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Tunisie – Budget 2026 : 4,1 milliards de dinars pour les produits de base, en hausse de 278 millions

24. Oktober 2025 um 14:10

Alors que le pouvoir d’achat reste au centre des priorités économiques, le gouvernement tunisien a choisi de maintenir et renforcer son soutien aux produits de première nécessité. Selon le projet de loi de finances pour 2026, une enveloppe de 4 079 millions de dinars sera consacrée aux subventions, contre 3 801 millions en 2025 — soit une augmentation de 278 millions de dinars.

Un effort budgétaire pour préserver la stabilité sociale

Le ministère des Finances justifie cette orientation par la nécessité de préserver la capacité d’achat des ménages et d’assurer la stabilité des prix des denrées essentielles.
Cette hausse confirme la place centrale du système de subvention dans le modèle social tunisien, malgré un contexte de forte contrainte budgétaire.

Les produits concernés incluent notamment les céréales, la farine, le pain, les huiles végétales et le sucre, dont les prix sont partiellement compensés par l’État afin de limiter l’impact des fluctuations mondiales sur le consommateur local.

Des hypothèses économiques prudentes

Le projet de budget repose sur des hypothèses réalistes :

  • un prix moyen du blé à 260 dollars la tonne, contre 263 dollars attendus en 2025 ;
  • un taux de change stable entre le dinar et le dollar.

Ces paramètres traduisent la volonté du gouvernement de consolider la sécurité alimentaire tout en maintenant un équilibre entre dépenses sociales et soutenabilité financière.

Selon les estimations, les dépenses liées au soutien des produits de base représenteront 41,7 % de l’ensemble des subventions et 2,2 % du PIB, des niveaux comparables à ceux de 2025.

Moderniser la gestion et renforcer les contrôles

Au-delà des montants, le gouvernement s’engage à améliorer la transparence du dispositif.
Des plateformes numériques permettront désormais de suivre les ventes de farine dans les minoteries et de contrôler en temps réel la distribution de l’huile subventionnée.

Des actions seront parallèlement menées pour lutter contre le gaspillage, la spéculation et la contrebande, à travers des contrôles économiques renforcés et des campagnes de sensibilisation destinées à rationaliser la consommation.

Le gouvernement prévoit aussi d’intensifier ses efforts pour stimuler la production nationale, notamment dans la filière du blé dur, et réduire la dépendance aux importations.
Des initiatives seront engagées pour moderniser la gestion de l’eau et encourager des cultures plus adaptées au changement climatique, dans l’objectif d’une autosuffisance alimentaire durable.

En maintenant le cap des subventions, l’exécutif cherche à protéger les ménages sans rompre l’équilibre fragile des finances publiques.
Mais à long terme, la réussite de cette politique dépendra de la capacité de l’État à rendre le système plus ciblé, plus efficace et moins coûteux — une condition essentielle pour concilier solidarité sociale et responsabilité budgétaire.

Lire aussi:

Budget 2026 : 52,5 milliards de dinars de recettes et 63,57 milliards de dépenses

Budget 2026 : Croissance à 2,4%, inflation à 5% et priorités sociales en hausse

Budget 2026 : Hausse des salaires, retraites revalorisées et impôt sur la fortune

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PLF 2026 : Ce qu’il faut savoir sur les nouvelles mesures

23. Oktober 2025 um 17:52

Contrairement aux généralités de la première version du projet de loi de finances 2026 (PLF 2026 ) présentée, auparavant, par le gouvernement, une mouture chiffrée a été soumise pour examen, le 16 octobre 2026,  à l’Assemblée des représentants du peuple. En voici les principales caractéristiques.

Orientation générale : Sans s’inscrire dans le cadre d’une vision cohérente sur le long terme, voire sans boussole, le projet se propose de réaliser, l’espace d’une année, des mesures sociales audacieuses, des réformes fiscales structurantes et un recours plus prononcé à l’endettement intérieur pour cofinancer le budget.

Les dispositions phares : Hausse des salaires, impôt sur la fortune, cofinancement direct du budget par la Banque centrale, création de 23 mille emplois dans le secteur public, la filière oléicole promue au rang de priorité nationale…

Montant du budget : Il est fixé à 79,624 milliards de dinars pour l’exercice 2026.

Il sera financé par des recettes estimées à 52,560 milliards de dinars dont 47,773 milliards proviendront de ressources fiscales, soit 82 % du total. Il s’agit d’une augmentation  de 5,2% par rapport à l’exercice 2025.

Le budget servira à financer des dépenses évaluées à 63,5 Milliards de dinars soit une hausse de 6,4% par rapport à l’exercice précédent.

Déficit budgétaire : il  atteindrait, en 2026, 11,015 milliards de dinars contre 10 milliards de dinars dans la loi de finances 2025.

Financement du budget :  les besoins de financement en emprunt intérieur et extérieur sont estimés à 27 Milliards de dinars contre 28 Milliards de dinars une année auparavant.

Ce montant est destiné à couvrir le déficit et le remboursement du principal de la dette , estimé à 7,9 milliards de dinars pour la dette intérieure et autant pour la dette extérieure.

Ces besoins d’emprunt seront couverts par des ressources intérieures 19 milliards de Dinars dont une nouvelle facilité de prêt sera fournie par le nouveau garant de la soutenabilité du budget tunisien, la Banque centrale de Tunisie (BCT) les ressources d’emprunt extérieures devraient être limitées à 6,8 milliards de dinars.

« Le PLF 2026 fixe le budget à 79,624 milliards de dinars, dont 82 % proviennent des recettes fiscales, une hausse de 5,2 % sur un an. »

 

Emploi : Le PLF2026 prévoit le recrutement net de 23.000 agents publics ce qui porterait l’effectif total de la fonction publique à 687 mille agents en 2026.

Le projet met l’accent sur le rôle social de l’État dans la la création d’emplois et l’incitation au recrutement des diplômés de l’enseignement supérieur dans le secteur privé, avec une prise en charge progressive de leurs cotisations sociales par l’État.

Il prévoit également de renforcer le Fonds national de l’emploi, en donnant priorité aux chômeurs de longue durée et en finançant des programmes de formation pour les jeunes diplômés et les étudiants en fin d’études. Des dispositions exceptionnelles ciblent l’emploi des chômeurs de longue durée, avec des programmes de formation et d’intégration adaptés.

Salaires :  Le PLF 2026 prévoit des majorations salariales par décret dans les secteurs public et privé ainsi que pour les pensions de retraites pour les années 2026, 2027 et 2028. Les taux de majoration ne sont pas précisés. Cette mesure exclut les traditionnelles négociations salariales avec les partenaires sociaux.

« Les 23 000 recrutements prévus dans la fonction publique portent les effectifs à 687 000 agents. »

 

Réforme des caisses de sécurité sociale : le PLF 2026 prévoit principalement un plan de sauvetage des caisses sociales. Deux mesures majeures soint prévues. Il s’agit de diversifier leurs sources de financement et de créer un fonds spécial pour stabiliser leur équilibre.

Une série de nouvelles micro-taxes ont été instituées pour renflouer les caisses sociales : timbre sur les factures des grandes surfaces, contribution sur les recharges téléphoniques, taxe sur les jeux en ligne, prélèvement sur la location automobile.

L’Etat au chevet d’entreprises publiques déficitaires : Le PLF 2026 prévoit un soutien aux grandes entreprises publiques, telles que la Compagnie des Phosphates de Gafsa, Office du commerce, Sucre Tunisie : effacement de dettes et de pénalités fiscales, exonération de TVA et de droits de douane… Le budget alloué au soutien du secteur public (ministères et entreprises publiques), est estimé à 1,585 milliard de dinars.

Le PLF 2026 se veut aussi écologique

D’importantes mesures sont prises pour renforcer la transition écologique :

  • Elargissement du champ du Fonds de transition énergétique, qui subventionnera jusqu’à 3 points d’intérêt pour les prêts liés à l’efficacité énergétique et à l’achat de véhicules électriques.
  • Réduction de 15% des droits de douane prélevés sur l’importation des panneaux solaires,
  • Exonération de TVA et de droits de douane les batteries lithium et leurs composants,
  • Réduction jusqu’à 50% des taxes sur les voitures hybrides rechargeables,

Secteurs : la filière oléicole est promue au rang de priorité nationale, avec suspension de la TVA et exonération douanière sur les intrants du conditionnement (mise en bouteille).

« Le déficit budgétaire atteindrait 11,015 milliards de dinars, contre 10 milliards dans la loi précédente. »

 

Mesures fiscales : le PLF2026 institue également plusieurs réformes :

  • un impôt sur la fortune. applicable à partir de 3 millions de dinars de patrimoine, avec un taux progressif de 0,5 % à 1 %,
  • généralisation de la facture électronique à tous les prestataires de services (création des caisses enregistreuses  et leur connexion à une plateforme de l’administration du fisc),
  • régularisation des biens saisis par la douane moyennant une amende de 20 %,
  • suppression de l’article limitant les paiements en espèces, marquant une libéralisation encadrée des transactions.
  • hausse des droits d’enregistrement (3 % au lieu de 1 %) et doublement du droit fixe à 200 dinars pour les transferts immobiliers non enregistrés,

Investissement : le PLF 2026 a prévu des financements ciblés pour les PME, voire un ensemble de lignes de crédit sociales et productives, confiées principalement à la Banque tunisienne de solidarité (BTS) et à la BFPME.

Près de 80 millions de dinars seront consacrés à : la création d’emplois dans les régions défavorisées, au financement sans intérêt de jeunes porteurs de micro-projets, des prêts saisonniers pour les petits exploitants agricoles.

Les pauvres ne sont pas oubliés : une enveloppe de 20 millions de dinars pour les ménages à faibles revenus, avec des prêts plafonnés à 10.000 dinars sur six ans.

Le PLF2026 se veut écolo : Le PLF 2026 se veut aussi écologique.

  • Il élargit le champ du Fonds de transition énergétique, qui subventionnera jusqu’à 3 points d’intérêt pour les prêts liés à l’efficacité énergétique et à l’achat de véhicules électriques.
  • Les panneaux solaires voient leurs droits de douane réduits à 15 %, les batteries lithium et leurs composants sont exonérés de TVA et de droits de douane, et les voitures hybrides rechargeables bénéficient de réductions de taxes allant jusqu’à 50 %.
  • Des incitations ambitieuses sur le papier, mais limitées dans leur portée macroéconomique, tant que la transition énergétique reste dépendante d’importations et d’un cadre industriel balbutiant.
  • Soutien ciblé aux entreprises publiques et aux secteurs stratégiques
  • Autre pan du projet de la Loi de finances 2026 : le sauvetage discret des entreprises publiques.
  • La Compagnie des phosphates de Gafsa obtient une exonération totale des droits de douane et de TVA sur ses importations et achats locaux.
  • L’Office du commerce de la Tunisie et la Société tunisienne de sucre bénéficient, eux, d’un effacement de dettes et de pénalités fiscales.
  • Enfin, la filière oléicole est promue au rang de priorité nationale, avec suspension de la TVA et exonération douanière sur les intrants d’embouteillage, sous supervision directe de la présidence.

EN BREF

  • Budget total : 79,624 milliards de dinars, financé à 82 % par les impôts.
  • Déficit budgétaire en hausse à 11,015 milliards de dinars.
  • 23 000 recrutements publics et hausse salariale prévue par décret.
  • Nouvelles micro-taxes pour renflouer les caisses sociales.
  • Soutien de 1,585 milliard de dinars aux entreprises publiques.
  • Mesures écologiques : allégement fiscal sur les véhicules électriques et panneaux solaires.

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Tunisie – PLF 2026 : Une ligne de financement de 20 MD pour les ménages à faible revenu

17. Oktober 2025 um 19:21

L’article 38 du projet de loi de finances pour l’année 2026 introduit une nouvelle ligne de financement d’un montant de 20 millions de dinars, issue du Fonds national de l’emploi, destinée aux catégories vulnérables et à revenu limité.

Cette mesure vise à soutenir la création d’activités économiques et à renforcer l’inclusion financière des populations les plus fragiles.

Des crédits sans intérêt

Selon le texte du projet de loi, les bénéficiaires pourront accéder à des crédits sans intérêt d’un montant maximal de 10 000 dinars chacun. Ces prêts seront alloués au financement de petites activités économiques et microprojets locaux sur la période allant du 1er janvier 2026 au 31 décembre 2027.

Le remboursement est prévu sur une durée maximale de six ans, dont une année de grâce accordée aux bénéficiaires afin de leur permettre de consolider leurs projets avant le début du remboursement.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une politique budgétaire orientée vers la justice sociale et la relance inclusive, en offrant des outils financiers adaptés aux personnes exclues des circuits bancaires traditionnels.

Une gestion confiée à la BTS

La mise en œuvre de ce mécanisme sera assurée par la Banque tunisienne de solidarité (BTS), déjà spécialisée dans le financement des petits entrepreneurs et des microprojets. Une convention sera conclue entre la BTS, le ministère des Finances et le ministère de l’Emploi, pour définir les conditions d’octroi, de suivi et de remboursement des crédits.

La BTS aura pour mission de sélectionner les dossiers, d’assurer l’accompagnement des bénéficiaires et de garantir la bonne utilisation des fonds, conformément aux objectifs sociaux du dispositif.

Cette mesure vient compléter d’autres dispositifs prévus dans le PLF 2026, qui met l’accent sur le soutien aux catégories modestes, la création d’emplois durables et la promotion de l’économie solidaire. En facilitant l’accès à des ressources financières sans intérêt, le gouvernement cherche à encourager l’auto-emploi et à réduire la précarité dans les régions défavorisées.

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Tunisie – PLF 2026 : Un impôt sur la fortune pour les patrimoines importants

16. Oktober 2025 um 11:29

Le projet de loi de finances 2026 introduit un impôt sur la fortune, visant à renforcer l’équité fiscale et à moderniser le recouvrement des impôts en Tunisie. Cette mesure concerne les personnes physiques et s’appliquera à leur patrimoine immobilier et mobilier, y compris celui de leurs enfants mineurs sous tutelle.

Taux et assiette de l’impôt

Selon l’article 50 du PLF 2026, les taux seront :

  • 0,5% pour les patrimoines compris entre 3 et 5 millions de dinars,
  • 1% pour les patrimoines supérieurs à 5 millions de dinars.

L’impôt sera calculé sur la valeur nette du patrimoine, après déduction des dettes y afférentes et en excluant certaines garanties réelles consenties aux entreprises.

Biens exclus de l’impôt

Sont exemptés :

  • la résidence principale et son mobilier,
  • les biens immobiliers à usage professionnel,
  • les fonds de commerce effectivement exploités,
  • les véhicules non utilitaires d’une puissance fiscale ≤ 12 chevaux.

Territorialité et obligations déclaratives

L’impôt s’appliquera aux biens situés en Tunisie, quelle que soit la résidence du contribuable. Pour les résidents tunisiens, il concernera aussi les biens détenus à l’étranger, sous réserve des conventions internationales de non-double imposition.

Les contribuables devront déclarer leur patrimoine avant le 30 juin de chaque année, via un formulaire officiel, avec la possibilité de paiement en ligne sécurisé. La déclaration se fera au lieu de résidence principale, ou, pour les personnes sans activité ni revenus, selon les données de la carte d’identité nationale.

En cas de détention de plusieurs biens, la déclaration sera effectuée dans la commune où se situe le bien de valeur la plus élevée. L’administration fiscale compétente restera celle du siège principal déclaré, même si elle ne correspond pas à la résidence réelle.

Application des règles fiscales existantes

Cet impôt sera soumis aux règles du Code des droits et procédures fiscaux, notamment :

  • déclaration et paiement,
  • contrôle et contentieux,
  • prescription et restitution,
  • sanctions en cas de manquement.

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Tunisie – PLF 2026 : De nouvelles taxes pour renforcer les caisses sociales

16. Oktober 2025 um 10:10

Le projet de loi de finances 2026 prévoit une série de nouvelles taxes et contributions destinées à renflouer les caisses sociales tunisiennes, fragilisées par des déficits chroniques. Parmi les mesures : taxation des grandes surfaces, des recharges téléphoniques, des jeux et concours, ainsi que contributions des banques, assurances et concessionnaires automobiles. Des économistes alertent toutefois sur l’impact possible sur le pouvoir d’achat des ménages.

L’État entend diversifier ses sources de recettes et consolider le financement du système de sécurité sociale à travers une série de nouvelles taxes et contributions exceptionnelles prévues dans le projet de loi de finances (PLF) 2026. Objectif affiché : renflouer les caisses sociales, fragilisées par des déficits chroniques, sans alourdir davantage la dette publique.

Selon le texte transmis au Parlement, l’exécutif prévoit de prolonger la contribution sociale de solidarité tout en élargissant le champ des ressources affectées aux caisses sociales.

Ainsi, une partie des taxes déjà existantes sera désormais orientée vers la sécurité sociale :

  • 50 % du droit perçu sur les tickets de vente remis aux clients ;
  • 50 % du droit de timbre appliqué aux cahiers des charges ;
  • 20 % du droit sur les voyages aériens et maritimes internationaux ;
  • 20 % du droit sur les nuitées dans les établissements touristiques ;
  • et 20 % de la redevance d’appui imposée aux cabarets, clubs et boîtes de nuit n’appartenant pas à un établissement touristique.

Banques, assurances et concessionnaires mis à contribution

Le projet de loi introduit également une contribution spécifique sur les bénéfices des banques, institutions financières, compagnies d’assurance, de réassurance et concessionnaires automobiles.

Cette taxe sera fixée à 4 % des bénéfices soumis à l’impôt sur les sociétés, avec un minimum de 10 000 dinars, et ne sera pas déductible fiscalement.

S’y ajoute une redevance journalière de 2 dinars par véhicule loué, à la charge des sociétés de location de voitures.

Hausse des droits d’enregistrement immobilier

Le texte prévoit en outre un doublement du droit d’enregistrement sur les dons immobiliers entre parents, enfants ou conjoints, qui passera de 100 à 200 dinars.

La moitié du produit de ces droits sera versée directement aux caisses sociales, contribuant à renforcer leurs ressources propres.

Taxation de la consommation courante

L’article 21 du PLF introduit de nouvelles taxes sur la consommation, visant notamment les achats et services de masse :

  • 1,5 dinar sur chaque facture égale ou supérieure à 50 dinars dans les grandes surfaces ;
  • 2 dinars sur chaque facture égale ou supérieure à 100 dinars ;
  • 100 millimes sur chaque recharge téléphonique à partir de 5 dinars ;
  • et 40 % du montant des participations aux jeux et concours, reversés aux caisses sociales.

Ces recettes seront, pour une large part, affectées au financement du système de sécurité sociale, confronté depuis plusieurs années à un déficit structurel. Elles visent à élargir la base contributive et à créer de nouvelles ressources automatiques, sans dépendre exclusivement de la fiscalité classique.

Un équilibre fragile entre recettes et pouvoir d’achat

En multipliant ces contributions, le gouvernement espère assainir les finances sociales et stabiliser le système de retraite et d’assurance maladie.

Cependant, plusieurs économistes avertissent que ces nouvelles charges pourraient réduire la consommation des ménages et pénaliser les entreprises, déjà fragilisées par la faible croissance et l’inflation persistante, ce qui pourrait mettre sous pression le pouvoir d’achat des citoyens.

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Tunisie – PLF 2026 : L’Etat sollicitera de nouveau un financement direct auprès de la BCT

16. Oktober 2025 um 09:26

Le projet de budget de l’État pour l’exercice 2026 révèle que la Tunisie envisage de recourir à nouveau au financement direct de la Banque centrale afin de couvrir une partie de ses besoins financiers, estimés à environ 27 milliards de dinars pour l’année à venir, un montant similaire à celui de 2025.

Selon l’article 12 du projet de loi, la Banque centrale de Tunisie (BCT) serait autorisée à accorder des facilités de trésorerie à l’État dans la limite de 11 milliards de dinars. Ces fonds seraient octroyés sans intérêts, remboursables sur 15 ans, dont 3 années de grâce, et destinés à soutenir la trésorerie générale du pays.

Cette mesure, exceptionnelle dans la politique monétaire tunisienne, intervient dans un contexte de forte contrainte budgétaire et de difficultés d’accès aux financements extérieurs.

Emissions de sukuk

Parallèlement, l’article 11 du projet de budget prévoit la possibilité pour le ministre des Finances d’émettre ou de garantir jusqu’à 7 milliards de dinars en sukuk (obligations islamiques), conformément à la législation en vigueur.

Ces instruments financiers visent à diversifier les sources de financement et à attirer de nouveaux investisseurs, notamment des fonds issus des marchés islamiques.

Un recours croissant au soutien monétaire

C’est en février 2024, que l’Assemblée des Représentants du Peuple a adopté une loi autorisant le financement direct du budget de l’État par la BCT à hauteur de 7 milliards de dinars. Cette mesure a été qualifiée d’« exceptionnelle », pour faire face aux urgences de trésorerie et rembourser un emprunt extérieur.

Au cours de l’année 2024, le Trésor a puisé dans cette enveloppe, et à fin 2024 l’encours des facilités directes et avances de la BCT s’élevait à environ 6,7 milliards de dinars sur un total autorisé de 7 milliards autorisée)

Pour 2025, une nouvelle enveloppe similaire de 7 milliards de dinars a été inscrite dans la loi de finances, prolongeant ainsi ce mécanisme exceptionnel.

Selon les données publiées à août 2025, l’encours total des facilités directes de la BCT accordées à l’État aurait dépassé 11,65 milliards de dinars, ce qui confirme l’intensification du recours au financement monétaire pour combler le déficit budgétaire.

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Budget 2026 : Hausse des salaires, retraites revalorisées et impôt sur la fortune

15. Oktober 2025 um 21:21

Les premières données du projet de loi de finances pour 2026 confirment une orientation sociale claire, visant la justice sociale, la protection des catégories vulnérables et le renforcement du pouvoir d’achat, tout en maintenant l’équilibre financier global de l’État, rapporte Mosaique fm..

Une augmentation générale des salaires et des retraites

Le projet prévoit une revalorisation des salaires et des pensions dans les secteurs public et privé sur la période 2026-2028, selon l’article 15 du texte, fixée par décret. Ces mesures visent à consolider le pouvoir d’achat des travailleurs et des retraités et à renforcer la cohésion sociale.

Emploi et plan de sauvetage social

Des dispositions exceptionnelles ciblent l’emploi des chômeurs de longue durée, avec des programmes de formation et d’intégration adaptés. Le projet inclut également un plan de sauvetage des caisses sociales, basé sur la diversification de leurs sources de financement et la création d’un fonds spécial pour stabiliser leur équilibre.

Le gouvernement prévoit également un soutien aux grandes entreprises publiques, telles que la Compagnie des Phosphates de Gafsa et Sucre Tunisie, afin d’assurer leur redressement et leur pérennité.

Nouvelles mesures fiscales et douanières

Pour renforcer la justice fiscale, le budget introduit un impôt sur la fortune. Des mesures douanières et fiscales exceptionnelles permettent par ailleurs la régularisation des biens saisis dans des conditions facilitées. Des aides spécifiques sont également prévues pour les personnes en situation de handicap et les petits agriculteurs.

Le projet de budget prévoit un soutien particulier au système de santé, notamment :

  • Exonération de la TVA sur les achats locaux de réactifs, solutions, équipements et fournitures médicales destinés à la surveillance et au contrôle des médicaments,
  • Attribution de ce même avantage fiscal sur présentation d’un certificat temporaire d’exonération délivré par les services fiscaux,
  • Extension des exemptions douanières et fiscales aux équipements médicaux importés, y compris pour les structures sanitaires militaires.

L’article 17 stipule la suspension de la TVA et des droits de douane sur les équipements médicaux importés directement ou via le ministère de la Défense.

Le bureau de l’Assemblée des représentants du peuple se réunira jeudi 16 octobre 2025 pour examiner le projet, le transmettre à la commission des finances et fixer le calendrier des séances plénières consacrées à la discussion du budget et des missions ministérielles.

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Budget 2026 : 52,5 milliards de dinars de recettes et 63,57 milliards de dépenses

15. Oktober 2025 um 21:01

Selon des informations obtenues par Mosaïque FM, le projet de loi de finances pour l’année 2026, transmis par le gouvernement à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), fixe les recettes de l’État à 52,56 milliards de dinars et les dépenses à 63,57 milliards de dinars. Le bureau de l’ARP se réunira jeudi pour examiner le texte.

Le premier axe du projet consacre le rôle social de l’État, notamment à travers la création d’emplois et l’encouragement à l’embauche des diplômés de l’enseignement supérieur dans le secteur privé.

Selon l’article 13 du projet, l’État prendra en charge la part patronale des cotisations sociales pour les salariés diplômés recrutés par des entreprises privées à partir du 1er janvier 2026, selon un barème dégressif :

  • 100 % de la contribution couverte la première année,
  • puis une réduction de 20 % par an, jusqu’à 20 % la cinquième année.

Soutien renforcé à l’emploi et à la formation

Le texte prévoit aussi un élargissement du champ d’intervention du Fonds national de l’emploi, qui accordera la priorité aux chômeurs de longue durée.

Ce fonds financera des programmes de qualification et de formation destinés aux chercheurs d’emploi, aux étudiants en dernière année universitaire et aux diplômés de la formation professionnelle.

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Budget 2026 : Croissance à 2,4%, inflation à 5% et priorités sociales en hausse

15. Oktober 2025 um 19:02

Le gouvernement a bouclé le projet de loi de finances pour 2026, qu’il a soumis ce mercredi à l’Assemblée des représentants du peuple. Ce budget, premier jalon du plan quinquennal 2026-2030, met l’accent sur la justice sociale, le développement régional équilibré et la relance économique, tout en maintenant les subventions ciblées sur les produits de base, les carburants et le transport public.

Présenté sous la devise « Justice sociale et développement régional équilibré », le projet s’appuie sur une conjoncture économique en amélioration : croissance de 2,4% au premier semestre 2025, inflation ramenée à 5% en septembre et stabilité du dinar. La baisse des prix mondiaux du pétrole et des denrées alimentaires (Brent estimé à 63,3 dollars en 2026) offre une marge de manœuvre budgétaire accrue.

Restructuration des entreprises publiques en difficulté

Le texte prévoit la restructuration des entreprises publiques en difficulté, un calendrier rigoureux de remboursement de la dette, et la poursuite de la régularisation des ouvriers des chantiers. Il annonce également un programme national de recrutement des docteurs, afin de réduire le chômage des diplômés.

Le budget 2026 s’inscrit dans la continuité du mandat présidentiel « Construire et bâtir » et des principes constitutionnels de développement équitable. Il repose sur quatre axes majeurs :

  • Promotion de l’investissement et relance des entreprises communautaires ;
  • Lutte contre l’évasion fiscale et meilleure mobilisation des ressources internes ;
  • Création d’emplois durables, en particulier pour les jeunes diplômés ;
  • Consolidation de l’État social, avec des transferts accrus aux catégories vulnérables.

Des mesures spécifiques visent l’intégration des enseignants suppléants, des conseillers pédagogiques et du personnel scolaire, ainsi que le soutien à l’entrepreneuriat féminin et juvénile.

Crédibilité financière et attractivité internationale

Tout en réaffirmant le rôle central de l’État dans le développement inclusif, le ministère des Finances insiste sur la nécessité de préserver l’équilibre budgétaire et de respecter les engagements liés à la dette pour renforcer la confiance des institutions financières internationales. Les chiffres détaillés du projet de budget seront dévoilés lors de sa présentation officielle à l’ARP.

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Budget 2026 : Saïed plaide pour un virage social et des réformes de fond des finances publiques

09. Oktober 2025 um 09:30

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu mercredi la cheffe du gouvernement, Sara Zaâfrani Zenzri, pour examiner le projet de loi de finances et le budget économique de l’année 2026. Il a insisté sur la nécessité de placer la dimension sociale au cœur du budget et d’engager des réformes structurelles profondes des finances publiques.

Réformes et équilibre social

Le chef de l’État a rappelé que les équilibres budgétaires ne doivent pas se réduire à des chiffres, mais qu’ils doivent se traduire par une amélioration concrète de la vie quotidienne des citoyens dans toutes les régions du pays.

Il a estimé que la Tunisie fait face à un « héritage lourd », fruit de nombreuses années de mauvaise gestion, et qu’il est désormais impératif d’adopter de nouvelles approches et une pensée renouvelée pour redresser les finances publiques.

Évoquant la situation financière, Kaïs Saïed a souligné que la Tunisie a remboursé toutes ses dettes dans les délais, malgré le fait que le peuple n’en ait pas pleinement profité. Il a critiqué ceux qui « regrettent l’époque du contrôle financier étranger » et appellent à une intervention extérieure, affirmant que la Tunisie a choisi la voie de la souveraineté et de l’autonomie.

Dysfonctionnements administratifs et appel à la responsabilité

Le président a dénoncé le mauvais fonctionnement de plusieurs services publics, appelant les responsables à assumer les conséquences de leurs manquements. Il a également mis en garde contre la persistance de centres de pouvoir et de lobbys au sein de l’administration, assurant qu’aucune force parallèle n’a sa place dans l’État tunisien fondé sur la justice, la liberté et la dignité nationale.

En conclusion, Kaïs Saïed a exhorté à ouvrir la voie à la jeunesse tunisienne, qu’il considère comme le moteur du renouveau national. « Ce ne sont pas des rêves illusoires, a-t-il affirmé, mais des espoirs qui se réaliseront et des attentes qui ne seront pas déçues. »

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Tunisie – budget économique 2026 : Feuille de route tracée

03. September 2025 um 08:58

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a présidé mardi 2 septembre 2025, au palais de la Kasbah, un conseil ministériel consacré au projet du budget économique pour l’année 2026. Présenté comme une feuille de route stratégique, ce document vise à traduire la politique économique et sociale de l’État. L’accent est mis sur la justice sociale, le développement régional et la durabilité, selon la Présidence du gouvernement.

Au cours de la réunion, la cheffe du gouvernement a rappelé que le budget économique est avant tout un outil fonctionnel et prospectif, destiné à fournir une vision globale des équilibres économiques et sociaux.

Un rôle central aux conseils

Le projet 2026 s’inscrit dans le cadre de la préparation du plan de développement 2026-2030, selon une logique de planification ascendante qui accorde un rôle central aux conseils locaux, régionaux et aux conseils des régions.

Le document met en avant plusieurs objectifs stratégiques : garantir des conditions de vie dignes et une meilleure justice sociale ; encourager l’investissement et diversifier les sources de création de richesse ; renforcer la résilience économique face aux crises ; engager des réformes structurelles pour améliorer les politiques publiques ; accélérer la réalisation des projets publics et privés, notamment ceux proposés par les conseils locaux dès 2026.

Les fondements de l’État social

La cheffe du gouvernement a insisté sur la nécessité de faire du budget économique un instrument de traduction des grandes orientations nationales, en cohérence avec la vision présidentielle. Le conseil a recommandé notamment de consolider les fondements de l’État social à travers de nouvelles embauches dans la fonction publique et la régularisation des contrats précaires ; de lutter contre le travail précaire et de garantir un revenu décent avec protection sociale ; de soutenir les familles à faibles revenus et de faciliter leur inclusion économique ; d’améliorer la qualité et la proximité des services publics, en particulier dans la santé, l’éducation et le transport.

Reprise économique et défis

Le projet de budget économique 2026 intervient dans un contexte de reprise économique fragile, marqué par les défis climatiques, énergétiques et sociaux. Il se veut un prolongement du plan quinquennal 2026-2030 et un instrument d’opérationnalisation de la « nouvelle vision de développement » fondée sur l’équilibre entre efficacité économique et justice sociale.

Le conseil a également passé en revue les perspectives économiques mondiales et nationales pour 2026, en fixant des estimations relatives à la croissance du PIB, à l’évolution des secteurs productifs (agriculture, industrie, services) ainsi qu’au développement du commerce extérieur, de l’investissement et du secteur des phosphates.

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Tunisie – Emploi, inclusion, réformes : Ce que prépare le gouvernement pour 2026

Hausse des recrutements, investissements régionaux, réformes structurelles : l’exécutif fixe ses priorités économiques lors d’un Conseil ministériel présidé par Sarra Zaafrani Zenzri.

Un budget stratégique discuté à la Kasbah

Réuni mardi 29 juillet 2025 au Palais du gouvernement à la Kasbah, le Conseil ministériel présidé par la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri a planché sur les grandes lignes du budget économique 2026. Ce projet s’inscrit dans la continuité du plan de développement quinquennal 2026-2030, en mettant l’accent sur les piliers sociaux, économiques et territoriaux de la relance.

Plus d’emplois et un soutien accru aux plus vulnérables

L’exécutif entend mieux intégrer les couches sociales à faibles revenus et améliorer leurs conditions de vie. Parmi les mesures envisagées : l’ouverture de nouvelles perspectives d’embauche dans la fonction publique, ainsi que la régularisation de situations administratives en suspens. Objectif : réduire le chômage tout en renforçant la cohésion sociale.

Le développement régional en ligne de mire

Dans la foulée des consultations locales et régionales, le gouvernement prévoit de relancer l’investissement dans les régions, notamment à travers les recommandations issues des conseils locaux et des districts. Le but : corriger les déséquilibres territoriaux et créer un tissu économique plus équitable.

PME, énergies vertes et économie parallèle : les leviers de la relance

Le Conseil a insisté sur la nécessité de stimuler l’investissement public pour encourager le privé. Les PME et sociétés communautaires seront incitées à investir dans des secteurs stratégiques comme la santé, l’éducation, les transports ou encore les énergies renouvelables.

Parallèlement, l’exécutif entend intégrer l’économie parallèle et réformer les entreprises publiques en difficulté.

Cap sur une économie compétitive et tournée vers l’Afrique

Une nouvelle politique industrielle est en préparation, axée sur l’innovation et les technologies modernes ; l’amélioration de la compétitivité nationale ; le développement des échanges avec les marchés africains.

Des efforts sont également attendus pour moderniser les infrastructures, soutenir le tourisme, les transports et les communications.

Une approche participative rompant avec les anciens schémas

La cheffe du gouvernement a insisté sur une approche ascendante partant du local vers le national. Le budget économique 2026 doit, selon elle, traduire un nouveau modèle de développement, alliant croissance et justice sociale, et rompre avec les méthodes passées jugées inefficaces.

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