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Gestern — 21. Februar 2025Haupt-Feeds

Programme Thomas Jefferson suspendu : les étudiants tunisiens touchés par les coupes de Trump

21. Februar 2025 um 21:13

 Selon Mosaïque FM, onze étudiants tunisiens bénéficiaires du programme de bourses d’études « Thomas Jefferson » (TJSP) aux États-Unis ont reçu un avis de suspension immédiate de leurs études et ont été sommés de quitter le territoire américain dans un délai d’une semaine.

Ce programme, mis en œuvre par l’organisation IREX en collaboration avec le département d’État américain, permettait à des étudiants tunisiens de suivre une année d’études non diplômante dans des universités américaines. Depuis son lancement en 2013, plus de 630 étudiants tunisiens ont bénéficié de cette opportunité, étudiant dans plus de 100 établissements aux États-Unis.

Les conséquences de la décision de l’administration Trump

Cette décision intervient dans un contexte marqué par les répercussions de la fermeture de l’Agence américaine pour le développement international (USAID) par l’administration du président Donald Trump. Elon Musk a confirmé le gel de la plupart des financements de l’agence. Dès son premier jour en fonction, Trump a ordonné un gel de l’aide étrangère pour 90 jours, entraînant la fermeture de milliers de programmes à travers le monde et le licenciement de nombreux employés.

Confusion et paralysie des programmes d’aide internationale

Le secrétaire d’État Marco Rubio a maintenu certains programmes d’urgence jugés « salvateurs », mais la confusion persiste quant aux programmes exemptés des mesures de suspension. La crainte d’une perte permanente de l’aide américaine continue de paralyser les efforts de secours et de développement à l’échelle mondiale. Parallèlement, des dizaines de responsables de l’USAID ont été mis en congé forcé, des milliers de contractuels licenciés, et l’accès au siège de l’agence à Washington a été restreint. Le site web et le compte « X » de l’agence ont également été fermés. Ces mesures s’inscrivent dans une campagne plus large de restrictions menée par l’administration Trump au sein des agences fédérales, mais USAID et les programmes d’aide étrangère figurent parmi les plus touchés.

 

 

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Crise économique en Tunisie : risques et perspectives

21. Februar 2025 um 19:56

La Tunisie se trouve aujourd’hui au bord d’une crise économique et financière majeure, avec un risque imminent de défaut de paiement, une inflation galopante et une dette publique insoutenable. Si des mesures drastiques ne sont pas prises rapidement, le pays pourrait sombrer dans une spirale de déclin économique, avec des conséquences sociales et politiques désastreuses. La situation est d’autant plus critique que les sources de financement extérieures se tarissent, que le dinar tunisien est sous pression et que le secteur bancaire est fragilisé par son exposition à la dette publique. Sans une intervention urgente, la Tunisie pourrait connaître un effondrement économique similaire à celui du Liban, avec des répercussions profondes et durables.

Il s’agit des grandes lignes d’un article intitulé « الاقتصاد التونسي في عين العاصفة«  (L’économie tunisienne dans l’œil du cyclone), co-écrit par le chercheur Hamza Meddeb, l’économiste Hechmi Alaya et l’économiste Ishac Diwan, et publié par le think tank Carnegie. L’article original, rédigé en arabe, offre une évaluation approfondie des défis économiques auxquels la Tunisie est confrontée.

Une dette publique insoutenable et des déficits records
La dette publique tunisienne a atteint des niveaux alarmants, dépassant 100 % du PIB en 2023. Les déficits budgétaires se sont creusés en raison de dépenses sociales élevées et de subventions coûteuses, notamment pour l’énergie et les produits de base. Cette politique expansionniste a été financée par un recours massif à l’emprunt intérieur, notamment auprès des banques locales et de la Banque centrale, ce qui a fragilisé le système financier.

Inflation et stagnation économique
L’inflation a atteint un niveau record de 9,3 % en 2023, érodant le pouvoir d’achat des ménages. Parallèlement, la croissance économique a stagné à 0,4 %, l’une des plus faibles en une décennie. La consommation des ménages et les investissements privés ont chuté en raison de la détérioration des conditions sociales et économiques, aggravée par un climat des affaires défavorable.

Dépendance accrue à l’emprunt intérieur
Avec l’épuisement des sources de financement extérieures, la Tunisie s’est tournée vers l’emprunt intérieur, notamment auprès des banques locales et de la Banque centrale. Cela a entraîné une concurrence pour le financement du secteur privé, affaiblissant davantage l’économie. Les banques tunisiennes sont désormais fortement exposées à la dette publique, ce qui les rend vulnérables en cas de défaut de l’État.

Les risques d’une crise financière imminente

La Tunisie risque de ne pas pouvoir refinancer sa dette extérieure, ce qui pourrait entraîner un défaut de paiement. Les réserves de devises étrangères s’épuisent rapidement, mettant en péril la stabilité du dinar tunisien. Une dévaluation de la monnaie pourrait aggraver la situation en augmentant le coût de la dette extérieure et en accélérant l’inflation.

Les banques tunisiennes, fortement exposées à la dette publique, pourraient faire face à des pertes massives en cas de défaut de l’État. Une dévaluation du dinar aggraverait cette situation, risquant de provoquer une crise de confiance et une fuite des dépôts.

La détérioration des conditions économiques a entraîné une hausse du chômage, notamment chez les jeunes et les diplômés, et une baisse des salaires réels, augmentant les tensions sociales. Le gouvernement est confronté à des choix difficiles pour répartir les pertes économiques parmi la population, ce qui pourrait exacerber les divisions politiques.

Une situation qui appelle une action urgente

La Tunisie est confrontée à une crise économique et financière sans précédent, marquée par une dette insoutenable, une inflation élevée et une croissance atone. Pour éviter un effondrement, des réformes structurelles audacieuses et un soutien international sont nécessaires. Cependant, les choix politiques actuels, notamment le refus de collaborer avec le FMI, rendent la situation encore plus complexe et risquée. Sans action urgente, le pays pourrait sombrer dans une crise profonde, avec des conséquences désastreuses pour sa population et son avenir.

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Recrutement des docteurs : le ministère passe à l’action

21. Februar 2025 um 16:23

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé ce vendredi 21 février 2025 qu’il travaille en étroite collaboration avec les universités, les établissements d’enseignement supérieur et les centres de recherche pour évaluer les besoins réels en recrutements pour l’année 2025. Ces nouveaux postes concerneront principalement le grade de maître de conférences et couvriront l’ensemble des disciplines académiques.

Cette initiative prend en compte les contrats d’enseignement déjà conclus ainsi que le volume total des heures supplémentaires prévues pour l’année universitaire 2024-2025. Selon un communiqué du ministère, cette démarche s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des directives du président de la République visant à favoriser l’emploi des docteurs diplômés.

Cette annonce intervient dans un contexte où de nombreux titulaires de doctorat peinent à trouver des débouchés professionnels stables. Le ministère espère ainsi répondre à la fois aux besoins des établissements d’enseignement supérieur et à ceux des jeunes chercheurs, tout en renforçant la qualité de l’enseignement et de la recherche en Tunisie. Les détails concernant les modalités de recrutement et les critères de sélection seront communiqués ultérieurement, a précisé le ministère.

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Vente à tempérament : les solutions de l’IACE pour éviter les impayés

21. Februar 2025 um 15:33

Dans un contexte marqué par les récentes réformes du Code de commerce et des dispositions régissant le chèque, l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE) a publié, jeudi 20 février 2025, une note exhaustive. Celle-ci vise à rassurer les acteurs économiques et à proposer des solutions alternatives pour sécuriser les transactions commerciales, notamment dans le cadre de la vente à tempérament qui s’est imposée après la dernière réforme.

La révision du Code de commerce, intervenue récemment, a suscité des inquiétudes légitimes parmi les chefs d’entreprise. En effet, l’interdiction explicite d’utiliser le chèque comme moyen de garantie a bouleversé les pratiques commerciales établies. Selon les études citées par l’IACE, avant cette réforme, 60% des chèques étaient utilisés comme moyen de paiement, tandis que 40% servaient de garantie. Bien évidemment, cela constitue une violation de la loi.

D’ailleurs, c’est pour cette raison que l’IACE propose une série de solutions structurées en trois axes : préventives, curatives et palliatives. Ces mesures visent à garantir un recouvrement efficace des créances tout en respectant le cadre légal en vigueur. Cette démarche, selon la même source, s’inscrit dans le cadre de l’accompagnement des entreprises dans cette transition.

Les solutions préventives : anticiper les risques

Dans le cadre de l’anticipation et de la prévention, l’IACE met en avant l’importance de recourir aux sociétés de renseignement en crédit, réglementées par le décret n° 2 de 2022. Ces sociétés, spécialisées dans l’évaluation de la solvabilité des personnes physiques et morales, fournissent des rapports détaillés sur la capacité des débiteurs à honorer leurs engagements. Ces informations, obtenues avec le consentement explicite des personnes concernées, permettent aux créanciers de prendre des décisions éclairées avant d’accorder un crédit ou de livrer des marchandises.

Parmi les autres outils préventifs, l’IACE recommande de vérifier le Registre national des entreprises (RNE), et ce, pour s’assurer de l’absence de difficultés financières ou de dettes prioritaires. La souscription à une assurance-crédit, la demande d’une caution solidaire ou d’un nantissement sont également préconisées. Enfin, le recours à la saisie-arrêt sur salaire est présenté comme une option efficace pour garantir le recouvrement des créances, en particulier dans le cadre des contrats de travail.

Les solutions curatives : nécessité d’agir en urgence

En cas de non-paiement, l’IACE souligne l’importance d’obtenir un titre exécutoire dans les plus brefs délais. L’institut rappelle que la loi tunisienne permet notamment d’obtenir une ordonnance de paiement exécutoire nonobstant appel, c’est-à-dire que l’exécution peut se poursuivre même en cas de contestation. Cette mesure, prévue par l’article 317 du Code de commerce, s’applique également aux lettres de change et aux billets à ordre.

Par ailleurs, l’IACE rappelle que les procédures judiciaires peuvent être accélérées dans certains cas, notamment lorsque l’affaire est fondée sur un écrit sous seing privé (comme une lettre de change) ou un acte authentique. L’article 81 du Code de procédure civile et commerciale permet ainsi de raccourcir les délais en évitant la phase préparatoire, souvent « longue et fastidieuse ». Une fois le titre exécutoire obtenu, le créancier peut engager des procédures de saisie conservatoire ou de saisie exécutoire sur les biens du débiteur, qu’ils soient meubles (fonds, véhicules, actions) ou immeubles (sauf en cas d’hypothèque, où l’exécution peut être directement engagée sur le bien concerné).

Les solutions palliatives : faire face aux situations complexes

Enfin, l’IACE aborde les situations où le débiteur tente de frauder le créancier en cédant ses biens pour vider son patrimoine. Dans ce cas, l’action paulienne permet aux créanciers de contester les actes frauduleux du débiteur et de récupérer leurs créances. Cette action, encadrée par l’article 306 du Code des obligations et des contrats, nécessite toutefois de prouver la fraude et/ou l’intention de nuire.

L’IACE mentionne également l’action oblique, qui permet au créancier d’agir directement contre le débiteur de son débiteur, sous certaines conditions. Cette mesure peut s’avérer utile lorsque le débiteur principal est insolvable mais dispose de créances auprès de tiers.

Une transition à accompagner

La note de l’IACE se veut rassurante et pragmatique. Elle rappelle que la réforme du Code de commerce, bien que source d’inquiétudes, offre des outils juridiques robustes pour garantir le recouvrement des créances. Pour les chefs d’entreprise, le message est clair : la transition vers de nouvelles pratiques est certes complexe, mais elle est nécessaire pour moderniser l’écosystème économique tunisien. L’IACE, à travers cette note, se positionne comme un partenaire clé pour accompagner les entreprises dans cette évolution

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Lotfi Debbabi présente les engagements ESG de QNB pour une économie verte

21. Februar 2025 um 08:00

L’engagement de QNB en faveur du développement durable a été au cœur des discussions lors de l’Africa Banking Forum 2023. Lotfi Debbabi, Directeur Général de QNB Tunisie, a détaillé la stratégie du groupe en matière de durabilité. Présent dans 28 pays, QNB a fait des critères ESG (Environnement, Social et Gouvernance) un pilier central de sa transformation, alignant ses actions sur les standards internationaux.

La banque a structuré son engagement autour de trois axes principaux. Tout d’abord, la finance durable, où QNB finance des projets ESG, soutient les PME et respecte les normes de protection des données et de gouvernance éthique. Ensuite, les opérations durables, avec une optimisation des processus internes pour réduire l’empreinte carbone et améliorer l’efficacité énergétique. Enfin, les activités extra-bancaires, où QNB mène des initiatives sociales et sportives pour soutenir le développement humain et l’inclusion financière.

Les réalisations de QNB dans ce domaine sont significatives. Le groupe a investi 9 milliards de dollars dans des financements durables et 3,8 milliards de dollars pour soutenir les PME. Par ailleurs, 97 % des transactions bancaires sont désormais réalisées via des canaux numériques, ce qui favorise l’inclusion financière. Sur le plan environnemental, QNB a réduit ses émissions de gaz à effet de serre de 40 % et utilise 100 % d’énergies renouvelables en Turquie. En matière de diversité, 20 % des membres du conseil d’administration et 33 % des cadres moyens et supérieurs sont des femmes.

QNB a également rejoint plusieurs initiatives mondiales, telles que l’Alliance Net-Zero Banking, qui vise à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Ces actions permettent à QNB de respecter les engagements RSE exigés par les institutions financières internationales et de se positionner comme un leader sur le marché de la finance durable.

Lotfi Debbabi a conclu en soulignant que la finance durable représente une opportunité de croissance et d’innovation plutôt qu’une contrainte. À travers son engagement, QNB Tunisie s’affirme comme un acteur clé de la transition vers une économie plus verte et plus responsable, répondant ainsi aux exigences réglementaires et aux attentes sociétales.

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Tunisie : Kaïs Saïd exige un audit complet des biens confisqués

20. Februar 2025 um 21:42

Le président Kaïs Saïd exige un audit complet des biens confisqués et critique la lenteur de la commission chargée de la gestion des biens confisqués.

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, ce jeudi 20 février 2025 au palais de Carthage, la ministre des Finances, Machkhat Salama  Khaldi, pour évoquer notamment le dossier des biens confisqués et les irrégularités qui l’entachent. Le chef de l’État a insisté sur la nécessité d’un réexamen complet de ce dossier et sa clôture définitive, mettant en lumière les dysfonctionnements persistants depuis plus de 14 ans.

Lors de cette rencontre, le président Saïed a vivement critiqué la commission chargée de la liquidation des biens du RCD, dissous en 2011. Il a dénoncé le maintien de cette structure, qui continue de bénéficier de fonds publics considérables sans avoir abouti à des résultats concrets. « Il est inacceptable qu’une commission existe encore de 2011 à 2025. Soit le RCD a été dissous, soit il a simplement changé de nom et de couleur sans disparaître réellement », a-t-il déclaré.

Le président a également souligné que cette commission, qui fonctionne depuis plus de 14 ans, n’a toujours pas résolu le problème des biens confisqués, laissant planer des doutes sur l’efficacité de son action. « Cette structure a engendré d’autres organisations sans parvenir à une solution claire, tout en consommant des ressources financières importantes provenant des deniers publics », a-t-il ajouté.

Cette réunion intervient dans un contexte où le dossier des biens confisqués reste l’un des sujets les plus sensibles et controversés.

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Lotfi Debbabi : « Le développement durable est incontournable pour les banques »

20. Februar 2025 um 18:47

Lors de la 16ᵉ édition de l’Africa Banking Forum 2025, qui s’est tenue à Tunis, Lotfi Debbabi, Directeur Général de QNB Tunisie, a mis en avant l’importance cruciale du développement durable dans le secteur bancaire.

Lotfi Debbabi a insisté sur l’intégration des critères ESG (Environnement, Social et Gouvernance) dans les stratégies des institutions financières, soulignant que cette démarche est désormais incontournable pour répondre aux défis mondiaux.

Le directeur général de QNB Tunisie a rappelé les enjeux environnementaux majeurs, tels que le changement climatique, la rareté des ressources naturelles et la nécessité d’accélérer la transition énergétique. Il a également évoqué les aspects sociaux et de gouvernance, notamment la réglementation croissante imposée par les autorités, comme la Banque centrale, qui oblige les banques à se conformer aux normes internationales en matière de RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) et de développement durable.

Pourquoi les banques doivent-elles adopter une finance durable ? Lotfi Debbabi a articulé son intervention autour de plusieurs raisons clés :

Répondre aux attentes sociales

Les consommateurs sont de plus en plus sensibles aux pratiques responsables des entreprises. Les banques doivent donc adapter leurs services pour promouvoir des comportements financiers durables.

Minimiser les risques à long terme

En intégrant les critères environnementaux et sociaux dans leur gestion des risques, les banques peuvent mieux anticiper les risques de liquidité, de contrepartie et de marché, y compris ceux liés au changement climatique.

Accélérer la transition énergétique

L’énergie est un pilier du développement économique. Lotfi Debbabi a souligné l’importance des énergies renouvelables, comme l’énergie solaire, qui offrent des opportunités de croissance durable à moindre coût environnemental.

Accroître la compétitivité

Les banques engagées dans des pratiques durables attirent davantage d’investissements et de clients, faisant de la transition verte une opportunité plutôt qu’une contrainte.

Se conformer aux réglementations

Les banques n’ont plus le choix face aux exigences réglementaires des gouvernements et des banques centrales. En Tunisie, des avantages fiscaux encouragent déjà les investissements dans les énergies renouvelables et la finance durable.

Créer de la valeur à long terme

Lotfi Debbabi a insisté sur les liens entre pollution, maladies contemporaines et qualité de vie. Pour lui, une finance durable est essentielle pour garantir un avenir meilleur, tant sur le plan social qu’environnemental, œuvrant ainsi au bien-être collectif.

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Mohamed Boughalleb libéré, son procès reporté

20. Februar 2025 um 17:59

La Chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis a approuvé la demande de libération du journaliste Mohamed Boughalleb et a décidé de reporter son procès à une date ultérieure. L’affaire fait suite à une plainte déposée contre lui par une professeure universitaire.

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Habib Karaouli plaide pour une intégration bancaire renforcée en Afrique

20. Februar 2025 um 17:03

Le 19 février 2025, Tunis a accueilli la 16e édition de l’Africa Banking Forum, un rendez-vous incontournable pour les acteurs financiers du continent. Lors de cet événement, Habib Karaouli, PDG de Cap Bank, a délivré une intervention remarquée sur l’intégration bancaire comme levier stratégique pour accompagner la mise en œuvre de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf).

Dès l’entame de son discours, Habib Karaouli a mis en avant la dynamique économique du continent. En 2024, l’Afrique a enregistré un taux de croissance de 3,2 % et les projections de la Banque Africaine de Développement (BAD) tablent sur une augmentation à 4,1 % en 2025, puis à 4,4 % en 2026. Toutefois, cette croissance reste inégale, avec certains pays connaissant une expansion supérieure à 5 %, comme le Sénégal qui atteindrait 9,3 %.

Malgré ces perspectives encourageantes, M. Karaouli a souligné plusieurs risques majeurs menaçant la stabilité économique, notamment l’endettement des États, l’inflation qui dépasse 18 % dans plusieurs pays et le risque climatique, qu’il qualifie de « systémique » pour les économies africaines.

Une intégration bancaire indispensable pour la ZLECAf

Dans ce contexte, l’intégration bancaire apparaît comme un enjeu crucial pour soutenir les ambitions de la ZLECAf. Le secteur bancaire africain, bien que résilient et en constante mutation, doit encore renforcer sa capacité à financer les investissements et les infrastructures nécessaires à l’intégration économique. M. Karaouli rappelle que les 100 premières banques africaines ne représentent que 18,2 % du bilan total de la première banque mondiale, l’Industrial and Commercial Bank of China, illustrant ainsi le défi de taille auquel fait face le secteur.

Il met également en exergue l’émergence de champions bancaires régionaux comme Ecobank, BOA, Standard Bank et Coris Bank, qui participent activement à l’intégration financière. Toutefois, il déplore que seulement 15 banques centrales aient adhéré au système de paiement et de réglement panafricain (PASS) mis en place par l’Afreximbank, alors que la ZLECAf compte 54 pays membres.

Harmoniser les régulations pour accélérer l’intégration

Pour accélérer l’intégration bancaire, Karaouli insiste sur la nécessité d’une convergence des régulations financières entre les pays. Actuellement, l’Afrique compte 42 banques centrales et plusieurs cadres réglementaires distincts, rendant difficile une uniformisation des pratiques. L’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA), qui regroupe 17 pays, est citée comme un modèle de réussite à généraliser.

L’intervenant met également en avant l’importance de créer davantage de banques panafricaines capables de financer des projets d’infrastructure d’envergure et d’accroître le taux de bancarisation, qui reste inférieur à 50 % sur le continent. « Plus il y aura une convergence des régulations, plus nous accroîtrons nos chances de travailler ensemble pour une intégration réussie », conclut-il.

Message clé : renforcer l’intégration bancaire

L’intervention de Habib Karaouli au Forum Africa Banking 2025 a mis en lumière l’urgence et l’importance de renforcer l’intégration bancaire pour répondre aux défis économiques du continent et accompagner la mise en œuvre de la ZLECAf. Une meilleure coordination réglementaire, l’émergence de champions bancaires africains et l’adoption de systèmes de paiement unifiés seront des leviers décisifs pour faire de l’Afrique un espace économique plus intégré et attractif pour les investissements.

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Tunisie : plateforme numérique pour révolutionner l’accès à l’emploi

20. Februar 2025 um 16:46

Le ministère des Affaires sociales lancera prochainement la « plateforme de l’emploi », a-t-on annoncé jeudi 20 février 2025  lors d’un séminaire national sur « Le rôle de la communication dans la  mise en œuvre des principes de la justice sociale », organisé au Centre international pour la promotion des personnes handicapées (CIPD) dans la banlieue nord de Tunis.

Le ministère des Affaires sociales a organisé cette rencontre à l’occasion de la Journée mondiale de la justice sociale, célébrée chaque année le 20 février. Lors de cet événement, il a également dévoilé la nouvelle Charte graphique du ministère.

La plateforme de l’emploi vise à orienter et conseiller les acteurs du monde professionnel, à fournir les meilleures conditions de travail et à rapprocher les services des différents  intervenants. Noureddine Triki, directeur général de l’inspection du travail au ministère de l’Emploi, a précisé, lors d’une déclaration à l’agence Tunis Afrique Presse en marge du séminaire, que cette plateforme permettra aux travailleurs, aux chefs d’entreprise, aux organisations professionnelles et autres parties prenantes de poser leurs questions et requêtes relatives à leurs domaines d’activité à distance, sans avoir à se déplacer dans les bureaux des inspecteurs du travail. Elle offrira également des orientations et conseils juridiques aux services concernés pour résoudre les problématiques liées au monde du travail.

Par ailleurs, le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, a déclaré lors de cette rencontre que « le gouvernement s’emploie à réviser et à publier les lois et les cadres réglementaires pour réaliser la justice sociale ». Il a souligné l’urgence de concrétiser cette justice en Tunisie, une valeur fondamentale pour construire des sociétés stables et prospères. « Cela illustre l’engagement des États à garantir les droits des citoyens et à assurer l’égalité des chances pour tous », a-t-il ajouté.

Pour atteindre cet objectif, Lahmar a insisté sur la nécessité d’établir un modèle social tunisien, qui repose sur l’élaboration d’une feuille de route définissant les priorités et incluant un plan d’action clair. Ce plan impliquerait toutes les structures et institutions gouvernementales, ainsi que les parties prenantes, dans un esprit de collaboration sans favoritisme ni intérêts particuliers.

Enfin, le ministre a rappelé que le gouvernement travaille à encourager toutes les catégories sociales à s’intégrer dans le cycle économique et à gagner leur vie de manière autonome.

Avec TAP

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Le PDL entame une grève de la faim collective

19. Februar 2025 um 20:59

Le Parti destourien libre (PDL) a annoncé ce mercredi 19 février 2025 le début d’une grève de la faim collective et d’un sit-in ouverte dans son siège. Cette décision vise à soutenir sa présidente, Abir Moussi, et à dénoncer ce que le parti qualifie de « concentration abusive du pouvoir ».

Dans un communiqué publié le même jour, le PDL a expliqué que cette mobilisation a pour but de « sensibiliser les Tunisiennes et les Tunisiens aux dangers d’un pouvoir absolu, fondé sur l’injustice, la répression et la loi du plus fort ». Le parti dénonce une situation politique qu’il juge alarmante et appelle à une prise de conscience collective.

Par ailleurs, le PDL a chargé son comité de défense de transmettre un message à Abir Moussi, lui demandant de mettre fin à sa grève de la faim entamée le 12 février 2025. Le parti espère que cet appel sera soutenu par l’ensemble de la population tunisienne.

 Un appel à l’unité nationale contre l’injustice

Le PDL a également lancé un appel à toutes les forces vives du pays pour « s’unir contre la tyrannie, les injustices et les violations des droits et libertés ». Le parti insiste sur la nécessité d’une mobilisation commune pour défendre les valeurs démocratiques et les libertés fondamentales. Cette action s’inscrit dans un contexte marqué par la détention d’Abir Moussi et les critiques du PDL envers ce qu’il considère comme une dérive autoritaire du pouvoir en place.

Contexte : Abir Moussi en grève de la faim depuis une semaine

Rappelons qu’Abir Moussi, présidente du PDL, a entamé une grève de la faim le 12 février 2025 pour protester contre ce qu’elle perçoit comme une injustice politique. Son état de santé, déjà préoccupant, a renforcé la détermination de son parti à intensifier les actions de protestation.

 

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Tunisie : La santé de l’opposante Abir Moussi en péril

19. Februar 2025 um 19:57

L’état de santé d’Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre (PDL), suscite la polémique. Selon son avocat, Karim Krifa, son taux de glycémie a chuté à 0,5 g, un niveau extrêmement dangereux qui la rapproche d’un état comateux. Les médecins ont alerté sur la gravité de sa situation, alors qu’elle poursuit une grève de la faim entamée le 12 février 2025.

 Lors d’une conférence de presse tenue mercredi 19 février 2025, le comité de défense d’Abir Moussi a dénoncé les conditions de sa détention à la prison civile de Belli, dans le gouvernorat de Nabeul. Karim Krifa a notamment pointé du doigt « les caméras de surveillance omniprésentes », qu’il considère comme une « violation flagrante de son intimité, de sa vie privée et de sa dignité ». Une plainte contre l’administration pénitentiaire de la Manouba a été annoncée en réponse à ces pratiques.

Visite de la LTDH pour évaluer la situation

Par ailleurs, une délégation de la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’Homme (LTDH) s’est rendue à la prison pour évaluer l’état de santé d’Abir Moussi. Nafaâ Laâribi, membre du comité de défense, a souligné l’importance de cette visite pour clarifier les faits et garantir le respect des droits fondamentaux de la présidente du PDL.

Transfert et protestation judiciaire

Rappelons qu’Abir Moussi a été transférée à la prison de Belli le 17 février 2025. Elle refuse de reconnaître la légitimité des procédures judiciaires engagées contre elle et a choisi de se défendre seule lors des audiences. Sa grève de la faim, qualifiée de « sauvage », reste un acte de protestation contre ce qu’elle considère comme une injustice.

 

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Transition énergétique : la MIGA s’engage pour 1 700 MW d’énergies renouvelables

19. Februar 2025 um 17:54

L’Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (MIGA) a exprimé son intérêt pour la participation à de nouveaux projets d’énergie solaire et éolienne, dans le cadre du programme de production d’électricité à partir des énergies renouvelables, d’une capacité de 1 700 mégawatts prévu dans la période à venir.

Cet engagement a été réaffirmé lors d’une réunion tenue le mercredi 19 février au siège du ministère de la Transition énergétique, en présence du Secrétaire d’État chargé de la transition énergétique, Wael Chouchane, et d’une délégation de la MIGA dirigée par  Cheikh Tidiane Diagne. Étaient également présents le représentant résident du bureau de la Banque mondiale en Tunisie,  Alexandre Arrobio, ainsi que plusieurs cadres du ministère. Cette rencontre s’inscrivait dans le cadre d’une visite de travail effectuée par la délégation en Tunisie du 17 au 19 février, visant à présenter une plateforme de garanties contre les risques afin d’encourager les investissements privés.

Les discussions ont porté sur les opportunités de coopération et de financement de nouveaux projets dans le secteur des énergies renouvelables, en mettant l’accent sur ceux pouvant bénéficier des garanties de la MIGA, notamment dans le cadre du régime des concessions.

M. Wael Chouchane a souligné l’importance de renforcer davantage la collaboration entre le ministère et l’agence, rappelant que la MIGA avait déjà contribué à la réalisation de trois projets de production d’électricité à partir de l’énergie solaire photovoltaïque dans les gouvernorats de Kairouan, Sidi Bouzid et Tozeur.

Pour rappel, l’Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (MIGA) est une organisation affiliée au Groupe de la Banque mondiale, fondée en 1988 et ayant son siège à Washington. Elle a pour mission principale d’encourager l’investissement direct étranger afin de soutenir la croissance économique, en offrant des garanties contre les risques non commerciaux aux investisseurs et aux prêteurs

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La France investit 600 000 euros dans la filière colza en Tunisie

19. Februar 2025 um 10:07

L’Association pour l’agriculture durable (APAD), l’Association AGROPOL et l’Agence française de développement (AFD) ont signé, mardi 18 février, un partenariat stratégique pour soutenir la filière colza en Tunisie. Cette initiative vise à renforcer la souveraineté alimentaire du pays et à promouvoir une agriculture plus résiliente face aux défis climatiques et économiques.

Pendant deux ans, la France financera ce projet à hauteur de 600 000 euros via le FEXTE. Tandis qu’AGROPOL y contribuera avec 228 000 euros. Ce programme vise à structurer et développer la culture du colza, dont la production annuelle en Tunisie atteint environ 20 000 tonnes. Cette culture joue un rôle clé dans la diversification des rotations céréalières et l’adaptation des exploitations agricoles au changement climatique.

Les acteurs du projet ont défini quatre axes majeurs :

  • Mettre en place un système d’information sur la filière colza;
  • Animer un dialogue entre les parties prenantes pour une meilleure structuration;
  • Elaborer un plan de développement;
  • Et définir des actions prioritaires pour l’expansion de la filière.

De nombreuses personnalités ont assisté à la signature de l’accord. Notamment Anne Guéguen, ambassadrice de France en Tunisie, et Ezzedine Chalghaf, directeur général de la production agricole au ministère tunisien de l’Agriculture.

Par ailleurs, l’INGC (Institut national des grandes cultures) en Tunisie jouera un rôle clé dans la mise en œuvre du projet. Et ce, afin d’assurer son alignement avec les stratégies nationales de développement agricole.

Ce partenariat s’inscrit dans l’accord de coopération franco-tunisien signé en 2021 dans les domaines de l’agriculture et de l’agroalimentaire. Il ambitionne d’intégrer davantage les petites et moyennes exploitations agricoles et de poser les bases d’une agriculture plus performante et durable en Tunisie.

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SOTUMAG : report de la date de dépôt de candidatures au poste d’administrateur

19. Februar 2025 um 09:26

La Société tunisienne des marchés de gros (SOTUMAG) a annoncé le report de la date limite de réception des candidatures pour le poste d’administrateur représentant les actionnaires minoritaires.

Initialement fixée au 17 février 2025, cette échéance est désormais repoussée au 5 mars 2025.

SOTUMAG précise que ce report concerne l’appel à candidatures publié le 20 janvier 2025, dont les autres conditions restent inchangées.

Les candidats intéressés sont invités à soumettre leur dossier dans les délais impartis.

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Batterie Assad Algérie : l’accumulateur tunisien Assad lance une levée de fonds d’un milliard de DZD

19. Februar 2025 um 09:10

La Société L’Accumulateur Tunisien Assad a annoncé que son Conseil d’Administration, réuni le 6 février 2025, a validé une mission de recherche d’un partenaire institutionnel en vue d’une augmentation de capital de sa filiale Batterie Assad Algérie.

La filiale en Algérie prévoit de finaliser l’opération, portant sur un montant minimum d’un milliard de dinars algériens (environ 23 millions de dinars tunisiens), avant la fin juin 2025. Selon la même source, elle entreprend cette augmentation de capital dans le cadre de son nouveau programme de développement et pourrait ensuite l’introduire en bourse locale après une période de détention convenue. L’objectif est de renforcer la croissance de Batterie Assad Algérie en lui apportant les ressources nécessaires à son expansion.

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Tunisie : la justice maintient en détention Noureddine Bhiri 

19. Februar 2025 um 08:30

La Chambre des mises en accusation de la Cour d’appel de Tunis a rendu, mardi 18 février 2025, une décision refusant la libération de Noureddine Bhiri, figure emblématique du mouvement Ennahdha et ancien ministre de la Justice, ainsi que d’autres personnes impliquées dans l’affaire liée au décès de l’ancien député Jilani Daboussi. Plusieurs sources ont confirmé cette information.

Jilani Daboussi, un ancien parlementaire ayant servi sous les présidences de Bourguiba et Ben Ali, est mort à l’âge de 67 ans, peu après avoir été libéré de la prison de Mornaguia. Il avait passé deux ans et demi derrière les barreaux, du 7 octobre 2011 au 7 avril 2014, une durée excédant de loin la limite légale de quatorze mois. Malgré des appels répétés à sa libération et l’aggravation de son état de santé, les autorités judiciaires avaient choisi de le maintenir en détention. A l’époque Noureddine Bhiri  était le ministre de la Justice.

L’enquête, supervisée par le doyen des juges d’instruction, a conduit à l’émission de mandats de dépôt contre plusieurs individus. Parmi eux, on retrouve une ancienne médecin travaillant dans le système pénitentiaire, un haut fonctionnaire judiciaire à la retraite, ainsi que Noureddine Bhiri et Mondher Ounissi. Ce dernier étant un membre d’Ennahdha et ancien conseiller au ministère de la Santé. Ces mesures font suite aux investigations sur les circonstances ayant entouré la mort de M. Daboussi.

Cette affaire, qui mêle enjeux politiques et judiciaires, continue de faire couler beaucoup d’encre, notamment en raison des questions soulevées sur les conditions de détention en Tunisie et les responsabilités des différents acteurs impliqués. Le maintien en détention des accusés montre la complexité et la sensibilité de ce dossier, qui reste sous le feu des projecteurs.

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La CPG dément toute implication dans l’accident tragique de Gafsa

18. Februar 2025 um 21:22

La Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG) a fermement démenti, ce mardi 18 février, toute implication dans le grave accident survenu ce matin sur la route régionale n°201, reliant Om Larayes à Redeyef. Dans un communiqué, la direction générale de la CPG a précisé qu’aucun véhicule de sa flotte terrestre n’était concerné par cette collision, soulignant que le camion impliqué appartient à un propriétaire privé et est utilisé pour le transport de matériaux de construction, sans aucun lien avec ses activités ou l’acheminement du phosphate.

L’accident, qui s’est produit à 5 heures du matin, a opposé un bus de transport de passagers et un camion, provoquant un bilan dramatique : six morts et neuf blessés, dont plusieurs dans un état critique. Le bus, en direction de Sfax, était parti d’Om Larayes avec des passagers à son bord au moment de la collision. Les secours, rapidement dépêchés sur les lieux, ont pris en charge les victimes, mais la violence du choc a rendu leur tâche particulièrement difficile. La direction générale de la CPG a exprimé ses sincères condoléances aux familles des victimes et souhaité un prompt rétablissement aux blessés. Elle a également réaffirmé son engagement à apporter toute l’assistance nécessaire dans cette épreuve.

Les autorités locales ont ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de l’accident. Cet événement tragique met en lumière les risques routiers dans la région de Gafsa, où les accidents impliquant des poids lourds et des véhicules de transport en commun sont malheureusement fréquents. Les appels se multiplient pour un renforcement des mesures de sécurité routière afin d’éviter de tels drames à l’avenir.

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Crise au sein de l’UGTT : Les frondeurs plaident pour une initiative de sauvetage

18. Februar 2025 um 19:25

Le groupe de frondeurs au sein du bureau exécutif de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a exprimé, le 18 février 2025, sa demande de convocation immédiate d’une instance administrative nationale, en violation du règlement intérieur de l’organisation. Ces membres contestataires demandent que cette instance se tienne avant la mi-mars 2025, afin de traiter de la situation interne de la centrale syndicale, qui semble être dans une phase de crise.

 Les contestataires, dont Slaheddine Selmi, Othman Jallouli, Taher Mezzi, Anouar Ben Gaddour et Monêm Amira, ont également appelé à la mise en place d’une initiative de sauvetage. Selon eux, cette initiative doit impérativement respecter le statut et le règlement intérieur de l’UGTT. Ils soulignent que toute initiative doit s’inscrire dans un cadre juridique précis afin de garantir son efficacité et sa réussite.

Fin du sit-in et exigence d’un congrès extraordinaire

En parallèle, les frondeurs ont décidé de lever le sit-in qui se déroulait depuis treize jours au siège de l’UGTT, tout en réclamant la tenue d’un congrès extraordinaire. Ce congrès devrait permettre de clarifier la situation interne de l’organisation et de prendre les mesures nécessaires pour restaurer sa légitimité.

Les manquements durant le dernier congrès : accusation de « putsch »

Les frondeurs dénoncent également l’interruption brutale des travaux du dernier congrès par son président, qui a empêché la discussion du point n°12 inscrit à l’ordre du jour. Selon eux, cette décision représente une tentative de « putsch » qui a dévoyé la volonté du conseil et falsifié les faits, compromettant ainsi le bon fonctionnement de l’organisation.

Le secrétaire général sous feu des critiques : absence et préparation d’une mission à l’étranger

D’après les frondeurs, le secrétaire général de l’UGTT est accusé d’avoir évité le dialogue avec certaines structures de l’organisation. Ils révèlent également qu’il a quitté son bureau sans explication, contrairement à ce qu’il avait affirmé publiquement. De plus, il serait en train de préparer une mission à l’étranger de douze jours en pleine crise interne, ce qui aggrave encore la situation au sein de l’UGTT.

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