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Gestern — 24. März 2025Haupt-Feeds

Kébili : Une crise de l’eau due à l’obsolescence des réseaux d’irrigation et l’extension des puits privés

Von: walid
24. März 2025 um 11:39

La situation critique de l’eau dans le gouvernorat de Kébili, résulte de deux causes principales : d’une part, l’obsolescence et la détérioration des réseaux d’irrigation dans les oasis publiques, couvrant environ 11 mille hectares, et d’autre part, l’extension incontrôlée du nombre de puits dans les zones privées, s’étendant sur plus de 30 mille hectares.

Le chef du département des zones irriguées au commissariat régional au développement agricole (CRDA), Mohamed Ben Mabrouk a souligné, samedi, à l’Agence TAP, que la gravité de la situation de l’eau dans la région, est mise en évidence par plusieurs indicateurs, parmi lesquels, le dépassement de 230% de la consommation des ressources en eau disponibles au niveau du gouvernorat, et plus de 300% pour la nappe phréatique.

Ben Mabrouk a souligné que les méthodes d’irrigation traditionnelles, encore utilisées par de nombreux agriculteurs, telles que l’irrigation par immersion des bassins, sont parmi les principales causes de gaspillage de l’eau.

Il a appelé à une transition progressive vers l’adoption de systèmes d’irrigation modernes économes en eau, en soumettant des dossiers aux services concernés du CRDA pour obtenir des avantages de l’État afin d’installer des réseaux d’irrigation goutte à goutte ou des réservoirs pour collecter et utiliser l’eau de manière optimale.

Le responsable régional a indiqué qu’un certain nombre de grands projets sont programmés pour renouveler les réseaux d’irrigation de certaines oasis, en particulier ceux qui distribuent l’eau souterraine chaude.

Il a appelé à une coopération accrue entre les agriculteurs et les services agricoles pour une meilleure gestion et préservation des ressources en eau, ainsi que pour réduire le gaspillage d’eau, qui dépasse les 50% en raison de la dégradation des réseaux d’irrigation, lesquels nécessitent des interventions régulières d’entretien, de renouvellement et de remplacement par des systèmes modernes économes en eau.

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Crise de l’eau en Tunisie : Le FTDES appelle à une réforme urgente du Code des eaux

Von: walid
24. März 2025 um 10:09

La crise hydrique actuelle nécessite, impérativement, de repenser les politiques adoptées depuis des décennies qui se sont révélées incapables de garantir le droit de chacun à une eau potable et salubre, a souligné, samedi, le Forum pour les Droits Economiques et Sociaux (FTDES).

Dans un communiqué publié à l’occasion de la journée mondiale de l’eau, célébrée le 22 mars de chaque année, le FTDES a estimé que les réformes doivent commencer par la révision du code des eaux, en veillant à ne pas reléguer l’eau au statut de «marchandise».

«Il est nécessaire de renforcer le rôle social de l’eau et de la préserver du gaspillage, et ce, en mettant en place des lois contraignantes et strictes qui s’appliquent à tous, sans exception et sur un même pied d’égalité », a insisté l’organisation.

Elle a, en outre, mis l’accent sur l’impératif de mettre en place des stratégies « plus efficientes » afin de surmonter les problèmes structurels de gestion des ressources en eau et d’adopter une nouvelle approche qui puisse garantir la justice hydrique, tout en étant en adéquation avec le principe de rationalisation de la consommation de l’eau.

Le Forum a, également, jugé indispensable de construire une vision sociale, économique et environnementale des ressources en eau. « L’autorité de tutelle est appelée aujourd’hui à prendre des mesures urgentes et d’anticipation pour faire face à la pénurie d’eau et ses effets socio-économiques en Tunisie », a-t-il conclu.

En 2024, le droit d’accès à l’eau a été la principale revendication environnementale. Les mouvements revendiquant le droit à l’eau ont représenté 59% de l’ensemble des mouvements environnementaux en 2024, s’établissant à 252 mouvements.

Durant la même année, les réserves d’eau dans les barrages n’ont pas dépassé les 35%, malgré l’augmentation de la moyenne des précipitations, ce qui peut s’expliquer, selon le FTDES, par la vétusté des ouvrages hydraulique devenus peu efficaces en matière de stockage des apports en eaux.

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Les réseaux d’irrigation vétustes et les puits privés aggravent la crise à Kébili

24. März 2025 um 09:45
La situation critique de l’eau dans le gouvernorat de Kébili, résulte de deux causes principales : d’une part, l’obsolescence et la détérioration des réseaux d’irrigation dans les oasis publiques, couvrant environ 11 mille hectares, et d’autre part, l’extension incontrôlée du nombre de puits dans les zones privées, s’étendant sur plus de 30 mille hectares. Le […]

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Crise hydrique : Repenser les politiques pour garantir l’accès à l’eau

23. März 2025 um 09:53

La crise hydrique actuelle nécessite, impérativement, de repenser les politiques adoptées depuis des décennies qui se sont révélées incapables de garantir le droit de chacun à une eau potable et salubre, a souligné, samedi, le Forum pour les Droits Economiques et Sociaux (FTDES).   

Dans un communiqué publié à l’occasion de la journée mondiale de l’eau, célébrée le 22 mars de chaque année, le FTDES a estimé que les réformes doivent commencer par la révision du code des eaux, en veillant à ne pas reléguer l’eau au statut de «marchandise».

«Il est nécessaire de renforcer le rôle social de l’eau et de la préserver du gaspillage, et ce, en mettant en place des lois contraignantes et strictes qui s’appliquent à tous, sans exception et sur un même pied d’égalité », a insisté l’organisation. Elle a, en outre, mis l’accent sur l’impératif de mettre en place des stratégies « plus efficientes » afin de surmonter les problèmes structurels de gestion des ressources en eau et d’adopter une nouvelle approche qui puisse garantir la justice hydrique, tout en étant en adéquation avec le principe de rationalisation de la consommation de l’eau. Le Forum a, également, jugé indispensable de construire une vision sociale, économique et environnementale des ressources en eau. « L’autorité de tutelle est appelée aujourd’hui à prendre des mesures urgentes et d’anticipation pour faire face à la pénurie d’eau et ses effets socio-économiques en Tunisie », a-t-il conclu.

En 2024, le droit d’accès à l’eau a été la principale revendication environnementale. Les mouvements revendiquant le droit à l’eau ont représenté 59% de l’ensemble des mouvements environnementaux en 2024, s’établissant à 252 mouvements. Durant la même année, les réserves d’eau dans les barrages n’ont pas dépassé les 35%, malgré l’augmentation de la moyenne des précipitations, ce qui peut s’expliquer, selon le FTDES, par la vétusté des ouvrages hydraulique devenus peu efficaces en matière de stockage des apports en eau.

Avec TAP

 

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