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Etude | La crise climatique rend Tunisie plus dépendante de l’Algérie  

30. März 2025 um 10:58

Dans une étude intitulée “Tunisia’s Climate Crisis, Economic Downturn, and Growing Dependency on Algeria”, publiée sur le site web de Carnegie Endowment, Hamza Meddeb affirme que la crise climatique, conjuguée au ralentissement économique depuis 2011, a accru la dépendance croissante de la Tunisie à l’égard de l’Algérie.

«Depuis 2017, la Tunisie subit les effets du changement climatique de plus en plus marqués, notamment une grave sécheresse. Les échecs de gouvernance du président Kaïs Saïed n’ont fait qu’exacerber les vulnérabilités persistantes du pays», écrit le chercheur tunisien, membre du Malcolm H. Kerr Carnegie Middle East Center (Etats-Unis). Il ajoute : «Au cours des quatorze dernières années, la Tunisie a connu d’importants bouleversements politiques, notamment le processus de démocratisation qui a suivi le Printemps arabe de 2010-2011, l’effondrement démocratique consécutif à la prise de pouvoir du président Kaïs Saïed en 2021 et, plus récemment, le déploiement d’un processus chaotique de restauration autoritaire. Cependant, une dynamique critique a suscité moins d’attention : la crise climatique, qui a aggravé la trajectoire politique tumultueuse du pays. Depuis 2017, la Tunisie subit les effets du changement climatique de plus en plus marqués, notamment une grave sécheresse, une forte baisse du niveau des fleuves transfrontaliers qui coulent de l’Algérie vers la Tunisie et une réduction spectaculaire des réserves d’eau des barrages du pays. Ces facteurs ont conduit à des insécurités hydriques et alimentaires généralisées, provoquant une dégradation importante de l’agriculture et de l’élevage, notamment dans les régions frontalières avec l’Algérie.»

Aggravation de l’insécurité alimentaire

Hamza Meddeb estime que «laggravation de linsécurité alimentaire en Tunisie a amplifié le déséquilibre des pouvoirs entre la Tunisie et lAlgérie, renforçant linfluence géopolitique de cette dernière sur son voisin plus faible et de plus en plus dépendant. Cette dépendance a aggravé la marginalisation de la Tunisie, tant au niveau régional quinternational, et la contrainte à saligner étroitement sur Alger».

Il convient de rappeler dans ce contexte que l’Algérie a construit ces vingt dernières années de nombreux barrages le long des fleuves transfrontaliers avec la Tunisie, ce qui, associé à une consommation d’eau accrue, ont considérablement réduit les niveaux d’eau en aval, entraînant de mauvaises récoltes et aggravant les difficultés financières des agriculteurs des régions du nord-ouest tunisien, le grenier du pays.

«Depuis 2017, lAlgérie met en œuvre une politique de développement ambitieuse en construisant des barrages le long des fleuves partagés avec la Tunisie, en étendant les réseaux dirrigation et en développant les infrastructures de rétention deau telles que les lacs artificiels», rappelle Hamza Meddeb. Qui ajoute qu’«entre 2017 et 2019, lAlgérie a rapidement augmenté le nombre de ses barrages, de soixante-cinq à quatre-vingt-un, avec pour objectif d’atteindre 139 dici 2030.» En satisfaisant ainsi ses besoins d’irrigation dans les régions de l’est, l’Algérie réduit la quantité d’eau s’écoulant en aval, Résultat : la construction de barrages par l’Algérie sur l’Oued Mellegue et d’autres fleuves partagés a réduit les terres irriguées en Tunisie. «LOued Medjerda, le plus important fleuve transfrontalier de Tunisie, a connu une baisse significative de son débit suite à la construction dun barrage en Algérie. Ce fleuve alimente en eau plus de la moitié de la population et constitue une ressource vitale majeure, 13,4% de la population tunisienne vivant dans son bassin», souligne à juste titre le chercheur.

Briser ce cercle vicieux

Pour briser ce cercle vicieux de la crise économique et financière et de la dépendance vis-à-vis de l’Algérie, aggravées selon lui par «la détérioration de ses relations avec les institutions financières internationales, le manque de soutien financier des pays du Golfe ou de lEurope et son incapacité à accéder aux marchés financiers internationaux», l’auteur estime que «la Tunisie doit donner la priorité à la lutte contre le changement climatique en mettant en œuvre une stratégie dadaptation globale pour relever les défis de la sécurité alimentaire.»

«Cela nécessitera des financements importants, d’où l’importance pour le pays d’abandonner son isolationnisme et de rechercher activement des soutiens financiers extérieurs», explique Hamza Meddeb. Il ajoute : «Le renforcement de la résilience climatique devrait inclure des mesures visant à préparer les infrastructures, les agriculteurs, les institutions et la société aux sécheresses et autres événements climatiques. Il devrait également inclure des mesures de protection sociale pour les populations rurales, telles que des programmes de transferts monétaires liés au climat qui pourraient aider les familles pauvres à faire face à la hausse des coûts alimentaires et aux mauvaises récoltes.»

«La Tunisie devrait également chercher à conclure un accord formel avec l’Algérie pour établir un cadre de gestion des ressources en eau partagées, notamment axé sur la régulation du débit des rivières transfrontalières et des sources d’eau souterraine», écrit-il. Et de conclure : «Enfin, la Tunisie doit dépasser le cadre des échanges transfrontaliers informels avec l’Algérie en concluant des accords commerciaux formels. La création de zones franches ou d’un accord de libre-échange plus large permettrait aux entreprises tunisiennes d’accéder plus facilement aux marchés algériens, de favoriser une intégration économique plus poussée et de réduire le déséquilibre actuel des relations bilatérales», sachant que l’Algérie représente actuellement l’un des plus importants déficits commerciaux de la Tunisie, avec la Chine, la Russie et la Turquie.

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Situation des barrages le 28 mars 2025

28. März 2025 um 10:54

D’après l’Observatoire National de l’Agriculture (ONAGRI), le taux de remplissage des barrages le 28 mars 2025 est de 35,4 %; contre 37,5 % l’année dernière. 

Voici la répartition du remplissage des barrages selon les régions, précise la même source :

  • Nord : 40,7 % contre 45,1 % en 2024.
  • Centre : 13,8 % contre 11,2 % en 2024.
  • Cap-Bon : 34,4 % contre 37,5 % en 2024.

Ainsi, nous constatons une baisse du taux de remplissage des barrages de presque 2 % entre le 28 mars 2024 et le 28 mars 2025.

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Tunisie : Les réserves en eau des barrages chutent à 835 millions de m³

25. März 2025 um 14:44

Les réserves en eau de l’ensemble des barrages tunisiens ont, légèrement, régressé de 4,07 %, à 835 millions de m3, contre 869 millions de m3, une année auparavant. Le taux de remplissage dans ces barrages s’est situé au niveau de 35,5%, à la date du 24 mars courant, a indiqué, mardi, le directeur du Bureau de la Planification et des Equilibres Hydrauliques, au ministère de l’Agriculture, Sinan Bacha.

La baisse est encore plus importante (au niveau de 9,22 %), en comparaison avec la moyenne enregistrée durant les trois dernières années, a-t-il ajouté, lors d’une conférence tenue, au siège du ministère, à l’occasion de la journée mondiale de l’eau célébrée le 22 mars de chaque année.

Selon lui, les barrages du nord ont reçu les apports pluviométriques les plus importants (814 millions de m3) , suivis de ceux du centre (51 millions de m3) et du Cap-Bon ( 4 millions de m3). “Durant la période allant du 1er septembre 2024 au 24 mars 2025, la moyenne des précipitations a dépassé la moyenne saisonnière de près de 107%, soit 80% de la moyenne annuelle”.

A en croire le responsable, la situation hydrique actuelle reste “difficile” vu la sécheresse enregistrée les 8 dernières années et la hausse des températures parfois records entraînant l’évaporation des réserves en eau dans les barrages (de 700 à 900 mille m3/jour).

Il a, également, évoqué d’autres facteurs à l’origine de cette crise hydrique comme la baisse “sans précédent” du niveau des nappes phréatiques et souterraines et la hausse de la salinité de l’eau, outre le changement climatique exacerbant cette situation, face à une demande croissante.

Pour minimiser les effets de cette crise hydrique, Sinan Bacha a mis l’accent sur l’importance de recourir aux ressources d’eau non conventionnelles et de trouver d’autres alternatives comme le dessalement de l’eau de mer et des eaux souterraines salines, l’utilisation des eaux usées et l’adaptation au changement climatique.

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Taux de remplissage des barrages en Tunisie

Von: walid
25. März 2025 um 13:28
Taux de remplissage des barrages en Tunisie

Les réserves en eau de l’ensemble des barrages tunisiens ont, légèrement, régressé de 4,07 %, à 835 millions de m3, contre 869 millions de m3, une année auparavant. Le taux de remplissage dans ces barrages s’est situé au niveau de 35,5%, à la date du 24 mars courant, a indiqué, mardi, le directeur du Bureau […]

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Tunisie : Le taux de remplissage des barrages chute à 35,5% en mars 2025

Von: walid
24. März 2025 um 10:17

Le taux de remplissage de l’ensemble des barrages tunisiens s’est situé au niveau de 35,5%, à la date du 21 mars courant, d’après les dernières données publiées, vendredi, par l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI).

Les réserves en eau dans ces barrages ont légèrement régressé de 3,6%, à 839,871 millions de m3, contre 871,488 millions de m3, une année auparavant. Toutefois, la diminution de ces réserves est, encore, plus importante (au niveau de 8%), en comparaison avec la moyenne enregistrée durant les trois dernières années.

Il importe de souligner que les barrages du nord affichent un taux de remplissage de 40,8%, avec des réserves en eau, à hauteur de 756,376 millions de m3, ce qui représente 90% de la totalité des réserves disponibles dans tous les barrages du pays.

Le barrage de Sidi Barrak accapare, lui seul, 25% de l’ensemble des réserves hydrauliques en Tunisie, avec un taux de remplissage de l’ordre de 73%.

S’agissant des barrages du centre et du Cap-Bon, leur niveau de remplissage s’est limité respectivement à 13,8% et 34,6%.

D’après l’ONAGRI, les apports en eau, durant toute la saison (du 1e septembre 2024 au 20 mars 2025), sont de l’ordre de 665,088 millions de m3, en chute de 52%, par rapport à la moyenne de la période.

Pour la journée du 21 mars courant, les apports en eau enregistrés dans les barrages se sont élevés à 1,120 million de m3, dont presque la totalité provient des barrages situés au nord. Le total des utilisations des eaux des barrages, durant la même journée est de 1,358 million de m3.

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Crise de l’eau en Tunisie : Le FTDES appelle à une réforme urgente du Code des eaux

Von: walid
24. März 2025 um 10:09

La crise hydrique actuelle nécessite, impérativement, de repenser les politiques adoptées depuis des décennies qui se sont révélées incapables de garantir le droit de chacun à une eau potable et salubre, a souligné, samedi, le Forum pour les Droits Economiques et Sociaux (FTDES).

Dans un communiqué publié à l’occasion de la journée mondiale de l’eau, célébrée le 22 mars de chaque année, le FTDES a estimé que les réformes doivent commencer par la révision du code des eaux, en veillant à ne pas reléguer l’eau au statut de «marchandise».

«Il est nécessaire de renforcer le rôle social de l’eau et de la préserver du gaspillage, et ce, en mettant en place des lois contraignantes et strictes qui s’appliquent à tous, sans exception et sur un même pied d’égalité », a insisté l’organisation.

Elle a, en outre, mis l’accent sur l’impératif de mettre en place des stratégies « plus efficientes » afin de surmonter les problèmes structurels de gestion des ressources en eau et d’adopter une nouvelle approche qui puisse garantir la justice hydrique, tout en étant en adéquation avec le principe de rationalisation de la consommation de l’eau.

Le Forum a, également, jugé indispensable de construire une vision sociale, économique et environnementale des ressources en eau. « L’autorité de tutelle est appelée aujourd’hui à prendre des mesures urgentes et d’anticipation pour faire face à la pénurie d’eau et ses effets socio-économiques en Tunisie », a-t-il conclu.

En 2024, le droit d’accès à l’eau a été la principale revendication environnementale. Les mouvements revendiquant le droit à l’eau ont représenté 59% de l’ensemble des mouvements environnementaux en 2024, s’établissant à 252 mouvements.

Durant la même année, les réserves d’eau dans les barrages n’ont pas dépassé les 35%, malgré l’augmentation de la moyenne des précipitations, ce qui peut s’expliquer, selon le FTDES, par la vétusté des ouvrages hydraulique devenus peu efficaces en matière de stockage des apports en eaux.

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Barrages en Tunisie : un taux de remplissage en baisse et les réserves sous pression

24. März 2025 um 10:09

Au 21 mars, le taux de remplissage des barrages tunisiens s’élevait à 35,5 %, selon les dernières données publiées vendredi par l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI).

Les réserves en eau ont enregistré une légère baisse de 3,6 %, atteignant 839,871 millions de m³ contre 871,488 millions de m³ à la même date l’an dernier. La diminution est encore plus marquée en comparaison avec la moyenne des trois dernières années, affichant un recul de 8 %.

Les barrages du nord présentent un taux de remplissage de 40,8 %, avec des réserves totalisant 756,376 millions de m³, soit 90 % des ressources stockées à l’échelle nationale. Le barrage de Sidi Barrak, à lui seul, concentre 25 % des réserves hydrauliques du pays, avec un taux de remplissage de 73 %.

Concernant les barrages du centre et du Cap-Bon, leurs taux de remplissage s’établissent respectivement à 13,8 % et 34,6 %.

L’ONAGRI précise que les apports en eau pour l’ensemble de la saison (du 1er septembre 2024 au 20 mars 2025) se chiffrent à 665,088 millions de m³, enregistrant une baisse de 52 % par rapport à la moyenne de la période.

Pour la seule journée du 21 mars, les apports en eau dans les barrages ont atteint 1,120 million de m³, provenant presque exclusivement des barrages du nord. Sur cette même journée, la consommation totale des réserves s’est élevée à 1,358 million de m³.

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Baisse du taux de remplissage des barrages en Tunisie : 35,5% à la date du 21 mars 2025

23. März 2025 um 18:01
Baisse du taux de remplissage des barrages en Tunisie : 35,5% à la date du 21 mars 2025

Au 21 mars 2025, la capacité des réservoirs d’eau des barrages en Tunisie a atteint 35,5 %, selon les données fournies par l’Observatoire national de l’agriculture. Ce taux marque une baisse par rapport à l’année précédente, où le niveau de remplissage était de 36,8 %, avec un stock total d’environ 839,871 millions de mètres cubes, […]

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