UEFA: Ousmane Dembélé, joueur de la saison de Ligue des champions
© Mosaique FM
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La dynamique du changement semble irréversible : la Tunisie est à l’aube d’un nouveau tournant marqué principalement par la souveraineté et l’ancrage de la justice sociale.
La Presse — Depuis qu’il tient les rênes du pays, le Chef de l’État, Kaïs Saïed, a adopté une approche de gouvernance marquée par une défiance, somme toute logique envers les partis politiques au pouvoir et par une volonté affichée de répondre aux doléances du peuple. Récemment, cette orientation s’est illustrée en particulier par une révolution sociale et législative, ponctuées de visites inopinées sur le terrain, une série de réunions tenues avec les ministres et de jeunes citoyens en vue de les impliquer dans la prise de décision, les sensibiliser et les inciter à assumer leurs responsabilités. Rencontrer deux jeunes citoyens dans un cadre présidentiel n’est pas du tout anodin. Ce geste s’inscrit dans la continuité d’un discours récurrent chez Kaïs Saïed, consistant à redonner la parole au peuple, particulièrement aux jeunes, le plus souvent laissés en marge de la vie politique. C’est que la guerre de libération nationale passe inéluctablement par les jeunes.
Ces rencontres dénotent une transformation en profondeur du système de gouvernance en Tunisie depuis l’indépendance, ce qui met en valeur l’importance du rôle des jeunes, longtemps mis à l’écart en raison de mécanismes surannés de représentation. Elles traduisent aussi et surtout un nouveau projet qui consiste à promouvoir une démocratie plus directe, dans laquelle les citoyens ordinaires sont appelés à jouer un rôle actif dans la décision publique, loin des politiques élitistes ou de façade qui manquent de proximité et de volonté d’inclusion.
Ainsi, le Président de la République continue de convoquer les ministres pour des réunions axées sur la nécessité de concrétiser la justice sociale par le biais de réformes législatives, comme en témoigne l’adoption par l’Assemblée des représentants du peuple de la nouvelle loi portant sur les contrats de travail et l’interdiction de la sous-traitance. Cela a mis définitivement fin au travail précaire. Sans oublier aussi la création d’un fonds d’assurance contre la perte d’emploi pour accompagner les travailleurs licenciés pour des raisons économiques, ce qui constitue un nouveau jalon sur la voie de l’instauration d’un socle national de protection sociale.
La récente rencontre du Chef de l’État avec des jeunes au Palais de Carthage ne fait que refléter l’image d’un président proche du peuple, à l’écoute de ses doléances, affichant la ferme volonté de persévérer dans le chemin de l’édification de l’État social, la lutte contre la marginalisation de ces jeunes et contre les inégalités dans les régions. Il ne s’agit pas là d’une politique populiste, mais d’une démarche profondément enracinée dans la volonté de rapprocher le pouvoir du peuple et qui renoue avec les attentes des citoyens.
Mais la résistance au changement actuel dans le pays, en dépit du fait qu’elle est perçue comme un fait naturel, s’est transformée en tentatives d’infiltration et de mainmise sur les institutions clés du pays menée par les sbires de ceux qui ont, une décennie durant, mené le pays à la banqueroute. En mars dernier, le Président de la République, Kaïs Saïed, les a pointés du doigt en déclarant, lors de la réunion du Conseil national de sécurité, que «des bandes criminelles opèrent dans de nombreux services publics à travers des agents à leur solde». Il a souligné par la même occasion que «les lobbies de la corruption et leurs agents ont détourné leur attention vers La Kasbah, qu’ils veulent transformer en fief».
Face aux viles machinations des anciens réseaux de pouvoir, le chantier reste colossal et la sécurité doit constituer une priorité absolue pour mieux protéger le pays contre les diverses formes et tentatives d’infiltration et d’ingérence visant à saboter, de l’intérieur, le processus du changement enclenché le 25 juillet 2021. N’en déplaise aux détracteurs, et fort heureusement, la dynamique du changement semble irréversible: la Tunisie est à l’aube d’un nouveau tournant marqué principalement par la souveraineté et l’ancrage de la justice sociale.
Nous sommes dans les années 50 du siècle dernier et je voudrais rappeler ce qu’était la situation géostratégique du monde à ce moment-là.
D’abord, le monde était divisé, beaucoup plus que maintenant, en deux blocs (celui de l’Ouest, mené par les USA avec l’Otan, le pacte atlantique et celui de l’Est conduit par l’Urss avec le pacte de Varsovie),
Ensuite, le mur de Berlin installé par l’URSS en 1961 qui divisa l’ancienne capitale du 3° Reich en deux parties, ancienne capitale déjà divisée, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale entre les Alliés et l’URSS n’était pas destinée à renforcer la paix dans le monde.
Tout cela a engendré une situation de guerre froide entre ces deux blocs et on ne doit pas oublier la crise de Cuba lorsque l’URSS a installé des fusées dans cette île qui est, bien sûr, à quelques dizaines de miles des Etats-Unis d’Amérique et le monde entier a retenu son souffle parce qu’on n’était pas loin d’une troisième guerre mondiale.
La mauvaise gouvernance, l’excès d’endettement, l’incapacité de remboursement de ces dettes et le sous-développement économique et social ont été les principaux facteurs et causes de la colonisation, sous une forme ou une autre, des trois pays du Maghreb (l’Algérie, la Tunisie et le Maroc) successivement en 1830, 1881 et 1912. Mais cette situation n’a jamais été acceptée par le peuple maghrébin et à plusieurs reprises, des soulèvements, des manifestations et des protestations ont été organisés par la population. Cet état de fait qui a duré des décennies, déboucha, en Tunisie, sur des rébellions, des révoltes et la création d’organisations d’agitation et de contestations dont quelques partis politiques. C’est suite à cela que le leader Habib Bourguiba a passé une bonne partie de sa vie à lutter contre le colonialisme, son objectif étant l’indépendance de la Tunisie, sous protectorat français depuis 1881.
En adhérant au parti Destour créé dans les années 20 du siècle dernier, et n’ayant, surtout pas, apprécié ni les tergiversations du Comité Directeur, ni la méthode préconisée pour atteindre cet objectif, il décida de créer un autre parti politique qui garderait la même appellation «Destour» en y ajoutant le préfixe «néo» parce que le mot «Destour» en arabe signifie «Constitution», ce vœu et ce souhait tant désirés et rêvés par le peuple tunisien pour lesquels de nombreux concitoyens ont sacrifié leur vie car, ce mot signifie, en politique, l’indépendance et la liberté.
En créant le parti politique du Néo-Destour, en 1934, Bourguiba a voulu mobiliser tout le peuple tunisien dans le but d’atteindre cet objectif. C’est ce qui lui a valu des années de brimades, d’arrestations, de déportations, d’emprisonnements et même d’exil. Tout cela ne l’a pas découragé et il a tenu bon. Aussi, l’activité néo-destourienne se développait rapidement et prenait une ampleur inquiétante pour le Protectorat. Le Résident Général français Peyrouton crut, après la crise et le choc créés par les événements d’avril 1938, pouvoir la briser en frappant à la tête : Bourguiba et ses camarades furent internés à Bordj-le-Bœuf, devenu, à l’indépendance, Bordj Bourguiba, dans les confins sahariens (septembre 1934-36). Et ce fut, bien au contraire, la consécration définitive du parti et de son chef. Bourguiba, dans son lointain exil, incarnait désormais, pour le peuple tunisien, la conscience nationale aux prises avec les forces de la domination. Et il n’a jamais abandonné son combat, croyant, à juste titre, qu’il était dans son droit.
Le chef du Néo-Destour fut transféré avec ses camarades au Haut-Fort Saint-Nicolas à Marseille (27 mai 1940), puis au Fort Montluc à Lyon et enfin au Fort de Vancia dans l’Ain.
Bourguiba connut la prison civile, les bagnes du Sud et les pénitenciers du Nord, les forts militaires à la fois en Tunisie et en France. Il eut à souffrir tour à tour de la chaleur du Sahara, et de l’humidité de la petite île de la Galite au Nord de la Tunisie. Il fut même incarcéré, pendant les premières années de lutte du parti du Néo-Destour, et durant la Seconde Guerre mondiale.
Durant la Seconde Guerre mondiale et alors qu’il était incarcéré en France et apprenant que les Tunisiens avaient pris fait et cause et surtout sympathie pour les forces de l’axe (Allemagne, Italie, Japon), Bourguiba adressa, de sa prison du Fort St Nicolas à Marseille (1940-1942), au Dr Habib Thameur, membre du Bureau Politique du Néo-Destour, la fameuse lettre devenue célèbre et historique, lui intimant l’ordre de faire en sorte que le peuple tunisien soit du bon côté et soutienne les Forces Alliés (France, Angleterre et USA) pour être du côté des vainqueurs à la fin de la guerre. Les Américains n’ont jamais oublié cette prise de position courageuse de la part de ce grand visionnaire que fut Bourguiba. D’ailleurs, l’accueil populaire exceptionnel qui lui a été réservé, à New York, lors de sa première visite aux Etats-Unis en 1961, à l’invitation du Président Kennedy, en est la meilleure illustration de la considération et de l’estime dont bénéficiait le président Bourguiba aux USA. D’ailleurs, le président Kennedy le présenta aux deux chambres réunies en le qualifiant du «Washington tunisien».
Aussi, les épisodes de Bordj-Lebœuf (1934-36), du Fort Saint-Nicolas (1940-42) et de la Galite (1952-55) sont des expériences du déplacement, de l’enfermement et de l’isolement, sous différents régimes juridiques, et dans différents contextes politiques et géographiques. Aussi s’est-il préparé, moralement, à subir autant de périodes de captivité et d’exil. Et c’est ce qu’il a déclaré le 20 novembre 1934 à Bordj Leboeuf : « Car je suis convaincu depuis quelques jours que notre exil durera encore longtemps », et pour confirmer, quelques années plus tard, alors qu’il était à la prison militaire de Tunis en juillet 1938 « L’essentiel pour nous est beaucoup moins d’échapper à la prison que de ménager l’avenir ».
Mais malgré ces difficultés et ces peines, Bourguiba n’a ni faibli ni changé ses aspirations et ses objectifs, représentés par la fin du joug du colonialisme et l’arrivée à l’indépendance de la Tunisie.
Devant les nombreuses manifestations politiques contre le colonialisme français organisées dans tout le pays, manifestations appuyées par de nombreuses actions de protestations, souvent pénibles et douloureuses, Bourguiba est arrêté, pour la dernière fois, le 18 janvier 1952 et éloigné à Tabarka. Le 26 mars, il était transféré à Rémada. Il était ensuite interné dans l’île de La Galite où il devait passer deux années dans un complet isolement. Devant le durcissement du comportement des autorités françaises, les manifestations pacifiques se sont transformées en opérations de guérilla. Et de nouveau, Bourguiba est transféré, en mai 1954, en France à l’île de Groix, puis au château de la Ferté, à Emily ; enfin en résidence surveillée à Paris tout près des négociateurs tunisiens qui s’entretenaient avec leurs vis-à-vis français, à propos de l’autonomie interne.
Les conventions de l’autonomie interne sont signées à l’hôtel de Matignon le 3 juin 1955 et entrent en vigueur le 28 août de la même année. Les pourparlers ouvrent la porte au retour de Habib Bourguiba dans son pays natal après plus d’un an d’exil forcé en France.
Habib Bourguiba débarque à La Goulette le 1er juin 1955 à bord du paquebot Ville d’Alger, suivi par une nuée d’embarcations hétéroclites arborant fièrement le drapeau national. Sur le port, une marée humaine attend impatiemment le leader du Néo-Destour. Vêtu d’un costume européen, mais coiffé d’un fez, Bourguiba agite un mouchoir blanc à l’adresse de la foule enthousiaste, venue des quatre coins du pays. L’ambiance est à la communion nationale, comme le montre la présence des grands acteurs de la lutte pour l’Indépendance : scouts, syndicalistes de l’Ugtt, mouvements de jeunesse, responsables du Néo-destour, membres du gouvernement, etc.
La population, venant de toutes les régions du pays, lui fit un accueil triomphal et historique que la Tunisie n’a jamais connu de pareil : en camions, en motos, en voitures, toutes les régions tunisiennes étaient représentées avec leurs différentes spécificités et moyens de transport : à pied, à cheval, en motos, en camion, en voiture, en autobus, non seulement le port de La Goulette était archicomble de monde mais toute la banlieue nord et la capitale où des milliers et des dizaines de milliers de personnes sont arrivées, de l’intérieur du pays, par train et par car ont fait que la circulation, même piétonne, entre Tunis et sa banlieue nord, était difficile et parfois impossible.
Motards, cavaliers Zlass et méharistes se côtoient dans le cortège qui accompagne Bourguiba jusqu’au palais de Carthage. L’accueil du « combattant suprême » par Lamine Bey frappe par la joyeuse cohue qui règne dans la salle du trône. Nous sommes très loin des cérémonies guindées durant lesquelles le Bey reçoit l’hommage empressé des ministres ou des courtisans. Point de baisemain ici, les deux hommes échangent une accolade. Au milieu d’un groupe enjoué, Bourguiba se tient aux côtés du Bey, en égal. De fait, l’accueil triomphal du peuple tunisien place le leader du Néo-Destour en position de force par rapport au Bey. Mais cette liesse populaire donne également à Bourguiba une légitimité par rapport à ses compagnons du Néo-Destour qui pourraient lui contester la représentation du mouvement national. Les tensions entre Bourguiba et Salah Ben Youssef sont, en effet, au plus vif depuis le protocole d’avril 1955.
A l’indépendance, le parti du Néo-Destour proposa, au gouvernement, de considérer la date du retour du leader Bourguiba, le 1er juin 1955, comme une journée de Fête Nationale, avec l’appellation de «Fête de la Victoire». La proposition a été retenue et cette date a été commémorée, comme telle, durant 32 ans mais elle a été supprimée après le changement opéré, le 7 novembre 1987, par le président Zinelabidine Ben Ali. Ce fut une initiative négative car on ne doit pas minimiser certains grands évènements qui font partie de l’Histoire de notre pays.
Aussi, pour les jeunes et moins jeunes, pour ceux qui n’ont pas connu Bourguiba et pour ceux qui l’ont critiqué sans l’avoir connu, je vais essayer de leur présenter, un tant soit peu, et en quelques phrases, le président Bourguiba.
Mais qui est donc Habib Bourguiba, le combattant suprême ?
De tous les hommes d’Etat d’une époque qui en connaît de flamboyants ou d’abusifs, Habib Bourguiba est, probablement, celui dont le nom se confond le plus totalement avec la fondation et les premiers développements d’un Etat. Créateur de la première organisation qui posat avec sérieux le problème de l’indépendance, militant, chef de parti et d’insurrection, négociateur, prisonnier, libérateur du territoire, fondateur de l’Etat, « combattant suprême » et guide incontesté, il aura dominé de sa puissante personnalité, la vie du peuple tunisien et imprimé sa marque et sa pensée, pour le meilleur et pour le pire, sur le nouvel Etat.
Son origine le prédisposait à incarner la Tunisie moderne : il vient de la petite bourgeoisie rurale à demi ruinée par la concurrence de la colonisation, de cette région du Sahel. Son père, sans ressources, avait dû s’engager dans l’armée. Habib Bourguiba est né, officiellement, à Monastir en 1903, le 3 août, dernier d’une famille nombreuse. Avec l’aide pécuniaire de son frère aîné, il a pu faire des études sérieuses à Tunis au Collège Sadiki, foyer de culture franco-arabe et au Lycée Carnot, puis à Paris, à la Faculté de Droit et à l’Ecole libre des sciences politiques ( 1924-27).
De retour à Tunis, nanti de diplômes, et profondément séduit par le système politique français et par toutes les libertés dont jouissent les Français, il constata le cruel décalage entre les principes libéraux, base de l’enseignement qu’il a reçu à Paris, et la pratique quotidienne coloniale. Très vite, il milite au sein du « Destour » (parti libéral constitutionnel ) dont il découvre la vanité et l’inefficience.
Il lui faut donc transformer, rajeunir et muscler ce parti dont les chefs préfèrent plutôt les réunions de salons. Entouré d’un groupe de jeunes intellectuels, il provoque une dissidence et convoque, à Ksar Hellal, au Sahel, en 1934 , un congrès où est fondé le « Néo-Destour ». Le nouveau parti tranche sur l’ancien : il n’est plus aristocratique mais populaire; il n’est plus exclusivement urbain, mais largement rural; il n’est plus intégriste, refuse le « tout ou rien», et accepte la négociation avec le pouvoir colonial.
C’est ainsi qu’est née l’organisation qui restera longtemps le seul parti moderne
du monde arabe qui fera passer la société musulmane de l’âge théologique à l’âge politique, et le groupe oriental du style de la caravane conduite par le « zaim» prophétique à celui de l’organisation de masse appuyant le leader politique.
De son œuvre gigantesque, l’Histoire retiendra, et indépendamment, des erreurs commises dont certaines étaient importantes, qu’il a été :
1- Le fondateur de l’Etat tunisien moderne ;
2- l’émancipateur de la femme avec la promulgation, dès 1956, du Code du Statut Personnel, unique dans le monde musulman ;
3- et celui qui a généralisé l’enseignement qui deviendra obligatoire pour les garçons comme pour les filles et gratuit pour tous.
Et ce qui le grandit encore plus, c’est qu’il n’a jamais accordé d’importance à l’argent, ce qui fait qu’il n’a laissé ni comptes bancaires bien garnis ni en Tunisie ni à l’étranger ni palais ni villas somptueuses ou domaines privés. Il a même ordonné à son fils de vendre la villa qu’il s’est fait construire non loin de l’hôtel « Hilton », grâce à un prêt bancaire pour que le peuple tunisien ne pense pas qu’il a profité, de la position de son père, pour obtenir pareil prêt. Ainsi fut Bourguiba, le Combattant suprême.
Si un jour un Panthéon international est créé, par l’ONU ou tout autre organisme international, pour les grands Chefs d’Etat des temps modernes méritants, je pense que Bourguiba y figurera en très bonne place avec les Ghandi, Lenine, George Washington, Bolivar, Nehru, de Gaulle, Mandela, , Staline, Kamel Ataturk, Kennedy, Abdennaceur, Ibn Saoud, Senghor, Houphoët Boigny, et tant d’autres.
Que Dieu veille et protège la Tunisie Eternelle, l’héritière de Kairouan et de Carthage.
LA Tunisie se trouve à l’orée de la saison des grandes chaleurs, synonyme de forte consommation d’énergie, en général, et d’électricité, en particulier, avec des points d’interrogation sur la capacité des structures existantes de répondre aux besoins du pays.
Pour faire face à ces risques, de hauts responsables de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz affirment que les infrastructures et le réseau sont en mesure de répondre positivement et suffisamment à temps à la hausse de la demande durant la prochaine saison estivale.
Il est à rappeler que pour les ventes en basse tension, aux trois quarts destinées au secteur résidentiel, les statistiques basées sur la facturation bimestrielle ne permettent pas de donner une idée précise de la consommation réelle, alors que les industriels restent les plus grands consommateurs d’électricité, représentant 57 % de la demande totale des clients haute tension et moyenne tension.
Ce qui nécessite l’importation d’électricité, selon les chiffres officiels, de l’ordre de 14% d’Algérie et, à un degré moindre, de Libye des besoins locaux, même si la production n’a connu qu’une légère baisse ne dépassant pas les 2%, alors que la production d’électricité à partir des énergies renouvelables a atteint à peine 5 % du total.
En outre, la procédure annoncée de rééchelonnement des dettes et de paiement des factures pour les clients de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg) devrait permettre, outre l’allègement des charges des consommateurs, l’amélioration de la situation financière de l’entreprise, sachant que les impayés s’élèvent à près de quatre millions de dinars.
D’ailleurs, on s’attend à l’augmentation du nombre de bénéficiaires du plan de remboursement des dettes accumulées, dans le sens où la société a déjà entamé le rééchelonnement desdites dettes concernant les agriculteurs, dont notamment les clients basse tension, s’étalant sur une durée maximale de sept ans, sachant que près de 75 mille agriculteurs sont concernés par cette faveur portant sur près de 150 millions de dinars.
Soulignons que le nombre de clients résidentiels touchés par le rééchelonnement des dettes impayées atteint 2,5 millions sur un total de 4,5 millions de clients, sachant que cette procédure aurait commencé à porter ses fruits avec de premiers indicateurs jugés positifs, puisque le chiffre d’affaires de la société a enregistré une légère amélioration par rapport à 2024.
Pour revenir au volet initial, les efforts doivent être conjugués pour éviter les tracasseries dues à d’éventuelles pannes ou autres coupures, dites tournantes, d’électricité qui ont des effets néfastes, plus ou moins durables, pour les ménages et leurs appareils électroménagers. A bon entendeur, salut !
Meherzia OUBAYA MNAKBI
(21 juillet 1947/1er juin 2018)
Voilà déjà sept ans depuis que tu nous as quittés pour un monde meilleur.
Que Dieu t’accorde Son infinie Miséricorde et t’accueille dans Son éternel Paradis.
Que tous ceux qui t’ont connue et aimée aient en ce jour une pieuse pensée pour toi et récitent la Fatiha à ta mémoire.
Ton mari Abderrazek,
tes enfants:
Ali, Houcem, Mehdi, Haythem,
tes belles-filles:
Lobna, Dhouha, Mariem, Fériel,
tes petits-enfants:
Belsam, Mahmoud,
Chahed, Assia, Malek,
Maher, Farès, Rassim
et toutes les familles
Mnakbi et Oubaya
À compter de ce dimanche 1er juin 2025, les pharmacies de toutes les régions du pays adopteront l’horaire d’été, en vigueur jusqu’au 31 août 2025, conformément à une décision du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens.
Dans un communiqué publié à cette occasion, le Conseil précise que les pharmacies de catégorie “A” seront ouvertes du lundi au vendredi, de 8h00 à 13h30, puis de 16h00 à 20h00. Celles opérant en service continu resteront ouvertes sans interruption de 8h00 à 20h00.
Les pharmacies de garde nocturne de catégorie “B” assureront quant à elles leur service de 20h00 à 8h00 le lendemain matin.
Les dimanches et jours fériés, les pharmacies de catégorie “A” en service continu seront ouvertes de 8h00 à 20h00, tandis que les pharmacies de nuit de catégorie “B” poursuivront leur activité nocturne de 20h00 à 8h00.
Le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens rappelle enfin l’obligation pour chaque officine d’afficher clairement ses horaires d’ouverture et de respecter les plannings de garde fixés par les conseils régionaux, afin d’assurer une continuité de service tout au long de la semaine.
Le gouverneur de l’État de Kano, au Nigeria, Abba Kabir Yusuf, a annoncé le décès de 22 sportifs ainsi que de nombreuses personnes blessées dans un grave accident impliquant un bus qui a dévié d’un pont dans le nord du pays. L’accident s’est produit alors que les athlètes revenaient du festival sportif national organisé dans l’État d’Ogun, au sud du Nigeria.
Selon les informations relayées dimanche par les médias locaux, les victimes représentaient l’État de Kano lors de cet événement majeur, qui réunit tous les deux ans des sportifs issus des 35 États du pays.
Les premiers éléments indiquent que le conducteur aurait perdu le contrôle du véhicule, qui transportait plus de 30 passagers, provoquant ainsi sa sortie du pont Chiromawa situé sur l’autoroute reliant Kano à Zaria.
En signe de deuil, le gouverneur a déclaré ce lundi journée officielle de commémoration dans l’État de Kano, en hommage aux victimes de ce drame.
Les autorités sanitaires palestiniennes ont annoncé dimanche 1er juin 2025 une nouvelle augmentation du nombre de victimes dans la bande de Gaza depuis le début de l’agression israélienne le 7 octobre 2023. Le terrible bilan s’élève désormais à 54 418 martyrs et 124 190 blessés.
Selon le ministère de la Santé à Gaza, les hôpitaux ont accueilli 37 martyrs et 136 blessés au cours des dernières 24 heures, tandis que des milliers de corps restent ensevelis sous les décombres des bombardements.
Reprise des massacres depuis mars 2024
Depuis le 18 mars, date à laquelle l’occupation sioniste a repris son offensive après une trêve temporaire, on dénombre 4 149 martyrs et 12 149 blessés supplémentaires.
Cette escalade fait suite à la violation par l’armée d’occupation de l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier, avec la poursuite des bombardements malgré la trêve, causant toujours plus de victimes civiles palestiniennes.
Selon ses analyses, cette loi figurait parmi les plus « néfastes jamais adoptées par l’actuelle assemblée », freinant l’activité économique et pénalisant autant les vendeurs que les acheteurs. Il a expliqué que le texte avait eu pour effet principal de réduire considérablement l’usage du chèque comme moyen de paiement, incitant ainsi au recours accru aux transactions en espèces. Or, ces dernières, échappant au système bancaire, se révèlent bien moins traçables et contribuent à alimenter le secteur informel.
L’expert a alerté sur la corrélation directe entre la circulation du cash hors des banques et l’ampleur de l’économie souterraine en Tunisie. Plus les échanges en liquide se multiplient, moins l’État parvient à exercer un contrôle sur les flux financiers, a-t-il insisté.
Par ailleurs, il s’est dit préoccupé par les files d’attente interminables observées devant les guichets bancaires et les distributeurs automatiques, symptôme selon lui d’un retour en force des paiements en argent liquide. Une telle situation représenterait, à ses yeux, une véritable perte pour l’économie tunisienne, affectant la fiscalité, la traçabilité des opérations, la sécurité des transactions et l’inclusion financière.
Il a également pointé du doigt la brutalité avec laquelle la réforme avait été mise en œuvre, déplorant l’absence d’accompagnement et de période transitoire suffisante. Les nouvelles procédures imposées aux professionnels – restitution des anciens carnets de chèques, vérifications prolongées, demandes de réapprovisionnement fastidieuses – plongeraient de nombreux commerçants et artisans dans une paralysie économique, les privant parfois de moyens de paiement pendant plusieurs semaines.
Ridha Chkoundali a rappelé qu’en Tunisie, moins de 40 % de la population disposait d’un compte bancaire, et que parmi eux, beaucoup ne l’utilisaient que pour retirer de l’argent liquide. Une réalité qui limite drastiquement la capacité de l’État à suivre les flux financiers, contrairement à d’autres pays où ceux-ci sont monitorés presque en temps réel.
En conclusion, l’économiste a appelé à une révision urgente de la loi, jugée contre-productive. Il a plaidé pour une approche plus progressive et concertée avec les acteurs économiques, afin de préserver la fluidité des échanges et d’éviter de renforcer les pratiques informelles. Beaucoup espèrent désormais un assouplissement du texte, a-t-il souligné, insistant sur la nécessité de ne pas creuser davantage le fossé entre l’économie formelle et les réalités du terrain.
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Le commissaire régional de l’éducation à Sidi Bouzid, Moncef Guesmi, a assuré que toutes les conditions sont réunies pour assurer le bon déroulement des examens nationaux dans le gouvernorat.
Moncef Guesmi a déclaré à la TAP que, depuis plusieurs mois, le commissariat régional de l’éducation à Sidi Bouzid prépare les examens nationaux en mobilisant les centres d’épreuves du baccalauréat, du diplôme de fin d’études de l’enseignement de base et du concours d’accès aux collèges pilotes.
Selon la même source, la répartition des candidats par sections, il a relevé que 1515 candidats passeront l’épreuve du baccalauréat en économie et gestion, 1771 en lettres, 1047 en sciences expérimentales, et 874 en sciences techniques.
Par ailleurs, 206 candidats se présenteront en sciences de l’informatique, 174 en mathématiques, et 73 en sport.
8 centres d’examens ont été mis à la disposition des candidats au diplôme de fin d’études de l’enseignement de base, dont le nombre est de 1030, répartis sur 45 collèges publics et 7 collèges privés.
Moncef Guesmi a relevé que le concours d’accès aux collèges pilotes aura lieu, cette année, avec la participation de 192 écoles primaires publiques et 12 écoles privés avec 2229 candidats dans 14 centres d’examens.
Guesmi a ajouté que des dispositions exceptionnelles ont été prises pour garantir l’accès de 17 candidats aux examens nationaux qui bénéficieront des services d’un élève rédacteur ou d’un tiers du temps supplémentaire ou d’une salle d’examen privée.
Des mesures ont été prise pour lutter contre la fraude aux examens.
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La sixième édition du Festival international de cinéma environnemental de Gabès (FICEG) a démarré, samedi 31 mai, au complexe culturel de la ville de Gabès.
La Jordanie, invitée d’honneur de la 6e édition du FICEG-Gabès qui aura lieu du 31 mai au 3 juin 2025, est mise à l’honneur à travers son cinéma. Le film d’ouverture a été Closure (Tarwedah), écrit et réalisé par la cinéaste Mooney Abu Samra, en hommage au septième art jordanien.
Closure, court métrage sorti en janvier 2023, a été présenté lors du Focus jordanien aux 35es Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) en décembre 2024. Le film raconte l’histoire d’une jeune géologue, seule survivante d’un groupe noyé dans le désert à cause de pluies soudaines liées au changement climatique. Cette catastrophe la mène à commencer un voyage introspectif accompagné d’un mystérieux voyageur qui la confronte à des défis, entre espoir de survie et lutte contre le destin.
Le programme de la soirée inaugurale était marqué par la présentation des 17 films au programme ainsi que des membres du jury présidé par l’acteur tunisien Khaled Bouzid, l’actrice jordanienne Abir Aissa, le réalisateur et scénariste irakien Mostafa Shawky et le réalisateur français Bernard Duroux.
Les films en compétition représentent les pays suivants : Algérie, Allemagne, Bangladesh, France, Irak, Iran, Grèce, Libye, Maroc, Oman, Tunisie, Turquie et Yémen.
L’acteur, réalisateur et producteur Slah Jday et la poétesse d’origine grecque Hélène Catzaras figurent parmi la liste des aristés à l’honneur.
Le film propose une série de master classes et de conférences autour du secteur du cinéma, et ce, en plus de la projection des films.
Le Festival international de cinéma environnemental de Gabès est organisé en partenariat avec la Délégation régionale des Affaires Culturelles de Gabès et le ministère des Affaires Culturelles. Le comité d’organisation est composé de Foued Kraiem et Wahida Dridi, respectivement directeur et présidente d’honneur du festival.
Créé en 2014, cette manifestation cinématographique annuelle vise à jeter la lumière sur les questions environnementales dans la ville de Gabès. La région connait un pic de pollution en raison des émissions de gaz polluants provenant de la zone industrielle qui ont des répercussions sur la santé des habitants et la qualité de vie en général.
L’article Le film jordanien Closure de Mooney Abu Samra ouvre la 6e édition du FICEG-Gabès est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
Au moins 22 Palestiniens ont perdu la vie et plus de 120 ont été blessés dans le sud de la bande de Gaza, lors de tirs israéliens visant des civils qui se rendaient vers un centre de distribution d’aide humanitaire, selon la Défense civile. L’incident, survenu à l’ouest de Rafah, a eu lieu alors que […]
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La célébration historique de la victoire du Paris Saint-Germain en Ligue des champions s’est transformée en une nuit tragique et agitée en France. Alors que des milliers de supporters ont envahi les rues de Paris pour fêter le premier sacre européen de leur club, des débordements ont éclaté, notamment près des Champs-Élysées et du Parc […]
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© Mosaique FM
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L’association Mahdia Mémoire de la Méditerranée a lancé l’exécution de son projet régional à long terme visant à protéger les plages de Mahdia contre la pollution, notamment à travers des campagnes de sensibilisation.
Soutenue par des habitants de la région et des spécialistes de l’environnement, cette initiative a inclus des opérations de nettoyage de la plage de la Corniche de Mahdia, réalisées par une équipe de bénévoles.
Elle a, en outre, comporté la distribution de dépliants pour sensibiliser les citoyens aux dangers de la pollution, ainsi qu’un concours où 15 bénévoles doivent nettoyer 100 mètres de plage en une heure et demie.
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