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Ältere BeiträgeTourisme, hôtels, voyages en Tunisie et ailleurs

Saison touristique été 2025 à mi-parcours : pourquoi ce goût amer

Au-delà des statistiques officielles qui ne recensent que les entrées brutes des non-résidents en Tunisie depuis le début de l’année, les professionnels qui sont sur le terrain parlent plutôt d’un été poussif, loin des envolées promises.

On entend à droite et à gauche des coups de gueule dans les rangs de certains professionnels du tourisme : hôteliers, restaurateurs, agences de voyages… Des manifestations d’inquiétude, des déceptions sur le fait que la période juin-juillet a été très en deçà des attentes et des prévisions. Alors que s’est-il passé réellement ?

Quelques explications à mi-parcours de la saison s’imposent pour tirer les choses au clair, sachant que la situation diffère d’un marché à un autre.

1) Repli de la consommation touristique : La baisse du pouvoir d’achat, aussi bien au niveau de la clientèle locale qu’internationale, a entraîné soit une réduction de la durée des séjours, soit une annulation pure et simple des vacances.

2) Hausse marquée des prix hôteliers: Les tarifs des hôtels ont connu une augmentation significative, touchant à la fois la clientèle locale et étrangère. Cette hausse s’explique par plusieurs facteurs que sont tout d’abord l’inflation, mais également l’envolée des prix des denrées alimentaires, les augmentations salariales et sociales ainsi que les charges traditionnelles (notamment de l’énergie). Autre facteur pesant, l’impact de la nouvelle taxe de 3% sur le chiffre d’affaires des hôtels décidée dans la loi de finances 2024, qui a été répercutée, taxe qui s’ajoute aux différents autres impôts directs et indirects en vigueur.

3) Frein spécifique à la clientèle tunisienne : La combinaison de la hausse des prix, de l’érosion du pouvoir d’achat et de la fin de l’utilisation des chèques comme moyen de paiement échelonné a conduit à une forte baisse des nuitées enregistrées chez les résidents tunisiens. Le tourisme local a enregistré probablement l’un de ses plus mauvais débuts de saison.

4) Last minute : selon plusieurs témoignages de tour-opérateurs, la baisse de volume de la clientèle last-minute a été très perceptible. En cause, l’obligation pour les voyageurs désormais de devoir disposer d’un passeport pour entrer en Tunisie, la simple carte d’identité ayant été bannie.

5) Impact des nouvelles taxes de séjour: La généralisation depuis le 1er janvier 2025 du nouveau barème sur les taxes de séjours pour les clients en voyages organisés via tour-opérateurs a altéré la compétitivité de la destination. Il est à rappeler que ces taxes ont été multipliées par 3 par rapport à l’année 2024 pour la clientèle européenne sans qu’il n’y ait eu pour autant une quelconque amélioration, que ce soit en termes de produit offert ou en terme de propreté extérieure par exemple.

6) Coût élevé du transport aérien : Les tarifs aériens sur des marchés clés comme la France, premier marché émetteur, ont été jugés dissuasifs par de nombreux voyageurs potentiels. Outre une demande toujours supérieure à l’offre existante, il faut rappeler également que de nouvelles taxes ‘carbone’ sont entrées en vigueur en 2024 et sont de 40 à 60 dinars.

7) Une concurrence qui frappe fort : Au début de la saison, plusieurs destinations concurrentes ont initié des baisses tarifaires, réduisant l’attractivité de la Tunisie qui a vu son rapport qualité/prix -qui a toujours fait sa force- altéré. Cependant pour le mois d’août, on constate une réduction des prix des séjours chez les tour-opérateurs pour tenter de remédier à la situation et récupérer les aoûtiens.

8) L’aérien, frein au développement: l’objectif des 11 millions de touristes visé par les autorités ne pourra pas concerner les marchés classiques, ces derniers étant trop liés à l’aérien qui reste limité par les capacités actuelles disponibles. La bonne santé des marchés de l’Europe centrale et de l’Est va probablement compenser le manque à gagner même si l’on constate encore de la disponibilité sur les sièges avions et l’absence de Stop Sale chez de nombreux hôtels qui n’arrivent toujours pas à faire le plein.

Et parce le tourisme a également fait les frais d’effets d’annonce prématurés sur « la saison de tous les records », certains ont oublié qu’il faut toujours dire : ربي يوصل بالسالم

Hédi HAMDI

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Destination d’été: Didim sur la côte égéenne de la Türkiye  

Pour ce mois d’août et pour les estivants tunisiens qui sont encore à la recherche d’un bon plan vacances, voici 5 bonnes raisons de choisir Didim, une ville méconnue de la Türkiye.

Didim, la charmante ville côtière d’Aydın, est un véritable joyau caché sur la côte égéenne de la Türkiye Cette ville sereine évoque un sentiment de paradis avec ses plages de sable doré, ses paysages naturels à couper le souffle et sa riche histoire. Didim est facilement accessible depuis les aéroports de Bodrum, Muğla et İzmir, et offre des expériences captivantes grâce à une sélection variée d’hébergements, allant des luxueux hôtels cinq étoiles aux agréables boutiques. En savourant les délices de la mer Égée dans ces établissements attrayants, vous savourerez chaque instant passé à Didim. Voici cinq raisons de découvrir cette pittoresque escapade égéenne pendant les chaudes journées d’été.

 Eaux douces, plages de rêve

Bénéficiant d’une nature magnifique, Didim se distingue par son littoral, parsemé de plages idylliques. Que vous vous prélassiez au soleil ou que vous nagiez toute la journée dans mille nuances de bleu, ces plages vous offrent l’expérience ultime du bord de mer. Altınkum, qui signifie littéralement « sable doré », est la plage la plus emblématique de Didim, avec son sable propre et sa mer cristalline. Cependant, d’autres endroits tranquilles comme les plages de Sarıkum, Huzur et Akbük promettent également une journée paisible au bord de la mer. Pour ceux qui recherchent l’aventure, des excursions quotidiennes en bateau au départ des côtes de Didim permettent de découvrir de nombreuses criques et baies cachées, telles que Cennet Akvaryum et Saplı Ada. De plus, le monde sous-marin de la mer Égée autour de Didim offre de formidables possibilités d’explorer la vie marine. Vous pouvez plonger à partir de bateaux et explorer une grande variété de poissons, de nombreux récifs peu profonds et d’anciennes amphores, ainsi qu’un ancien navire de la garde côtière délibérément coulé ici.

Une passerelle vers les merveilles de l’Antiquité

Didim se distingue également par la richesse de son patrimoine antique et de ses trésors sur la magnifique côte égéenne. L’ancienne Didim, ou Didyma, était un ancien sanctuaire de Miletus, l’une des villes ioniennes les plus importantes. Didyma était célèbre pour son temple d’Apollon, relié à Miletus par une voie sacrée. Ce sanctuaire, l’un des plus grands temples du monde antique, servait de centre essentiel de prophétie dans l’Antiquité. Heredotus mentionne également le temple d’Apollon de Didyma, ce qui ajoute à son importance historique. Aujourd’hui, le temple est relativement bien préservé, avec des ruines de colonnes ioniques et le célèbre relief de Méduse sculpté dans la pierre. Depuis le temple, les amoureux de la nature peuvent faire une randonnée sur l’ancienne voie sacrée ou opter pour une demi-heure de route pour visiter Miletus, la ville des philosophes.

 Beauté intacte au-delà de la côte

Outre ses trésors et merveilles historiques cachés, Didim abrite également des paysages naturels à couper le souffle qui offrent une évasion parfaite aux amateurs de nature. L’une des merveilles naturelles les plus remarquables est le lac Bafa, le plus grand lac de la région égéenne et l’un des principaux sites de tourisme écologique de Türkiye. Le parc naturel du lac Bafa propose de nombreux sentiers de randonnée et est très prisé pour l’observation des oiseaux, car de nombreuses espèces migratrices vivent et se reproduisent dans le lac et ses environs. Le lac compte également trois îles. Louer un bateau pour explorer les îles, les paysages rocheux, les oliveraies et les monastères et églises historiques du lac doit figurer sur votre liste de choses à faire.

L’âme locale de Didim : marchés, bazars bio

Didim abrite plusieurs marchés locaux authentiques et bazars bio où vous pourrez trouver des cadeaux originaux pour vous ou vos proches. Les bazars biologiques présentent un large éventail de fruits et légumes de saison de la mer Égée, tandis que les marchés locaux proposent des produits artisanaux, des textiles aux céramiques. Faire ses achats dans ces marchés communautaires est un excellent moyen de soutenir les producteurs traditionnels, de découvrir la culture locale de première main et de savourer les délices régionaux comme un véritable habitant de la mer Égée. Vous devriez surtout acheter de l’huile d’olive et du miel biologiques. N’oubliez pas d’explorer les stands de nourriture des marches où vous pourrez déguster les délicieux plats de rue.

Un goût égéen aux tables Didim

En ce qui concerne la nourriture, Didim est l’endroit idéal pour découvrir les saveurs exquises de la cuisine égéenne. Les matinées commencent par des petits déjeuners traditionnels où les légumes frais, les légumes verts, les olives, le pain local croustillant trempé dans de l’huile d’olive extra vierge et les confitures maison à base de fruits locaux, tels que les figues et les raisins, sont à l’honneur. Le déjeuner et le dîner proposent des plats à base d’huile d’olive préparés avec des légumes de saison et des herbes locales comme le deniz börülcesi (salicorne) et le şevketi bostan (chardon béni). Ces plats sont souvent servis en tant que plats principaux ou entrées légères, aux côtés de salades colorées et de fruits de mer fraîchement pêchés. Grâce à la générosité de la mer Égée, les tables sont remplies de bars, de daurades, de poulpes, de calamars et de crevettes. Tout cela fera de vos vacances à Didim une expérience inoubliable.

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Maneken, la marque de glaces pour accompagner les vacanciers

Parce que les vacances se vivent aussi de manière gourmande grâce à Maneken, le glacier artisanal 100% tunisien, lance une nouvelle gamme à découvrir cet été en supermarchés, dans les épiceries fines et chez les épiciers du coin.

Créée en 2014 à Tunis, l’enseigne Maneken développe sur tout le territoire tunisien un concept différent de glace artisanale. Aujourd’hui, son réseau compte 8 points de vente et poursuit son développement en franchise. L’enseigne 100% tunisienne a, en outre, annoncé lors d’un événement tenu le 17 juillet à Tunis, le lancement de son activité de distribution en détails de toute une gamme de nouveaux produits. Slim Ben Nasr, fondateur d’Astrate Food, l’entreprise qui gère la marque Maneken, a déclaré lors de l’événement que Maneken a été créée avec passion. Elle évolue aujourd’hui pour toucher une large tranche de Tunisiens avec le lancement de l’activité B2C.

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De gauche à droite : Slim Ben Nasr, fondateur de Maneken, et Kamel Khlifi, Brand Manager Maneken.

Ingrédients naturels sélectifs

Maneken se distingue par son concept novateur de gaufres belges et de produits sucrés et salés frais et confectionnés à base d’ingrédients naturels. Chaque produit est préparé avec soin, utilisant des ingrédients de qualité et des recettes traditionnelles revisitées pour plaire à une clientèle diversifiée. Ses établissements sont conçus pour offrir un cadre cosy, accueillant et contemporain, invitant les clients à savourer un moment de plaisir gourmand.

Une palette de glaces sans sucre ajouté pour offrir une expérience unique, des crèmes glacées et sorbets sont parmi la large gamme de parfums proposés. Il s’agit aussi des gaufres, des Bubbles Waffles, des pâtisseries et des jus frais.

La glace artisanale abordable

En fait, Maneken n’est pas seulement un glacier mais un véritable laboratoire de création où les textures et les saveurs se mêlent harmonieusement. Chaque parfum raconte une histoire et une expérience différente. Kamel Khlifi, Brand Manager Maneken a, de son côté, indiqué que le lancement des produits B2C va permettre de rendre la glace artisanale accessible et abordable pour tous les Tunisiens. « Notre gamme de produits sera vendu aux supermarchés, chez l’épicerie fine, les petites superettes et l’épicier du coin.

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 L’équipe Maneken

Les pots, les cornets sont tous des nouveaux produits proposés en plusieurs parfums et goûts et en différents formats. « Nous nous positionnons en tant que marque haut de gamme basée sur des recettes composées d’ingrédients très sélectifs », a-t-il souligné. Pour la nouvelle gamme, le consommateur aura le choix entre 14 parfums entre pots et cornets avec 4 autres parfums sans sucre ajouté. Les diabétiques pourront profiter et déguster nos glaces artisanales sans se soucier de leur santé », a-t-il ajouté.

Objectif de couvrir 50% du territoire tunisien

Avec une présence concentrée essentiellement sur le Grand Tunis, à Sousse et à Sfax, l’enseigne de glace artisanale prévoit un plan de développement sur 4 ans pour couvrir 50% du territoire tunisien. En matière d’hygiène, l’entreprise est certifiée ISO 20000. « Toute notre machinerie est neuve d’autant plus que appliquons des normes d’hygiènes selon les standards européens », a-t-il conclu.

 

 

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Nouvelair annonce une nouvelle ligne sur l’Arabie Saoudite

La compagnie aérienne tunisienne Nouvelair annonce le lancement d’une nouvelle liaison directe entre Tunis et Jeddah, à partir du 21 décembre 2025.

Opérée à raison de deux vols par semaine, chaque mercredi et dimanche, cette desserte reliera l’aéroport international de Tunis-Carthage à l’aéroport international Roi-Abdelaziz, renforçant ainsi la présence de la compagnie sur un marché à fort potentiel qui compte déjà deux opérateurs, Tunisair et Saudia.

Cette ouverture, prévue initialement il y a un an, se fera grâce à l’introduction d’un nouvel appareil dans la flotte de la compagnie privée qui permettra d’effectuer le parcours grâce à une consommation de carburant optimisée, offrant à Nouvelair l’opportunité de se positionner de manière compétitive sur cette ligne.

L’entrée en vigueur de la desserte correspondra à la montée en puissance des flux pour la période de la Omra qui s’étendra jusqu’au 18 avril et apportera sans aucun doute une réponse aux agences de voyages spécialisées dans ce type d’activité, lesquelles sont en recherche constante de sièges avions pour la vente de packages à destination de leur clientèle.

Les vols quittent Tunis à 14h30 pour une arrivée en heure locale à Jeddah à 21h05. Le temps d’escale est d’1 heure, ce qui fait que le vol retour est programmé pour 22h05 et l’arrivée à Tunis au cours de la nuit à 1h15 à Tunis.

D.T

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Damien Cazé, Directeur général de l’Aviation civile (DGAC) française : « nous entendons signer un accord de coopération avec la Tunisie qui va permettre d’ouvrir de nouvelles perspectives ».

Rencontre avec Damien Cazé, DGAC française, en marge de la visite de travail qu’il a effectuée en Tunisie le 8 juillet 2025.

Vous avez rencontré le ministre du Transport et le directeur général de l’aviation civile tunisienne. A la lumière de cette dernière rencontre, comment se porte aujourd’hui la coopération entre la Tunisie et la France en matière d’aviation civile ?

La relation entre la France et la Tunisie est à l’image de la coopération bilatérale entre les deux pays. Elle est à la fois historiquement riche, très fournie, très cordiale, empreinte de confiance et surtout avec de beaux projets pour l’avenir. Nous avons effectivement des relations très denses, assez saisonnières pendant la période estivale mais également très régulières pendant la période hivernale.

Cela montre la densité et l’intensité des relations qui existent entre les deux pays sachant qu’il y a, à la fois, un flux de Français qui vont en Tunisie comme un flux de Tunisiens qui se rendent en France.

A mon avis, notre relation est très équilibrée. Il y a de même un équilibre en termes de relations au niveau des compagnies aériennes parce que nous avons, d’une part, les compagnies tunisiennes qui sont performantes et de l’autre côté les compagnies françaises qui sont présentes sur un créneau de la relation franco-tunisienne et elles sont autant développées en matière de flux aérien.

Quant aux deux administrations, elles ont beaucoup en commun historiquement et partagent une même vision de l’aviation dans un monde décarboné et fait de relations économiques sur un plan d’équilibre.

Les deux administrations veulent aussi renforcer leurs relations en matière de sécurité, de sûreté, de formation des pilotes et de management. Nous avons donc plein de projets en commun. C’est pour cela que nous entendons signer dans les mois qui viennent un accord de coopération entre les deux pays qui va permettre, de front, d’ancrer davantage ces avancées et d’ouvrir de nouvelles perspectives.

La Tunisie ambitionne d’atteindre la barre des 2 millions de touristes français à l’horizon 2030, ce qui augmentera les besoins en capacités aériennes, en slots au départ notamment des deux principaux aéroports parisiens et probablement aussi à une révision des accords aériens actuels. Quel est votre point de vue sur le sujet ?

Nous sommes tout à fait d’accord pour développer le tourisme et le flux aérien avec la Tunisie. Nous ferons tout pour accompagner ce projet des Tunisiens avec une relation équilibrée dans notre accord aérien.

Nous sommes évidemment à la disposition de la partie tunisienne pour permettre cette évolution équilibrée. Après, il y a des règles qui sont propres à la répartition des créneaux et aux aéroports de Charles de Gaulle et d’Orly.

Il faudrait donc que ce développement s’inscrive dans ces règles de droit qui ne peuvent pas aller à l’encontre des droits historiques des autres compagnies. Nous espérons également que les compagnies tunisiennes reprennent une part importante de ce marché mais aussi que les compagnies françaises puissent avoir un accroissement de ce flux entre les deux pays.

C’est non seulement une possibilité mais un vrai enthousiasme pour la partie française.

On évoque souvent la saturation du ciel qui provoque des perturbations dans la gestion du trafic aérien. En tant que régulateur, qu’est-ce qui est entrepris notamment par la DGAC française pour atténuer les conséquences de cette situation, je pense notamment à l’impact sur les vols entre la France et la Tunisie ?

L’encombrement du ciel est mécanique et il est dû au développement du trafic, surtout aux moments de pointe. Ce qui fait que nous avons un encombrement des avions étant donné que nous ne pouvons pas avoir un nombre infini d’avions dans l’espace ; et en même temps, nous devons avoir les moyens au sol permettant de gérer ce trafic.

C’est vrai que nous avons un encombrement notamment dans le ciel européen que l’on peut constater aux moments de pointe, notamment le vendredi soir, les dimanches tard et pendant les jours de grands départs, auxquels on ajoute des conditions météorologiques dégradées que nous voyons de plus en plus souvent en Europe.

Cette situation crée, certes, des difficultés. En outre, il y a d’autres aléas comme les pannes techniques et les conflits sociaux, ce qui rend la vie de plus en plus difficile pour les compagnies aériennes et les passagers.

Pour cette raison, nous devons nous moderniser, renforcer nos effectifs et imaginer des voies nouvelles pour faire passer ce trafic. C’est ce que nous faisons d’ailleurs en Europe avec Eurocontrol et c’est ce que nous voulons faire également avec les DGAC française et tunisienne.

En matière d’aviation civile de manière générale, quels sont selon vous les nouveaux enjeux prioritaires pour les Etats mais aussi pour les compagnies aériennes : la décarbonation ? La sûreté et la sécurité ?

La sécurité est un impératif absolu. Dernièrement, nous avons eu encore cet événement très triste d’Air India qui impose de se poser toujours des questions et de se remettre constamment en cause.

Toutefois, je sais que les avionneurs, les administrations et les compagnies sont très mobilisés car c’est un vrai défi qu’il ne faut jamais oublier.

Le deuxième défi est la décarbonation. On ne doit pas se payer des maux et attendre 2050 pour voir une aviation totalement décarbonée. Il faut déjà montrer des progrès.

Nous le constatons avec les nouveaux avions, les carburants d’aviation durables et les nouvelles façons plus économes de piloter les avions.

Il y a, par ailleurs, d’autres défis, notamment en matière de sûreté. La menace croît et il faut toujours se mobiliser pour ne pas se laisser distancer par cette menace. Il y a de nouvelles technologies qui vont sortir. Nous devons se les approprier et les développer davantage.

Il y a, enfin, la connectivité où il y a de plus en plus de la concurrence qui est plutôt bonne dans un monde libéral auquel nous croyons. La concurrence est toujours un défi et une opportunité pour se remettre en question et pour aller conquérir de nouveaux marchés.

En fait, des concurrents vont venir et d’autres qui sont déjà là. Nous tenons, en revanche, à ce qu’ils respectent un niveau d’égalité de traitement entre les compagnies aériennes européennes et d’autres parties du monde.

Je crois que nous sommes prêts à relever ce défi et que nous sommes assez alignés avec la partie tunisienne là-dessus et notamment avec l’OACI (Organisation de l’aviation civile internationale) pour faire en sorte que cette concurrence soit loyale.

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Djerba Music Land : l’événement annuel qui fait vibrer le tourisme sur l’île

Du 31 juillet au 3 août, Djerba va de nouveau vivre au rythme du Djerba Music Land, le festival de musique électronique qui s’impose comme le rendez-vous estival par excellence. Installé en plein air, sur l’emblématique terrasse du Grand Casino, cet événement musical revient pour sa 10ème édition.

Djerba Music Land 2025 : le festival musical sera cette année encore un savant mélange de têtes d’affiche internationales et de valeurs sûres de la scène nationale, plus de 20 DJs réunis autour d’un même objectif : faire danser le public de Djerba sous les étoiles avec pas moins de 5 DJs tous les soirs qui se relaieront sur scène pour offrir le meilleur de leur univers sonore.

logo-djerba-music-landPlusieurs sommités viendront spécialement en Tunisie pour l’occasion, notamment la légende allemande Sven Vath qui sera derrière ses platines pour un set qui s’annonce mémorable, en plus de la participation de Stephan Bodzin (en ouverture le 31 juillet), Alex Wann (2 août)… Le tout, clôturé par l’habituel show à succès Al Disco Al Arabi (3 août). Côté tunisien, les DJ Mehdi Maghraoui, Rayhane, Wail Bouri… captiveront le public avec leur style et leur énergie.

Un moment fort pour le tourisme

Les organisateurs de Djerba Music Land expliquent qu’il s’agit d’une expérience pour vivre Djerba la nuit dans la continuité du séjour balnéaire et culturel diurne. Un moment fort du tourisme sur l’île où se retrouvent chaque année des milliers de festivaliers venus des 4 coins de la Tunisie mais aussi de l’étranger, aux côtés des touristes dans les hôtels et des habitants pour partager un même tempo, entre amis ou en famille.

« Chaque année, nous constatons que l’événement gagne en attractivité et crée une émulation exceptionnelle sur toute l’île de Djerba », explique à ce propos Mohamed Jerad, fondateur et organisateur de cet événement.

« Cet été, nous renouvelons l’expérience du site du Grand Casino qui a permis d’élargir l’espace disponible pour les festivaliers et créer des pôles d’intérêts supplémentaires portant sur l’artisanat par exemple », a-t-il ajouté.

djerba-music-land-2025-afficheCar ce festival participe activement à la dynamique estivale de Djerba, en attirant un public venu de toute la région – voire de plus loin – avec des retombées notables sur la vie locale.

Hôtels, commerces, restauration : la zone tout entière vibre à l’unisson du Djerba Music Land.

Tunisia Music Land, société organisatrice de l’événement, mettra en place les moyens techniques à la hauteur de cet événement avec une scène impressionnante de beauté, une scénographie lumière à couper le souffle, une qualité sonore irréprochable et des soirées inoubliables, en toute sécurité.

Artisanat et musique feront bon ménage

Et la grande nouveauté de l’année portera sur la mise en place d’une forme de marché, le Djerba Music Land Market, lieu d’exposition-vente de produits de l’artisanat notamment avec une sélection d’artisans et de créateurs proposant vêtements originaux, sacs, bijoux, accessoires, goodies uniques et objets d’art à découvrir et à emporter.

Une manière pour les organisateurs d’élargir le cercle des bénéficiaires des retombées du festival à d’autres corps de métiers pour intensifier l’expérience du séjour djerbien.

Qui est Tunisia Music Land, organisatrice du Djerba Music Land : 

Tunisia Music Land est une société spécialisée dans l’organisation d’événements artistiques et musicaux d’envergure. Elle est dirigée par des professionnels chevronnés ayant une longue expérience à la fois dans le Djing, la communication et l’événementiel. Elle se dit avoir pour ambition de soutenir l’image de la Tunisie en tant que Destination Clubbing afin de promouvoir cette offre touristique à l’échelle internationale.

Tunisia Music Land annonce vouloir étendre le concept à d’autres régions de la Tunisie. Dans son Business Plan, l’entreprise déclare envisager de développer des événements de ce type dans plusieurs gouvernorats, et ce dans le but d’y soutenir le développement touristique en générant une dynamique économique profitant à tout l’écosystème local.

Le Djerba Music Land dans nos archives:

2024: Djerba Music Land réussit à préserver son ADN malgré le changement de site

2022: Comment le Djerba Music Land fait battre le tempo touristique de l’île

2019: A Djerba, ça commence par une Beach Party et ça débouche en événement touristique de dimension internationale

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Vision Air inaugure sa première rotation sur Enfidha-Hammamet

L’aéroport international d’Enfidha-Hammamet a accueilli, le mercredi 2 juillet 2025 à 13h10 (heure locale), le premier vol direct de la compagnie aérienne VISION AIR en provenance de la capitale moldave, Chișinău.

Opérée en Boeing 737-400 d’une capacité de 149 sièges, cette ligne directe sera active du 2 juillet au 8 octobre 2025, à raison de deux vols par semaine.

À l’occasion de ce vol inaugural, une cérémonie de bienvenue a été organisée à l’aéroport, comprenant la remise de fleurs à l’équipage et l’installation d’une banderole d’accueil personnalisée.

Cette nouvelle liaison marque une étape importante dans le renforcement des relations aériennes et touristiques entre la Tunisie et la Moldavie.

Son ouverture représente une véritable opportunité pour attirer davantage de touristes moldaves, en quête de soleil, de plages et de découvertes.

Le lancement de cette deuxième ligne directe entre Chișinău et Enfidha-Hammamet (en l’espace de quelques jours) s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par TAV Tunisie pour diversifier les marchés touristiques et renforcer l’attractivité de la Tunisie en améliorant son accessibilité à partir de marchés émergents.

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A Enfidha, premier charter de la saison en provenance de Lisbonne

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NOR.BE en concert à Dougga : un concert vivant dans un monument vivant

Le samedi 5 juillet 2025, le majestueux théâtre romain de Dougga accueillera un événement hors du commun : un concert symphonique et contemporain signé NOR.BE.

Entre pierres millénaires et harmonies modernes, c’est une soirée promet une expérience musicale inédite, où le passé et le présent dialoguent à l’unisson.

Le site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO se transformera, le temps d’une nuit, en scène vivante pour « NOR.BE Live à Dougga », un concert monumental qui fusionne le souffle de l’histoire avec l’audace de la création musicale contemporaine. Plus de 70 musiciens se produiront en live dans ce lieu emblématique, offrant au public un moment suspendu, hors du temps.

Une rencontre exceptionnelle entre le rock-jazz et le symphonique

Au cœur de cette performance d’exception, NOR.BE, guitariste et compositeur, reconnu pour ses compositions aux accents cinématographiques mêlant rock, jazz et musique classique. Il sera entouré de son groupe aux sonorités singulières — batterie, basse et flûte traversière — et du Jeune Orchestre Symphonique de Barcelone (JOSB), composé de 65 jeunes musiciens espagnols dirigés par le maestro Carlos Checa, chef d’orchestre de renom international.

Ensemble, ils interpréteront 11 compositions originales de NOR.BE, présentées pour la première fois dans une version orchestrale inédite. Des morceaux intimes comme Echoes of Life ou All for You jusqu’aux envolées énergiques de Till We Meet Again, chaque note trouvera écho dans les pierres vieilles de deux millénaires.

Un programme éclectique et vibrant

La soirée mêlera créations contemporaines et chefs-d’œuvre du répertoire classique, avec notamment :

  • L’Ouverture de Carmen de Bizet

  • Danzón n°2 d’Arturo Márquez

  • Mambo de Leonard Bernstein

  • Intermezzo des Noces de Luis Alonso de Giménez

En guise de final, une œuvre traditionnelle tunisienne viendra clore le concert dans une ambiance festive, en hommage à la richesse culturelle du pays hôte.

Un concert, un lieu, une date à ne pas manquer

NOR.BE Live à Dougga, c’est plus qu’un concert : c’est une expérience sensorielle, un dialogue entre les siècles, une immersion où la musique transcende les genres et les frontières. Après avoir collaboré en studio avec des légendes telles que Steve Vai, Joe Satriani, Vinnie Colaiuta, John Patitucci ou Mohini Dey, NOR.BE offre ici une performance rare, façonnée pour un lieu mythique.

Date : Samedi 5 juillet 2025
Lieu : Théâtre romain de Dougga, Tunisie
Billets : Disponibles dès maintenant via Teskerti

Attention : La jauge est strictement limitée à 3 000 places, en raison de la capacité du site et du caractère exceptionnel de l’événement.

 

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Mahjoub Guerfali n’est plus : le tourisme tunisien perd l’une de ses figures emblématiques

Le secteur du tourisme tunisien est en deuil suite à la disparition, ce jour, de Mahjoub Guerfali, l’une des figures emblématiques de l’administration.

Ancien directeur général de l’ONTT de 1988 à 1991, puis à la tête de l’Office national de l’artisanat (ONA), Mahjoub Guerfali a marqué de son empreinte des décennies d’action publique au service de la promotion touristique de la Tunisie.

Mais son engagement ne s’arrêtait pas à l’administration. Il fut aussi une figure sportive reconnue, notamment au Club sportif de Hammam Lif, avec lequel il remporta le championnat de Tunisie de handball lors de la saison 1962/63.

L’histoire retiendra également son rôle précoce dans le militantisme étudiant : il fut l’un des pères fondateurs de l’UGET (Union Générale des Étudiants de Tunisie) au début des années 1950. Jusqu’à récemment encore, il restait actif au sein de l’ATDT, l’Association des anciens du tourisme, témoignant d’un attachement indéfectible à la profession.

En cette douloureuse circonstance, nous présentons nos condoléances les plus sincères à sa famille.

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Ultra Mirage El Djerid 2025 : le désert prêt pour la 9e édition

Le compte à rebours est lancé pour l’Ultra Mirage El Djerid (UMED), l’événement touristico-sportif désormais incontournable du sud tunisien.

Sa 9e édition se tiendra le 27 septembre 2025, en plein cœur du désert majestueux de Tozeur, marquant symboliquement le coup d’envoi de la haute saison touristique dans la région.

Porté par l’énergie d’Amir Ben Gacem, son fondateur et organisateur, l’événement attire chaque année des passionnés de trail venus des quatre coins du monde : ils étaient issus de 27 nationalités lors de la dernière édition.

Plus qu’une simple compétition sportive, UMED s’inscrit dans une vision durable et inclusive du tourisme : plantation d’arbres, recyclage des déchets générés par la course, mise en avant des produits du terroir… autant d’actions concrètes qui renforcent l’impact positif de l’événement sur son territoire d’accueil.

Côté performance, l’édition 2025 promet de belles émotions avec trois formats de course : 100 km, 50 km et 25 km, ouverts aux amateurs comme aux coureurs aguerris, prêts à défier les étendues sablonneuses du Djérid.

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Avolta prend les commandes des boutiques hors taxes dans 5 aéroports tunisiens

Une nouvelle étape commence dans l’exploitation des boutiques hors taxes en Tunisie; cette fois-ci sous la nouvelle bannière “Tunis Duty Free”.

C’est désormais le groupe Avolta, opérateur mondial de référence dans le travel retail et la restauration aéroportuaire, qui assure la gestion des espaces commerciaux sous douane dans cinq aéroports gérés par l’OACA (Office de l’Aviation Civile et des Aéroports).

Les aéroports concernés sont ceux de Tunis-Carthage, Djerba-Zarzis, Sfax-Thyna, Tozeur-Nefta et Tabarka-Aïn Draham, où 15 boutiques hors taxes sont désormais exploitées par Avolta, à la suite d’un appel d’offres public remporté en début d’année.

Cette nouvelle gestion marque un tournant stratégique dans l’expérience client au sein des terminaux tunisiens, avec l’introduction annoncée de plusieurs concepts innovants développés par le groupe, notamment “Mind, Body & Soul”, une offre axée sur le bien-être, et la “Haute Parfumerie”, vitrine du luxe et des grandes maisons olfactives.

Avec cette implantation, Avolta renforce sa présence sur le continent africain et confirme son ambition d’élever les standards du retail aéroportuaire en Tunisie, en misant sur des espaces modernes, immersifs et alignés avec les attentes des voyageurs internationaux.

L’enseigne “Tunis Duty Free” devient ainsi la nouvelle vitrine commerciale des aéroports tunisiens, entre modernité, excellence et diversité de l’offre.

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Tabarka : arrivée du premier vol charter en provenance de Katowice

Ce lundi 16 juin 2025, l’aéroport international de Tabarka-Aïn Draham a accueilli le premier vol d’une chaîne charter hebdomadaire en provenance de Katowice (Pologne), marquant le grand retour des arrivées touristiques dans la région du Nord-Ouest.

Affrété par le tour-opérateur Rainbow, opéré par la compagnie Smartwings Poland, le vol comptait à son bord 189 passagers, qui seront répartis sur quatre hôtels de la région, grâce à l’organisation du réceptif Prima Tours.

Cette nouvelle liaison directe, programmée tous les lundis jusqu’au mois d’octobre, s’inscrit dans une stratégie initiée par le réceptif du tour-opérateur polonais dans une démarche de soutien à la commercialisation de la région.

Un signal fort pour une destination qui cherche à renforcer sa visibilité sur les marchés européens, notamment d’Europe de l’Est.

Cette reprise progressive des vols charters représente une opportunité majeure pour le tourisme dans la région, tout en redonnant vie à une infrastructure aéroportuaire stratégique.

A noter que les Polonais ont été plus de 321.000 à visiter la Tunisie en 2024 avec un progression de plus de 50% par rapport à l’année précédente.

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Qualité des eaux de baignade en Tunisie : aucun souci dans les zones touristiques

Selon les données du ministère de la Santé et malgré 28 zones à risque clairement identifiées, les plages tunisiennes sont satisfaisantes.

Alors que l’été bat son plein en Tunisie, la qualité des eaux de baignade sur l’ensemble du littoral tunisien suscite à la fois satisfaction pour ce qui concerne les zones touristiques et vigilance sur certains points noirs.

Selon les derniers prélèvements réalisés par le ministère de la Santé sur 539 points de contrôle, 71 % des eaux de baignade sont jugées de bonne qualité, confirmant que la grande majorité des plages du pays sont sûres pour les baigneurs.

Les 3 régions pointées du doigt

Cependant, 28 points noirs ont été identifiés comme impropres à la baignade, représentant un risque sanitaire pour les estivants. Ces zones sont réparties principalement dans trois régions : Ben Arous concentre à elle seule 15 plages à éviter, notamment à Radès, à proximité de la centrale électrique, ainsi que dans certaines zones d’Ezzahra et d’Hammam Lif, touchées à plusieurs endroits.

Dans le gouvernorat de l’Ariana, la zone de Raoued est également concernée, avec 6 plages interdites à la baignade, dont celles proches de la décharge d’Essebkhah, d’Akrout, de la Cité des Juges et du canal du golfe.

Enfin, la région de Bizerte n’est pas épargnée : 6 plages ont été classées comme impropres, notamment à Jalta, Menzel Jemil, Menzel Abderrahmane, ainsi que dans certains canaux côtiers.

 La vigilance reste donc de mise dans ces 3 régions, même si la majorité du littoral tunisien et notamment la côte touristique reste accueillante pour les estivants.

D.T 

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Été 2025 : la Tunisie affiche une hausse de 13 % chez les T.O en France

Alors que l’été 2025 s’annonce, les tour-opérateurs français observent une dynamique contrastée sur les destinations moyen-courriers.

Selon les données publiées par le SETO (Syndicat des entreprises du tour-operating), les réservations enregistrées au 30 avril pour des départs entre le 1er mai et le 31 octobre montrent une progression notable vers certaines destinations. La Tunisie affiche une hausse de 13 % par rapport à 2024, devant le Maroc (+12 %) et l’Égypte (+8 %).

À l’inverse, les îles grecques, pourtant très prisées, enregistrent une légère baisse de 1 %. En volume de forfaits vendus, le classement des destinations les plus demandées reste dominé par les îles grecques, suivies de la Tunisie, des Baléares, du Maroc et de la Grèce continentale.

Les Canaries, l’Italie, l’Espagne continentale, le Portugal et l’Égypte complètent le top 10. Mais cette dynamique pourrait être fragilisée. Le SETO met en garde contre les incertitudes géopolitiques actuelles, qui pèsent lourdement sur la visibilité des opérateurs.

« Le grand gagnant de l’incertitude, c’est le non-marchand, c’est-à-dire les gens qui vont visiter leur famille ou leurs amis », a rappelé son président sortant. L’Égypte, la Jordanie et Oman figurent parmi les destinations qui pourraient particulièrement souffrir de ce climat instable, avec des retombées attendues sur les réservations et les résultats globaux de la saison.

 

 

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Tunisair: ses chiffres d’avril et mai 2025

 Tunisair transporte plus de 427 000 passagers en avril-mai 2025

La compagnie nationale Tunisair affiche un bilan solide pour les mois d’avril et mai 2025, avec 427 143 passagers transportés sur l’ensemble de ses lignes. La majorité des voyageurs ont été enregistrés sur les liaisons vers l’Europe, qui concentrent plus de 350 000 passagers, suivies de l’Afrique subsaharienne (20 323 passagers) et du Canada (9 733 passagers).

Le taux de remplissage s’élève à 76 %, traduisant une optimisation des capacités sur le réseau. Sur le plan financier, Tunisair réalise un chiffre d’affaires de 187,515 millions de dinars tunisiens (MDT) sur cette période, estimant qu’il s’agit d’une dynamique commerciale encourageante à l’approche de la haute saison estivale.

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Reprise de la ligne Bagdad–Tunis

 Un Boeing 787 d’Iraqi Airways a atterrit aujourd’hui à Tunis-Carthage.

L’aéroport de Tunis-Carthage a accueilli ce 5 juin 2025 un vol en provenance de Bagdad, marquant la reprise officielle de la liaison directe entre l’Irak et la Tunisie. À son bord, 220 passagers arrivés à bord d’un Boeing 787 de la compagnie Iraqi Airways.

Cette desserte sera assurée chaque jeudi jusqu’au 23 octobre 2025, avec une possibilité d’augmentation de fréquence durant la haute saison de juillet-août, selon les prévisions du transporteur et de ses partenaires. Le vol est largement affrété par un tour-opérateur irakien, signe d’un intérêt croissant du marché irakien pour la destination tunisienne.

Pour rappel, 8 623 ressortissants irakiens ont visité la Tunisie en 2024, un chiffre en nette progression ces dernières années, porté notamment par les segments de tourisme de santé, de loisirs et de pèlerinage culturel. Cette reprise de la ligne aérienne est saluée comme un levier prometteur pour renforcer les échanges touristiques et économiques entre les deux pays.

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A Enfidha, premier charter de la saison en provenance de Lisbonne

L’aéroport d’Enfidha-Hammamet a accueilli, ce vendredi 27 juin 2025 à 02h25 (heure locale), le tout premier vol de la compagnie nationale portugaise TAP Air Portugal, en provenance de Lisbonne.

Ce vol inaugural, opéré à bord d’un Airbus A320 d’une capacité de 180 sièges, marque l’ouverture d’une nouvelle liaison aérienne entre le Portugal et la Tunisie.

Du 26 juin au 19 septembre 2025, TAP Air Portugal proposera deux vols par semaine entre Lisbonne et Enfidha-Hammamet, renforçant ainsi les liens touristiques, culturels et économiques entre les deux pays.

Pour célébrer cet événement majeur, une cérémonie a été organisée à l’aéroport d’Enfidha-Hammamet. À cette occasion, l’avion a été accueilli par une salve d’honneur à son arrivée. L’équipage a été célébré avec un gâteau personnalisé, ainsi que des fleurs offertes à chacun des huit membres de l’équipe. De même qu’une banderole de bienvenue a été déployée pour marquer symboliquement le début de ce partenariat aérien.

« Ce vol inaugural s’inscrit dans la volonté commune de TAP Air Portugal et de l’aéroport d’Enfidha-Hammamet de développer de nouvelles liaisons internationales, tout en renforçant la position de la Tunisie en tant que destination de choix en Méditerranée »,  a déclaré TAV Tunisie dans un communiqué publié à l’occasion.

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La Badira: son nouveau projet à Aïn Draham

La région de Aïn Draham va voir s’implanter un nouvel hôtel arborant le brand La Badira. Détails du projet.

La Badira étend sa toile: après Hammamet, un nouvel établissement portant la même appellation est en cours de construction à Aïn Draham.

Il s’agit de l’ancien hôtel Les Chênes, propriété de la CTAMA qui a confié sa réalisation à Mouna Ben Halima, propriétaire de La Badira à Hammamet, qui l’exploitera lors de son ouverture en gestion pour compte sous l’appellation Les Chênes by La Badira.

Le site de l’ancien établissement a totalement été rasé; il est actuellement en pleine reconstruction pour en faire un hôtel de charme de 28 chambres avec 11 suites familiales de 4 lits et 4 autres très grandes suites de prestige notamment avec jacuzzi privatif, cheminées, etc.

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L’avancement du chantier du futur Badira à Aïn Draham (juin 2025).

Le projet devrait accueillir ses premiers clients au premier trimestre 2026. Sa gestionnaire souhaite préserver la mémoire de l’établissement d’origine et recherche dans cette optique notamment des photos d’époque.

La renaissance de l’hôtel Les Chênes – qui est situé à 704 mètres d’altitude et dont l’origine remonte à l’année 1907- s’inscrit dans la foulée de la remise en exploitation d’un autre hôtel tout aussi mythique de la région, à savoir La Forêt qui a officiellement rouvert ses portes récemment après rénovation complète.

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L’hôtel aura une capacité de 28 clés.

A Aïn Draham, ce renouveau hôtelier intervient dans le cadre d’une dynamique qui s’accélère dans le périmètre de cette zone forestière dont l’offre est complétée par un certain nombre de maisons d’hôtes de qualité (Dar Monia, les Chaumières de Aïn Draham…) qui participent à permettre à la région de renouer avec un caractère touristique qui était le sien il y a plusieurs décennies, à savoir une destination nature et immersive tout au long de l’année.

D.T

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Culture : à Tunis, un spectacle des derviches tourneurs entre art et mysticisme

L’ambassade de Türkiye en Tunisie a clôturé sa saison culturelle avec un spectacle toujours impressionnant associant spiritualité et art. Il s’agit des derviches tourneurs et leur rituel de méditation en rotation.

Il régnait un silence presque sacré hier soir dans la grande salle du Rio à Tunis, où l’ambassade de Türkiye, avec le ministère de la Culture et du Tourisme de ce pays, avait convié le public à un voyage hors du temps. Sur scène, une vingtaine d’artistes issus de la prestigieuse troupe des derviches tourneurs ont offert un spectacle d’une rare intensité spirituelle pour marquer la clôture officielle de la saison culturelle turque en Tunisie.

Présent lors de la soirée, l’ambassadeur turc en Tunisie, Ahmet Misbah Demircan, a expliqué que les derviches tourneurs sont des adeptes de l’ordre soufi Mevlevi, rappelant l’héritage universel de Djalâl ad-Dîn Rûmî, poète et mystique du XIIIe siècle, dont les enseignements sont à l’origine de l’ordre Mevlevi. Ceux-ci pratiquent un voyage spirituel à travers une danse sacrée appelée Sema.

Cette cérémonie, profondément ancrée dans le soufisme, est bien plus qu’un spectacle, c’est une quête mystique vers l’union avec Dieu. Les derviches, en tournant sur eux-mêmes, symbolisent le mouvement de l’âme dans sa quête spirituelle, un parcours ascendant vers la connaissance du soi.

L’ambassadeur Ahmet Misbah Demircan.

Onze musiciens, instruments traditionnels en main — ney (flûte soufie), tambours, cithares — ont d’abord tissé une trame sonore envoûtante. En face, sept silhouettes drapées de blanc, coiffées du haut chapeau en feutre brun caractéristique des derviches tourneurs, attendaient dans une immobilité solennelle. Deux maîtres, figures de proue du rituel, veillaient à chaque geste, à chaque respiration, comme les gardiens silencieux d’un art séculaire.

Puis, dans une lente montée, les corps ont commencé à tourner. Non pas une danse au sens classique, mais une prière en mouvement, un dialogue muet entre terre et ciel. Le bras droit tendu vers les sphères célestes, le gauche vers le sol, les derviches ont exécuté leur sema — la célèbre cérémonie tournoyante — dans une parfaite synchronisation. Le public, subjugué, a retenu son souffle, suspendu à la rotation hypnotique de ces figures qui semblaient flotter, hors du monde, hors du temps.

Il ne s’agissait pas d’un simple spectacle, mais d’un moment de communion mystique, où le spectateur devenait témoin d’une quête intérieure. Car le sema n’est pas une performance : c’est une offrande, une élévation, une manière de dissoudre l’ego dans le mouvement répétitif, jusqu’à ne faire qu’un avec le divin.

En clôturant la saison culturelle sur cette note spirituelle, l’événement a rappelé que l’art peut être contemplation, silence, et intensité. La troupe Mevlevi, venue spécialement de Konya, a laissé derrière elle une empreinte lumineuse et apaisée, dans le cœur de ceux qui ont eu le privilège d’assister à cette célébration de l’âme.

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