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Le pari de l’ATUGE : connecter la Tunisie à ses compétences expatriées

22. Juli 2025 um 15:08

Lors de l’événement Tunisia Global Forum 2025 organisé par l’Association des Tunisiens des Grandes Écoles (ATUGE), son président Amine Aloulou a ouvert l’événement par un discours engagé, appelant à rassembler les Tunisiens du pays et de l’étranger pour construire ensemble l’avenir de la nation.

Devant une salle comble réunissant entrepreneurs, institutionnels et membres de la diaspora, le président de l’ATUGE a souligné l’importance de créer des liens durables entre la Tunisie et ses talents expatriés. « Ce forum est bien plus qu’une rencontre : c’est une opportunité de réunir ceux qui portent la Tunisie dans leur cœur, qu’ils vivent ici ou à l’étranger », a-t-il déclaré.

Il a insisté sur la nécessité de croire en la Tunisie : « Il n’y a pas de miracle, seulement du travail, de la conviction et de l’union. Notre force, c’est notre jeunesse, nos compétences et notre volonté d’avancer. »

Le président a salué les efforts des Tunisiens à l’international, les qualifiant de « force stratégique » pour le pays. « Vous êtes l’étoile de la Tunisie. Vous portez son drapeau, son savoir-faire et son potentiel. Aujourd’hui, nous avons besoin de vous pour construire l’avenir. »

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Diaspora tunisienne : seulement 20 % envisagent un retour

22. Juli 2025 um 14:39

Lors du Tunisia Global Forum 2025, organisé par l’ATUGE, une étude inédite sur la diaspora tunisienne a été présentée par Nabil Belaam, directeur général d’Emrhod Consulting. Menée auprès de 1 041 Tunisiens résidant à l’étranger, cette enquête dresse un portrait détaillé des motivations, des freins et des intentions de retour de cette communauté, comblant ainsi un manque criant de données sur le sujet.

Ainsi, il apparait que la France concentre près de la moitié des répondants. Suivent l’Allemagne (12 %) et l’Italie (12-13 %). Les pays du Golfe représentent 5 % de l’échantillon; tandis que le reste est dispersé dans le monde. La méthodologie a privilégié les entretiens en face-à-face (8 0%), réalisés dans des lieux de passage comme les aéroports, complétés par des questionnaires en ligne (20 %). L’étude reflète une diversité socioprofessionnelle : 70 % des participants sont salariés, 15 % chefs d’entreprise. Auxquels s’ajoutent des retraités, des étudiants et des sans-emploi. La répartition par genre est de 60 % d’hommes pour 40 % de femmes.

Le chiffre le plus marquant de l’étude concerne l’intention de retour : seulement 20 % des personnes interrogées affirment vouloir rentrer en Tunisie de manière certaine. À l’inverse, 59 % excluent cette possibilité. Un groupe intermédiaire, jugé crucial par les auteurs, représente 21 % des répondants : ils n’envisagent un retour qu’à condition d’une clarification des conditions économiques, administratives et sociales en Tunisie. Pour ces indécis, les obstacles majeurs incluent la complexité administrative, les réglementations restrictives et le manque d’infrastructures.

L’étude souligne que les Tunisiens de l’étranger pourraient contribuer au développement du pays via l’investissement, la création d’entreprises ou le transfert de technologies. Cependant, leur retour dépendrait d’une amélioration tangible de l’environnement des affaires et d’une simplification des démarches administratives. Les auteurs insistent sur la nécessité de rendre la Tunisie « plus attractive » pour convaincre les indécis, qui réclament des « perspectives claires ».

Destinée aux pouvoirs publics et aux institutions, cette étude offre des pistes concrètes pour mobiliser la diaspora. Elle met en lumière un potentiel inexploité : celui des 21 % de Tunisiens prêts à revenir si les conditions s’améliorent. Un défi de taille pour les décideurs, à qui il revient désormais de transformer ces hésitations en projets viables.

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Tunisie, terre d’investissement : un pari risqué mais gagnant ?

22. Juli 2025 um 13:39

Le débat organisé par l’ATUGE lors du Tunisia Global Forum 2025  dans le cadre du panel « Diaspora : Y a-t-il du sens à investir en Tunisie ? » a permis de dresser un panorama complet des enjeux liés à l’investissement en Tunisie. Les échanges ont révélé une réalité complexe, où les défis structurels coexistent avec des opportunités porteuses de transformation économique. Détails.

Avec près de deux millions de Tunisiens résidents à l’étranger (TRE), dont une large majorité concentrée en Europe et particulièrement en France, la diaspora représente un levier économique majeur. Sa contribution actuelle, estimée à 6,6 % du PIB national, repose essentiellement sur des transferts financiers.

Cependant, comme l’a souligné Emna Kharouf, ancienne présidente de l’ATUGE Tunisie, l’enjeu réside dans la transformation de ces flux en investissements productifs et durables. Les motivations des expatriés tunisiens sont doubles : d’un côté, les départs sont souvent dictés par des raisons économiques, avec la recherche de meilleures rémunérations; de l’autre, les retours sont fréquemment motivés par des considérations familiales ou par l’envie d’entreprendre dans le pays d’origine.

Myriam Maatoug, directrice générale de Dar Oomi, a illustré ce phénomène par son parcours personnel. Après quarante-deux ans passés en France, elle a choisi de revenir en Tunisie pour créer un établissement touristique haut de gamme à Zarzis, combinant savoir-faire international et authenticité locale. Son témoignage met en lumière l’émergence d’une nouvelle génération d’investisseurs issus de la diaspora, qui allie attachement culturel et rigueur économique. Elle estime que de plus en plus de Tunisiens expatriés envisagent un retour, porteurs de projets innovants et désireux de contribuer au développement de leur pays.

Les secteurs porteurs : entre tradition et innovation

L’analyse des secteurs économiques révèle plusieurs niches à fort potentiel. L’agriculture, bien que traditionnelle, reste un domaine clé pour de nombreux investisseurs. Notamment ceux de la diaspora, qui y voient un moyen de renouer avec leurs racines tout en participant au développement rural. Sofiene Haj Taïeb, président de LFIS Capital, a partagé son expérience dans ce domaine, soulignant l’importance de moderniser les pratiques pour améliorer la productivité et la compétitivité à l’export.

Le secteur des énergies renouvelables, et plus particulièrement le photovoltaïque, a également été identifié comme un axe stratégique. La Tunisie bénéficie d’un ensoleillement parmi les plus élevés au monde. Ce qui en fait un terrain propice aux investissements dans les énergies vertes. Sofiene Haj Taïeb a expliqué comment son fonds avait collaboré avec des partenaires norvégiens et locaux pour développer des centrales solaires destinées aux entreprises tunisiennes. Réduisant ainsi leur dépendance aux énergies fossiles et leur coût énergétique.

Enfin, la technologie et l’innovation occupent une place croissante dans le paysage économique tunisien. Walid Sultan Midani, fondateur de Bravvo, a partagé son parcours entrepreneurial, passant du gaming à la gamification de la formation professionnelle. Il a souligné l’avantage du marché tunisien comme terrain de validation pour des solutions innovantes. Tout en reconnaissant les défis liés au scaling et à l’accès aux financements en devises.

Le rôle des institutions : faciliter, financer et accompagner

Les interventions des représentants institutionnels ont permis de mieux comprendre les mécanismes mis en place pour soutenir l’investissement. Jean-Luc Revereault, représentant de la Banque Européenne d’Investissement (BEI), a insisté sur l’importance des infrastructures de base, telles que l’électricité, l’eau et le numérique, pour créer un environnement propice aux affaires. Il a également évoqué les programmes de financement destinés aux PME, ainsi que l’accompagnement technique pour les aider à exporter vers l’Europe.

De son côté, Namia Ayadi, présidente de la Tunisia Investment Authority (TIA), a détaillé les mesures prises pour simplifier les procédures d’investissement. La TIA, conçue comme un guichet unique, offre un accompagnement personnalisé aux investisseurs, depuis la recherche de foncier jusqu’à l’obtention des autorisations nécessaires. Elle a également mis en avant les incitations destinées aux projets d’intérêt national, définis comme ceux créant plus de 200 emplois qualifiés ou nécessitant un investissement minimal de 50 millions de dinars. Elle précise que 70 % des investissements déclarés proviennent de Tunisiens. Ce qui témoigne d’une confiance persistante dans le potentiel du pays.

Les défis persistants : bureaucratie, change et compétitivité

Malgré ces avancées, les participants ont unanimement reconnu l’existence d’obstacles majeurs. La bureaucratie, bien que moins pesante qu’auparavant, reste un frein pour de nombreux entrepreneurs. En effet, les procédures administratives complexes et la lenteur des décisions peuvent décourager les investisseurs, notamment étrangers.

En outre, la réglementation des changes constitue un autre point noir. Ainsi, les restrictions sur les transferts de devises compliquent la gestion des entreprises tournées vers l’exportation ou nécessitant des importations de matières premières. Plusieurs intervenants ont d’ailleurs appelé à une libéralisation progressive de ce cadre, afin de faciliter les transactions internationales.

Enfin, la question de la compétitivité a été abordée. Si la Tunisie dispose d’une main-d’œuvre qualifiée et relativement compétitive en termes de coûts, la productivité reste inférieure à celle de certains pays concurrents. Les investisseurs ont donc souligné la nécessité de renforcer la formation professionnelle et d’encourager l’innovation pour améliorer la compétitivité globale de l’économie.

Un avenir à construire ensemble

Le panel a clairement démontré que l’investissement en Tunisie relève à la fois de la rationalité économique et de l’engagement personnel. Les défis sont réels, mais les opportunités le sont tout autant. Comme l’a résumé Walid Sultan Midani, « sur le papier, investir en Tunisie n’a pas toujours du sens, mais sur le terrain, avec les bonnes personnes et les bons partenariats, cela fonctionne ».

Pour transformer l’essai, plusieurs pistes ont été évoquées : simplifier davantage les procédures administratives; mobiliser plus efficacement les capitaux de la diaspora; et renforcer les secteurs innovants. La Tunisie dispose des atouts nécessaires pour attirer les investisseurs, mais elle doit continuer à améliorer son environnement des affaires pour concrétiser pleinement son potentiel.

Au-delà des chiffres et des analyses, c’est peut-être l’attachement profond des Tunisiens à leur pays, qu’ils vivent à l’étranger ou sur place, qui constitue le meilleur gage de confiance pour l’avenir. Comme l’a si bien exprimé Myriam Maatoug, « le bonheur est ici, avec toute la dureté du contexte, mais c’est ici que se trouve notre avenir ».

Article en relation : Fethi Nouri : « La diaspora tunisienne est un trésor national, exploitons son potentiel »

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Fethi Nouri : « La diaspora tunisienne est un trésor national, exploitons son potentiel »

22. Juli 2025 um 10:24

Dans un discours prononcé à l’ouverture du Tunisia Global Forum, Fethi Nouri, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), a dressé un tableau complet des enjeux et opportunités liés à la diaspora tunisienne.

Qualifiant cette dernière de « trésor national », il a insisté sur son rôle stratégique dans la stabilisation macroéconomique, le financement du développement et la transformation structurelle de la Tunisie.

Les transferts de devises des Tunisiens résidant à l’étranger (TRE) constituent, depuis des années, un pilier essentiel de l’économie nationale. En 2024, ces flux ont représenté près de 24 % des réserves en devises de la BCT, contribuant significativement à la stabilité du dinar tunisien.

Plus encore, ces ressources ont permis de couvrir 49 % du service de la dette extérieure du pays, ajoute le gouverneur de la BCT. Ce qui montre leur importance critique dans la préservation de la souveraineté financière de la Tunisie.

Au-delà de cette fonction stabilisatrice, la diaspora joue un rôle dynamique dans l’économie réelle. Ses envois de fonds stimulent la consommation des ménages, soutenant ainsi la demande intérieure.

Par ailleurs, son apport en investissements directs, particulièrement dans l’immobilier, est estimé à près de 2 milliards de dinars, selon les études citées par le gouverneur.

Fethi Nouri n’a pas occulté les limites du dispositif actuel. « Notre approche traditionnelle, axée sur l’assistance consulaire et les liens culturels, n’a pas permis de créer une véritable dynamique collective porteuse de développement durable », reconnait-il. Cette analyse rejoint les critiques fréquentes sur le manque de structuration des politiques publiques en direction des compétences tunisiennes à l’étranger.

Pourtant, le potentiel est immense. Le gouverneur a révélé qu’une cinquantaine (48) cadres tunisiens occupait des postes de direction dans des institutions financières internationales majeures. « Ces experts peuvent nous aider à préparer une émission obligataire internationale dès 2026 », illustre-t-il. Tout en soulignant l’urgence de mieux canaliser ces compétences vers les priorités nationales.

Une modernisation institutionnelle en cours

Pour répondre à ces défis, la BCT a engagé plusieurs réformes structurelles.

Transparence et accessibilité : une capsule d’information vulgarisant les règles de change pour la diaspora a été produite, visant à dissiper les craintes et encourager les investissements.

Dématérialisation : la nouvelle plateforme en ligne de la BCT permet désormais un suivi administratif plus rapide et transparent des dossiers.

Instruments financiers innovants : s’inspirant du modèle égyptien, la Tunisie envisage de créer des produits d’épargne-retraite en devises pour les expatriés, avec des versements minimums de 500 dollars sur cinq ans.

Vers une nouvelle ère de coopération

Le patron de la BCT a conclu son discours par un appel solennel à la mobilisation collective. « Vous n’êtes pas simplement des Tunisiens d’ailleurs. Vous êtes la mémoire vivante de notre nation et les artisans de son avenir », a lancé Fethi Nouri.

Cet plaidoyer pour un « patriotisme économique » partagé qui reflète la prise de conscience croissante du rôle systémique de la diaspora dans la relance post-crise.

Alors que la Tunisie affronte des déséquilibres macroéconomiques persistants, cette vision intégrée pourrait marquer un tournant dans la relation entre l’État et ses citoyens résidant à l’étranger. Reste à traduire ces ambitions en mesures concrètes, capables de transformer ce « trésor national » en levier de développement durable.

Nous y reviendrons.

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Attijari bank : hausse de près de 5 % des dépôts de la clientèle

22. Juli 2025 um 08:34

Attijari bank publie ses indicateurs d’activité pour le 2ème trimestre 2025 sur le site de la BVMT. Les dépôts de la clientèle ont progressé de 4,9 % par rapport au 30 juin 2024, tirés principalement par la collecte en dépôts à vue (+7,3 %) et en comptes d’épargne (+8,9 %). Les encours de crédit, en revanche, ont diminué de 1,6 % pour s’établir à 7 306,1 millions de dinars au 30 juin 2025. Retour sur les chiffres clés.

Les produits d’exploitation bancaire ont augmenté de 2,7 % pour atteindre 585 millions de dinars, tandis que les charges d’exploitation ont progressé de 3,9 %, s’élevant à 228,1 millions de dinars. Le Produit Net Bancaire (PNB) s’est établi à 356,5 millions de dinars, en hausse de 2,0 %. Par ailleurs, les charges opératoires ont connu une augmentation significative de 12,1 %, atteignant 185,9 millions de dinars. Le Résultat Brut d’Exploitation a reculé de 7,2 % pour se fixer à 170,5 millions de dinars, avec un coefficient d’exploitation de 52,2 % au 30 juin 2025.

Attijari Bank a renforcé son engagement en matière d’inclusion financière avec le lancement de sa nouvelle application mobile Attijari Up. Conçue pour répondre aux besoins des utilisateurs, cette solution digitale vise à offrir une expérience fluide, sécurisée et personnalisée. Face aux nouvelles exigences réglementaires, la banque propose des alternatives digitales telles que Crédit قت-طيس, un financement 100% digital, et Carte Flex, une carte prépayée permettant des paiements flexibles jusqu’à 10 000 dinars.

Attijari Bank s’est associée au WWF North Africa et à l’ANPE pour un projet de restauration écologique de l’Arboretum & Jardin botanique de Tunis.

Par ailleurs, la banque a sponsorisé l’Enactus National Exposition 2025, soutenant l’entrepreneuriat des jeunes.

Enfin, dans le cadre de son engagement social, Attijari Bank a coorganisé la Big Journée de chirurgie de la cataracte le 21 juin 2025, visant à réaliser plus de 720 opérations à travers le pays.

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Crimes de guerre à Gaza : deux soldats israéliens arrêtés en Belgique, une première

22. Juli 2025 um 08:05

Deux soldats israéliens ont été interpelés par les autorités belges dans le cadre d’une « enquête pour crimes de guerre, génocide et autres violations présumées du droit international commises lors du conflit à Gaza ». Les deux militaires ont été identifiés et localisés par la police alors qu’ils participaient au festival de musique Tomorrowland, près d’Anvers, rapporte RFI.

L’enquête fait suite à une plainte déposée par deux organisations non gouvernementales, la Hind Rajab Foundation (HRF) et le Global Legal Action Network (GLAN). Lesquelles accusent les deux soldats d’avoir participé à des exactions dans la bande de Gaza dans le contexte de l’offensive israélienne déclenchée après les attaques du Hamas du 7 octobre 2023.

Selon les ONG, les suspects auraient été impliqués dans des attaques contre des zones civiles, des arrestations arbitraires et des déplacements forcés de populations. Leurs accusations incluent également des allégations de torture, d’utilisation de boucliers humains et de destructions ciblées d’infrastructures civiles, dont des habitations et des hôpitaux.

Les suspects ont été repérés grâce à leurs publications sur les réseaux sociaux, notamment des selfies pris lors du festival et une vidéo montrant un groupe d’hommes brandissant un drapeau violet et blanc, identifié comme celui d’une unité militaire israélienne.

Cette affaire marque un précédent en Europe, où des poursuites pour crimes de guerre liés au conflit israélo-palestinien pourraient être engagées sur la base du droit international.

Bien que les faits reprochés se soient déroulés en dehors de la Belgique, la justice belge pourrait se fonder sur le principe de « compétence universelle » pour engager des poursuites. Ce principe permet à un État de juger des crimes graves, tels que les crimes de guerre ou les crimes contre l’humanité, quel que soit leur lieu de commission.

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Gestern — 21. Juli 2025Haupt-Feeds

Gaza : 25 pays exigent un cessez-le-feu immédiat

21. Juli 2025 um 19:51

Les ministres des Affaires étrangères de l’Australie, de l’Autriche, de la Belgique, du Canada, du Danemark, de l’Estonie, de la Finlande, de la France, de l’Islande, de l’Irlande, de l’Italie, du Japon, de la Lettonie, de la Lituanie, du Luxembourg, des Pays-Bas, de la Nouvelle-Zélande, de la Norvège, de la Pologne, du Portugal, de la Slovénie, de l’Espagne, de la Suède, de la Suisse et du Royaume-Uni, ainsi que la commissaire européenne à l’Égalité, à la Préparation et à la Gestion des crises, ont lancé un appel urgent pour mettre fin à la guerre à Gaza, dénonçant une crise humanitaire dramatique et des violations du droit international.

Dans une déclaration commune, ils condamnent sévèrement les restrictions israéliennes sur l’aide humanitaire, qualifiées de « dangereuses » et « indignes », soulignant que plus de 800 Palestiniens ont été tués en cherchant à obtenir de la nourriture ou de l’eau. « Israël doit cesser d’entraver l’action des organisations humanitaires et respecter le droit international », exigent les signataires.

Ils réclament également la libération « immédiate et sans conditions » des otages détenus par le Hamas depuis le 7 octobre 2023, tout en soutenant les efforts de médiation des États-Unis, du Qatar et de l’Égypte pour parvenir à un cessez-le-feu durable.

Les 25 pays rejettent catégoriquement tout projet de déplacement forcé des Palestiniens, y compris vers une prétendue « ville humanitaire », ainsi que l’expansion des colonies israéliennes, en particulier le plan E1 qui fragmenterait un futur État palestinien. « La colonisation et les violences des colons en Cisjordanie doivent cesser immédiatement », insistent-ils.

Enfin, ils appellent à une solution politique garantissant la sécurité d’Israël et des Palestiniens, réaffirmant leur attachement à la solution à deux États. « Un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel est la seule issue », concluent-ils, laissant entendre que des mesures supplémentaires pourraient être prises si la situation ne s’améliore pas.

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Kesra sous l’objectif d’Emna Chaabouni et Yesmine Ben Salah

21. Juli 2025 um 19:23

Emna Chaabouni et Yesmine Ben Salah, photographes et membres du collectif Lune déraison, ont transformé leur fascination pour Kesra en une exposition immersive, mêlant photographie, poésie et cinéma. Présentée d’abord dans ce village perché de Siliana, puis à Hammamet, leur démarche va au-delà du simple témoignage visuel : elle tisse un dialogue intime avec les habitants et les paysages, révélant une Tunisie rurale à la fois vibrante et oubliée. Entre clichés spontanés, archives murales et un documentaire en gestation, leur travail interroge aussi les promesses délaissées de la révolution. Une invitation à voir Kesra autrement. Elles étaient invitées sur RTCI dans l’émission Autour de midi pour revenir sur leur travail artistique.

Dès leur rencontre au sein du collectif Lune déraison, Emna et Yesmine ont partagé une ambition commune : révéler les régions tunisiennes sans les instrumentaliser, mais en tissant des liens avec leurs habitants. Notre rêve était de travailler avec ces territoires, pour eux et avec eux, pas d’en extraire des images pour les exposer loin d’eux, souligne Emna. À Kesra, ce projet a pris vie, et l’accueil des habitants a dépassé leurs attentes. Ils se sont reconnus dans nos clichés, ravis de voir leurs paysages, leurs enfants, jusqu’aux petits graffitis qui peuplent leurs murs, se réjouit Yesmine. Une réaction précieuse, alors que les artistes craignaient une méfiance envers la photographie, parfois perçue comme intrusive en milieu rural.

Perché près de Makthar, Kesra culmine comme le point le plus haut de Tunisie. Loin des foules touristiques, le village dévoile des paysages époustouflants : sources cristallines, cerisaies, architectures de pierre et une quiétude propice à la création. Emna y a posé ses valises en 2019, séduite au point d’y puiser l’inspiration pour Sérieux pas sérieux, un recueil de poèmes publié aux éditions Schéma. L’idée était de dire qu’on peut être sérieux sans se prendre au sérieux, résume-t-elle, évoquant cette ode à la légèreté. L’exposition, visible à Hammamet jusqu’au 3 août, explore Kesra sous multiples facettes. Une section dédiée à l’architecture révèle la poésie des pierres et les métamorphoses du paysage. Ton temps, ton sourire saisit l’insouciance des enfants dans des portraits spontanés, tandis que Ton nom, tes histoires exhume les traces anonymes laissées par les habitants, des fresques murales aux archives oubliées.

En parallèle, un documentaire en cours de montage prolonge cette immersion. Tourné avec des moyens modestes, il dresse un constat sévère sur l’abandon des régions post-révolution. Kesra pourrait être un pôle touristique et agricole si on lui en donnait les moyens. La révolution est née ici, mais les promesses ont été oubliées, déplore Emna.

Porté par une audace revendiquée, le collectif L’une des raisons transcende la simple documentation pour défendre une Tunisie méconnue. Il faut être un peu fou pour croire en nos projets. Mais c’est cette folie qui les rend possibles, sourit Emna. Yesmine, plus technique, admire la spontanéité de sa complice : ensemble, elles brisent les limites qu’elles n’oseraient affronter seules.

Après Hammamet, l’exposition pourrait s’installer à Tunis, Gafsa ou Djerba. Le documentaire sera finalisé d’ici quelques mois. En attendant, Sérieux pas sérieux et les clichés exposés continuent de raconter Kesra, miroir d’une Tunisie rurale vibrante et fragile.  L’exposition est à découvrir à l’espace Fausse Note (Hammamet) jusqu’au 3 août. Le livre Sérieux pas sérieux est disponible aux éditions Schéma. Le documentaire sera diffusé prochainement.

 

 

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STTM : 7,7 millions de tonnes de phosphate transportés en six mois

21. Juli 2025 um 18:35

Au cours des six premiers mois de 2025, la Société tunisienne de transport des matériaux miniers (STTM) a acheminé 7,7 millions de tonnes de phosphate brut et de stériles depuis les sites d’extraction vers les laveries de la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG), selon une source interne citée par Express FM.

Ce volume s’inscrit dans la lignée des performances de 2024, où la STTM avait transporté plus de 16,5 millions de tonnes, malgré des difficultés persistantes liées au manque de matériel lourd, aux pénuries de pièces de rechange et à une instabilité administrative affectant ses opérations logistiques.

Face à ces défis, le gouvernement tunisien prépare une restructuration de la société. Une réunion de travail, présidée mardi dernier par la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, s’est tenue au siège du ministère pour discuter d’un programme de réforme visant à améliorer la rentabilité, renforcer la qualité des services et assurer la pérennité de la STTM à moyen et long terme. Le phosphate transporté est ensuite transformé en produits commerciaux, humides ou séchés, avant d’être exporté ou utilisé localement.

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Chèques impayés : une amnistie controversée au détriment des créanciers

21. Juli 2025 um 17:43

L’Assemblée des représentants du peuple a examiné ce lundi en séance plénière un projet de loi accordant une amnistie générale aux émetteurs de chèques sans provision. Une initiative qui suscite de vives critiques, notamment de la part des experts juridiques et des acteurs économiques, alors qu’une réforme récente avait déjà assoupli les sanctions pour ce délit.

Mohamed Nekhili, expert en droit bancaire, s’est fermement opposé à cette proposition lors d’une interview sur Express FM. Il rappelle que la loi n°41/2024, adoptée le 2 août 2024, avait déjà instauré un mécanisme de régularisation souple pour les débiteurs. Ce texte leur permettait de s’engager à rembourser leur dette sur trois ans, avec seulement 10 % du montant exigible immédiatement. « Pourquoi revenir sur un dispositif à peine entré en vigueur ? », s’interroge-t-il. « Cette amnistie arrive trop tôt, sans nécessité réelle, et risque de fragiliser davantage la sécurité des transactions commerciales. »

Le principal point de controverse réside dans l’absence de garanties pour les bénéficiaires des chèques impayés. Contrairement à la réforme de 2024, qui maintenait l’obligation de remboursement, cette amnistie effacerait purement et simplement les sanctions pénales – sans contraindre les débiteurs à honorer leurs dettes.

« On prive les créanciers de tout recours, alors que certains attendent depuis des années d’être payés », déplore Mohamed Nekhili. « Pire encore, cette loi pourrait profiter à ceux qui ont frauduleusement fait opposition à leurs chèques, une pratique assimilable à de l’escroquerie. » Au-delà des considérations juridiques, cette mesure pourrait avoir un impact négatif sur les relations commerciales. « Si les créanciers perdent confiance dans les instruments de paiement, cela découragera les transactions », met en garde l’expert.

Alors que près de 90 % des dossiers de chèques sans provision avaient pu être résolus grâce à la loi de 2024, cette amnistie apparaît comme une réponse disproportionnée. Pourquoi une telle précipitation ? La question reste en suspens, tandis que le texte poursuit son parcours législatif sous le feu des critiques.

À suivre.

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L’ARP vote la clôture du budget 2021

21. Juli 2025 um 17:10

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a approuvé ce lundi le projet de loi n°75-2024 portant clôture du budget de l’État pour l’exercice 2021. Le texte a été adopté avec 64 voix pour, 8 contre et 7 abstentions.

Initialement prévu pour examen plus tôt, le projet avait été reporté le 8 juillet dernier à la demande de la ministre des Finances, Mechket Slama Khaldi. Celle-ci avait justifié ce délai par les conséquences de la pandémie de Covid-19 et les changements majeurs survenus depuis 2021, compliquant l’équilibre des comptes publics.

Dans une déclaration le même jour, la ministre avait assuré que son département travaillait à accélérer les procédures de clôture budgétaire. Elle avait également évoqué une réforme des normes comptables, notamment l’adoption de la comptabilité en partie double, afin de réduire les retards à l’avenir.

Ce vote marque une étape administrative cruciale pour régulariser la gestion des finances publiques, bien que le délai de près de quatre ans ait suscité des réserves parmi certains élus.

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Grand-Tunis : la SONEDE annonce une interruption d’eau pour travaux urgents

21. Juli 2025 um 14:52

Une interruption de la distribution d’eau potable interviendra lundi à partir de 15 heures dans les gouvernorats du Grand Tunis, a annoncé la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (SONEDE).

Cette coupure résulte d’une panne du transformateur électrique principal de la station de pompage des eaux brutes de Ghedir el Golla.

La SONEDE a précisé que la distribution reprendra progressivement le même jour, vers minuit, une fois les travaux terminés. Ses équipes techniques interviennent en collaboration avec la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) et la Protection civile.

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Neila Ben Zina décorée de la Légion d’honneur 

19. Juli 2025 um 17:39

 Neila Ben Zina, entrepreneure franco-tunisienne active dans le secteur de la tech inclusive, a été nommée Chevalier de la Légion d’honneur. Cette distinction récompense son parcours professionnel et son engagement en faveur d’une technologie vectrice d’inclusion et de formation.

Dans un post LinkedIn, Neila Ben Zina a exprimé sa « profonde gratitude », soulignant que cette récompense honore un effort collectif. Elle rend hommage à sa famille, notamment sa mère (Chevalier des Arts et des Lettres), sa grand-mère (première femme médecin d’Afrique) et son père, décrits comme des modèles.

À travers ses fonctions chez Wimbee, Campusna et Holberton School Tunis, ainsi que son implication dans la French Tech Tunis, Réseau Entreprendre et Limpact, Neila Ben Zina promeut une approche sociale de la data et de l’intelligence artificielle. « Cette distinction valide notre mission : bâtir un avenir plus juste et ambitieux », affirme-t-elle. Elle insiste également sur la nécessité de renforcer les collaborations euro-africaines pour une innovation « transformatrice », réaffirmant son engagement des deux rives de la Méditerranée.

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Amnistie des chèques sans provision : l’ARP face à un dilemme

19. Juli 2025 um 15:19

Le débat sur l’amnistie des chèques sans provision agite à nouveau l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Invité ce samedi 19 juillet 2025  de Houna Tounes, Dhafer Sghiri, député et membre de la commission des finances, a levé le voile sur les discussions en cours  et les divergences qui persistent.

À l’origine, le texte ne concernait que les chèques impayés n’excédant pas 5 000 dinars. Mais en commission, les parlementaires ont élargi le spectre. « Certains ont plaidé pour une amnistie totale, sans conditions de montant », a expliqué Sghiri. Une mesure justifiée, selon lui, par la nécessité de « tourner la page » et de désengorger les prisons.  Le législateur devra trancher dès lundi 21 juillet, lors d’une séance plénière consacrée au sujet. Deux options sont sur la table : soit s’en tenir au seuil initial de 5 000 dinars, soit introduire des paliers différenciés. « Les amendements ne manqueront pas », anticipe le député.

Mais attention : même en cas de grâce générale, les débiteurs ne seront pas quittes pour autant. « L’amnistie n’efface pas la dette, insiste Sghiri. Les émetteurs de chèques sans provision devront toujours rembourser. » Le système actuel a ses profiteurs, dénonce-t-il : « Certains pratiquent le chantage ou prêtent à des taux usuraires. » Pourtant, dans 80 % des cas, les montants concernés restent modestes (≤ 5 000 dinars). Une raison de plus, estime le parlementaire, pour sortir de l’impasse : « L’État est obligé de recourir à une amnistie tous les dix ans. La situation actuelle est intenable. »

Et de conclure, pragmatique : « Il faut redonner de l’air à l’économie – et aux Tunisiens. »

À suivre lundi dans l’hémicycle.

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Un conducteur fonce sur la foule à Los Angeles : plus de 28 blessés

19. Juli 2025 um 13:49

Plus de 28 personnes blessées, certaines grièvement, après qu’un véhicule a foncé sur une foule à Los Angeles. 

Samedi 19 juillet, les services d’incendie de Los Angeles ont fait état de plusieurs blessés après qu’un véhicule non identifié a heurté une foule sur Santa Monica Boulevard. Selon les premiers rapports, les blessures varient entre graves, critiques et légères : 5 d’entre elles sont dans un état critique, 8 à 10 autres gravement blessées, et environ 12 avec des blessures mineures.

Des images du lieu de l’accident montrent des scènes choquantes, avec des personnes étendues sur la route près d’une voiture grise endommagée, qui avait percuté le trottoir devant le bâtiment The Fairmont.

Les pompiers ont précisé qu’ils triaient les victimes et coordonnaient leur transport vers les hôpitaux. L’incident s’est produit près de l’intersection entre Santa Monica Boulevard et Vermont Street.

Par ailleurs, des informations non confirmées évoquent des altercations dans la foule avant l’accident, suivies de coups de feu. La police aurait reçu un appel d’urgence (911) signalant une rixe impliquant une quinzaine de personnes, avec des tirs. Les autorités n’ont pas encore fourni de détails supplémentaires sur les circonstances exactes de l’incident ou l’identité du conducteur.

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La Zaouïa de Sidi Ali Chiha transformée en pôle d’excellence du patrimoine

19. Juli 2025 um 13:04

Le nouveau siège du Centre des sciences et techniques du patrimoine, situé à la Médina de Tunis, a été inauguré vendredi par Tarek Baccouche, directeur général de l’Institut national du patrimoine (INP).

Le Centre des Sciences et Techniques du Patrimoine a installé son siège dans un ancien mausolée du quartier Halfaouine, la Zaouïa de Sidi Ali Chiha, édifiée entre 1852 et 1857 sous le règne des Husseinites. Ce monument à l’architecture remarquable fait partie des nombreux édifices islamiques récemment restaurés ou en cours de restauration dans la Médina de Tunis, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1979. La même année, deux autres sites tunisiens ont rejoint cette liste prestigieuse : le site archéologique de Carthage et l’amphithéâtre d’El Jem.

Dans un communiqué publié vendredi soir, le ministre des Affaires culturelles a souligné que l’inauguration de ce centre s’inscrit dans le cadre d’un vaste programme de restauration, de réaménagement et de valorisation des monuments historiques. Les travaux de réhabilitation ont été menés par la Direction de l’entretien des monuments et des sites de la Médina de Tunis.

Ce nouveau centre accueillera des ateliers de formation théorique et pratique couvrant divers métiers et techniques du patrimoine. Selon le ministère, l’objectif est de permettre aux artisans et aux jeunes générations d’acquérir les compétences nécessaires pour préserver et développer les savoir-faire traditionnels menacés de disparition. Les spécialités proposées incluront la gravure sur stuc et sur métal, la gravure et décoration sur bois, la mosaïque, la sculpture sur marbre, le polissage, l’ingénierie de la pierre ainsi que les techniques de restauration et réaménagement des monuments historiques.

L’Institut national du patrimoine organisera également dans ce centre des sessions de formation d’envergure nationale et internationale destinées à ses cadres et à l’ensemble des professionnels du secteur patrimonial. Comme le précise le site internet de l’INP, les missions principales de ce centre consistent à former des cadres spécialisés dans les sciences et techniques du patrimoine et à développer des programmes et projets pilotes dans les domaines des sciences et arts patrimoniaux.

Fondé il y a plus de trente ans en application du décret n° 94-2367 du 18 novembre 1994, le Centre des Sciences et Techniques du Patrimoine est une institution placée sous la tutelle de l’Institut national du patrimoine. Il comprend deux départements principaux : un service dédié à la formation des cadres et un autre consacré aux programmations et projets pilotes.

Le service de formation a pour missions principales d’organiser des cursus pour architectes spécialisés dans la restauration et la valorisation des monuments et sites, en partenariat avec l’UNESCO et d’autres institutions spécialisées, ainsi que de former des experts en techniques de conservation incluant la télédétection, la photogrammétrie, l’analyse historique et matérielle des œuvres, et les méthodes de conservation préventive.

Quant au service des programmes et projets pilotes, ses attributions concernent principalement l’assistance technique pour la sélection et l’acquisition d’équipements spécialisés, ainsi que le recrutement et la gestion d’experts et spécialistes nécessaires aux activités du centre.

Avec TAP

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Chômage de longue durée : vers un recrutement exceptionnel dans le public

19. Juli 2025 um 10:53

La Commission de la planification stratégique, du développement durable, des transports, des infrastructures et de l’aménagement du territoire a approuvé, vendredi 18 juillet 2025, une proposition de loi visant à faciliter le recrutement dans la fonction publique des diplômés de l’enseignement supérieur en chômage de longue durée.

Lors de cette séance, les membres de la commission ont examiné le texte article par article, après un rappel des étapes préalables ayant conduit à son élaboration. L’objectif affiché est de répondre à la précarité croissante des jeunes diplômés confrontés à une absence prolongée d’emploi.

Les discussions ont porté sur plusieurs points clés, notamment les conditions d’éligibilité des candidats et la formulation de certaines dispositions. Des amendements ont été proposés pour clarifier le texte et supprimer des redondances. Après délibération, la version amendée du projet de loi a été adoptée à l’unanimité. Elle doit désormais passer en séance plénière pour un vote définitif.

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Ahlem Bel Hadj Ammar prend la tête de la Chambre de commerce tuniso-suisse

18. Juli 2025 um 14:52

 La Chambre de commerce et d’ndustrie tuniso-suisse (CCITNCH) a renouvelé son comité exécutif lors de son Assemblée Générale Élective, tenue le 15 juillet 2025. Cette nouvelle équipe, élue pour un mandat de trois ans (2025–2028), aura pour mission de renforcer les relations économiques entre la Tunisie et la Suisse.

Ahlem Bel Hadj Ammar, cofondatrice de Salammbô, a été élue présidente, succédant ainsi à l’ancien bureau. Elle sera épaulée par deux vice-présidents : Hichem Aounallah (DG de Bioprotection S.A.) et Mehdi Gharbi (Directeur des affaires corporatives chez JTI Tunisia). Le comité comprend également des profils variés issus du secteur privé, dont Anis Wahabi (AWT Audit et Conseil) comme trésorier, Youssef Baltagi (Kesvir) comme secrétaire général, ainsi que cinq autres membres représentant des entreprises tunisiennes et internationales.

Sous la présidence d’honneur de l’ambassadeur de Suisse en Tunisie, Joseph Renggli, la CCITNCH entend « intensifier ses services pour ses membres et promouvoir les synergies économiques bilatérales ». Cyrine Fayache, en tant qu’Executive Manager, assurera la gestion opérationnelle de cette feuille de route.

Cette élection marque une volonté de continuité, tout en insufflant une dynamique nouvelle pour accompagner les entreprises tunisiennes et suisses dans un contexte économique en mutation.

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Tunisie : le secteur bancaire tunisien face à une année difficile

18. Juli 2025 um 10:32

L’année 2025 s’annonce « incertaine » et maussade pour les banques tunisiennes. Car elles sont confrontées à un contexte conjoncturel tendu, une baisse attendue des taux susceptible de peser sur leurs marges d’intérêt, un durcissement fiscal imposé par les autorités, ainsi qu’à des exigences prudentielles accrues. Et ce, notamment avec l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur les chèques, estime l’intermédiaire en bourse Tunisie Valeurs.

Dans une note récemment publiée, intitulée « Bilan financier et boursier du premier semestre 2025 et stratégie d’investissement pour le second semestre », Tunisie Valeurs a souligné que les agences de notation internationales couvrant les banques tunisiennes anticipent déjà une contraction des bénéfices du secteur en 2025. Et ce, malgré une amélioration du profil de risque des établissements, portée par la récente hausse de la note souveraine de la Tunisie. Zoom sur le secteur bancaire.

Selon l’intermédiaire en bourse, les résultats du premier trimestre des banques cotées reflètent un ralentissement de la croissance du secteur. Ces chiffres révèlent une hausse du Produit Net Bancaire (PNB) agrégé limitée à 2,1 % en glissement annuel. Tandis que les charges opérationnelles ont augmenté de 6,6 %, entraînant une dégradation mécanique de la productivité du secteur.

Parallèlement, l’activité de collecte maintient sa dynamique positive (+9,3 % en glissement annuel pour l’encours agrégé des dépôts), contrastant avec la morosité de l’activité de crédit (une progression timide de +1,6 % pour l’encours agrégé des crédits). Dans un environnement économique de plus en plus complexe, souligne Tunisie Valeurs, les banques devraient renforcer leur vigilance face au risque de crédit et intensifier leurs efforts de recouvrement sous ses trois aspects : recouvrement commercial, recouvrement dynamique et recouvrement contentieux. L’intermédiaire en bourse préconise une gestion proactive et prudente des portefeuilles de crédit afin de réduire le coût net du risque et de faire face à l’alourdissement de la pression fiscale.

Une nouvelle norme

Dans ce contexte, une nouvelle norme semble s’imposer au secteur bancaire tunisien : un ralentissement structurel de la croissance. Dès lors, la sélection des valeurs bancaires les plus solides devient cruciale. Tunisie Valeurs recommande ainsi une sous-pondération du secteur bancaire dans les portefeuilles d’investissement.

En revenant sur les résultats de 2024, l’intermédiaire en bourse estime qu’ils ont été globalement satisfaisants pour le secteur bancaire coté, notamment en termes de croissance des bénéfices, de solidité bilantielle et de politique de dividendes. Toutefois, ajoute-t-il, le bilan est moins positif concernant la qualité du portefeuille et la productivité.

Avec TAP

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