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Heute — 27. Dezember 2025Haupt-Feeds

L’Ombre du numérique : un manuel de cybersécurité accessible à tous

27. Dezember 2025 um 13:15

Les éditions Arabesques publient un nouvel ouvrage intitulé « L’Ombre du numérique », écrit par Issam Rihan. Le livre, disponible en langue française et en langue arabe, se présente comme un guide consacré à la sécurité en ligne. L’ouvrage aborde plusieurs thématiques liées aux technologies contemporaines, notamment le réseautage, l’intelligence artificielle et les objets connectés. L’auteur y examine les menaces associées à ces outils et met l’accent sur la question de la souveraineté des données personnelles dans le contexte numérique actuel.

Le manuel adopte une approche qui cherche à rendre accessibles des concepts techniques souvent considérés comme complexes. L’auteur a privilégié des explications détaillées des termes essentiels, dans le but de permettre aux lecteurs non spécialistes de comprendre les mécanismes de la cybersécurité. Cette démarche vise à expliquer les différents types de risques numériques de manière progressive.

L’ouvrage se distingue des publications techniques habituelles par son positionnement. Il s’adresse à un large public, incluant des personnes de tous âges et de tous niveaux de familiarité avec l’informatique. Au-delà de la présentation des menaces, le livre propose également des recommandations pratiques destinées à aider les lecteurs à améliorer leur protection dans leurs usages quotidiens du numérique. En effet, à travers cet ouvrage, l’auteur a décortiqué les menaces que peut rencontrer l’utilisateur sur Internet et les moyens de s’en protéger.

Le livre compare l’apprentissage de la cybersécurité à la sécurisation d’un domicile. L’ouvrage suggère qu’il est possible d’adopter des mesures de protection efficaces sans nécessiter une expertise technique approfondie. Cette analogie illustre l’ambition pédagogique du livre, qui cherche à démocratiser l’accès aux bonnes pratiques de sécurité numérique.

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UIB Assurances clôture une émission de titres participatifs de 5 millions de dinars

27. Dezember 2025 um 08:50

UIB Assurances a annoncé la clôture de la souscription à ses titres participatifs 2025, émis sans recours à l’appel public à l’épargne.

D’un montant global de 5 millions de dinars, cette émission était réservée exclusivement à l’Union internationale de banques (UIB). La souscription a été clôturée le 22 décembre 2025, pour la totalité du montant prévu.

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Tunisair réduit sa perte nette à 221 millions de dinars, mais reste en zone de turbulences

27. Dezember 2025 um 08:22

Tunisair a clôturé l’exercice 2022 avec une progression notable de ses revenus, bien que sa situation financière demeure marquée par des déséquilibres structurels profonds et des pertes persistantes. Selon les états financiers consolidés publiés le 26 décembre 2025, le transporteur national a vu ses revenus d’exploitation quasiment doubler pour atteindre 1,42 milliard de dinars, contre environ 733 millions de dinars l’année précédente.

Cette reprise de l’activité commerciale a permis de réduire le déficit d’exploitation, qui est passé de 262 millions de dinars en 2021 à 132 millions de dinars en 2022. Malgré cette dynamique positive sur le plan opérationnel, le groupe enregistre un résultat net consolidé déficitaire de 221 millions de dinars, un chiffre toutefois en amélioration par rapport aux 335 millions de dinars de pertes constatés lors de l’exercice précédent.

La structure du bilan révèle une fragilité critique avec des capitaux propres consolidés négatifs s’élevant à 1,75 milliard de dinars au 31 décembre 2022. Ce déséquilibre s’explique par l’accumulation des déficits au fil des années, impactant non seulement la société mère mais aussi ses principales filiales comme Tunisair Express et Tunisair Handling, dont les fonds propres sont également déficitaires. Le passif total du groupe atteint environ 3,66 milliards de dinars, dont une part prépondérante de passifs courants s’élevant à 2,82 milliards de dinars. Parmi les dettes les plus significatives, le groupe doit 1,81 milliard de dinars à ses fournisseurs et partenaires rattachés. Une créance majeure de 1,18 milliard de dinars est également due à l’Office de l’aviation civile et des aéroports (OACA), représentant l’accumulation de redevances aéroportuaires sur plusieurs exercices.

Des réserves comptables majeures et des litiges préoccupants

Les commissaires aux comptes ont émis une opinion avec réserves sur ces états financiers, pointant du doigt plusieurs zones d’ombre techniques et comptables. Ils signalent des insuffisances majeures dans les systèmes d’information et le contrôle interne, ce qui limite la fiabilité du suivi des recettes commerciales et des inventaires physiques des stocks et des immobilisations. Des incertitudes pèsent également sur plusieurs litiges juridiques, notamment le dossier de Mauritania Airways dont le passif à combler est estimé à 75,7 millions de dinars, ainsi que des saisies de moteurs d’avions à l’étranger à la suite de différends financiers avec des prestataires de maintenance. Ces éléments, combinés à l’érosion des fonds propres, créent une incertitude significative quant à la continuité de l’exploitation du groupe sans mesures de soutien ou de restructuration d’envergure.

Un plan de redressement ambitieux mais incertain

Pour faire face à ces défis, la direction de Tunisair a engagé un plan de redressement incluant le gel des recrutements en vigueur depuis 2013 et une stratégie de compression des coûts. Le groupe mise sur le renouvellement de sa flotte et l’expansion de son réseau, notamment par l’ouverture de nouvelles lignes vers l’Afrique subsaharienne et l’Amérique du Nord, pour stabiliser ses revenus à long terme. La continuité de l’entreprise repose désormais sur la réussite de ces réformes et sur l’obtention de nouvelles lignes de crédit de gestion pour assurer ses flux de trésorerie

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Gestern — 26. Dezember 2025Haupt-Feeds

Fitch Ratings attribue la notation définitive « B(tun) » à l’emprunt obligataire « BTK 2025-1 »

26. Dezember 2025 um 17:25

L’agence de notation Fitch Ratings a publié, le 23 décembre 2025, la notation définitive concernant l’émission obligataire « BTK 2025-1 ». L’emprunt est évalué à long terme avec la note B(tun) selon l’échelle de notation de l’agence. Cette information a été communiquée par BTK Conseil, l’intermédiaire en Bourse responsable de l’opération d’émission de ces titres.

 

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Attijari Bank boucle avec succès un emprunt obligataire subordonné de 40 millions de dinars

26. Dezember 2025 um 14:35

 La banque Attijari Bank  a annoncé la clôture de son emprunt obligataire subordonné, intitulé « Attijari bank Subordonné 2025-2 », pour un montant total de 40 millions de dinars.

Cette opération, qui a été réalisée sans recours à l’appel public à l’épargne, a permis de mobiliser l’intégralité des fonds visés par l’institution. Les souscriptions à cet emprunt se sont déroulées sur une période particulièrement brève de trois jours. Ouvertes le 23 décembre 2025, les opérations ont officiellement pris fin le 25 décembre 2025 après avoir atteint l’objectif financier fixé par la banque.

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STIA en liquidation : le naufrage financier d’un fleuron industriel

26. Dezember 2025 um 12:03

L’ancienne Société Tunisienne d’Industrie Automobiles (STIA), désormais en phase de liquidation, présente un visage financier dévastateur selon ses états financiers arrêtés à la fin de l’année 2017 et publiés sur le site officiel de la BVMT le 26 décembre 2025.

Les chiffres officiels qui seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale à la fin du mois révèlent un résultat net déficitaire de 1 114 573 dinars tunisiens pour cet exercice. Plus alarmant encore, les capitaux propres de l’entreprise s’effondrent pour atteindre un solde négatif colossal de 44 951 323 dinars, témoignant d’une situation nette irrémédiablement compromise. Cette déroute comptable s’inscrit dans un processus de dissolution anticipée entamé officiellement en mars 2018 après des années de déclin industriel et une réduction drastique d’activité .

Historiquement implantée à Sousse depuis 1961, la STIA avait pourtant fait l’objet d’une tentative de restructuration financière en 2009 marquée par la cession de ses actifs opérationnels au groupe ICAR pour un montant global de plus de 31 millions de dinars . Cette opération, qui incluait les locaux, les stocks et le fonds de commerce, n’a toutefois pas permis d’apurer les passifs exigibles auprès des partenaires bancaires historiques tels que la BNA et la STB . Le bilan final de cette entreprise publique emblématique se résume désormais à une longue bataille judiciaire et un passif insurmontable que les actionnaires devront acter lors de leur réunion prévue sept ans après la clôture officielle de l’exercice concerné.

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2025-2026 : le compte à rebours climatique du CMF pour la finance

25. Dezember 2025 um 15:56

Le Conseil du marché financier (CMF) oblige désormais les sociétés faisant appel public à l’épargne à fournir des informations détaillées sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans leurs états financiers arrêtés au 31 décembre 2025. Le régulateur inscrit cette mesure dans son plan stratégique pour la durabilité et vise à garantir aux investisseurs l’accès à des données pertinentes et fiables pour leurs prises de décision. Conformément au cadre comptable national et aux normes internationales IFRS S1 et S2, les entreprises doivent désormais intégrer ces éléments dans les notes annexes de leurs comptes individuels et consolidés.

La transparence requise porte spécifiquement sur les risques et opportunités ESG susceptibles d’affecter la situation financière, la performance ou la continuité d’exploitation des sociétés. Le CMF précise que ces informations doivent couvrir aussi bien les activités propres de l’entreprise que celles des entités comprises dans son périmètre de consolidation. Cette initiative de régulation intervient alors que les acteurs du marché considèrent désormais les facteurs extra-financiers comme des informations essentielles pour évaluer les perspectives d’avenir des acteurs économiques.

L’impact du mécanisme carbone européen

L’Union européenne instaure le Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières (MACF), qui entrera en vigueur au 1er janvier 2026. Ce dispositif applique une tarification du carbone aux produits importés sur le territoire européen et est susceptible d’impacter la compétitivité et les coûts des exportateurs tunisiens. En conséquence, le CMF appelle les sociétés concernées à publier dès fin 2025 des informations précises sur leur exposition à ce mécanisme. Elles doivent notamment inclure l’évaluation des impacts financiers attendus et décrire la gestion de leur empreinte carbone.

Méthodologie et accompagnement pour les entreprises

Pour répondre à ces exigences, les entreprises doivent détailler la manière dont elles intègrent les risques liés au MACF dans leur gestion. Elles doivent aussi présenter les systèmes internes qu’elles mettent en place pour mesurer et déclarer les émissions de gaz à effet de serre de leurs produits. Le régulateur encourage également l’ensemble des émetteurs à renforcer leur gouvernance et leurs processus de reporting. Enfin, le CMF juge la collaboration avec les commissaires aux comptes indispensable pour assurer la qualité et la conformité des données publiées par rapport aux normes en vigueur.

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Taxe de circulation : ce qui change avec la nouvelle procédure numérique

25. Dezember 2025 um 15:30

À compter du début de l’année prochaine, les automobilistes tourneront définitivement la page du macaron collé sur le pare-brise. La taxe de circulation entre dans l’ère du numérique, avec une procédure profondément remaniée qui privilégie désormais le paiement en ligne. C’est ce qu’explique Aziza Ben Salem, directrice générale de la comptabilité publique et du recouvrement au ministère des Finances, lors d’une récente intervention radiophonique.

Jusqu’ici, le règlement de cette taxe imposait un passage obligatoire par la recette des finances, contre remise d’une quittance et d’une vignette physique. Dès janvier, cette démarche pourra être effectuée à distance via la plateforme dédiée www.taxedelacirculation.org.tn, dont la mise en service est annoncée pour les prochaines semaines. Les usagers pourront régler le montant dû par carte bancaire ou via une carte de paiement électronique e-Dinar, quel que soit le type de véhicule ou le tarif appliqué.

Fin de la vignette papier, place au récépissé numérique

Avec ce nouveau dispositif, la vignette autocollante disparaît officiellement. Une fois le paiement effectué en ligne, le contribuable pourra télécharger et imprimer un récépissé électronique muni d’un QR code. Ce document fera foi lors des contrôles routiers et permettra aux agents de vérifier instantanément le paiement de la taxe.

Les personnes qui ne souhaitent pas utiliser les services numériques conservent toutefois la possibilité de s’acquitter de la taxe directement auprès de la recette des finances. Les montants exigés ainsi que les délais de paiement restent identiques à ceux appliqués jusque-là, a précisé Aziza Ben Salem, responsable au ministère des Finances, lors d’une intervention radiophonique.

Un calendrier de paiement étalé selon les catégories

Comme les années précédentes, les échéances sont fixées en fonction de la nature des véhicules et du statut de leurs propriétaires. Les véhicules de transport de personnes et de marchandises, les taxis, les louages, les semi-remorques et engins assimilés seront les premiers concernés, avec une date limite arrêtée au 10 janvier.

Les établissements publics administratifs, les collectivités locales, les organismes assimilés ainsi que les personnes morales devront, quant à eux, régler la taxe au plus tard le 5 février.

Les particuliers propriétaires de véhicules portant un numéro d’immatriculation pair disposeront d’un délai allant jusqu’au 5 mars 2026. Les détenteurs de véhicules à immatriculation impaire devront s’acquitter de la taxe avant le 5 avril.

Tandis que les véhicules destinés à la location et ceux acquis dans le cadre de contrats de leasing clôtureront la période de paiement, avec une échéance fixée au 5 mai 2026.

Cas particuliers et mesures d’accompagnement

S’agissant des motos, les propriétaires disposant d’une carte grise pourront payer la taxe en ligne ou, en cas de difficulté, directement auprès de la recette des finances. Le ministère des Finances a également indiqué que la plateforme numérique restera accessible tout au long de l’année et fera l’objet d’améliorations progressives après son lancement.

Enfin, une mesure incitative accompagne cette réforme : les propriétaires de véhicules et d’engins qui s’acquitteront de la taxe de circulation dans les délais impartis pourront bénéficier d’une amnistie fiscale portant sur d’éventuelles pénalités antérieures non réglées. Une disposition destinée à encourager la régularisation et à faciliter la transition vers le nouveau système.

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Rapport IACE 2025 : les entreprises privées, pilier fiscal face à l’érosion de la base imposable

25. Dezember 2025 um 15:09

Réalisé par l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE), le Rapport National sur l’Entreprise en Tunisie pour l’année 2025 révèle une économie marquée par une forte atomisation de son tissu productif. Sur 824 593 entreprises recensées fin 2023, près de 87,5 % sont des structures sans salariés, traduisant une concentration massive sur le micro-travail indépendant et l’auto-emploi. Les entreprises employeuses ne représentent que 103 518 unités, dont 89 958 microentreprises, 12 663 petites et moyennes entreprises et 897 grandes entreprises.

Cette configuration met en évidence une base productive numériquement dense mais économiquement fragile. Les microentreprises dominent avec 87 % des entreprises employeuses mais ne contribuent qu’à 17,8 % de l’emploi salarié et 3 % aux impôts directs. À l’opposé, les grandes entreprises, bien que ne représentant que 0,87 % des entreprises employeuses, concentrent 44 % de l’emploi salarié avec 511 988 postes.

Le secteur privé, pilier du financement public

L’analyse de la contribution fiscale révèle le rôle central des entreprises privées dans le financement de l’État. Ces entreprises assurent en moyenne près de 53 % des recettes fiscales totales, incluant l’impôt sur les sociétés à hauteur de 13,24 %, la taxe sur la valeur ajoutée collectée représentant près de 28 % et l’impôt sur le revenu retenu à la source pour environ 11 %. Toutefois, le nombre d’entreprises déclarantes a chuté de 8,3% entre 2023 et 2024, passant de 113 137 à 103 756 unités, révélant une érosion de la base imposable.

Les entreprises privées dominent également la création de richesse avec une valeur ajoutée de 90 772 millions de dinars en 2024, soit 58,69 % du total, contre 10,52 % pour les entreprises publiques. Sur le plan de l’investissement, le secteur privé représente 79,21 % de la formation brute de capital fixe des entreprises avec une moyenne de 10 512,9 millions de dinars sur la période 2020-2024.

Le fardeau des entreprises publiques

Le contraste avec les entreprises publiques est saisissant. Entre 2020 et 2024, leurs flux budgétaires nets demeurent négatifs. En 2022, l’écart entre les transferts reçus de l’État, soit 14 560,6 millions de dinars, et les paiements effectués au profit du budget, soit 7 620,8 millions de dinars, représentait 62,7 % du déficit budgétaire. L’écart moyen sur la période avoisine 2 338,6 millions de dinars par an, soit 22,13 % du déficit budgétaire moyen.

La rémunération annuelle moyenne d’un travailleur des entreprises publiques atteint 45 217 dinars. Tandis que les subventions publiques moyennes s’élèvent à 9 809 millions de dinars par an pour un déficit agrégé de près de 2 981 millions de dinars. Les entreprises publiques n’emploient que 106 879 personnes, soit 4,05 % de l’emploi formel, et leur taux d’investissement de 14,6 % reste inférieur de trois points à la moyenne nationale.

Disparités régionales persistantes

L’examen des dix dernières délégations en termes d’indice de développement régional pour les années 2021 et 2024 met en lumière un déséquilibre territorial profond. Les délégations concernées se situent presque exclusivement dans les gouvernorats de Kasserine, Kairouan, Jendouba, Sidi Bouzid et Gafsa. Le constat montre que l’impact des entreprises dépend moins du nombre total d’unités que de la présence d’un noyau de petites et moyennes entreprises employeuses et de grandes entreprises structurantes.

Des délégations comptant entre 2 000 et 3 600 unités de production mais sans petites et moyennes entreprises matures ni grandes entreprises restent en bas du classement. Tandis que celles disposant d’un noyau de petites et moyennes entreprises avec des effectifs de 50 à 100 emplois ou plus améliorent rapidement leurs indicateurs. Et ce, particulièrement lorsqu’une grande entreprise ancre des chaînes de valeur locales.

L’industrie manufacturière en difficulté

En 2022, le salaire annuel moyen dans l’industrie manufacturière s’élève à 12 886 dinars par travailleur, variant de 8 477 dinars dans l’habillement à 29 438 dinars dans le raffinage. Les grandes entreprises manufacturières conservent un poids déterminant avec 43 % de l’emploi salarié privé et 18 % de la valeur ajoutée marchande.

Les indicateurs d’efficacité du capital révèlent cependant des signaux préoccupants. Entre 2018 et 2022, le coefficient du capital a reculé dans la quasi-totalité des branches industrielles, passant de 0,27 à 0,248 dans l’agroalimentaire, de 0,40 à 0,33 dans le textile-habillement et de 0,49 à 0,40 dans l’industrie chimique. Ces baisses traduisent un désinvestissement relatif dans plusieurs branches, accentué par la faiblesse de la demande interne et les tensions de trésorerie.

Le stock de capital moyen par entreprise confirme ces écarts structurels avec : 457 447 dinars pour l’industrie chimique; 335 579 dinars pour l’agroalimentaire; et seulement 159 890 dinars pour le textile-habillement. Reflétant ainsi la nature main-d’œuvre intensive de ce segment.

Trois priorités pour un nouveau pacte productif

Face à ces constats, le rapport préconise un nouveau pacte productif articulant trois priorités majeures. La première consiste à renforcer la productivité et la taille critique du secteur privé. Et ce, en soutenant la montée en gamme des microentreprises vers le statut de petites et moyennes entreprises innovantes. Cette transition suppose d’élargir l’assiette de l’impôt sur les sociétés par la formalisation des microentreprises, de digitaliser la fiscalité et de lutter plus efficacement contre la sous-déclaration et la concurrence informelle. L’amélioration de l’accès au financement et à l’innovation pour les petites et moyennes entreprises constitue également un levier essentiel.

La deuxième priorité porte sur la réforme de la gouvernance et de la performance des entreprises publiques pour réduire leur charge budgétaire. La nécessité de repenser la viabilité financière de ces entreprises, dont la contribution nette au budget demeure négative, apparaît indispensable pour préserver la soutenabilité budgétaire du modèle économique tunisien.

La troisième priorité vise à stimuler l’investissement industriel et technologique, condition indispensable d’une croissance inclusive et durable. Le rapport recommande de relancer l’investissement productif, de renforcer la capacité d’innovation et de stimuler la montée en gamme technologique afin d’enrayer la dégradation du capital productif et de réduire la dépendance à la main-d’œuvre à bas coût. La modernisation du tissu industriel apparaît donc comme une condition essentielle pour consolider la croissance, améliorer la compétitivité externe et soutenir la soutenabilité fiscale du pays. Le renforcement des passerelles entre petites et moyennes entreprises et grandes structures permettrait de favoriser une intégration productive et une croissance plus équilibrée entre les régions.

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Ce qui empêche 59% des Tunisiens expatriés de revenir au pays

25. Dezember 2025 um 11:23

Selon une récente enquête, 59% des Tunisiens vivant à l’étranger ne prévoient pas de revenir s’installer en Tunisie. En revanche, 20% affichent une volonté nette de rentrer, tandis que 21% restent indécis, envisageant le retour sans projet précis. Parmi ceux qui souhaitent revenir, 24% ambitionnent de créer leur propre entreprise, 21% envisagent d’y passer leur retraite et 34% invoquent principalement des raisons familiales.

Ces résultats proviennent d’une étude réalisée dans le cadre du projet THAMM-OFII, financé par l’Union européenne et coordonné par l’Office français de l’immigration et de l’intégration. Ils ont été présentés le 23 décembre 2025 lors d’un atelier organisé par l’Atuge. L’enquête repose sur un échantillon représentatif de 1 041 Tunisiens résidant à l’étranger, recueilli à l’aide d’une méthodologie mixte combinant entretiens en face à face assistés par ordinateur, questionnaires en ligne et relances téléphoniques. Une phase qualitative préalable a également été menée à travers des groupes de discussion. Nabil Belaam, directeur du cabinet Emrhod Consulting, a exposé les résultats, mettant en lumière les opportunités et les freins au retour des compétences tunisiennes expatriées.

Les raisons familiales constituent le premier moteur du retour et concernent 3 générations. Les expatriés évoquent le rapprochement avec leurs parents vieillissants, le maintien de la cohésion du couple et surtout la connexion culturelle de leurs enfants aux traditions tunisiennes, au-delà des cultures d’accueil européennes. Cette dimension familiale structure 34% des projets de retour, selon l’enquête.

Le projet de retraite représente le deuxième facteur déterminant et révèle une évolution majeure par rapport aux générations précédentes. Les Tunisiens atteignant l’âge de la retraite entre 60 et 67 ans demeurent dynamiques et n’envisagent plus un retour passif. Cette motivation se trouve désormais fréquemment associée au désir d’entreprendre et d’investir, constituant ainsi le troisième pilier des motivations. Cette connexion entre retraite et entrepreneuriat représente une spécificité contemporaine absente des vagues migratoires antérieures.

Cinq catégories d’obstacles majeurs freinent concrètement la réalisation des projets de retour. La rigidité du marché du travail tunisien constitue le premier frein identifié. Les actifs expatriés, habitués à des parcours salariaux structurés, peinent à retrouver des emplois stables permettant de poursuivre une trajectoire professionnelle similaire à celle connue à l’étranger. Le manque d’opportunités clairement identifiées et d’idées de projets viables représente un second obstacle pour ceux qui envisagent l’entrepreneuriat. La lourdeur administrative s’impose comme un frein omniprésent, avec une masse importante de démarches bureaucratiques pour créer une entreprise, obtenir les certifications nécessaires et monter les projets. L’environnement fiscal perçu comme caractérisé par une taxation excessive constitue le quatrième obstacle décourageant la création d’entreprise et le développement d’initiatives commerciales. Les conditions de vie générales en Tunisie représentent le cinquième frein majeur. Les expatriés habitués aux infrastructures développées des pays d’accueil, notamment en matière de systèmes éducatifs, sanitaires et de transport, perçoivent un écart de qualité important.

Les projets d’investissement envisagés couvrent l’ensemble du spectre économique, sans concentration sectorielle particulière. Les compétences et motivations entrepreneuriales s’étendent de l’agriculture à la technologie, en passant par l’agro-industrie et les énergies, témoignant d’un potentiel de développement multisectoriel significatif.

Cinq axes de recommandations

L’enquête formule 5 axes de recommandations stratégiques.

  1. Renforcer l’attractivité économique
    Il s’agit de faciliter l’accès à des marchés porteurs, de dynamiser l’écosystème entrepreneurial et de simplifier l’accès au financement, notamment via des crédits à taux préférentiels, tout en améliorant l’environnement fiscal et réglementaire.

  2. Améliorer les conditions de vie
    Ce levier nécessite des investissements importants dans les infrastructures sanitaires, éducatives, de transport et de sécurité, ainsi que le développement de services adaptés en santé et protection sociale. Il inclut également un assouplissement du marché du travail pour favoriser l’insertion professionnelle des Tunisiens du monde.

  3. Moderniser le climat administratif et financier
    Les expatriés, habitués à des services digitalisés, attendent une administration entièrement numérisée, des procédures simplifiées et des règles bancaires et de change assouplies pour faciliter les transferts de capitaux et la gestion de leurs attaches financières à l’étranger.

  4. Renforcer la protection sociale
    Cela passe par la négociation d’accords bilatéraux permettant le transfert des pensions de retraite, la mise en place de mécanismes souples entre pays d’accueil et d’origine, et l’instauration d’un système de sécurité sociale transférable pour les Tunisiens du monde.

  5. Assurer la stabilité du cadre institutionnel
    Les répondants soulignent l’importance de renforcer la transparence des institutions et de garantir la stabilité des politiques économiques afin de restaurer la confiance des expatriés dans le développement du pays.

Osons le rêve…

Walid Haj Amor, membre du conseil d’administration de l’Atuge, a souligné que plus de 85% de la diaspora réside à moins de trois heures de vol de Tunis. Les propositions incluent des avantages fiscaux pour les retraités équivalents à ceux des étrangers, une flat taxe libératoire sur les primes d’intéressement des cadres supérieurs et le versement de primes en devises par les entreprises totalement exportatrices. L’association propose également un statut de salarié non résident permettant aux Tunisiens de travailler pour des sociétés européennes tout en résidant au pays, avec un cadre juridique hybride et des visas facilités.

Pour sa part, Amine Aloulou, président de l’Atuge, insiste sur la nécessité de faire de la Tunisie un pays attractif par ses opportunités plutôt que par le seul devoir moral, soulignant que ces talents sont capitaux pour la compétitivité internationale du pays et pour répondre aux attentes d’une jeunesse aspirant à une économie moderne et connectée au monde.

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SFBT : plus de 62 millions de dinars mobilisés hors marché central en 2025

25. Dezember 2025 um 11:57

Le titre phare SFBT continue de focaliser l’attention des investisseurs institutionnels en cette fin d’année. Le mardi 23 décembre 2025, la Bourse de Tunis a enregistré une nouvelle opération d’envergure portant sur un volume de 191 110 actions.

Les opérateurs ont exécuté cette transaction au prix unitaire de 12 dinars, générant un flux immédiat de capitaux de 2,3 millions de dinars. Ce mouvement s’inscrit dans une dynamique annuelle particulièrement soutenue. En effet, depuis le 1er janvier, le marché a réalisé 15 transactions de bloc sur le titre, pour une enveloppe globale qui atteint désormais 62,2 millions de dinars.

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Tunisair libère intégralement 25,2 millions de dinars au titre de son emprunt obligataire 2025-2

25. Dezember 2025 um 10:34

Tunisair a annoncé la libération totale du montant relatif aux 252 000 d’obligations souscrites le 20 novembre 2025 dans la catégorie B de l’« Emprunt Obligataire Tunisair 2025-2 ».

D’un montant de 25,2 millions de dinars, cet emprunt a été émis sans recours à l’appel public à l’épargne. La libération complète des fonds est intervenue le 18 décembre 2025.

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L’usine laitière de Sidi Bou Ali renaît sous le nom de « Tunisie Lait »

25. Dezember 2025 um 09:17

Un acteur majeur du secteur laitier va sortir de sa léthargie. L’usine de Sidi Bou Ali, à l’arrêt depuis novembre 2018, reprendra prochainement du service sous une nouvelle identité et un nouveau contrôle, après une intervention directe des plus hautes autorités de l’État. Cette information a été confirmée ce mercredi 24 décembre 2025 par Sadok Laarif, commissaire aux comptes et mandataire judiciaire, sur les ondes de Jawhara FM.

Le processus de relance est le fruit d’une opération de rachat orchestrée par la puissance publique. Selon M. Laarif, le président de la République, Kaïs Saïed, est intervenu directement pour renforcer la participation nationale dans le capital de la société. « Après un travail coordonné avec tous les intervenants, nous avons réussi à ramener l’usine de Sidi Bou Ali sous contrôle de l’État », a-t-il déclaré.

L’opération a été concrétisée par l’acquisition de la société Elbene Industrie par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), en partenariat avec trois établissements bancaires publics : la BNA, la STB et la BH Bank. La nouvelle entité issue de cette structure porte le nom de « Tunisie Lait ». Un directeur général a déjà été nommé pour piloter la phase de redémarrage, et la recherche d’un partenaire stratégique pour accompagner le développement futur est en cours. Le délai estimé pour une reprise complète de la production est d’environ douze mois.

La fermeture de l’usine en 2018 intervenait dans un contexte de graves difficultés financières, comme en attestent les derniers états financiers publiés, arrêtés au 31 décembre 2018. À cette date, les commissaires aux comptes avaient émis un avis avec réserves, pointant une incertitude significative sur la capacité de l’entité à poursuivre son exploitation.

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Reprise de la cotation du titre TGH à partir du 25 décembre 2025

24. Dezember 2025 um 14:40

Le Conseil du marché financier a annoncé la reprise de la cotation du titre « TGH » à compter de la séance du jeudi 25 décembre 2025. Cette décision marque la réintroduction du titre sur le marché à partir de cette date.

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Maher Belhadj : « L’année 2026 s’annonce comme le véritable catalyseur de l’investissement »

24. Dezember 2025 um 13:47

L’année 2026 s’annonce comme le véritable catalyseur de l’investissement en Tunisie, marquant une transition majeure après une année 2025 consacrée à la consolidation des bases économiques. Selon l’expert en économie et finance Maher Belhadj, cette dynamique est portée par une performance bancaire solide, stimulée dès 2025 par une excellente récolte agricole qui a injecté une force d’exécution significative dans les secteurs productifs.  Alors qu’en 2025 les banques publiques ont principalement assuré le financement de la consommation tout en amorçant des projets structurels, l’année 2026 verra une accélération massive des investissements productifs tant nationaux qu’internationaux.

Le secteur bancaire oriente désormais sa stratégie vers le financement des industries et du secteur énergétique, avec un accent particulier mis sur le photovoltaïque afin d’améliorer l’écosystème global de l’investissement. Cette politique volontariste vise à soutenir des chantiers d’envergure, notamment dans le domaine des infrastructures où l’on observe déjà un avancement de 35 % dans la réalisation des réseaux autoroutiers tunisiens. Ces efforts s’inscrivent dans une vision de continuité où les projets entamés en 2025 trouvent leur pleine réalisation technique et financière dans les années à venir.  Notre invité estime qu’en 2025, les banques publiques ont assumé comme il se doit leur rôle dans le financement des projets structurants.

Le secteur stratégique des phosphates occupe également une place centrale dans cette relance économique. Les autorités et les banques publiques se mobilisent pour dynamiser la production, le transport et l’exportation de cette ressource vitale, avec des perspectives de finalisation de grands projets de transport d’ici à 2027. L’objectif est de renforcer la capacité exportatrice de la Tunisie tout en modernisant les outils de production pour répondre aux exigences du marché mondial.

Parallèlement à ces enjeux industriels, la Tunisie s’engage dans une transformation écologique profonde de son économie. Des investissements majeurs sont déployés pour favoriser une agriculture verte et mettre en œuvre des solutions techniques permettant d’éviter les rejets polluants en mer. Cette approche durable est perçue comme un levier essentiel pour attirer de nouveaux investisseurs et garantir une croissance pérenne qui respecte l’environnement tout en boostant la compétitivité nationale.

 

 

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TPR : une cinquième transaction de bloc depuis le début de l’année

24. Dezember 2025 um 11:37

Une nouvelle opération d’envergure a animé la cote tunisienne ce mardi, mettant une nouvelle fois le titre TPR sous les projecteurs.

Les intervenants du marché ont échangé 828.000 actions TPR dans le cadre d’une transaction de bloc réalisée hors carnet, au prix unitaire de 10,700 dinars. Cette opération a généré un volume financier d’environ 8,85 millions de dinars. Depuis le début de l’année 2025, le marché a enregistré cinq transactions de ce type sur le titre. Au total, ces opérations ont mobilisé près de 78,3 millions de dinars, traduisant l’ampleur des flux institutionnels orientés vers l’action TPR.

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Recrutement exceptionnel : les critères et modalités fixés par la loi

24. Dezember 2025 um 09:58

Publiée au Journal officiel de la République tunisienne (JORT) le mardi 23 décembre 2025, la Loi n°2025-18 du 22 décembre 2025 instaure un mécanisme exceptionnel destiné à intégrer les diplômés de l’enseignement supérieur en situation de chômage de longue durée dans le secteur public et la fonction publique. Le texte a été promulgué par le président de la République, Kaïs Saïed.

Présentée par les autorités comme une réponse directe aux difficultés persistantes d’accès à l’emploi stable pour les diplômés, cette loi met en place un dispositif spécifique de recrutement au sein des institutions publiques de l’État.

La loi prévoit le règlement de la situation des diplômés concernés par un recrutement exceptionnel dans les différents secteurs publics, sous la supervision du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Cette démarche vise à établir un lien direct entre le chômage prolongé et l’accès à un poste public, à travers une gestion centralisée des candidatures.

Mise en place d’une plateforme numérique dédiée

Afin d’organiser le processus, le texte prévoit la création d’une plateforme numérique chargée de centraliser les données des candidats. Les demandes y seront classées selon un ordre préférentiel fondé sur plusieurs critères précis :

  • l’âge, avec une priorité accordée aux candidats âgés de plus de quarante ans;

  • l’ancienneté du diplôme, en privilégiant ceux obtenus depuis plus de dix ans;

  • la représentativité familiale, un seul membre par famille pouvant bénéficier du dispositif, quel que soit son âge;

  • la situation sociale, les cas les plus précaires pouvant être favorisés.

La plateforme sera actualisée une fois par an afin de tenir compte de l’évolution des situations individuelles et de garantir l’équité du dispositif.

Des conditions d’éligibilité strictement définies

L’accès à ce recrutement exceptionnel est soumis à plusieurs conditions cumulatives. Les candidats doivent notamment :

  • être inscrits auprès des bureaux de l’emploi;

  • ne pas avoir bénéficié de mesures antérieures de régularisation professionnelle;

  • ne pas être affiliés de manière continue au régime de retraite et de prévoyance sociale;

  • ne pas disposer d’un identifiant fiscal au cours de l’année précédant l’inscription sur la plateforme;

  • ne pas avoir contracté de prêts supérieurs à 40 000 dinars auprès des établissements financiers et bancaires.

Ces critères visent à cibler exclusivement les diplômés en situation réelle de chômage prolongé.

Modalités de recrutement et répartition des postes

Le recrutement s’effectuera sur la base d’un examen des dossiers, suivi d’une phase de qualification adaptée aux postes ou fonctions à pourvoir. Les emplois vacants dans le secteur public et la fonction publique devront être prioritairement attribués aux bénéficiaires de ce dispositif, dans le respect d’une répartition équilibrée entre les différentes spécialités.

Une application progressive sur trois ans

La loi prévoit une mise en œuvre échelonnée du recrutement sur une période maximale de trois ans à compter de sa date de publication. Cette progressivité vise à faciliter le suivi administratif et à assurer une intégration organisée des diplômés concernés au sein des structures publiques.

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Tunis : maintien en détention de Ridha Charfeddine

24. Dezember 2025 um 09:28

La Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière auprès du tribunal de première instance de Tunis a rejeté la demande de remise en liberté déposée par l’homme d’affaires Ridha Charfeddine, selon des informations rapportées le mardi 23 décembre 2025.

La même juridiction a également annoncé que l’ouverture du procès est programmée pour le mois de février 2026, sans préciser de date exacte. Cette décision intervient dans le cadre d’une affaire dans laquelle Ridha Charfeddine est poursuivi pour des accusations de blanchiment d’argent et de falsification de documents à caractère juridique.

Par ailleurs, l’homme d’affaires fait l’objet de poursuites dans un autre dossier relatif à la constitution de biens à l’étranger sans l’autorisation préalable de la Banque centrale de Tunisie.

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Comptes à l’étranger : la proposition qui lève la menace de prison pour des milliers de Tunisiens

23. Dezember 2025 um 16:19

Le député Maher Ketari, membre de la commission des Finances à l’Assemblée des représentants du peuple, a indiqué que la proposition de loi relative au règlement des infractions de change vise essentiellement à résoudre les problèmes qui découlent de l’ancien code de change datant de 1976 et à ouvrir une nouvelle page fondée sur la confiance entre l’État et le citoyen.

Dans une déclaration à Mosaïque fm, lors d’une journée d’études au Parlement, M. Ketari a précisé que les autorités menacent aujourd’hui des milliers de Tunisiens résidant ou revenus de l’étranger de sanctions financières et d’emprisonnement pour détention de comptes bancaires en devises ou de gains à l’étranger sans régularisation de leur situation. Il a souligné que les amendes pourraient atteindre 100 000 dinars, et que les tribunaux pourraient ajouter des peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans.

Il a expliqué que cette proposition permet aux personnes physiques de régulariser leur situation légalement, en déclarant les gains et les comptes en devises qu’elles détiennent à l’étranger, et en ouvrant des comptes en devises en Tunisie où elles pourront déposer et conserver les fonds sans obligation de les convertir en dinars, qu’il s’agisse d’euros, de dollars ou d’autres devises.

Le député a affirmé que la loi inclut également les revenus que génèrent des investissements à l’étranger, tels que les actions ou les propriétés immobilières. Ce qui permettra de réinjecter ces fonds dans le circuit économique national, tout en levant toutes les poursuites administratives, pénales et fiscales que les autorités intentent aux concernés après régularisation.

M. Ketari a insisté sur le fait que la réussite de cette démarche passe par la construction d’une confiance mutuelle entre les autorités législatives, exécutives et le citoyen. Tout en estimant que la crainte des poursuites empêche de nombreux Tunisiens de rapatrier leurs fonds dans le pays.

Il a ajouté que le règlement des infractions de change constitue une étape nécessaire avant que le pays n’adopte un nouveau code de change qui réponde aux exigences du XXIe siècle, soutienne l’investissement, la jeunesse et l’intégration dans l’économie mondiale.

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