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Huile d’olive tunisienne : des prix bradés qui menacent toute une filière

22. November 2025 um 14:29

« Le bradage de l’huile d’olive tunisienne menace directement les producteurs et compromet l’avenir de toute la filière oléicole », alerte l’expert international en développement agricole et rural, Noureddine Nasr.

Intervenant lors du 10ᵉ Colloque international sur la Gestion intégrée des ressources naturelles et l’agriculture durable (GIRNAD 2025), tenu les 5, 6 et 7 novembre 2025 à Hammamet, l’expert a pointé la précarité croissante des oléiculteurs tunisiens, soumis à une pression constante sur les prix de l’huile.

« Bien que la Tunisie produise l’une des meilleures huiles d’olive au monde, cette huile est vendue à des tarifs inférieurs à ceux pratiqués en Italie, en Grèce, en Turquie, en Espagne ou en France », a-t-il déploré.

Pour illustrer les difficultés rencontrées par les petits producteurs, Ben Nasr a cité une étude qu’il a coréalisée avec les chercheurs universitaires Mohamed Arbi Abdeladhim et Wassim Riahi sur les coûts de production dans le gouvernorat de Zaghouan.

L’enquête, menée auprès de 11 exploitations et couvrant deux campagnes agricoles, s’est intéressée à la campagne 2023-2024 — une année sèche marquée par des pertes et un endettement accru — ainsi qu’à la campagne 2024-2025, relativement favorable grâce au retour des précipitations après une longue sécheresse. L’étude montre que certains agriculteurs, en particulier ceux en mode pluvial, n’ont dégagé aucun bénéfice en moyenne sur les deux campagnes.

Ben Nasr a souligné que, « chaque année, deux à trois mois avant le début de la récolte, une vaste campagne sur les réseaux sociaux et dans les médias tire les prix de l’huile d’olive tunisienne vers le bas. Ces campagnes pénalisent les petits agriculteurs, qui attendent parfois des années pour obtenir une bonne récolte ».

Rappelant que 85 % des superficies oléicoles du pays sont cultivées en mode pluvial et que la majorité de ces exploitations — souvent familiales et de petite taille — relèvent d’une agriculture vulnérable, l’expert a estimé que la compression des prix affecte non seulement le bien-être des producteurs et de leurs familles, mais aussi l’économie nationale et l’attractivité de la filière pour les jeunes.

Le rôle régulateur de l’État

Pour réguler les prix, l’expert a avancé deux scénarios. Le premier implique une intervention publique : l’État vendrait à prix subventionné l’huile produite par l’Office des Terres Domaniales, financée par l’argent du contribuable, aux consommateurs tunisiens. Parallèlement, il fixerait les prix à l’exportation en s’alignant sur les cours mondiaux tout en garantissant une marge aux exportateurs. Une telle approche assurerait transparence et équilibre entre les intérêts des producteurs et ceux des exportateurs, l’État jouant un rôle d’arbitre.

Le second scénario consiste à s’inspirer de modèles internationaux de commercialisation agricole. « L’exemple de l’Arabie saoudite est particulièrement intéressant : le Centre saoudien des Palmiers et des Dattes achète chaque année les dattes des petits producteurs à des prix préférentiels et se charge ensuite de leur commercialisation. Ce modèle pourrait inspirer la Tunisie, notamment l’Office national de l’huile pour l’huile d’olive et, pour les dattes, le Groupement interprofessionnel des dattes. »

En conclusion, Ben Nasr a insisté sur l’urgence de repenser la gouvernance agricole afin de protéger les petits producteurs, préserver la filière oléicole et en garantir la pérennité face aux défis économiques et climatiques.

Avec TAP

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Augmentation de près de 17% du budget des Affaires sociales

22. November 2025 um 13:19

La séance plénière commune entre l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions et des districts, consacrée à l’examen du budget du ministère des Affaires sociales pour l’année prochaine, a démarré samedi matin.

Les dépenses de la mission des affaires sociales pour l’année 2026 ont été fixées à 4 080 millions de dinars, contre 3 468 millions en 2025, soit une augmentation de 17,66 %, sans tenir compte des ressources propres des établissements publics.

Les dépenses de rémunération s’élèvent à 277,1 millions de dinars, les dépenses de gestion sont fixées à 23 550 millions de dinars, les dépenses d’intervention sont estimées à 3 754,850 millions de dinars, et les dépenses d’investissement sont fixées à 25 millions de dinars.

Le ministère des Affaires sociales cible, dans le cadre des services de promotion sociale, environ 4,5 millions de citoyens, selon le rapport conjoint de la commission de la santé, des affaires de la femme, de la famille, des affaires sociales et des personnes handicapées et de la commission des services et du développement social relevant du Conseil national des régions et des districts.

Ce programme offre environ 33 services qui varient en fonction de la catégorie ciblée, précise le rapport.

Ces catégories bénéficient du programme d’Amen social selon des critères, des conditions et des procédures fondés sur les principes de transparence, d’objectivité et d’équité, et tient compte des normes internationales et respecte les principes constitutionnels relatifs à l’égalité, tout en prenant en considération les mesures positives en faveur des catégories ayant des besoins particuliers et des zones prioritaires, dans le cadre d’une approche de lutte contre la précarité multidimensionnelle.

Le nombre total de bénéficiaires des allocations mensuelles dans le cadre du programme d’Amen social s’élève, jusqu’à février 2025, à environ 380 000 bénéficiaires, contre 263 000 en 2021, soit une augmentation nette d’environ 31 %.

Grâce au programme de protection sociale dont les objectifs visent à lutter contre la violence et la drogue en coordination avec le ministère de l’Intérieur, le ministère vise à faire réussir le programme « Une deuxième chance », qui contribuera à réduire le décrochage scolaire précoce et à prévenir la toxicomanie, tout en s’efforçant d’augmenter le nombre de centres d’accueil.

D’autre part, le même rapport souligne la nécessité d’élargir la couverture sociale à l’ensemble de la population active, tout en préservant la pérennité des systèmes grâce à leur équilibre financier, à l’amélioration des prestations versées, à la numérisation des services, à la mise en place d’un système de gouvernance des services fournis aux assurés sociaux et à un meilleur contrôle des coûts de gestion.

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Huile d’olive : Des prix bradés qui étranglent les producteurs, alerte un expert international

22. November 2025 um 13:15

« Le bradage des prix de l’huile d’olive tunisienne porte préjudice aux producteurs tunisiens et menace la pérennité du secteur oléicole », estime l’expert international en développement agricole et rural‏, Noureddine Nasr.

Alors qu’il participait au 10ème Colloque international sur la gestion intégrée des ressources naturelles et agriculture durable « GIRNAD 2025 », tenu les 5, 6 et 7 novembre 2025 à Hammamet, l’expert a soulevé la question de la précarité des oléiculteurs tunisiens face à la pression continue sur les prix de l’huile.

« Bien que la Tunisie produise l’une des meilleures huiles d’olive au monde, cette huile est vendue à des prix inférieurs à ceux pratiqués en Italie, en Grèce, en Turquie, en Espagne ou en France », déplore-t-il.

Pour illustrer les difficultés des petits oléiculteurs, Ben Nasr s’est référé à une étude qu’il a coréalisée avec les chercheurs universitaires, Mohamed Arbi Abdeladhim et Wassim Riahi, sur les coûts de production de l’huile d’olive dans le gouvernorat de Zaghouan.

L’enquête a été menée auprès de 11 exploitations et couvert deux campagnes agricoles. Il s’agit de la campagne 2023-2024, une campagne sèche après plusieurs années de sécheresse consécutives, où les agriculteurs ont enregistré des pertes et se sont endettés ; ensuite la campagne 2024-2025 qui a été relativement bonne en termes de précipitations.

L’étude a montré que certains agriculteurs, notamment ceux en mode pluvial, n’ont réalisé aucun bénéfice sur la moyenne des deux campagnes.

Selon Ben Nasr, « chaque année, deux à trois mois avant le début de la récolte des olives, une campagne massive se déploie sur les réseaux sociaux et dans les médias pour brader le prix de l’huile d’olive tunisienne. Ces campagnes portent préjudice aux petits agriculteurs, qui patientent des années pour obtenir une bonne récolte ».

Rappelant que 85 % des superficies oléicoles en Tunisie sont cultivées en mode pluvial et que la majorité de ces exploitations pluviales, ainsi qu’une partie des oléicultures irriguées, sont de petite taille et relèvent d’une agriculture familiale, l’expert a considéré que la compression des prix de l’huile d’olive tunisienne aurait un impact négatif sur le bien-être des agriculteurs et de leurs familles, sur l’économie nationale ainsi que sur l’attractivité de cette filière pour les jeunes.

Le rôle régulateur de l’Etat

Pour une régulation des prix, l’expert a proposé deux scénarios. Le premier scénario suppose une intervention de l’Etat. Ce dernier pourrait vendre à un prix subventionné, l’huile d’olive produite par l’Office des terres domaniales, aux consommateurs tunisiens, cette huile étant produite avec l’argent du contribuable.

Parallèlement, il fixerait les prix à l’exportation en s’alignant sur les cours mondiaux, tout en garantissant une marge bénéficiaire aux exportateurs. Cette approche assurerait une plus grande transparence et un équilibre entre les intérêts des producteurs et ceux des exportateurs, l’État jouant le rôle d’arbitre.

Le deuxième scénario consiste à s’inspirer de certains modèles internationaux de commercialisation de produits agricoles. « Un exemple intéressant est celui de l’Arabie saoudite, où le Centre saoudien des palmiers et des dattes achète chaque année, les dattes des petits producteurs saoudiens à des prix préférentiels et se charge ensuite de leur commercialisation. Ce modèle pourrait inspirer la Tunisie, notamment l’Office national de l’huile (ONH) pour l’huile d’olive et en ce qui concerne les dattes, le groupement interprofessionnel des dattes ».

Pour conclure, Ben Nasr a mis l’accent sur l’urgence de repenser la gouvernance agricole afin de protéger les petits producteurs, préserver la filière oléicole et garantir sa pérennité face aux défis économiques et climatiques.

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Sousse : L’artisanat reprend vie au cœur du patrimoine post-Covid-19

22. November 2025 um 10:07

Dans le cadre de la mise en œuvre, entamée en 2023 par l’Institut national du patrimoine (INP) à la médina de Sousse, du projet « Gestion des sites du patrimoine mondial post-Covid-19 : intégration des stratégies de conservation, du tourisme et des moyens de subsistance locaux sur les sites du patrimoine mondial »,  le Centre culturel Dar El Bey à la médina de Sousse accueille, du 24 novembre au 24 décembre 2025, une première exposition artistique intitulée « Métiers vivants, patrimoine durable ».

Installée dans un bâtiment du XIXème siècle (1840), cette exposition marque la fin de la première phase du projet, supervisé par le Bureau régional de l’UNESCO pour les Etats du Maghreb, en partenariat avec l’INP et l’Office national de l’artisanat, avec un financement du gouvernement japonais via le Fonds en dépôt UNESCO/japonais.

Selon l’INP, la première phase, désormais achevée, a consisté en des ateliers de formation théorique et pratique axés sur la création de nouveaux produits. Des travaux sont actuellement menés, ajoute la même source, en coordination entre le Bureau régional de l’UNESCO pour les pays du Maghreb et les différentes institutions concernées, afin de valoriser les résultats de cette phase à travers l’organisation d’une série d’expositions visant à faire connaître le projet et les artisans qui y participent avec l’ambition de renforcer le tissu artisanal de la médina de Sousse, classée depuis 1988 patrimoine mondial de l’UNESCO.

A rappeler qu’un appel à candidature avait été lancé en janvier 2025 par l’UNESCO pour soutenir, au terme d’une sélection, douze artisans locaux de la médina de Sousse, en les accompagnant dans la création d’œuvres innovantes intégrant plusieurs métiers d’artisanat. : l’artisanat de l’argile et de la pierre, la fabrication de produits décoratifs, de jouets et de poupées traditionnels, la peinture et la décoration sur différents supports, la fabrication de produits en cire, d’instruments de musique traditionnels et d’objets décoratifs, le travail du bois, la confection d’articles en argent, l’artisanat du métal et du cuir, la réalisation d’objets en fibres végétales, la confection de la chéchia, de costumes traditionnels, la dentelle manuelle (dentelle, crochet, macramé, tricot…), la broderie, le tissage à la main et les métiers liés au textile.

Lancé par le Centre du patrimoine mondial et les bureaux locaux de l’UNESCO dans quatre pays (Tunisie, Cap-Vert, Vietnam, Honduras), le projet « Gestion des sites du patrimoine mondial post-Covid-19 » porte un intérêt pour quatre sites pilotes : la médina de Sousse en Tunisie, le site Maya de Copán au Honduras, le Centre historique de Ribeira Grande au Cap-Vert et le complexe paysager de Tràng An au Vietnam. L’objectif est de proposer des stratégies et des méthodologies reproductibles pour intégrer la préservation du patrimoine, améliorer les moyens de subsistance et créer un partenariat authentique entre les autorités de gestion des sites et les communautés locales.

Les résultats attendus du projet portent également sur une présence numérique renforcée pour promouvoir des offres touristiques durables et d’origine locale, conformément au Document d’orientation pour l’intégration d’une perspective de développement durable dans les processus de la Convention du patrimoine mondial (2015).

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Le budget du Conseil supérieur provisoire de la magistrature fixé à 1,525 million de dinars

22. November 2025 um 09:00

La séance plénière conjointe de l’Assemblée des représentants du peuple et du Conseil national des districts et des régions a entamé, dans la soirée de vendredi 21 novembre, la présentation et la discussion de la mission dédiée au Conseil supérieur provisoire de la magistrature (CSPM) dans le cadre du projet de budget de l’État pour l’année 2026.

Les dépenses du Conseil pour l’année 2026 ont été fixées, selon le rapport conjoint de la Commission de la législation générale du Parlement et de la Commission du règlement intérieur, de l’immunité et des questions juridiques du Conseil national des districts et des régions, à 1,525 million de dinars, contre 1,670 million de dinars en 2025, soit une baisse de 51 000 dinars.

Le budget proposé est réparti entre 630 000 dinars de dépenses de personnel, 884 000 dinars de dépenses de gestion et 11 000 dinars de dépenses d’interventions.

Le rapport indique que le premier vice-président du Conseil avait affirmé, lors d’une audition tenue par les deux commissions parlementaires le 29 octobre dernier, que le Conseil avait décidé de réduire le budget proposé pour 2026 de 3,23 % par rapport à 2025.

Il a précisé que l’accent avait été mis sur la nécessité de maîtriser la masse salariale et de la ramener progressivement à des niveaux raisonnables, ainsi que sur la rationalisation des dépenses de gestion au cours des prochaines années, en fixant un taux maximal d’évolution de 4 %.

Le premier vice-président du Conseil supérieur provisoire de la magistrature a souligné que les estimations du budget 2026 reposent sur les résultats des budgets 2023 et 2024 ainsi que sur l’exécution du budget au premier semestre 2025.

Il a ajouté que le projet de budget du Conseil supérieur provisoire de la magistrature pour 2026 a été élaboré conformément aux dispositions de la loi n°15 de 2019 relative à la loi organique du budget, qui classe le Conseil comme une mission spéciale exemptée de la préparation du projet annuel de performance.

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Samir Abdelhafidh : « parler d’une crise économique des plus profondes en Tunisie est dépourvu de tout fondement »

22. November 2025 um 08:27

La situation économique en Tunisie est bonne par rapport à beaucoup d’autres années et la tendance reste positive en termes de croissance et de contrôle des grands équilibres, ce qui donne confiance au pays pour l’avenir, selon Samir Abdelhafidh, ministre de l’Economie et de la Planification.

S’exprimant lors d’une séance plénière conjointe (ARP et CNRD) au Bardo pour discuter du projet de budget du ministère pour l’année 2026, vendredi 21 novembre, il a ajouté que « parler d’une crise économique majeure ou des plus profondes est une information dépourvue de tout fondement ».

Pour étayer ses dires, le ministre souligne le niveau de la performance économique du pays au cours de l’année 2025, qui a enregistré une amélioration relative en termes d’indicateurs économiques et sociaux.

En effet, le produit intérieur brut a augmenté, au cours des 9 premiers mois de l’année 2025, de 2,4 %, grâce à l’amélioration de l’activité d’un certain nombre de secteurs productifs moteurs, tels que l’agriculture, le tourisme et les industries mécaniques.

La Tunisie a maintenu un équilibre confortable des devises étrangères pour atteindre 105 jours d’importation jusqu’au 20 novembre 2025.

La tendance à la baisse de l’inflation se poursuit également au même rythme et la notation souveraine de la Tunisie s’est améliorée, selon le ministre.

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La Tunisie et l’Algérie décident de créer une académie des métiers

22. November 2025 um 08:26

Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Chaoued, et la ministre algérienne de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Nassima Arhab, vont entamer l’étude des possibilités de créer un établissement de formation ou une académie des métiers commune dans l’une des régions frontalières et de mettre en place une commission technique sectorielle conjointe chargée d’élaborer un plan de travail annuel, d’en assurer le suivi et l’évaluation afin d’atteindre les objectifs de coopération.

Selon un communiqué publié sur la page officielle du ministère, les deux responsables ont également décidé d’achever les procédures de signature de l’accord de jumelage entre le Centre tunisien de formation des formateurs et d’ingénierie et le Centre algérien de formation et d’enseignement professionnel à distance, et ce lors d’un entretien tenu en marge des Olympiades nationales des Métiers 2025 organisées en Algérie du 17 au 21 novembre 2025.

Un programme de coopération conjoint sera également mis en place afin de tirer profit de l’expérience tunisienne en matière de formation complémentaire et spécialisée, ainsi que de l’expérience algérienne dans le domaine des unités de formation mobiles, et de fournir des opportunités de formation, dans le cadre d’échanges, pour les jeunes des deux pays.

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Gestern — 21. November 2025Haupt-Feeds

Les lampions se sont éteints sur la 2ème édition du FMIA

21. November 2025 um 22:30

Le Forum méditerranéen de l’IA clôture sa 2e édition à Tunis en confirmant la Méditerranée comme un acteur clé de l’IA éthique, durable et inclusive.

La 2e édition du Forum méditerranéen de l’Intelligence artificielle (FMIA), organisée sous l’égide du ministère tunisien des Technologies et de la communication et du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères (Délégation interministérielle à la Méditerranée), s’est achevée ce 21 novembre 2025 à la Cité de la Culture de Tunis.

Avec plus de 3 000 participants, cette édition a confirmé la Tunisie comme un hub régional de l’IA en Méditerranée, un espace où se construisent des solutions innovantes, durables et au service de l’Humain.

Des solutions concrètes pour les défis méditerranéens

Pendant deux jours, chercheurs, entrepreneurs, jeunes talents et décideurs ont présenté des projets concrets pour répondre aux enjeux régionaux :
• Gestion de l’eau et du climat : des modèles d’IA pour optimiser les ressources hydriques et prédire les sécheresses.
• Agriculture intelligente : des outils pour aider les agriculteurs à s’adapter au changement climatique.
• Santé et éducation : des plateformes de télémédecine et d’apprentissage personnalisé.

Un parcours Business inauguré par Nadia HAI, déléguée interministérielle à la Méditerranée, a permis de mettre en relation plus de 100 start-ups et entreprises du secteur de l’IA et d’annoncer le démarrage d’un Fonds Équipe France « IA en Méditerranée » de 2 millions d’euros pour positionner la rive sud de la Méditerranée comme un pôle stratégique en intelligence artificielle, en structurant un écosystème dynamique favorisant l’innovation, l’entrepreneuriat et la collaboration régionale et accompagner les acteurs émergents de l’IA dans cinq pays de la région (Maroc, Algérie, Tunisie, Egypte, Liban).

Les lauréats du Hackathon Talents Tunisie, dont les projets en IA pour l’éducation et l’environnement ont été mis à l’honneur, illustrant le dynamisme des jeunes innovateurs tunisiens et méditerranéens.
« Ces deux jours ont démontré que la Méditerranée regorge de solutions innovantes, portées par des jeunes talents de toute la région et dopées par la connectivité du bassin méditerranéen », a souligné S. Exc. Mme Anne Guéguen.

Prochaine édition en 2026 : vers une Méditerranée encore plus innovante

Les organisateurs ont annoncé que la 3e édition du FMIA se tiendra en 2026 à Marseille.

À propos du Forum méditerranéen de l’Intelligence artificielle (FMIA) : https://fmia.ai/

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Les exportations textiles dépasseront 9 milliards de dinars

21. November 2025 um 22:16

La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Fatma Thabet Chiboub, s’attend à ce que les exportations tunisiennes de produits textiles dépassent cette année 9 milliards de dinars.

 Lors d’une rencontre organisée à l’occasion de la célébration du 19ème anniversaire du pôle de développement, Monastir-Fajja dans la capitale, la ministre a souligné que le secteur textile a connu un changement qualitatif qui a fait de la Tunisie l’un des plus grands fournisseurs de vêtements professionnels à l’Union européenne, avec plus de 9,7 millions de pièces professionnelles exportées.

Elle a relevé que la Tunisie vient au quatrième rang des pays fournissant à l’Union européenne des produits de jeans avec une part dépassant 8%, soulignant que ces indicateurs ont aidé à faire de l’industrie nationale un moteur vital pour l’économie nationale.

Il est à noter que le pôle de développement « Monastir-Fajja » a contribué, depuis sa création, à attirer les investissements dans divers secteurs industriels et à fournir un soutien technique aux industriels, aux chefs d’entreprise et aux initiateurs de projets, ainsi qu’à développer des services intégrés, surtout dans le secteur textile, selon la responsable.

 Le pôle se compose d’un incubateur d’entreprises, d’un centre pour l’industrie intelligente 4.0, d’un centre de ressources technologiques, de laboratoires ouverts, de laboratoires d’analyse dans le secteur textile, et de quatre zones industrielles.

Le pôle a également permis de soutenir 60 entreprises émergentes, dont 90% ont pu poursuivre leurs activités.

D’autre part, le pôle a soutenu environ 50 institutions industrielles dans la transition vers l’industrie intelligente 4.0 et a joué un rôle important dans l’information des institutions industrielles pour les accompagner dans le domaine de l’environnement, la transition énergétique et la transition vers une économie verte.

A cette même occasion, une convention de partenariat a été signée entre l’Université Tunisienne du Textile et de l’Habillement, le Pôle de Développement de Monastir et Fajja, et le Centre Technique du Textile, dans le but d’augmenter la compétitivité du secteur, attirer davantage d’investissements, et informer les industriels et les institutions.

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Hammamet abrite la 29e session de la Commission des statistiques agricoles pour l’Afrique

21. November 2025 um 21:54

La 29e session de la Commission des statistiques agricoles pour l’Afrique (CSAA), organe statutaire de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), se tiendra à Hammamet (gouvernorat de Nabeul) du 24 au 28 novembre 2025, sous l’égide du ministre de l’Agriculture, Ezzeddine Ben Cheikh.

Cette réunion biennale, qui rassemblera des délégations officielles de pays africains, des experts internationaux et des partenaires techniques, a pour objectif central d’évaluer l’état des systèmes statistiques agricoles et alimentaires sur le continent. Elle visera également à définir les priorités de réforme pour renforcer la qualité, la fiabilité et l’utilisation des données en vue de la souveraineté alimentaire et du développement durable.

Sous le thème « Partenariats efficaces et exploitation des statistiques pour transformer les systèmes agroalimentaires africains », la session 2025 s’articulera autour de trois axes majeurs :

  • le suivi des indicateurs des Objectifs de développement durable (ODD), notamment l’agriculture durable et la diversité alimentaire minimale chez les femmes,
  • la modernisation des méthodologies statistiques,
  • la mise en œuvre du Programme mondial pour le recensement de l’agriculture 2020 (PRA 2020).

Les travaux seront ponctués de présentations techniques inédites. Une séance spéciale sera consacrée aux droits fonciers des femmes, s’appuyant notamment sur l’expérience marocaine en matière de collecte et de diffusion des données selon les indicateurs des ODD.

Par ailleurs, des avancées dans les statistiques de la pêche, de l’aquaculture et de la sylviculture seront présentées. Seront notamment abordés le Système national d’information sur les pêches du Kenya, de nouvelles méthodes de collecte de données forestières, ainsi que les résultats préliminaires de l’Évaluation des ressources forestières mondiales 2025.

La session s’achèvera par l’adoption d’un rapport final contenant des recommandations concrètes à l’intention des États africains. Le pays hôte et la date de la prochaine édition de la CSAA seront également annoncés à cette occasion.

Organisée par la FAO, cette réunion constitue une plateforme stratégique essentielle pour aligner les capacités statistiques africaines avec les exigences du développement durable, de la sécurité alimentaire et de l’autonomie décisionnelle des pays. En accueillant pour la première fois cet événement d’envergure, la Tunisie affirme son rôle de leader régional en matière de gouvernance agricole et statistique.

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Septembre 2025 : les lettres de change dopent l’activité financière (BCT)

21. November 2025 um 19:53

En matière de télécompensation, le nombre des opérations menées par lettres de change a enregistré, à fin septembre 2025, une hausse remarquable de 160% par rapport à la même période de l’année écoulée pour atteindre 3,4 millions de lettres, représentant une enveloppe globale de 39,78 milliards de dinars, selon le bulletin « Paiements en chiffres », publié vendredi 21 novembre par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Par contre, le nombre des opérations effectuées par chèques a régressé de 67,9 % à 5,9 millions de chèques, soit un montant total de 40,212 milliards de dinars.

A noter que le taux de rejet des lettres de change et des chèques s’élève respectivement à 10,2 % et 2,2 %.

Selon les données de la BCT, les virements sont en hausse de 10,2 % à 28,1 millions d’opérations, mobilisant une enveloppe de 58 milliards de dinars.

 La BCT fait état, ainsi, de l’accroissement du nombre de cartes bancaires octroyées aux Tunisiens de 6,4 %, à 5:843 millions cartes.

Quant au nombre de distributeurs automatiques (DAB/GAB), il a régressé de 0,5 %, à 3 290 appareils.

Pour ce qui est des opérations d’E-paiement et de paiement de proximité (TPE), elles ont enregistré une hausse en nombre respectivement de 19 % (à 14,1 millions d’opérations) et de 16,3 % (à 34,8 millions d’opérations), à fin septembre 2025.

S’agissant des sites marchands actifs, ils ont enregistré une hausse de 2 % à 1 148 sites par rapport au 31 décembre 2024. Le nombre de TPE (terminal de paiement électronique) installés a progressé, quant à lui, de 9,2 %, à 42,8 mille appareils.

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Sfax : le textile mise sur la formation pour relancer l’emploi régional

21. November 2025 um 17:45

Le forum régional sur la formation professionnelle et l’emploi dans le secteur du textile a clôturé ses travaux, vendredi 21 novembre, à Sfax, à travers des visites de terrain au Centre sectoriel de formation en habillement « Mohamed-Ali » et à deux entreprises de textile de la région.

L’objectif de ce forum est d’encourager les jeunes à se former dans le secteur du textile, un secteur porteur, employeur et fortement demandeur de main-d’œuvre, a souligné la directrice régionale de l’emploi et de la formation professionnelle, Noura Zaïdi, citée par la TAP.

Dans le cadre de ce partenariat entre le ministère et l’AICS (Agence italienne pour la coopération au développement), les jeunes pourront bénéficier d’une formation professionnelle de qualité, suivie d’un recrutement et d’une intégration au sein des entreprises du textile. a-t-elle ajouté.

Elle a précisé que plus de 300 entreprises du textile sont implantées dans le gouvernorat de Sfax, mais 20 d’entre elles ont adhéré à ce programme.

Parmi ces entreprises, huit grandes structures seront appuyées sur le plan technique, tandis que les unités de plus petite taille bénéficieront d’un dispositif d’accompagnement combinant appui technique et soutien financier.

Ce forum régional a attiré prés de 300 jeunes, issus de niveaux d’enseignement variés, demandeurs d’emploi ou déjà formés dans la formation professionnelle.

Il s’est déroulé sur deux jours en partenariat avec le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, l’Agence italienne pour la coopération au développement, les espaces d’exposition représentés par ledit centre sectoriel, des centres privés de formation professionnelle, des entreprises économiques et des structures d’appui.

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Dix mille participants au 38e Marathon international de la COMAR

21. November 2025 um 17:11

Quelque 10 000 participants sont attendus à la 38e édition du marathon international de la COMAR, prévue le 30 novembre 2025 sous le thème « Courir pour une Tunisie plus verte », annoncent les organisateurs, vendredi 21 courant.

Lors d’une conférence de presse tenue à Tunis, le président du comité d’organisation, Lotfi Haj Kacem, a souligné que cette édition s’annonce exceptionnelle, avec un nombre d’inscrits en hausse par rapport à l’an dernier (8 000). Il a également mis en avant la dimension touristique du marathon, qui accueillera cette année plus de 1 500 athlètes étrangers issus de 50 pays, un chiffre en progression notable par rapport la précédente édition (44 pays), ce qui ne manquera pas, selon lui, de renforcer le rayonnement international de l’événement et de contribuer à la promotion de la destination Tunisie.

Il a précisé que le comité d’organisation veille à réussir ce marathon, lancé en 1986 et organisé de manière régulière, à l’exception des années 2020 et 2021 en raison de la pandémie du Covid, alors que l’on s’approche de son 40e anniversaire en 2027.

Il a conclu que le marathon international de la COMAR demeure l’une des plus importantes manifestations sportives en Tunisie, d’autant plus qu’il est inscrit au calendrier de la Fédération internationale d’athlétisme.

De son côté, Marouène Ben Said, membre du comité d’organisation, a souligné que le nombre ses inscrits a atteint 6000 participants dix jours avant le départ. Il a révélé que la 38e édition comprendra quatre courses. La première est dédiée aux enfants, organisée sur l’avenue Mohammed V, la deuxième, est une course de 5 km ouverte à tous, qui a enregistré jusqu’à aujourd’hui environ 2 000 inscrits, la troisième est un semi-marathon de 21,1 km, auquel plus de 3800 coureurs se sont inscrits jusqu’à présent, tandis que la quatrième est le marathon (42,195 km) pour lequel le nombre d’inscrits dépasse à ce jour les 800 participants.

Les organisateurs ont également insisté sur la dimension environnementale de l’événement, avec des actions de reboisement menées en marge de la compétition. Ils ont rappelé que pas moins de 154 000 arbres ont été plantés durant les quatre dernières années dans l’objectif de contribuer à la réduction de la pollution et à la création d’un environnement plus sain.

Pour sa part, Taher Zarai, président de la Fédération tunisienne d’athlétisme, a salué le partenariat solide avec les organisateurs, affirmant que la Fédération apportera son expertise, son encadrement technique et le corps arbitral nécessaire pour assurer la réussite de la compétition. Il a ajouté que les athlètes affiliés à la fédération y participeront à titre individuel.

  Voici le parcours des courses : 

 5 km : Avenue Habib Bourguiba – avenue Mohammed V – hôtel Le Parc – gare de Tunis Marine

 21,1 km :  Avenue Mohammed V – Lac de Tunis – avenue Habib Bourguiba

 42,195 km : Avenue Mohammed V – Lac 1 – Lac 2 – La Marsa – Carthage – La Goulette – gare de Tunis Marine.

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Bourse de Tunis : le Tunindex clôture vendredi sur une progression de 0,52%

21. November 2025 um 16:40

« Le marché boursier a clôturé la séance de vendredi, 21 novembre 2025, du bon pied. L’indice de référence a pris +0,52% à 13262,04 points, dans un volume soutenu de 9,5 MDT », selon l’analyse de l’intermédiaire en Bourse, Tunisie Valeurs. Et de préciser qu’aucune transaction de bloc n’a été réalisée sur la séance.

Sans faire l’objet de transactions sur la séance, le titre SIPHAT s’est adjugé la meilleure performance de la cote, signant une progression de 4,5% à 7,780 D.

 Le titre Tuninvest a inscrit une avancée de 4,5% à 38,750 D. La valeur a été transigée à hauteur de 54 mille dinars sur la séance.

Le titre Somocer a accusé la plus forte baisse de la séance. L’action du spécialiste en céramique s’est effritée de 4,4% à 0,430 D, dans un volume très réduit de 3 mille dinars.

 Le titre SIAME a, lui aussi, terminé la séance sur une note morose. Dans un volume limité de 7 mille dinars, l’action a reculé de 4,3% à 2,480 D.

 Le titre SAH Lilas s’est adjugé le volume le plus élevé de la séance. L’action a gagné 1,1% à 13,500 D en animant le marché avec des capitaux de 1,6 MDT.

Avec TAP

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Restrictions : la LTDH alerte sur une presse sous pression

21. November 2025 um 12:28

Les pressions exercées sur les journalistes représentent, affirme la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’Homme (LTDH), des « signaux alarmants » d’une campagne méthodique visant à « assujettir les médias et à museler les voix libres ».

L’organisation a publié cette déclaration suite à un mouvement de protestation initiée par le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), à la Place du gouvernement, à La Kasbah, et dans différentes régions. Tout en se disant préoccupée par « les poursuites judiciaires qui ciblent les journalistes sur la base du décret-loi n°54 ».

La LTDH saisit l’occasion de rappeler que le décret-loi 115 demeure l’unique cadre juridique régissant la liberté de la presse et de publication. Et ce, conformément aux standards internationaux et aux principes fondamentaux d’un Etat de droit.

La Ligue a, aussi, dénoncé la suspension des sites électroniques Nawaat et Inkyfada, ainsi que les « pressions » exercées sur le site al qatiba et The Legal Agenda. « Ces mesures portent atteinte au droit à l’information et à la liberté du travail associatif », indique l’organisation. De même qu’elles constituent « une dérive grave vers la restriction de l’espace civique ».

 

Quid de l’octroi de la carte de journaliste

Par ailleurs, la LTDH appelle les autorités à accélérer la mise en place de la commission indépendante chargée de l’octroi de la carte de journaliste professionnel et à fournir, sans délai, les cartes de l’année 2025.

Elle a, également, demandé le renouvellement immédiat des autorisations de travail des correspondants des médias étrangers et la fin de toute forme d’interdiction et de restriction administrative.

D’autre part, la LTDH a souligné la nécessité d’appliquer, dans les plus brefs délais, l’amendement et la réforme du statut des médias publics, de débloquer le financement nécessaire et de permettre aux journalistes indépendants de bénéficier pleinement du régime de l’auto-entrepreneur, tel que prévu par la loi de finances pour l’année 2025.

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LF 2026 : l’IACE plaide pour un virage fiscal en faveur des entreprises

21. November 2025 um 12:10

L’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE) a présenté une série de recommandations pour la loi de finances 2026. Et ce, dans l’objectif de relancer l’économie, améliorer la compétitivité des entreprises et renforcer l’équité fiscale.

Le document, transmis au Parlement, propose d’instaurer un taux d’imposition préférentiel de 15 % pour les activités industrielles, compte tenu de leur valeur ajoutée; contre 25 % pour les activités commerciales et 20 % pour les services. L’objectif étant de stimuler le secteur manufacturier considéré comme pilier de la reprise économique.

L’IACE recommande également un allègement de la pression fiscale sur les entreprises individuelles, jugée disproportionnée face à celle des sociétés. De même que l’exonération du troisième acompte provisionnel pour les entreprises affichant un excédent d’impôt durant trois années consécutives.

Les mesures préconisées comprennent aussi :

  • la révision du champ des charges déductibles;
  • la clarification du régime fiscal appliqué aux véhicules professionnels;
  • l’allongement du délai de déduction des pertes reportées de 5 à 10 ans, au vu des crises récentes ayant lourdement affecté le tissu économique.

L’IACE propose, par ailleurs, d’éviter la double imposition pour les entreprises tunisiennes à l’étranger.

Sur le plan de la TVA, le think tank appelle à restaurer le régime suspensif pour les entreprises exportatrices et de services et à réduire de 19 % à 13 % la TVA sur les logements destinés aux particuliers dont le prix dépasse 400 000 dinars; et ce, afin de soutenir un secteur immobilier en difficulté.

Renforcement des garanties du contribuable

L’IACE insiste par ailleurs sur le renforcement des garanties du contribuable, proposant de rendre obligatoire la notification préalable dans tous les cas d’imposition d’office, y compris pour les pénalités, la suppression des dispositions empêchant la déduction totale des montants réinvestis pour l’acquisition de terrains, afin de soutenir l’investissement régional et agricole.

En outre, il recommande de réintroduire le mécanisme de dégrèvement matériel supprimé par la réforme de 2017. Avec pour objectif d’encourager le renouvellement des équipements productifs et d’accorder les avantages fiscaux aux entreprises opérant dans la transformation primaire des produits agricoles et marins.

En effet, l’IACE estime qu’il est nécessaire de maintenir le système actuel d’impôt sur la fortune en limitant l’impôt aux biens immobiliers et la base d’imposition aux biens immobiliers non productifs. Cette mesure vise à éviter la fuite des capitaux, la baisse de l’épargne et l’augmentation de l’évasion fiscale.

L’Institut appelle enfin à exempter de l’impôt sur la fortune les non-résidents possédant des biens immobiliers en Tunisie financés en devises ainsi que les étrangers résidents en Tunisie et détenant des biens immobiliers hors du pays.

Avec TAP

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La Tunisie expose ses positions aux instances de la Francophonie à Kigali

21. November 2025 um 11:58

A la réunion des instances de la Francophonie, qui se tenait du 18 au 20 novembre 2025 à Kigali (capitale du Rwanda), la Tunisie a exposé sa position sur plusieurs dossiers majeurs, dont les droits des femmes, l’avenir du multilatéralisme et la cause palestinienne.

Représentant permanent de la Tunisie auprès de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), l’ambassadeur Dhia Khaled a pris part aux travaux de la 46ème Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF) et de la 136e session du Conseil permanent de la Francophonie (CPF). Il a réaffirmé l’engagement résolu de la Tunisie à consolider « de manière continue et irréversible » les droits des femmes. En effet, il a déclaré que l’émancipation féminine constituait une priorité nationale qui s’appuie sur l’éducation, l’accès à l’emploi et des politiques d’autonomisation.

Puuis, revenant sur « l’avenir du multilatéralisme », le diplomate a plaidé en faveur d’un modèle « juste et renouvelé ». Tout en appelant à une coopération internationale ancrée dans les priorités des peuples, respectueuse de la souveraineté des États et capable de répondre avec efficacité aux crises mondiales.

Par ailleurs, M. Khaled a réitéré la position de principe de la Tunisie en faveur de la cause palestinienne. Cette dernière demeurant un pilier central de la politique étrangère du pays.

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Le jeune chercheur, Mohamed Jemâa, distingué pour ses avancées contre le cancer

21. November 2025 um 11:25

Mohamed Jemâa, maître assistant à la Faculté des sciences de Tunis (Université Tunis El Manar), vient de remporter le prix « Jeune chercheur – Parcours régional » du Prix Hussein de recherche sur le cancer 2025, grâce à ses travaux sur les tumeurs solides métastatiques.

Menées au laboratoire de génétique humaine de la Faculté de médecine de Tunis, les recherches Mohamed Jemâa ont identifié des anomalies chromosomiques et des cellules cancéreuses particulièrement mobiles, qui seraient responsables de la propagation rapide de certains cancers.

Ces résultats, évalués par un comité international de l’Université du Texas (MD Anderson), ont permis de proposer de nouveaux protocoles thérapeutiques prometteurs, déjà efficaces en laboratoire et actuellement en phase d’essais cliniques.

Auteur d’une soixantaine de publications et lauréat de plus de 25 bourses internationales, Mohamed Jemâa poursuit depuis 2022 ses recherches en Tunisie, tout en enseignant à l’Université Tunis El Manar.

A rappeler que le Prix Hussein vise chaque année à encourager l’innovation scientifique régionale et les avancées dans la prévention et le traitement du cancer.

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Que nous réserve la météo pour ce 21 novembre 2025?

21. November 2025 um 08:18

L’Institut national de la météorologie (INM) prévoit, pour ce vendredi 21 novembre 2025, une légère baisse des températures, avec des maximales comprises entre 14 et 23 °C, autour de 12 °C sur les hauteurs.

Des nuages couvriront le ciel au nord, avec des pluies éparses et temporairement orageuses, parfois localement intenses sur les régions côtières du nord durant la nuit. Ailleurs, des nuages passagers sont attendus.

La mer sera très agitée à grosse au nord, et agitée à très agitée sur les autres côtes.

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