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Gestern — 26. August 2025Haupt-Feeds

Nafti appelle l’ONU à agir contre les crimes de guerre en Palestine

Von: walid
26. August 2025 um 10:55

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a appelé, lundi, lors de la réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), tenue à Djeddah, en Arabie Saoudite, à intensifier les efforts au sein des Nations Unies, afin de contraindre l’entité occupante à mettre fin aux crimes de guerre et aux actes de génocide qu’elle commet quotidiennement contre le peuple palestinien.

Le ministre des Affaires étrangères conduit la délégation tunisienne participant à cette réunion, consacrée à l’examen des graves développements dans la bande de Gaza ainsi qu’aux moyens d’y faire face dans le cadre d’un plan d’action arabo-islamique unifié, indique un communiqué du département des AE.

Dans son allocution, le ministre a réaffirmé la position constante de la Tunisie en faveur de la lutte du peuple palestinien pour recouvrer tous ses droits légitimes et établir son État indépendant sur l’ensemble du territoire palestinien, avec pour capitale Al-Qods.

Il a souligné la nécessité d’apporter une aide humanitaire urgente et un soutien matériel indispensable à la reconstruction de la bande de Gaza, conformément au plan arabo-islamique, de manière à préserver les conditions de vie dans l’ensemble des territoires palestiniens occupés, protéger les droits historiques du peuple palestinien et renforcer sa résistance.

Par ailleurs, Nafti a condamné les déclarations du gouvernement israélien concernant ce qu’il appelle la “Grande Israël”, estimant qu’il s’agit d’une escalade dans ses politiques provocatrices et agressives à l’égard des pays arabes et une atteinte flagrante à leur souveraineté.

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Vingt-cinq pays réclament l’arrêt immédiat de la guerre à Gaza

21. Juli 2025 um 17:30

Vingt-cinq États, dont la France, le Royaume-Uni, le Canada et le Japon, ont publié ce lundi 21 juillet une déclaration commune appelant à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza. Ce communiqué, rédigé par les ministres des Affaires étrangères, dénonce la gravité de la situation humanitaire et critique la gestion de l’aide par Israël. Les signataires espèrent faire pression par voie diplomatique pour mettre fin à un conflit qui dure depuis plus de 21 mois.

Une aide humanitaire jugée inefficace et dangereuse

Les pays dénoncent le modèle de distribution d’aide mis en place par Israël, en particulier la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les États-Unis. Selon eux, ce système alimente l’instabilité, prive les civils de leur dignité et expose la population à de graves risques. Depuis fin mai, l’ONU a recensé 875 morts parmi les Palestiniens tentant d’accéder à l’aide, dont 674 à proximité des sites de la GHF.

Le communiqué juge « inacceptable » le refus du gouvernement israélien de garantir l’acheminement de l’aide essentielle. La population de Gaza, soumise à un blocus strict, se trouve aujourd’hui au bord de la famine.

Lire aussi : A Gaza, « l’humanité a échoué » : Le Roi de Belgique sort de sa réserve

Appels à la libération des otages et à l’arrêt de la colonisation

Le texte appelle également à la libération des otages détenus par le Hamas. Les signataires condamnent leur captivité, qualifiée de « cruelle ». Ils s’opposent en outre à toute modification du territoire ou de la démographie dans les zones palestiniennes occupées, et demandent la fin immédiate de la colonisation.

Outre les pays mentionnés, la liste des signataires comprend notamment l’Australie, la Norvège, l’Espagne, l’Italie, la Belgique, la Suisse, la Suède, la Pologne et la Nouvelle-Zélande. Tous plaident pour une solution politique et le respect du droit international humanitaire.

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« Israël tue des bébés pour le plaisir » : Un ancien général israélien brise le silence

Von: MC
21. Mai 2025 um 17:03

Yaïr Golan, ancien haut gradé de l’armée israélienne, lance une accusation implacable contre son propre pays, évoquant des meurtres délibérés d’enfants palestiniens et une dérive vers un régime d’apartheid.

Yaïr Golan, ancien général de Tsahal et figure de la gauche israélienne, a prononcé ce que peu osent dire à voix haute : « Un État sain d’esprit ne tue pas des bébés par plaisir ».

Ces mots, d’une violence rare, visent directement la politique militaire israélienne dans les territoires palestiniens occupés. Golan ne parle pas en militant lambda. Il a dirigé des troupes, vu les champs de bataille, connu l’intimité du pouvoir. Et aujourd’hui, il tire la sonnette d’alarme : Israël est en train de basculer dans un abîme moral.

Pour l’ancien militaire, Israël ne fait plus la guerre pour se défendre, mais pour punir, humilier, écraser. Il évoque un glissement assumé vers le crime d’État, un système de domination qui rappelle, selon lui, l’Afrique du Sud de l’apartheid.

 » Nous avons un gouvernement de revanchards, sans morale, qui ne croit plus en l’humain. Nous avons perdu notre âme », déclare-t-il.

Les accusations de Golan trouvent un écho sinistre dans des données accablantes : des milliers d’enfants palestiniens tués, des maisons pulvérisées, des hôpitaux bombardés. Loin des discours officiels sur la lutte contre le « terrorisme », les chiffres de l’ONU, de B’Tselem ou encore de Médecins Sans Frontières révèlent une réalité terrifiante : des familles entières rayées de la carte, des bébés fauchés par les bombes.

Sur les réseaux, circulent des images qu’aucun être humain ne devrait voir. Des enfants mutilés. Des mères en pleurs tenant des corps sans vie. Et puis, ce symbole de l’impunité : des T-shirts de soldats israéliens portant la mention cynique « 1 shot, 2 kills », visant une femme enceinte.

En Israël, cette prise de parole a provoqué un tollé. Mais elle résonne aussi comme une mise en garde historique, lancée par un homme du système, qui refuse de cautionner l’horreur.

« Nous sommes en train de perdre notre humanité. Et avec elle, notre avenir ». Le message est clair : si Israël continue à confondre sécurité et barbarie, il risque non seulement l’isolement international, mais aussi la faillite morale d’une nation qui se voulait un refuge pour les persécutés.

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L’arnaque des Accords d’Oslo et la tragédie de Gaza

19. August 2025 um 10:51

Les Accords d’Oslo ont été vendus par la communauté internationale et surtout les pays occidentaux, qui ne sont autres que les parrains d’Israël, comme la panacée pour régler le conflit israélo-palestinien et comme l’avènement de la paix, de la prospérité et la coexistence harmonieuse. Quand on voit le résultat catastrophique 32 ans plus tard, on constate que ces Accords étaient en réalité une escroquerie qui a conduit à l’asservissement du peuple palestinien et à son écrasement par le colonialisme criminel israélien.

Imed Bahri

Le génocide actuel à Gaza mais aussi les deux décennies de souffrance qui l’ont précédé dans le territoire palestinien le prouvent comme l’explique une analyse du quotidien londonien arabophone Al-Quds al-Arabi

Depuis la signature des accords d’Oslo en 1993, les bases d’une politique de famine à Gaza ont été posées, avant qu’elle ne devienne un plan concret en 2007, lorsqu’Israël a fixé l’apport calorique minimal nécessaire pour subvenir aux besoins de la population de la bande de Gaza. Cette violence à long terme a atteint aujourd’hui son paroxysme meurtrier.

En 2012, l’organisation israélienne de défense des droits humains Gisha a obtenu une décision de justice obligeant le gouvernement israélien à publier des documents confirmant qu’il avait calculé les besoins caloriques de la population de Gaza dans le but de créer une crise alimentaire sans famine.

Maintenir Gaza au bord de l’effondrement

En 2021, soit deux ans avant la guerre génocidaire israélienne, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a constaté qu’environ 90% des enfants d’âge préscolaire de Gaza recevaient moins de 75% de leurs besoins alimentaires quotidiens.

Malgré l’accord de 2005 entre Israël et l’Autorité palestinienne visant à garantir la circulation des biens et des personnes entre Gaza et la Cisjordanie, cet accord est devenu un outil de renforcement des restrictions. Avant 2006, 400 camions entraient quotidiennement dans la bande de Gaza mais Israël a réduit ce nombre à 107. En 2007, seuls 67 camions étaient autorisés à y entrer quotidiennement.

Face à la pénurie de vivres, les Palestiniens ont dû creuser des tunnels pour faire passer clandestinement de la nourriture et des produits de première nécessité. Un câble diplomatique américain, fuité et publié par The Guardian, a révélé que les responsables israéliens affirmaient que leur objectif était de «maintenir l’économie de Gaza au bord de l’effondrement».

Les accords d’Oslo, qui semblait accorder l’autonomie aux Palestiniens, ont en réalité consolidé leur subordination forcée. Israël a conservé le contrôle total des frontières, de la sécurité et de la circulation des personnes et des biens, tandis que l’Autorité palestinienne s’est vu confier des fonctions limitées comme la santé et l’éducation. Comme l’a décrit le regretté universitaire américano-palestinien Edward Saïd, Oslo était «un instrument de capitulation palestinienne – un Versailles palestinien», l’écrivaine Salima Gul l’a récemment rappelé dans un article publié dans plusieurs médias progressistes américains.

Aujourd’hui, la famine a atteint un point que la manipulation des récits médiatiques ne peut plus occulter. Des images provenant de Gaza, comme celle de l’enfant Mohammed Zakaria affamé, ont choqué même certains médias occidentaux qui reproduisent depuis longtemps le récit israélien.

Cependant, les corrections ultérieures apportées à la couverture médiatique –sous la pression des groupes pro-israéliens– ont tenté de minimiser l’impact de ces images en remettant en question leur contexte.

Dans leurs analyses juridiques, des experts tels que Tom Dannenbaum et Alex de Waal affirment que la «famine due au siège» n’est pas seulement une violation humanitaire mais un crime de guerre de «torture communautaire» car elle compromet la capacité des populations à vivre ensemble et détruit les liens communautaires. De Waal souligne que le blocus de Gaza –le plus long de l’histoire moderne– pourrait être levé du jour au lendemain si Israël le décidait, démontrant ainsi qu’il s’agit d’une décision politique non inéluctable.

Retard de croissance et malnutrition chronique

Des études indiquent que les effets de la famine s’étendent sur plusieurs générations, même au niveau génétique, comme ce fut le cas lors du siège de Hama en 1982. À Gaza, où le blocus est en vigueur depuis près de deux décennies, les taux de retard de croissance et de malnutrition chronique ont atteint des niveaux alarmants depuis le début des années 2000.

La famine à Gaza n’est pas une politique aléatoire, c’est un outil pour punir et asservir une société entière, conformément à la logique de la «mort sociale» qui vise à démanteler le tissu humain et à transformer les gens en individus noyés dans le besoin, incapables d’espoir ou d’action.

De récents sondages israéliens ont montré que 79% des Juifs israéliens n’étaient pas perturbés par les informations faisant état de famine à Gaza, tandis que des foules se rassemblaient pour assister aux bombardements depuis les collines voisines, une scène qui témoigne de la brutalité des lieux et de la festivité de la violence.

L’écrivaine Salima Gul estime que ce qui se passe aujourd’hui à Gaza constitue la «version finale» des accords d’Oslo et que l’illusion d’une solution à deux États s’est évanouie avec la mort d’Oslo. Elle affirme que mettre fin au génocide et à la famine exige une décision américaine décisive mais Washington n’agira pas car cette politique sert sa position impérialiste tandis que les positions arabes et islamiques demeurent impuissantes ou complices.

Selon Gul, le message que la punition de Gaza envoie au monde est le suivant : Si vous luttez pour la liberté, vous serez affamés et anéantis, et personne ne viendra à votre secours mais malgré cela, certains Palestiniens persistent à résister et à survivre car les cris des affamés ne leur laissent pas d’autre choix.

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La Tunisie face à la marginalisation géostratégique de l’Europe  

18. August 2025 um 09:52

L’exacerbation de la crise en Europe et la marginalisation internationale de son premier partenaire économique ne manqueront pas d’avoir des retombées négatives sur une Tunisie qui connaît depuis une quinzaine d’années une conjoncture difficile et peine à se relancer.

Elyes Kasri *

Le sommet américano-russe du 16 août 2025 en Alaska a été accueilli par moultes gesticulations euro-otaniennes prétendument pour soutenir un président ukrainien ayant dépassé son mandat et qui est reconnu par de nombreux observateurs comme un pion de l’Otan doublé d’un despote et d’un corrompu de haut vol.

Les préparatifs de la réunion de Washington censée être bipartite Trump-Zelensky et les tentatives puériles d’incrustation de l’Europe pour y participer et tenir la main au satrape ukrainien en dépit de la réticence de la Maison Blanche, révèlent l’inadéquation de l’Europe avec le nouvel ordre mondial qui a du mal à surmonter la bipolarité russo-américaine de la guerre froide en dépit des prétentions d’autres puissances émergentes mais qui ne peuvent cacher leur statut encore secondaire dans le conflit russo-ukrainien qui a cumulé sur le terrain les attributs d’un conflit élargi à l’Otan, l’Europe et l’Asie.

Vanité et hypocrisie

Les déclarations du président français Macron et de la présidente de la commission européenne Von Der Leyen à la veille du sommet de Washington avec les dirigeants européens et ukrainien face au président américain montrent s’il le fallait encore une fois la vanité et l’hypocrisie de l’Europe dont les leaders ne cessent de crier sur les toits leur attachement inébranlable au respect du droit international et l’interdiction morale et légale de toute légitimation de l’acquisition de territoires par la force et autres professions de foi qui ne semblent pas s’appliquer à Israël en dépit des preuves accablantes du génocide palestinien et de son mépris flagrant du droit international et de toute morale humaine.

En plus de sa faillite morale, démasquée à Gaza avec ce que beaucoup considèrent comme une complicité dans un génocide confirmé par la Cour Internationale de Justice, l’Europe est désormais confrontée à sa marginalisation internationale et aux nombreux indices de son insignifiance géostratégique.

Exacerbation de la crise

Le problème que cela pose à la Tunisie, c’est qu’il s’agit d’un voisin proche (la capitale la plus proche de Tunis étant européenne en l’occurrence Rome) et son principal partenaire économique et destination migratoire qui en plus de sa marginalisation géostratégique s’enferre dans une logique belliciste qui dépasse ses moyens militaires et économiques.

Il est indéniable que l’exacerbation de la crise européenne ou pire une guerre européenne généralisée ne manqueront pas d’avoir des retombées négatives et même tragiques sur une Tunisie qui connaît depuis une quinzaine d’années une conjoncture difficile qui a considérablement exacerbé sa vulnérabilité à toute dégradation supplémentaire de son environnement international.

* Ancien ambassadeur.

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Grok, l’IA de Musk suspendue après avoir parlé du génocide à Gaza

15. August 2025 um 08:56

Le 11 août 2025, Grok, le chatbot développé par xAI, la société d’Elon Musk, a été brièvement suspendu sur X (ex-Twitter). Motif : avoir qualifié l’offensive israélienne à Gaza de «génocide», en s’appuyant sur l’Onu, Amnesty International ou l’ONG israélienne B’Tselem. Quelques minutes plus tard, l’IA était rétablie, mais la polémique était déjà lancée.

À son retour en ligne, Grok a multiplié les explications contradictoires : bug technique, signalements massifs, application des règles contre le discours de haine… ou encore censure pour avoir évoqué un sujet sensible.

Ces réponses divergentes ont montré les limites de l’IA : capable de reprendre des sources fiables, mais incapable de comprendre réellement ses propres affirmations.

Elon Musk est intervenu publiquement, qualifiant l’incident de «dumb error» — une «simple erreur» — et précisant que Grok «ne savait pas vraiment» pourquoi il avait été suspendu. Pour autant, l’affaire soulève une question plus large : jusqu’où la vérité peut-elle s’exprimer sur les grandes plateformes numériques, surtout quand elle dérange ? Et quand ces plateformes sont en possession de parties ayant des parti-pris ou, pire encore, des intérêts politiques, comme c’est le cas, on s’en doute, pour Musk ?

L’épisode Grok illustre un paradoxe contemporain. Les machines sont conçues pour générer des réponses plausibles et parfois véridiques, mais elles restent soumises aux filtres, signalements et règles des réseaux sociaux. Ces derniers ne sont pas toujours soucieux de vérité, s’ils n’ont pas de parti-pris politique clairement affiché, comme c’est le cas de X ou Facebook avec leur trop fort tropisme israélien.

La suspension d’une IA pour avoir critiqué Israël en citant de rapports d’organismes internationaux officiels sérieux démontre que le contrôle de l’information ne touche plus seulement les humains : même les algorithmes peuvent être muselés, censurés, détournés, manipulés…

Entre modération technique, discours politique et questions de liberté d’expression, la brève mise à l’écart de Grok est révélatrice. Elle rappelle que dans l’écosystème numérique, la ligne entre vérité et censure reste fragile, et que les plateformes — même dirigées par des figures comme Elon Musk — doivent arbitrer entre sécurité, politique et transparence. Ce qui n’est pas un gage de crédibilité. D’autant qu’au rythme où va la censure sur Facebook, X et les autres plateformes occidentale, bientôt les mots Palestine et Palestiniens seront bientôt définitivement bannis de la Toile.  

Djamal Guettala 

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Gaza | Qui arrêtera la folie génocidaire de Netanyahu ?

14. August 2025 um 08:50

Alors que la communauté internationale à l’exception des États-Unis s’oppose à la colonisation de Gaza par Israël, le Premier ministre israélien n’a que faire de ces critiques. Pire, il s’en prend aux chefs d’État qui s’opposent à sa volonté et nie catégoriquement avec la plus grande arrogance les crimes qu’il perpètre dans le territoire palestinien. Il ne reste que l’opposition d’une frange importante de l’opinion publique israélienne qui pourrait peut-être le dissuader mais pour le moment, il semble avancer comme un taureau devant un chiffon rouge. Rien ne l’arrête dans sa folie génocidaire. 

Imed Bahri

The Independent revient dans un éditorial sur la capacité du Premier ministre israélien à résister à l’opposition de l’opinion publique israélienne à son nouveau plan de contrôle de Gaza.

Le journal britannique indique que Netanyahu semble souvent indifférent, ayant traversé de nombreuses crises au cours de son long mandat et ses gouvernements de coalition ont souvent été au bord de l’effondrement.

Dimanche, le Premier ministre israélien est apparu une fois de plus prêt à poursuivre la guerre en s’exprimant devant les médias internationaux pour défendre son projet d’extension des opérations militaires israéliennes à la ville de Gaza et tenant le Hamas pour responsable de chaque accusation portée contre Israël, prétendant que l’objectif d’Israël n’est pas d’occuper Gaza mais de la libérer du Hamas et qu’Israël ne souhaite pas prolonger la guerre mais plutôt y mettre fin.

Le journal note que, bien que Netanyahu paraisse confiant, le simple fait qu’il soit apparu dimanche et ait soigneusement réfuté la quasi-totalité des accusations portées contre Israël, du blocage de l’aide humanitaire à Gaza aux informations faisant état d’enfants affamés et de tirs sur ceux qui tentent d’atteindre les points de distribution alimentaire, était en soi une reconnaissance de l’indignation nationale et internationale suscitée par son nouveau plan.

Netanyahu a réservé certains de ses commentaires les plus critiques à ceux, comme le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron, qui se sont engagés à reconnaître un État palestinien, les accusant de retomber dans un vieux mythe et de risquer de précipiter une nouvelle guerre. Il a également été clairement choqué par la décision de l’Allemagne de suspendre les livraisons d’armes susceptibles d’être utilisées à Gaza, l’histoire de l’Allemagne s’opposant à toute action qui marquerait un rejet public d’Israël.

Condamnation internationale unanime

Néanmoins, la condamnation internationale est significative, et elle a été réitérée sans équivoque lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’Onu, avec le soutien de tous les membres, à l’exception des États-Unis et du Panama.

Toutefois, les déclarations et les menaces faites par les dirigeants étrangers, même ceux qui étaient jusqu’alors de fervents alliés d’Israël, comme la Grande-Bretagne et l’Allemagne, ne représentent peut-être pas la forme la plus sérieuse et la plus efficace d’opposition à laquelle est actuellement confronté le gouvernement de Netanyahu. 

Cette opposition est intérieure. Le plan en cinq points du gouvernement israélien visant à étendre ses opérations à Gaza, approuvé la semaine dernière à l’issue d’une réunion ministérielle marathon de dix heures, a déclenché des manifestations publiques parmi les plus importantes et les plus passionnées depuis le début de la guerre à Gaza avec des milliers de personnes descendues dans les rues de Tel-Aviv et d’autres villes.

Les principales inquiétudes ne se limitent pas au sort des détenus israéliens, dont 20 seraient encore en vie, mais incluent également de nouvelles pertes israéliennes.

Le journal britannique note que la préoccupation des récentes manifestations va au-delà du sort des otages et révèle la perception que les Israéliens ont d’eux-mêmes et de leur pays.

«Les Israéliens veulent la paix. Les Israéliens veulent quitter Gaza», a déclaré le frère de l’un des otages. Des appels inhabituels ont également été lancés aux militaires pour qu’ils désobéissent aux ordres s’ils étaient déployés dans une nouvelle offensive contre Gaza.

Un risque à ne pas prendre.

Le journal affirme que l’élément le plus significatif de la nouvelle opposition à la guerre à Gaza provient d’anciens soldats et de personnalités militaires de premier plan, notamment le chef d’état-major de l’armée, Eyal Zamir, qui a averti que toute tentative de contrôle militaire total de Gaza pourrait se transformer en piège. Autrement dit, un risque à ne pas prendre.

Les sondages indiquent également qu’une majorité d’Israéliens sont favorables à une fin des hostilités qui permettrait le retour des otages restants. Or, c’est le contraire qui semble se produire. Les cinq points, qui incluent le désarmement du Hamas et celui de la bande de Gaza, révèlent à quel point les opérations sont loin d’avoir atteint l’objectif initial de destruction du Hamas, malgré le nombre de morts et les destructions massives qu’elles ont causées. Cet échec apparent ne peut qu’alimenter les protestations populaires contre des politiques qui semblent reproduire la même approche.

Le journal britannique souligne qu’Israël est présenté comme une démocratie dans une région où les gouvernements démocratiques sont rares. Cela explique également pourquoi ses alliés tolèrent parfois des politiques et des actions israéliennes qui seraient condamnées comme répugnantes si elles étaient commises par n’importe quel autre pays. La raison en est que pour les pays alliés ces décisions sont de nature démocratique.

Concernant Gaza, cette inquiétude s’estompe peu à peu. The Independent formule le vœu que les difficultés rencontrées par Netanyahu pour faire adopter son dernier plan au sein de son cabinet, les réserves des hauts dirigeants et la réaction négative immédiate de la rue le contraindront à reconsidérer sa position. Même si Netanyahu parvient à ignorer le tollé international pour l’instant, l’opposition intérieure risque de s’intensifier, et s’il tient à sa position, il serait sage de ne pas ignorer tout cela.

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Gaza | La flottille Somoud quittera Tunis le 4 septembre

10. August 2025 um 09:38

Quelque 300 Tunisiens participeront à la flottille maghrébine «Somoud pour briser le blocus de Gaza», a annoncé Ghassen Henchiri, membre de la Coordination tunisienne pour l’action commune pour la Palestine, à l’occasion d’une manifestation organisée à l’avenue Habib Bourguiba à Tunis samedi 9 août 2025. Vidéo.

En effet, une tente d’information a été installée pour présenter cette initiative maritime solidaire, qui s’inscrit dans une mobilisation mondiale visant à briser le blocus imposé à la bande de Gaza. L’événement fait partie d’une série d’activités organisées ce samedi dans plusieurs villes à travers le monde pour faire connaître la Flottille Somoud, composée de quatre grandes initiatives : la Flottille Maghrébine, la Flottille de la Liberté, le Mouvement Mondial vers Gaza et Sumud Nusantara.

Selon Henchiri, les navires de la flottille mondiale devraient appareiller depuis l’Espagne le 31 août 2025, tandis que la Flottille Maghrébine devrait quitter la Tunisie le 4 septembre.

Le responsable a indiqué que les inscriptions des volontaires tunisiens ont été clôturées samedi, avec près de 300 participants enregistrés. Le nombre définitif de personnes à bord dépendra de la capacité des navires mobilisés. Les participants retenus suivront des formations spécifiques.

Henchiri a souligné que cette flottille est avant tout une initiative humanitaire, visant à acheminer une aide d’urgence – notamment du lait pour les enfants et des médicaments – aux habitants de Gaza touchés par un blocus sévère et l’impossibilité d’acheminer des cargaisons d’aide humanitaire via le poste de Rafah.

Il a également lancé un appel à la solidarité, affirmant que toutes les formes de soutien (matériel, logistique ou moral) sont les bienvenues.

Plus de 6 000 militants issus de 44 pays se sont déjà inscrits pour participer à la flottille mondiale, qui devrait compter des dizaines de navires et des centaines de participants.

Rappelons qu’après qu’Israël a frappé la seule église catholique de Gaza, des militants ont appelé le pape Léon III à rejoindre les bateaux d’aide humanitaire.

Les organisateurs de la flottille appellent aussi les responsables gouvernementaux de la région à embarquer le mois prochain sur la plus grande flotte d’aide humanitaire jamais déployée à destination de Gaza, espérant que leur présence offrira une protection supplémentaire aux militants après une série d’arrestations par l’armée israélienne.

Cet appel fait suite à l’arrestation par les forces israéliennes de militants internationaux à deux reprises alors qu’ils tentaient de livrer du lait et des fournitures médicales à l’enclave côtière assiégée.

Maintenant, avec une mission plus large et plus ambitieuse en cours, les partisans de la flottille appellent les personnalités politiques à embarquer.

«Notre Premier ministre [malaisien], Anwar Ibrahim, a accepté de faire partie de la flotte», a déclaré Nadir Al-Nuri, directeur du groupe malaisien Sumud Nusantara.

«Nous appelons tous les autres responsables des pays participants à se joindre à notre initiative pour briser le siège de Gaza», a ajouté M. Al-Nuri lors d’une conférence de presse le 4 août.

L’opération vise à briser le blocus israélien de 17 ans, le génocide de 22 mois et la famine provoquée par Israël dans la bande de Gaza.

Son nom vient du convoi terrestre parti de Tunis en juin, intercepté par les forces alliées au chef de guerre libyen Khalifa Haftar près de Syrte et contraint de rebrousser chemin.

Cette fois, la Coordination tunisienne pour l’action commune pour la Palestine, le groupe à l’origine du convoi terrestre, s’est associée à Freedom Flotilla, Global Freedom to Gaza et à Sumud Nusantara (Asie) pour ce que les organisateurs décrivent comme la plus grande mission maritime jamais menée.

La coalition comprend des vétérans d’opérations antérieures, telles que les missions Madleen et Handala.

I. B.

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