevée, exerceront une pression supplémentaire sur les industries tournées vers l’exportation. Même si le secteur manufacturier devrait bénéficier des investissements dans les infrastructures et la défense, le nouveau gouvernement devra assurer un environnement plus stable pour compenser ces vents contraires majeurs.

QNB REVUE ECONOMIQUE - G2En conclusion, Le gouvernement hérite d’un lourd passif qui pèse sur les perspectives de croissance. Le changement de paradigme en matière de politique budgétaire devrait permettre une mise à niveau essentielle des infrastructures et amorcer une reprise, stimulant ainsi la croissance à moyen terme. Toutefois, des réformes structurelles plus profondes seront nécessaires pour garantir une relance durable de l’économie allemande..

(SOURCE : REVUE ECONOMIQUE | QNB)

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Un grand séisme menace toujours Istanbul : que révèle le nouveau rapport ?

Von: La Presse
10. Mai 2025 um 17:20

Un rapport scientifique récemment publié par l’Université technique d’Istanbul met en garde contre la persistance d’un risque sismique élevé dans la métropole turque. Malgré le séisme de magnitude 6,2 qui a secoué la mer de Marmara, les chercheurs estiment que celui-ci n’a libéré que 12 % de la tension sismique accumulée depuis 1766, rapporte le site Turkey In Arabic.

L’étude, supervisée par six spécialistes et dirigée par le professeur Mustafa Kumral, doyen de la faculté des mines de l’université, révèle que l’énergie de glissement accumulée dans la zone sismique atteint environ 3,7 mètres. Or, seuls 0,3 mètre ont été libérés lors du dernier événement tectonique.

Le professeur Cenk Yaltırak, directeur du Centre de recherche et d’application en gestion des catastrophes, précise que le tremblement de terre n’a concerné qu’un segment de 20 kilomètres de la faille de Kumburgaz. “Il est inexact de parler d’un relâchement significatif de la tension sismique. Le risque reste élevé, notamment si d’autres segments de la faille s’activent”, a-t-il déclaré.

Selon lui, la possibilité d’un séisme majeur de magnitude 7,8 dans la région de la mer de Marmara demeure scientifiquement plausible. Il appelle à une révision urgente des normes d’urbanisme et de construction, jugeant dangereux de fonder la résilience urbaine sur des scénarios moins extrêmes. “Si le pire devait se produire, les conséquences seraient catastrophiques”, avertit-il.

Ce rapport ravive les inquiétudes sur la préparation d’Istanbul, ville de plus de 15 millions d’habitants, face à un éventuel séisme majeur susceptible de causer des pertes humaines et matérielles massives.

L’Inde et le Pakistan annoncent un cessez-le-feu immédiat

Von: La Presse
10. Mai 2025 um 15:06

Après plusieurs jours de frappes mutuelles, l’Inde et le Pakistan ont annoncé, ce samedi, avoir conclu un accord pour un cessez-le-feu immédiat. Cette décision fait suite à des tensions croissantes entre les deux pays nucléaires.

Selon Sky News, le ministère indien des Affaires étrangères a confirmé que le cessez-le-feu entrerait en vigueur à partir de ce samedi. Selon les autorités, les chefs des opérations militaires des deux pays ont échangé et convenu d’un arrêt des hostilités. Des pourparlers seront repris lundi prochain pour discuter des modalités de l’accord.

Le ministre pakistanais des Affaires étrangères, Muhammad Ishaq Dar, a exprimé que son pays a « toujours recherché la paix et la sécurité dans la région, sans compromettre sa souveraineté et son intégrité territoriale ». Il a ajouté que près de 30 pays avaient contribué à des efforts diplomatiques pour mettre fin à l’escalade, et que des canaux de communication directs entre les armées indienne et pakistanaise avaient été réactivés.

Les tensions avaient commencé mercredi, lorsque l’Inde a mené des frappes aériennes sur des positions pakistanaises, en réponse à un attentat meurtrier contre des touristes dans la région du Cachemire sous contrôle indien, survenu fin avril.

L’accord de cessez-le-feu a été officialisé après l’intervention du président américain Donald Trump, qui a confirmé sur la plateforme « Truth Social » que les deux nations avaient convenu d’un cessez-le-feu total et immédiat, après une série de négociations menées sous l’égide des États-Unis. Trump a exprimé sa satisfaction en félicitant les deux pays pour
leur décision : « Félicitations aux deux pays pour leur sagesse, leur logique et leur grand discernement. »

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